Méditation avec le Précis de Théologie de Tanquerey
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Re: Méditation avec le Précis de Théologie de Tanquerey
CHAPITRE II
2° Nos devoirs à l’égard de la Sainte Trinité vivant en nous
100. B) Après avoir adoré Dieu et proclamé son néant, l'âme se laisse aller aux sentiments
de l'amour le plus confiant. Tout infini qu'il soit, il s'abaisse vers nous comme le père le plus aimant vers son fils et nous invite à l'aimer, à lui donner notre cœur (Prov., XXIII, 26). Cet amour, il a le droit de l'exiger impérieusement ; mais il préfère nous le demander doucement, affectueusement, pour qu'il y ait, pour ainsi dire, plus de spontanéité dans notre réponse, plus d'abandon filial dans notre recours à lui. Comment ne pas répondre à tant de prévenances délicates, à des sollicitudes si maternelles par un amour confiant ? Ce sera un amour pénitent, pour expier nos trop nombreuses infidélités dans le passé et dans le présent, un amour reconnaissant, pour remercier cet insigne bienfaiteur, ce collaborateur dévoué qui travaille notre âme avec tant d'assiduité ; mais surtout un amour d'amitié qui nous fera converser doucement avec le plus fidèle et le plus généreux des amis, et épouser tous ses intérêts, procurer sa gloire, faire bénir son saint nom. Ce ne sera donc pas un simple sentiment affectueux, ce sera un amour généreux, allant jusqu'au sacrifice, à l'oubli de soi, au renoncement à la volonté propre par la soumission aux préceptes et aux conseils divins.
Source : Précis de Théologie Ascétique et Mystique de Tanquerey, Desclée and Co, 1923
Que Jésus Miséricordieux vous bénisse
ami de la Miséricorde
2° Nos devoirs à l’égard de la Sainte Trinité vivant en nous
100. B) Après avoir adoré Dieu et proclamé son néant, l'âme se laisse aller aux sentiments
de l'amour le plus confiant. Tout infini qu'il soit, il s'abaisse vers nous comme le père le plus aimant vers son fils et nous invite à l'aimer, à lui donner notre cœur (Prov., XXIII, 26). Cet amour, il a le droit de l'exiger impérieusement ; mais il préfère nous le demander doucement, affectueusement, pour qu'il y ait, pour ainsi dire, plus de spontanéité dans notre réponse, plus d'abandon filial dans notre recours à lui. Comment ne pas répondre à tant de prévenances délicates, à des sollicitudes si maternelles par un amour confiant ? Ce sera un amour pénitent, pour expier nos trop nombreuses infidélités dans le passé et dans le présent, un amour reconnaissant, pour remercier cet insigne bienfaiteur, ce collaborateur dévoué qui travaille notre âme avec tant d'assiduité ; mais surtout un amour d'amitié qui nous fera converser doucement avec le plus fidèle et le plus généreux des amis, et épouser tous ses intérêts, procurer sa gloire, faire bénir son saint nom. Ce ne sera donc pas un simple sentiment affectueux, ce sera un amour généreux, allant jusqu'au sacrifice, à l'oubli de soi, au renoncement à la volonté propre par la soumission aux préceptes et aux conseils divins.
Source : Précis de Théologie Ascétique et Mystique de Tanquerey, Desclée and Co, 1923
Que Jésus Miséricordieux vous bénisse
ami de la Miséricorde
Re: Méditation avec le Précis de Théologie de Tanquerey
CHAPITRE II
2° Nos devoirs à l’égard de la Sainte Trinité vivant en nous
101. C) Cet amour nous conduira donc à l'imitation de l'adorable Trinité, dans la mesure
où elle est compatible avec la faiblesse humaine. Fils adoptifs d'un Père très saint, temples vivants du Saint-Esprit, nous comprenons mieux la nécessité de respecter et notre corps et notre âme. C'était la conclusion que l'Apôtre inculquait à ses disciples : « Ne savez-vous donc pas que vous êtes le temple de Dieu et que l'Esprit de Dieu habite en vous ? Si quelqu'un souille le temple de Dieu, Dieu le détruira ; car le temple de Dieu est saint ; et ce temple c’est vous. » (I Cor., III, 16-17). L'expérience prouve qu'il n'est pas, pour les âmes généreuses, de motif plus puissant que celui-là pour les détourner du péché et les exciter à la pratique des vertus ; ne faut-il pas en effet purifier et orner sans cesse un temple où réside le Dieu trois fois saint ? Du reste, quand Notre-Seigneur veut nous proposer un idéal de perfection, il ne va pas le chercher en dehors de la sainte Trinité : « Soyez parfaits, dit-il, comme votre Père céleste est parfait (Matth., V, 48). De prime abord, cet idéal semble trop élevé ; (...)
