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Méditation du Cardinal Lépicier St Joseph, Epoux de la TSVM

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Message  ami de la Miséricorde Dim 6 Juin - 3:55

CHAPTRE VI - RELATIONS DE SAINT JOSEPH AVEC LE VERBE INCARNÉ

Précisions au sujet de l'expression, Père de Jésus, attribuée à saint Joseph


Le point que nous venons d'exposer est tellement important, que nous croyons utile d'y insister pour mieux préciser encore notre pensée.

D'abord, quant au titre de père putatif, il nous faut distinguer deux sens dans lesquels cette expression peut être prise : s'il s'agit d'éloigner toute idée de coopération de la part de saint Joseph dans la conception du Verbe, l'expression est juste ; mais si, en outre, on voulait entendre que saint Joseph n'eût aucun droit sur l'Enfant né de la très sainte Vierge, l'expression ne pourrait se soutenir.

Saint Ambroise a une très belle parole à ce sujet : « Il ne faut pas se formaliser de cette expression : (Jésus) était, comme on le croyait, fils de Joseph. Il était juste qu'on le crût, parce qu'il ne l'était pas par nature ; et précisément on le croyait, parce que celle qui l'avait engendré était Marie, unie en mariage à son époux Joseph. »

Secondement, ce serait une erreur de croire que saint Joseph fût appelé le père de Jésus-Christ dans le sens où nous appelons père un homme qui adopte un enfant, car, selon la définition classique, l'adoption est l'assomption d'une personne étrangère à la qualité de fils et d'héritier.

Or, Jésus-Christ n'était pas un étranger pour saint Joseph, puisqu'il était né de sa légitime épouse, qu'aucun autre homme n'avait fécondée ; c'est pourquoi le Sauveur succéda aux biens de saint Joseph, non pas comme fils adoptif, mais de droit naturel. D'ailleurs, nous l'avons dit, et cela, sur l'autorité de saint Augustin, l'adoption était chose inconnue chez les Hébreux.

Mais faudra-t-il, pour cela, dire avec Suarez, que saint Joseph appartient intrinsèquement à l'ordre de l'union hypostatique ?

Nous avons déjà exclu cette opinion, qui ne peut se soutenir, dès qu'on considère que Joseph fut étranger à la formation du corps du Verbe incarné. Quelques auteurs, il est vrai, ont cherché à étayer cette thèse, en supposant que l'action de l'Esprit Saint dans Marie se borna à emprunter à saint Joseph une cellule germinative et à l'insérer dans le sein de la Mère de Dieu, laissant intacte sa virginité.

De cette manière, disent-ils, saint Joseph aurait concouru d'une manière instrumentale à la conception du Verbe, et ceci suffirait pour le faire appartenir intrinsèquement à l'union hypostatique. Mais un tel enseignement, inconnu de toute l'antiquité, dénature le texte sacré et répugne au sens catholique.

C'est pourquoi il a été justement condamné par l'Église.

Amour mutuel de saint Joseph et de Jésus-Christ


Notre étude sur les relations de saint Joseph avec le Sauveur nous amène à parler de l'amour intime, tout surnaturel et divin, que ces deux personnes se portèrent mutuellement.

Nous le faisons en toute humilité et confusion, sachant bien que nos pauvres paroles sont inadéquates à exprimer, même dans une faible mesure, la flamme d'amour surnaturel dont étaient embrasés leurs cœurs.

Source : Livres-mystiques.com

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Message  ami de la Miséricorde Dim 6 Juin - 18:56

CHAPITRE VI - RELATIONS DE SAINT JOSEPH AVEC LE VERBE INCARNÉ

Amour mutuel de saint Joseph et de Jésus-Christ


Pour commencer par l'amour de saint Joseph envers le Divin Enfant, comme celui-ci lui appartenait par les droits d'un vrai mariage, il l'aimait avec toute l'affection que le plus tendre des pères peut avoir pour le meilleur des fils. Mais à cet amour, inspiré et dicté par la nature, il faut ajouter des sentiments d'affection d'un ordre supérieur, sentiments inspirés au saint Patriarche par l'Esprit Saint lui-même, qui est l'Esprit d'amour.

