Complot médiatique pour atteindre la réputation de Benoît XVI !
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Complot médiatique pour atteindre la réputation de Benoît XVI !
COMPLOT MEDIATIQUE : « Une tentative ignoble d'atteindre à tout prix Benoît XVI », rapporte L'Osservatore Romano !
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• L'Osservatore Romano, le journal officiel du Saint-Siège, dénonce « une tentative ignoble d'atteindre à tout prix Benoît XVI » après la publication par le New York Times d'informations selon lesquelles le pape aurait dans le passé couvert les agissements d'un prêtre pédophile. "La tendance qui prévaut dans les médias est de travestir les faits" afin de faire de l'Eglise catholique « l'unique responsable des abus sexuels, image qui ne correspond pas à la réalité », affirme dans un éditorial l'organe officiel du Vatican, qui s'indigne d' « une tentative ignoble d'arriver à atteindre, à tout prix Benoît XVI et ses plus proches collaborateurs ».
« -Priez pour moi, afin que je ne me dérobe pas, par peur, devant les loups » (Benoît XVI). « Heureux serez-vous lorsqu'on vous insultera, qu'on vous persécutera et qu'on répandra faussement sur vous toute sorte de mal, à cause de moi. Réjouissez-vous et soyez dans l'allégresse, parce que votre récompense sera grande dans les cieux, car c'est ainsi qu'on a persécuté les prophètes qui vous ont précédés » (Matthieu 5, 11-12) ; « S’ils m’ont persécuté, vous aussi, ils vous persécuteront » (Jean 15, 20).
On commence par s’y habituer. L’année dernière, comme une bête féroce, Satan s’acharnait sur Benoît XVI à cause de ses paroles de vérité. Aujourd’hui, il s’acharne toujours pour le salir de la pire des ignominies, le toucher de la flèche la plus perfide. Nous sommes encore dans le Temps du Carême, Satan le sait. Nous allons entrer dans quelques jours dans la Semaine Sainte. Les Sanhédrins médiatiques accompagnés de toute cette clique de "théologiens" frustrés par la suprématie intellectuelle de Benoît XVI veulent à tout prix sa peau. Comme les Grands-Prêtres à l'époque de Jésus, ils feront tout pour cracher leurs mensonges et clouer l'Eglise catholique malgré son innocence et sa sainteté perpétuelle. Depuis 2000 ans, rien n’a changé. La Vérité incarnée a été crucifiée. Que l’Eglise-Epouse soit à son tour injustement crucifiée par le monde n’est pas surprenant. Elle ne fait que suivre le chemin de son Epoux.
SOURCE :
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« -Priez pour moi, afin que je ne me dérobe pas, par peur, devant les loups » (Benoît XVI). « Heureux serez-vous lorsqu'on vous insultera, qu'on vous persécutera et qu'on répandra faussement sur vous toute sorte de mal, à cause de moi. Réjouissez-vous et soyez dans l'allégresse, parce que votre récompense sera grande dans les cieux, car c'est ainsi qu'on a persécuté les prophètes qui vous ont précédés » (Matthieu 5, 11-12) ; « S’ils m’ont persécuté, vous aussi, ils vous persécuteront » (Jean 15, 20).
On commence par s’y habituer. L’année dernière, comme une bête féroce, Satan s’acharnait sur Benoît XVI à cause de ses paroles de vérité. Aujourd’hui, il s’acharne toujours pour le salir de la pire des ignominies, le toucher de la flèche la plus perfide. Nous sommes encore dans le Temps du Carême, Satan le sait. Nous allons entrer dans quelques jours dans la Semaine Sainte. Les Sanhédrins médiatiques accompagnés de toute cette clique de "théologiens" frustrés par la suprématie intellectuelle de Benoît XVI veulent à tout prix sa peau. Comme les Grands-Prêtres à l'époque de Jésus, ils feront tout pour cracher leurs mensonges et clouer l'Eglise catholique malgré son innocence et sa sainteté perpétuelle. Depuis 2000 ans, rien n’a changé. La Vérité incarnée a été crucifiée. Que l’Eglise-Epouse soit à son tour injustement crucifiée par le monde n’est pas surprenant. Elle ne fait que suivre le chemin de son Epoux.
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Dernière édition par Admin le Lun 29 Mar - 20:04, édité 1 fois
L'article du "New York Times" décrypté !
L'ARTICLE DU NEW YORK TIMES DÉCRYPTÉ !
"Les faits sont un peu différents. Vers 1975, le Père Lawrence Murphy a été accusé d'abus particulièrement graves et méprisables dans un pensionnat pour des mineurs sourds. Le cas a été signalé sans délai aux autorités civiles, qui n'ont pas trouvé de preuves suffisantes pour poursuivre Lawrence Murphy. L'Eglise, en l'occurrence plus sévère que l'Etat, continua pourtant avec persistance à enquêter sur Lawrence Murphy et puisqu'elle soupçonnait qu'il était coupable, à limiter de différentes façons l'exercice de son ministère, bien que les accusations portées contre lui avaient été abandonnées par la magistrature.
