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Le Saint du Jour ! Empty Le Saint du jour : 1er avril !

Message  Admin Mar 2 Mar 2010 - 18:55

SAINT HUGUES
Évêque de Grenoble
(1053-1132)


Saint Hugues naquit à Châteauneuf-d'Isère, près de Valence, en Dauphiné. Pendant que sa mère le portait dans son sein, elle eut un songe où il lui semblait mettre au monde un bel enfant que saint Pierre, accompagné d'autres saints, emportait dans le Ciel et présentait devant le trône de Dieu. Cette vision fut pour ses parents un présage de hautes et saintes destinées; aussi soignèrent-ils son éducation et n'hésitèrent-ils pas à favoriser sa vocation ecclésiastique.

Choisi, jeune encore, par l'évêque de Valence, pour être chanoine de sa cathédrale, il se vit, à vingt-sept ans, obligé d'accepter le siège épiscopal de Grenoble, devenu vacant. Il voulut recevoir l'onction épiscopale des mains du Pape Grégoire VII, qui, connaissant à l'avance son mérite et ses vertus, lui dévoila toute son âme et lui inspira un zèle ardent pour la liberté de l'Église et pour la sanctification du clergé.

Le Saint du Jour ! Hugo10
Saint Hugues, debout, coiffé de la mitre d'évêque;
Musée de Cadix


Hugues trouva son évêché dans le plus lamentable état; tous les abus de l'époque y régnaient en maîtres. Le nouveau Pontife fit d'incroyables efforts pour raviver la foi et relever les moeurs; ses efforts étant infructueux, il résolut de quitter sa charge et se réfugia au monastère de la Chaise-Dieu; mais bientôt le Pape, instruit de ce qui se passait, lui ordonna de retourner à son évêché et de préférer le salut des âmes à son repos personnel.

C'est dans les années suivantes que saint Bruno vint fonder dans son diocèse l'admirable institution de la Chartreuse. Hugues allait souvent dans cet ermitage et vivait avec les Chartreux comme le dernier d'entre eux; son attrait pour la solitude était si fort, qu'il ne pouvait se décider à quitter cette austère retraite, et Bruno se voyait obligé de lui dire: "Allez à votre troupeau; il a besoin de vous; donnez-lui ce que vous lui devez."

Cependant Hugues, par la puissance de sa sainteté, opérait un grand bien dans les âmes; ses prédications véhémentes remuaient les foules et touchaient les coeurs; au confessionnal, il pleurait souvent avec ses pénitents et les excitait à une plus grande contrition. Après quelques années d'épiscopat, son diocèse avait changé de face.

Parmi ses hautes vertus, on remarqua particulièrement sa modestie et sa charité. Dur pour lui-même, il se montrait prodigue pour les pauvres et alla jusqu'à vendre pour eux son anneau et son calice. Toujours il se montra d'une énergie indomptable pour la défense des intérêts de l'Église; il restera toujours comme l'un des beaux modèles de noble indépendance et de fier courage. Son exemple apprend aussi que si le salut des âmes est une chose inestimable, il ne s'opère souvent qu'au prix d'une longue persévérance et d'une grande abnégation.

SOURCE : Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.


Dernière édition par Admin le Mar 2 Mar 2010 - 20:03, édité 1 fois

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Message  Admin Mar 2 Mar 2010 - 19:55

SAINT HUGUES
Évêque de Grenoble
1053 -1132

Latin : Hugo Gratianopolitanus. Italie : Hugone. Espagne : Hugo, ou Ugon, obispo de Grenoble. Angleterre : Hugh the Cathusian of Grenoble. Allemagne : Hugo. Indes (occidentales) : Hugh (selon Marc)

Fêté le 1er avril, sans rire.

Contemporain de Hugues de Cluny, fêté le 29 avril, il est né en 1053, mort en 1132, canonisé par le pape Innocent II en 1134.

Il manifesta dès son plus jeune âge une piété extraordinaire et une grande facilité pour la théologie. Alors qu'il était encore laïc, il fut fait chanoine de Valence. Sa piété était telle que, selon la légende, il n'aurait aperçu qu'une seule femme dans sa vie, sa mère. Il n'avait sans doute pas de soeur. Il fut consacré évêque en 1080 par le pape Grégoire VII. Il se consacra à la tâche de réformer les abus dans son nouveau diocèse. Après deux ans de luttes inutiles contre la simonie et le mauvais comportement de son clergé, il se retira à l’abbaye de la Chaise-Dieu d’où Grégoire VII lui ordonna de sortir pour retourner dans son diocèse.

En 1084, il céda à saint Bruno un vaste territoire faisant partie de son diocèse pour y installer le monastère de la Grande-Chartreuse : il vit en rêve sept étoiles annonçant l'arrivée de saint Bruno avec 6 compagnons. Un jour de fête, il arrive à l'improviste à la Chartreuse, et trouve 7 moines à table tout contrits parce que, faute d'autres nourritures, on leur avait servi au réfectoire des oiseaux rôtis bien que la viande fût sévèrement interdite par la Règle. Saint Hugues bénit les plats et les oiseaux furent métamorphosés en tortues. Rappelons que la tortue est un poisson, selon le saint Canon.

Le Saint du Jour ! Wunder10
Au réfectoire de la Chartreuse, saint Hugues bénit
les plats servis aux 7 premiers Chartreux et
transforme les oiseaux prohibés par la Règle en tortues;
Francisco de Zubaràn, 1633, Musée de Séville


Le Saint du Jour ! 100px-10
Détail de l'illustration précédente


Il a pour attributs les 7 étoiles de sa vision prémonitrice, et bien sûr la tenue d'évêque (sur une cuculle blanche) ou de Chartreux. Il est souvent associé à saint Bruno (6 octobre) comme ayant collaboré à la fondation de l'ordre des Chartreux.

Pendant les Guerres de Religion, son corps fut brûlé par les Huguenots.

