La fermeture temporaire de plus de 2000 usines n'aura pas suffi: en alerte orange depuis dimanche, pour la première fois de l'année, la capitale chinoise était toujours noyée mardi dans un énorme nuage de pollution. A la mi-journée, selon les capteurs de l'ambassade américaine, on comptait 621 microgrammes de particules fines par mètre cube dans l'air pékinois - soit plus 24 fois le plafond recommandé par l'OMS et plus de huit fois celui admis par les autorités chinoises. La veille, ce taux avait culminé à 945 microgrammes...