Ecoutons comment notre grand Bossuet rend cette profonde pensée : « Mais peut-être vous demanderez où il prendra ce cœur paternel, si la nature ne le lui donne pas ?

Ces inclinations naturelles peuvent-elles s'acquérir par choix, et l'art peut-il imiter ce que la nature écrit, dans les cours ? Si donc saint Joseph n'est pas père, comment aura-t-il un amour de père ? C'est ici qu'il nous faut entendre que la puissance divine agit en cette œuvre.

C'est par un effet de cette puissance que saint Joseph a un cœur de père ; et si la nature ne le donne pas, Dieu lui en fait un de sa propre main...

Le vrai Père de Jésus-Christ, ce Dieu qui l'engendre dans l'éternité, avant choisi le divin Joseph pour servir de père au milieu des temps à son Fils unique, a fait, en quelque sorte, couler en son sein quelque rayon ou quelque étincelle de cet amour infini qu'il a pour son Fils : c'est ce qui lui change le cœur, c'est ce qui lui donne un amour de père ; si bien que le juste Joseph, qui sent en lui-même un cœur paternel, formé tout à coup par la main de Dieu, sent aussi que Dieu lui ordonne d'user d'une autorité paternelle.

Le célèbre Père Faber, fondateur de l'Oratoire de Londres et Tertiaire Servite de Marie, a également sur ce sujet une très belle remarque : « (Saint Joseph), dit-il, aimait Jésus d'un amour filial tel que, partagé entre tous les pères du monde, il les rendrait plus heureux qu'ils ne sauraient le croire.

Cet amour surpassait en grandeur et en sainteté tout ce qu'il y a jamais eu d'amour paternel ; il était si prodigieux, si étendu, si varié, que toutes les paternités de la terre pourraient emprunter à la sienne sans l'épuiser. »

Enfin, n'oublions pas de mentionner les belles paroles de Léon XIII, dans la prière qu'il ordonna de réciter durant le mois d'octobre, après le chapelet de la sainte Vierge : « Par l'amour paternel dont vous avez entouré l'Enfant Jésus, nous vous en supplions, etc... »

D'un autre côté, qui pourra dire combien saint Joseph aimait Celui qui l'appelait, dans le sens profond que nous avons indiqué, son Père bien-aimé ? Jamais fils n'aima ses parents avec une tendresse plus intense, plus surnaturelle.

c'était sur lui que se reportaient spontanément, après Marie, ses pensées les plus affectueuses, sa sollicitude la plus empressée. Et comme l'amour de Jésus était l'amour d'un Dieu qui se complaît à enrichir de ses dons l'objet de son affection, que de grâces le Verbe incarné, encore tout petit enfant, ne répandait-il pas dans le cœur du saint Patriarche !

On pourrait difficilement trouver un plus bel objet de contemplation pour les âmes spirituelles, que cet amour mutuel de Joseph et de Jésus. Profond et joyeux mystère, où l'âme chrétienne trouve une source inépuisable de consolation et de paix !

Source : Livres-mystiques.com

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Message  ami de la Miséricorde Lun 7 Juin - 18:06

Devoirs de saint Joseph envers Jésus-Christ

Le premier devoir du saint Patriarche envers Jésus enfant fut celui de pourvoir à ses besoins temporels et de protéger sa vie contre les assauts de ceux qui méditaient sa mort.

Le Christ était venu dans l'infirmité de la chair et sa Mère seule ne pouvait suffire à lui procurer les choses nécessaires à la vie ou à le défendre contre la persécution du roi de la Judée.

Il appartenait donc à saint Joseph, comme au Père fidèle du Verbe incarné, de remplir envers lui ce double office. C'est pourquoi l'Ecriture, aussi bien que la Tradition, nous le représentent-elles comme portant Jésus en Egypte, pour le dérober à la fureur d'Hérode, et comme exerçant la profession de charpentier, précisément pour subvenir aux besoins de la sainte Famille. A côté de ce devoir d'un caractère général, il faut rappeler, en particulier, un double office que saint Joseph remplit envers Jésus, en conformité avec les prescriptions divines.