N.B. À ne pas confondre avec saint Hugues de Lincoln, saint Hugues d'Avalon, et avec saint Hugues de Cluny.

Source : http://miscellaneesdiverses.blogspot.com/2007_12_01_archive.html

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Message  Admin Mar 2 Mar 2010 - 20:20

SAINT FRANÇOIS DE PAULE
Fondateur de l'Ordre des Frères Minimes
(1416-1507)

C'est dans la petite ville de Paule, en Calabre, que naquit le Saint qui poussa l'humilité jusqu'à vouloir être appelé le plus petit, le Minime, parmi les enfants de Jésus-Christ. François fut plus l'enfant de la grâce que de la nature car il vint au monde contre toute espérance. L'on aperçut pendant la nuit de sa naissance de vifs jets de lumière sur la toiture de la maison de ses parents, symbole du flambeau qui venait de paraître dans l'Église. L'enfance de ce petit prédestiné fut tout extraordinaire. Les veilles et les abstinences lui furent inspirées du Ciel dès l'âge le plus tendre; aussitôt après son lever, sa première pensée était de courir à l'église, où il passait la grande partie de ses journées, ne s'ennuyant jamais avec le bon Dieu, comme il disait dans son naïf langage.

Admirons la belle réponse qu'il fit un jour à sa mère, qui le pressait, par un temps froid, de couvrir sa tête en récitant son rosaire: "Maman, lui dit-il, si je parlais à une reine, vous me commanderiez de me tenir nu-tête; mais la Sainte Vierge n'est-Elle pas plus que toutes les reines, puisqu'Elle est la Mère de Dieu et la Souveraine de l'univers?" Quand il eut treize ans, ses parents le placèrent pour un an dans un couvent de Saint-François. Sa vertu et sa régularité y furent confirmées par des miracles. Un jour, le frère sacristain l'envoie chercher du feu pour l'encensoir; il y court et, n'ayant pas d'instrument, remplit sa robe de charbons ardents, qu'il dépose avec les doigts un à un dans l'encensoir, sans avoir ni sur les doigts ni sur son vêtement la moindre trace de brûlure. À quatorze ans, François se fit ermite et s'enfonça dans un rocher profond, au bord de la mer, résolu d'y vivre et d'y mourir oublié des hommes. Mais Dieu, qui le voulait fondateur d'un ordre religieux, lui envoya une foule de disciples, si bien qu'au bout de six ans il lui fallut bâtir un grand monastère où, nous dit un historien, François fit entrer plus de miracles que de pierres et de pièces de bois.

Le Saint du Jour ! Millen10

Il guérit tant de malades, qu'il faisait le désespoir des médecins; il ressuscita plusieurs morts; il traversa le bras de mer qui sépare la Calabre de la Sicile sur son manteau, avec deux de ses frères. Mais le plus grand des miracles, c'est sa sainteté elle-même. La nuit, pendant que ses frères dormaient, il priait encore. Il allait toujours nu-pieds, à travers les rochers, la neige et la boue; le cilice était son vêtement, la terre son lit. À l'imitation de Notre-Seigneur, il passa des Carêmes entiers sans prendre de nourriture.

C'est un fait d'histoire que le roi Louis XI, instruit de sa puissance miraculeuse, le fit venir pour obtenir sa guérison d'une maladie mortelle. Le Saint lui obtint plus que la santé du corps, il le prépara à mourir en chrétien. François mourut en France, un vendredi, à 3 heures de l'après-midi.

SOURCE : Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.


Dernière édition par Admin le Mar 2 Mar 2010 - 21:39, édité 1 fois

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Message  Admin Mar 2 Mar 2010 - 20:50

SAINT FRANÇOIS DE PAULE
(1416-1507)
Fondateur de l'Ordre des Minimes

Sauint François de Paule, fondateur de l'ordre des Minimes, né le 27 mars 1416 à Paule, en Calabre, mort le 2 avril 1507 au couvent de Plessis-les-Tours. Sa fête est célébrée le 2 avril.

François de Paule est le fils Giacomo Martolilla de Salicon (1370-1465)[1] et de Vienne de Fuscaldo[2], née à L’Appunto di Fuscaldo, un couple de propriétaires terriens, catholiques très croyants. Ils se sont mariés en 1401 et n'ont pas d'enfant pendant 15 ans. Déjà d'un âge avancé, ils font des prières à saint François d'Assise. Né, l'aîné le futur saint se prénomme donc Francesco. Selon un site catholique : ... tandis que Vienne de Fuscaldo, femme de Jacques Martotille[3], est en train d’accoucher, des gens aperçoivent sa maison environnée de flammes, comme une auréole de feu, et ils entendent des musiques surnaturelles. Les oracles prédisent que ce nouveau-né étonnerait la chrétienté.

François de Paule a une soeur, Brigitte Martolilla, qui se marie avec Antoine d'Alesso[4]. Ils ont plusieurs enfants, dont :

■Andrea d'Alesso, qui vient en France avec son oncle, le futur Saint François de Paule. Il est Contrôleur au grenier à sel de Lagny-sur-Marne, seigneur de Leseau et Lyons en Beauce, maître de la fourrerie du roi, valet du Roi Louis XI, échanson en son hôtel. Son contrat de mariage est fait chez Dionet et Charron, notaires au Châtelet, le 21 juin 1501. Il rédige son testament le 19 juillet 1530 et demande que sa sépulture soit en l'église des Bonshommes, près de Tours. Il est le père de Jean d’Alesso.
■Nicolas et Pierre d'Alesso, Minimes dans un monastère en France. François de Paule ressuscite, parait-il, sept morts dont un autre de ses neveux, ce Nicolas d'Alesso.
■Angèle et Paul, qui sont restés en Calabre.

