Le vote en faveur du Brexit serait-il une Prophétie annoncée qui se réalisera bientôt ?

Chers amis de VSJ,
Chers membres,
Chers invités,

Le Ciel parle à travers les Signes des Temps qu'Il nous donne régulièrement !

Notre correspondante et collaboratrice de France, de la Sainte Bretagne plus précisément, la redoutable Métys, m'a envoyé par MP l'essentiel de ce dossier !

Dans la réalisation du Brexit, c'est-à-dire dans la sortie de la Grande-Bretagne de l'Union Européenne, Métys y voit la réalisation, EN PARTIE, d'une Prophétie de Maria de la Divine Miséricorde qui faisait état d'une conversion à venir de la Grande-Bretagne à Dieu !

Voyez le Message de Maria DLDM :

Une nation Protestante, la Grande-Bretagne, va bientôt se convertir à Mes voies

Lundi 17 septembre 2012 à 21h15

Ma chère fille bien-aimée, Je désire vous révéler un miracle que J'ai planifié.

Une nation Protestante, la Grande-Bretagne, va bientôt se convertir à Mes voies, à Mes Enseignements et à la Vérité.

Pendant très longtemps, ce pays Chrétien a adapté et amendé les Lois de Dieu pour les rendre conformes à ses voies orgueilleuses.

Autrefois grand pays Chrétien, ils ont péché à travers les siècles contre les Lois de Dieu et se sont convaincus qu'ils suivaient les Lois établies par Mon Église sur terre.

Les prières des fidèles parmi eux, et l'amour et la loyauté montrés par des dirigeants Chrétiens de Grande-Bretagne face à l'adversité, les ont amenés plus près de Mon Sacré-Cœur.

Ce pays se convertira et la Vérité sauvera des millions d'âmes.

L'antichrist et ses nombreux partisans ont influencé un grand nombre de puissants dans ce pays mais ils ne parviendront pas à voler les enfants de Dieu.

Mes disciples s'uniront dans toutes les églises à travers la Grande-Bretagne et Je les envelopperai de Mes Saints Bras.

Ils deviendront une force puissante dans Mon armée et le plan mis en place pour les unir est déjà à l’œuvre.

Voici une Croisade de Prière spéciale pour les enfants de Dieu en Grande Bretagne.

Croisade de Prières (77) - Pour la Grande Bretagne

Ô Père au Plus Haut des Cieux, Dieu Créateur de l'homme, veuillez entendre ma prière. Je vous supplie de sauver la Grande Bretagne des griffes de Satan et de la dictature. Je Vous demande de nous unir tous, de toutes religions, croyances et couleurs, comme une seule famille à Vos Yeux. Donnez-nous la force de nous unir en dépit de toutes les lois introduites pour proscrire Vos Enseignements. Donnez-nous la force et le courage de ne jamais Vous abandonner et de Vous aider à sauver tous Vos enfants par nos prières. Rassemblez tous mes frères et sœurs dans l'unité pour rendre hommage à Votre promesse de nous donner la Vie Éternelle et l'entrée de Votre Paradis. Amen

Aux enfants de Grande-Bretagne : sachez que, bientôt, la conversion qui enveloppera votre pays vous amènera de grandes grâces.

Alors, vous aiderez à conduire Mon armée à côté des autres pays vers Mon Glorieux Royaume.

Votre Jésus

Chers amis de VSJ, doit-on voir dans la sortie de la Grande-Bretagne de l'Union Européenne la première partie de la Prophétie de Maria de la Divine Miséricorde ?

En sortant de l'UE, la Grande-Bretagne prend sans doute une bonne distance avec l'Antéchrist à venir !

La suite du temps nous le confirmera prochainement, d'autant plus que plusieurs Prophéties annoncent que l'Antéchrist sortira de la terre d'Europe et sera Européen (Français, d'après d'autres Prophéties) !

Et c'est sans compter qu'au Parlement européen, il y a 679 sièges attribués sauf UN SEUL qui ne l'a pas été et qui porte le numéro "666" !

Référence :

http://viens-seigneur-jesus.forumactif.com/t4024p10-le-parlement-europeen-une-nouvelle-tour-de-babel#594115

Une coïncidence ?

L'Administrateur

Le rêve d'une "Europe sans frontières" s'effondre, et à court terme, les perpectives sont sombres. Mais avec l'aide de Dieu, "le déclin d'une civilisation peut se transformer en l'aube d'une résurrection". Réflexion du Professeur Roberto de Mattei (29/6/2016)

Ce texte dont le Pof. de Mattei vient de m'adresser la version originale en italien sera publié aujourd'hui sur "Corrispondenza Romana".


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Le Brexit représente certainement un sursaut d'orgueil de la part d'un peuple qui a une longue histoire et une tradition ancienne. Mais l'identité et la liberté d'un peuple se fondent sur le respect de la loi naturelle et divine, et aucun geste politique ne peut rétablir la liberté qu'un Pays perd à cause de sa propre déchéance morale.

Le Brexit et le crépuscule de l'Occident

Roberto de Mattei
29/6/2016
(ma traduction)

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Le référendum britannique du 23 Juin (Brexit) sanctionne l'effondrement final d'un mythe: le rêve d'une «Europe sans frontières», construite sur les ruines des États nationaux,

Le projet européiste, lancé par le traité de Maastricht de 1992, portait en lui-même les germes de son auto-dissolution. Il était tout à fait illusoire de prétendre réaliser l'union économique et monétaire avant l'union politique. Ou pire encore, d'imaginer se servir de l'intégration monétaire pour mettre en œuvre l'unification politique. Mais tout autant, et encore plus illusoire, était le projet de parvenir à une unité politique, en extirpant ces racines spirituelles qui lient les hommes à une destinée commune. La Charte des droits fondamentaux de l'Union européenne approuvée par le Conseil européen à Nice en décembre 2000, non seulement expurge toute référence aux racines religieuses de l'Europe, mais elle porte en elle une négation viscérale de l'ordre naturel chrétien. Son article 21, introduisant l'interdiction de toute discrimination relative à l'«orientation sexuelle», contient, in nuce, la légalisation du délit d'homophobie et du pseudo-mariage homosexuel.

Le projet de «Constitution», auquel travailla une Convention sur l'avenir de l'Europe entre 2002 et 2003, fut rejeté par deux référendums populaires, en France le 29 mai 2005 et aux Pays-Bas, le 1er juin de la même année, mais les eurocrates ne s'avouèrent pas vaincus. Après deux ans de «réflexion», le 13 décembre 2007, le traité de Lisbonne, qui aurait dû être ratifié exclusivement par voie parlementaire, fut approuvé par les chefs d'Etat et de gouvernement de l'UE. Le seul pays appelé à s'exprimer par voie de référendum, l'Irlande, rejeta le traité le 13 juin 2008, mais l'unanimité des Etats signataires étant nécessaire, un nouveau référendum fut imposé aux Irlandais, lequel, grâce à de très fortes pressions économiques et médiatiques donna finalement un résultat positif.

Dans sa courte vie, l'Union européenne, incapable de définir une politique étrangère et de sûreté commune, s'est transformée en une tribune idéologique, qui produit des résolutions et des directives pour pousser les gouvernements nationaux à se débarrasser de la famille et des valeurs traditionnelles. Au sein de l'UE, la Grande-Bretagne a appuyé sur le frein pour ralentir le plan franco-allemand d'un «super-Etat européen», mais a en revanche pressé sur l'accélérateur pour propager dans toute l'Europe, leurs «conquêtes civiles» de l'avortement à l'euthanasie, des adoptions homosexuelles aux manipulations génétiques. Cette dérive morale s'est accompagnée en Angleterre d'une ivresse multiculturelle, culminant, en mai 2016, lors de l'élection du premier maire musulman de Londres, Sadiq Khan. Mais déjà en 2009, le maire conservateur de l'époque, Boris Johnson, avait invité tous les Londoniens à participer, au moins pour un jour, au jeûne du Ramadan avant de se rendre ensuite dans une mosquée au coucher du soleil. Plus récemment, le Premier ministre David Cameron, polémiquant avec le candidat à la présidence américaine Donald Trump, s'est décrit comme «proud of representing a country which is one of the most successful multi-racial, multi-faith, multi-ethnic countries in the world» (Huffpost Politics, 15 mai 2016).

Le Brexit représente certainement un sursaut d'orgueil de la part d'un peuple qui a une longue histoire et une tradition ancienne. Mais l'identité et la liberté d'un peuple se fondent sur le respect de la loi naturelle et divine, et aucun geste politique ne peut rétablir la liberté qu'un Pays perd à cause de sa propre déchéance morale. Le non à l'Union européenne a été la protestation contre l'arrogance d'une oligarchie qui prétend décider, sans le peuple et contre le peuple, quels sont les intérêts du peuple. Mais les pouvoirs forts qui imposent les règles bureaucratiques de Bruxelles sont les mêmes qui défont les règles morales de l'Occident. Celui qui accepte la dictature LGBT perd le droit de réclamer son propre Independance Day, parce qu'il a déjà renoncé à sa propre identité. Celui qui renonce à défendre les frontières morales d'une nation perd le droit de défendre ses frontières, parce qu'il a déjà accepté la conception «liquide» de la société globale. A cet égard, l'itinéraire d'auto-dissolution de la Grande-Bretagne, suit à une dynamique que le Brexit ne peut arrêter et et dont il peut même constituer une étape supplémentaire.

L'Ecosse menace déjà un nouveau référendum pour quitter le Royaume-Uni, suivie par l'Irlande du Nord. En outre, quand la Reine, qui a 90 ans, quittera le trône, il est pas exclu que certains pays du Commonwealth déclareront leur indépendance. Quelqu'un a dit que la reine Elizabeth a été couronnée impératrice du British Empire et mourra peut-être à la tête d'une Little England. Mais cet itinéraire de désunion politique a comme résultat final la républicanisation de l'Angleterre.

2017 marquera le troisième centenaire de la fondation de la Grande Loge de Londres, la mère de la franc-maçonnerie moderne. Mais la franc-maçonnerie, qui aux XVIIIe et XIXe siècles se servit de l'Angleterre protestante et déiste pour répandre dans le monde son programme révolutionnaire, semble aujourd'hui déterminée à couler la monarchie britannique, dans laquelle il voit l'un des derniers symboles encore survivant de l'ordre médiéval.

Après le Brexit, des scénarios de désintégration peuvent s'ouvrir en Grèce, suite à l'explosion de la crise économique et sociale; en France, dont les banlieues urbaines sont menacées par une guerre civile djihadiste; en Italie, à cause des conséquences d'une invasion migratoire imparable; en Europe de l'Est, où Poutine est prêt à profiter de la faiblesse des institutions européennes pour prendre le contrôle du territoire oriental de l'Ukraine et exercer sa pression militaire sur les États baltes.

Le général britannique Alexander Richard Shirreff, ancien commandant adjoint de l'OTAN de 2011 à 2014, a prévu, sous la forme d'un roman (2017 War with Russia. An Urgent Warning From Senior Military Command, Coronet, London 2016), l'explosion d'une guerre nucléaire entre la Russie et l'Occident en mai 2017, une date qui rappelle quelque chose aux catholiques. Comment oublier, en ce premier centenaire de Fatima, les paroles de la Sainte Vierge, selon lesquelles beaucoup de nations seront anéanties et la Russie sera l'instrument dont Dieu se servira pour punir l'humanité impénitente?

Face à ces perspectives, les partis conservateurs européens eux-mêmes sont divisés. Si Marine Le Pen en France, Geert Wilders en Hollande et Matteo Salvini en Italie, exigent la sortie de leur pays de l'Union européenne et font confiance à Poutine, bien différentes sont les positions du Premier ministre hongrois Viktor Orban et du leader polonais Jaroslaw Kaczynski, qui voient dans l'UE et l'OTAN une barrière contre l'expansionnisme russe.

En 1917, parut "Le déclin de l'Occident" (Der Untergang des Abendlandes) d'Oswald Spengler (1880-1936). Cent ans plus tard, la prophétie de l'écrivain allemand semble s'approcher de sa réalisation.

«Occident», avant d'être un espace géographique, est le nom d'une civilisation. Cette civilisation est la civilisation chrétienne, héritière de la culture classique gréco-romaine qui de l'Europe s'est étendue vers les Amériques et les ramifications lointaines d'Asie et d'Afrique. Elle eut son baptême la nuit du rêve de Saint-Paul, quand Dieu donna l'ordre à l'apôtre de tourner le dos à l'Asie pour «aller en Macédoine» afin d'annoncer la bonne nouvelle (Actes, XVI, 6-10).
Rome fut le lieu du martyre des saints Pierre et Paul et le centre de la civilisation qui naissait.

Spengler, convaincu de l'inexorable déclin de l'Occident, rappelle une phrase de Sénèque: Ducunt volentem fata, nolentem trahunt  («Le destin guide ceux qui veulent être guidés, et entraîne ceux qui ne veulent pas»). Mais à la vision relativiste et déterministe de Spengler, nous opposons celle de saint Augustin que, tandis que les barbares assiégeaient Hippone, annonçait la victoire de la Cité de Dieu dans l'histoire, toujours guidée par la Providence divine.

L'homme est l'artisan de son propre destin et avec l'aide de Dieu, le déclin d'une civilisation peut se transformer en l'aube d'une résurrection. Les nations sont mortelles, mais Dieu ne meurt pas, et l'Église ne connaîtra pas de crépuscule.

SOURCE : http://benoit-et-moi.fr/2016/actualite/le-brexit-et-le-crepuscule-de-loccident.php