Le pape François offre inopinément des reliques de saint Pierre au patriarche Bartholomée de Constan
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Le pape François offre inopinément des reliques de saint Pierre au patriarche Bartholomée de Constan
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01 juillet, 2019
Le pape François offre inopinément des reliques de saint Pierre au patriarche Bartholomée de Constantinople
Personne n’avait vu venir cet événement ahurissant. Samedi, en la fête de Saint-Pierre et Saint-Paul, le métropolite Job de Telmessos était à Rome, à la basilique Saint-Pierre, pour se recueillir avec le pape François sur la tombe de saint Pierre. En sa qualité de représentant du patriarche œcuménique Bartholomée Ier de Constantinople, il accomplissait là une tradition aujourd’hui bien installée. Il ne s’attendait pas à se voir remettre dans la foulée et sans la moindre cérémonie un reliquaire contenant des fragments des ossements de Saint-Pierre, à remettre au Patriarche.
L’événement est totalement inédit : si l’Eglise latine a pu par le passé offrir de précieuses reliques aux orthodoxes, La Croix fait remarquer qu’il ne s’est jamais agi que de reliques volées par les Croisés, restituées en quelque sorte dans le cadre de l’amélioration des relations réciproques entre catholiques et orthodoxes.
Les reliques de saint Pierre, c’est tout autre chose. L’Eglise catholique est construite sur ce roc, on le sait, et si cela est vrai figurativement depuis que le Christ l’a dit au Premier des Apôtres, ce l’est aussi en un sens très matériel puisque la basilique Saint-Pierre de Rome, comme l’expertise des fouilles menées dans les grottes vaticanes l’a confirmé, est construite « sur » les restes mortels du premier pape.
Que les reliques de celui-ci, objet d’une vénération riche de symboles au cœur même de la chrétienté, soient expédiées vers une Eglise schismatique, est évidemment lourd de sens. On peut y voir, comme La Croix et des dignitaires orthodoxes eux-mêmes, le signe d’un rapprochement encore plus cordial entre l’Eglise de Rome et un patriarcat orthodoxe des plus importants.
Le métropolite Job lui-même y a vu « un pas gigantesque de plus vers l’unité concrète » lors d’une entretien avec Radio Vatican.
Mais c’est faire peu de cas de ce qui sépare l’Eglise catholique des nombreuses Eglises orthodoxes : des différences qui portent sur des éléments de foi, des points de dogme, certaines disciplines, et la question centrale de la primauté de l’évêque de Rome. Difficile de ne pas considérer le geste du pape François comme une manière de minimiser ces différences puisque quelque chose de saint Pierre est sorti de Rome pour aller en quelque sorte couronner une foi, une doctrine, une hiérarchie qui sont ailleurs.
L’événement a été brièvement évoqué par le service d’information du Vatican ; le métropolite Job lui-même l’a décrit avec davantage de détails sur sa page Facebook.
L’intégralité de son message a été répercutée sur Facebook par le métropolite orthodoxe d’Hong Kong et d’Asie du Sud-Est, Nektarios Tsilis, qui le cite :
« Aujourd’hui, après la messe pontificale pour la fête des saints apôtres Pierre et Paul à la basilique Saint-Pierre du Vatican, conformément au protocole, je suis descendu à la tombe de Saint-Pierre pour y prier avec Sa Sainteté le pape François. “Attendez moi après. J’ai un cadeau à vous faire pour l’Eglise de Constantinople. J’y ai pensé hier soir pendant la prière.” Après un arrêt à la sacristie, voilà qu’arrive le pape François qui me dit : “Allons-y.” Assis dans sa simple petite Ford, je pose la question : “Sainteté, où allons-nous ?” – “Au palais pontifical. Le cadeau est là-bas”, répond le pape François. Une fois arrivés dans les anciens appartements pontificaux, nous faisons halte à la chapelle. Je pensais que le Saint-Père voulait soit me la montrer, soit faire halte pour dire une prière… “Cette chapelle a été établie par feu le pape Paul VI. Il a amené ici quelques reliques de saint Pierre depuis la basilique. Je n’habite pas ici. Je n’utilise pas la chapelle. Pendant la prière la nuit dernière, je me suis dit : ces saintes reliques seront mieux à Constantinople, au Phanar. Les voilà. Emportez-les avec vous. Donnez-les à mon frère Sa Toute-Sainteté Œcuménique le patriarche Bartholomée. Ce cadeau ne vient pas de moi, il vient de Dieu.” Ainsi, le jour de la Saint-Pierre et Saint-Paul, pour la première fois dans l’histoire, la translation des saintes reliques de saint Pierre à eu lieu pour aller de l’Ancienne à la Nouvelle Rome. Demain, lors de la synaxe des Saints Apôtres, les saintes reliques seront exposées à la vénération dans l’église des Saints Apôtres à Feriköy où Sa Toute-Sainteté le Patriarche œcuménique présidera la Divine Liturgie depuis le trône. Gloire à Dieu qui est merveilleux dans ses saints ! »
C’est ainsi, sans crier gare, sur un coup de tête, que le pape François a disposé comme si elle lui appartenait des reliques gardées dans les appartements pontificaux qu’il a lui-même décidé d’abandonner.
