Rome-Jérusalem : échanges de voeux pour Pâques
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Rome-Jérusalem : échanges de voeux pour Pâques
« Il m’est particulièrement agréable d’étendre à vous et à toute la communauté de Rome mes souhaits les plus chaleureux pour la grande fête de Pessah », peut-on lire dans le message du pape, qui souhaite « Que le Tout-puissant, qui a libéré son peuple de l’esclavage en Egypte pour le guider vers la Terre promise, continue à vous libérer de tout mal et à vous accompagner de sa bénédiction. »
Assurant de sa prière, le pape exprime sa « confiance » quant à l’approfondissement « des liens d’estime et d’amitié réciproque » à l’avenir.
Le pape exprime également sa reconnaissance pour la présence du rabbin Riccardo Di Segni « et d’autres distingués représentants de la communauté juive » lors de la célébration d’inauguration de son ministère, le 19 mars dernier.
Le rabbin de Rome a accueilli « avec plaisir » les vœux du pape et le remerciera officiellement dans les prochaines heures, en lui offrant ses meilleurs vœux pour la fête de Pâques chrétienne, peut-on lire sur le site internet de la communauté juive de Rome.
Le pape et le rabbin de Rome se sont rencontrés personnellement le lendemain de la messe d’inauguration, le 20 mars, lors d’une audience avec les autres confessions chrétiennes et religieuses au Vatican. Le pape François a adressé pour l’occasion un message particulier aux juifs : « Nous sommes liés d’un lien spirituel très spécial », leur a-t-il dit (cf. Zenit du 20 mars 2013).
« Je suis confiant que, avec l’aide du Très-Haut, nous pourrons poursuivre avantageusement ce dialogue fraternel que le Concile souhaitait et qui s’est effectivement réalisé, en portant beaucoup de fruits, spécialement au cours de ces dernières décennies », a ajouté le pape.
A la fin de l’audience, il a salué chacun des représentants religieux, dont le représentant du grand rabbinat d'Israël, Oded Wiener, le rabbin David Rosen, Directeur du département pour les questions interreligieuses à l’American Jewish Committee et le grand rabbin de Rome Riccardo Di Segni, avec lequel il a parlé longuement, laissant apparaitre avec lui une complicité.
Alors qu’il était cardinal archevêque de Buenos Aires, le pape François a construit une amitié profonde avec le rabbin de Buenos Aires, Abraham Skorka, comme en témoigne ce dernier dans la préface d’un livre de conversations avec le cardinal (cf. Zenit du 21 mars 2013).
Par ce message au rabbin de Rome, le pape François poursuit la tradition de dialogue et de fraternité ouverte par les papes précédents, notamment par les visites à la synagogue de Rome accomplies par Jean-Paul II (1986) et Benoît XVI (2010).
(25 mars 2013) © Innovative Media Inc.
Assurant de sa prière, le pape exprime sa « confiance » quant à l’approfondissement « des liens d’estime et d’amitié réciproque » à l’avenir.
Le pape exprime également sa reconnaissance pour la présence du rabbin Riccardo Di Segni « et d’autres distingués représentants de la communauté juive » lors de la célébration d’inauguration de son ministère, le 19 mars dernier.
Le rabbin de Rome a accueilli « avec plaisir » les vœux du pape et le remerciera officiellement dans les prochaines heures, en lui offrant ses meilleurs vœux pour la fête de Pâques chrétienne, peut-on lire sur le site internet de la communauté juive de Rome.
Le pape et le rabbin de Rome se sont rencontrés personnellement le lendemain de la messe d’inauguration, le 20 mars, lors d’une audience avec les autres confessions chrétiennes et religieuses au Vatican. Le pape François a adressé pour l’occasion un message particulier aux juifs : « Nous sommes liés d’un lien spirituel très spécial », leur a-t-il dit (cf. Zenit du 20 mars 2013).
« Je suis confiant que, avec l’aide du Très-Haut, nous pourrons poursuivre avantageusement ce dialogue fraternel que le Concile souhaitait et qui s’est effectivement réalisé, en portant beaucoup de fruits, spécialement au cours de ces dernières décennies », a ajouté le pape.
A la fin de l’audience, il a salué chacun des représentants religieux, dont le représentant du grand rabbinat d'Israël, Oded Wiener, le rabbin David Rosen, Directeur du département pour les questions interreligieuses à l’American Jewish Committee et le grand rabbin de Rome Riccardo Di Segni, avec lequel il a parlé longuement, laissant apparaitre avec lui une complicité.
