Les Catholiques Romaine Traditionnelle
3 participants
Viens, Seigneur Jésus ! :: L'Église Catholique et ses Enseignements :: Les Enseignements de l'Église Catholique
Page 2 sur 2
Page 2 sur 2 • 1, 2
La Communion
VIII – La Communion
La récitation du Pater après le Canon est très ancienne.
Cette prière est une excellente préparation à la communion par les demandes qu’elle contient.
Le Pater est suivi d’un « embolisme », qui est comme une paraphrase de la dernière demande de l’Oraison dominicale. A la conclusion de l’embolisme, le prêtre fractionne l’hostie au-dessus du calice et laisse tomber une parcelle dans le précieux Sang.
De même que la séparation des espèces (la double consécration)
signifie la séparation du Corps et du Sang de Notre-Seigneur et donc sa mort, la commixtion exprime sa Résurrection, le retour à la vie, l’information du corps par l’âme : le sang pour la Bible, comme pour Aristote, étant considéré comme le siège de l’âme.
Ensuite le prêtre récite l’Agnus Dei, qui est chanté par les fidèles aux messes chantées.
Le prêtre récite ensuite trois prières préparatoires à la communion.
Dans ces prières, il prie pour lui-même, et non pas pour les fidèles.
Ayant achevé ces prières, le prêtre fait la génuflexion, puis prend les deux
parties de l’hostie.
Légèrement incliné, il répète trois fois l’invocation Domine, non sum dignus.
Puis il se communie.
Après avoir communié au corps du Christ, le célébrant génuflecte et découvre le calice.
A l’aide de la patène il ramasse les parcelles qui pourraient se trouver sur le corporal et purifie la patène au-dessus du calice.
Ensuite il communie au précieux sang.
La communion fait partie intégrante (non essentielle) de la messe.
Elle n’est obligatoire que pour le prêtre, mais à ce point que si celui qui a consacré ne pouvait achever le sacrifice, il faudrait qu’un autre prêtre, même non à jeun, le consommât par la communion.
Les prières que le prêtre récite à la communion ont été introduites dans la liturgie officielle vers le XIe siècle.
La récitation du Pater après le Canon est très ancienne.
Cette prière est une excellente préparation à la communion par les demandes qu’elle contient.
Le Pater est suivi d’un « embolisme », qui est comme une paraphrase de la dernière demande de l’Oraison dominicale. A la conclusion de l’embolisme, le prêtre fractionne l’hostie au-dessus du calice et laisse tomber une parcelle dans le précieux Sang.
De même que la séparation des espèces (la double consécration)
signifie la séparation du Corps et du Sang de Notre-Seigneur et donc sa mort, la commixtion exprime sa Résurrection, le retour à la vie, l’information du corps par l’âme : le sang pour la Bible, comme pour Aristote, étant considéré comme le siège de l’âme.
Ensuite le prêtre récite l’Agnus Dei, qui est chanté par les fidèles aux messes chantées.
Le prêtre récite ensuite trois prières préparatoires à la communion.
Dans ces prières, il prie pour lui-même, et non pas pour les fidèles.
Ayant achevé ces prières, le prêtre fait la génuflexion, puis prend les deux
parties de l’hostie.
Légèrement incliné, il répète trois fois l’invocation Domine, non sum dignus.
Puis il se communie.
Après avoir communié au corps du Christ, le célébrant génuflecte et découvre le calice.
A l’aide de la patène il ramasse les parcelles qui pourraient se trouver sur le corporal et purifie la patène au-dessus du calice.
Ensuite il communie au précieux sang.
La communion fait partie intégrante (non essentielle) de la messe.
Elle n’est obligatoire que pour le prêtre, mais à ce point que si celui qui a consacré ne pouvait achever le sacrifice, il faudrait qu’un autre prêtre, même non à jeun, le consommât par la communion.
Les prières que le prêtre récite à la communion ont été introduites dans la liturgie officielle vers le XIe siècle.
Noémis- Quatrième Demeure : C'est la Nuit des sens. Je pratique une ascèse énergique.