Seront-elles mieux à Constantinople, comme il l’a dit ? Parce qu’elles y seront vénérées plutôt que d’être remisées dans le coin d’une chapelle dont personne ne se sert plus ? Le message reçu par Constantinople ne sera-t-il pas celui d’une supériorité de la « nouvelle Rome » sur l’ancienne ? En un mot comme en cent, à quoi pense le pape François ?
Aurait-il tort de s’étonner de voir certains le considérer à cause de ce geste comme un autocrate ? Un autre souverain pontife que lui ne se fût-il pas renseigné sur la propriété des reliques et l’opportunité de la démarche ?
Les translations de reliques dans la chrétienté se sont toujours faites de la manière la plus solennelle. Ces neuf fragments d’os de saint Pierre font partie des plus vénérables d’entre elles. Elles ont été littéralement trimbalées dans une petite voiture, données comme un cadeau de la main à la main, arrachées au siège de l’apôtre Saint-Pierre pour être offertes un évêque chrétien certes, mais à un évêque qui est en dehors de l’Eglise une, sainte, catholique et apostolique.
C’est en tout cas un acte d’une portée considérable et qui aurait pu passer quasiment inaperçu. Chose qui n’aura pas échappé non plus à « nos frères orthodoxes ».
Le patriarche Bartholomée a qualifié le geste de « courageux et audiacieux » lors de la réception solennelle et de la vénération des reliques à Istanbul le 30 juin à l'église des Douze Apôtres à Feriköy. Elles avaient été acheminées par avion la veille par le P. Andrea Palmieri, sous-secrétaire du Conseil pontifical pour l'unité des chrétiens.
01 juillet, 2019
Le pape François offre inopinément des reliques de saint Pierre au patriarche Bartholomée de Constantinople
Personne n’avait vu venir cet événement ahurissant. Samedi, en la fête de Saint-Pierre et Saint-Paul, le métropolite Job de Telmessos était à Rome, à la basilique Saint-Pierre, pour se recueillir avec le pape François sur la tombe de saint Pierre. En sa qualité de représentant du patriarche œcuménique Bartholomée Ier de Constantinople, il accomplissait là une tradition aujourd’hui bien installée. Il ne s’attendait pas à se voir remettre dans la foulée et sans la moindre cérémonie un reliquaire contenant des fragments des ossements de Saint-Pierre, à remettre au Patriarche.
L’événement est totalement inédit : si l’Eglise latine a pu par le passé offrir de précieuses reliques aux orthodoxes, La Croix fait remarquer qu’il ne s’est jamais agi que de reliques volées par les Croisés, restituées en quelque sorte dans le cadre de l’amélioration des relations réciproques entre catholiques et orthodoxes.
Les reliques de saint Pierre, c’est tout autre chose. L’Eglise catholique est construite sur ce roc, on le sait, et si cela est vrai figurativement depuis que le Christ l’a dit au Premier des Apôtres, ce l’est aussi en un sens très matériel puisque la basilique Saint-Pierre de Rome, comme l’expertise des fouilles menées dans les grottes vaticanes l’a confirmé, est construite « sur » les restes mortels du premier pape.
Que les reliques de celui-ci, objet d’une vénération riche de symboles au cœur même de la chrétienté, soient expédiées vers une Eglise schismatique, est évidemment lourd de sens. On peut y voir, comme La Croix et des dignitaires orthodoxes eux-mêmes, le signe d’un rapprochement encore plus cordial entre l’Eglise de Rome et un patriarcat orthodoxe des plus importants.
Le métropolite Job lui-même y a vu « un pas gigantesque de plus vers l’unité concrète » lors d’une entretien avec Radio Vatican.
Mais c’est faire peu de cas de ce qui sépare l’Eglise catholique des nombreuses Eglises orthodoxes : des différences qui portent sur des éléments de foi, des points de dogme, certaines disciplines, et la question centrale de la primauté de l’évêque de Rome. Difficile de ne pas considérer le geste du pape François comme une manière de minimiser ces différences puisque quelque chose de saint Pierre est sorti de Rome pour aller en quelque sorte couronner une foi, une doctrine, une hiérarchie qui sont ailleurs.
L’événement a été brièvement évoqué par le service d’information du Vatican ; le métropolite Job lui-même l’a décrit avec davantage de détails sur sa page Facebook.
L’intégralité de son message a été répercutée sur Facebook par le métropolite orthodoxe d’Hong Kong et d’Asie du Sud-Est, Nektarios Tsilis, qui le cite :
« Aujourd’hui, après la messe pontificale pour la fête des saints apôtres Pierre et Paul à la basilique Saint-Pierre du Vatican, conformément au protocole, je suis descendu à la tombe de Saint-Pierre pour y prier avec Sa Sainteté le pape François. “Attendez moi après. J’ai un cadeau à vous faire pour l’Eglise de Constantinople. J’y ai pensé hier soir pendant la prière.” Après un arrêt à la sacristie, voilà qu’arrive le pape François qui me dit : “Allons-y.” Assis dans sa simple petite Ford, je pose la question : “Sainteté, où allons-nous ?” – “Au palais pontifical. Le cadeau est là-bas”, répond le pape François. Une fois arrivés dans les anciens appartements pontificaux, nous faisons halte à la chapelle. Je pensais que le Saint-Père voulait soit me la montrer, soit faire halte pour dire une prière… “Cette chapelle a été établie par feu le pape Paul VI. Il a amené ici quelques reliques de saint Pierre depuis la basilique. Je n’habite pas ici. Je n’utilise pas la chapelle. Pendant la prière la nuit dernière, je me suis dit : ces saintes reliques seront mieux à Constantinople, au Phanar. Les voilà. Emportez-les avec vous. Donnez-les à mon frère Sa Toute-Sainteté Œcuménique le patriarche Bartholomée. Ce cadeau ne vient pas de moi, il vient de Dieu.” Ainsi, le jour de la Saint-Pierre et Saint-Paul, pour la première fois dans l’histoire, la translation des saintes reliques de saint Pierre à eu lieu pour aller de l’Ancienne à la Nouvelle Rome. Demain, lors de la synaxe des Saints Apôtres, les saintes reliques seront exposées à la vénération dans l’église des Saints Apôtres à Feriköy où Sa Toute-Sainteté le Patriarche œcuménique présidera la Divine Liturgie depuis le trône. Gloire à Dieu qui est merveilleux dans ses saints ! »
C’est ainsi, sans crier gare, sur un coup de tête, que le pape François a disposé comme si elle lui appartenait des reliques gardées dans les appartements pontificaux qu’il a lui-même décidé d’abandonner.
Seront-elles mieux à Constantinople, comme il l’a dit ? Parce qu’elles y seront vénérées plutôt que d’être remisées dans le coin d’une chapelle dont personne ne se sert plus ? Le message reçu par Constantinople ne sera-t-il pas celui d’une supériorité de la « nouvelle Rome » sur l’ancienne ? En un mot comme en cent, à quoi pense le pape François ?
Aurait-il tort de s’étonner de voir certains le considérer à cause de ce geste comme un autocrate ? Un autre souverain pontife que lui ne se fût-il pas renseigné sur la propriété des reliques et l’opportunité de la démarche ?
Les translations de reliques dans la chrétienté se sont toujours faites de la manière la plus solennelle. Ces neuf fragments d’os de saint Pierre font partie des plus vénérables d’entre elles. Elles ont été littéralement trimbalées dans une petite voiture, données comme un cadeau de la main à la main, arrachées au siège de l’apôtre Saint-Pierre pour être offertes un évêque chrétien certes, mais à un évêque qui est en dehors de l’Eglise une, sainte, catholique et apostolique.
C’est en tout cas un acte d’une portée considérable et qui aurait pu passer quasiment inaperçu. Chose qui n’aura pas échappé non plus à « nos frères orthodoxes ».
Le patriarche Bartholomée a qualifié le geste de « courageux et audiacieux » lors de la réception solennelle et de la vénération des reliques à Istanbul le 30 juin à l'église des Douze Apôtres à Feriköy. Elles avaient été acheminées par avion la veille par le P. Andrea Palmieri, sous-secrétaire du Conseil pontifical pour l'unité des chrétiens.
Gracieuse- Quatrième Demeure : C'est la Nuit des sens. Je pratique une ascèse énergique.
- Messages : 363
Date d'inscription : 09/06/2019
Age : 60
Localisation : Québec Canada
Re: Le pape François offre inopinément des reliques de saint Pierre au patriarche Bartholomée de Constan
@ Gracieuse:
Excellent Texte !
