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Laisser communier en état de péché mortel ?

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Message  ami de la Miséricorde Mar 4 Nov 2014 - 4:59

De quelle façon être Miséricordieux ? laisser communier en état de péché mortel ?

L’idée ne m’est jamais venue de me présenter à la communion, n’ayant jamais cherché à faire
annuler mon premier mariage. Je sais que je ne suis pas une bonne catholique, et je mène une
vie que l'Église considère comme adultère. Pourtant, je reste confiante, puisque j’espère en la
Miséricorde de Dieu. Mais je ne présume pas de cette Miséricorde. Mon Catéchisme dit
que c’est un autre péché grave, comme le serait de recevoir indignement la Sainte Communion.

Dans le Catéchisme, les gens dans ma situation sont explicitement encouragés à aller à l'église, et à communier spirituellement au corps du Christ, ce que je fais chaque semaine. Je garde l’espoir qu’un jour, je serai en état de grâce et en mesure de recevoir à nouveau la Sainte Communion. J’espère qu’en dépit de mon péché, Dieu mson manteau de Miséricorde.e cache néanmoins à l'ombre de ses ailes ; que Marie, espérance des pécheurs, a jeté sur moi Je suis peut-être une médiocre catholique, mais je suis aussi une catholique croyante. Pourtant, il y a une faction au sein de l'Eglise qui considère à l’évidence qu’un « catholique croyant » est désespérément une vieillerie qui doit être éliminée, au même titre que les mantilles et le fait de s’agenouiller pour recevoir la communion.

[…] De quelle façon être Miséricordieux ? Comment aider ? Est-ce impossible pour les théologiens libéraux de combiner la ferveur réformiste et la logique ? Quand vous autorisez une personne divorcée remariée à recevoir la communion, vous sous-entendez l'une de ces deux choses : soit qu’avoir une relation sexuelle hors mariage, ce n’est pas de l’adultère, soit que l'on peut tranquillement recevoir l’Eucharistie alors qu’on vit dans un état permanent de péché mortel - un péché que l'on a la ferme intention de commettre à nouveau dès que cela nous arrange. Il est impossible que l'une de ces deux choses puisse être vraie et en même temps que l'enseignement de l'Église soit également vrai. Si le péché n'a pas d'importance, au fond, à quoi bon la Crucifixion ? Et pourquoi le Christ ne s’en est-il pas tenu à un "repas communautaire " le jeudi saint, faisant l’impasse sur tout le côté pénible du lendemain matin ?

Lire la suite
http://www.aleteia.org/fr/religion/actualites/temoignage-je-suis-une-catholique-divorcee-et-je-suis-convaincue-que-je-commettrais-un-peche-mortel-en-communiant-5906960436166656?

Que Jésus Miséricordieux vous bénisse
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Message  Admin Mar 4 Nov 2014 - 11:47

@ Ami de la Miséricorde :

10 sur 10 !

Daccc !

J'en ferai l'objet de ma prochaine Newsletter !

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Message  Admin Mar 4 Nov 2014 - 11:51

@ Tous :

Le seul problème avec cette dame, c'est qu'elle semble comprendre PARFAITEMENT l'état dans lequel elle se trouve, puisqu'elle défend très bien la position de l'Église, mais qu'en même temps elle reste dans le même état de  « femme-adultère » !

La question que je me pose :

- « Pourquoi ne renonce-t-elle pas à cette état de PÉCHÉ GRAVE puisqu'elle est totalement consciente que cela conduit à un cul-de-sac (la Géhenne Éternelle) ? »

La question ?

Il faut prier pour elle, chers amis de VSJ, et demander à Dieu de lui donner la force et le courage de quitter l'homme qui partage sa vie !

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Dernière édition par Admin le Mar 4 Nov 2014 - 16:46, édité 1 fois

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Message  Admin Mar 4 Nov 2014 - 12:04

@ Tous :


Admin a écrit:
LA COMMUNION DE DÉSIR POUR LES "DIVORCÉS-REMARIÉS OU ADULTÈRE PUBLIC ?