Alors qu’il était cardinal archevêque de Buenos Aires, le pape François a construit une amitié profonde avec le rabbin de Buenos Aires, Abraham Skorka, comme en témoigne ce dernier dans la préface d’un livre de conversations avec le cardinal (cf. Zenit du 21 mars 2013).
Par ce message au rabbin de Rome, le pape François poursuit la tradition de dialogue et de fraternité ouverte par les papes précédents, notamment par les visites à la synagogue de Rome accomplies par Jean-Paul II (1986) et Benoît XVI (2010).
(25 mars 2013) © Innovative Media Inc.
Parole- Troisième Demeure : J'évite tous les péchés.
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stjeanlagneau- C'est la Béatitude Éternelle du Ciel !
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Une évocation
Pourquoi pleurer, c'est simplement une confirmation de plus que le Pape François suit la ligne du Pape émérite Benoit XVI. C'est d'ailleurs le dessein de Dieu que saint Paul avait révélé dans son épitre aux Romains S. Paul, XI, 11-33.
Le pape Benoît XVI et le dialogue avec les juifs
Il ne fait aucun doute que les grands efforts entrepris par le Pape Jean-Paul II en faveur du dialogue judéo-catholique a été légitimé et soutenu théologiquement par le préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi d’alors, le cardinal Joseph Ratzinger. Dans le cadre de ses fonctions de cette époque, il a maintenu un contact personnel avec les juifs et il a publié des articles novateurs sur la relation spécifique du christianisme au judaïsme dans le contexte des religions du monde.[1] Le fondement de ce point de vue de Joseph Ratzinger, comme théologien, se trouve dans sa conviction que l’Ecriture Sainte ne peut être comprise que comme un seul livre, comme il l’explique lui-même dans une note biographique : « L'étape décisive, pour moi, fut donc de chercher à comprendre le lien entre l'Ancien et le Nouveau Testament, qui est le fondement de toute la théologie patristique. Cette théologie dépend de l'interprétation de l'Écriture ; le noyau de l'exégèse patristique est le « testamentorum concordia » par la médiation du Christ dans l'Esprit Saint »[2]. Sur cette base, il est évident pour Joseph Ratzinger qu'il ne peut pas y avoir d’accès à Jésus, et donc pas d'entrée des nations dans le peuple de Dieu, sans l'acceptation dans la foi de la révélation de Dieu qui parle dans l'Ecriture Sainte, que les chrétiens nomment l'Ancien Testament. C’est donc, pour lui, une préoccupation essentielle de démontrer les liens profonds qui existent entre les thèmes du Nouveau Testament et le message de l'Ancien Testament en sorte que, d’une part la continuité intrinsèque entre le Nouveau et l'Ancien Testament et d’autre part l'innovation du message du Nouveau Testament en sont clairement illuminées. Par exemple, dans son livre sur Jésus de Nazareth, qui a été accueilli avec une gratitude particulière de la part des Juifs,[3] le verdict de Joseph Ratzinger sur le procès de Jésus, à savoir que le rapport biblique du procès de Jésus ne peut pas servir de base pour quelque affirmation de la culpabilité collective des juifs que ce soit, était déjà clairement perçu par le théologien Ratzinger : « Le sang de Jésus n’entraîne pas d'appel à des représailles, mais il appelle tous à la réconciliation. Il est devenu lui-même, comme le montre la lettre aux Hébreux, le Jour éternel des Expiations de Dieu »[4].
