Le "Jour du Seigneur", la "Fin des Temps", la "Fin du Monde", le Règne de "Mille Ans" !
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Le "Jour du Seigneur", la "Fin des Temps", la "Fin du Monde", le Règne de "Mille Ans" !
Sur le "Jour du Seigneur", la "Fin des Temps" versus la "Fin du Monde", et les "Mille Ans" !
Raoul Auclair fut sans contredit un des auteurs les plus importants de la fin du XXè siècle concernant l'interprétation des textes apocalyptiques et des multiples Messages donnés par la Vierge Marie dans ses diverses grandes Apparitions de ce siècle finissant. Voici donc des extraits de l'oeuvre de Raoul Auclair concernant les temps actuels et à venir !
Raoul Auclair
Référence :
Raoul Auclair, Histoire et Prophétie, Nouvelles Éditions Latines, 1, rue Palatine – Paris (VIe), 1973, pages 17-18, 88, 141-143 :
Le Jour du Seigneur
Demain, ce sera Dimanche. Car il reste encore un jour. Il reste encore mille ans pour clore la Semaine. Un dimanche terrestre, non pas céleste : Écoutez plutôt : « Puis, je vis un Ange descendre du ciel, tenant à la main la clef de l’Abîme, ainsi que grande chaîne [cf. Notre-Dame de La Salette]. Il maîtrisa le Dragon, l’antique Serpent ─ c’est le Diable, Satan, ─ et l’enchaîna POUR MILLE ANNÉES. Puis il le jeta dans l’abîme, tira sur lui les verrous, apposa les scellés, afin qu’il cessât de fourvoyer les Gentils, jusqu’à l’achèvement des MILLE ANNÉES. Après quoi, IL DEVRA ÊTRE RELÂCHE POUR UN PEU DE TEMPS » (Apocalypse, XX, 1-3). »
S’agit-il, en ces mille années, d’une métaphore pour désigner la Jérusalem céleste [ou le ciel empyrée des bienheureux – cf. Ap. XXI, 2] ? Assurément non, puisque Satan doit être à nouveau délié pour séduire les hommes [sans en avoir la possibilité sur les âmes saintes qui jouissent de la vision béatifique]. S’agit-il d’une période passée ou présente du Christianisme ? Pas davantage. Et quand donc, à quel moment de ces vingt siècles, Satan aurait-il été lié ?
Voici poindre, penseront certains, l’hérésie du Millénarisme, c’est-à-dire la croyance en un règne effectif de 1000 années. Or, ce n’est pas là une hérésie, quelques fausses rumeurs qu’on entretient et qui courent à ce sujet. L’Église a désavoué cette opinion, elle ne l’a pas condamnée [Pouvait-elle la condamner sans se condamner elle-même en allant à l’encontre de la Révélation de Jésus-Christ, c’est-à-dire de l’Apocalypse elle-même ?].
Elle l’a désavouée et ce désaveu était nécessaire. L’espérance d’un règne effectif du Christ-Roi sur la terre dans l’effusion d’une nouvelle Pentecôte, parce que prématurée, s’avérait inopportune et dangereuse, qui eût pu contrarier l’essor des siècles chrétiens. L’est-elle encore aujourd’hui où il semble que nous soyons à l’heure du Passage [Curieux euphémisme de la part de cet auteur, car, selon les écrits de saint Irénée de Lyon, nous pouvons affirmer que nous sommes à l’heure de ce Passage] ?
N’oublions pas que l’Église primitive ─ laquelle en tenait la tradition des « Anciens », ceux qui furent instruits par saint Jean lui-même ─ croyait en ce règne de mille années. Ce n’est qu’à partir du IVe siècle qu’une interprétation symboliste fut substituée à la rigueur de la lettre [interprétation maintes fois condamnée par saint Irénée].
Hé quoi ! ne savaient-ils pas mieux que quiconque, ces Pères qui savaient par la parole même de celui qui avait reçu la Parole ?