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Le Père Lawrence Murphy
Vingt ans après les événements, en 1995 - dans un climat de fortes polémiques autour des affaires de "prêtres pédophiles" - l'archidiocèse de Milwaukee jugea bon de signaler le cas à la Congrégation pour la Doctrine de la Foi. L'information était liée à des violations de la discipline de la confession, du ressort de la Congrégation, et n'avait rien à voir avec l'enquête civile, qui avait eu lieu et s'était conclue il y a plus de vingt ans. Il convient également de noter que, dans les vingt années antérieures à 1995, il n'y avait pas eu de faits nouveaux ou de nouvelle accusation contre Lawrence Murphy. Les faits débattus étaient encore ceux de 1975. L'archidiocèse signala même à Rome que Lawrence Murphy était mourant. La Congrégation pour la Doctrine de la Foi ne publia certes pas de documents, ni ne fit de déclarations publiques vingt ans après les faits, mais recommanda que l'on continuât à restreindre les activités pastorales du Père Murphy et qu'on lui demande de reconnaître publiquement sa responsabilité. Quatre mois après l'intervention de Rome, Lawrence Murphy mourut.
Ce nouvel exemple de journalisme poubelle confirme comment fonctionnent les «paniques morales». Pour salir la personne du Saint-Père, on remue un épisode d'il y a trente ans, connu et discuté par la presse locale déjà au milieu des années 1970, dont la gestion - pour autant qu'elle relève de ses compétences, et un quart de siècle après les faits - par la Congrégation pour la Doctrine de la Foi a également été canoniquement et moralement irréprochable, et bien plus sévère que celle des autorités de l'Etat américain."
Posté le 25 mars 2010 à 18h38 par Michel Janva
Le concept de "Panique Morale" face à la crise des prêtres pédophiles
UN REGARD DIFFÉRENT SUR LA "CRISE DES PRÊTRES PÉDOPHILES" :
L'AIDE DE LA SOCIOLOGIE ET DU CONCEPT DE PANIQUE MORALE !
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L'AIDE DE LA SOCIOLOGIE ET DU CONCEPT DE PANIQUE MORALE !
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On reparle de prêtres pédophiles, de rumeurs et d’allégations qui se rapportent à l'Allemagne, en persistant à tenter d'impliquer des personnes proches du Pape. Je crois que la sociologie a beaucoup à dire et ne devrait pas garder le silence par crainte de déplaire. Le débat actuel sur les prêtres pédophiles — considéré du point de vue du sociologue — est un exemple typique de panique morale. Le concept est né dans les années 1970 pour expliquer la manière dont certains problèmes sont l'objet d'une « hyperconstruction sociale ».
Panique morale
Plus précisément, la panique morale a été définie comme un problème socialement construit, caractérisé par une amplification systématique des données réelles, tant dans la représentation médiatique que dans le débat politique. D’autres faits saillants ont été cités comme typique de la panique morale. D’abord, les problèmes sociaux qui existent depuis des décennies sont reconstruits dans les médias et les discours politique comme des « nouveautés », objet d'une prétendue croissance spectaculaire récente. Deuxièmement, leur impact est amplifié par le folklore des statistiques qui, bien que non confirmées par des études scientifiques, se répètent d'un milieu à l’autre pour inspirer les campagnes médiatiques.
Philip Jenkins a souligné le rôle des entrepreneurs de panique morale dont les intentions ne sont pas toujours déclarées. La panique morale n'est bonne pour personne. Fausser la perception des problèmes compromet l'efficacité des mesures qui devraient les résoudre. Soyons clairs : la panique morale remplit à ses débuts les conditions objectives d’un réel danger. Pas en inventant l'existence d'un problème, mais en exagérant les données statistiques. Dans une série d'études précieuses, Jenkins a montré que la question des prêtres pédophiles est peut-être l'exemple le plus typique de panique morale. Ses deux éléments caractéristiques sont : un chiffre réel au départ, suivi d’une exagération de ces données par le truchement des ambigus « entrepreneurs moraux ».
Les chiffres
Tout d'abord, les chiffres réels. Il y a des prêtres pédophiles. Certaines affaires, à la fois scandaleuses et abjectes, ont abouti à des condamnations définitives, les accusés n'ayant jamais été innocentés. Ces affaires — aux États-Unis, en Irlande, Australie — expliquent les paroles sévères du pape et sa demande de pardon aux victimes. Même si ces affaires étaient seulement au nombre de deux — malheureusement, elles sont bien plus nombreuses — ce serait toujours deux affaires de trop. Mais puisque demander pardon — une démarche à la fois digne et nécessaire — ne suffit pas, nous devons intervenir pour que ces affaires ne se reproduisent pas, qu’elles soient deux ou deux cent vingt mille, qu’elles soient plus ou moins nombreuses chez les prêtres et les religieux catholiques ou dans d’autres catégories de personnes. Les sciences sociales sont souvent accusées de travailler sur des chiffres froids, mais elles n’oublient pas que derrière chaque chiffre il y a un être humain.
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Y a-t-il vraiment une crise
de pédophilie chez
les prêtres catholiques ?