Le premier fut la circoncision du divin Enfant ; le second, l'imposition du nom de Jésus, conformément à ce que nous lisons dans saint Luc : « Huit jours après la naissance de l'Enfant, on le circoncit et on lui donna le nom de Jésus. »

Saint Joseph, ministre de la circoncision

Le Sauveur étant « né sous la loi », et étant venu au monde « dans la ressemblance de la chair de péché», voulut, suivant en cela, comme toujours, la volonté de son Père, se soumettre à la loi de la circoncision, quelque dure et humiliante qu'elle fût pour lui, désirant ainsi offrir à Dieu les prémices de son sang, et aux hommes un exemple frappant d'obéissance aux ordres du Très-Haut.

Dans les représentations que nous donnent de ce sanglant mystère les peintres et les sculpteurs, le personnage destiné à accomplir le rite sacré est généralement un prêtre de l'ordre d'Aaron, vêtu des habits pontificaux, un couteau à la main. Rien cependant, dans la sainte Ecriture n'autorise cette supposition.

La tradition, chez les Juifs, était que le père de famille accomplit lui-même la cérémonie, et saint Ephrem, le pieux Docteur Syrien, apporte à cette opinion le poids de son autorité.

Quelques auteurs, s'appuyant sur ce que l'Ecriture nous rapporte de femmes qui circoncirent leurs fils, ci qui, pour cette raison, furent mises à mort par ordre de l'impie Antiochus, ont cru pouvoir affirmer que cette cérémonie fut accomplie par Marie. Mais il est peu probable que cet office ait été réservé aux femmes.

D'ailleurs, celles-ci ne l'ont rempli qu'en l'absence d'hommes et pressées par les circonstances qui ne permettaient pas d'attendre plus longtemps.

On peut donc retenir comme certain que ce fut saint Joseph qui accomplit la cérémonie rituelle de la circoncision.

Il le fit probablement en présence de sa saint Epouse qui, tenant dans ses bras son Fils bien-aimé, offrit au Père éternel, pour le salut du monde, les prémices du Sang précieux de Celui qu'Elle-même devait un jour offrir sur la Croix, en sa qualité de Mère du Rédempteur et en même temps comme Mère de tous les rachetés.

Source : Livres-mystiques.com

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Message  ami de la Miséricorde Mar 8 Juin - 18:59

CHAPITRE VI - RELATIONS DE SAINT JOSEPH AVEC LE VERBE INCARNÉ

Imposition du Nom de Jésus


C'était l'habitude, chez les Hébreux, de donner un nom aux enfants mâles le jour même de la circoncision. En effet, on lit d'Abraham qu'il reçut en même temps de Dieu son nouveau nom et l'ordre de se faire circon­cire.

« Chez les Juifs, dit saint Thomas, c'était l'habitude d'imposer un nom aux enfants le jour même de leur circoncision, comme s'ils n'eussent pas leur être parfait avant d'avoir reçu ce rite : de même, aujourd'hui encore, les noms sont donnés aux enfants à leur baptême.»

Conformément à cette coutume, le Sauveur reçut donc le nom de Jésus précisément au moment où il fut circoncis.

Mais, à qui échut l'honneur d'imposer ce nom béni au Rédempteur nouveau-né ? Nous répondons : cet honneur échut à la fois à Marie et à Joseph, car c'est à l'un et à l'autre que l'ordre avait été communiqué de lui donner le nom de Jésus.

En effet, l'Ange avait dit à Marie : « Vous donnerez au Fils que vous enfanterez le nom de Jésus » ; pareillement, il avait dit à Joseph : « Marie enfantera un Fils et vous lui donnerez le nom de Jésus.»

On peut donc dire que l'un et l'autre des saints Epoux imposèrent à Jésus ce nom admirable, comme d'ailleurs avaient fait le père, et la mère de saint Jean-Baptiste, bien que nous lisions que ce soin ne fut confié, qu'à Zacharie.

