CORONAVIRUS : Un prétexte pour propager la désacralisation de l'Église !

L'archevêque de Milan suspend toutes les messes

L'archevêque de Milan, Mario Delpini, a ordonné la suspension de toutes les messes à partir du dimanche 23 février au soir jusqu'à nouvel ordre.

La raison ou le prétexte est le coronavirus qui a été détecté dans une ville près de Milan.

Delpini se réfère à une ordonnance du Président de la Région Lombardie, Attilio Fontana, et à une consultation avec le Ministre italien de la Santé, Roberto Speranza.

Milan est le plus grand diocèse du monde.

SOURCE : Pris sur un blogue catholique.

La plupart des gouvernements régionaux d'Italie du Nord ont interdit les grands rassemblements de personnes, en raison du coronavirus.

Plusieurs diocèses ont utilisé cette décision pour suspendre toutes les messes, bien qu'ils n'aient pas réussi à attirer de "grands rassemblements". Parmi eux se trouve le diocèse de Pavie.

Cependant, l'évêque de Pavie, Corrado Sanguineti, a ordonné dans une lettre pastorale que les églises restent ouvertes pour la prière personnelle, et que les prêtres doivent célébrer les messes à huis clos, y compris en faisant sonner les cloches comme d'habitude,

"Même si nous ne pouvons pas pratiquer le culte publiquement, la prière liturgique ne doit pas diminuer, c'est-à-dire pour nous, prêtres, un rendez-vous quotidien de vivification et une source inépuisable de grâce pour tout le peuple de Dieu".

SOURCE :

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Le coronavirus vu d’Italie (côté catholique)
27 Fév 2020

Aldo Maria Valli se fait l’écho de ces fidèles (auxquels il a ouvert sa page Facebook) qui se révoltent contre des pasteurs plus empressés d’obéir au préfet qu’au Seigneur et qui, privés de messe au moment où le soutien divin serait le plus nécessaire, en sont réduits à se réunir clandestinement.

Le coronavirus, l’Église et les dystopies réalisées

Place Saint-Pierre vide pour l’audience hebdomadaire du Pape; messes sans fidèles et transmises à la télévision; évêques qui bénissent les hommes de science mais se gardent bien d’implorer le Dieu tout-puissant; un théologien catholique (cf. Il Sismografo) qui dit que le Carême n’est pas un temps de mortification et de pénitence.

Jusqu’à récemment, nous aurions défini un tableau de ce genre comme dystopique, applicable à un monde futur dans lequel l’Église n’existe que comme une façade mais est morte intérieurement et où ses représentants eux-mêmes ont adopté le langage et la logique du monde.
Aujourd’hui, nous voyons qu’il s'agit, au contraire, tout simplement de la réalité. Et l’histoire du coronavirus, qui s’est développé précisément au début du Carême, a servi à le faire remonter à la surface de manière encore plus évidente.

« Les sacrifices et les pénitences centrent l’homme sur lui-même, sur sa propre perfection spirituelle, et rien ne peut être plus dangereux et mortel que cette attitude trompeuse, qui donne à la personne l’illusion de s’approcher de Dieu alors qu’en réalité elle ne sert qu’à l’éloigner des hommes ».

Il Sismografo

Ainsi s’exprime le théologien pour qui le Carême n’est pas un temps de pénitence. Le mal est de s’éloigner des hommes. Il est cependant ironique de constater que cette Nouvelle Eglise humanitaire, face à un virus qui décide de n’en faire qu’à sa tête, commence par éloigner les fidèles.

Ces jours-ci, dans plusieurs villes du nord de l’Italie, les fidèles et les prêtres qui n’acceptent pas de se soumettre à l’imposition de ne pas célébrer de messes publiques se retrouvent pour des messes clandestines, et elles sont semble-t-il très fréquentées. Il s’agit là aussi d’une situation que nous aurions définie jusqu’à récemment comme dystopique: au contraire, elle est sous nos yeux. Ceux qui veulent rester catholiques et continuer à recevoir l’Eucharistie doivent le faire en secret.

Un lecteur qui est allé à une de ces messes clandestines m’a dit qu’il ne pouvait pas donner le nom de église: « Vous savez, le curé pourrait subir des représailles ». Vous entendez? Un homme de Dieu pourrait subir des représailles pour avoir fait son devoir, pour avoir répondu à l’appel du Seigneur et non à celui du préfet.