Enfant, Francesco contracte une forme grave d'infection à un oeil. Toute sa famille prie saint François d'Assise et lui promet, en cas de guérison, que l'enfant serait placé pour un an dans un couvent franciscain. Il guérit très vite. Mais dès son plus jeune âge, Francesco est attiré par tout ce qui touche à la religion et devient très pratiquant. C'est un adolescent humble, docile et obéissant. À l'âge de treize ans il respecte la promesse faite par ses parents et se retrouve au couvent franciscain de San Marco Argentano (province de Cosenza), où il reste un an, accomplissant ainsi la promesse de ses parents à saint François d'Assise. Dès son entrée il se signale par son mysticisme, son intérêt pour le surnaturel et nous allons retrouver cela toute sa vie et il va être vénéré pour cela après sa mort. Pendant cette première année au couvent, le petit Francesco est très pratiquant, mais accomplit aussi les corvées, comme la propreté des planchers, la cuisine, le service de la cantine...

En 1430, à l'âge de 14 ans, il fait avec sa famille, un long pèlerinage à Assise, mais aussi dans quelques-uns des principaux centres de la spiritualité catholique italienne: Loreto, Rome, l'abbaye du Mont-Cassin, et au Mont Luco. Le faste de la Ville Éternelle lui déplaît. Il fait remarquer à un cardinal que Jésus n'avait pas eu habits si somptueux que lui.

Rentré à Paule, il commence à vivre en ermite, dans un endroit inaccessible, le Patrimoine, situé dans l'une des propriétés de sa riche famille, au fin fond de la Calabre. Cette vie dans le désert émerveille les habitants de sa ville natale. En 1435, il est rejoint par d'autres croyants, attirés par sa renommée de sainteté, et qui s'associent à cette expérience. Ils le reconnaissent comme leur guide spirituel.

Le Saint du Jour ! 300px-10

C'est là le premier noyau premier de l'ordre des Minimes Avec ses douze premiers compagnons, François de Paule construit une chapelle et trois dortoirs. Il devient le supérieur général du nouvel ordre, celui des Minimes, signifiant les derniers entre tous. Ils font vœu d'humilité, se livrent surtout à l'exercice de la charité et se font appeler les ermites de saint François d'Assise. Jamais fondateur d'ordre n'a commencé à l'être dans l'âge de François de Paule : il n'a que dix-neuf ans[5]. Aux premières adhésions, ils en s'ajoutent beaucoup d'autres. Elles sont tellement nombreuses d'ailleurs que le 31 août 1452 le nouvel Archevêque de Cosenza, monsignor Phyrrus Caracciolo, accorde l'approbation diocésaine pour fonder un oratoire, un monastère et une église. L'édification du nouveau monastère est l'occasion pour les nobles de sa ville de lui attester leur estime profonde. Ils travaillent de leurs mains pour en hâter la construction.

La réputation de sainteté de Francesco se répand rapidement et à un tel point tellement qu'en 1467 le pape Paul II envoie à Paule son émissaire pour avoir des nouvelles de l'ermite calabrais. Rentré à Rome, l'envoyé pontifical, monsignore Baldassarre De Gutrossis présente un rapport objectif sur la vie de prière et d'austérité qui règne dans ce monastère. Le 4 juillet 1467, quatre cardinaux signent la lettre qui accorde l'indulgence à ceux qui ont contribué à la construction de l'église du monastère de Paule, ainsi qu'à ceux qui l'ont visitée. En 1470 commence le procédé juridique-canonique pour l'approbation définitive du nouvel ordre d'ermites. La "cause du paolana" est défendue par monsignore Baldassarre da Spigno. Le 17 mai 1474, le pape Sixte IV reconnait le nouvel ordre officiellement avec la dénomination : Congregazione eremitica paolana di San Francesco d'Assisi. La reconnaissance de la règle d'extrême austérité vient par contre avec le pape Alexandre VI, en concomitance avec le changement du nom en celui encore actuel, d'Ordre des Minimes.

François, homme de grande taille, ne se tient pas droit, sous le poids des mortifications. Il ne change pas de vêtements et porte une robe de bure, comme ses parents avant lui. Le futur saint ne se rase pas. Il erre sur les chemins rocailleux de Calabre et de Sicile, sans chaussures et couche à même le sol. L'ermite ne mange qu'une fois par jour après le coucher du soleil de l'herbe et des racines[6]. Il passe également de nombreux carêmes entiers sans manger. Son corps, bien entendu très odoriférant, sent l'ambre gris ou le musc, selon ses fidèles.

Avec cette approbation, les ermitages, sur le modèle de celui de Paule, deviennent nombreux en Calabre et en Sicile. L'Annonciade à Paterno Calabro, en 1472, Spezzano della Sila, en 1474, la Très-Sainte-Trinité à Corigliano Calabro, en 1476, Jésus et Marie à Cortone, et Milazzo, en 1480, sont les plus actifs. Francesco devient, donc, un point de référence essentielle pour les catholiques et pour les pauvres de sa terre natale. À lui, ils s'adressent pour des conseils de caractère spirituel, mais aussi pour conseils des conseils sur leur vie matérielle. Le Royaume de Naples est à cette est à cette époque une sorte de protectorat des Aragonais qui avaient instauré un régime colonial au détriment de la population. C'est dans ce contexte historique que François de Paule s'est donné la mission de diffuser la foi chrétienne.

Les phénomènes surnaturels attribués à Francesco ne manquent pas :

■la guérison d'un garçon atteint d'une plaie incurable à un bras, guérie avec des herbes communes banales,
■des aveugles voient,
■des lépreux sont guéris,
■des malades mentaux redeviennent normaux,
■le jaillissement miraculeux d'une source du Cucchiarella, qu'il fait jaillir en frappant avec un bâton une roche, près du couvent de Paule,
■les pierres du miracle qui restent en équilibre instable pendant au lieu de tomber sur le couvent
■la traversée du détroit de Messine sur son manteau étendu, après que le patron de barque Maso lui ait refusé de le faire passer avec quelques disciples gratuitement. Ce qui va faire de lui le patron des marins italiens.

