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Le "Jour du Seigneur", la "Fin des Temps", la "Fin du Monde", etc. !

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Le "Jour du Seigneur", la "Fin des Temps", la "Fin du Monde", etc. ! Empty DISTINCTION ENTRE FIN DES TEMPS ET FIN DU MONDE

Message  Invité Mar 1 Juin 2010 - 12:14

On confond généralement à tort fin des temps et fin du monde, c'est la raison pour laquelle on ne peut tenir en même temps, par exemple, l'apparition de l'Antéchrist pour très bientôt qui écartera le Saint Père Benoît XVI, comme il l'a d'ailleurs annoncé de façon implicite mais certaine lors de la messe inaugurale de son pontificat (Cf. L'annonce prophétique de Benoît XVI sur ce forum), et la proximité de la Seconde venue du Seigneur pour nos temps, différente de celle décrite dans le Credo attendue pour la fin du monde, là est toute la subtilité.
Il suffit de ne pas se laisser piéger par les termes, car selon le § 1001 du Catéchisme de l'Eglise Catholique la vision traditionnelle mais non définitive de l'Eglise Catholique, qui ne reconnait n'avoir jamais tranché sur le sujet, attend une venue pour la fin du monde, bien que l'Eglise ait condamné le millénarisme, dont généralement pratiquement personne ne comprend de quoi il s'agit, d'où la grande confusion sur le sujet.

La distinction entre fin des temps et fin du monde apparaît dans le texte de la constitution dogmatique sur l'Eglise, au § 48 de Lumen Gentium. Donc nous devons y adhérer (Voir l'intégralité du développement dans ce qui suit).

La venue en cette fin des temps est annoncé par la quasi totalité des textes Concilaires de Vatican II, car c'est bien évidemment le même Esprit de Vérité qui a éclairé les pères du Concile, qui nous informe également à travers les différentes apparitions dans le mondes et les véritables charismes que cette venue est toute proche, à portée de main désormais.

Malheureusement l'ensemble des textes du Magistère ordinaire de la Sainte Eglise et la plupart de nos traductions bibliques confondent fin des temps et fin du monde et donc également le jugement des nations qui va advenir très bientôt avec le Jugement dernier, qui lui est réservé pour la fin du monde après le millénaire de paix d'Ap 20,1-6.

Voir également le texte que j'ai publié intitulé : "Pour comprendre vraiment ce qu'est le Millénarisme".
Le discours sur la fin du monde pour nos temps actuels est à laisser aux sectes en tous genres qui sont totalement dans l'erreur bien évidemment.


Dernière édition par Joannes Maria le Jeu 5 Aoû 2010 - 6:34, édité 1 fois
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Message  Invité Mar 1 Juin 2010 - 12:20

Merci de bien vouloir passer aux pages suivantes.


Dernière édition par Joannes Maria le Jeu 5 Aoû 2010 - 6:37, édité 1 fois
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Message  Invité Mar 1 Juin 2010 - 16:37

A propos de millénarisme:
Le millénarisme, ou chiliasme (ou encore chialisme), soutient l'idée d'un règne terrestre du Messie,
après que celui-ci aura chassé l'Antéchrist et préalablement au Jugement Dernier.
source: [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
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Message  Marlène Ven 4 Juin 2010 - 15:00

Jésus dit clairement à Maria Valtorta que la Fin des Temps est différente de la Fin du Monde. Il s'agit de deux Evènements distincts séparés par une Ere de Paix.
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Message  Invité Ven 4 Juin 2010 - 15:06

Oui très juste chère Marlène c'est exactement cela.

En vous remerciant de ce que vous représentez aux yeux du Seigneur.
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Message  Invité Mer 7 Juil 2010 - 3:52



1. Catéchisme de l’Eglise Catholique



« Le salut [est] prêt à se manifester au dernier moment » (1 P 1,5) nous indique l’Apôtre Saint Pierre.

Ainsi, comme le souligne la note ‘e’ page 2321 de la Bible de Jérusalem, le salut définitif s’opérera au cours de « la dernière période de l’histoire, inaugurée par Jésus, qui s’achèvera par la Révélation ou Parousie (Cf. Jc 5,8 ; Mc 1,15) », correspondant à la « fin des temps » et non à la « fin du monde » comme nous le disions au § 2.1.3.1 en référence aux § 782 et § 2771 du Catéchisme de l’Eglise Catholique.



En ce sens, il est remarquable de noter dans la Table Analytique du Catéchisme de l’Eglise Catholique en version française, la nette distinction, entre la « fin des temps » au mot « fin », page 694, et la « fin du monde » au mot « monde », page 713.



En ce qui concerne la « fin des temps » nous pouvons légitimement retenir les § 682, 686, 865, 1042, 1060 où la dénomination est directement employée, en lien logique avec les § 1043 à 1050 puisque l’on y traite du même sujet, comme le titre de la section nous l’indique « l’espérance des cieux nouveaux et de la terre nouvelle » (sachant que le § 48 de constitution dogmatique du Concile Vatican II sur l’Eglise « Lumen Gentium », reproduis partiellement ci-dessous, prévoit également l’établissement « des cieux nouveaux et de la terre nouvelle » pour la période de la « fin des temps »).



En ce qui concerne la « fin du monde » nous retiendrons, de la même façon, les § 681, 1001 où la dénomination est directement employée.



Ainsi, pour le sujet qui nous intéresse, les deux paragraphes suivants du Catéchisme de l’Eglise Catholique apparaissent fondamentaux :



§ 681 : « Au Jour du Jugement, lors de la fin du monde, le Christ viendra dans la gloire pour accomplir le triomphe définitif du bien sur le mal qui, comme le grain et l’ivraie, auront grandi ensemble au cours de l’histoire ».



§ 682 : « En venant à la fin des temps juger les vivants et les morts, le Christ glorieux révélera la disposition secrète des cœurs et rendra à chaque homme selon ses œuvres et selon son accueil ou son refus de la grâce ».



2. Analyse critique



Après avoir identifié les paragraphes du Catéchisme de l’Eglise Catholique relatifs à la « fin des temps » et la « fin du monde », allons plus avant dans notre analyse conceptuelle.



A la lecture des § 681 et 682, cités ci-avant, il apparaît clairement qu’il est question du retour glorieux du Christ et du Jugement, et que, dans ce cas, les dénominations « fin du monde » et « fin des temps » seraient identiques voire équivalentes.



L’objectif de cette section est de bien montrer qu’il n’en est pourtant pas ainsi. Pour ce faire j’illustrerai mes propos et développerai mon argumentaire à partir du § 48 de la constitution dogmatique du Concile Vatican II sur l’Eglise « Lumen Gentium » intitulé, page 84 de mon édition, « Caractère eschatologique de la vocation chrétienne », nous le signifie clairement :



« Nous voilà donc déjà parvenus à la fin des temps (Cf. Co 10,11), […]. Mais tant qu’il n’y aura pas de nouveaux cieux et de terre nouvelle où habite la justice (Cf. 2 P3,13), l’Eglise voyageuse portera, dans ses sacrements et dans ses institutions, qui appartiennent à l’ère présente, le reflet de ce monde qui passe ; elle-même vit au milieu des créatures, qui jusqu’à présent soupirent et souffrent les douleurs de l’enfantement en attendant la révélation des fils de Dieu (Cf. Rm 8,19.22) […].

