Les sept péchés capitaux
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La Colère (ou Ira furor brevis es)
Allo,
Étant un fan fini d'Astérix, J'ai commencé à m'intéresser aux phrases latines des pages roses du Larousse dès mon premier Astérix. J'ai souvenir d'une patrouille romaine qui se retrouve près du village et dont l'un des membre dit "Ah comme il est doux d'entendre les gaulois se disputer entre -eux" et le décurion répliquer "peut-etre mais n'oublions pas ´Ira furor brevis es' " ( la colère est une courte folie)
À ce propos c'est un péché capital
La colère
LIVRE DIXIÈME, chapitre 11
La colère, ma fille, est l'amour désordonné de la vengeance.
Toute sorte de colère n'est pas un vice coupable. La colère n'est un vice et une faute qu'autant que le désir qu'on a de la vengeance est un désir sans règle.
Ainsi, avoir de la colère contre le péché et contre le pécheur, parce que le péché offense Dieu, n'est point un vice ni un péché; en ce sens, la colère est la règle de la discipline, mais alors ce désir de la punition pour une faute commise n'est pas la colère telle que l’entendent les hommes.
La colère, d'après le sens que vous y attachez, emporte toujours l’idée de désir de vengeance et de vengeance personnelle.
La colère vient d'une offense reçue ou supposée et du désir qu'on a de se venger de cette offense.
Celui-là est porté à la colère qui, pour une injure reçue ou supposée, s’enlève, s’échauffe à ce point de battre ou de blesser quelqu'un.
Celui-là est porté à la colère qui, pour une offense, s’élève par des injures ou des insultes contre celui qui l'a offensé.
Celui-là est porté à la colère, qui cherche dispute et querelle à celui qui l'a offensé, ou qui témoigne par le sérieux de sa figure et par le silence son ressentiment contre lui.
Celui-là est porté à la colère, qui garde rancune pendant plusieurs jours, ou plusieurs mois et même plusieurs années, contre celui qui l'a offensé et demeure longtemps sans le visiter.
Enfin, celui-là est porté à la colère, qui punit ses inférieurs bien plus qu'ils ne le méritent et abuse ainsi de son autorité.
Rien de plus pernicieux et de plus dangereux que la colère :
elle fait perdre la raison;
elle éloigne de Dieu; elle sépare les frères et les amis les plus intimes;
elle produit les guerres les plus désastreuses; elle cause toutes sortes de maux.
Ma fille, ne vous mettez jamais en colère; que jamais rien ne soit capable d’exciter en vous un si bas sentiment. Quelle que soit l’offense, quel que soit celui qui vous aura offensée, dites-vous à vous-même que Dieu l'a permis pour vous éprouver et vous habituer à la douceur. Loin de vous mettre en colère, quand vous en avez quelque occasion, modérez-vous, possédez-vous et ne témoignez ni par parole, ni par action, ni par aucun mouvement de votre trouble ou de votre animosité. Agir ainsi, ma fille, sera calmer ceux qui vous ont offensée.
Répondez avec bonté et douceur à une parole dure ou amère. Agir ainsi sera vous soumettre à la volonté de Dieu qui vous interdit la vengeance. Agir ainsi sera imiter mon exemple, c'est-à-dire ma douceur et mon humilité.
Oui, ma fille, au lieu de vous mettre en colère, réconciliez-vous dès le jour même avec celui qui vous aura offensée; au lieu de lui faire du mal, faites-lui du bien; au lieu de le haïr, donnez-lui des témoignages de votre amour. Ne parlez jamais contre lui, prenez toujours sa défense.
Mais n’espérez point parvenir à maîtriser ainsi seule et par vous-même les sentiments de votre cœur. Pour se maîtriser, il faut être fort; pour se posséder à chaque instant du jour, il faut être puissant; il faut, pour se vaincre tous les jours de sa vie, une puissance et une force au dessus de sa puissance et de sa force.
Recourez donc à Dieu, ma fille, demandez-lui le calme, la tranquillité, la paix, alors que vous vous sentirez le plus poussée à la colère, et Dieu vous écoutera.
Recueilli chez Vincent de Tarlé dans l'index sous la rubrique péché capitaux
Bois de croix
Étant un fan fini d'Astérix, J'ai commencé à m'intéresser aux phrases latines des pages roses du Larousse dès mon premier Astérix. J'ai souvenir d'une patrouille romaine qui se retrouve près du village et dont l'un des membre dit "Ah comme il est doux d'entendre les gaulois se disputer entre -eux" et le décurion répliquer "peut-etre mais n'oublions pas ´Ira furor brevis es' " ( la colère est une courte folie)
À ce propos c'est un péché capital
La colère
LIVRE DIXIÈME, chapitre 11
La colère, ma fille, est l'amour désordonné de la vengeance.
