Le problème de l'Église aujourd'hui, c'est Bergoglio qui est possédé par un Esprit de Mensonges !

LE PROBLÈME DE L'ÉGLISE AUJOURD'HUI, C'EST BERGOGLIO QUI EST POSSÉDÉ PAR UN ESPRIT DE MENSONGE !

Sous le pontificat de Jean-Paul II, il nous a semblé que les choses étaient revenues en quelque sorte «à leur place» pendant un certain temps, au moins dans certains milieux, en particulier compte tenu de son intense explication du mystère nuptial de notre première création, en appui à Humanae Vitae .

Cette situation a perduré sous Benoît XVI, avec un certain effort pour remédier à la décadence morale et liturgique et à la «fange» des abus sexuels par des prêtres. Nous avions espéré qu'au moins des remèdes seraient proposés.

Aujourd'hui, dans les quelques années de pontificat du pape François, l'esprit moisi et dépassé des années 70 est revenu, apportant avec lui sept autres démons. Et si au début nous avons eu des doutes à ce sujet, Amoris Laetitia et ses suites, l'année dernière, ont rendu parfaitement clair qu'il s'agit bien de notre crise. Le fait que cet esprit étranger semble avoir finalement englouti le trône de Pierre, entraînant dans ses filets des cohortes de plus en plus étendues d'une hiérarchie ecclésiastique complaisante, est l'aspect le plus troublant et vraiment choquant pour beaucoup d'entre nous, laïcs catholiques.

J'observe un grand nombre de grands prêtres, évêques et théologiens, et je ne parviens pas trouver en eux, je vous le jure, la moindre présence de sensus fidelium: et ceux-ci seraient les porteurs de l'office d'enseignement de l'Eglise? Qui risquerait son âme immortelle en se confiant à leur jugement moral dans la confession?

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Le pape François n'a absolument pas l'intention de jouer selon les "règles" de qui que ce soit - encore moins les vôtres ou les miennes ou celle de quiconque, sur la papauté. Vous savez bien ce qu'il pense des "règles". Il nous le répète sans cesse. C'est l'un des plus anodins parmi les propos déplacés de sa célèbre réserve d'insultes .

Quand j'entends parler ceux qui nous font la leçon en soutenant que le pape François est la voix de l'Esprit Saint dans l'Eglise d'aujourd'hui, je ne sais pas si je dois rire de la naïveté de cette déclaration ou pleurer pour les torts causés aux âmes immortelles.

Je dirais que François est vraiment l'agent d'un esprit, mais du Geist hégélien de la "modernité", tellement à l'oeuvre dans l'Église. Il s'agit, comme je l'ai dit plus haut, d'un esprit dépassé et rance, d'un esprit vieux qui n'a pas de vie en soi, d'une force privative qui sait seulement se nourrir, comme un parasite, de ce qui existe déjà.

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La proposition du Cardinal (Burke) de publier une correction fraternelle au pape est-elle encore debout? Nous en avons entendu parler en Novembre dernier, et elle a certainement soulevé nos esprits troublés .

Mais nous sommes déjà à la fin Avril, et il ne s'est rien passé. Je ne peux m'empêcher de penser aux mots de Shakespeare: "There is a tide in the affairs of men" (Il y a une marée dans les affaires des homme) [Jules César, acte IV] ... et je me demande si la marée est venue et s'est déjà retirée, et si nous, fidèles laïcs, sommes à nouveau restés abandonnés sur la plage.

Pourtant , le cardinal Burke a récemment déclaré: «Tant qu'il n'y aura pas une réponse à ces questions, une confusion très dangereuse continuera à se répandre dans l'Église, et l'une des questions fondamentales est celle qui a à voir avec la vérité selon laquelle il y a des actes qui sont toujours et à tout moment erronés, que nous appelons des actes intrinsèquement mauvais, et ainsi, nous, cardinaux continueront à insister pour avoir une réponse à ces questions honnêtes».

Eh bien, chers cardinaux, je l'espère. Je l'espère vraiment. Nous, fidèles, nous vous supplions: cessez de calculer les résultats prudents. La vraie prudence suggère quand il est temps de donner un témoignage audacieux, autrement connu comme martyre.

Le pape François n'écoutera jamais la mondre correction fraternelle, comme le fit autrefois Jean XXII. Et vous savez quoi? Ce ne serait même pas un succès s'il publiait vraiment des déclarations sur cette ligne. Laissez seulement passer 24 heures et nous pouvons parier qu'il prononcera d'autres déclarations qui saperont subtilement ou contrediront ouvertement ce qu'il a dit la veille .

Si arrivés à ce point, nous n'avons pas encore appris quelle est sa manière de procéder, nous sommes vraiment les brebis les plus stupides - ou les bergers, selon le cas.

Je vous demande pardon si j'ose le dire, mais prenons-en acte, en ce moment la papauté ne fonctionne pas dans l'Église. Pierre est devenu un nouveau skandalon, le "roc" est devenu pierre d'achoppement (cfr. Mt 16: 16-24) .

Tant que nous serons contraints d'affronter cette réalité, aussi incroyable qu'elle puisse paraître, nous serons enchaînés par l'intimidation, par l'illusion, et la solution (1 Cor 10:13) que le Seigneur nous offre sera remise à plus tard. Quel genre de prophète voulez-vous qu'il vous montre dans les temps que nous vivons? Ananias ou Jérémie? A vous de choisir.

Mais en réalité, c'est NOUS que Dieu met à l'épreuve. Il nous demande de rester en relation avec Lui, oui, personnellement, intimement et vraiment. Il a enlevé au catholicisme toutes les "béquilles"; la puissance, la gloire, le respect du monde, des leader et des modèles fiables, bref, tout ce qui peut aider les fidèles mais n'est pas nécessaire pour la foi, et - comme la richesse et le succès mondain - peut devenir une source d'affaiblissement de notre foi, quand nous commençons à mettre notre confiance non pas dans la PERSONNE de notre foi, Jésus - Christ, mais dans la "culture" de la foi.
Au milieu de l'effondrement social, culturel et ecclésial, il est extraordinaire de voir les signes d'une cause commune entre le monachisme et les fidèles laïcs qui cherchent cette demeure intérieure avec le Christ.

Anna Silvas