Nous pouvons rapporter ici la belle remarque d'Isidore de Isolanis, un des premiers et plus estimés écrivains joséphites : « Le nom de Jésus fut imposé au Sauveur par Dieu, par l'Ange, par Marie et par Joseph : par Dieu, qui conféra à Jésus la chose même signifiée par son nom ; par l'Ange, qui l'annonça ; par Marie, qui l'ordonna ; par Joseph, qui exécuta cet ordre. »

Le fait que saint Joseph reçut l'ordre d'imposer au Sauveur le nom béni de Jésus n'est certes pas sans une importante signification. Le ciel voulait démontrer par là que, bien que Jésus ne fût pas né de Joseph, celui-ci néanmoins devait être considéré comme son Père.

C'est bien la remarque que fait saint Chrysostome quand, s'adressant à Joseph, il lui dit : « Vous n'avez pas eu part dans cet enfantement, puisque la Vierge est restée intacte ; et cependant je vous reconnais sans difficulté l'attribut propre aux pères, et qui n'offusque en rien la dignité de la Vierge, c'est-à-dire ; que vous donniez son nom au nouveau-né.»

Saint Joseph présent à l'adoration des Mages

On s'est demandé parfois si saint Joseph fut présent à l'adoration des Mages, car l'Ecriture ne fait pas mention de lui en cette circonstance ; d'autre part, il semblerait qu'il y eût eu danger à ce que les Mages, le voyant aux côtés de Marie, ne le prissent pour le père de Jésus selon la nature.

Mais il est très probable, pour ne pas dire absolument certain, que le Seigneur, dans sa grande bonté, a voulu donner au saint Patriarche la consolation de voir, de ses propres yeux, ce mystère de la vocation des Gentils à la foi, de constater les triomphes de la grâce sur les cœurs de ces nobles personnages et d'envisager déjà les futures victoires du Christ sur le paganisme.

Source : Livres-mystiques.com

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Message  ami de la Miséricorde Mer 9 Juin - 18:07

CHAPITRE VI - RELATIONS DE SAINT JOSEPH AVEC LE VERBE INCARNÉ

Saint Joseph présent à l'adoration des Mages


En effet, cette récompense semblait bien due à la grande foi du Père putatif de Jésus, qui n'avait pas hésité à croire aux paroles de l'Ange, quand celui-ci lui annonça la mission rédemptrice de l'Enfant qui devait naître ; aussi était-il juste qu'il constatât de ses propres yeux les prémices de cette grâce accordée aux Gentils. Ce n'est donc pas sans raison que, dans les anciennes peintures ou sculptures, représentant l'adoration des Mages, saint Joseph se voit souvent à côté de sa sainte Epouse, tous les deux entourant le divin Enfant de leurs adorations.

D'autre part, le silence des Ecritures n'est pas un argument contre la présence du saint Patriarche en cette circonstance, car nous savons que les écrivains sacrés n'ont eu généralement à cœur que de rapporter ce qui servait à établir ou à illustrer la foi chrétienne. Nous pouvons d'ailleurs tirer des Ecritures elles-mêmes un argument en faveur de notre thèse.

Car si saint Luc dit expressément des pasteurs qu'ils « trouvèrent Marie et Joseph et l'Enfant placé dans la crèche », pourquoi douterions-nous de la présence de l'Epoux de Marie à l'arrivée des Mages, puisque ce mystère était destiné à représenter la vocation des gentils à la vraie foi, de même que l'adoration des pasteurs avait eu pour but de symboliser celle du peuple Juif ?

Quant au danger, pour les Mages, de croire à une paternité naturelle de la part de saint Joseph par rapport au divin Enfant, disons d'abord que ce danger n'existait pas moins dans le cas des pasteurs.

Nous pouvons d'ailleurs raisonnablement supposer que l'Esprit Saint, qui avait éclairé les uns et les autres touchant la divinité de l'Enfant Jésus, les aura également éclairés touchant sa conception virginale. Enfin, rappelons-nous que ce point de doctrine ne devait que plus tard être mis en relief dans l'Eglise.

Présentation de Jésus au Temple

Il nous faut maintenant parler du sublime office que remplit le glorieux Patriarche lors de la présentation de Jésus au Temple. On ne peut pas douter qu'il ne fût présent alors, car l'Ecriture, dans cette circonstance, parle indifféremment de Marie et de Joseph, et le rôle de ce dernier, à cette occasion, est bien fait pour rehausser son insigne dignité.