Je n'en avais pas entendu parler !
Plus rien ne me surprend avec François !
L'Administrateur
Excellent Texte !
Je n'en avais pas entendu parler !
Plus rien ne me surprend avec François !
L'Administrateur
Re: Le pape François offre inopinément des reliques de saint Pierre au patriarche Bartholomée de Constan
FRANÇOIS LAISSE DES RELIQUES DE SAINT-PIERRE À DES SCHISMATIQUES !
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Le pape François a donné un célèbre reliquaire contenant des fragments d'os de saint Pierre à une délégation gréco-chrétienne de Constantinople, rapporte VaticanNews.va (2 juillet).
Le reliquaire en bronze aujourd'hui jeté contient neuf des fragments d'os découverts lors des fouilles sous la basilique Saint-Pierre qui ont commencé dans les années 1940.
Paul VI a annoncé en 1968, après des recherches scientifiques, que les os sont authentiques. Il prit neuf fragments d'os, les plaça dans un reliquaire de bronze et les conserva dans la chapelle privée des appartements pontificaux que François n'utilise jamais.
François a enlevé le reliquaire le 29 juin pour le donner aux schismatiques orthodoxes qui ne tiennent pas compte de l'office de Pierre. Ils ne reconnaissent même pas le baptême catholique. Par conséquent, les catholiques apostatistes des schismatiques grecs sont re-baptisés.
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Re: Le pape François offre inopinément des reliques de saint Pierre au patriarche Bartholomée de Constan
@ Tous :
L'une de nos membres me fait ce commentaire :
Et oui, Ginette, nous en avons parlé !
L'Administrateur
L'une de nos membres me fait ce commentaire :
Merci!
Vous avez entendu parler des Reliques d'ossements de St-Pierre et St-Paul?
Elles sont dans les résidences de Ste Marthe à Rome et le pape François les a données en la Fête de St-Pierre et St Paul aux orthodoxes en cadeau..
Elles sont entre leurs mains?
Pourquoi le Pape a fait ça???
Merci!
Ginette
Et oui, Ginette, nous en avons parlé !
L'Administrateur
Re: Le pape François offre inopinément des reliques de saint Pierre au patriarche Bartholomée de Constan
"INEXPLICABLE" : UN PRÊTRE DÉCONCERTÉ PAR LE TRANSFERT DES RELIQUES DE SAINT PIERRE AUX ORTHODOXES !
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par Dorothy Cummings McLean
KINGSTON, Ontario, 31 juillet 2019 ( LifeSiteNews ) - Un prêtre-chroniqueur catholique a qualifié le don inattendu du pape François de reliques de Saint-Pierre à un patriarche orthodoxe à la fois "inexpliqué" et "inexplicable".
Fr. Raymond de Souza, rédacteur en chef du magazine canadien Convivium et chroniqueur pour le UK Catholic Herald , a écrit la semaine dernière dans la décision du pontife en juin de donner aux représentants de Bartholomew, le patriarche œcuménique de Constantinople, un reliquaire abritant neuf fragments d'os appartenant au premier évêque de Rome.
La plupart des reliques de saint Pierre se trouvent sous le maître-autel de la basilique Saint-Pierre, a expliqué de Souza, mais Paul VI avait emporté ces fragments dans la chapelle privée de l'appartement papal.
De Souza a rappelé que lorsque Francis avait donné les reliques, le pontife avait dit à la délégation de Bartholomew qu'il y avait pensé pour la première fois la nuit précédente.
"Je ne vis plus dans le palais apostolique, je n'utilise jamais cette chapelle, je ne sers jamais la Sainte Messe ici, et nous avons des reliques de Saint-Pierre dans la basilique elle-même, il serait donc préférable qu'elles soient conservées à Constantinople", a-t-il déclaré. cité le pape François en disant.
«Ceci est mon cadeau à l'église de Constantinople. Veuillez prendre ce reliquaire et le donner à mon frère le patriarche Bartholomé.
Le chroniqueur ne pensait pas que le fait que le palais apostolique soit inoccupé par le successeur de Pierre soit une raison suffisante pour donner les os de Pierre. D'une part, il n'y a pas de lien entre Saint-Pierre et Constantinople. En fait, le lien entre Pierre et Rome est si fort que, lorsque Rome fut remplacée par Constantinople, alors appelée Byzance, capitale de l’empire romain, les papes refusèrent de suivre l’empereur en quittant la ville de Pierre.
"L'argument selon lequel les reliques mourraient dans l'appartement papal inutilisé n'est pas suffisant pour les transférer à Constantinople", a déclaré de Souza. "Ils auraient pu être transférés dans la chapelle du Domus Sanctae Marthae, où le Saint-Père prie."