À Milan, la messe de l’archevêque pour le début du carême ambroisien sera retransmise en direct à la télévision, sans la présence des fidèles, et tout le monde se félicite de ce beau choix. Milan, la ville de Saint Charles [Borromée], le pasteur qui a lutté indomptablement contre la peste en se mettant totalement entre les mains de Dieu. Nous en sommes à la Messe virtuelle. La prochaine étape consistera à remplacer le célébrant par un hologramme.

Dans les Lettere di Berlicche [en français: « Tactique du diable« , CS Lewis], le diable expérimenté dit: « C’est drôle que les mortels nous représentent toujours comme des êtres qui leur mettent telle ou telle chose dans la tête: en réalité, notre meilleur travail consiste à garder les choses hors de leur tête ». En ces jours marqués par l’affaire des coronavirus, les pasteurs, à de rares exceptions près, rivalisent pour garder hors de notre tête l’idée que Dieu peut nous guérir et nous sauver. L’important est d’appliquer strictement les indications de la préfecture. L' »Église sortante » a enfermé les fidèles à l’extérieur. L’ « Église hôpital de campagne » a choisi, au moment opportun, la désinfection et non la sanctification [jeu de mots sanificazione/sanctificazione, ndt].

Amen.

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L'archevêque Carlo Maria Viganò se déplace actuellement en voiture dans le nord de l'Italie, a-t-il dit à Robert Moynihan (InsideTheVatican.com, 26 février).

Viganò rapporte que les Italiens ont peur du coronavirus, et que les rayons des supermarchés se vident.

Il est allé se confesser et n'a été reçu que parce qu'il est prêtre. Pour les fidèles, les portes des églises sont fermées.

Il est de plus en plus attiré par le latin et célèbre la messe après les matines et les laudes à 7h30 selon le rite ambrosien original de l'archidiocèse de Milan où il est né.

Il prie pour François "qu'il devienne Pierre" [formulation étrange], se repente de ses manquements et confirme ses frères dans la foi de tous les temps.

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Personne ne peut être forcé à recevoir la communion sur la main, écrit l'évêque Athanasius Schneider sur Rorate-Caeli.Blogspot.com (28 février).

Commentant le fait que les évêques utilisent le coronavirus "comme prétexte" pour abolir la communion sur la langue, il explique que d'un point de vue hygiénique, recevoir la communion sur la langue est "certainement moins dangereux et plus hygiénique" que la communion dans la main, "de nombreux pathogènes sont transmis par les mains".

"De nombreuses personnes qui viennent à l'église et qui reçoivent ensuite la Sainte Communion dans leurs mains ont d'abord touché les poignées de porte ou les mains courantes et les barres d'appui dans les transports publics ou d'autres bâtiments".

L'interdiction de la Communion dans la bouche constitue donc "un abus d'autorité" pour répandre "de plus en plus le processus de banalisation et de désacralisation" du sacrement eucharistique.

Schneider souligne que dans les 2000 ans d'histoire de l'Église, il n'y a pas eu de cas prouvé de contagion due à la réception de la communion.

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Coronavirus: l’Eglise Catholique n’a plus la foi
2 Mars 2020

D’un blog catholique italien « radical », un formidable article, avec des mots violents, parfois même crus, à propos de l’interdiction ponctuelle de célébrer la messe, et quand on la célèbre, l’obligation de donner la communion dans la main (ces mesures ne concernent pas que l’Italie, malheureusement…).

Les bars sont ouverts et les églises fermées
Silvana de Mari
28 février 2020
Ma traduction

« Non ci indurre in tentazione » (littéralement: « Ne nous induis pas en tentation »): la belle phrase du Notre Père, qu’il ne faut pas modifier (1), veut dire « ne nous mets pas à l’épreuve ».