- Messages : 431
Date d'inscription : 21/06/2011
Age : 66
La communion des fidèles
La communion des fidèles
Pendant que le célébrant se signe avec le calice avant la communion au précieux sang, le servant et les fidèles récitent le Confiteor.
A la messe solennelle, le diacre seul chante le Confiteor.
Après le Misereatur et l’Indulgentiam, le prêtre présente une hostie qu’il tient au-dessus du ciboire et dit : « Voici l’Agneau de Dieu : voici celui qui porte les péchés du monde. »
Les fidèles disent trois fois avec le prêtre le Domine, non sum dignus.
Puis ceux qui communient s’avancent au banc de communion.
Pendant que le célébrant se signe avec le calice avant la communion au précieux sang, le servant et les fidèles récitent le Confiteor.
A la messe solennelle, le diacre seul chante le Confiteor.
Après le Misereatur et l’Indulgentiam, le prêtre présente une hostie qu’il tient au-dessus du ciboire et dit : « Voici l’Agneau de Dieu : voici celui qui porte les péchés du monde. »
Les fidèles disent trois fois avec le prêtre le Domine, non sum dignus.
Puis ceux qui communient s’avancent au banc de communion.
Noémis- Quatrième Demeure : C'est la Nuit des sens. Je pratique une ascèse énergique.
- Messages : 431
Date d'inscription : 21/06/2011
Age : 66
Dispositions pour communier: Les baptisés
Dispositions pour communier:
Etre baptisé dans l’Eglise catholique.
Etre en état de grâce, c’est-à-dire ne pas être conscient d’avoir commis un
péché mortel qui n’aurait pas été confessé.
N.B. L’Eglise oblige sous peine de péché grave à se confesser au moins une fois l’an et à recevoir la communion au moins une fois l’an vers le temps de Pâques (faire ses Pâques).
Etre à jeun depuis une heure au minimum (préférablement trois heures)
avant la communion.
Il est permis de prendre une boisson une heure avant la communion, l’eau ne rompt pas le jeûne eucharistique.
Les fidèles reçoivent la communion à genoux et sur la langue.
Cet usage fut adopté très rapidement dans l’Eglise sous l’influence d’un respect croissant et bien fondé envers le corps du Seigneur, et a perduré sans interruption ni remise en cause dans toutes les Eglises d’origine apostolique.
Il serait donc inconcevable et contraire à toute la Tradition liturgique chrétienne de revenir à la communion dans la main sous prétexte d’antiquité.
Etre baptisé dans l’Eglise catholique.
Etre en état de grâce, c’est-à-dire ne pas être conscient d’avoir commis un
péché mortel qui n’aurait pas été confessé.
N.B. L’Eglise oblige sous peine de péché grave à se confesser au moins une fois l’an et à recevoir la communion au moins une fois l’an vers le temps de Pâques (faire ses Pâques).
Etre à jeun depuis une heure au minimum (préférablement trois heures)
avant la communion.
Il est permis de prendre une boisson une heure avant la communion, l’eau ne rompt pas le jeûne eucharistique.
Les fidèles reçoivent la communion à genoux et sur la langue.
Cet usage fut adopté très rapidement dans l’Eglise sous l’influence d’un respect croissant et bien fondé envers le corps du Seigneur, et a perduré sans interruption ni remise en cause dans toutes les Eglises d’origine apostolique.
Il serait donc inconcevable et contraire à toute la Tradition liturgique chrétienne de revenir à la communion dans la main sous prétexte d’antiquité.
Noémis- Quatrième Demeure : C'est la Nuit des sens. Je pratique une ascèse énergique.
- Messages : 431
Date d'inscription : 21/06/2011
Age : 66
L’action de grâce
IX – L’action de grâce
Après avoir communié au précieux sang, ou après avoir distribué la communion aux fidèles, le prêtre incline le calice sur le corporal et le servant y verse un peu de vin.
Le prêtre récite une prière dans laquelle il demande que notre communion sacramentelle soit en même temps spirituelle, c’est-à-dire féconde en grâces pour le présent, et qu’elle soit un pas de plus vers le salut éternel. Il boit le vin.