Enfant, il déposait avec ses doigts des charbons ardents dans l'encensoir, sans se brûler. Par la suite, il fait la prophétie que la ville d'Otranto va tomber aux mains des Turcs en 1480, mais être reconquise par le roi de Naples. Et puis François de Paule ressuscite, parait-il, sept morts, ce qui va faire que cet ermite va se retrouver à la Cour des rois de France.

À partir de 1481, François de Paule vit à la cour de Ferdinand Ier de Naples. Mais comme celui qu'on surnomme désormais le saint homme, a la réputation d'opérer des guérisons miraculeuses, il ne va pas pouvoir regagner Paule. Les marchands napolitains parlent de ses miracles à Louis XI, dangereusement malade et le souverain écrit au Pape Sixte IV, qui envoie deux brefs à François de Paule[7] pour lui ordonner d'aller en France. Il obéit à ce commandement. Le roi espère être guéri par ses prières. Avant sa venue à la Cour, le roi croyait prolonger ses jours en s'entourant de reliques, mais malgré cela ses jours sont comptés.

Le Pape et le roi de Naples profitent de l'occasion pour renforcer les rapports fragiles avec la grande puissante de l'époque, la France. Leur but est de trouver un accord pour abolir la Pragmatique Sanction de Bourges de 1438. Ce roi et le Pape doivent convaincre Francesco à laisser sa terre natale pour traverser les Alpes, et à abandonner son style de vie austère et se retrouver à la Cour de France.

Sacré voyage d'ailleurs, François de Paule est attaqué par des pirates, le petit navire qui le conduit d'Ostie à Marseille se retrouve aussi en pleine tempête. Bref, arrivé là encore très, miraculeusement à Marseille, notre ermite ne peut débarquer, car la Provence est ravagée par la peste. Toutefois il réussit à débarquer à Bandol. Là, il soigne les malades par l'apposition des mains et cela semble avoir des effets positifs, car il fait tellement de nouveaux adeptes, qu'il crée le couvent Notre-Dame-de-la-Pitié à Fréjus.

Accueilli partout avec de grandes marques de respect et de dévotion, François de Paule le Dauphiné, Lyon et le Bourbonnais au château de Plessis-lez-Tours, le 24 avril 1482. Le Roi se jette à ses pieds et implore ses bénédictions. Il le flatte, il le supplie et fait construire deux couvents de son ordre...[8]. Mais le pieux ermite, rendu sur place, ne peut que préparer le roi, comme son médecin payé 10.000 écus par mois, à se résigner et à mourir chrétiennement. Louis XI décède le 30 août 1483, à l'âge de 60 ans.

Après la mort de Louis XI, François de Paule va rester un quart de siècle à la cour de France, où il est protégé par Charles VIII et Louis XII. Affectueusement surnommé le bonhomme par le peuple, qui le vénère, mais aussi par la cour, par dédain[9], ce simple frère-laïc bénit inlassablement cierges et chapelets. Pourtant il gouverne à merveille la vie spirituelle des prêtres, évêques et rois. Il sait se faire apprécier des plus humbles, comme des savants de la Sorbonne. Il a son logement au château de Plessis-lez-Tours. Bossuet nous dit que : Cependant l'incomparable François de Paule est solitaire jusque dans la Cour... François ne trouve rien qui soit digne de lui que le ciel.[10]. Et Bossuet ajoute : François de Paule, Ô l'ardent amoureux ! Il est blessé, il est transporté on ne peut le tirer de sa chère cellule, parce qu'il y embrasse son Dieu en paix et en solitude.

Beaucoup de franciscains religieux, bénédictins et ermites, fascinés par son style de vie, se joignent à lui en France, comme par le passé en Italie et contribue ainsi à l'universalisation de son ordre. François de Paule établit en France quelques maisons de son ordre. En 1489, Charles VIII fait bâtir les couvents de Tours et d'Amboise qu’il dote de précieux privilèges. Lors de la Guerre franco-bretonne (1489-1491), François de Paule plaide pour un mariage entre Anne de Bretagne et Louis XII, qui établirait la paix. La reine Anne de Bretagne fonde le couvent royal de Notre-Dame-de-Toutes-les-Grâces, à Chaillot et un monastère à Gien.

François de Paule meurt dans le monastère qu’il avait fondé au Plessis-lez-Tours, le Vendredi saint de l'an 1507. Coïncidence ou récompense divine pour un saint qui avait commencé sa retraite à 12 ans[11] ? François de Paule est encore à l'origine d'un miracle après sa mort. Son corps, selon ses proches, resté sans sépulture durant onze jours, demeure sans corruption, et rend même une odeur agréable.

En 1507, on ne compte pas moins de 13 couvents dans le royaume de France, puis 38 en 1600 et plus de 150 à la fin du XVIIe siècle. L'Ordre, après l'Italie et la France en Espagne, où les religieux reçoivent arrivent après les succès remportés par Ferdinand V sur les Maures. Dans le Saint Empire, l'empereur Maximilien les accueille avec dévotion. Les Minimes respectent une partie de ses règles de vie. Pendant des siècles, ils portent une robe de drap grossier de couleur noire qui descend jusqu'aux talons, une ceinture de laine nouée de cinq nœuds ; ils ne peuvent quitter cet habit ni le jour, ni la nuit. Il leur est interdit de porter des chaussures fermées, sauf en voyage, sabots de bois ou sandales rappelant aux moines qu'ils sont parmi les plus pauvres. En voyage ils vont à pied ou sur le dos d'un âne ou, seulement lorsqu'ils ne trouvent pas d'âne, sur un mulet ou un cheval.

