Les premiers pas du pape François, une humilité souveraine.
Page 1 sur 1
Les premiers pas du pape François, une humilité souveraine.
Les premiers pas du pape François, une humilité souveraine
Au lendemain de l'élection du cardinal Jorge Mario Bergoglio, les vaticanistes analysent les dynamiques au sein du Sacré collège qui ont abouti à ce résultat.
14/3/13
Le pape François quitte la basilique Sainte-Marie Majeure après y avoir prié jeudi 14 mars.
Rapidement, les dessous du conclave, du moins ce qu'on peut en dire sans risquer l'excommunication, commencent à circuler dans Rome. Sur Europe 1 ce matin, le cardinal Philippe Barbarin a livré ses confidences.
Ainsi, le pape François, sortant de la chambre des larmes de la Chapelle Sixtine, à peine vêtu de sa nouvelle soutane blanche, s'est dirigé vers le cardinal indien de Bombay, Gracias, handicapé par une grave maladie, et l'a étreint, lui faisant part de sa compassion. Rien ne l'y obligeait, alors qu'il se préparait à recevoir, sur son trône l'allégeance de ses confrères cardinaux.
Un peu plus tard, descendant de la loge des bénédictions, après cette séquence silencieuse inédite face à Rome et au monde, il a refusé la Mercedes aux fanions pontificaux pour emprunter le même bus que les cardinaux qui venaient de l'élire. De même, ce matin, se rendant à la basilique Sainte-Marie-Majeure pour prier la Vierge, protectrice de Rome, il a utilisé une voiture ordinaire.
Les premiers moments de ce pontificat inattendu seront ainsi scrutés à la loupe par les observateurs.
La conférence épiscopale annonce par erreur l'élection du cardinal Scola
Les vaticanistes italiens ont déjà, ce matin, analysé les raisons de la défaite en conclave du cardinal Angelo Scola, « l'homme qui voulait être pape ». Pour Giacomo Galeazzi, de la Stampa, il a payé au prix fort sa visite à Castel Gandolfo, fin août 2010, au cours de laquelle il a explicitement demandé à Benoît XVI de se séparer de son Secrétaire d'Etat, le cardinal Tarcisio Bertone.
Ce dernier se serait allié à son ennemi de toujours, son prédécesseur à la tête de la Secrétairerie d’Etat, Angelo Sodano, doyen du Collège des cardinaux. Galeazzi conclut : « Les 28 électeurs italiens n’ont pas tous regardé dans la même direction et ont ainsi manqué l’occasion de porter un de leurs compatriotes, 35 ans après le pape Luciani, sur le trône de Pierre. »
Par ailleurs, les médias italiens bruissent de la gaffe de la CEI, la très puissante conférence épiscopale italienne. Celle-ci a diffusé par mail, puis retiré in extremis, un communiqué louangeur annonçant l'élection du « pape Scola ».
La famille du pape est d'origine italienne
Ce matin, dans les bars romains, à l'heure du sacro-saint café, on se console comme on peut de cette nouvelle élection d'un pape non italien. S'il avait été européen, on ne l'en aurait pas moins qualifié de straniero (étranger). Alors, un latino-américain...
Heureusement, il est d'ascendance piémontaise, du village de Portacomaro, près d’Asti, et il a choisi de se nommer François. Le saint d'Assise fait ici partie du patrimoine national. « Il est timide, il est Piémontais, même s’il parle comme Maradona » se félicite ainsi Massimo Gramellini, à la une de La Stampa.
Pourtant, certains se méfient du dédain affiché par le pape François pour les premiers fastes pontificaux. « Le choix de François : un programme de pauvreté qui défie la Curie romaine » annonce le quotidien turinois.
Tandis que son confrère La Repubblica réputé critique à l’encontre de l’Église titre doublement en une : « Révolution à Saint Pierre » et « La nouvelle Église du pape François ».
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Au lendemain de l'élection du cardinal Jorge Mario Bergoglio, les vaticanistes analysent les dynamiques au sein du Sacré collège qui ont abouti à ce résultat.
14/3/13
Le pape François quitte la basilique Sainte-Marie Majeure après y avoir prié jeudi 14 mars.