Alors que se prépare à Rome pour le mois d'octobre un synode sur la famille, la revue de l’archidiocèse de Paris, Paris Notre Dame, dans sa livraison du 28 novembre 2013 (n°1502, p.6), s’intéresse à la situation des « divorcés-remariés » à travers un article consacré à l’association Miséricorde et Vérité dont la vocation est de proposer « aux personnes, remariées ou non, un itinéraire spirituel pour qu’elles prennent conscience qu’elles demeurent au cœur de l’Église. »[1] Si le manque crasse de formation sérieuse à la doctrine du mariage catholique lors des préparations au sacrement explique que des personnes abandonnées et non « remariées » puissent douter demeurer au cœur de l’Église, ce qui choque dans cette formulation est que leur condition soit traitée au même titre que celle des personnes dites « remariées » (civilement). Que révèle cette assimilation et comment est-il possible de demeurer au cœur de l’Église lorsque l’on est « remarié » ?
L’expression utilisée dans cet article ‒ et jusque dans les documents du magistère romain ‒ de « Divorcé-remarié » est un véritable oxymore, puisqu’au regard de la Foi il n’y a pas plus de « divorcés » que ce qu’il y a de « remariés », le mariage étant, comme chacun sait, indissoluble : « Ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas. » (Mt 19.6). En fait « divorcés-remariés » signifie : « adultères publics ». [2] Je ne considére pas ici le cas des personnes qui, pour diverses raisons, demeurent sous le même toit tout en ayant pris l'engagement de vivre chastement, ni de tous ceux qui, malgré les apparences contraires, ne sont pas adultères, tout simplement parce que l'article en question ne les évoque pas. Je n'entrerai pas non plus ici dans la considération de certaines situations existentielles : il est trop facile de faire jouer « les bons sentiments » au détriment de la charité, qui est amour de la vérité : « Si quelqu’un vient à Moi sans Me préférer à son conjoint ou même à sa propre vie, il ne peut pas être mon disciple. » (Lc 14.26).Judas iscariot wa 1
Au début de l’article, le père Metzinger, vicaire épiscopal pour la pastorale de la famille de l’archidiocèse de Paris, dément que l’Église rejette les adultères publics, comme certains certainement s’en plaignent. « La vérité […], c’est de leur faire prendre conscience qu’ils sont toujours membres de l’Église. » dit-il. Cette affirmation n'est pas fausse dans la mesure où le péché n’annule pas le baptême, mais elle laisse croire que leur péché affecte si peu l'appartenance à l’Église de ces personnes qu'elles peuvent toujours « bénéficier de la grâce des sacrements »… comme si de rien n'était finalement. De quoi dès lors pourraient-elles encore se plaindre ? Ce que cache ce discours, c’est que tous les baptisés n’appartiennent pas à l’Église de la même façon : il y a ceux qui lui appartiennent comme à la vigne des rameaux vivants et féconds, et il y a ceux qui lui appartiennent comme des sarments secs, destinés, à moins du travail de la pénitence et du miracle de la conversion, au feu éternel (Jn 15.6). Le bénifice de la grâce des sacrements n'est pas du même ordre pour ceux qui participent aux sacrements en état de grâce et pour ceux qui n'y participent pas. La présence des adultères publics lors de l'offrande du sacrifice eucharistique, et à d'autres cérémonies, comme aussi l'usage des sacramentaux (qu'à la différence des excommuniés déclarésles pécheurs publics de ce type peuvent utiliser), et toutes les actions moralement bonnes de dévouement au prochain qu'ils peuvent accomplir, sont une occasion de grâce actuelle pour eux, des dispositions à recevoir à nouveau le Salut, par mode d'impétration, même si ces actions ne sont pas méritoires, puisque non faites en état de grâce (Jn 15.5)C’est en ce sens que j’interprète cette même affirmation dans les textes du Magistère ordinaire récent, par exemple dans la Lettre de la Congrégation pour la Doctrine de la foi Sur l’accès à la communion eucharistique de la part des fidèles divorcés remariés disant que ceux-ci : « ne sont en rien exclus de la communion ecclésiale. »[3]. Car enfin, si l’adultère est un péché mortel, on ne voit pas que les adultères participent à la communion ecclésiale autrement, ou alors celle-ci, contrairement à sa définition, ne serait pas une, ou serait, elle-aussi, morte. Reste donc que le Magistère ne voit la participation des adultères publics à la communion ecclésiale que sous le registre de la potentialité, attentant du processus de conversion mené à son terme, le passage à son actualité. Dans le cas contraire, elle n’aura été qu’une participation virtuelle. Mais ne pas le dire, ici ou là, n’est-ce pas très gravement contribuer à l’égarement les âmes ?
L’association, soutenue par la Pastorale familiale, se propose « de ‘ramener la paix dans les cœurs’ jusqu’au moment où les personnes acceptent leur situation et peuvent prendre une part active à la vie de l’Église, sans être en rébellion. ». Un tel objectif, semble-t-il dire autre chose que la volonté de tranquilliser des âmes tourmentées par leur état de damnation... afin qu’elles y restent ? N'est-ce pas choquant de lire que l’Église, qui n'a pas d'autre but que le salut des âmes, veuille que les adultères publics « acceptent leur situation » ?  Comment pourront-ils vouloir en changer s'ils doivent l'accepter ? Et quel témoignage est ainsi donné aux personnes abandonnées par leur conjoint mais fidèles aux promesses de leur mariage ? Comment la pastorale de la famille peut-elle se justifier d’aider « les personnes divorcées, remariées ou non » à « vivre de manière différente leur appartenance à l’Église » ? Y aurait-il deux manières de vivre l’appartenance à l’Église : une en étant fidèle et l’autre en étant infidèle ? 
7541312799384