Jules II, en 1512, permet l’ouverture d’un procès apostolique en vue de la canonisation de François de Paule. Léon X qui, par le bref Illius, daté du 7 juillet 1513, avait autorisé son culte privé, le canonise, le 12 mai 1519, par la bulle Excelsus Dominus, la première canonisation de son pontificat, qui loue en saint François de Paule la force confondue par la faiblesse, la science qui enfle cédant à la simplicité qui édifie[12]. Pendant la révolution religieuse du XVIe siècle, sa dépouille mortelle est brûlée par des réformés.

La famille de François de Paule est éteinte. Mais après la mort du dernier des d'Alesso, les La Saussaye et les d'Ormesson ont tenu à l'honneur de mettre au nombre de leurs prénoms celui du célèbre consolateur des derniers jours de Louis XI.[13] Le 2 avril 1745, à Paris, dans l’église des Minimes, Massillon prononça le panégyrique de saint François de Paule devant le chancelier d’Aguesseau et sa femme, Jeanne d’Ormesson, qui descendait de la sœur du saint, Brigitte d’Alesso[14].

1.↑ Le site officiel de l'Ordre des Minimes l'appelle Martolilla,ce qui veut dire, propriétaire terrien. L'appellation française est "Martotille" ou Martorel, (Godescart, cité par Héraldique et Généalogie).
2.↑ Des seigneurs de Chastel-Fourgatel, B.N. Mss D.B. N° 11
3.↑ Giacomo Martolilla de Salicon
4.↑ Selon Le Toscan, mais cela reste à vérifier, les d'Alesso sont originaire de la province de Cosenza et de condition nobiliaire. Héraldique et Généalogie précise aussi que le beau-frère du futur saint est son cousin issu de germains.
5.↑ Dictionnaire universel des sciences morale, économique, politique et diplomatique; ou ... Par Jean-Baptiste-René Robinet, Réd Robinet, p. 163
6.↑ Nouvelle biographie générale depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours, avec les ..., Par Hoefer (Jean Chrétien Ferdinand), p. 479
7.↑ Dictionnaire universel des sciences morale, économique, politique et diplomatique; ou ... Par Jean-Baptiste-René Robinet, Réd Robinet, p. 161
8.↑ Dictionnaire historique et critique de Pierre Bayle, Par Pierre Bayle, Pierre Desmaizeaux, Eusèbe Renaudot, Anthelme de Tricaud, p. 414
9.↑ Bossuet écrit qu'il les regarde avec mépris
10.↑ Oeuvres complètes de Bossuet, Par Jacques Bénigne Bossuet, p. 450.
11.↑ Oeuvres complètes de Bossuet, Par Jacques Bénigne Bossuet, p. 45.
12.↑ Saint François de Paule
13.↑ Héraldique et Généalogie, 92.II.384.
14.↑ Saint François de Paule

SOURCE : http://www.biographie.net/tag/D%C3%A9c%C3%A8s-en-1507

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Message  Admin Mar 2 Mar 2010 - 21:02

SAINT RICHARD
Évêque de Chichester
(1197-1253)


Saint Richard naquit en Angleterre. Ses parents occupaient alors un rang élevé et jouissaient d'une belle fortune; mais ils tombèrent dans une misère si profonde, qu'après leur mort, leur fils aîné fut longtemps retenu en prison pour dettes. Richard, son frère, travailla généreusement à sa délivrance; mais il s'appauvrit lui-même au point d'être obligé de gagner sa vie comme valet de ferme.

Bientôt il put aller à Paris continuer les bonnes études qu'il avait déjà faites dans sa jeunesse. Il se lia d'amitié avec deux amis choisis, aussi pauvres que lui; ils n'avaient qu'un manteau à tous les trois et se voyaient obligés de n'aller prendre leurs leçons que l'un après l'autre. Leur nourriture était plus que frugale, un peu de pain et de vin leur suffisait, et ils ne mangeaient de chair ou de poisson que le dimanche. Cependant Richard assura depuis que ce fut là pour lui le beau temps, tant il était absorbé par la passion de l'étude. Ses succès furent prompts et remarquables, si bien qu'à son retour en Angleterre il professa fort brillamment à l'Université d'Oxford.

Quelques années plus tard, sa modestie, sa chasteté, sa douceur et sa dévotion lui attirèrent le respect et l'amour de tout le monde; il fut élu chancelier de l'Université. Nommé ensuite évêque de Chichester, il eut à subir quelques temps les vexations du roi Henri III, en guerre avec Rome, mais il rétablit la paix par ses prières et ses procédés de conciliation.

Le Saint du Jour ! Richar10

Devenu désormais libre dans l'exercice de son ministère, il se fit remarquer par sa grande condescendance pour les petits et par sa miséricorde pour les pauvres. Comme on lui disait que ses dépenses excédaient ses revenus: "Il vaut mieux, dit-il, vendre son cheval et sa vaisselle d'argent que de laisser souffrir les pauvres, membres de Jésus-Christ." Un jour, distribuant du pain, il en eut assez pour contenter trois mille pauvres, et il lui en resta pour cent autres qui survinrent après. Ces multiplications merveilleuses se renouvelèrent plusieurs fois. Il honorait les religieux et les embrassait souvent: "Qu'il est bon, disait-il, de baiser les lèvres qui exhalent l'encens des saintes prières offertes au Seigneur!"

Il mourut en baisant le Crucifix et en invoquant Marie contre les ennemis du salut.

SOURCE : Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.


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Message  Admin Mar 2 Mar 2010 - 21:37

SAINT RICHARD
Évêque de Chichester
(1197-1253)


Latin : Ricardus ;
allemand, anglais : Richard ;
espagnol : Ricardo ;
italien : Riccardo ;
polonais : Ryszard ;
serbo-croate : Rišard.

Évêque et confesseur, il est né en 1197 à Droitwich, Worcestershire, et mort le 3 avril 1253 à Douvres.

Richard était le second fils de Richard Backedine et Alice de Wyche. Son père mourut alors qu'il était encore jeune et, entre les mains d'un tuteur incompétent, la propriété familiale fut rapidement menée à la ruine. Son frère aîné offrit de lui abandonner l'héritage, mais Richard refusa l'offre, bien qu'il reprît la gestion de la propriété et, au prix de beaucoup d'efforts, la remît en état. Il partit à Oxford, où lui et ses deux compagnons vivaient dans une telle pauvreté qu'ils n'avaient qu'une tunique dans laquelle ils assistaient aux leçons à tour de rôle. Il réussit dans ses études, avec Robert Grosseteste parmi ses professeurs, et il établit ce qui deviendrait l'amitié d'une vie avec son tuteur Edmund Rich (Edmond d'Abingdon, saint Edme). Il étudia le droit canon à Oxford (et probablement aussi à Paris et Bologne) et, ayant obtenu un doctorat, devint chancelier de l'université d'Oxford en 1235.

Son enseignement et sa sainteté étaient si réputés qu'Edmond Rich, devenu archevêque de Cantorbéry, et Robert Grosseteste, évêque de Lincoln, lui proposèrent tous deux le poste de chancelier de leur diocèse respectif. Richard accepta l'offre de l'archevêque et devint un ami intime de saint Edme. Richard approuva la position de l'archevêque qui s'opposa au roi Henri III sur la question des sièges vacants en lui reprochant de garder des diocèses sans évêques aussi longtemps que possible (parce que tant que les sièges épiscopaux étaient vacants, leurs revenus allaient à la Couronne).

Richard accompagna saint Edme dans son exil à l'abbaye de Pontigny (près d'Auxerre), s'occupa de lui dans sa maladie et était présent au prieuré Notre-Dame à Soisy (aujourd'hui Soisy-Bouy, près de Provins) quand il mourut le 16 novembre 1240. Richard étudia ensuite la théologie chez les dominicains à Orléans, fut ordonné prêtre en 1243 et, après avoir fondé une chapelle en l'honneur de saint Edme, revint en Angleterre où il devint curé de Deal et recteur de Charring. Il fut ensuité persuadé par Boniface de Savoie, nouvel archevêque de Cantorbéry, de reprendre son poste de chancelier.

Le Saint du Jour ! Strich10

En 1244, Ralph Neville, évêque de Chichester, mourut. L'élection au siège vacant de Robert Passelewe, archidiacre de Chichester, fut invalidée par Boniface à un synode de ses suffragants, le 3 juin 1244, et, sur sa recommandation, le chapitre élut Richard, choix immédiatement confirmé par l'archevêque. Henri III était indigné, car Robert Passelewe était un de ses favoris, et il refusa de rendre à Richard les revenus de son siège. Le saint plaida sa cause auprès du pape Innocent IV, qui le consacra personnellement à Lyon, le 5 mars 1245, et le renvoya en Angleterre. Mais Henri était intraitable. Sans toit dans son propre diocèse, Richard dépendait de la charité de son clergé. Enfin, en 1246, Henri fut amené par les menaces du pape à restituer à Richard les revenus du diocèse. Comme évêque, Richard vivait dans une grande austérité, offrant la plupart de ses revenus comme aumônes.

Richard constitua un grand nombre de statuts qui réglent de manière détaillée la vie du clergé, la célébration du service divin, l'administration des sacrements, les privilèges de l'église. Chaque prêtre du diocèse devait se procurer une copie de ces statuts et les amener au synode diocésain. Pour améliorer l'entretien de sa cathédrale, Richard institua une quête annuelle qui devait être faite dans chaque paroisse à Pâques ou à la Pentecôte. Il encouragea les ordres mendiants, en particulier les dominicains.

En 1250, Richard fut l'un des collecteurs de la levée de fonds pour les croisades et deux ans plus tard le roi le nomma pour prêcher la croisade à Londres. Il fit des efforts acharnés pour soulever l'enthousiasme pour la cause dans les diocèses de Chichester et Cantorbéry, et alors qu'il était en route pour Douvres, où il devait consacrer une nouvelle église dédiée à saint Edme, il tomba malade. En arrivant à Douvres, il alla dans un hôpital appelé la « Maison Dieu », procéda à la cérémonie de consécration le 2 avril et mourut le matin suivant.

Son corps fut ramené à Chichester et enterré dans la cathédrale. Il fut solennellement canonisé par Urbain IV dans l'église franciscaine de Viterbe en 1262 et le 20 février le pape autorisa le transfert de ses reliques dans un nouveau tombeau. Mais l'état troublé du pays empêcha que cela se fît jusqu'au 16 juin 1276, quand le tranfert fut effectué par l'archevêque Kilwardby en présence d'Édouard Ier. Ce tombeau fut violé et détruit lors de la Réforme. Rien ne prouve qu'il s'agit de l'autel très restauré dans le transept sud qui est maintenant couramment assigné à saint Richard, et on n'a connaissance d'aucune relique.

La vie de saint Richard fut écrite par son confesseur Ralph Bocking peu de temps après sa canonisation et une autre vie abrégée, compilée au quinzième siècle, fut imprimée par Capgrave. Toutes deux sont incluses dans la notice consécrée à saint Richard dans les Acta Sanctorum des Bollandistes.

Richard est le saint patron des cochers (peut-être parce qu'ils conduisait les charrettes et les chariots dans la ferme familiale) et de la Guilde des cochers de Milan.

Représentation :

Dans l'iconographie, Richard est souvent représenté en évêque avec un calice renversé à ses pieds parce qu'il laissa une fois tomber le calice durant une messe et que rien ne s'en était répandu.
Il est aussi représenté à genoux avec le calice devant lui.
Enfin, il est aussi représenté en train de labourer les champs de son frère.

SOURCE : http://pagesperso-orange.fr/damien.jullemier/sts/st-richard.htm

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Message  Admin Mar 2 Mar 2010 - 21:42

SAINT BENOÎT DE PALERME,
1526-1589


Le Saint du Jour ! Images48

Aujourd'hui au Brésil, nous faisons mémoire de Saint Benoît le Noir (ou le Maure, terme qui désigne au cours de l'Histoire des populations métissées peuplant la partie Ouest du Maghreb). Normalement, l'Eglise universelle le fête le 4 Avril, jour de son dies natalis, c'est-à-dire son entrée au Ciel, mais ici il est fêté le lendemain de la fête de Saint François d'Asisse.

Voici sa biographie :

Benoît le More est le fils aîné d’une famille descendant d’esclaves africains ramenés en Sicile.

Il naquit en 1526, aux environs de Messine, dans le bourg de San-Fradello, dit de Saint-Philadelphe. Il semble que son père, chrétien convaincu, marié à Diane Larcari, était esclave du sicilien Christophe Manasseri dont il portait le nom.

Benoît qui fut affranchi était, dès son jeune âge, remarqué pour sa piété et son esprit de pénitence qui lui valurent le surnom de Saint-More. En entendant les autres jeunes bouviers (gardien de bœufs) le traiter de nègre, Jérôme Lanza qui était un seigneur fait ermite à San-Frandello, le prit sous sa protection.

Lorsqu’il eut vingt-et-un ans, Jérôme Lanza l'engagea dans la vie érémitique, inaugurée sous le patronage de saint François d'Assise. Cette congrégation d'ermites, d'abord approuvée par Jules III (1550), fut dissoute par Pie IV (1562). Benoît qui était supérieur de la communauté, ordonna la séparation, et fut alors reçu comme frère convers par les franciscains de l’Observance du couvent de Sainte-Marie-de-Jésus, près de Palerme.

Après un séjour de trois ans au couvent de Sainte-Anne-de-Guiliana, il revint au couvent de Sainte-Marie-de-Jésus dont il fut cuisinier. Il fut nommé malgré lui gardien (supérieur) du couvent pour trois ans, en 1578. En 1581, il eut la charge des novices, puis le temps de sa charge terminé, il retourna à la cuisine, bien qu’il vécut dans le jeûne continuel. Il mourut à Palerme le 4 avril 1589. Son corps fut d'abord enseveli dans le caveau des religieux où se produisirent de nombreux miracles ; il en fut retiré dès 1611 pour être exposé à la vénération publique.

Le Saint du Jour ! Image_10

En 1602, le sénat de Palerme le choisit comme patron de la cité. Benoît XIV le béatifia en 1743, et Pie VII le canonisa le 24 mai 1807. Son culte est très répandu en Italie, en Espagne, au Portugal, au Brésil et au Mexique. Au Brésil, où il est rangé dans la famille des « saints noirs », il est notamment représenté dans l'église Nossa Senhora do Rosario, à Salvador de Bahia.

SOURCE : http://adveniat-regnum-tuum.blogspot.com/


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Message  Admin Mar 2 Mar 2010 - 22:25

SAINT ISIDORE
Archevêque de Séville
Né entre 560 et 570 - Mort en 639


Saint Isidore, frère et successeur de saint Léandre sur le siège archiépiscopal de Séville, il était de famille princière. Il eut aussi pour frère saint Fulgence et pour soeur sainte Florentine, vierge et religieuse, illustre par ses chants sacrés.

On rapporte que la nourrice d'Isidore l'ayant laissé seul un instant dans le jardin de son père, il fut environné d'un essaim d'abeilles, dont quelques-unes se posèrent sur son visage et sur ses lèvres sans lui faire aucun mal: présage des flots de persuasive éloquence qui devaient couler un jour de la bouche du grand Docteur.

Il fut confié, jeune encore, à son frère aîné, Léandre, qui l'aimait comme un fils, mais qui usa envers lui d'une grande sévérité. Un jour, Isidore, découragé par l'insuccès de ses efforts et rebuté par les énergiques corrections de l'archevêque, s'enfuit de l'école de Séville. Après avoir erré quelque temps dans la campagne, exténué de soif et de fatigue, il s'assit auprès d'un puits et se mit à regarder avec curiosité les sillons qui en creusaient la margelle. Il se demandait d'où provenait ce travail, lorsqu'une femme qui venait chercher de l'eau au puits, touchée de la beauté et de l'humble innocence de l'écolier, lui expliqua que les gouttes d'eau, en tombant sans cesse sur le même endroit, avaient creusé la pierre. Alors l'enfant rentra en lui-même et se dit que si la dureté de la pierre se laissait ainsi creuser goutte à goutte par l'eau, son esprit finirait bien aussi par subir l'empreinte de l'enseignement.

Il retourna auprès de son frère et acheva son éducation de façon à posséder bientôt le latin, le grec et l'hébreu, et à devenir le collaborateur actif de Léandre dans l'oeuvre de la conversion des ariens. Son zèle et sa science irritèrent tellement ces hérétiques, qu'ils résolurent de le tuer; mais la Providence le tira de leurs mains. C'est alors que, pour approfondir encore davantage la science de la foi, il entra dans un monastère, où il s'adonna autant aux vertus religieuses qu'à l'étude.

Le Saint du Jour ! Images49
Saint Isidore est le Patron de l'Internet depuis 1999

A la mort de Léandre, il fut élu à sa place aux unanimes applaudissements du peuple. Pendant que tous se réjouissaient de son élévation, lui seul pleurait. Dès qu'il eut ceint la mitre et pris en main la houlette pastorale, sa vie ne fut plus qu'un perpétuel sacrifice, et il ne cessa de se dépenser pour son troupeau, au point qu'il est incompréhensible comment la vie d'un homme si occupé par le ministère extérieur a pu suffire à tant de savants écrits.

Prévenu par le Ciel de son prochain trépas, il se fit porter à l'église, se fit donner un cilice et mourut sur la cendre.

SOURCE : Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.