Dans le contexte de ces convictions théologiques, on n’est donc pas surpris que le pape Benoît XVI poursuive et fasse progresser le travail de conciliation de son prédécesseur en ce qui concerne le dialogue judéo-catholique. C’est au grand rabbin de Rome qu’il a adressé la première lettre de son pontificat; et il a aussi, lors de sa première rencontre avec une délégation juive, le 9 juin 2005, donné l'assurance que l'Eglise avançait résolument sur les principes fondamentaux de « Nostra Aetate » et qu’il avait l’intention de poursuivre le dialogue sur les traces de ses prédécesseurs. En passant en revue les sept années de son pontificat, nous constatons que, dans ce court espace de temps, Benoît XVI a fait toutes les démarches que le Pape Jean-Paul II a accomplies en 27 ans de pontificat : il a visité l'ancien camp d’extermination d'Auschwitz-Birkenau, le 28 mai 2006 ; lors de sa visite en Israël en mai 2009, il est allé lui aussi devant le Mur des Lamentations, il s'est entretenu avec le Grand Rabbinat de Jérusalem et a prié pour les victimes de la Shoah à Yad Vashem et, le 17 janvier 2010, il a été chaleureusement accueilli par la communauté juive à Rome, dans la synagogue. Sa première visite d'une synagogue avait déjà eu lieu, bien sûr, le 19 Août 2005 à Cologne, à l'occasion de la Journée mondiale de la jeunesse, et le 18 avril 2008, il a visité la synagogue de Park East à New York. Nous pouvons affirmer avec gratitude qu’aucun pape dans l'histoire n’a visité autant de synagogues que Benoît XVI.
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Le pape Benoît XVI et le dialogue avec les juifs
Il ne fait aucun doute que les grands efforts entrepris par le Pape Jean-Paul II en faveur du dialogue judéo-catholique a été légitimé et soutenu théologiquement par le préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi d’alors, le cardinal Joseph Ratzinger. Dans le cadre de ses fonctions de cette époque, il a maintenu un contact personnel avec les juifs et il a publié des articles novateurs sur la relation spécifique du christianisme au judaïsme dans le contexte des religions du monde.[1] Le fondement de ce point de vue de Joseph Ratzinger, comme théologien, se trouve dans sa conviction que l’Ecriture Sainte ne peut être comprise que comme un seul livre, comme il l’explique lui-même dans une note biographique : « L'étape décisive, pour moi, fut donc de chercher à comprendre le lien entre l'Ancien et le Nouveau Testament, qui est le fondement de toute la théologie patristique. Cette théologie dépend de l'interprétation de l'Écriture ; le noyau de l'exégèse patristique est le « testamentorum concordia » par la médiation du Christ dans l'Esprit Saint »[2]. Sur cette base, il est évident pour Joseph Ratzinger qu'il ne peut pas y avoir d’accès à Jésus, et donc pas d'entrée des nations dans le peuple de Dieu, sans l'acceptation dans la foi de la révélation de Dieu qui parle dans l'Ecriture Sainte, que les chrétiens nomment l'Ancien Testament. C’est donc, pour lui, une préoccupation essentielle de démontrer les liens profonds qui existent entre les thèmes du Nouveau Testament et le message de l'Ancien Testament en sorte que, d’une part la continuité intrinsèque entre le Nouveau et l'Ancien Testament et d’autre part l'innovation du message du Nouveau Testament en sont clairement illuminées. Par exemple, dans son livre sur Jésus de Nazareth, qui a été accueilli avec une gratitude particulière de la part des Juifs,[3] le verdict de Joseph Ratzinger sur le procès de Jésus, à savoir que le rapport biblique du procès de Jésus ne peut pas servir de base pour quelque affirmation de la culpabilité collective des juifs que ce soit, était déjà clairement perçu par le théologien Ratzinger : « Le sang de Jésus n’entraîne pas d'appel à des représailles, mais il appelle tous à la réconciliation. Il est devenu lui-même, comme le montre la lettre aux Hébreux, le Jour éternel des Expiations de Dieu »[4].
Dans le contexte de ces convictions théologiques, on n’est donc pas surpris que le pape Benoît XVI poursuive et fasse progresser le travail de conciliation de son prédécesseur en ce qui concerne le dialogue judéo-catholique. C’est au grand rabbin de Rome qu’il a adressé la première lettre de son pontificat; et il a aussi, lors de sa première rencontre avec une délégation juive, le 9 juin 2005, donné l'assurance que l'Eglise avançait résolument sur les principes fondamentaux de « Nostra Aetate » et qu’il avait l’intention de poursuivre le dialogue sur les traces de ses prédécesseurs. En passant en revue les sept années de son pontificat, nous constatons que, dans ce court espace de temps, Benoît XVI a fait toutes les démarches que le Pape Jean-Paul II a accomplies en 27 ans de pontificat : il a visité l'ancien camp d’extermination d'Auschwitz-Birkenau, le 28 mai 2006 ; lors de sa visite en Israël en mai 2009, il est allé lui aussi devant le Mur des Lamentations, il s'est entretenu avec le Grand Rabbinat de Jérusalem et a prié pour les victimes de la Shoah à Yad Vashem et, le 17 janvier 2010, il a été chaleureusement accueilli par la communauté juive à Rome, dans la synagogue. Sa première visite d'une synagogue avait déjà eu lieu, bien sûr, le 19 Août 2005 à Cologne, à l'occasion de la Journée mondiale de la jeunesse, et le 18 avril 2008, il a visité la synagogue de Park East à New York. Nous pouvons affirmer avec gratitude qu’aucun pape dans l'histoire n’a visité autant de synagogues que Benoît XVI.
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Parole- Troisième Demeure : J'évite tous les péchés.
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Re: Rome-Jérusalem : échanges de voeux pour Pâques
ETIENNE LORANT: Je n'ai certes pas votre instruction, mais je ne suis pas dupe, et les prophéties nous le confirment, nous allons vers une religion mondiale et unique. Qu'il y ait l'unité oui, mais entre les amis divisés de Jésus, c'est une honte aux yeux du monde que nous prêchions l'amour et la paix et que nous ne soyons pas capables de nous entendre. Tandis que ce qui risque de nous être proposés, c'est une religion "new age", et je ne suis pas du tout convaincu qu'elle serait apprécié par notre Père éternel.
Oui, je pleure car cela me désole que nous ne sachions pas voir les signes des temps.
Oui, je pleure car cela me désole que nous ne sachions pas voir les signes des temps.
stjeanlagneau- C'est la Béatitude Éternelle du Ciel !
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Re: Rome-Jérusalem : échanges de voeux pour Pâques
Je viens de recevoir le sacrement de confession et mon coeur tout entier est dans la joie. Vous savez, les signes des temps, je les vois jour après jour. Ce printemps glacial en est un. Je gère les comptes de ma mère qui est dans une maison de repos: je constate qu'en moins de six mois, l'un de ses comptes a changé trois fois de nom, il est passé trois fois d'une banque à une autre - et c'est un signe aussi. Dans l'actualité, au bout de combien d'années... on vient soudainement de réaliser que la pilule anticonceptionnelle est très dangereuse ... mais comment se fait-il ?!? Et encore: c'est seulement l'an dernier que l'on a commencé à parler de la "théorie du genre" (masculin et féminin, c'est la même chose et bla bla bla) et un an après, on en est déjà à légiférer le mariage pour tous ? Tout cela était en marche depuis longtemps, il y a eu complot et nous y sommes. Cependant, ce que nous allons traverser peut très bien ressembler à ce que les nazis ont autrefois fait subir à nos grands-parents. Je me demande parfois si les catholiques ne subiront pas les mêmes persécutions que les juifs du temps de l'occupation nazie... Quoi qu'il advienne, c'est de sauver son âme qui compte et la manière de sauver son âme reste la même : garder la foi, l'espérance et la charité de bout en bout.
Merci à vous de m'avoir écrit.
Etienne
Merci à vous de m'avoir écrit.
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Parole- Troisième Demeure : J'évite tous les péchés.
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Re: Rome-Jérusalem : échanges de voeux pour Pâques
Merci pour votre réponse. Je ne vous décrirais pas ce que certains prophètes nous annoncent, et que nous allons vivre. On peut effectivement faire une comparaison avec la période nazie ou les guerres de Vendée. Une chose est sur, l'homme (sans Dieu) est capable de tout, donc attendons nous à ce que cela soit pire; et en tout premier lieu, pour les chrétiens. Déja, ce dimanche, pendant la manif, des familles qui priaient, ont été copieusement arrosés de gaz lacrymogènes!
stjeanlagneau- C'est la Béatitude Éternelle du Ciel !
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Re: Rome-Jérusalem : échanges de voeux pour Pâques
stjeanlagneau a écrit:Merci pour votre réponse. Je ne vous décrirais pas ce que certains prophètes nous annoncent, et que nous allons vivre.
Je ne désire pas, en effet, connaître ces choses. L'actualité, je ne la suis plus que via internet, car j'ai supprimé mon abonnement à la télévision. La raison ? Des mauvaises nouvelles chaque jour, comme s'il en pleuvait ! Les membres de ma famille se sont étonnés de cette décision, mais quoi : avec la télé, je dormais six heures par nuit, à présent je prie et j'ai encore le temps de dormir dix heures par nuit !
Parole- Troisième Demeure : J'évite tous les péchés.
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Date d'inscription : 06/11/2012
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