Source : Précis de Théologie Ascétique et Mystique de Tanquerey, Desclée and Co, 1923
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2° Nos devoirs à l’égard de la Sainte Trinité vivant en nous
101. C) Cet amour nous conduira donc à l'imitation de l'adorable Trinité, dans la mesure
où elle est compatible avec la faiblesse humaine. Fils adoptifs d'un Père très saint, temples vivants du Saint-Esprit, nous comprenons mieux la nécessité de respecter et notre corps et notre âme. C'était la conclusion que l'Apôtre inculquait à ses disciples : « Ne savez-vous donc pas que vous êtes le temple de Dieu et que l'Esprit de Dieu habite en vous ? Si quelqu'un souille le temple de Dieu, Dieu le détruira ; car le temple de Dieu est saint ; et ce temple c’est vous. » (I Cor., III, 16-17). L'expérience prouve qu'il n'est pas, pour les âmes généreuses, de motif plus puissant que celui-là pour les détourner du péché et les exciter à la pratique des vertus ; ne faut-il pas en effet purifier et orner sans cesse un temple où réside le Dieu trois fois saint ? Du reste, quand Notre-Seigneur veut nous proposer un idéal de perfection, il ne va pas le chercher en dehors de la sainte Trinité : « Soyez parfaits, dit-il, comme votre Père céleste est parfait (Matth., V, 48). De prime abord, cet idéal semble trop élevé ; (...)
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Que Jésus Miséricordieux vous bénisse
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CHAPITRE II
2° Nos devoirs à l’égard de la Sainte Trinité vivant en nous
101. C) (...) Mais quand nous nous rappelons que nous sommes les fils adoptifs du Père, et
qu'il vit en nous pour y imprimer son image et collaborer à notre sanctification, nous comprenons que noblesse oblige et que c'est un devoir de nous rapprocher sans cesse des divines perfections. C'est surtout pour pratiquer la charité fraternelle que Jésus nous demande d'avoir devant les yeux ce modèle parfait qu'est l'indivisible unité des trois divines personnes : « Pour que tous soient un, comme vous, mon Père, êtes en moi et moi en vous, pour que, eux aussi, ils soient un en nous » (Joan., XVII, 21). Prière touchante, dont saint Paul se fera un jour l'écho, en suppliant ses chers disciples de ne pas oublier qu'étant un seul corps et un seul esprit, n'ayant qu'un seul et même Père qui habite en tous les justes, ils doivent conserver l’unité de l'esprit par le lien de la paix (Ephes., IV, 3-6).
Pour tout résumer, nous pouvons conclure que la vie chrétienne consiste avant tout dans une union intime, affectueuse et sanctifiante avec les trois divines personnes, qui nous maintient dans l'esprit de religion, d'amour et de sacrifice.
Source : Précis de Théologie Ascétique et Mystique de Tanquerey, Desclée and Co, 1923
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2° Nos devoirs à l’égard de la Sainte Trinité vivant en nous
101. C) (...) Mais quand nous nous rappelons que nous sommes les fils adoptifs du Père, et
qu'il vit en nous pour y imprimer son image et collaborer à notre sanctification, nous comprenons que noblesse oblige et que c'est un devoir de nous rapprocher sans cesse des divines perfections. C'est surtout pour pratiquer la charité fraternelle que Jésus nous demande d'avoir devant les yeux ce modèle parfait qu'est l'indivisible unité des trois divines personnes : « Pour que tous soient un, comme vous, mon Père, êtes en moi et moi en vous, pour que, eux aussi, ils soient un en nous » (Joan., XVII, 21). Prière touchante, dont saint Paul se fera un jour l'écho, en suppliant ses chers disciples de ne pas oublier qu'étant un seul corps et un seul esprit, n'ayant qu'un seul et même Père qui habite en tous les justes, ils doivent conserver l’unité de l'esprit par le lien de la paix (Ephes., IV, 3-6).
Pour tout résumer, nous pouvons conclure que la vie chrétienne consiste avant tout dans une union intime, affectueuse et sanctifiante avec les trois divines personnes, qui nous maintient dans l'esprit de religion, d'amour et de sacrifice.