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Message  Admin Mar 2 Mar 2010 - 23:27

SAINT VINCENT FERRIER
Missionnaire
1357-1418

Vincent naquit à Valence, en Espagne. Sa mère, avant sa naissance, eut révélation de son avenir. Inquiète, elle consulta un saint personnage et en reçut l'assurance que cet enfant prédestiné serait un grand saint, dont l'éloquente parole ferait fuir les loups et ramènerait au bercail les brebis égarées. Tout petit enfant, il réunissait ses camarades, leur parlait du bon Dieu et de la Sainte Vierge avec tant d'onction et d'amour, qu'ils en étaient touchés.

Le Saint du Jour ! Saint_10

Après avoir édifié quelques années le couvent des Dominicains de Valence, il fit ses premiers essais dans la prédication, et l'on accourut bientôt de loin pour l'entendre. Il puisait son éloquence dans les plaies sacrées du Sauveur et dans les lumières de l'oraison. Un jour qu'il devait prêcher devant un grand seigneur, il se prépara, contre son ordinaire, plus par l'étude que par la prière; son sermon fut remarquable. Mais le lendemain, prêchant devant le même seigneur, après une longue préparation aux pieds du crucifix, il parla avec beaucoup plus de chaleur et d'onction. Le prince lui en demanda la raison:

-"Monseigneur, dit le Saint, c'est Vincent qui a prêché hier, et c'est Jésus-Christ qui a prêché aujourd'hui."

Vincent avait quarante ans quand il entra pleinement dans sa vocation de missionnaire, après avoir été guéri d'une grave maladie par Notre-Seigneur. Un bâton d'une main, un crucifix de l'autre, il parcourut à pied presque toutes les provinces de l'Espagne, de la France et de l'Italie, instruisant, édifiant, convertissant les foules; il alla jusqu'en Angleterre, en Écosse et en Irlande, répandre la semence de la parole divine.

Les églises ne suffisant pas à contenir la foule de ses auditeurs, il prêchait ordinairement sur les places publiques et en pleine campagne. On compte que ce prédicateur tout divin convertit vingt-cinq mille juifs et autant de musulmans, et retira du vice plus de cent mille pécheurs. Dieu renouvela pour lui le miracle des premiers jours de l'Église: Vincent ne prêchait qu'en latin et en espagnol, et tous ses auditeurs, quels qu'ils fussent le comprenaient dans leur langue. Son triomphe était la prédication des fins dernières; il fut l'apôtre du Jugement Dernier, et les foules frémissaient de terreur dès qu'il répétait les paroles du prophète:

-"Levez-vous, morts, et venez au jugement."

Quand Vincent prêchait en quelque lieu, les marchands de disciplines, de cilices et autres instruments de mortification accouraient et ne pouvaient suffire à satisfaire les acheteurs. Tous les jours, après le sermon, son compagnon sonnait les miracles, et on apportait les malades en foule. Vincent Ferrier mourut à Vannes, en 1418.

SOURCE : Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.

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Message  Admin Lun 12 Avr 2010 - 14:19

SAINT CÉLESTIN
Pape
( ? - 432)

À la mort du Pape saint Boniface, on élut à l'unanimité Célestin, romain de naissance et proche parent de l'empereur Valentinien. Le nouveau Pontife gouverna l'Église pendant dix ans avec une sollicitude et une prudence admirables.

Le Saint du Jour ! Celest10
Saint Célestin 1er

"-Ma vigilance pastorale, écrivait-il, n'est point bornée par les lieux; elle s'étend à tous les pays où l'on adore Jésus-Christ." En exerçant cette vigilance, il avait surtout à coeur le salut des âmes: "-Accordez l'absolution, écrivait-il à quelques évêques, à tous ceux qui la demanderont sincèrement à l'article de la mort: la contrition dépend moins du temps que du coeur." Mais ce qui mit en relief le zèle et l'autorité du grand Pontife, ce fut la manière dont il combattit l'hérésie de Nestorius, patriarche de Constantinople. Ce malheureux, voyant sa doctrine condamnée par les orientaux, se tourna vers l'Occident, et il écrivit à Rome deux lettres où il déguisait ses sentiments sous des expressions captieuses.

Célestin, prévenu en même temps par saint Cyrille d'Alexandrie, assembla un concile à Rome; on y examina les écrits de Nestorius, et on condamna ses blasphèmes contre l'unité de personne en Jésus-Christ. Le Pape nomma Cyrille son commissaire en Orient, et il le revêtit de toute son autorité pour agir en son nom. L'hérésiarque refusant de se soumettre, on convoqua le concile d'Éphèse. Cette assemblée, présidée par les légats de Célestin, à la tête desquels se trouvait Cyrille, excommunia Nestorius et le déposa.

Une autre question s'éleva dans les Gaules: quelques-uns y attaquaient la doctrine de saint Augustin sur la nécessité de la grâce. Le Pape prit la défense du grand évêque d'Hippone, dans une lettre écrite aux évêques de ce pays. "-Nos prédécesseurs, disait-il, l'ont toujours regardé comme un des plus grands Docteurs de l'Église; sa mémoire ne pourra plus être flétrie par les clameurs de quelques-uns. Il suffit de savoir et de croire que l'enseignement traditionnel des Apôtres attribue à la grâce de Jésus-Christ aussi bien le commencement que la fin de nos oeuvres. Nul catholique ne peut s'écarter de cette règle."

Pour étouffer dans la Grande-Bretagne les semences du pélagianisme, il chargea saint Germain, évêque d'Auxerre, et saint Loup, évêque de Troyes, de préserver ce pays du danger qui le menaçait. Ce fut aussi Célestin qui envoya saint Pallade prêcher l'Évangile aux Scots, et saint Patrice, aux Irlandais. Après un règne de dix ans, ce grand Pape mourut le 1er août 432. L'église Sainte-Praxède possède une partie de ses reliques.

SOURCE : Frères des Écoles Chrétiennes, Vie des Saints, 1932, p. 151-152

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