Les chiffres, bien que non suffisants, sont nécessaires. Ils sont la condition préalable d'une analyse adéquate. Pour comprendre comment on est passé d’une réalité tragique donnée à une panique morale, il est nécessaire de se demander comment de nombreux prêtres sont devenus pédophiles. Les données les plus complètes ont été recueillies dans les États-Unis, en 2004, quand la Conférence des évêques catholiques a commandé une étude indépendante, au John Jay College of Criminal Justice, City University de New York, une université catholique reconnue comme la plus autorité académique aux États-Unis dans le domaine de la criminologie.
Cette étude nous apprend que, de 1950 à 2002, 4392 prêtres américains (sur plus de 109.000) ont été accusés de relations sexuelles avec des mineurs. Parmi ceux-ci, un peu plus d'une centaine ont été condamnés par les tribunaux civils. Le faible nombre de condamnations prononcées par l'État découle de plusieurs facteurs. Dans certains cas, les victimes réelles ou présumées ont dénoncé des prêtres déjà morts ou dont les faits étaient prescrits. Dans d'autres, l’accusation, y compris dans sa dimension canonique, ne relève pas de la violation d’une loi civile : c'est le cas, par exemple, dans plusieurs États américains, du prêtre qui a une relation avec un — ou plusieurs — mineur de plus de 16 ans consentants.
Mais il y a eu également eu nombreux cas sensationnels de prêtres accusés malgré leur innocence. Ces cas se sont en effet multipliés depuis 1990, certains cabinets d'avocats ayant obtenu des transactions en millions de dollars sur la base de simples soupçons. Lancer un appel à la « tolérance zéro » est justifié, mais il ne devrait y avoir non plus aucune tolérance pour ceux qui calomnient les prêtres innocents. Ajoutons qu’aux États-Unis, les chiffres ne changent pas de manière significative avec la période 2002-2010, l'étude du John Jay College parlant déjà du « déclin remarquable » des affaires de pédophilie dans les années 2000.
Les enquêtes depuis ont été rares, et il y a eu très peu de condamnations, en raison des mesures rigoureuses introduites tant par les évêques des États-Unis que par le Saint-Siège. L'étude du John Jay College dit-elle, comme on le dit souvent, que 4% des prêtres américains sont des « pédophiles » ? Pas du tout. Selon cette étude, 78,2 % des chefs d'accusation concernent des mineurs qui ont passé l’âge de la puberté. Avoir des relations sexuelles avec un mineur de dix-sept ans n'est certainement pas une bonne chose, encore moins de la part d’un prêtre, mais ce n'est pas de la pédophilie. Ainsi, les prêtres accusés de pédophilie aux États-Unis sont en fait 958 en 42 ans, soit 18 par an.
On compte 54 condamnations en un peu plus d'un an. Le nombre de condamnations de prêtres et de religieux dans d'autres pays a été semblable à celui des États-Unis, même si aucun pays ne dispose d’étude aussi approfondie que celle du Collège John Jay. On cite souvent un certain nombre de rapports gouvernementaux irlandais qualifiant d’« endémique » les abus dans les orphelinats et les internats (masculins), dirigés par des diocèses et des ordres religieux, et il ne fait aucun doute que les cas d'abus sexuel d'enfants ont été très sérieux.
L'examen systématique de ces rapports montre aussi que de nombreuses accusations portent seulement sur l'utilisation de moyens de correction excessive ou violente. Le soi-disant Rapport Ryan de 2009 — très ferme contre l'Église catholique — a examiné des internats et des orphelinats sur une période ayant recueilli 250.000 élèves, période où l’on a enregistré 253 accusations d'inconduite sexuelle sur des garçons et 128 sur des filles, toutes non attribuées à des prêtres, religieux ou religieuses, de nature et de gravité diverses, concernant rarement des enfants pré-pubères, et ayant encore plus rarement abouti à des condamnations.
Pseudo-découvertes
La controverse de ces dernières semaines sur les situations qui ont surgi en Allemagne et en Autriche, est typique de la panique morale. Ces affaires sont présentées comme de « nouveaux » faits, datant de nombreuses années, dans certains cas datant de plus de trente ans et en partie déjà connues. Le fait que — avec une insistance particulière pour ce qui touche la Bavière, d’où vient le Pape — on présente à la une des journaux des événements de 1980 comme s’ils s’étaient produits hier, avec des arguments spécieux, en concentrant les attaques sous la forme d’annonces quotidiennes de nouvelles « découvertes », montre bien comment la panique morale est orchestrée des « entrepreneurs moraux », de manière organisée et systématique.
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La "crise" des prêtres pédophiles
serait-elle d'origine satanique ?
L’affaire qui « implique le Pape » — comme certains journaux l’ont titré — est caractéristique de la méthode. On s’intéresse à un prêtre de Essen, déjà coupable d'abus sexuel, qui a été reçu en 1980 dans l'archidiocèse de Münich et Freising, dont le pape actuel était l’archevêque. L’affaire est apparue en 1985 et a été jugée par un tribunal allemand en 1986, assurant, notamment, que la décision d’accueillir ce prêtre par l'archevêché n'a pas été prise par le cardinal Ratzinger, qui ne le connaissait même pas, ce qui n'est pas étrange dans un grand diocèse avec une bureaucratie complexe.