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Re: Méditation avec le Précis de Théologie de Tanquerey
CHAPITRE II
II. De l’organisme de la vie chrétienne
102. Les trois divines personnes habitant le sanctuaire de notre âme, se plaisent à l'enrichir
de dons surnaturels, et nous communiquent une vie semblable à la leur, qui s'appelle la vie de la grâce ou vie déiforme. Or dans toute vie il y a un triple élément : un principe vital, est pour ainsi dire la source de la vie ; des facultés qui permettent de produire des actes vitaux ; et enfin des actes qui en sont l'épanouissement et contribuent à son accroissement. Dans l'ordre surnaturel, Dieu vivant en nous produit en nos âmes ces trois éléments.
a) Il nous communique d'abord la grâce habituelle, qui joue en nous le rôle de principe vital surnaturel, divinise pour ainsi dire la substance même de notre âme et la rend apte, quoique d'une manière éloignée, à la vision béatifique et aux actes qui la préparent.
103. b) De cette grâce découlent les Vertus infuses et les dons du Saint-Esprit qui perfectionnent nos facultés et nous donnent le pouvoir immédiat de faire des actes déiformes, surnaturels et méritoires.
c) Pour mettre en branle ces facultés, il nous accorde des grâces actuelles qui illuminent notre intelligence, fortifient notre volonté, nous aident à agir surnaturellement et à augmenter ainsi le capital de grâce habituelle qui nous a été départi.
Source : Précis de Théologie Ascétique et Mystique de Tanquerey, Desclée and Co, 1923
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II. De l’organisme de la vie chrétienne
102. Les trois divines personnes habitant le sanctuaire de notre âme, se plaisent à l'enrichir
de dons surnaturels, et nous communiquent une vie semblable à la leur, qui s'appelle la vie de la grâce ou vie déiforme. Or dans toute vie il y a un triple élément : un principe vital, est pour ainsi dire la source de la vie ; des facultés qui permettent de produire des actes vitaux ; et enfin des actes qui en sont l'épanouissement et contribuent à son accroissement. Dans l'ordre surnaturel, Dieu vivant en nous produit en nos âmes ces trois éléments.
a) Il nous communique d'abord la grâce habituelle, qui joue en nous le rôle de principe vital surnaturel, divinise pour ainsi dire la substance même de notre âme et la rend apte, quoique d'une manière éloignée, à la vision béatifique et aux actes qui la préparent.
103. b) De cette grâce découlent les Vertus infuses et les dons du Saint-Esprit qui perfectionnent nos facultés et nous donnent le pouvoir immédiat de faire des actes déiformes, surnaturels et méritoires.
c) Pour mettre en branle ces facultés, il nous accorde des grâces actuelles qui illuminent notre intelligence, fortifient notre volonté, nous aident à agir surnaturellement et à augmenter ainsi le capital de grâce habituelle qui nous a été départi.
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Re: Méditation avec le Précis de Théologie de Tanquerey
CHAPITRE II
II. De l’organisme de la vie chrétienne
104. Cette vie de la grâce, bien que distincte de la vie naturelle, n'est pas simplement
superposée à celle-ci, mais la pénètre tout entière, la transforme et la divinise. Elle
s'assimile tout ce qu'il y a de bon dans notre nature, notre éducation, nos habitudes acquises, perfectionne et surnaturalise tous ces éléments, et les oriente vers la fin dernière, c'est-à-dire vers la possession de Dieu par la vision béatifique et l'amour qui l'accompagne.
C'est à cette vie surnaturelle qu'il appartient de diriger la vie naturelle, en vertu du principe général, (...) que les êtres inférieurs sont subordonnés aux êtres supérieurs. Elle ne peut durer et se développer, que si elle domine et garde sous son influence les actes de l'intelligence, de la volonté et des autres facultés ; par là elle ne détruit ni ne diminue la nature, elle l'exalte et la perfectionne. C'est ce que nous allons montrer en étudiant successivement ses trois éléments.
Source : Précis de Théologie Ascétique et Mystique de Tanquerey, Desclée and Co, 1923
Que Jésus Miséricordieux vous bénisse
ami de la Miséricorde
II. De l’organisme de la vie chrétienne
104. Cette vie de la grâce, bien que distincte de la vie naturelle, n'est pas simplement
superposée à celle-ci, mais la pénètre tout entière, la transforme et la divinise. Elle
s'assimile tout ce qu'il y a de bon dans notre nature, notre éducation, nos habitudes acquises, perfectionne et surnaturalise tous ces éléments, et les oriente vers la fin dernière, c'est-à-dire vers la possession de Dieu par la vision béatifique et l'amour qui l'accompagne.
C'est à cette vie surnaturelle qu'il appartient de diriger la vie naturelle, en vertu du principe général, (...) que les êtres inférieurs sont subordonnés aux êtres supérieurs. Elle ne peut durer et se développer, que si elle domine et garde sous son influence les actes de l'intelligence, de la volonté et des autres facultés ; par là elle ne détruit ni ne diminue la nature, elle l'exalte et la perfectionne. C'est ce que nous allons montrer en étudiant successivement ses trois éléments.