Bruno et Anny Perrin « divorcés et engagés dans une nouvelle union depuis seize ans » sont appelés à titre de témoins de cette autre manière d’appartenir à l’Église... Et voici leur témoignage : « Dieu nous réconforte et nous comble autrement ». Comment ? « Par la communion de désir ».


La communion de désir, encore appelée communion spirituelle, voilà donc la notion sur laquelle s’appuie la présente pastorale des adultères publics. Elle leur fait manifestement croire qu’ils peuvent, par la communion de désir, « bénéficier de la grâce des sacrements », au point d'en être « comblés », accéder à l’essentiel de la vie chrétienne de sorte qu’à côté de cet essentiel (qui pour tout baptisé fidèle est la vie divine elle-même), leur péché s’en trouve nécessairement réduit à des dimensions anecdotiques… La proposition faite aux adultères publics de  « la communion de désir », pour appartenir au Magistère ordinaire récent de l’Église[4], pose problème, car, en effet, celle-ci n’est pas, et n’a jamais été, le moyen de communier de ceux qui ne sont pas en état de grâce, mais de ceux qui sont empêchés de le faire pour des raisons indépendantes de leur volonté, comme c’est le cas pour les prisonniers, les malades, etc. En dehors de toute participation souhaitée mais physiquement impossible au Sacrifice de Jésus, Dieu peut donner les fruits de cette participation qui, pour être seulement désirée, n’en est pas moins réelle à Ses yeux, Lui qui tient pour spirituellement acquis ce qui est librement désiré (Mt 6.21 ; 5.28). Toutefois, cette communion, comme toute communion, exclut nécessairement l’attachement au péché, aussi vrai que participer dignement à l’Eucharistie, c’est donner sa vie au Père, et donc, par Jésus, avec Jésus et en Jésus, mourir au monde pécheur… On ne voit pas que l’on puisse à la fois s’unir au Christ dans le mystère de Sa mort (1 Co 11.26) et se refuser à Lui, violer le sacrement de mariage, « signe et instrument efficace » de Son Amour indissoluble parce qu’irrévocable (Mt 19.6 ; 5.32), et prétendre s’unir à Lui : « Qui n’est pas avec Moi est contre Moi » (Mt 12.30). Raison pour laquelle l’Église primitive demandait aux pécheurs publics de quitter l’église après la liturgie de la Parole, consciente que n’étant pas en état de grâce ils ne pouvaient pas s’unir à l’offrande du Sacrifice de Jésus, ni donc en recevoir les fruits par la communion. Aujourd’hui les adultères publics sont invités à participer à la Messe et à en recevoir la grâce[5].
Petites coupures 2003 08 g