Qu’aujourd'hui, un journal allemand décide d’exhumer l'affaire pour en faire une actualité vingt-quatre ans après les faits, devrait interroger. La question troublante — pourquoi sembler sur la défensive plutôt que consoler les victimes — est moins importante que celle de savoir si la condition de prêtre catholique implique un risque de devenir pédophile ou d'abuser sexuellement des mineurs (les deux cas, comme on l’a vu, ne coïncident pas parce que l'agresseur d'un adolescent n’est pas un pédophile) et que ce risque est plus élevé que dans l’ensemble de la population.
Célibat ou permissivité, le vrai coupable
Répondre à cette question est cruciale pour découvrir les causes du phénomène pour ensuite le prévenir. Selon les études de Jenkins, si l'on compare au États-Unis l'Église catholique des grandes confessions protestantes, on découvre que la présence de pédophiles est — selon cette dénomination — de deux à dix fois plus importante parmi les membres du clergé protestant que parmi les prêtres catholiques. La question est pertinente car elle montre que le problème n'est pas le célibat : la majorité des pasteurs protestants sont mariés. Dans le même temps que des centaines de prêtres américains ont été condamnés pour abus sexuel de mineurs, le nombre de professeurs d'éducation physique et d’entraîneurs sportifs d'équipes de jeunes — dont la grande majorité sont mariés — reconnus coupables du même crime par les tribunaux américains, a approché les 6000.
Les exemples pourraient se multiplier, et pas seulement aux États-Unis. Selon des rapports réguliers du gouvernement des États-Unis, pour près des deux tiers des enfants victimes de violences sexuelles, les coupables ne sont pas des étrangers ou des enseignants — notamment des prêtres et des pasteurs — mais des membres de la famille : beaux-pères, oncles, cousins, frères et malheureusement, parents. Des données similaires existent dans de nombreux autres pays.
Bien qu'il soit politiquement incorrect de le dire, il y a un chiffre qui est beaucoup plus important : plus de 80 % des pédophiles sont des homosexuels, des hommes qui abusent d'autres hommes. Et — pour citer une fois de plus Jenkins — plus de 90% des prêtres catholiques condamnés pour abus sexuel de mineurs et pédophilie, sont homosexuels. Si l'Église catholique rencontre effectivement un problème, ce n'est pas sur le célibat, mais sur une certaine tolérance de l'homosexualité, surtout dans les séminaires des années soixante, quand on a ordonné alors la grande majorité des prêtres aujourd’hui reconnus coupables d'abus sexuels. C'est un problème que Benoît XVI corrige vigoureusement.
Plus généralement, le retour à la morale, l’ascèse, la méditation sur la vraie nature de la prêtrise et sa grandeur sont l'antidote à la tragédie de la pédophilie. Surtout en cette année sacerdotale […].
Les affaires douloureuses dont il est question ces dernières semaines ne sont pas toujours inventées, c’est juste un retour en arrière de vingt, voire trente ans. Pourquoi déterrer des affaires anciennes en 2010, des affaires connues, au rythme d'une par jour, des attaques de plus en plus directement tournées contre le Pape — des attaques, d’autant plus paradoxales quand on sait la très grande sévérité du cardinal Ratzinger, puis de Benoît XVI, sur ce sujet ?
Les « entrepreneurs de la morale » veulent organiser la panique, cela apparaît toujours plus clairement, et non mettre au centre la véritable protection des enfants. La lecture de certains articles montre comment un lobby très puissant tente de discréditer à l'avance la voix de l'Église sur l’accusation la plus infâme, pour qu’il soit maintenant, malheureusement, plus facile d'encourager ou tolérer la pédophilie.
Massimo Introvigne
© L'Osservatore romano, 18 mars 2010, traduction française Liberté politique
Le Chef de l'Église catholique d'Angleterre défend le Pape !
PÉDOPHILIE : LE CHEF DE L'ÉGLISE CATHOLIQUE D'ANGLETERRE DÉFEND LE PAPE !
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Mgr Vincent Nichols, archevêque de Westminster
Le chef de l'Eglise catholique d'Angleterre et du Pays de Galles s'est porté vendredi au secours du pape Benoît XVI, accusé d'avoir couvert les agissements d'un prêtre pédophile, en défendant son action pour lutter contre les abus sexuels commis par des membres du clergé. "Les abus commis sur des enfants au sein de l'Eglise romaine catholique et leur dissimulation sont profondément choquants et complètement inacceptables", écrit Mgr Vincent Nichols, archevêque de Westminster, dans le quotidien britannique The Times.
"J'ai honte de ce qu'il s'est passé, et je comprends l'indignation et la colère que cela a provoquées", a-t-il ajouté. Mais les accusations portées à l'encontre du pape Benoît XVI sont injustes, a-t-il estimé. Quand il dirigeait la Congrégation pour la doctrine de la foi, à partir de 1990, celui qui était alors le cardinal Joseph Ratzinger, a beaucoup oeuvré pour que les affaires de pédophilie ne restent pas secrètes, a argué Mgr Nichols. "Il a mené d'importants changements dans la loi de l'Eglise", a-t-il déclaré, citant en exemple "l'inclusion dans le droit canonique des délits contre des enfants sur internet", ou "l'extension des délits pédophiles pour inclure les abus sexuels contre tous les moins de 18 ans".
"Il n'est pas un observateur passif. Ses actions parlent aussi bien que ses mots", a-t-il affirmé, rappelant que depuis 2002, l'Eglise catholique d'Angleterre et du Pays de Galles publie chaque année le nombre des dénonciations pour actes pédophiles, et les sanctions prises. "Autant que je sache, aucune autre organisation dans ce pays ne fait cela. Ce n'est pas de la dissimulation, c'est de la divulgation claire et entière", a-t-il repris.
Le pape Benoît XVI a été accusé jeudi par le New York Times d'avoir couvert dans le passé un prêtre américain soupçonné d'avoir violenté quelque 200 enfants sourds. Le journal, qui s'appuie sur des documents fournis par les avocats de victimes, écrit que le cardinal Ratzinger n'a pris aucune sanction contre le père Lawrence C. Murphy pourtant accusé d'abus sexuels répétés sur des enfants de l'Etat du Wisconsin (nord des Etats-Unis) de 1950.
Dernière édition par Admin le Lun 29 Mar - 21:25, édité 1 fois
L'Église de France appuie à son tour le Saint Père !
APRÈS L'ÉGLISE D'ANGLETERRE, VOICI L'APPUI DE L'ÉGLISE DE FRANCE !
Scandale des abus sur mineurs : les évêques de France apportent leur soutien au Pape :
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Chaque jour de nouveaux scandales d’abus commis par des prêtres sur des mineurs dans le passé sont révélés par la presse, par les conférences épiscopales ou par les communautés religieuses, elles-mêmes. Tandis que le Pape, Benoît XVI a rappelé récemment dans sa lettre aux catholiques irlandais, sa volonté ferme de faire face à cette grave crise qui jette l’opprobre sur toute l’Eglise, certaines informations tendent ces derniers jours à se transformer en attaques visant directement la personne du Pape. L’Osservatore Romano, le quotidien du Saint-Siège, condamnait dans son édition du 25 mars 2010, « l’intention ignoble de parvenir à frapper coûte que coûte, Benoît XVI et ses proches collaborateurs ».Scandale des abus sur mineurs : les évêques de France apportent leur soutien au Pape :
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Les évêques de France ont eux décidé, à l’issue de leur assemblée plénière de printemps à Lourdes, d’envoyer une lettre de soutien au Pape.
Ci-dessous l'intégralité de la lettre des évêques français au Pape :
Très Saint-Père,
Réunis à Lourdes pour notre Assemblée plénière de printemps, nous vous adressons un cordial message de soutien dans la période difficile que traverse notre Église. Nous avons pris connaissance de votre lettre aux catholiques irlandais et nous comprenons qu’elle est aussi porteuse d’un appel aux autres pays. Nous avons confirmé les dispositions prises par notre Conférence, il y a maintenant dix ans et nous continuons d’exercer notre vigilance.
Nous éprouvons tous honte et regrets devant les actes abominables perpétrés par certains prêtres et religieux. Nous nous associons à vos paroles fortes destinées aux victimes de ces crimes. Ceux qui ont commis ces actes défigurent notre Église, blessent les communautés chrétiennes et étendent la suspicion sur tous les membres du clergé. Même si ces actes ne sont le fait que d’un très petit nombre de prêtres – et c’est déjà trop – ceux qui vivent avec joie et fidélité leur engagement au service de l’Église sont aussi atteints dans la communion du presbyterium.
Nous constatons aussi que ces faits inadmissibles sont utilisés dans une campagne pour s’attaquer à votre personne et à votre mission au service du corps ecclésial. Nous souffrons tous de ces procédés indignes et nous tenons à vous dire que nous portons avec vous la peine que provoquent les calomnies qui vous visent et nous vous renouvelons l’expression de notre communion et de notre soutien.
En cette année du Sacerdoce et au moment où nous allons entrer dans la Semaine Sainte et célébrer la messe chrismale, nous voulons renouveler notre confiance à nos prêtres. Nous les encourageons dans leur fidélité au don qu’ils ont reçu et à la mission que leur a confiée le Christ dans son Église. Fidèles à l’engagement de notre consécration épiscopale, nous vous disons encore notre respectueux et fraternel attachement ainsi que notre prière constante pour vous et nous demandons pour nous, les prêtres, les diacres et les fidèles, votre bénédiction.
Les évêques de France
Benoît XVI présente des excuses aux victimes d'abus sexuels !
BENOÎT XVI PRÉSENTE DES EXCUSES AUX VICTIMES AUSTRALIENNES D'ABUS SEXUELS !
Dans cette vidéo, voyez le Saint Père Benoît XVI, lors des Journées Mondiales de la Jeunesse de Sydney en Australie, présenter des excuses aux victimes d'abus sexuels originant de certains membres du clergé australien :
Bon visionnement ![/justify]
Benoît XVI adresse une Lettre pastorale aux Catholiques d'Irlande !