Ensuite il purifie au-dessus du calice avec du vin et de l’eau les doigts qui ont touché le corps de Notre-Seigneur.
Pendant cette ablution, le prêtre demande que la présence réelle le délivre de la souillure du péché et que le sacrement se diffuse intimement en son âme.
Après les ablutions, le prêtre dit l’antienne de communion – qui est chantée
par la schola aux messes chantées – puis la postcommunion, une prière qui exprime avant tout l’action de grâces.
L’Ite, missa est, annonçait autrefois la fin de la messe.
De nos jours, il est suivi par une prière à voix basse du célébrant à la sainte Trinité, puis de la bénédiction des fidèles et de la lecture du dernier évangile (le Prologue de l’évangile de Saint Jean).
Après avoir communié au précieux sang, ou après avoir distribué la communion aux fidèles, le prêtre incline le calice sur le corporal et le servant y verse un peu de vin.
Le prêtre récite une prière dans laquelle il demande que notre communion sacramentelle soit en même temps spirituelle, c’est-à-dire féconde en grâces pour le présent, et qu’elle soit un pas de plus vers le salut éternel. Il boit le vin.
Ensuite il purifie au-dessus du calice avec du vin et de l’eau les doigts qui ont touché le corps de Notre-Seigneur.
Pendant cette ablution, le prêtre demande que la présence réelle le délivre de la souillure du péché et que le sacrement se diffuse intimement en son âme.
Après les ablutions, le prêtre dit l’antienne de communion – qui est chantée
par la schola aux messes chantées – puis la postcommunion, une prière qui exprime avant tout l’action de grâces.
L’Ite, missa est, annonçait autrefois la fin de la messe.
De nos jours, il est suivi par une prière à voix basse du célébrant à la sainte Trinité, puis de la bénédiction des fidèles et de la lecture du dernier évangile (le Prologue de l’évangile de Saint Jean).
Noémis- Quatrième Demeure : C'est la Nuit des sens. Je pratique une ascèse énergique.
- Messages : 431
Date d'inscription : 21/06/2011
Age : 66
Re: Les Catholiques Romaine Traditionnelle
SIMEON
ATTENTION! Vous êtes sur un fil consacré aux messages reçus par Jean Messager de la lumière. Ce n'est pas la première que je vous le dit. Il faut absolument veiller à cela, sous peine de voir vos messages supprimés ou que vous perdiez votre droit d'écriture!
Que le Père Eternel vous bénisse!
stjeanlagneau- C'est la Béatitude Éternelle du Ciel !
- Messages : 27850
Date d'inscription : 04/05/2011
Age : 57
Localisation : BRETAGNE
Re: Les Catholiques Romaine Traditionnelle
@ Siméon :
Un grand pour cet intéressant post !
L'Administrateur
Un grand pour cet intéressant post !
L'Administrateur
_________________
"Le garant de ces révélations l'affirme :
"Oui, mon retour est proche!
Amen, viens, Seigneur Jésus!"
Apocalypse, 22, 20
*Venez prier et adorer en direct sur le Forum VSJ via le Web* :
http://viens-seigneur-jesus.forumactif.com/
Re: Les Catholiques Romaine Traditionnelle
@ Siméon :
Je me joins à stjeanlagneau pour vous demander de poster vos messages dans la bonne rubrique sinon nous devrons les supprimer si vous persistez à ne pas respecter les sujets !
L'Administrateur
Je me joins à stjeanlagneau pour vous demander de poster vos messages dans la bonne rubrique sinon nous devrons les supprimer si vous persistez à ne pas respecter les sujets !
L'Administrateur
_________________
"Le garant de ces révélations l'affirme :
"Oui, mon retour est proche!
Amen, viens, Seigneur Jésus!"
Apocalypse, 22, 20
*Venez prier et adorer en direct sur le Forum VSJ via le Web* :
http://viens-seigneur-jesus.forumactif.com/
Page 2 sur 2 • 1, 2
Viens, Seigneur Jésus ! :: L'Église Catholique et ses Enseignements :: Les Enseignements de l'Église Catholique
Page 2 sur 2
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum