" Le premier roi, le premier souverain de la France, c'est Moi."
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" Le premier roi, le premier souverain de la France, c'est Moi."
Lettre de Marie Lataste (Sr Marie du Sacré-Cœur)1843 Ed.Téqui
« Voici ce que Me dit, Dimanche dernier, après la sainte communion, le Sauveur Jésus: « Ma fille, Je suis le maître de Ma parole. Je dis tout ce que Je veux, quand Je veux, à qui Je veux, et nul n’a le droit de M'interpeller ainsi: Pourquoi, Seigneur, parlez-Vous de cette sorte? Pourquoi de semblables entretiens? Je sais faire tourner tout à Ma gloire et à l'économie de Ma providence sur une âme en particulier comme sur le monde entier..
Aujourd'hui, Je veux vous parler de Votre patrie. Je vous ai entretenue plusieurs fois de la France, mais Je ne vous ai point dit encore ce qu'elle est ni comment elle agit, Écoutez :
« Le premier roi, le premier souverain de la France, c'est Moi. Je suis le maître de tous les peuples, de toutes les nations, de tous les royaumes, de tous les empires, de toutes les dominations; Je suis particulièrement le Maître de la France. Je lui donne prospérité, grandeur et puissance au dessus de toutes les autres nations quand elle est fidèle à écouter ma voix. J'élève ses princes au dessus de tous les autres princes du monde quand ils sont fidèles à écouter ma voix.
Je bénis ses populations plus que toutes les autres 'populations de la terre quand elles sont fidèles à écouter ma voix. J'ai choisi la France pour la donner à Mon Église comme sa fille de prédilection. A peine avait-elle plié sa tête sous Mon joug qui est suave et léger, à peine, avait-elle senti le sang de Mon Cœur tomber sur son cœur pour la régénérer, pour la dépouil1er de sa barbarie et lui communiquer Ma douceur et Ma charité, qu'elle devint l'espoir de Mes pontifes, et bientôt après leur défense et leur soutien. Ils lui donnèrent le nom bien mérité de Fille aînée de l'Église.
Or, vous le savez, tout ce qu'on fait à Mon Église, Je le regarde comme fait à Moi-même. Si on l'honore, Je suis honoré en elle; si on la défend, Je suis défendu en elle ; si on la trahit, Je suis trahi en elle, si on répand son sang, c'est Mon Sang, qui coule de ses veines.
Eh bien, Ma fille, Je le dis à l'honneur, à la gloire de votre patrie, pendant des siècles la France a défendu, protégé Mon Église; elle a été Mon instrument plein de vie, le rempart indestructible et visible que Je lui donnais pour la protéger contre ses ennemis. Du haut du ciel, Je la protégeais, elle, ses rois et-leurs sujets, Que de grands hommes elle a produits, c'est-à-dire que de saints dans toutes les conditions, sur le trône comme dans les plus humbles chaumières
Que de grands hommes elle a produits, c'est-à-dire que d'intelligences amies de l'ordre et de la vérité !... C'est Moi qui lui ai donné ces hommes qui feront sa gloire à jamais… !
Ma générosité n'est point épuisée pour la France; J'ai les mains pleines de grâces et de bienfaits que Je voudrais répandre sur elle, Pourquoi a-t-il fallu, faut-il encore et faudra-t-il donc que Je les arme de la verge de Ma justice?
Quel esprit de folle liberté a remplacé dans son cœur l'esprit de la seule liberté véritable descendue du ciel, qui est la soumission à la volonté de Dieu ! Quel esprit d'égoïsme sec et plein de froideur a remplacé dans son cœur l'esprit ardent de la charité descendue du ciel, qui est l'amour de Dieu et du prochain!
Quel esprit de manœuvres injustes et de politique mensongère a remplacé dans son cœur la noblesse de sa conduite et la droiture de sa parole, conduite et parole autrefois dirigées par la vérité descendue du ciel, qui est Dieu lui-même!
Je vois encore, je verrai toujours dans le royaume de France des hommes soumis à Ma volonté, des hommes enflammés de charité, des hommes amis de la vérité; mais, à cette heure, Ma fille, le nombre en est petit. Aussi elle brise le trône de ses rois, exile, rappelle, exile encore ses monarques, souffle sur eux le vent des tempêtes révolutionnaires, et les fait disparaître comme les passagers d'un navire englouti dans les abîmes de l'Océan. A peine leur reste-t-il dans ce naufrage une planche de salut qui les mène quelquefois au rivage.
Je lui ai suscité des rois ; elle en a choisi d'autres à son gré. N'a-t-elle point vu, ne voit-elle pas que Je me sers de sa volonté pour la punir, pour lui faire lever les yeux vers Moi ?
Ne trouve-t-elle pas aujourd'hui le joug de son roi pénible et onéreux ? Ne se sent-elle pas humiliée devant les nations? Ne voit-elle pas la division parmi les esprits de ses populations? Elle n'est point en paix. Tout est dans le silence à la surface; mais tout gronde, tout mugit, tout fermente en dessous, dans le peuple, dans ceux qui se trouvent immédiatement au dessus du peuple comme parmi les grands. L'injustice marche tête levée et semble être revêtue d'autorité; elle n'a pas d'obstacle, elle agit comme elle veut agir.
L'impiété fait ses préparatifs (lettre de 1843,avant la révolution de 1848 qui mit fin à la royauté) pour dresser son front orgueilleux et superbe dans un temps qu'elle ne croit pas éloigné et qu'elle veut hâter de tout son pouvoir. Mais, en vérité, je vous le dis, l'impiété sera renversée, ses projets dissipés, ses desseins réduits à néant à l'heure où elle les croira accomplis et exécutés pour toujours.
« France! France! Combien tu es ingénieuse pour irriter et pour calmer la justice de Dieu… ! Si tes crimes font tomber sur toi les châtiments du Ciel, ta vertu de charité criera vers le Ciel: Miséricorde et pitié, Seigneur!
Il te sera donné, ô France, de voir les jugements de Ma justice irritée, dans un temps qui te sera manifesté et que tu connaîtras sans crainte d'erreur ; mais tu connaîtras aussi les jugements de Ma compassion et de Ma miséricorde, et tu diras : Louange et remerciements, amour et reconnaissance à Dieu à jamais dans les siècles et dans l'éternité !
« Oui, Ma fille, au souffle qui sortira de Ma bouche, les hommes, leurs pensées, leurs projets, leurs travaux disparaîtront comme la fumée au vent.
« Ce qui a été pris sera rejeté, ce qui a été rejeté sera pris de nouveau. Ce qui a été aimé et estimé sera détesté et méprisé, ce qui a été méprisé et détesté sera de nouveau estimé et aimé.
« Quelquefois, un vieil arbre est coupé dans une forêt ; il ne reste plus que le tronc; mais un rejeton pousse au printemps, et les années le développent et le font grandir ; il devient lui-même un arbre magnifique, 1’honneur de la forêt.
« Priez pour la France, Ma fille, priez beaucoup, ne cessez point de prier. »
sylvia- C'est la Béatitude Éternelle du Ciel !
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Date d'inscription : 06/02/2011
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