Saint Joseph présenta donc, conjointement avec Marie, l'Enfant Jésus au Seigneur dans le temple ; puis il offrit le sacrifice prescrit par la loi de Moïse. Voici comment s'exprime le Texte sacré : « Quand les jours de la purification de Marie furent accomplis, selon la loi de Moïse, ils portèrent l'Enfant à Jérusalem, pour le présenter au Seigneur, selon qu'il est prescrit dans la loi du Seigneur : Tout enfant mâle premier-né sera consacré au Seigneur !

Et pour offrir, en sacrifice, selon qu'il est prescrit dans la loi du Seigneur, deux tourterelles, ou deux petits de colombes. »

Ce dernier précepte, comme, l'observe saint Thomas, était général et regardait tous, les nouveau-nés, et le sacrifice, dont il s'agit, avait pour objet l'expiation du péché légal dans lequel l'enfant avait été conçu et était né, aussi bien que sa consécration.

C'était donc en même temps un sacrifice pour le péché et un holocauste, bien que, dans le cas de Notre-Seigneur, il ne pût être question de péché, puisque Marie n'avait pas conçu par l'opération d'un homme.

Source : Livres-mystiques.com

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Message  ami de la Miséricorde Jeu 10 Juin - 20:01

CHAPITRE VI - RELATIONS DE SAINT JOSEPH AVEC LE VERBE INCARNÉ

Présentation de Jésus au Temple


Le premier précepte regardait les seuls premiers-nés d'Israël, que le Seigneur s'était réservés quand il avait frappé les premiers-nés des Egyptiens : ceux-ci devaient donc être présentés au temple et consacrés au Seigneur ; puis, immédiatement après, une offrande de cinq sicles était faite pour les racheter, Dieu s'étant réservé toute la tribu de Lévi, au lieu des premiers-nés d'Israël.

Nous pouvons nous imaginer saint Joseph et sa chaste Épouse, accomplissant, avec perfection, quarante jours après la naissance du Sauveur, ces deux commandements, en esprit d'obéissance à la loi de Moïse.

Pour ce qui regarde l'accomplissement du premier commandement, les vertus qui ressortent le plus chez les saints époux, sont, pour ce qui regarde Marie, une humilité des plus profondes, la Vierge Mère n'invoquant aucune exemption à la loi ; dans saint Joseph, aussi bien que dans Marie,

un esprit de parfaite générosité et d'entier abandon aux dispositions de la Providence par rapport à ce divin Enfant qui, bien qu'à des titres différents, leur appartenait, et qu'ils offraient, chacun de son côté, au Seigneur, préludant ainsi à la grande offrande de la Croix, à laquelle les saints Epoux assistaient déjà en esprit.

Marie devait plus tard, sur le Calvaire, d'une manière très solennelle répéter, au nom de l'humanité tout entière, cette offrande ; pour saint Joseph, qui n'était pas destiné à assister au sanglant dénouement, son rôle devait consister à conserver et à nourrir, pour le jour du grand sacrifice, la divine Victime qu'il venait d'offrir au Seigneur.

Nous verrons plus tard quelle profonde douleur, la révélation de la future passion de Jésus, faite alors par Siméon, causa dans l'âme du saint Patriarche, douleur qui l'accompagna pendant toute sa vie.

Fuite en Egypte

La douleur que saint Joseph éprouva lors de la présentation de Jésus au Temple, fut bientôt suivie par une autre angoisse, celle de devoir quitter la Terre Sainte et fuir en Egypte avec Jésus et Marie. Saint Matthieu prend soin de nous renseigner sur cet événement : « Un Ange du Seigneur apparut pendant la nuit à Joseph, disant : Lève-toi, et prends l'Enfant et sa Mère, et fuis en Egypte, et restes-y jusqu'à ce que je te le dise ; car il arrivera qu'Hérode cherchera l'enfant pour le faire mourir. »

Les écrivains sacrés sont d'avis que l'Egypte fut choisie par Dieu comme lieu de refuge du Sauveur, afin que là précisément commençât la destruction du royaume de Satan, où le culte des idoles avait eu son origine.