Toute sorte de colère n'est pas un vice coupable. La colère n'est un vice et une faute qu'autant que le désir qu'on a de la vengeance est un désir sans règle.
Ainsi, avoir de la colère contre le péché et contre le pécheur, parce que le péché offense Dieu, n'est point un vice ni un péché; en ce sens, la colère est la règle de la discipline, mais alors ce désir de la punition pour une faute commise n'est pas la colère telle que l’entendent les hommes.
La colère, d'après le sens que vous y attachez, emporte toujours l’idée de désir de vengeance et de vengeance personnelle.
La colère vient d'une offense reçue ou supposée et du désir qu'on a de se venger de cette offense.
Celui-là est porté à la colère qui, pour une injure reçue ou supposée, s’enlève, s’échauffe à ce point de battre ou de blesser quelqu'un.
Celui-là est porté à la colère qui, pour une offense, s’élève par des injures ou des insultes contre celui qui l'a offensé.
Celui-là est porté à la colère, qui cherche dispute et querelle à celui qui l'a offensé, ou qui témoigne par le sérieux de sa figure et par le silence son ressentiment contre lui.
Celui-là est porté à la colère, qui garde rancune pendant plusieurs jours, ou plusieurs mois et même plusieurs années, contre celui qui l'a offensé et demeure longtemps sans le visiter.
Enfin, celui-là est porté à la colère, qui punit ses inférieurs bien plus qu'ils ne le méritent et abuse ainsi de son autorité.
Rien de plus pernicieux et de plus dangereux que la colère :
elle fait perdre la raison;
elle éloigne de Dieu; elle sépare les frères et les amis les plus intimes;
elle produit les guerres les plus désastreuses; elle cause toutes sortes de maux.
Ma fille, ne vous mettez jamais en colère; que jamais rien ne soit capable d’exciter en vous un si bas sentiment. Quelle que soit l’offense, quel que soit celui qui vous aura offensée, dites-vous à vous-même que Dieu l'a permis pour vous éprouver et vous habituer à la douceur. Loin de vous mettre en colère, quand vous en avez quelque occasion, modérez-vous, possédez-vous et ne témoignez ni par parole, ni par action, ni par aucun mouvement de votre trouble ou de votre animosité. Agir ainsi, ma fille, sera calmer ceux qui vous ont offensée.
Répondez avec bonté et douceur à une parole dure ou amère. Agir ainsi sera vous soumettre à la volonté de Dieu qui vous interdit la vengeance. Agir ainsi sera imiter mon exemple, c'est-à-dire ma douceur et mon humilité.
Oui, ma fille, au lieu de vous mettre en colère, réconciliez-vous dès le jour même avec celui qui vous aura offensée; au lieu de lui faire du mal, faites-lui du bien; au lieu de le haïr, donnez-lui des témoignages de votre amour. Ne parlez jamais contre lui, prenez toujours sa défense.
Mais n’espérez point parvenir à maîtriser ainsi seule et par vous-même les sentiments de votre cœur. Pour se maîtriser, il faut être fort; pour se posséder à chaque instant du jour, il faut être puissant; il faut, pour se vaincre tous les jours de sa vie, une puissance et une force au dessus de sa puissance et de sa force.
Recourez donc à Dieu, ma fille, demandez-lui le calme, la tranquillité, la paix, alors que vous vous sentirez le plus poussée à la colère, et Dieu vous écoutera.
Recueilli chez Vincent de Tarlé dans l'index sous la rubrique péché capitaux
Bois de croix
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La vie est courte mais l'éternité est longue.
Bois de Croix- Cinquième Demeure : C'est l'Union de volonté. Je suis fidèle à la Foi et à l'Obéissance.
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Re: Les sept péchés capitaux
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"Le garant de ces révélations l'affirme :
"Oui, mon retour est proche!
Amen, viens, Seigneur Jésus!"
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AnneLéa- C'est la Béatitude Éternelle du Ciel !
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La paresse
Et enfin un autre péché et non le moindre
(Récupéré dans Marie Lataste chez Vincent de Tarlé)
La paresse
LIVRE DIXIÈME, chapitre 12
Ma fille, le dernier des vices capitaux, c'est la paresse.
Il y a deux sortes de paresse : la paresse de l'esprit et celle du corps.
La paresse de l'esprit peut s’entendre aussi de deux manières : celle qui concerne les affaires du salut, celle qui concerne les travaux intellectuels de la vie du temps.