BENOÎT XVI ADRESSE UNE LETTRE PASTORALE AUX CATHOLIQUES D'IRLANDE
Panser les blessures et restaurer la confiance trahie :
Nous publions ci-dessous une synthèse de la Lettre du Pape aux catholiques d'Irlande:
Le Pape a adressé une Lettre pastorale à tous les catholiques d'Irlande pour exprimer son désarroi face aux abus sexuels commis sur des jeunes de la part de représentants de l'Eglise et la façon dont ceux-ci ont été affrontés par les évêques irlandais et les supérieurs religieux. Il demande que la Lettre soit lue avec attention et dans son intégralité. Le Saint-Père exprime sa proximité dans la prière à toute la communauté catholique irlandaise en ce moment douloureux et propose un chemin de guérison, de renouveau et de réparation.
Il leur demande de se rappeler du rocher d'où ils ont été taillés (Is 51, 1), et en particulier de la belle contribution que les missionnaires irlandais apportèrent à la civilisation de l'Europe et à la diffusion du christianisme sur chaque continent. Au cours des dernières années, sont apparus de nombreux défis à la foi en Irlande, à la suite d'un changement social rapide, et d'un déclin dans l'adhésion aux pratiques traditionnelles de dévotion et de sacrements. Tel est le contexte au sein duquel il faut comprendre la façon dont l'Eglise a affronté le problème de l'abus sexuel sur les enfants.
De nombreux facteurs ont été à l'origine du problème: une formation morale et spirituelle insuffisante dans les séminaires et les noviciats, une tendance dans la société à favoriser le clergé et d'autres figures d'autorité, une préoccupation déplacée pour la réputation de l'Eglise et pour éviter les scandales ont conduit à ne pas appliquer, lorsque cela était nécessaire, les peines canoniques alors en vigueur. Ce n'est qu'en examinant avec attention les nombreux éléments qui donnèrent naissance à la crise qu'il est possible d'en identifier avec précision les causes et trouver des remèdes efficaces.
Au cours de leur visite ad limina à Rome en 2006, le Pape a demandé aux évêques irlandais d'"établir la vérité sur ce qui est arrivé par le passé, de prendre toutes les mesures nécessaires pour éviter que cela ne se reproduise à l'avenir, d'assurer que les principes de justice soient pleinement respectés et, surtout, de soutenir les victimes et tous ceux qui ont été frappés par ces crimes monstrueux". A partir de ce moment-là, il a voulu rencontrer personnellement les victimes en plusieurs occasions, écoutant leurs récits, priant avec eux et pour eux, et il est prêt à le faire à nouveau à l'avenir. En février 2010, il a appelé à Rome les évêques irlandais pour examiner avec eux les mesures qu'ils sont en train de prendre pour résoudre le problème, avec une référence particulière aux procédures et aux protocoles aujourd'hui en vigueur pour assurer la protection des enfants dans les milieux ecclésiaux et pour répondre de façon rapide et juste aux accusations d'abus. Dans cette Lettre pastorale, il s'adresse directement à une série de groupes au sein de la communauté catholique irlandaise, à la lumière de la situation qui s'est créée.
En s'adressant en premier lieu aux victimes des abus, il prend acte de la terrible trahison dont ils ont souffert et leur exprime tous ses regrets pour ce qu'ils ont dû endurer. Il reconnaît que, dans de nombreux cas, personne n'était disposé à les écouter lorsqu'ils trouvaient le courage de parler de ce qui était arrivé. Il comprend ce que devaient éprouver ceux qui résidaient dans des collèges en se rendant compte qu'ils n'avaient aucun moyen d'échapper à leurs souffrances. Tout en reconnaissant combien il peut sembler difficile pour nombre d'entre eux de pardonner ou de se réconcilier avec l'Eglise, il les exhorte à ne pas perdre l'espérance. Jésus Christ, lui-même victime de souffrances injustes, comprend la profondeur de leur peine et son effet durable sur leur vie et sur leurs relations. Toutefois, ce sont précisément ses blessures, transformées par ses souffrances rédemptrices, qui sont les moyens à travers lesquels le pouvoir du mal est brisé et nous renaissons à la vie et à l'espérance. Le Pape exhorte les victimes à rechercher dans l'Eglise l'occasion de rencontrer Jésus Christ et de trouver la guérison et la réconciliation en redécouvrant l'amour infini que le Christ a pour chacun d'eux.
Dans ses paroles aux prêtres et aux religieux qui ont commis des abus sur les jeunes, le Pape leur rappelle qu'ils doivent répondre devant Dieu et devant les tribunaux constitués à cet effet des actions coupables et criminelles qu'ils ont commises. Ils ont trahi une confiance sacrée et jeté la honte et le déshonneur sur leurs confrères. En même temps que le dommage immense causé aux victimes, un grand dommage a été perpétré contre la perception publique du sacerdoce et de la vie religieuse en Irlande. Tout en exigeant d'eux qu'ils se soumettent aux exigences de la justice, il leur rappelle qu'ils ne doivent pas désespérer de la miséricorde de Dieu, qu'il a librement offerte même aux pécheurs les plus grands, s'ils se repentent de leurs actions, s'ils font pénitence et avec humilité implorent le pardon.