Fin des temps et Fin du monde
Or, le Jour de Yahvé [Yehova : hwhy], avons-nous dit, est un jour de mort, donc un jour de Jugement. Essayons de comprendre cela : le Jour de Yahvé [Yehova] peut porter cet autre nom : la Fin des temps. Or, la Fin des temps est une manière de préfiguration de la Fin du monde [et par conséquent deux combats eschatologiques à ne pas confondre – cf. la Bible de Jérusalem, Editions du Cerf, Paris, 1955, L’Apocalypse, chapitre 19, III, L’extermination des nations païennes : Le premier combat eschatologique, 11-21, Le règne des mille années, chapitre 20, 1-6, Le second combat eschatologique, 7-10, pages 1816-1817]. À la Fin du monde, toutes choses, désormais accomplies, entreront pour éternellement dans la Gloire de Dieu. Et de même que la Fin des temps [du temps des nations ou du règne de l’homme ou maçonnique], est l’image de la Fin du monde, le septième Jour de notre Humanité dressera temporellement l’image de la Jérusalem céleste : en quelque sorte, une manière de paradis terrestre [Cf. saint Irénée et le rétablissement du monde dans son premier état].
Dire cela, ce n’est point, je crois, m’écarter de l’enseignement de l’Apocalypse. Qu’y voit-on, en effet ? On y voit un jour de mille ans, durant lequel sera cette fois impuissant, vaincu, enchaîné. Or, il ne s’agit point là de la Fin des fins, puisque Satan, au terme de ces mille ans, sera délié et recommencera à séduire [Comme il avait déjà séduit Eve au paradis terrestre].
Je sais bien, en présence de cette mention aussi nette et aussi claire dans la Révélation de Jean [Non ! ─ Il s’agit de la Révélation de Jésus-Christ et non de l’évangéliste Jean : Apocalypse, I, 1], je sais bien que l’on s’est efforcé de trouver mille années de notre histoire chrétienne où Satan aurait été jugulé. Mais quand donc, grand Dieu, quand donc ? Certes, il y eut de longs siècles où Satan ne fut pas le Prince de ce monde au point où, aujourd’hui, il l’est devenu, et de manière si implacable et si manifeste [cf. Apocalypse, XXII, 9 : « On le jeta donc, l’énorme Dragon, le Diable ou Satan, comme on l’appelle, le séducteur du monde, on le jeta sur la terre et ses Anges furent jetés avec lui.]. Mais hélas, il était toujours là, et toujours fort. Il faut donc nous convaincre que ce temps de l’enchaînement de Satan n’est pas venu [La foi, vertu théologale ou vertu venue de Dieu, nous suffit : il n’est nul besoin de se convaincre]. Au reste, l’Écriture ne nous apprend-elle pas que ce sera à l’heure de son plus total triomphe, alors que tout lui sera soumis, que Satan sera abattu dans la chute de l’Antéchrist ?
Il y eut toujours des antéchrists [cf. Ire Épître de S. Jean, 2 : 18] ; mais le dernier, le véritable, l’abominable, lui, le très expressément désigné, l’Homme de péché, le Fils de perdition n’est pas encore paru.
Mille ans
Combien durera cette royauté [le Règne du Christ-Roi] ? Très certainement mille ans. C’est la durée que saint Jean assigne tout en clair à ce septième jour de la Grande Semaine de notre humanité [Non ! ─ Il s’agit pas de la durée que l’évangéliste saint Jean nous assigne, mais de celle que Jésus-Christ lui a révélée en lui dépêchant son Ange : Apocalypse, I, 1]. L’avons-nous assez dit : la clef la plus cachée de l’Ecriture est de la savoir lire en toute clarté, en toute simplicité, selon le sens littéral !
Ainsi donc, mille ans ─ un Jour ─ de royauté tout ensemble temporelle et spirituelle. Or, écoutez encore ceci, dont nous prévient le prophète Osée. Il s’agit de la réconciliation d’Israël :
Après DEUX JOURS, il nous fera revivre ; le TROISIÈME JOUR, il nous ressuscitera et nous revivrons devant lui. (Os. 6, 2 ; cf. Romains, 11 : 15)
Après deux Jours, après deux mille ans de mort et de désintégration dans la dispersion de l’Exil, Yahvé [Yehova] rassemblera et reformera son peuple ─ ceci, c’est déjà de l’histoire, ─ après quoi, durant un troisième Jours, mille ans, Dieu le rétablira dans ses prérogatives, celle qu’il a pu suspendre pour un temps, mais non pas abolir, car les promesses de Dieu sont irrévocables et ses dons sans repentance [cf. Romains, 11 : 29].