La paresse de l'esprit, qui fait négliger l'affaire du salut, qui engourdit pour la pratique du bien spirituel et surnaturel, est la plus dangereuse de toutes, parce qu'elle entraîne directement à la perte du salut, à l'enfer.
La paresse de l'esprit, qui fait qu'on néglige d’occuper son intelligence de choses utiles, de travaux sérieux, est également très dangereuse, parce qu'un esprit non occupé tend naturellement vers le mal; il suit l’inclination de sa nature, parce qu'il n'a rien pour l’arrêter sur la pente rapide où il se trouve.
L’esprit peut être paresseux alors même que le corps travaille, ou bien il peut être occupé de pensées mauvaises, coupables et criminelles, et ainsi faire le mal.
La paresse du corps consiste à demeurer inoccupé, à ne point travailler selon les devoirs de son état et à demeurer dans l’inaction. Cette paresse est dangereuse et entraîne aussi au péché, parce que l'homme inoccupé est environné de mille tentations auxquelles il ne peut résister parce qu'il ne travaille pas.
La paresse du corps n'est point si terrible que celle de l'esprit. Il y a des personnes, en effet, qui ne peuvent point s’adonner aux travaux matériels et qui peuvent pourtant travailler intellectuellement. Pour elles, ne point occuper leur corps n'est point un vice ni un péché, parce que la plus noble partie d’elles-mêmes travaille et fuit la paresse.
Fuyez la paresse qui vous empêcherait, ma fille, de travailler à votre salut; occupez-vous constamment de cette affaire, la plus importante et la plus utile, et que toutes vos actions tendent vers ce but.
Fuyez la paresse de l'esprit, elle inspire toute sorte de maux. Rien n’agit sur un esprit paresseux : ni les exhortations, ni les reproches, ni les menaces, ni les promesses; tout est inutile, il s’endort dans l’inaction et dans la mort.
Fuyez la paresse du corps : le travail est une pénitence, le travail est un bien, le travail prolonge la vie, et la paresse, au contraire, l’arrête et la suspend. Que deviendrait le laboureur, s'il ne travaillait pas son champ? Ne mourrait-il pas de faim?
Habituez-vous dès votre jeunesse au travail, vous vous réjouirez toujours d’avoir porté ce joug dès votre jeune âge. Tous doivent travailler, c'est une condamnation contre le premier homme et contre tous ses descendants; le riche doit veiller à l’administration de ses biens, le pauvre à se procurer son pain de chaque jour. Chacun, dans sa profession, doit remplir les devoirs qui lui sont imposés.
Considérez, ma fille, pour fuir la paresse, combien elle est odieuse au Seigneur, qui condamne aux ténèbres extérieures le serviteur inutile. Considérez que si vous ne semez point, vous ne pourrez rien récolter. Considérez que la vie est courte, et que ce n'est pas trop de quelques années pour mériter le ciel.
Considérez que tous les saints du ciel n'ont atteint cette récompense que par leur travail.
-- Considérez que le travail matériel fournit à l’entretien de la vie naturelle,
-- que le travail intellectuel réjouit le cœur et l’intelligence,
considérez enfin que je suis venu moi-même sur la terre pour vous donner l’exemple du travail, que j'ai gagné mon pain de chaque jour à la sueur de mon front, que j'ai gagné la gloire du ciel par mes travaux, ma passion et ma croix. Suivez mon exemple, ma fille, soyez toujours occupée comme moi de la gloire de mon Père, soyez toujours occupée de votre âme, ne demeurez jamais oisive.
Quand vous n’avez rien à faire, pensez à Dieu, pensez à moi, pensez à ma passion et vous vous occuperez utilement.
Fuyez tous ces vices, ma fille; fuyez-les de tout votre cœur, de toute votre âme, de toutes vos forces. Le vice, c'est l’inclination au mal.
Aimez la vertu de tout votre cœur, de toute votre âme, de toutes vos forces. La vertu c'est l’inclination au bien, l'amour de la vérité, la force qui attache à Dieu.
Demeurez toujours inclinée vers lui, soyez toujours attachée à lui, et vous trouverez en lui le repos, la paix et le bonheur. »
Amour à jamais au Sauveur Jésus dans le saint sacrement de l’autel. Amen.
Bois de croix
(Récupéré dans Marie Lataste chez Vincent de Tarlé)
La paresse
LIVRE DIXIÈME, chapitre 12
Ma fille, le dernier des vices capitaux, c'est la paresse.
Il y a deux sortes de paresse : la paresse de l'esprit et celle du corps.