Rapidement, les dessous du conclave, du moins ce qu'on peut en dire sans risquer l'excommunication, commencent à circuler dans Rome. Sur Europe 1 ce matin, le cardinal Philippe Barbarin a livré ses confidences.
Ainsi, le pape François, sortant de la chambre des larmes de la Chapelle Sixtine, à peine vêtu de sa nouvelle soutane blanche, s'est dirigé vers le cardinal indien de Bombay, Gracias, handicapé par une grave maladie, et l'a étreint, lui faisant part de sa compassion. Rien ne l'y obligeait, alors qu'il se préparait à recevoir, sur son trône l'allégeance de ses confrères cardinaux.
Un peu plus tard, descendant de la loge des bénédictions, après cette séquence silencieuse inédite face à Rome et au monde, il a refusé la Mercedes aux fanions pontificaux pour emprunter le même bus que les cardinaux qui venaient de l'élire. De même, ce matin, se rendant à la basilique Sainte-Marie-Majeure pour prier la Vierge, protectrice de Rome, il a utilisé une voiture ordinaire.
Les premiers moments de ce pontificat inattendu seront ainsi scrutés à la loupe par les observateurs.
La conférence épiscopale annonce par erreur l'élection du cardinal Scola
Les vaticanistes italiens ont déjà, ce matin, analysé les raisons de la défaite en conclave du cardinal Angelo Scola, « l'homme qui voulait être pape ». Pour Giacomo Galeazzi, de la Stampa, il a payé au prix fort sa visite à Castel Gandolfo, fin août 2010, au cours de laquelle il a explicitement demandé à Benoît XVI de se séparer de son Secrétaire d'Etat, le cardinal Tarcisio Bertone.
Ce dernier se serait allié à son ennemi de toujours, son prédécesseur à la tête de la Secrétairerie d’Etat, Angelo Sodano, doyen du Collège des cardinaux. Galeazzi conclut : « Les 28 électeurs italiens n’ont pas tous regardé dans la même direction et ont ainsi manqué l’occasion de porter un de leurs compatriotes, 35 ans après le pape Luciani, sur le trône de Pierre. »
Par ailleurs, les médias italiens bruissent de la gaffe de la CEI, la très puissante conférence épiscopale italienne. Celle-ci a diffusé par mail, puis retiré in extremis, un communiqué louangeur annonçant l'élection du « pape Scola ».
La famille du pape est d'origine italienne
Ce matin, dans les bars romains, à l'heure du sacro-saint café, on se console comme on peut de cette nouvelle élection d'un pape non italien. S'il avait été européen, on ne l'en aurait pas moins qualifié de straniero (étranger). Alors, un latino-américain...
Heureusement, il est d'ascendance piémontaise, du village de Portacomaro, près d’Asti, et il a choisi de se nommer François. Le saint d'Assise fait ici partie du patrimoine national. « Il est timide, il est Piémontais, même s’il parle comme Maradona » se félicite ainsi Massimo Gramellini, à la une de La Stampa.
Pourtant, certains se méfient du dédain affiché par le pape François pour les premiers fastes pontificaux. « Le choix de François : un programme de pauvreté qui défie la Curie romaine » annonce le quotidien turinois.
Tandis que son confrère La Repubblica réputé critique à l’encontre de l’Église titre doublement en une : « Révolution à Saint Pierre » et « La nouvelle Église du pape François ».
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
sylvia- C'est la Béatitude Éternelle du Ciel !
- Messages : 6068
Date d'inscription : 06/02/2011
Sujets similaires
» Le nouveau Pape François serait-il le Faux-Prophète annoncé par le "Livre de l'Apocalypse" ?
» L’énigme de la “Madone de l’Humilité” offerte par le pape François à Benoit XVI...
» Les premiers saints du Pape François
» Vidéo-Prophéties : "Les idées du Pape François + Les hérésies du Pape François" !
» François, un Pape non-Catholique ? - Une critique de la réflexion de Mgr Vigano sur le Pape François
» L’énigme de la “Madone de l’Humilité” offerte par le pape François à Benoit XVI...
» Les premiers saints du Pape François
» Vidéo-Prophéties : "Les idées du Pape François + Les hérésies du Pape François" !
» François, un Pape non-Catholique ? - Une critique de la réflexion de Mgr Vigano sur le Pape François
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum