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Message  Admin Lun 8 Juil 2013 - 13:30

POUR BIEN COMPRENDRE CE QU'EST VÉRITABLEMENT LE MILLÉNARISME !


Au tome 15 de l’Encyclopédie Universalis, à l’article « Millenarisme » de Jacques le Goff, nous lisons à la page 374 :

« Le millénarisme (forme latine de ce que l’on appelle aussi, à partir du grec, chiliasme) est une des formes les plus importantes des doctrines et mouvements eschatologiques qui se sont développés au sein ou en marge de la plupart des religions et notamment du judéo-christianisme. Si des tendances millénaristes se rencontrent dans le judaïsme ancien et l’Ancien Testament   (Ps 89,4 : « Mille ans devant tes yeux sont comme le jour d’hier qui a passé » en est peut être une préfiguration, le millénarisme chrétien proprement dit a sa source dans l’Apocalypse, [Chapitre] 20, [versets] 1-15, et spécialement [aux versets]  4-6 : « Puis je vis des trônes sur lesquels ils s’asssirent, et on leur remit le jugement ; et aussi les âmes de ceux qui furent décapités pour le témoignage de Jésus et la Parole de Dieu, et tous ceux qui refusèrent d’adorer la Bête et son image, de se faire marquer sur le front ou sur la main ; ils reprirent vie et régnèrent avec le Christ mille années – c’est la première résurrection. Les autres morts ne purent reprendre vie avant l’achèvement des milles années. Heureux et saint celui qui participera la première résurrection. La seconde mort n’a point pouvoir sur eux, mais ils seront prêtres de Dieu et du Christ avec qui ils règneront mille années » […]. Dans l’Occident chrétien, le millénarisme, après avoir connu une grande vitalité dans le judéo-christianisme et dans le christianisme des trois premiers siècles dominés par des perspectives eschatologiques, est devenu, depuis Saint Augustin, suspect à l’orthodoxie chrétienne. Mais le millénarisme a été le moteur de nombreux mouvements hérétiques au Moyen Age et de certains courants de la Réforme, tel l’anabaptisme. Plus ou moins confiné au 17 ième et 18 ième siècles dans certaines sectes, il a connu au 19 ième et 20 ième siècles un rebondissement spectaculaire dans divers mouvements de révolte des pays colonisés et des contrées du Tiers Monde. On le retrouve probablement un peu, mais le plus souvent sans ses attaches chrétiennes, dans l’idéologie hippie. Son importance historique vient de la conjonction de croyances religieuses et d’aspirations sociales qu’il a fréquemment réalisées. Il a joué un rôle toujours contestataire et souvent révolutionnaire. On peut déceler des éléments millénaristes dans la plupart des révolutions, notamment dans la révolution anglaise du 17 ième siècle, mais même dans celles qui étaient a-religieuses ou antireligieuses, comme la Révolution française et la révolution russe ».  

Contenu et potentialités

« Des liens étroits unissent millénarisme et messianisme. Le millénarisme, attente d’un Royaume qui serait le Paradis retrouvé, se place souvent sous la direction d’un chef charismatique, un messie […] mais il peut y avoir des millénarismes sans messie […].      Le millénarisme est l’attente d’un royaume de repos et de paix mais les millénaristes ont souvent recours à la violence pour hâter l’avènement du royaume. En effet, si le millénarisme « arrive » par lui-même et d’un coup, s’il n’a pas, en théorie, à être instauré, les millénaristes cherchent souvent à faciliter ou avancer sa venue par des actions révolutionnaires. Autre contradiction apparente : si le Royaume est situé dans l’avenir, il est en fait conçu comme le retour de l’âge d’or originel. Le millénarisme est presque toujours réactionnaire et révolutionnaire à la fois. Il comprend en général, quoique appelé préliminaires, qui sont surtout des épreuves, annoncées par des signes célestes et terrestres : comètes, météores, pluies de sang, famines, épidémies, tremblements de terre. Ces épreuves sont habituellement orchestrées par un antimesie, l’Antécrist. L’ambiguïté de certaines de ces phases prémilléniales explique ques des interprétations opposées aient été données d’un même personnage par des hommes soumis a des influences millénaristes mais appartenant à des clans ou des partis antagonistes. Ainsi, l’empereur Frédéric II (mort en 1250) était considéré par certains de ses cotemporains, comme l’ "Empereur des derniers jours" destiné à conduire l’humanité vers le millénium et, par d’autres, comme l’Antéchrist ».      

Puis à la page 375 dans la section 2 intitulée « Les grands moments du millénarisme chrétien » :

« Le millénarisme, très vivace dans le christianisme des premiers siècles, était profesé aussi bien par des « orthodoxes », tels Irénée de Lyon à la fin du 2 ième siècle et Hippolyte de Rome au début du 3 ième siècle, que par des « hérétiques » comme les montanistes, d’origine phrygienne, et, déjà à la fin du 1 er siècle par certains gnostiques (Cérinthe). Au début du 3 ième siècle, le millénarisme asiate touche des chrétiens africains comme Tertullien. Au début du 4 ième siècle encore, Lactance place le millenium parmi les attraits du christianisme. Mais un courant antimillénaristes se dessinait au sein du christianisme. Il fut d’abord inspiré par le discrédit d’une conception trop terrestre et matérielle de l’ideal chrétien, puis devant la crainte ressentie devant les tendances hérétiques et révolutionnaires des mouvements millénaristes. Origène, au 3 ième siècle, transporta le millenium de la société terrestre dans l’âme individuelle. Après des hésitations, Augustin, au début du 5 ième siècle, interpréta le millénarisme comme une allégorie spirituelle (Cité de Dieu, 20,7), et le poids de son autorité au Moyen Age fut une arme essentielle contre les millénaristes. En 431, le concile d’Ephèse condamna la conception littérale du millenium. Désormais l’Eglise insistera sur la parousie, le Jugement dernier, le second millenium, le millenium céleste ».

De ces considérations historiques apparaît clairement le fait que, pendant 2000 ans et à toutes époques de l’ère chrétienne, des mouvements à caractère sectaire et des dérives humaines se sont développés autour du « Règne des mille années » ou « Millénaire ». C’est la raison pour laquelle l’Eglise, à juste titre, a condamné toutes ces erreurs et graves dérives, en les désignant par  le qualificatif de « millénarisme ».

D’un point de vue théologique, nous pouvons noter que la seule apparition du terme « millénarisme » dans le Catéchisme de l’Eglise Catholique se trouve au § 676 :

Cette imposture anti-christique se dessine déjà dans le monde chaque fois que l'on prétend accomplir dans l'histoire l'espérance messianique qui ne peut s'achever qu'au-delà d'elle à travers le jugement eschatologique: même sous sa forme mitigée, l'Eglise a rejeté cette falsification du Royaume à venir sous le nom de millénarisme (Cf. DS 3839), surtout sous la forme politique d'un messianisme sécularisé, "intrinsèquement perverse" (Cf. Pie XI, enc. "Divini Redemptoris" condamnant le "faux mysticisme" de cette "contrefaçon de la rédemption des humbles"; GS 20-21).

Nous pouvons lire dans le Denzinger § 3839 page 812 la très courte section concernant le Millénarisme, sous forme de question-réponse, à la suite du Décret suivant du Saint-Office, daté du 19 (21) juillet 1944 :

« Le prêtre Manuel de Lacunza y Diaz avait écrit vers 1810, sous le pseudonyme de Juan Josafat ben-Ezra, un ouvrage intitulé Venida del Mesias en gloria y majestad, qui fut interdit par le Saint-Office le 6 septembre 1824. Il soutenait un millénarisme mitigé. Contre cette doctrine soutenue à nouveau au 20 ième siècle, le Saint-Office avait pris, dans une lettre du    11 juillet 1941 à l’archevêque José M. Caro Rodriguez du Chili (PerRMOr 31 [1942], 167), une décision qui correspond au décret qui suit.
Ed : AAS 36 (1944), 212 ».

Question : Que faut-il penser du millénarisme mitigé qui enseigne qu’avant le jugement dernier, précédé ou non de la résurrection de plusieurs justes, le Christ notre Seigneur viendra visiblement sur notre terre pour y régner ?

Réponse (confirmée par le souverain pontife le 20 juillet) :

Le système du millénarisme mitigé ne peut pas être enseigné de façon sûre.

Ainsi nous comprenons plus précisément la raison pour laquelle « le millénarisme mitigé ne peut pas être enseigné ne façon sûre ». Il suffit simplement de s’entendre sur les mots, de bien identifier la portée qui leur est conférée, en s’attachant à ne pas parler de « millénarisme » mais plutôt de « millénaire », qui lui, fait intégralement partie du donné biblique. C’est donc une vérité de foi, que personne ne peut nier puisque c’est Dieu Lui-même qui nous en affirme l’existence de ces mille ans de paix puisque Satan sera enchaîné (Cf. Ap 20,1-6).

Il suffit de donner une juste interprétation de ces « mille ans » de paix, en établissant sa correspondance avec le règne glorieux du Christ, comme explicitement mentionné dans les Saintes Ecritures en Ap 20,6 : « Heureux et saints ceux qui ont part à la première résurrection! La seconde mort n'a point de pouvoir sur eux; mais ils seront prêtres de Dieu et du Christ, et ils régneront avec lui pendant mille ans ».

Lorsque dans la question formulée ci-dessus, est évoqué que le « Christ notre Seigneur viendra visiblement sur notre terre pour y régner », il apparaît clairement qu’une seconde venue semblable à la première, au sens où le Verbe de Dieu s’incarnerait de nouveau, est totalement à proscrire.  

La seconde venue du Seigneur est essentiellement une venue dans les cœurs et dans les âmes et donc par nature invisible et cachée, bien qu’au regard de l’ensemble du « millénaire » biblique, certains évènements comme l’apparition de la Croix glorieuse dans le Ciel (le Signe du Fils de l’Homme selon Mt 24,30) seront visibles par toute l’humanité.

Avec tout le respect que devons à Saint Augustin, nous ne pouvons légitimement pas retenir l’interprétation selon laquelle l’humanité est déjà entrée dans la période du millénaire biblique (en dehors des considérations liées à son symbolisme), au cours de laquelle il doit y avoir la paix, puisque Satan est enchaîné. A regarder un seul instant l’état du monde actel et l’ensemble de l’humanité, c’est loin d’être le cas, bien au contraire ! Par conséquent, cette interprétation qui fait malheureusement encore autorité jusqu’à ce jour, ne peut et ne devrait être logiquement  retenue. Le texte biblique quant à lui, est Parole de Dieu, qui  par nature est dogmatique. Par conséquent, on ne peut et on ne doit occulter le sens littéral (qui est toujours un « garde-fou ») qui [b]porte indéniablement et intrinsèquement en lui-même la dimension fondamentale de paix qui doit régner pendant les milles ans (symboliques ou non).


Afin d’illustrer mes propos sur le sujet, je me permets de reprendre les excellentes explications données par Mgr Grégori, extraites de l’ouvrage « La venue intermédiaire de Jésus dans les écrits du Nouveau Testament », pages 60 à 62 :

« A partir de Saint Augustin, presque tous les commentateurs du chapitre 20 de l’Apocalypse repoussent catégoriquement notre l’interprétation [celle que nous présentons et retiendrons également dans notre étude par l’ensemble de notre argumentaire], car ils confondent le Millénaire avec le millénarisme, bien qu’ils ne soient pas d’accord quand ils essaient de l’expliquer.

La majeure partie des interprètes suit l’idée de Saint Augustin, selon lequel les « mille ans » sont compris depuis la Résurrection de Jésus-Christ jusqu’à la fin du monde. Il y en a quelques-uns qui retardent le commencement du Millénaire jusqu’à l’édit de Constantin (année 313). Il y en a qui le considèrent comme une allégorie du salut obtenu par quelques juifs dans le cadre de l’ancienne alliance et le situent dans l’Ancien Testament ; et il y en a qui l’interprètent même comme la gloire dont jouissent les bienheureux dans le Ciel, dans l’attente de la future résurrection glorieuse des corps.

Cette divergence générale d’opinions est le signe évident que les différentes interprétations ne donnent pas satisfaction. De fait il y en a, comme Jean-Louis d’Aragon et Alfred Wilkenhauser, qui le reconnaissent ouvertement.