Eh bien, ce septième Jour, les Chrétiens, eux, n’en veulent pas ! Ne sont-ils pas aujourd’hui aveuglés, à l’approche du second Avènement, comme l’étaient hier les Juifs lors du premier ? [cf. II Thessaloniciens, 2 : 11 ; l’Ecclésiaste, I : 10]
Le grand message eschatologique des épiphanies de Marie, laquelle vient en ce temps pour, justement, nous préparer aux nouveaux temps, ne s’ouvre-t-il pas, à La Salette, sur la dénonciation de ce refus de la Parousie ?
Je vous ai donné SIX JOURS pour travailler. Je me suis réservé LE SEPTIÈME et on ne veut pas me l’accorder. C’est cela qui appesantit tant le bras de mon fils.
Oui, nous sommes au soir du sixième Jour, ces six mille ans déjà de notre cycle d’humanité, et nous refusons ce grand Dimanche de repos, de paix, de joie, que Dieu veut nous accorder !
[…]
Mais comment comprendre cet incompréhensible refus ? La raison, la voici : Nous voulons, nous, nous-mêmes, à présent que nous sommes adultes, construire un monde bien à nous, un monde à notre convenance, comme hier les Juifs qui voulaient un Messie, non comme Dieu le leur donnait, mais comme ils le rêvaient, un roi qui eût chassé les Romains ! Et quant à nous, un Roi glorieux qui descend du trône de sa majesté, allons donc ! Quand nous ne reconnaissons plus d’autorité que celle qui s’élabore dans les profondeurs de la base [la démocratie, la loi du nombre], au sein des couches denses et amorphes de la nuit, ces « grandes eaux » de la multitude que l’Ecriture nomme « la mer »…
Nous refusons Dieu qui descend du ciel [cf. saint Luc, 19 : 27], mais déjà nous adorons la Bête qui monte de la mer [avec l’ONU et Cie ─ cf. Apocalypse, 12 : 18 ; 13 : 1].
Ces mille ans de Règne du Christ-Roi, constituant en propre l’Église de Philadelphie [cf. Apocalypse, 3 : 7] en sa phase glorieuse, ont reçu un nom : le millénarisme. La théorie en est depuis longtemps abandonnée, voire rejetée, mais point condamnée, sinon dans certaines formes hérétiques et subversives qu’elle a parfois prise au cours des siècles.
Dès l’aurore de l’Église, cette certitude du règne millénaire a été celle d’une pléiade de saints et d’auteurs ecclésiastiques : Justin, IRÉNÉE, Tertullien, Appolinaire de Laodicée, Lactance, Commodien, et même saint Augustin dans ses premiers sermons. Mais avec Augustin, les temps, précisément entraient dans une phase nouvelle, celle de l’affermissement de l’Église et, sans doute, pour ne pas contrarier ce lent et patient travail de croissance fallait-il que s’effaçât l’attente d’une proximité eschatologique. Mais pour nous à présent, dans le crépuscule des âges, n’est-il pas salutaire que nous revenions à cet enseignement qui fut très certainement celui de l’apôtre Jean [qui transcrivit la Révélation de Jésus-Christ ou l’Apocalypse] ?
Comme le texte de l’Apocalypse est fort explicite concernant un règne du Christ sur la terre, on s’ingénie à rechercher ces mille ans dans le cours de l’histoire chrétienne. On crut les trouver dans telle ou telle période de la prépondérance de l’Église. Certes, il y avait là l’image, il y avait là préfiguration ; mais les conditions, si nettement définies dans l’Apocalypse, étaient loin d’être remplies. Outre la guerre, et mille sortes d’injustices, y eut-il jamais une époque où l’on pourrait dire que Satan fut enchaîné ? Or, il doit l’être, et totalement, tout au long de ces milles ans.
SOURCE : http://thomiste.pagesperso-orange.fr/index.htm
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"N'éteignez pas l'Esprit, ne dépréciez pas les dons de prophétie; mais vérifiez tout : ce qui est bon, retenez-le; gardez-vous de toute espèce de mal." 1 Thess 5, 19-22
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