Le Pape encourage les parents à persévérer dans le devoir exigeant d'éduquer leurs enfants afin qu'ils sachent qu'ils sont aimés et désirés et qu'ils développent une saine estime de soi. C'est aux parents qu'est confiée en premier lieu la responsabilité d'éduquer les nouvelles générations aux principes moraux qui sont essentiels pour une société civile. Le Pape invite les enfants et les jeunes à trouver dans l'Eglise une opportunité pour une rencontre vivifiante avec le Christ, et à ne pas se décourager face aux manquements de certains prêtres et religieux. Il se tourne vers les plus jeunes en comptant sur leur contribution au renouveau de l'Eglise. Il exhorte également les prêtres et les religieux à ne pas se décourager, mais au contraire à renouveler leur dévouement à leurs apostolats respectifs, en oeuvrant en harmonie avec leurs supérieurs de manière à offrir une vie et une vitalité nouvelles à l'Eglise en Irlande à travers leur témoignage vivant de l'oeuvre rédemptrice du Seigneur.
En s'adressant aux évêques irlandais, le Pape relève les graves erreurs de jugement et les échecs dans le gouvernement chez un grand nombre d'entre eux, car ils n'ont pas appliqué correctement les procédures canoniques pour répondre aux accusations d'abus. Bien qu'il soit souvent difficile de savoir comment affronter des situations complexes, le fait demeure que de graves erreurs furent commises et il en résulte qu'ils ont perdu leur crédibilité. Le Pape les encourage à persévérer avec détermination dans leurs efforts pour porter remède aux erreurs du passé et pour assurer qu'elles ne se répètent pas, en mettant pleinement en oeuvre le droit canonique et en coopérant avec les autorités civiles dans les domaines de leur compétence. Il invite en outre les évêques à s'engager à devenir saints, à se présenter comme des exemples, à encourager les prêtres et les fidèles à jouer leur rôle dans la vie et dans la mission de l'Eglise.
Enfin, le Pape propose plusieurs mesures spécifiques pour favoriser le renouveau de l'Eglise en Irlande. Il demande à tous de consacrer leurs pénitences du vendredi, pour une année entière, en réparation des péchés d'abus qui ont eu lieu. Il recommande le recours fréquent au sacrement de la réconciliation et à la pratique de l'adoration eucharistique. Il annonce son intention de convoquer une Visite apostolique dans plusieurs diocèses, congrégations religieuses et séminaires, avec la participation de la Curie romaine, et il propose une Mission au niveau national pour les évêques, les prêtres et les religieux en Irlande. En cette année consacrée dans le monde entier aux prêtres, il présente la figure de saint Jean-Marie Vianney comme modèle et intercesseur pour un ministère sacerdotal revivifié en Irlande. Après avoir remercié tous ceux qui se sont engagés avec zèle pour affronter avec fermeté le problème, il conclut en proposant une Prière pour l'Eglise en Irlande, destinée à tous les fidèles pour invoquer la grâce de la guérison et du renouveau en ce temps difficile.
SOURCE :
(©L'Osservatore Romano - 23 mars 2010)
LA REPONSE CATHOLIQUE FACE AUX SCANDALES DE PEDOPHILIE
Face aux scandales de pédophilie qui touchent certains membres du clergé de l'Église catholique, la première chose à faire est de les comprendre à la lumière de notre foi chrétienne. Avant de choisir ses premiers disciples, Jésus passa la nuit à prier. En ce temps-là, il avait beaucoup de gens qui le suivaient. Dans la prière, il parla au Père de ceux qu'il devait choisir comme apôtres.
Et malgré cela, l'un d'entre eux fut un traître. L'un des douze, l'un de ceux qui avaient suivi le Seigneur, à qui Jésus avait lavé les pieds ; l'un de ceux qui l'avaient vu marcher sur les eaux, ressusciter les morts et pardonner les péchés, a trahi le Seigneur. Jésus avait choisi Judas non pas pour qu'il le trahisse, mais pour qu'il soit son témoin comme tous les autres. Mais Judas utilisa sa liberté pour permettre à Satan d'entrer en lui et sa trahison a entraîné la crucifixion du Christ.
Parfois, les élus de Dieu le trahissent. C'est un fait que nous devons assumer. Si les membres de l'Église primitive s'étaient uniquement centrés sur le scandale causé par Judas, l'Église aurait cessé d'exister avant même de commencer à croître. L'Église a compris que l'on ne jugeait pas son message par ceux qui ne le vivent pas, mais par ceux qui le vivent. Au lieu de se centrer sur celui qui avait trahi le Christ, ils se sont centrés sur les onze autres qui, par leur prédication et leur travail, ont permis que nous soyons chrétiens aujourd'hui.
Nous sommes confrontés actuellement au même problème. Nous pouvons nous centrer sur ceux qui trahissent le Seigneur ou focaliser sur ceux qui demeurent fidèles au Seigneur et qui sont infiniment plus nombreux. Ces derniers, évidemment, n'intéressent pas les médias.