Dieu sait que notre âme est très forte, beaucoup plus forte que nous ne le pensons, et il sait que notre âme devient encore plus forte dans la douleur, donc comme il l’a fait avec Job, Dieu nous envoie des épreuves et l’épreuve peut être une tentation terrifiante pour nous de perdre l’espérance. L’espérance est une vertu théologale, non moins noble que la foi et la charité, car il n’est pas techniquement possible de croire vraiment en Dieu et de ne pas lui faire confiance, de ne pas être certain que Dieu a en tête le meilleur pour nous. Le meilleur pour nous selon Sa vision, pas la nôtre. Le meilleur pourrait être de mourir au milieu de l’arène, dévorés par les lions, ou de contracter une maladie parce qu’Il sait que notre âme a besoin de cette épreuve. Parce que nous avons foi en Dieu, mais que nous avons aussi peur, à juste titre, nous sommes humains, nous lui demandons de ne pas nous induire en tentation. Le Christ lui-même demande que le calice puisse être éloigné, mais il conclut : que ta volonté soit faite.

Une Église vraie, qui croit encore en Dieu, doit faire pareil avec le Coronavirus: « Seigneur, nous te demandons de retirer ce calice, mais si telle est ta volonté, que ta volonté soit faite », cela signifie que nous sommes assez forts pour y faire face et que cette épreuve rendra notre foi et notre âme encore plus fortes.


Fermer les églises pendant une épidémie est un geste athée, nous constatons donc qu’une bonne partie de la nouvelle Église 3.0 est complètement athée. Complètement athée et complètement alignée avec les élites qui veulent la destruction de la civilisation chrétienne européenne, mais surtout de l’Italie qui en est le cœur.


Le premier geste de bon sens élémentaire en cas d’épidémie est de fermer les frontières. La nouvelle Église 3.0 les veut grandes ouvertes, mais se précipite pour fermer les Églises et rend obligatoire l’Eucharistie fausse et même blasphématoire sur la main, qui est et a toujours été arbitraire, parce que la nouvelle Église 3.0 est athée et ne croit pas en Dieu. En cas d’épidémie, la dernière idée qui lui vient à l’esprit est de prier et de faire prier.

Nous sommes seuls.

Rouvrons nos églises ; si nos prêtres sont trop terrifiés pour les garder ouvertes, c’est nous qui les garderons ouvertes. Allons à l’église, agenouillons-nous et demandons pardon pour tous nos infinis péchés, je ne sais pas pour vous, mais j’en ai une file d’attente effrayante et demandons que notre foi augmente. La pire chose qui puisse arriver avec le Coronavirus est de mourir. La pire chose qui puisse arriver avec des églises fermées est de vivre sans la volonté de Dieu. Mieux vaut cent mille fois la mort.

Et le temps est venu de chercher les églises qui n’ont pas cédé. Souvent, ce ne sont pas des églises au sens architectural, ce sont des salles récupérées d’une quelconque manière, celles où la messe est encore dite en latin, complètement différente de l’actuelle. L’Eucharistie est donnée à un croyant agenouillé, sa tête est à la bonne hauteur, le prêtre parvient à donner l’Eucharistie, lui seul la touche avec les mains qu’il a lavées, sans toucher sa bouche. Le croyant ne la touche pas avec la main qui a touché le banc et d’innombrables autres choses après avoir été lavée la dernière fois.

Et surtout lorsque la messe est célébrée en latin, on vous parle de Dieu, pas des migrants, et de combien les populistes sont mauvais et autres idioties de ce calibre. La messe en latin ne pouvait pas être modifiée, ceux qui l’ont changée ont contredit un ordre papal et pas même un autre pape n’avait l’autorité pour le faire,

Donnez à César ce qui est à César. Et donner à Dieu ce qui est à Dieu, l’amour pour Lui, la foi en Lui, la Messe qu’il est pour nous une obligation d’avoir et pour les prêtres une obligation de donner.

Rouvrez les églises et rendez-nous la messe, ou enlevez les soutanes dont vous n’êtes pas digne et dégagez de notre chemin.

Que quelqu’un explique aux évêques et aux cardinaux que le rouge et le violet qu’ils portent ne sont pas des couleurs de joie, mais symbolisent le sang du martyre.

Le christianisme est une religion de personnes qui n’ont pas peur de la mort et de la douleur. Je m’excuse pour cette phrase plutôt forte. Le christianisme est une religion de personnes ayant des attributs [virils], qui n’ont peur de rien et moins que jamais du martyre. Le christianisme n’est pas une religion de femmelettes. Au Nigeria, les chrétiens brûlent vifs dans leurs églises pour que les vils évêques occidentaux ferment les églises et interdisent l’Eucharistie.