"Si on pensait que Rome possédait une surabondance de reliques de Pétrine, les fragments auraient pu être envoyés à Antioche, le premier lieu où Pierre était évêque, avant son déménagement à Rome."
De Souza a opposé le transfert presque spontané des reliques de Saint-Pierre, qu’il considère comme l’un des objets les plus précieux dont le Vatican ait la garde, avec des transferts antérieurs ou des «traductions» de reliques d’une ville à l’autre. Il a révélé que la fête de Saint-Étienne occupe une place de choix juste après Noël, car le 26 décembre marque le jour où les reliques de ce saint ont été traduites en Hagia Sion, une basilique byzantine de Jérusalem, en 415.
En outre, lorsque Saint Jean-Paul II a décidé en 2004 de traduire à Constantinople les reliques de deux grands saints de l'Est, saint Grégoire de Nazianze (330 à 390) et saint Jean Chrysostome (349 à 407), l'événement a été marqué le 27 novembre. avec une grande solennité:
"Barthélemy est venu à Rome vénérer les reliques avec Jean-Paul lors d'une célébration publique, et les deux hommes ont échangé des adresses formelles expliquant la signification de l'occasion", se souvient de Souza.
Jean-Paul II a déclaré à Bartholomew: «Lors du transfert de ces saintes reliques, nous trouvons une occasion bénie de purifier nos souvenirs blessés afin de renforcer notre parcours de réconciliation, de confirmer que la foi de ces saints docteurs est la foi des églises d'Orient. et Ouest. "
Citant son propre Lumen Orientale , Jean-Paul II a déclaré qu'ils étaient aussi "le témoin d'un moment propice pour" montrer aujourd'hui en paroles et en actes les immenses richesses que nos Églises conservent dans les coffres de leurs traditions "".
En réponse, Bartholomew a décrit les reliques des saints d'Orient comme «rentrant chez eux» et a souligné la joie de l'occasion, en disant «le transfert et le retour des reliques de nos bienheureux prédécesseurs au très saint archidiocèse de Constantinople, qu'ils ont glorifié avec leur sainteté, leur sagesse, leurs luttes et leur travail apostolique en général sont une cause de joie et d’exaltation, non seulement pour notre trône œcuménique sacré et pour le pléroma (plénitude) de l’ensemble de notre très sainte Église orthodoxe qui les vénère profondément, mais aussi pour tous nos frères catholiques qui résident dans notre siège. "
Bartholomew a frappé De Souza en comparant Jean-Paul II à saint Basile-le-Grand.
«Vous suivez l'exemple de saint Basile le Grand», a déclaré Bartholomé au défunt pontife.
«Il a rendu les vénérables reliques de saint Dionysos, évêque de Milan, qui s'est endormi dans le Seigneur alors qu'il était en exil à cause des Ariens. Il a été enterré dans la région confiée à saint Basile lui-même, comme l'a mentionné le saint dans sa lettre adressée à saint Ambroise, successeur de saint Dionysius », a poursuivi le patriarche.
«L’église du monde entier, parée du sang vénérable des martyrs - comme un vêtement pourpre et un fin lin - respecte dûment les reliques de ses enfants qui, dans le Seigneur, ont enduré de douloureuses souffrances, la crucifixion et la mort, infligées par des bêtes féroces, le feu, l'épée et d'innombrables adversités. "
«On ne pouvait qu'imaginer ce que Bartholomé aurait dit en vénérant conjointement les reliques de saint Pierre dans une situation similaire», a fait remarquer de Souza. "Mais il n'a pas eu la chance."
SOURCE :
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Re: Le pape François offre inopinément des reliques de saint Pierre au patriarche Bartholomée de Constan
LE PAPE FRANÇOIS JUSTIFIE LE GASPILLAGE DES RELIQUES DE SAINT PIERRE !
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Le pape François a expliqué dans une lettre du 13 septembre au patriarche gréco-orthodoxe Bartholomée de Constantinople la remise de neuf fragments des os de saint Pierre aux schismatiques grecs.
François écrit qu'il a "senti" qu'il serait très significatif d'avoir les reliques de Pierre auprès de l'apôtre André vénéré à Constantinople. Il a en outre "senti" que cette pensée venait "du Saint-Esprit".
Ce geste confirme pour François le cheminement œcuménique et peut [prétendument] servir de "rappel constant" que "nos divergences ne se mettront plus en travers de notre témoignage commun".
Les gréco-orthodoxes de Bartholomée ne reconnaissent même pas le baptême conféré dans l'Église catholique.
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