L'histoire de l'Église est parsemée de clair-obscur. À des époques où la hiérarchie était au plus bas, Dieu a suscité des saints extraordinaires qui ont su remettre l'Église à flot. En pleine réforme, saint François de Sales, au péril de sa vie, parcourut la Suisse, prêchant l'Évangile avec vérité et amour. Devant ceux qui se scandalisaient de l'attitude de certains prêtres, il disait : « Ceux qui commettent ce type de scandale sont coupables du point de vue spirituel d'un assassinat, détruisant la foi d'autres personnes en Dieu par leur mauvais exemple ; mais je suis ici parmi vous pour vous éviter un mal encore pire. Tandis que ceux qui causent le scandale sont coupables d'assassinat spirituel, ceux qui permettent que ces scandales détruisent leur foi sont coupables de suicide spirituel, en abandonnant la source de vie que sont les sacrements, en particulier l'eucharistie. »
Saint François d'Assise, qui vécut en des temps particulièrement difficiles d'immoralité terrible en Italie centrale, répondit un jour à l'un de ses frères touché par les scandales qui lui avait dit : « Frère François, que feriez-vous si vous saviez que le prêtre qui est en train de célébrer une messe à laquelle vous êtes en train d'assister a trois concubines à ses côtés ? » Réponse : « Lorsque viendra le moment de la sainte communion, j'irai recevoir le Corps très saint de mon Seigneur des mains consacrées du prêtre. » Par cette réplique, il a voulu expliquer clairement que les sacrements ne dépendent pas de la qualité du ministre. De même qu'un médecin cancéreux peut parfaitement donner le remède opportun à ses patients même s'il est personnellement atteint d'un mal plus grand.
Le Christ continue à agir à travers le plus pécheur des prêtres et heureusement qu'il le fait. Les prêtres sont choisis par Dieu parmi les hommes et sont tentés comme n'importe quelle personne. Judas a pu expulser les démons et guérir les malades bien que ses dispositions n'étaient pas des plus droites.
Bien sûr l'Église doit travailler mieux à la sélection des candidats au sacerdoce, mais cela ne suffit pas. Elle doit être plus ferme quant aux cas qui se présentent et s'occuper des victimes, certes, mais cela ne suffit pas.
L'unique réponse adéquate à ce terrible scandale, l'unique réponse authentiquement catholique à ce scandale, est la sainteté. Toutes ces crises qu'affronte l'Église sont une crise de sainteté. La sainteté est cruciale, parce qu'elle est le visage authentique de l'Église. Combien de personnes qui trouvent des excuses à leur tiédeur et à leur négligence, et qui commettent donc un suicide spirituel sous prétexte qu'un prêtre, un religieux ou une religieuse a eu un comportement inacceptable.
Les Béatitudes sont une recette pour la sainteté. Tout le monde est appelé à être saint, pas seulement les prêtres, les religieux et les religieuses. Les scandales doivent être un stimulant pour que nous aspirions de toutes nos forces à la sainteté. C'est une époque où peut s'appliquer la Béatitude : « « Heureux serez-vous lorsqu'on vous insulte, l'on vous persécute et l'on dit toutes sortes de choses fausses contre vous à cause de moi. Réjouissez-vous car votre récompense sera grande dans les cieux. »
De nos jours, il faut nager à contre-courant et c'est un grand moment pour être témoin du Christ. Que notre seule fierté soit la Croix de Notre Seigneur Jésus-Christ, nous dit saint Paul. Quelques personnes prédisent que l'Église va passer des temps difficiles, mais ayons confiance, l'Église survivra ; elle a la garantie du Christ. Un jour Napoléon, au sommet de sa gloire, s'adressa au cardinal Consalvi en disant : « Je vais détruire votre Église. » Le cardinal répliqua : « Non, vous ne le pourrez pas. » Napoléon reprit, offusqué, du haut de ses 1 m. 50 : « Je vous le dis, je vais détruire votre Église. » Le cardinal dit avec un sourire : « Non, vous ne le pourrez pas. Nous-mêmes, nous n'y avons pas réussi. »
Si les mauvais papes, les prêtres infidèles et les milliers de pécheurs dans l'Église n'ont pas réussi à la détruire de l'intérieur, personne ne pourra le faire, car le Christ a promis que les portes de l'enfer ne prévaudront pas contre elle. La barque de Pierre ne sombre pas.
Si vous vous méfiez des prêtres à cause des scandales, ne perdez jamais la confiance dans le Seigneur. Il s'agit de Son Église. Judas a été remplacé et l'Église a poursuivi son chemin et sa mission. Alors, concentrons-nous sur la sainteté. Voici la clé et le remède à tous les maux. Des grands maux, Dieu tire un bien encore plus grand. Compensons par notre amour le manque d'amour que nous constatons chez les autres. Il est temps que les vrais hommes et les vraies femmes de l'Église se manifestent. Il est temps de prendre résolument le chemin de la sainteté. Alors, à nous de jouer.
Père Dominique HÉLOU
Par monSeigneur et monDieu - Publié dans : Messages Divers -
Invité- Invité
Merci Violaine !
Félicitations Violaine pour ce très beau message d'espérance.
Octo !
Octo !
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"N'éteignez pas l'Esprit, ne dépréciez pas les dons de prophétie; mais vérifiez tout : ce qui est bon, retenez-le; gardez-vous de toute espèce de mal." 1 Thess 5, 19-22
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