(…)

Quelqu’un de vraiment croyant confierait les croyants à Dieu, mais c’est trop demander à la nouvelle Église 3.0. La nouvelle Église 3.0 impose aux Italiens une immigration de personnes souvent positives à la gale, à la tuberculose et au sida, et arrache les yeux de ceux qui sont perplexes, mais elle est terrifiées par le Coronavirus? Ou alors, elle n’attendait que cela pour fermer les Églises, une étape fondamentale pour mettre en œuvre la tâche maçonnique d’une seule religion syncrétique, totalement contraire au Christ.

Nous constatons que la nouvelle Église 3.0 ruisselle de miséricorde. Pour un catholique, refuser la messe est la violence la plus totale. Quelqu’un qui se serait peut-être converti à cette messe, qui dans cette messe se serait réconcilié avec Dieu, perd son chemin. Ces prêtres ridicules ont cessé d’être des prêtres pour devenir des parodies de travailleurs sociaux, ils n’ont évidemment aucune idée que le Christ est venu pour sauver des âmes et que leur tâche est de sauver des âmes avec les moyens que le Christ a donnés à la messe et à la confession.
Seigneur, ne nous soumets pas à la tentation, ne nous mets pas à l’épreuve, mais si c’est Ta volonté, nous ferons face à l’épreuve.

Seigneur, éloigne de notre chemin ces prêtres craintifs et indignes qui ferment les églises au moment où nous te cherchons le plus. Donne-nous le même courage que nos frères qui font face au martyre au Nigeria. Tu nous avais juré que les portes de l’enfer ne prévaudraient pas sur tonÉglise. Nous savons qu’elles ne prévaudront pas.

Demandons à St Michel de dégainer son épée.

NDT

(1) En 2018, la Conférence Épiscopale Italienne a approuvé la nouvelle version du Notre Père, remplaçant la phrase: « non indurci in tentazione » par « non abbandonarci nella tentazione » (ne nous abandonne pas dans la tentation).

SOURCE :  

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par MAXIMILIEN BERNARD
3 MARS 2020

Voilà qui nous change un peu de l’obligation de communier dans la main :

Afin de contribuer à la lutte contre cette épidémie et de suivre les dernières recommandations transmises hier soir par M. le ministre des Solidarités et de la Santé, Mgr Centène, évêque de vannes, demande à l’ensemble des prêtres des paroisses du diocèse de Vannes de respecter les mesures suivantes au cours des messes et autres célébrations dans leurs églises :

- Remplacer la communion eucharistique par une communion spirituelle ou proposer de recevoir la communion dans la main ;
- Ne pas proposer de communion au calice pour les fidèles (ni par intinction) ;
- Demander aux prêtres concélébrants de communier par intinction ;
- Pour le lavabo de l’offertoire et pour celui qui suit la communion, on peut utiliser une aiguière avec de l’eau savonneuse ;
- Pour toutes les formes de bénédictions ( par exemple bénédiction d’enfant) éviter tout contact ;
- Demander aux ficèles de ne pas échanger de poignée de main en signe de paix pendant les messes (préférer un signe de la tête) ;
- Vider les bénitiers présents dans les églises.

Pour les fidèles, nous rappelons que la communion par intinction, réservée aux prêtres, consiste à recevoir la communion en trempant l’hostie consacrée dans le vin consacré.

Mgr Centène invite à prier pour les personnes atteintes de cette maladie, et d’une façon plus générale pour tous les malades et tous les soignants.

Mgr Centène remercie chacun pour le respect de ces consignes temporaires, jusqu’à nouvel ordre.

SOURCE :

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Une infection à coronavirus ne se produit que par des gouttelettes de salive à proximité immédiate, en touchant la bouche avec des mains infectées ou en buvant dans des tasses infectées.

Le virologue Paolo Gulisano a déclaré ceci à LaFedeQuotidiana.it (3 mars). Il parle d'une psychose du coronavirus.

Fermer des églises et suspendre des messes à cause du coronavirus est pour lui "insensé" et "déraisonnable".

Le risque d'infection est plus important dans les métros, les centres commerciaux et les magasins, "mais ils font de l'argent pour l'État".

Gulisano ajoute qu'une grippe normale fait plus de victimes que le coronavirus.

SOURCE :

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