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Que Jésus Miséricordieux vous bénisse
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@ Ami de la Miséricorde :
Encore une fois,
Continuez votre belle œuvre !
L'Administrateur
Encore une fois,
Continuez votre belle œuvre !
L'Administrateur
_________________
"Le garant de ces révélations l'affirme :
"Oui, mon retour est proche!
Amen, viens, Seigneur Jésus!"
Apocalypse, 22, 20
*Venez prier et adorer en direct sur le Forum VSJ via le Web* :
http://viens-seigneur-jesus.forumactif.com/
Re: Méditation avec le Précis de Théologie de Tanquerey
CHAPITRE II
II. De l’organisme de la vie chrétienne
1° De la grâce habituelle
105. Dieu voulant, dans son infinie bonté, nous élever jusqu'à lui, dans la mesure où le permet notre faible nature, nous donne un principe vital surnaturel, déiforme : c'est la grâce habituelle, grâce qu'on appelle créée , par opposition à la grâce incréée qui consiste dans l'habitation du St Esprit en nous. Cette grâce nous rend semblables à Dieu et nous unit à lui d'une façon très étroite. Ce sont les deux points de vue que nous allons exposer, en donnant la définition traditionnelle, et en précisant l'union produite par la grâce entre notre âme et Dieu.
Source : Précis de Théologie Ascétique et Mystique de Tanquerey, Desclée and Co, 1923
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II. De l’organisme de la vie chrétienne
1° De la grâce habituelle
105. Dieu voulant, dans son infinie bonté, nous élever jusqu'à lui, dans la mesure où le permet notre faible nature, nous donne un principe vital surnaturel, déiforme : c'est la grâce habituelle, grâce qu'on appelle créée , par opposition à la grâce incréée qui consiste dans l'habitation du St Esprit en nous. Cette grâce nous rend semblables à Dieu et nous unit à lui d'une façon très étroite. Ce sont les deux points de vue que nous allons exposer, en donnant la définition traditionnelle, et en précisant l'union produite par la grâce entre notre âme et Dieu.
Source : Précis de Théologie Ascétique et Mystique de Tanquerey, Desclée and Co, 1923
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Re: Méditation avec le Précis de Théologie de Tanquerey
CHAPITRE II
A) Définition
106. On définit habituellement la grâce une qualité surnaturelle, inhérente à notre âme, qui nous fait participer d'une façon réelle, formelle, mais accidentelle à la nature et à la vie divine.
a) C'est donc une réalité de l'ordre surnaturel, mais non une substance, puisqu'aucune substance créée ne peut être surnaturelle ; c'est une manière d'être, un état de l'âme, une qualité inhérente à la substance de notre âme, qui la transforme, l'élève au-dessus de tous les êtres naturels les plus parfaits ; qualité permanente de sa nature, qui demeure en nous tant que nous ne la chassons pas de notre âme en commettant volontairement un péché mortel.
« Elle est, dit le Card. Mercier en s'appuyant sur Bossuet, cette qualité spirituelle que Jésus répand dans nos âmes ; laquelle pénètre le plus intime de notre substance ; qui s'imprime dans le plus secret de nos âmes, et qui se répand (par les vertus) dans toutes les puissances et les facultés de l'âme ; qui la possède intérieurement, la rend pure et
agréable aux yeux de ce divin Sauveur, la fait être son sanctuaire, son temple, son
tabernacle, enfin son lieu de délices. »
Source : Précis de Théologie Ascétique et Mystique de Tanquerey, Desclée and Co, 1923
Que Jésus Miséricordieux vous bénisse
ami de la Miséricorde
A) Définition
106. On définit habituellement la grâce une qualité surnaturelle, inhérente à notre âme, qui nous fait participer d'une façon réelle, formelle, mais accidentelle à la nature et à la vie divine.
a) C'est donc une réalité de l'ordre surnaturel, mais non une substance, puisqu'aucune substance créée ne peut être surnaturelle ; c'est une manière d'être, un état de l'âme, une qualité inhérente à la substance de notre âme, qui la transforme, l'élève au-dessus de tous les êtres naturels les plus parfaits ; qualité permanente de sa nature, qui demeure en nous tant que nous ne la chassons pas de notre âme en commettant volontairement un péché mortel.