Avant de régner avec le Christ glorieux, nous comparaîtrons tous devant le tribunal du Christ pour recevoir le salaire du bien ou du mal que nous aurons accompli durant notre vie corporelle (Cf. 2 Co 5,10) ; et à la fin du monde « ceux qui auront fait le bien en sortiront pour la résurrection de la vie, et ceux qui auront fait le mal, pour la résurrection de la damnation (Cf. Jn 5,29 ; Cf Mt 25,46) ».



Rappelons tout d’abord, que ce texte a une portée dogmatique, c'est-à-dire qu’aucun fidèle y compris le souverain pontife lui-même ne peut le remettre en cause : c’est l’obéissance de la foi qui est ici requise pour l’ensemble des fidèles (Cf. sur le forum le « Magistère » de l’Eglise Catholique).



Son degré d’autorité garantit ainsi le caractère certain de ses affirmations, qui est par nature supérieur à celui du Catéchisme de l’Eglise Catholique et à fortiori tous les autres textes du Magistère « authentique » des papes, comme les discours, les homélies, ainsi que toute lettre apostolique ou encyclique.



La conjonction de coordination « et », placée entre les deux ensembles de propositions, fait apparaître une véritable césure dans le texte.



Ainsi, il est remarquable de vérifier que l’ensemble du texte précédant la conjonction de coordination « et », concerne la période de la « fin des temps » qui doit s’achever par la seconde venue du Seigneur (Cf. § 782 et 2771 du Catéchisme de l’Eglise Catholique), alors que tout ce qui s’y trouve après (jusqu’au point final de la citation), se rapporte à la « fin du monde ».



Cette observation est d’une importante capitale puisqu’elle confirme de manière claire et irréfutable la différence majeure qu’il existe entre la « fin des temps » et la « fin du monde », nous permettant ainsi d’éviter une confusion quasi-systématique de ces deux dénominations qui ne sont absolument pas équivalentes.



Pour bien montrer qu’en aucun cas, cela ne saurait être une erreur ou un ajout dans la traduction française, il convient de présenter également le texte latin original, dans lequel il est aisé de vérifier que la conjonction de coordination « et » s’y trouve bien initialement.



Le texte présente ci-dessous, est le plus officiel qui soit, puisque qu’il provient des documents originaux du Concile Vatican II, retranscrits et accessibles sur le site du Vatican :



« Iam ergo fines saeculorum ad nos pervenerunt (Cf. 1 Cor 10,11) […]. Donec tamen fuerint novi coeli et nova terra, in quibus iustitia habitat (Cf. 2 Pt 3,13), Ecclesia peregrinans, in suis sacramentis et institutionibus, quae ad hoc aevum pertinent, portat figuram huius saeculi quae praeterit et ipsa inter creaturas degit quae ingemiscunt et parturiunt usque adhuc et exspectant revelationem filiorum Dei (Cf. Rom 8,19-22) [...].

Etenim, antequam cum Christo glorioso regnemus, omnes nos manifestabimur "ante tribunal Christi, ut referat unusquisque propria corporis, prout gessit sive bonum sive malum" (2 Cor 5,10) et in fine mundi "procedent qui bona fecerunt in resurrectionem vitae, qui vero mala egerunt, in resurrectionem iudicii" (Io 5,29; Cf. Mt 25,46) ».



Il est vrai que la remarque que nous venons de formuler n’est pas évidente au premier abord, puisqu’elle impose la juxtaposition d’un autre texte du Magistère pour lever l’ambiguïté conceptuelle.

C’est la raison pour laquelle, une grande partie des prêtres, exégètes, et théologiens, peuvent commettre, en toute bonne foi, l’erreur sémantique fondamentale d’identifier « fin des temps » et « fin du monde », bien que ces deux dénominations renvoient à des réalités bien dictinctes. C’est avec insistance, que j’attire votre attention sur ce point précis de doctrine, car c’est un élément majeur pour l’ensemble de notre argumentation.



Cette ambiguité est malheureusement omniprésente dans nos textes bibliques et doctrinaux, ce qui a généralement pour effet de cultiver une grande confusion.



Afin de montrer le caractère récurrent de cette erreur, il suffit par exemple de se reporter au passage de Mt 28,19-20 :



« 19 Allez donc, de toutes les nations faites des disciples, les baptisant au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit, 20 et leur apprenant à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici que je suis avec vous pour toujours jusqu'à la fin du monde ».



qui trouve d’ailleurs lui-même un écho différent selon les paragraphes du Catéchisme de l’Eglise Catholique auquels on se réfère :



§ 2 : « Pour que cet appel retentisse par toute la terre, le Christ a envoyé les apôtres qu'il avait choisi en leur donnant mandat d'annoncer l'Evangile: "Allez, de toutes les nations faites des disciples, les baptisant au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit, et leur apprenant à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et moi, je suis avec vous pour toujours, jusqu'à la fin du monde" (Mt 28,19-20). Forts de cette mission, les apôtres "s'en allèrent prêcher en tout lieu, le Seigneur agissant avec eux et confirmant la Parole par les signes qui l'accompagnaient" (Mc 16,20) ».



§ 788 : « Lorsque sa présence visible leur a été enlevée, Jésus n'a pas laissé orphelins ses disciples (Cf. Jn 14,18). Il leur a promis de rester avec eux jusqu'à la fin des temps (Cf. Mt 28,20), il leur a envoyé son Esprit (Cf. Jn 20,22; Ac 2,33). La communion avec Jésus en est devenue, d'une certaine façon, plus intense: "En communiquant son Esprit à ses frères, qu'il rassemble de toutes les nations, Il les a constitués mystiquement comme son corps" (LG 7) ».



ou encore dans le même Catéchisme de l’Eglise Catholique :



§ 988 : « Le Credo chrétien - profession de notre foi en Dieu le Père, le Fils et le Saint Esprit, et dans son action créatrice, salvatrice et sanctificatrice - culmine en la proclamation de la résurrection des morts à la fin des temps, et en la vie éternelle ».



alors qu’au § 1001 il est question de la Parousie et de la résurrection des morts liée à la « fin du monde » :



§ 1001 : « Quand ? Définitivement "au dernier jour" (Jn 6,39-40 ; Jn 6,44 ; Jn 6,54; Jn 11,24) ; "à la fin du monde" (LG 48). En effet, la résurrection des morts est intimement associée à la Parousie du Christ : Car lui-même, le Seigneur, au signal donné par la voix de l'archange et la trompette de Dieu, descendra du ciel, et les morts qui sont dans le Christ ressusciteront en premier lieu (1 Th 4,16) ».



Ces observations révèlent ainsi que le Catéchisme de l’Eglise Catholique confond effectivement, comme la plupart des textes du Magistère « fin des temps » et « fin du monde ».



Pour autant, ces remarques n’affectent en rien le contenu doctrinal des textes qui nous sont proposés, mais entendent simplement relever certaines ambiguités qui peuvent s’avérer préjudiciables pour de nombreux fidèles.