Aussi peut-on admettre que Jésus, entrant dans ce pays, ait, selon le mot d'Isaïe, ébranlé les statues des faux dieux, préparant ainsi le terrain pour une plus grande diffusion de la sainteté évangélique, dont les moines de la Thébaïde donnèrent de si lumineux exemples dans les premiers siècles de l'Eglise.

Quoi qu'il en soit, ce n'est pas peu de chose, pour, la gloire de saint Joseph, d'avoir eu, en sa qualité de gardien-né de la sainte Famille, l'insigne honneur de porter lui-même l'Enfant Jésus en Egypte, prenant ainsi part, comme ministre de la Rédemption, au bien spirituel que la présence du Sauveur devait susciter au milieu des gens de ce pays.

Source : Livres-mystiques.com

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Message  ami de la Miséricorde Sam 12 Juin - 3:12

CHAPITRE V - RELATIONS DE SAINT JOSEPH AVEC LA TRES SAINTE VIERGE

Conduite de saint Joseph dans cette circonstance


Nous aimons à nous arrêter ici, pour admirer la conduite de saint Joseph, dans cette circonstance qui, certainement, fut la plus douloureuse de toute sa vie. Or, cette conduite nous apparaît empreinte d'une prudence et d'une charité sans égales ; c'est pourquoi l'Esprit Saint lui décerne, précisément en cette occasion, le titre d'homme juste, titre qui, dans le langage de l'Écriture, désigne un homme orné de toutes les vertus.

La loi de Moïse ne permettait pas à un homme de garder avec lui une femme adultère. La faute de cette malheureuse devait être portée devant les juges, auxquels il appartenait de se prononcer en faveur du divorce et de fixer la peine à infliger.

Mais le saint Patriarche ne pouvait croire à la culpabilité de Marie ; il n'était donc pas strictement tenu de suivre ce procédé, qui aurait abouti au renvoi de son Epouse bien-aimée. Il crut donc suffisant, dans son exquise charité, de la renvoyer secrètement, contentant ainsi sa conscience et pourvoyant en même temps à l'honneur de Marie.

Mais le Seigneur, qui se plaît à consoler les humbles, ne laissa pas longtemps le juste Joseph dans cette pénible situation. Il lui envoya un Ange pour le rassurer et le mettre au courant du mystère divin qui s'était opéré en Marie. Le messager céleste révéla donc au saint Patriarche la conception virginale de Jésus et sa mission rédemptrice ; de plus, il lui confia le mandat honorable d'imposer à l'enfant qui devait naîtra le nom ineffable de Jésus.

La promptitude avec laquelle le secours divin fut accordé à saint Joseph en réponse à ses ferventes prières, est bien faite pour nous inspirer une grande confiance dans l'aide d'En-Haut au milieu des peines et des angoisses dont la vie présente est parsemée. D'ailleurs, la sainte Ecriture et l'histoire ecclésiastique sont pleines d'exemples d'un pareil secours, généreusement accordé à tous ceux qui recourent à Dieu avec une foi vive et une humble confiance.

Quel fut le genre de vision dont, fut gratifié saint Joseph ?

Veut-on maintenant savoir à quel genre de vision prophétique se rattache la révélation accordée à saint joseph ? Nous répondons que cette révélation ne fut pas l'effet d'une vision corporelle, mais d'une vision imaginaire, car il est dit que l'ange apparut au saint Patriarche dans son sommeil. Cette vision fut donc d'un degré inférieur à la vision corporelle accordée à la très sainte Vierge lors de l'Annonciation.

Nous disons que la vision imaginaire est d'un degré inférieur à la vision corporelle ; car les sens corporels étant le principe de la connaissance humaine, il s'ensuit que ce qui nous est manifesté par ce moyen, l'emporte en certitude sur ce qui nous est révélé par voie d'imagination.

Il ne faudrait pas croire, cependant, que la vision accordée à saint Joseph durant son sommeil, manquât de certitude. Car ce sommeil appartenait au genre de la révélation prophétique, dans laquelle le voyant acquiert la certitude de la vérité objective des choses qui lui sont manifestées.