La paresse de l'esprit peut s’entendre aussi de deux manières : celle qui concerne les affaires du salut, celle qui concerne les travaux intellectuels de la vie du temps.
La paresse de l'esprit, qui fait négliger l'affaire du salut, qui engourdit pour la pratique du bien spirituel et surnaturel, est la plus dangereuse de toutes, parce qu'elle entraîne directement à la perte du salut, à l'enfer.
La paresse de l'esprit, qui fait qu'on néglige d’occuper son intelligence de choses utiles, de travaux sérieux, est également très dangereuse, parce qu'un esprit non occupé tend naturellement vers le mal; il suit l’inclination de sa nature, parce qu'il n'a rien pour l’arrêter sur la pente rapide où il se trouve.
L’esprit peut être paresseux alors même que le corps travaille, ou bien il peut être occupé de pensées mauvaises, coupables et criminelles, et ainsi faire le mal.
La paresse du corps consiste à demeurer inoccupé, à ne point travailler selon les devoirs de son état et à demeurer dans l’inaction. Cette paresse est dangereuse et entraîne aussi au péché, parce que l'homme inoccupé est environné de mille tentations auxquelles il ne peut résister parce qu'il ne travaille pas.
La paresse du corps n'est point si terrible que celle de l'esprit. Il y a des personnes, en effet, qui ne peuvent point s’adonner aux travaux matériels et qui peuvent pourtant travailler intellectuellement. Pour elles, ne point occuper leur corps n'est point un vice ni un péché, parce que la plus noble partie d’elles-mêmes travaille et fuit la paresse.
Fuyez la paresse qui vous empêcherait, ma fille, de travailler à votre salut; occupez-vous constamment de cette affaire, la plus importante et la plus utile, et que toutes vos actions tendent vers ce but.
Fuyez la paresse de l'esprit, elle inspire toute sorte de maux. Rien n’agit sur un esprit paresseux : ni les exhortations, ni les reproches, ni les menaces, ni les promesses; tout est inutile, il s’endort dans l’inaction et dans la mort.
Fuyez la paresse du corps : le travail est une pénitence, le travail est un bien, le travail prolonge la vie, et la paresse, au contraire, l’arrête et la suspend. Que deviendrait le laboureur, s'il ne travaillait pas son champ? Ne mourrait-il pas de faim?
Habituez-vous dès votre jeunesse au travail, vous vous réjouirez toujours d’avoir porté ce joug dès votre jeune âge. Tous doivent travailler, c'est une condamnation contre le premier homme et contre tous ses descendants; le riche doit veiller à l’administration de ses biens, le pauvre à se procurer son pain de chaque jour. Chacun, dans sa profession, doit remplir les devoirs qui lui sont imposés.
Considérez, ma fille, pour fuir la paresse, combien elle est odieuse au Seigneur, qui condamne aux ténèbres extérieures le serviteur inutile. Considérez que si vous ne semez point, vous ne pourrez rien récolter. Considérez que la vie est courte, et que ce n'est pas trop de quelques années pour mériter le ciel.
Considérez que tous les saints du ciel n'ont atteint cette récompense que par leur travail.
-- Considérez que le travail matériel fournit à l’entretien de la vie naturelle,
-- que le travail intellectuel réjouit le cœur et l’intelligence,
considérez enfin que je suis venu moi-même sur la terre pour vous donner l’exemple du travail, que j'ai gagné mon pain de chaque jour à la sueur de mon front, que j'ai gagné la gloire du ciel par mes travaux, ma passion et ma croix. Suivez mon exemple, ma fille, soyez toujours occupée comme moi de la gloire de mon Père, soyez toujours occupée de votre âme, ne demeurez jamais oisive.
Quand vous n’avez rien à faire, pensez à Dieu, pensez à moi, pensez à ma passion et vous vous occuperez utilement.
Fuyez tous ces vices, ma fille; fuyez-les de tout votre cœur, de toute votre âme, de toutes vos forces. Le vice, c'est l’inclination au mal.
Aimez la vertu de tout votre cœur, de toute votre âme, de toutes vos forces. La vertu c'est l’inclination au bien, l'amour de la vérité, la force qui attache à Dieu.
Demeurez toujours inclinée vers lui, soyez toujours attachée à lui, et vous trouverez en lui le repos, la paix et le bonheur. »
Amour à jamais au Sauveur Jésus dans le saint sacrement de l’autel. Amen.
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Bois de Croix- Cinquième Demeure : C'est l'Union de volonté. Je suis fidèle à la Foi et à l'Obéissance.
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