Afin de conforter notre distinction entre « fin des temps » et « fin du monde », on peut également rapprocher un autre texte, cette fois du Magistère « authentique » du Saint Père Benoît XVI. C’est un extrait de l’audience générale du 12 novembre 2008 :



« […] Enfin, un dernier point qui peut nous paraître un peu difficile. Saint Paul en conclusion de sa première Lettre aux Corinthiens, répète et fait dire aux Corinthiens une prière née dans les premières communautés chrétiennes de la région palestinienne : Maranà, thà! Qui signifie littéralement "Notre Seigneur, viens!" (16, 22). C'était la prière de la première chrétienté et le dernier livre du Nouveau Testament, l'Apocalypse, se termine lui aussi par cette prière: "Seigneur, viens!". Pouvons-nous nous aussi prier ainsi? Il me semble que pour nous aujourd'hui, dans notre vie, dans notre monde, il est difficile de prier sincèrement pour que périsse ce monde, pour que vienne la nouvelle Jérusalem, pour que vienne le jugement dernier et le juge, le Christ. Je pense que si sincèrement nous n'osons pas prier ainsi pour de nombreux motifs, nous pouvons cependant également dire d'une manière juste et correcte, avec la première chrétienté : "Viens, Seigneur Jésus!". Bien sûr nous ne voulons pas qu'arrive la fin du monde. Mais d'autre part, nous voulons également que se termine ce monde injuste.

Nous voulons également que le monde soit fondamentalement changé, que commence la civilisation de l'amour, qu'arrive un monde de justice, de paix, sans violence, sans faim. Nous voulons tout cela : et comment cela pourrait-il arriver sans la présence du Christ? Sans la présence du Christ, un monde réellement juste et renouvelé n'arrivera jamais. Et même si d'une autre manière, totalement et en profondeur, nous pouvons et nous devons dire nous aussi, avec une grande urgence dans les circonstances de notre époque : Viens, Seigneur ! Viens à ta manière, selon les manières que tu connais. Viens où règnent l'injustice et la violence. Viens dans les camps de réfugiés, au Darfour, au Nord-Kivu, dans de nombreuses parties du monde. Viens où règne la drogue. Viens également parmi ces riches qui t'ont oublié, qui vivent seulement pour eux-mêmes. Viens là où tu n'es pas connu. Viens à ta manière et renouvelle le monde d'aujourd'hui.



Par ce court extrait, le Saint Père évoque la réalité de nos temps actuels. Temps qui ne sont pas ceux de la « fin du monde » mais bien ceux de la « fin des temps ».



Le Saint Père évoque son désir que « se termine ce monde injuste » pour laisser place à celui de la « civilisation de l’amour ».



De plus il est important de souligner que le Saint Père emploi les termes « nous pouvons cependant (également) dire d'une manière juste et correcte », ce qui a pour effet de lever toute équivoque, en bien montrant le caractère véridique et sûr d’une telle perspective.



Notons enfin, que le Saint Père appelle le Seigneur avec insistance une dixaine de fois dans ce court extrait, ce qui n’est absolument pas anodin ! Par une telle insistance, il entend en subtance, nous signifier la proximité des évènements, en prenant le soin de préciser que le Christ reviendra selon « la manière et les manières » qu’Il connaît afin de « renouveler le monde d’aujourd’hui ».



L’annonce qui nous est faite est bien celle de la seconde venue du Seigneur pour cette « fin des temps » que le Saint Père prend le soin distinguer, il est vrai avec beaucoup de finesse de celle de la « fin du monde », en employant les termes : « Il me semble que pour nous aujourd'hui, dans notre vie, dans notre monde, il est difficile de prier sincèrement pour que périsse ce monde, pour que vienne la nouvelle Jérusalem, pour que vienne le jugement dernier et le juge, le Christ ».



Enfin, il convient de préciser quels temps sont à considérer lorsque l’on évoque la « fin des temps ».



Pour cela, je retranscris dans ce qui suit, l’intégralité de la note ‘63’, page 46 de l’ouvrage « Le soleil du divin Vouloir » de Johannes de Parvulis, qui me paraît tout à fait explicite :



« La Fin des Temps, c’est la Fin des Temps que la race juive a dû vivre en exil à partir de l’année 70 après J-C. L’expression Fin des Temps est liée à l’histoire du Peuple juif. En l’année 70 après J-C, les légions romaines ont pris Jérusalem, détruit le temple de Jérusalem et obligé les rescapés juifs à s’exiler. La somme des siècles que les Juifs ont dû passer en exil après ces évènements constitue le « Temps des Païens » ou « Temps des Nations païennes », (Lc 21,24). Puisque ce temps s’achève - car, en 1948, les Juifs ont pu rentrer à Jérusalem et réorganiser leur ancien Etat - cela signifie que les Juifs sont maintenant rendus à la fin des Temps [ce dont ils sont absolument convaincus, depuis leur retour à Jérusalem en 1948] qu’ils ont dû passer en exil, au sein des nations dites païennes. Cette Fin des Temps est une étape très importante pour le Peuple juif, mais aussi pour l’humanité entière ».



NB 1: En lien direct avec la dernière apparition de Fatima du 13 octobre 1917, au cours de laquelle se réalisa le « Miracle » (annoncé par la Très Sainte Vierge Marie le 19 août 1917) par le signe prodigieux de la danse du soleil observé par 70 000 personnes, se produisit simultanément, le mois suivant, un autre signe : la perspective du retour d’Israël en Palestine, par la Déclaration Balfour, publiée le 2 novembre 1917.



NB 2: « La Déclaration Balfour de 1917 est une lettre ouverte adressée à Lord Lionel Walter Rothschild (1868-1937), publiée le 2 novembre 1917 par Arthur James Balfour, le ministre britannique des Affaires Étrangères, en accord avec Chaim Weizmann, alors président de la Fédération Sioniste et qui sera élu en 1948 Président de l'Etat d'Israël […].

En publiant cette lettre le Royaume-Uni se déclare favorable à « l'établissement d'un foyer national pour le peuple juif en Palestine » (extraits de l’article « Déclaration Balfour de 1917 », de l’encyclopédie libre Wikipedia).



En complément voici la note ‘d’de la Bible de Jérusalem relative à Lc 21,24 :



« Les 70 ans de Jr 25,11 ; 29,10 ; 2 Ch 36,20-21 ; Dn 9,1-2, repris dans la prophétie des 70 semaines d’années de Dn 9,24-27, [représentent les] chiffres symboliques et mystérieux du temps accordé par Dieu aux nations païennes pour chatier Israël coupable, après quoi celui-ci verra sa délivrance ».



Par prolongement, c’est la fin d’une ère ou Satan a régné, la fin du chaos mondial que nous connaissons actuellement, où l’apostasie est devenue généralisée. Fin de la barbarie de ce monde, fait de guerres fratricides, de bouleversements climatiques, fin de ce monde matérialiste et athée, dans lequel l’argent et le pouvoir règnent en maître, mais aussi fin de la souffrance humaine physique et morale, car Dieu guérira tous les maux aussi longtemps que l’homme lui sera fidèle (car avant la « fin du monde », l’humanité se pervertira de nouveau). Un autre temps va s’ouvrir celui de la réconciliation de Dieu avec les hommes, une ère de paix de joie et d’amour, un monde nouveau qui ne connaîtra plus la décadence, mais vivra de l’harmonie même et de la présence du Dieu vivant, c’est l’ère de l’amour de l’Esprit Saint qui vient.







Dernière édition par Joannes Maria le Ven 30 Juil 2010 - 9:02, édité 1 fois
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Le "Jour du Seigneur", la "Fin des Temps", la "Fin du Monde", etc. ! Empty Le critère de la « fin des temps » et de la « fin du monde »

Message  Invité Mer 7 Juil 2010 - 15:02



L’importance du critère de la « fin des temps » et de la « fin du monde »



Toute personne qui annonce pour nos temps actuels la « fin du monde », n’est pas dans la vérité, mais dans l’erreur et la confusion la plus totale, et dans tous les cas, ne peut parler avec l’Esprit et au nom de Jésus-Christ. Le Pape Jean XXIII, l’a également très clairement affirmé, dès l’ouverture du Concile Vatican II.

C’est en soi un critère absolument nécessaire permettant d’effectuer un premier discernement, mais non suffisant. Il s’agit de considérer l’ensemble des critères donnés par la Sainte Ecriture et le Magistère.



Pour illustrer mes propos, voici un court extrait du message donné a Vassula Ryden par la Sainte Vierge Marie, le 31 janvier 1990, cahier 40, page 250 du tome 3 de l’œuvre de « La vrai vie en Dieu » :



« La paix soit avec vous, Mes petits enfants. Je suis votre Mère Céleste, la Mère de votre Sauveur, la Mère de votre Rédempteur. Aujourd'hui, Je vous invite tous à regarder les choses qui sont au Ciel. Je vous demande de vous détacher des principes de ce monde et de lever vos têtes vers le Ciel. Recherchez tout ce qui est céleste. Recherchez la Lumière et la Lumière ne vous fera pas défaut. Faites plaisir à Dieu en vous tournant vers Lui. Ne vous accrochez pas au monde, accrochez-vous à Celui qui guidera vos pas vers le Ciel. Ah ! Enfants bien-aimés, n'avez-vous pas encore compris ? Le Ciel est votre Maison et la terre est votre préparation, votre préparation à rencontrer Dieu. Dieu vous a fait le don de Son Amour ; ne répondrez-vous pas à Son Don ? Beaucoup d'entre-vous ont vu de nombreux signes. Ces signes doivent être observés, ce sont les signes de la fin des Temps. Ce ne sont pas les signes de la fin du monde, ce sont les signes de la fin d'une ère. Jésus et Moi vous préparons tous à entrer dans l'Ere d'Amour et de Paix : les Nouveaux Cieux et la Nouvelle Terre qui vous ont été promis il y a longtemps. Aussi J'implore votre conversion avant le Jour de la purification, car le temps presse et Je vous dis qu'avant que cette génération n'ait passé, tout ce que Je vous ai dit à travers Mes âmes choisies, depuis le temps de Fatima jusqu'à ce jour, se sera accompli […] ».



Ainsi qu’un extrait du message donné par Notre Seigneur Jésus le 28 octobre 1994 à Françoise, page 111 du tome 1 de l’oeuvre « Jésus revient dans sa gloire » :



« Je te demande de M’écouter attentivement : Mon retour parmi les hommes est annoncé comme Règne du Fils de l’homme, non à la fin du monde, mais à la fin des temps : nous sommes à la fin des temps : Gloire à Jésus, Fils de Dieu et de Marie ».





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Message  Octo Jeu 5 Aoû 2010 - 0:10

Sur le "Jour du Seigneur", la "Fin des Temps" versus la "Fin du Monde", et les "Mille Ans" !

Raoul Auclair fut sans contredit un des auteurs les plus importants de la fin du XXè siècle concernant l'interprétation des textes apocalyptiques et des multiples Messages donnés par la Vierge Marie dans ses diverses grandes Apparitions de ce siècle finissant. Voici donc des extraits de l'oeuvre de Raoul Auclair concernant les temps actuels et à venir !


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Raoul Auclair

Référence :

Raoul Auclair, Histoire et Prophétie, Nouvelles Éditions Latines, 1, rue Palatine – Paris (VIe), 1973, pages 17-18, 88, 141-143 :

Le Jour du Seigneur

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Demain, ce sera Dimanche. Car il reste encore un jour. Il reste encore mille ans pour clore la Semaine. Un dimanche terrestre, non pas céleste : Écoutez plutôt : « Puis, je vis un Ange descendre du ciel, tenant à la main la clef de l’Abîme, ainsi que grande chaîne [cf. Notre-Dame de La Salette]. Il maîtrisa le Dragon, l’antique Serpent ─ c’est le Diable, Satan, ─ et l’enchaîna POUR MILLE ANNÉES. Puis il le jeta dans l’abîme, tira sur lui les verrous, apposa les scellés, afin qu’il cessât de fourvoyer les Gentils, jusqu’à l’achèvement des MILLE ANNÉES. Après quoi, IL DEVRA ÊTRE RELÂCHE POUR UN PEU DE TEMPS » (Apocalypse, XX, 1-3). »

S’agit-il, en ces mille années, d’une métaphore pour désigner la Jérusalem céleste [ou le ciel empyrée des bienheureux – cf. Ap. XXI, 2] ? Assurément non, puisque Satan doit être à nouveau délié pour séduire les hommes [sans en avoir la possibilité sur les âmes saintes qui jouissent de la vision béatifique]. S’agit-il d’une période passée ou présente du Christianisme ? Pas davantage. Et quand donc, à quel moment de ces vingt siècles, Satan aurait-il été lié ?

Voici poindre, penseront certains, l’hérésie du Millénarisme, c’est-à-dire la croyance en un règne effectif de 1000 années. Or, ce n’est pas là une hérésie, quelques fausses rumeurs qu’on entretient et qui courent à ce sujet. L’Église a désavoué cette opinion, elle ne l’a pas condamnée [Pouvait-elle la condamner sans se condamner elle-même en allant à l’encontre de la Révélation de Jésus-Christ, c’est-à-dire de l’Apocalypse elle-même ?].

Elle l’a désavouée et ce désaveu était nécessaire. L’espérance d’un règne effectif du Christ-Roi sur la terre dans l’effusion d’une nouvelle Pentecôte, parce que prématurée, s’avérait inopportune et dangereuse, qui eût pu contrarier l’essor des siècles chrétiens. L’est-elle encore aujourd’hui où il semble que nous soyons à l’heure du Passage [Curieux euphémisme de la part de cet auteur, car, selon les écrits de saint Irénée de Lyon, nous pouvons affirmer que nous sommes à l’heure de ce Passage] ?

N’oublions pas que l’Église primitive ─ laquelle en tenait la tradition des « Anciens », ceux qui furent instruits par saint Jean lui-même ─ croyait en ce règne de mille années. Ce n’est qu’à partir du IVe siècle qu’une interprétation symboliste fut substituée à la rigueur de la lettre [interprétation maintes fois condamnée par saint Irénée].

Hé quoi ! ne savaient-ils pas mieux que quiconque, ces Pères qui savaient par la parole même de celui qui avait reçu la Parole ?

Fin des temps et Fin du monde

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Or, le Jour de Yahvé [Yehova : hwhy], avons-nous dit, est un jour de mort, donc un jour de Jugement. Essayons de comprendre cela : le Jour de Yahvé [Yehova] peut porter cet autre nom : la Fin des temps. Or, la Fin des temps est une manière de préfiguration de la Fin du monde [et par conséquent deux combats eschatologiques à ne pas confondre – cf. la Bible de Jérusalem, Editions du Cerf, Paris, 1955, L’Apocalypse, chapitre 19, III, L’extermination des nations païennes : Le premier combat eschatologique, 11-21, Le règne des mille années, chapitre 20, 1-6, Le second combat eschatologique, 7-10, pages 1816-1817]. À la Fin du monde, toutes choses, désormais accomplies, entreront pour éternellement dans la Gloire de Dieu. Et de même que la Fin des temps [du temps des nations ou du règne de l’homme ou maçonnique], est l’image de la Fin du monde, le septième Jour de notre Humanité dressera temporellement l’image de la Jérusalem céleste : en quelque sorte, une manière de paradis terrestre [Cf. saint Irénée et le rétablissement du monde dans son premier état].