En réalité, une telle vision apporte toujours à l'âme une très grande paix, contrairement aux illusions diaboliques, qui laissent le trouble dans l'esprit ; de plus, il n'y a rien dans ces sortes de révélations pour choquer la foi ou les principes de la raison ; en outre, l'âme du voyant est tellement convaincue de la vérité des choses qui lui sont manifestées, qu'il n'a, par rapport à elles, aucun doute, et que même il serait prêt à confirmer, par son sang, la réalité de ce qu'il a vu. Ce que nous lisons dans la vie de plusieurs Saints gratifiés de visions de ce genre confirme amplement ce que nous affirmons.

Source : Livres-mystiques.com

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Message  ami de la Miséricorde Mar 15 Juin - 0:19

CHAPITRE VI - RELATIONS DE SAINT JOSEPH AVEC LE VERBE INCARNÉ

Perte de Jésus au Temple


Après son retour de l'exil, la sainte Famille reprit, à Nazareth, son cours normal, fait de prières, de travail, de paix et de concorde. Les jours succédaient aux jours, des jours pleins de bonnes œuvres, de saints désirs, de mutuelle édification, le tout ordonné à la grande œuvre de la Rédemption du monde.

Le premier événement qui vint donner du relief à cette vie, si calme et cependant si riche en mérites, ressemblant si bien « aux eaux de Siloé qui coulent doucement », fut la perte de Jésus au Temple.

De même que l'épisode de la fuite en Egypte servit à mettre en évidence la place occupée par saint Joseph dans la sainte Famille, de même aussi l'événement dont nous allons nous occuper, nous fera voir encore plus clairement la vérité des glorieux titres donnés au saint Patriarche, d'Epoux de Marie et de Père de Jésus-Christ.

Après le douloureux événement de la présentation de Jésus au Temple, où Siméon révéla aux saints Epoux la future passion du Sauveur, et celui de la fuite en Egypte avec toutes ses souffrances, l'Ecriture nous présente, dans le mystère qui nous occupe, un nouvel épisode, source d'une angoisse des plus douloureuses dans la vie de Joseph et de Marie.

« Les parents (de Jésus), nous dit saint Luc, allaient tous les ans à Jérusalem, au jour solennel de la Pâque. Et lorsque Jésus fut âgé de douze ans, ils montèrent à Jérusalem, selon la coutume de la fête ; puis, les jours de la fête étant passés, lorsqu'ils s'en retournèrent, l'enfant Jésus resta à Jérusalem, et, ses parents ne s'en aperçurent pas.

Et pensant qu'il était avec ceux de leur compagnie, ils marchèrent durant un jour, et ils le cherchaient parmi leurs parents et leurs connaissances. Mais ne le trouvant pas, ils revinrent à Jérusalem, en le cherchant.

Et il arriva qu'après trois jours ils le trouvèrent dans le Temple, assis au milieu des docteurs, les écoutant et les interrogeant. Et tous ceux qui l'entendaient étaient ravis de sa sagesse et de ses réponses.

Et en le voyant, ils furent étonnés. Et sa mère lui dit : Mon fils, pourquoi as-tu agi ainsi avec nous ? Voici que ton père et moi nous te cherchions, tout affligés. Il leur dit : Pourquoi me cherchiez-vous ? Ne saviez-vous pas qu'il faut que je sois aux affaires de mon Père ? Mais ils ne comprirent pas ce qu'il leur disait .»

Deux faits ressortent clairement de ce récit scripturaire : le premier est la coutume des parents de Jésus de se rendre tous les ans à Jérusalem, sans qu'il soit fait mention du divin Enfant ; le second regarde tout spécialement le Sauveur lui-même.

Pour ce qui est du premier fait, on peut à peine soutenir l'opinion de quelques écrivains, qui ont cru que Jésus accompagnait tous les ans ses parents dans la ville sainte, cette hypothèse ne s'accordant guère avec les paroles du texte sacré.

Il est d'ailleurs difficile de l'admettre, si l'on songe à la tendre constitution d'un enfant au-dessous de douze ans.

Dans le cas de Notre-Seigneur, une raison spéciale s'opposait à un tel voyage, la crainte qu'Archélaüs, qui mourut probablement vers la dixième année du Christ, ne mît à mort l'Enfant divin, dont il est certain qu'il n'avait pas oublié l'existence.