Toutes ces interprétations se heurtent d’une façon éclatante à la nature du Millénaire, tel que le présente l’Apocalypse : une période de temps située entre deux autres périodes, caractérisées par l’influence du démon sur la vie des hommes : par conséquent c’est une période qui ne commence pas par la Résurrection de Jésus-Christ et encore moins par l’édit de Constantin, parce que le démon a continué, même après la Rédemption, sa guerre furibonde contre l’Eglise, avec d’atroces persécutions, des schismes et des hérésies, des idéologies perverses, etc. C’est une période pourtant postérieure à la vie de Jésus-Christ et qu’on ne peut pas situer, par conséquent, dans l’Ancien Testament. C’est une période de l’histoire de l’Eglise et c’est pourquoi on ne peut pas la rapporter à la gloire des bienheureux dans le Ciel. C’est une période durant laquelle le Satan sera emprisonné, ce qui signifie qu’on le réduira à l’impuissance de nuire spirituellement et matériellement aux hommes, période qui aura comme caractéristique la réalisation du Règne du Christ Rédempteur, qui de cette façon pourra avoir, à la fin, les fruits de son œuvre rédemptrice ».

C’est cette ligne directrice présente  l’avantage d’une juste et cohérente analyse de nos temps actuels, précédant le « millénaire » d’Ap 20,1-6.

Bien entendu, il s’agit de considérer, qu’à proprement parler cette durée effective de temps peut être réelement d’environ mille années « car rien n’est impossible à Dieu » (Lc 1,37), comme s’avérer purement symbolique, ou même les deux à la fois.

Pour écarter définitivement l’idée que le propos que nous tenons ici n’est pas une forme de nouveau millénarisme, analysons deux interventions majeures du Pape Jean-Paul II, qui énonce clairement que le Retour du Christ Glorieux est proche, et dénonce dans le même temps toute forme de millénarisme :

- extrait de l’homélie prononcée à Beyrouth, le 11 mai 1997 lors de la visite pastorale au Liban :

« Assurément, vos ancêtres ont appris par la prédication apostolique, en particulier par les missions de saint Paul, l'histoire du salut, les événements qui se sont succédé du dimanche des Rameaux au Vendredi saint et au Dimanche de Pâques. Le Christ a été crucifié, mis au tombeau, mais il est ressuscité le troisième jour. Le Mystère pascal de Jésus Christ constitue le coeur même de l'histoire du salut, comme le montre bien, à la Messe, l'acclamation paulinienne après la consécration: « Nous proclamons ta mort, Seigneur Jésus, nous célébrons ta résurrection, nous attendons ta venue dans la gloire». Toute l'Eglise attend sa venue, en Orient et en Occident. Les fils et les filles du Liban attendent son nouvel avènement. Nous vivons tous l'Avent des derniers temps de l'histoire et nous cherchons tous à préparer la venue du Christ, à édifier le Règne de Dieu qu'il a annoncé ».

- extrait de l’homélie du 24 mai 1998 à Turin :

« Pourquoi restez-vous à regarder le ciel ? Ce Jésus …reviendra un jour (Ac 1,11). La question nous est adressée à nous aussi : nous sommes à présent dans le temps de l’attente, agissante et vigilante, du retour glorieux du Christ.
Notre esprit, animé par une vive espérance, se réjouit et appelle : « Viens, Seigneur Jésus » et la réponse rapportée par le livre de l’Apocalypse, remplit de joie notre cœur, comme celui de tout croyant : « Oui, je viens bientôt ! Amen ! (Cf Ap 22,20) ».

Ainsi toute personne qui voudrait lier ces annonces à la notion même de « millénarisme » se condamnerait d’elle-même puisque dans la lettre apostolique « Tertio Milllenio Adveniente »  du 10 novembre 1994 nous lisons au § 23 :

« Le pontificat actuel, depuis son premier document, parle du grand Jubilé d'une manière explicite et invite à vivre la période d'attente comme " un nouvel Avent ". Il est ensuite revenu bien d'autres fois sur ce thème, s'y étendant largement dans l'encyclique Dominum et vivificantem. En effet, la préparation de l'An 2000 devient comme une de ses clés d'interprétation. Il n'est certes pas question de se prêter à un nouveau millénarisme, comme certains le firent à la fin du premier millénaire; ce que l'on veut au contraire, c'est de rendre particulièrement attentif à tout ce que l'Esprit dit à l'Église et aux Églises (Cf. Ap 2,7 et suivants), comme aussi aux individus à travers les charismes qui sont au service de la communauté entière. On entend souligner ce que l'Esprit suggère aux diverses communautés, des plus petites, comme la famille, aux plus grandes, comme les nations et les organisations internationales, sans oublier les cultures, les civilisations et les saines traditions. Malgré les apparences, l'humanité continue à attendre la révélation des fils de Dieu et vit de cette espérance, comme en travail d'enfantement, selon l'image utilisée avec tant de force par saint Paul dans la Lettre aux Romains (Cf. Rm 8,19-22 ).

Confortons encore notre argumentation en nous rapportant également au § 8, extrêment significatif, de la lettre du Pape Jean-Paul II « aux religieux et religieuses des familles Montfortaines » du 8 décembre 2003 :

« L'Esprit Saint invite Marie à "se reproduire" dans ses élus, en développant en eux les racines de sa "foi invincible", mais également de sa "ferme espérance" (Cf. Traité de la vraie dévotion, n. 34). C'est ce qu'a rappelé le Concile Vatican II:  "Cependant, tout comme dans le ciel où elle est déjà glorifiée corps et âme, la Mère de Jésus représente et inaugure l'Eglise en son achèvement dans le siècle futur, de même sur cette terre, en attendant la venue du jour du Seigneur, elle brille déjà comme un signe d'espérance assurée et de consolation devant le Peuple de Dieu en pèlerinage" (Const. Lumen gentium, n. 68). Cette dimension eschatologique est contemplée par saint Louis-Marie, en particulier lorsqu'il parle des "saints des derniers temps", formés par la Sainte Vierge afin d'apporter dans l'Eglise la victoire du Christ sur les forces du mal (Cf. Traité de la vraie dévotion, n° 49-59). Il ne s'agit en aucune façon d'une forme de "millénarisme", mais du sens profond du caractère eschatologique de l'Eglise, liée à l'unicité et à l'universalité salvifique de Jésus Christ. L'Eglise attend la venue glorieuse de Jésus à la fin des temps. Comme Marie et avec Marie, les saints sont dans l'Eglise et pour l'Eglise, afin de faire resplendir sa sainteté, afin d'étendre jusqu'aux extrémités de la terre et jusqu'à la fin des temps l'oeuvre du Christ, unique Sauveur ».

A la lumière de ces considérations nous pouvons conclure dans la même optique que celle du Saint-Père Jean-Paul II et de tous ses prédécesseurs, qui depuis une centaine d’années ont eu l’intuition du retour du Christ dans un avenir proche, sans pour autant que cela soit assimilé et assimilable à une quelconque forme de millénarisme, qu'il s'agit de ne pas confondre le millénaire de paix d'Ap 20,1-6 et la conception erronée du millénarisme condamnée à raison par la Sainte Eglise.

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"Le garant de ces révélations l'affirme :

"Oui, mon retour est proche!
Amen, viens, Seigneur Jésus!"


Apocalypse, 22, 20


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Message  Marlène Lun 8 Juil 2013 - 18:48

Merci cher Administrateur.
Cette superbe analyse et ce post important recentrent la question du Règne de Paix et de Bonheur, le Règne de Mille Ans tel que le Forum VSJ l'annonce contre vents et marées.

Quelle Joie et quel réconfort, de voir que la position du Bienheureux Jean-Paul II est amplifiée par ce que soutient notre Forum!

Cela donne un argument de plus, pour crédibiliser les Messagers du Ciel par qui Jésus et Sa Mère nous annoncent, ce que l'Eglise espère et attend.

Annonçons avec assurance le Retour Glorieux du Christ dans sa Phase Intermédiaire!

L'ESPRIT ET L’ÉPOUSE DISENT: "VIENS, SEIGNEUR JÉSUS!"

Cordialement en Christ.
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