Dire cela, ce n’est point, je crois, m’écarter de l’enseignement de l’Apocalypse. Qu’y voit-on, en effet ? On y voit un jour de mille ans, durant lequel sera cette fois impuissant, vaincu, enchaîné. Or, il ne s’agit point là de la Fin des fins, puisque Satan, au terme de ces mille ans, sera délié et recommencera à séduire [Comme il avait déjà séduit Eve au paradis terrestre].

Je sais bien, en présence de cette mention aussi nette et aussi claire dans la Révélation de Jean [Non ! ─ Il s’agit de la Révélation de Jésus-Christ et non de l’évangéliste Jean : Apocalypse, I, 1], je sais bien que l’on s’est efforcé de trouver mille années de notre histoire chrétienne où Satan aurait été jugulé. Mais quand donc, grand Dieu, quand donc ? Certes, il y eut de longs siècles où Satan ne fut pas le Prince de ce monde au point où, aujourd’hui, il l’est devenu, et de manière si implacable et si manifeste [cf. Apocalypse, XXII, 9 : « On le jeta donc, l’énorme Dragon, le Diable ou Satan, comme on l’appelle, le séducteur du monde, on le jeta sur la terre et ses Anges furent jetés avec lui.]. Mais hélas, il était toujours là, et toujours fort. Il faut donc nous convaincre que ce temps de l’enchaînement de Satan n’est pas venu [La foi, vertu théologale ou vertu venue de Dieu, nous suffit : il n’est nul besoin de se convaincre]. Au reste, l’Écriture ne nous apprend-elle pas que ce sera à l’heure de son plus total triomphe, alors que tout lui sera soumis, que Satan sera abattu dans la chute de l’Antéchrist ?

Il y eut toujours des antéchrists [cf. Ire Épître de S. Jean, 2 : 18] ; mais le dernier, le véritable, l’abominable, lui, le très expressément désigné, l’Homme de péché, le Fils de perdition n’est pas encore paru.

Mille ans

Combien durera cette royauté [le Règne du Christ-Roi] ? Très certainement mille ans. C’est la durée que saint Jean assigne tout en clair à ce septième jour de la Grande Semaine de notre humanité [Non ! ─ Il s’agit pas de la durée que l’évangéliste saint Jean nous assigne, mais de celle que Jésus-Christ lui a révélée en lui dépêchant son Ange : Apocalypse, I, 1]. L’avons-nous assez dit : la clef la plus cachée de l’Ecriture est de la savoir lire en toute clarté, en toute simplicité, selon le sens littéral !

Ainsi donc, mille ans ─ un Jour ─ de royauté tout ensemble temporelle et spirituelle. Or, écoutez encore ceci, dont nous prévient le prophète Osée. Il s’agit de la réconciliation d’Israël :

Après DEUX JOURS, il nous fera revivre ; le TROISIÈME JOUR, il nous ressuscitera et nous revivrons devant lui. (Os. 6, 2 ; cf. Romains, 11 : 15)

Après deux Jours, après deux mille ans de mort et de désintégration dans la dispersion de l’Exil, Yahvé [Yehova] rassemblera et reformera son peuple ─ ceci, c’est déjà de l’histoire, ─ après quoi, durant un troisième Jours, mille ans, Dieu le rétablira dans ses prérogatives, celle qu’il a pu suspendre pour un temps, mais non pas abolir, car les promesses de Dieu sont irrévocables et ses dons sans repentance [cf. Romains, 11 : 29].

Eh bien, ce septième Jour, les Chrétiens, eux, n’en veulent pas ! Ne sont-ils pas aujourd’hui aveuglés, à l’approche du second Avènement, comme l’étaient hier les Juifs lors du premier ? [cf. II Thessaloniciens, 2 : 11 ; l’Ecclésiaste, I : 10]

Le grand message eschatologique des épiphanies de Marie, laquelle vient en ce temps pour, justement, nous préparer aux nouveaux temps, ne s’ouvre-t-il pas, à La Salette, sur la dénonciation de ce refus de la Parousie ?

Je vous ai donné SIX JOURS pour travailler. Je me suis réservé LE SEPTIÈME et on ne veut pas me l’accorder. C’est cela qui appesantit tant le bras de mon fils.

Oui, nous sommes au soir du sixième Jour, ces six mille ans déjà de notre cycle d’humanité, et nous refusons ce grand Dimanche de repos, de paix, de joie, que Dieu veut nous accorder !

[…]

Mais comment comprendre cet incompréhensible refus ? La raison, la voici : Nous voulons, nous, nous-mêmes, à présent que nous sommes adultes, construire un monde bien à nous, un monde à notre convenance, comme hier les Juifs qui voulaient un Messie, non comme Dieu le leur donnait, mais comme ils le rêvaient, un roi qui eût chassé les Romains ! Et quant à nous, un Roi glorieux qui descend du trône de sa majesté, allons donc ! Quand nous ne reconnaissons plus d’autorité que celle qui s’élabore dans les profondeurs de la base [la démocratie, la loi du nombre], au sein des couches denses et amorphes de la nuit, ces « grandes eaux » de la multitude que l’Ecriture nomme « la mer »…

Nous refusons Dieu qui descend du ciel [cf. saint Luc, 19 : 27], mais déjà nous adorons la Bête qui monte de la mer [avec l’ONU et Cie ─ cf. Apocalypse, 12 : 18 ; 13 : 1].

Ces mille ans de Règne du Christ-Roi, constituant en propre l’Église de Philadelphie [cf. Apocalypse, 3 : 7] en sa phase glorieuse, ont reçu un nom : le millénarisme. La théorie en est depuis longtemps abandonnée, voire rejetée, mais point condamnée, sinon dans certaines formes hérétiques et subversives qu’elle a parfois prise au cours des siècles.

Dès l’aurore de l’Église, cette certitude du règne millénaire a été celle d’une pléiade de saints et d’auteurs ecclésiastiques : Justin, IRÉNÉE, Tertullien, Appolinaire de Laodicée, Lactance, Commodien, et même saint Augustin dans ses premiers sermons. Mais avec Augustin, les temps, précisément entraient dans une phase nouvelle, celle de l’affermissement de l’Église et, sans doute, pour ne pas contrarier ce lent et patient travail de croissance fallait-il que s’effaçât l’attente d’une proximité eschatologique. Mais pour nous à présent, dans le crépuscule des âges, n’est-il pas salutaire que nous revenions à cet enseignement qui fut très certainement celui de l’apôtre Jean [qui transcrivit la Révélation de Jésus-Christ ou l’Apocalypse] ?

Comme le texte de l’Apocalypse est fort explicite concernant un règne du Christ sur la terre, on s’ingénie à rechercher ces mille ans dans le cours de l’histoire chrétienne. On crut les trouver dans telle ou telle période de la prépondérance de l’Église. Certes, il y avait là l’image, il y avait là préfiguration ; mais les conditions, si nettement définies dans l’Apocalypse, étaient loin d’être remplies. Outre la guerre, et mille sortes d’injustices, y eut-il jamais une époque où l’on pourrait dire que Satan fut enchaîné ? Or, il doit l’être, et totalement, tout au long de ces milles ans.

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Le "Jour du Seigneur", la "Fin des Temps", la "Fin du Monde", etc. ! Empty Je retiens tout

Message  Herman Jeu 5 Aoû 2010 - 5:06

@ Octo.