« Elle est, dit le Card. Mercier en s'appuyant sur Bossuet, cette qualité spirituelle que Jésus répand dans nos âmes ; laquelle pénètre le plus intime de notre substance ; qui s'imprime dans le plus secret de nos âmes, et qui se répand (par les vertus) dans toutes les puissances et les facultés de l'âme ; qui la possède intérieurement, la rend pure et
agréable aux yeux de ce divin Sauveur, la fait être son sanctuaire, son temple, son
tabernacle, enfin son lieu de délices. »
Source : Précis de Théologie Ascétique et Mystique de Tanquerey, Desclée and Co, 1923
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Re: Méditation avec le Précis de Théologie de Tanquerey
CHAPITRE II
A) Définition
107. b) Cette qualité nous rend, selon l'énergique expression de S. Pierre, participants
de la nature divine, divinæ consortes natura ; elle nous fait entrer, dit S. Paul, en communion avec l’Esprit Saint, communicatio Sancti Spiritus (II Cor., XIII, 13), en société avec le Père et le Fils, ajoute S. Jean (Joan., I, 3). Elle fait de nous non pas certes les égaux de Dieu, mais des êtres déiformes, semblables à lui ; et nous donne non pas la vie divine elle-même, qui est essentiellement incommunicable, mais une vie semblable à la sienne. C'est ce que nous avons à expliquer, dans la mesure où l'intelligence humaine peut le saisir.
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A) Définition
107. b) Cette qualité nous rend, selon l'énergique expression de S. Pierre, participants
de la nature divine, divinæ consortes natura ; elle nous fait entrer, dit S. Paul, en communion avec l’Esprit Saint, communicatio Sancti Spiritus (II Cor., XIII, 13), en société avec le Père et le Fils, ajoute S. Jean (Joan., I, 3). Elle fait de nous non pas certes les égaux de Dieu, mais des êtres déiformes, semblables à lui ; et nous donne non pas la vie divine elle-même, qui est essentiellement incommunicable, mais une vie semblable à la sienne. C'est ce que nous avons à expliquer, dans la mesure où l'intelligence humaine peut le saisir.
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CHAPITRE II
A) Définition
108. 1) La vie propre de Dieu, c'est de se voir lui-même directement et de s'aimer infiniment. Nulle créature, si parfaite qu'on la suppose, ne peut par elle-même contempler l'essence divine, « qui habite une lumière inaccessible » (Tim., VI, 16). Mais Dieu, par un privilège entièrement gratuit, appelle l'homme à contempler cette divine essence dans le ciel ; et, comme il en est incapable, il élève, dilate et fortifie son intelligence par la lumière de gloire. Alors, nous dit S. jean, nous serons semblables à Dieu, parce que nous le verrons comme il se voit lui-même, ou, ce qui est la même chose, comme il est en lui-même (Joan., III, 2). Nous verrons, ajoute S. Paul, non plus à travers le miroir des créatures, mais face à face, sans intermédiaire, sans nuage, face à face, avec une clarté lumineuse (I Cor., XIII, 12-13). Par là nous participerons, quoique d'une façon finie, à la vie même de Dieu, puisque nous le connaîtrons de la façon dont il se connaît lui-même et que nous l'aimerons comme il s'aime. Ce que les théologiens expliquent en disant que l'essence divine viendra s'unir au plus intime de notre âme, et nous servira d'espèce impresse pour nous permettre de la voir sans aucun intermédiaire créé, sans aucune image.
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A) Définition
108. 1) La vie propre de Dieu, c'est de se voir lui-même directement et de s'aimer infiniment. Nulle créature, si parfaite qu'on la suppose, ne peut par elle-même contempler l'essence divine, « qui habite une lumière inaccessible » (Tim., VI, 16). Mais Dieu, par un privilège entièrement gratuit, appelle l'homme à contempler cette divine essence dans le ciel ; et, comme il en est incapable, il élève, dilate et fortifie son intelligence par la lumière de gloire. Alors, nous dit S. jean, nous serons semblables à Dieu, parce que nous le verrons comme il se voit lui-même, ou, ce qui est la même chose, comme il est en lui-même (Joan., III, 2). Nous verrons, ajoute S. Paul, non plus à travers le miroir des créatures, mais face à face, sans intermédiaire, sans nuage, face à face, avec une clarté lumineuse (I Cor., XIII, 12-13). Par là nous participerons, quoique d'une façon finie, à la vie même de Dieu, puisque nous le connaîtrons de la façon dont il se connaît lui-même et que nous l'aimerons comme il s'aime. Ce que les théologiens expliquent en disant que l'essence divine viendra s'unir au plus intime de notre âme, et nous servira d'espèce impresse pour nous permettre de la voir sans aucun intermédiaire créé, sans aucune image.
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