Ce que les adultères publics peuvent ainsi malheureusement comprendre est que ne pouvoir physiquement prendre part au sacrement[6] n’aurait en définitive que peu d’importance pour eux puisqu’ils ne seraient en cela privés que de la « théâtralité » des sacrements, de l'aspect public de la liturgie de l'Eglise, des « apparences » de la communion eucharistique mais non de sa « substance ». Or, on ne voit pas en quoi le fait de ne pas pouvoir recevoir les « espèces » de l’Eucharistie permettrait d’en recevoir la substance… Ou on peut communier ou on ne le peut pas. Ou on est en état de grâce ou on ne l’est pas. Mais si on peut communier, c’est toujours à la substance du sacrement qu’on le peut, c'est-à-dire au Christ Lui-même, réellement présent sous les apparences des espèces consacrées. Personne ne communie jamais aux seules apparences, sinon pour sa condamnation (1 Co 11.27-31) ! Communier au Corps du Christ implique toujours et nécessairement de le faire spirituellement, c’est à dire d’accueillir le Christ tel qu’Il est en Lui-même, avec foi et par amour, et non pas seulement avec ses dents, comme sauraient aussi le faire les chiens ! « Ne donnez pas ce qui est sacré aux chiens ! » (Mt 7.6).
Comment comprendre que l’on en soit arrivé, de fait, à présenter la communion spirituelle comme compatible avec le péché ?[7] Parce que la vie spirituelle est invisible aux yeux de ceux qui n’ont pas l’Esprit du Christ, elle pourrait leur être présentée comme la nuit enchantée servant à vivre cachés ce qu’ils ne peuvent vivre au grand jour ? Parce que la vie spirituelle est invisible aux yeux de chair, elle permettrait de tromper les innocents sur son contenu ? Pas vu, pas pris ? Mais pour qui a l’Esprit du Christ, la vie spirituelle n’est pas le monde de la religiosité New-Age, faite d’imagination et livrée à la subjectivité. Elle est aussi réelle que ce qu’elle contient la substance même des réalités du monde visible : « Ce que vous aurez lié sur la terre sera lié dans les Cieux, et tout ce que vous délierez sur la terre sera délié dans les Cieux. » (Mt 18.18)...
« En renonçant à la communion sacramentelle, nous communions à la croix du Christ. » confessent Bruno et Anny, accusant ainsi non seulement l’Église de blesser le Christ par la demande qu’elle leur fait de ne pas communier, mais encore le Christ de Se contredire, Lui qui a dit : « Qui vous écoute, M’écoute. » (Lc 10.16 ; Mt 18.18)… Si l’Église, par sa discipline, fait porter au Christ une croix, et si les adultères publics sont les saints qui portent avec Lui cette croix, quel est le rôle des responsables de la pastorale familiale ?[8]
Si « Ce que confesse la foi, les sacrements le communiquent » (CEC n°1692), qu'est-ce que la foi qui n’a pas besoin de sacrements pour communiquer ce qu'elle confesse ? Est-ce encore la foi ? Quel est le sens de l’excommunication (Can 915) si l’excommunié peut quand même « bénéficier de la grâce des sacrements » ? [9] Qu’est-ce qui est véritablement important : les sacrements ou la grâce qu’ils donnent ? S’il en est ainsi que l’on puisse « bénéficier de la grâce des sacrements » tout en vivant dans le péché, qu’est-ce que le péché ? Et qu’est-ce que la grâce ? 
Bref, en donnant aux personnes qui ne sont objectivement pas en état de grâce, le conseil de communier spirituellement, non seulement on court le risque de les encourager à demeurer dans leur situation objective de péché, mais on fausse leur relation ‒ et celle de toute l’Église ‒ au Mystère de Jésus-Eucharistie, laissant croire qu'Il donnerait ce que Son Église interdit ... A moins que ce ne soit l’Église qui veuille aujourd’hui donner ce que son Seigneur interdit ? [10]
Prions pour le prochain Synode sur la famille, car le temps s'y annonce houleux. Que Dieu nous préserve de la pastorale amie de la « dureté de cœur » (Mt 19.8) !
Abbé Guy Pagès



[1] J’avais déjà à l’occasion d’un semblable article paru dans la même revue le 10 avril 2008 et intitulé « Divorcés-remariés : vivre sa foi au grand jour » fait entendre une semblable critique, manifestement en vain… Je la réitère donc.
[2] « Ce qui n’est pas nommé, n’existe pas. » (Ilhan Berk), aussi, « un homme voulant être honnête, digne d'être respecté et par ses enfants et par ses contemporains, se doit, notamment, de ne plus rien écrire désormais, ni signer, ni publier d'aucune façon aucune phrase constituant, selon lui, une déformation de la vérité » (Soljenitsyne, Moscou, le 12 février 1974). Aujourd’hui comme alors, dans le monde et dans l’Église, « A une époque de supercherie universelle, dire la vérité est un acte révolutionnaire. » (George Orwell, 1984). Seule la Vérité libère (Jn 8.32), ce qui faisait dire au Pape Pie XII : « Le premier don de l'amour (...), celui qui s'impose le plus évidemment, c'est celui qui consiste à servir la vérité, toute la vérité, à dévoiler et à réfuter l'erreur, sous quelque forme, sous quelque masque ou déguisement qu'elle se présente. » (Encyclique Mit Brennender Sorge, n°36).
[3] La Documentation Catholique, n°2103, 6 novembre 1994, p.931.
[4] Cf. par exemple : Lettre de la Congrégation pour la Doctrine de la foi aux évêques de l’Église catholique, Sur l’accès à la communion eucharistique de la part des fidèles divorcés remariés : « Il faut aider les fidèles à approfondir leur compréhension de la valeur de leur participation au sacrifice du Christ dans la messe, de la communion spirituelle, de la prière, de la méditation de la parole de Dieu, des œuvres de charité et en faveur de la justice. » (La Documentation Catholique, n°2103, 6 novembre 1994, p.931) ;
Recommandations du Conseil pontifical pour la famille, La pastorale des divorcés remariés : « Témoin et gardien du signe matrimonial, l’évêque – ainsi que les prêtres, ses collaborateurs –, désireux de conduire son peuple vers le salut et le vrai bonheur, ne manquera pas [...] d'amener la communauté chrétienne à une compréhension plus approfondie de l’importance de la piété eucharistique, comme par exemple : la visite au Très Saint Sacrement, la communion spirituelle, l’adoration du Très Saint Sacrement. » (La Documentation Catholique, n°2156, 16 mars 1997, p.261) ;
Document de la Commission familiale de l’Épiscopat, Les divorcés remariés dans la Communauté chrétienne : « Toutefois, ceux qui ne peuvent pas recevoir ces sacrements peuvent accueillir les dons du Christ dans la prière, dans un souci de conversion permanente, dans la communion spirituelle et par une vie remplie de charité. », La Documentation Catholique, n°2054, 19 juillet 1992, p.709.
[5] « Il faut aider les fidèles [le terme « fidèles » est ici curieusement choisi pour désigner les adultères publics…] à approfondir leur compréhension de la valeur de leur participation au sacrifice du Christ dans la messe, de la communion spirituelle, de la prière, de la méditation de la parole de Dieu, des œuvres de charité et en faveur de la justice. » Lettre de la Congrégation pour la Doctrine de la foi aux évêques de l’Église catholique, Sur l’accès à la communion eucharistique de la part des fidèles divorcés remariés, La Documentation Catholique, n°2103, 6 novembre 1994.
[6] Car il reste encore cet ordre des choses, cette armature de la vie chrétienne léguée par la Tradition, qui résiste, mais pour combien de temps encore ? Ne voit-on pas en effet des évêques appeler de plus en plus ouvertement, comme fin 2013 en Allemagne, à ce que les adultères publics reçoivent la communion même physiquement ?
[7] Que révèlent entre mille autres faits similaires les récentes obsèques de Lucien Neuwirth, la bénédiction du remariage civil de baptisés déjà sacramentellement mariés, le rituel de bénédiction que leur a concocté Mgr Doré en 2004, les évêques allemands voulant donner la communion eucharistique aux adultères publics, et plus largement les directives liturgiques de Redemptionis Sacramentum superbement ignorées, si la relation à Jésus-Eucharistie est « source et sommet de la vie chrétienne » (LG 11) ? 
[8] Peut-on les imaginer se rendre ensemble à la Messe du martyr de saint Jean-Baptiste…
[9] Certes, ils bénéficient de « de la grâce des sacrements » parce que l'Eglise prie à la Messe pour la conversion des pécheurs.
[10] Certains invoquent en effet « le pouvoir qu’a l’Église d’absoudre tous les péchés » pour justifier le retour en grâce des adultères publics, comme si l'Eglise pouvait pardonner un péché sans que celui-ci soit d'abord condamné, abandonné et autant que possible réparé par son auteur... L'Eglise ne peut pas défaire ce que Dieu a fait (Mt 19.6). Il n'y a pas de salut en dehors de la conversion et de la pénitence (Mt 3.8 ; 4.17 ; 11.20 ; Lc 13.3,5). Quant au fait que le canon 8 du concile de Nicée (325) fasse une condition aux Novatiens d'admettre le remariage doit s'entendre certainement du cas de ceux qui, après leur baptême, ont conclu de nouvelles noces. «  En tout cas, l'Eglise ne peut construire sa doctrine et sa pratique sur des hypothèses exégétiques incertaines. Elle doit s'en tenir à l'enseignement clair du Christ. » (Joseph Ratzinger, Préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, Sur la pastorale des fidèles divorcés remariés, n°1). Cf. aussi : Sur l'indissolubilité du mariage et le débat sur les divorcés remariés civilement et les sacrements, S. Exc. Mgr Gerhard Ludwig Müller,  Préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi.

SOURCE : http://www.islam-et-verite.com/blog/liturgie/la-communion-de-desir-pour-les-divorces-remaries.html  
 



SOURCE :

http://viens-seigneur-jesus.forumactif.com/t16665-la-communion-de-desir-pour-les-divorces-remaries-ou-adultere-public#262095

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Message  Bobestparti Mar 4 Nov 2014 - 16:30

Meeerci ! ami de la Miséricorde  Meeerci ! ADMIN
les commentaires suite a la lecture de la lettre de la dame qui vit cette situation de divorcée remariée nous donne a penser que nous vivons dans un monde d' égarement et que certains catholiques encouragent fièrement les divorcées remariées et méprisent lâchement ceux qui vivent saintement et refusent la dégradation de l’église tout cela au nom de l' amour et de la charité ,
oui vraiment l' époque est difficile .

en voici un extrait:

Témoignage poignant. Je tâche de me souvenir souvent de cette phrase du Saint Curé d'Ars : "Non, vous n'en êtes pas dignes (de Communier) ...mais vous en avez besoin". Je ne suis pas plus digne de communier que cette personne qui écrit l'article. Sa communion spirituelle est sans doute un magnifique sacrifice à offrir pour la marche de l'Eglise vers Dieu ; il me semble que c'est là le fond mystique, le sens profond de la non communion des divorcés remariés, le cadeau qu'ils peuvent nous offrir à tous, comme nous, non-divorcés, nous pouvons offrir (avec toutes nos limites encore) nos communions pour cette marche de l'Eglise vers Dieu... Prions pendant cette année de réflexion dans le Saint-Esprit qui nous conduit très sûrement.
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Message  Ginou Saliba Mar 4 Nov 2014 - 22:42

Admin a écrit:@ Tous :

Le seul problème avec cette dame, c'est qu'elle semble comprendre PARFAITEMENT l'état dans lequel elle se trouve, puisqu'elle défend très bien la position de l'Église, mais qu'en même temps elle reste dans le même état de  « femme-adultère » !

La question que je me pose :

- « Pourquoi ne renonce-t-elle pas à cette état de PÉCHÉ GRAVE puisqu'elle est totalement consciente que cela conduit à un cul-de-sac (la Géhenne Éternelle) ? »

La question ?

Il faut prier pour elle, chers amis de VSJ, et demander à Dieu de lui donner la force et le courage de quitter l'homme qui partage sa vie !

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@Admin

En effet Admin, cette femme comprend très bien l'état dans lequel elle vit, mais ce n'est pas aussi simple de renoncer à cet état de péché comme vous dites. Et je parle en connaissance de cause. Cela prend beaucoup de prières, de sacrifices et de jeunes pour obtenir la grâce de laisser cette vie de péché, et il faut surtout le désirer par dessus tout.

Il faut rendre témoignage à Dieu! Et surtout, les merveilles qu'Il accomplit dans nos vies, il faut les partager aux autres, comme à fait La Vierge Marie en courant vers Élisabeth après l'annonciation. Un jour, je rendrai Témoignage à Dieu sur VSJ. Car IL fait des choses vraiment extraordinaires dans ma vie.

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Laisser communier en état de péché mortel ? Empty Re: Laisser communier en état de péché mortel ?

Message  Admin Mar 4 Nov 2014 - 23:31

@ Ginou Saliba :

Je ne doute pas que ça ne doive pas être facile, mais c'est le prix à payer pour sauver son Âme !

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Laisser communier en état de péché mortel ? Empty Re: Laisser communier en état de péché mortel ?

Message  Bobestparti Mer 5 Nov 2014 - 0:43

@ginou, @ admin 
Il y a également  cette  autre hypothèse non négligeable qui est que cette ambiance  au sein ne facilite  pas une réelle  conversion  de cette  dame  
Sans doute  , un peu plus de rigueur  vis à  vis du pape avec un langage qui ne dénature pas la vérité  peut être  que cette  dame  se sentirait contrainte  à quitter  cette  état de péché 
mais pour l'heure,  le pape François a laisser  ouvert une porte dans l'église  qui peut  faire  chuter beaucoup  d'âmes  égarées. 
Oui , il faut  que  l'église  soit patiente envers le pêcheur  mais il faut  comprendre que les signes des temps  sont là  et que Satan veut l'aveuglement  de toute l'église 
Le site  myriamir dans son aveuglement à faire des louanges  au pape François doit se remettre en question 
Comme  certains,  ils ont l'argument que jésus à pris la défense  de la femme  adultère mais ils oublié de rappeler  que jésus  lui a dit : " va et ne peche plus "
Plus dramatique encore c'est que la femme  adultère s'est perdu puisqu'elle a continué  son péché  
Ce fait  est raconté dans maria valtorta 
prions afin que vienne  l'effusion  du saint esprit sur tout le monde entier. ..
Paix !
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Laisser communier en état de péché mortel ? Empty Re: Laisser communier en état de péché mortel ?

Message  ami de la Miséricorde Mer 5 Nov 2014 - 2:25

Bonjour à tous,

Et voici le constat d'un Cardinal !

Cette réflexion intéressante du Cardinal Muller
http://benoit-et-moi.fr/2014-II/actualites/card-mueller-il-y-a-des-eveques-aveugles.html

« …il y a malheureusement des représentants de l'Eglise, et même des évêques, qui se sont laissés en quelque sorte aveugler par la société sécularisée qui les a influencés au point de les entraîner loin de l’essentiel, ou des enseignements de l'Eglise fondés sur la Révélation ....».

L'Eglise est bien malade si même des Cardinaux reconnaissent que des évêques Princes de l'Eglise sont fourvoyés !

Cà faisait un moment que çà mijotait et maintenant c'est tellement gros qu'il faut vraiment faire l'autruche pour ne pas voir ce qui se passe !

Deo Gratias peut-être que la Sainte Doctrine y gagnera car là on est en plein délire je ne sais pas de quoi ils ont débattu pendant 3 semaines, pourquoi débattre de sujets dont on ne peut pas changer l'issue puisqu'ils découlent de la Parole de Jésus, c'est aussi prendre les anciens y compris les Docteurs de l'Eglise pour des idiots. Quel drame !

Que Jésus Miséricordieux vous bénisse
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Message  stjeanlagneau Mer 5 Nov 2014 - 15:20


@ ami de la miséricorde  Applaudir

Le problème c'est que la plupart des catholiques, derrière ces évèques, se sont rapprochés de la pensée du monde, en quittant de nombreuses dévotions et principes basés sur les Dix Commandements. Pour eux, ils sont toujours dans la Vérité, mais c'est souvent vers l'enfer qu'ils risquent de se diriger.  Triste



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