Ici, je retiens tout de A à Z, y compris le message de La Salette, car tout est conforme aux Ecritures, sans manipulations ni fioritures. Je constate avec plaisir que l'auteur se méfie des interprétations symbolistes qui dénaturent le Message : " la clef la plus cachée de l’Ecriture est de la savoir lire en toute clarté, en toute simplicité, selon le sens littéral ! " . [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Je ne connaissais pas l'oeuvre de Marcel Auclair mais je sais que je vais me la procurer.
Mille merci pour cette précieuse référence. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

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Le "Jour du Seigneur", la "Fin des Temps", la "Fin du Monde", etc. ! Empty Les distinctions fondamentales liées aux notions temporelles

Message  Invité Jeu 5 Aoû 2010 - 6:26







1. « fin des temps » ou « derniers temps »



Dans la traduction de la Bible de Jérusalem, nous trouvons au moins 4 occurrences pour la dénomination « fin des temps », dont voici les principales références bibliques :



Pour l’Ancien Testament :



- Dt 4,30 : « Dans ta détresse, toutes ces paroles t'atteindront, mais à la fin des temps tu reviendras à Yahvé ton Dieu et tu écouteras sa voix »



Si 48,24 : « Dans la puissance de l'esprit il vit la fin des temps, il consola les affligés de Sion »



Pour le Nouveau Testament :



- 1 Co 10,11 : « Cela leur arrivait pour servir d'exemple, et a été écrit pour notre instruction à nous qui touchons à la fin des temps ».



- He 9,26 : « Or c'est maintenant, une fois pour toutes, à la fin des temps, qu'il s'est manifesté pour abolir le péché par son sacrifice ».



Lorsque l’on se propose d’interpréter le sens des textes bibliques il convient nécessairement de se reporter aux textes originaux, afin d’en retrouver le sens primitif. Bien que la vocation de cette section ne soit pas de produire une étude exégétique approfondie (Cf. section 2.2 pour plus de précisions sur le sujet), nous formulerons toutefois une série d’observations qui seront valables pour l’ensemble de l’étude. Nous nous limiterons donc à une analyse succincte des termes en caractère gras extraits du Nouveau Testament.



Pour ces deux références, la traduction française est composée de 5 mots identiques : « à la fin des temps ».



En 1 Co 10,11 le texte grec original est : « τά τέλη τών αιώνων » ce qui signifie littéralement « les extrémités des ères ».



En He 9,26 le texte grec original est : « έπί συντελείά τών αιώνων » ce qui signifie littéralement « à l’achèvement des ères ».



De ces premières précisions nous pouvons observer que :



1°) la traduction « à la fin des temps » est très éloignée du texte grec original qui n’est pas toujours aisé de retranscrire en français. Ainsi se pose le problème de la difficulté de traduction.



2°) Même si on ne comprend pas toujours le grec ancien, les mots du texte primitif sont différents, alors que la traduction en français est la même dans les deux cas.



Ainsi, la recherche du sens primitif est une nécessité lorsque l’on veut s’affranchir de toute dérive sémantique, mais ne saurait être à elle seule suffisante quant à l’identification des différents sens de l’écriture.



Il convient donc de présenter un critère qui nous permette de palier autant que possible au problème inhérent à la difficulté de traduction et de donner une interprétation du texte biblique qui soit la plus correcte possible.



Un des critères les plus pertinents repose sur l’analyse approfondie du contexte biblique dans lequel le texte nous est présenté, qui tient compte d’une multitude d’aspects : historiques, culturels, spirituels, temporels, sociologiques, etc. et embrasse l’ensemble de la Révélation Divine (Ecriture Sainte et Tradition apostolique). C’est à partir de l’ensemble de ces considérations que l’on peut affiner son analyse avant de proposer un résultat qu’il s’agira de confronter avec l’enseignement du Magistère, qui seul possède la juste interprétation du texte biblique. Enfin, il est impératif de vérifier la correspondance dans le champ d’analyse théologique, afin de s’assurer qu’il n’y ait pas de divergence sémantique.



En ce qui concerne la dénomination « derniers temps », nous trouvons au moins 2 occurrences dans le Nouveau Testament, dont voici les références bibliques :



- 1 Tm 4,1 : « L'Esprit dit expressément que, dans les derniers temps, certains renieront la foi pour s'attacher à des esprits trompeurs et à des doctrines diaboliques »



- 1 P 1,20 : « [Le Christ] discerné avant la fondation du monde et manifesté dans les derniers temps à cause de vous ».



En 1 Tm 4,1 le texte original grec est : « έν ύστέροίς χαίροίς » ce qui signifie littéralement « dans les derniers temps ».



En 1 P 1,20 le texte original est : « έπέσχάτουτώνχρόνών » ce qui signifie littéralement « sur l’extrémité des temps » ou encore « sur les derniers temps ».



Ainsi, pour ces deux références nous avons exactement 4 mots identiques : « dans les derniers temps ».



Si l’on s’en tient à cette unique considération, on pourrait dire que ces deux passages bibliques renvoient à une même réalité, ce qui n’est pas nécessairement le cas. En effet, bien que ces dénominations soient identiques, c’est toujours le contexte d’emploi dans le corps même du texte biblique qui fixe le sens général, à la lumière de l’ensemble de la Révélation.



Ainsi, dans le premier cas, en référence à 1 Tm 4,1, on peut observer que les « derniers temps » dont il est questiondésignent préférentiellement l’ultime période qui précède la venue du Christ (même si ce passage embrasse nécessairement d’autres périodes de l’histoire du fait du caractère dynamique de la Révélation), alors qu’en 1 P 1,20, il s’agit de considérer davantage les « derniers temps » comme étant liés à la période inaugurée depuis la venue de Notre Seigneur lors de Sa première manifestation (Cf. analyse détaillée ci-après).



Après avoir repéré ces références bibliques, nous pouvons à présent identifier et vérifier le sens général de l’ensemble de ces dénominations à l’aide des indications données par le Magistère :



Les dénominations « fin des temps » (Cf. Dt 4,30 ; Si 48,24 ; Hb 9,26 ; 1 Co 10,11),et « derniers temps »(Cf. 1 P 1,20), ou encore « en ces jours qui sont les derniers » (Cf. Hb 1,2)telles qu’elles apparaissent dans la Bible de Jérusalem désignent la même réalité qui est la période inaugurée depuis la venue de Notre Seigneur par le mystère de sa Sainte Incarnation et de l’envoi de l’Esprit Saint le matin de la Pentecôte au Corps mystique du Christ qu’est l’Eglise, comme le souligne le Catéchisme de l’Eglise Catholique :



§ 686 : « L’Esprit Saint est à l’œuvre avec le Père et le Fils du commencement à la consommation du dessein de notre salut. Mais c’est dans les " derniers temps ", inaugurés avec l’Incarnation rédemptrice du Fils, qu’Il est révélé et donné, reconnu et accueilli comme Personne. Alors ce dessein divin, achevé dans le Christ, " Premier-Né " et Tête de la nouvelle création, pourra prendre corps dans l’humanité par l’Esprit répandu : l’Église, la communion des saints, la rémission des péchés, la résurrection de la chair, la vie éternelle ».



§ 726 : « Au terme de cette Mission de l'Esprit, Marie devient la "Femme", nouvelle Eve "mère des vivants", Mère du "Christ total" (Cf. Jn 19,25-27). C'est comme telle qu'elle est présente avec les Douze, "d'un même coeur, assidus à la prière" (Ac 1,14), à l'aube des "derniers temps" que l'Esprit va inaugurer le matin de la Pentecôte avec la manifestation de l'Eglise ».



NB 1: Bien que l’on parle « d’inauguration des "derniers temps" » à la fois au moment de l’Incarnation du Verbe et au moment de l’envoi de l’Esprit Saint le jour de la Pentecôte, la contradiction n’est qu’apparente, car d’un point de vue théologique il y a une profonde unité entre les deux évènements, entendu qu’il y a un seul corps et un seul esprit avec le Christ. C’est ce que précise le § 686 en considérant le Christ total, Tête et corps : « Ce dessein divin, achevé dans le Christ, " Premier-Né " et Tête de la nouvelle création, pourra prendre corps dans l’humanité par l’Esprit répandu : l’Église, la communion des saints, la rémission des péchés, la résurrection de la chair, la vie éternelle ».



Cette période communément appelée « fin des temps » ou « derniers temps » doit s’achever par le retour du Seigneur selon le Catéchisme de l’Eglise Catholique :



§ 782 : « La destinée [du Peuple de Dieu] c'est le Royaume de Dieu, commencé sur la terre par Dieu lui-même, Royaume qui doit se dilater de plus en plus, jusqu'à ce que, à la fin des temps, il soit achevé par Dieu lui-même" (LG 9) ».



§ 2771 : « Dans l'Eucharistie,la Prière du Seigneur manifeste aussi le caractère eschatologique de ses demandes. Elle est la prière propre aux "derniers temps", des temps du salut qui ont commencé avec l'effusion de l'Esprit Saint et qui s'achèveront avec le Retour du Seigneur. Les demandes à Notre Père, à la différence des prières de l'Ancienne Alliance, s'appuient sur le mystère du salut déjà réalisé, une fois pour toutes, dans le Christ crucifié et ressuscité ».



NB 2: Il est fondamental de ne pas confondre la traduction de 1 Tm 4,1 par « derniers temps » pour la Bible de Jérusalem, littéralement plus conforme au texte original grec (Cf. § 2.2 Approche exégétique générale) dont l’emploi est exclusif à ce passage, avec celle de « fin des temps » ou « derniers temps » que nous avons évoqué dans cette section. C’est en effet la même dénomination, qui dans le cas précis de 1 Tm 4,1 est à mettre en correspondance avec le « dernier moment(Cf. partie suivante) ».



2. « temps de la fin » ou « dernier moment » ou « derniers jours »



Par soucis de justesse et de précision, il convient particulièrement de souligner l’importance du caractère dynamique des Saintes Ecritures (Cf. post « Les différents sens de l’Ecriture »).



En ce sens, une même dénomination peut couvrir plusieurs périodes de temps différentes selon une résonance qui lui est propre. Ainsi peut se dégager une tendance sémantique, qui dans le cas précis de cette section renvoie à une triple perspective, à savoir la « fin des temps », la « fin du monde », voire les deux à la fois.



Le « temps de la fin »(Cf. Dn 8,17 ; 11,35 ; 11,40 ; 12,4 ; 12,9) tel que présenté dans le livre de Daniel également désigné en d’autres passages de l’Ecriture par « fin de l’âge » (Cf. Mt 13,40.49 ; 24,3 ; 28,20) ou encore « dernier moment » (Cf. 1 P 1,5), représente l’ultime période qui précède la venue du Seigneur, et se situent donc logiquement dans la période finale de la « fin des temps » que nous venons d’exposer précédemment.



Bien que ces précisions sémantiques soient à observer en règle générale, il existe cependant des exceptions, car dans de très rares cas, une même dénomination peut renvoyer à une réalité différente.



En ce sens, il est fondamental de ne pas confondre la traduction de 1 Tm 4,1 par « derniers temps » pour la Bible de Jérusalem, littéralement plus conforme au texte original grec, dont l’emploi est exclusif à ce passage, avec celle de « fin des temps » ou « derniers temps » que nous avons évoqué au § 2.1.3.1.

C’est en effet la même dénomination, qui dans le cas précis de 1 Tm 4,1 est à mettre en correspondance avec le « dernier moment ».



La dénomination « derniers jours » demeure ambiguë, car selon que l’on se place dans le champ d’analyse doctrinal elle correspond « à la fin des temps » comme l’ensemble des antiques symboles de la foi le traduisent, alors que la plupart des traductions bibliques utilisent cette même dénomination pour qualifier l’ultime période qui précède la venue du Seigneur, et serait donc plutôt à rapprocher du « temps de la fin » ou « dernier moment ».



Ainsi, le temps présent correspond à la « fin des temps » et les « derniers jours » sont bien à venir. Il faut toujours veiller à lire les Saintes Ecritures dans leur ensemble, ainsi on peut vérifier que les « derniers jours » concernent bien le temps qui précède l’avènement du Seigneur. Voici quelques références bibliques :



2 Tm 3,1-5 :



« 1 Sache bien, par ailleurs, que dans les derniers jours surviendront des moments difficiles. 2 Les hommes en effet seront égoïstes, cupides, vantards, orgueilleux, diffamateurs, rebelles à leurs parents, ingrats, sacrilèges, 3 sans coeur, sans pitié, médisants, intempérants, intraitables, ennemis du bien, 4 délateurs, effrontés, aveuglés par l'orgueil, plus amis de la volupté que de Dieu, 5 ayant les apparences de la piété mais reniant ce qui en est la force ».

Si 18,24 :

« 24 Pense à la colère des derniers jours, à l'heure de la vengeance, quand Dieu détourne sa face ».

Ac 2,14-17 :

« 14 Pierre alors, debout avec les Onze, éleva la voix et leur adressa ces mots: "Hommes de Judée et vous tous qui résidez à Jérusalem, apprenez ceci, prêtez l'oreille à mes paroles. 15 Non, ces gens ne sont pas ivres, comme vous le supposez; ce n'est d'ailleurs que la troisième heure du jour. 16 Mais c'est bien ce qu'a dit le prophète: 17 Il se fera dans les derniers jours, dit le Seigneur, que je répandrai de mon Esprit sur toute chair. Alors vos fils et vos filles prophétiseront, vos jeunes gens auront des visions et vos vieillards des songes ».



2 P 3,3-4 :



« 3 Sachez tout d'abord qu'aux derniers jours, il viendra des railleurs pleins de raillerie, guidés par leurs passions. 4 Ils diront: "Où est la promesse de son avènement? Depuis que les Pères sont morts, tout demeure comme au début de la création" ».



et la sémantique différente qui apparaît dans le Catéchisme de l’Eglise Catholique :



§ 467 : « Les monophysites affirmaient que la nature humaine avait cessé d'exister comme telle dans le Christ en étant assumée par sa personne divine de Fils de Dieu. Confronté à cette hérésie, le quatrième concile oecuménique, à Chalcédoine, a confessé en 451: A la suite des saints Pères, nous enseignons unanimement à confesser un seul et même Fils, notre Seigneur Jésus-Christ, le même parfait en divinité et parfait en humanité, le même vraiment Dieu et vraiment homme, composé d'une âme rationnelle et d'un corps, consubstantiel au Père selon la divinité, consubstantiel à nous selon l'humanité, "semblable à nous en tout, à l'exception du péché" (He 4,15); engendré du Père avant tout les siècles selon la divinité, et en ces derniers jours, pour nous et pour notre salut, né de la Vierge Marie, Mère de Dieu, selon l'humanité ».



§ 672 : « Le Christ a affirmé avant son Ascension que ce n’était pas encore l’heure de l’établissement glorieux du Royaume messianique attendu par Israël (Cf. Ac 1,6-7) qui devait apporter à tous les hommes, selon les prophètes (Cf. Is 11,1-9), l’ordre définitif de la justice, de l’amour et de la paix. Le temps présent est, selon le Seigneur, le temps de l’Esprit et du témoignage (Cf. Ac 1,8), mais c’est aussi un temps encore marqué par la " détresse " (1 Co 7,26) et l’épreuve du mal (Cf. Ep 5,16) qui n’épargne pas l’Église (Cf. 1 P 4,17) et inaugure les combats des derniers jours (Cf. 1 Jn 2,18 ; 4, 3 ; 1 Tm 4,1). C’est un temps d’attente et de veille (Cf. Mt 25,1.13 ; Mc 13,33-37) ».



Si l’on se reporte aux références bibliques mentionnées entre parenthèse au § 672 du Catéchisme de l’Eglise Catholique, à savoir 1 Jn 2,18 ; 4, 3 ; 1 Tm 4,1, on pourrait s’attendre à retrouver dans le texte biblique la dénomination « derniers jours », mais en réalité il n’en est rien.



Ainsi, pour s’affranchir de toute ambiguïté, il s’agit de veiller à bien considérer le contexte biblique d’emploi de l’ensemble de ces dénominations, selon la perspective :



- de l’Incarnation de Notre-Seigneur qui à lieu à la « plénitude du temps » (Ga 4,4), inaugurant la période de la « fin des temps » ou des « derniers temps » jusqu’à son achèvement lors de Sa seconde venue,



- la période antichristique précédant immédiatement la seconde venue du Seigneur, désignée par le « temps de la fin » ou « fin de l’âge » ou encore « dernier moment ».



3. « fin de l’âge »



Mt 13,36-43 :



« 36 Alors, laissant les foules, il vint à la maison; et ses disciples s'approchant lui dirent: "Explique-nous la parabole de l'ivraie dans le champ." 37 En réponse il leur dit: "Celui qui sème le bon grain, c'est le Fils de l'homme; 38 le champ, c'est le monde; le bon grain, ce sont les sujets du Royaume; l'ivraie, ce sont les sujets du Mauvais; 39 l'ennemi qui la sème, c'est le Diable; la moisson, c'est la fin de l’âge; et les moissonneurs, ce sont les anges. 40 De même donc qu'on enlève l'ivraie et qu'on la consume au feu, de même en sera-t-il à la fin de l’âge : 41 le Fils de l'homme enverra ses anges, qui ramasseront de son Royaume tous les scandales et tous les fauteurs d'iniquité, 42 et les jetteront dans la fournaise ardente: là seront les pleurs et les grincements de dents. 43 Alors les justes resplendiront comme le soleil dans le Royaume de leur Père. Entende, qui a des oreilles ! ».



NB : l’expression « fin de l’âge » du verset 39 et de la fin du verset 40 est quelquefois traduit par « fin du monde », ce qui est tout à fait incorrect car le terme original grec « aiônos » signifie « ère », comme le mentionne le Nouveau Testament interlinéaire grec/français à la page 63.



C’est exactement ce que confirme la note ‘b’, page 1890 de la Bible de Jérusalem, en référence à Mt 24,3 lorsque Jésus se trouve sur le Mont des Oliviers et que les disciples s’approchent de Lui, en l’interrogeant sur le moment de la destruction du Temple en ces termes : « Dis-nous quand cela aura lieu, et quel sera le signe de ton avènement et de la fin de l’âge ».



Voici donc le contenu de la note ‘b’ afférent à la dénomination « fin de l’âge » :



« Age(s) du monde, en grec, aiôn, éon, époque, ère. L’idée sous jacente est que, selon la pensée apocalyptique, l’histoire du salut était coupée par une série de périodes ou d’éons, par exemple, de la création (Adam) à Abraham, d’Abraham à Moïse, de Moïse à David, de David à l’exil, de l’exil au Messie, (Cf. Mt 1,1-14). La série des âges du monde n’était pas rigidement fixée. L’innovation des chrétiens était d’envisager deux venues du Messie, une en humilité, l’autre en gloire, avec le Royaume de Dieu dans sa plénitude. La première venue est déjà accomplie et inaugure la période de l’Eglise. La deuxième est réservée pour l’avenir, la parousie, proprement dite. L’idée d’un deuxième retour du Christ est présente dans le NT, par exemple en Jn 14,3, mais le langage explicite ne se trouve pas avant Saint Justin Martyr (deutera parousia) ».



De la même façon, quelques versets après en Mt 24,14 lorsqu’il est question de la « fin » qui doit venir après la proclamation de la Bonne Nouvelle dans le monde entier, la note ‘i’, toujours page 1890 de la Bible de Jérusalem, confirme qu’il s’agit « de la fin de l’âge présent et de l’arrivée du royaume de Dieu dans sa plénitude, dont un avant signe est la chute de Jérusalem ».



4. Note complémentaire



On peut également rencontrer dans certaines traductions de la Sainte Ecriture, en particulier celle de la Bible de Jérusalem la dénomination « fin du temps »,dans l’Epître de Saint Jude, sur laquelle il est également important de s’arrêter. Voici le passage en question :



« 17 Mais vous, très chers, rappelez-vous ce qui a été prédit par les apôtres de notre Seigneur Jésus Christ. 18 Ils vous disaient: "A la fin du temps, il y aura des moqueurs, marchant selon leurs convoitises impies." 19 Ce sont eux qui créent des divisions, ces animaux, ces êtres "psychiques" qui n'ont pas d'esprit ».



Si l’on se reporte au texte grec original « Еπ’ έσχάτου [τού] χρόνου », traduis par « à la fin du temps » on s’aperçoit effectivement que la traduction « fin du temps » est tout à fait correcte. La Bible d’Emile Osty fait également la même traduction, en précisant toutefois dans sa note relative au verset 18, au bas de la page 2548, que la « fin du temps » désigne bien « l’époque qui précède immédiatement la Parousie et le Jugement, qui a tant préoccupé la première génération chrétienne ».



On peut toutefois observer que le terme mis entre crochet [τού] dans le texte grec original, signifie qu’il s’agit d’un mot que l’on qualifie de « discuté ».



Il conviendrait donc de rapprocher la dénomination « fin du temps » à la « fin des temps » ou au « dernier moment » (Cf. 1 P 1,5) également désigné dans la Sainte Ecriture par « fin de l’âge » (Cf. Mt 13,40, 49 ; 24,3 ; 28,20).



D’après le contexte et au regard de ce que nous avons déjà évoqué, il est bien question de la « fin des temps » et non de la « fin du monde » comme le suggère d’ailleurs d’autres traductions comme celle de la Traduction Oeucuménique de la Bible (TOB) qui emploi la dénomination « fin des temps » ou encore « derniers temps » pour la Bible du Chanoine Crampon, ce qui est équivalent comme nous l’avons déjà exposé précédemment.



C’est également ce que nous signifie la note ‘a’ de la Bible de Jérusalem, page 1904, en référence à Mc 1,15 « Le temps est accompli et le Royaume de Dieu est tout proche : repentez-vous et croyez à l’Evangile » : […] A la fin de cette dernière période de l’histoire (Cf. 1 Co 10,11 ; 1 Tm 4,1 ; 1 P 1,5. 20 ; 1 Jn 2,18, qui est la " fin des temps " (Cf. Hb 9,26), surviendra une autre fin, celle "du temps"

(Cf. Mt 13,40.49 ; 24,3 ; 28,20 ; c'est-à-dire le Jour de la venue du Christ (Cf 1 Co 15,23+) et du Jugement (Cf. Rm 2,6+ ; Ps 9,5+).

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