Source : Livres-mystiques.com

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Message  ami de la Miséricorde Mar 15 Juin - 17:35

CHAPITRE VI - RELATIONS DE SAINT JOSEPH AVEC LE VERBE INCARNÉ

Perte de Jésus au Temple

Quoi qu'il en soit, nous voyons resplendir ici, d'une nouvelle lumière, les relations de saint Joseph avec Jésus-Christ : premièrement, dans ce fait que le Sauveur, en accompagnant à Jérusalem, comme faisaient les autres enfants, celui qu'il appelait son Père, se reconnaissait par là comme son propre fils ; secondement, saint Joseph, à son tour, en recherchant avec tant de diligence, en compagnie de Marie, le divin enfant Jésus, montrait bien qu'il avait à cœur de remplir, envers lui, l'office d'un père très aimant ; troisièmement, la douleur que, selon le témoignage de Marie, le saint Patriarche, ressentit de cette perte, et l'intense joie qu'ensuite il éprouva d'avoir retrouvé le Sauveur, sont une nouvelle preuve que c'était à lui précisément qu'appartenait le devoir de veiller sur la vie du jeune Messie.

Saint Bonaventure nous explique comment cette perte de Jésus put avoir lieu, sans que ses parents s'en aperçussent et sans qu'il y eût aucune faute de leur part. « La coutume était, dit-il, que, dans les processions et les voyages, les hommes et les femmes marchassent en groupes séparés, tandis que les enfants pouvaient se joindre à l'un ou à l'autre de ces groupes.

Marie put donc penser que Jésus était avec son père, et Joseph, vice versa, qu'il était avec sa Mère. » Bien qu'il n'y eut donc aucune négligence de leur part, ils le cherchèrent avec soin, et avec toute la confiance que leur inspirait la rectitude de leurs consciences.

La ferveur des saints Epoux fut récompensée. Le troisième jour, ils retrouvèrent le divin Enfant dans le Temple, au milieu des Docteurs, écoutant et interrogeant ceux-ci, en réalité, les instruisant des secrets de la vie spirituelle.

Mais la douleur cuisante qu'avaient ressentie Joseph et Marie avait besoin de s'épancher. C'est la Vierge sainte qui exprime, en accents émus, la peine cruelle qu'elle et saint Joseph ont éprouvée. La réponse du Sauveur à ses paroles n'est pas un reproche, ni même une expression d'étonnement. C'est une manière persuasive d'instruire, manière familière aux orientaux. Les mots, ne saviez-vous pas, qui chez nous équivaudraient à vous auriez du savoir, dans la bouche du Sauveur veulent dire simplement sachez.

Celui qui, par ses judicieuses questions avait instruit les célèbres Docteurs dans le Temple, révèle maintenant à ses parents bien-aimés les secrets du royaume des cieux. Eux ne comprennent pas encore, dans toute leur ampleur, la portée de ces mots : « Il faut que je sois aux affaires de mon Père » ; et cependant cette simple proposition, tombée des lèvres de Jésus, leur ouvre de nouveaux horizons et fournit à leur intelligence une nourriture céleste des plus salutaires.

Le maître par excellence ne devait plus cesser d'instruire Marie et Joseph sur les grands et profonds mystères de sa mission rédemptrice.

De quelle manière Jésus fut-il soumis à saint Joseph

Pour connaître pleinement les relations de saint Joseph avec le Sauveur du monde, il nous faut encore examiner dans quel sens et jusqu'à quel point il est dit de lui qu'il « leur était soumis ».

D'abord, il faut exclure, ainsi que nous l'avons noté en parlant de la très sainte Vierge, une soumission de bonté dans Jésus par rapport à saint Joseph ; au contraire, c'était de Jésus même, de son fils bien-aimé, que partaient les fleuves de grâce qui inondaient l'âme du saint Patriarche.

Source : Livres-mystiques.com

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Message  ami de la Miséricorde Mer 16 Juin - 17:22

CHAPITRE VI - RELATIONS DE SAINT JOSEPH AVEC LE VERBE INCARNÉ

De quelle manière Jésus fut-il soumis à saint Joseph


On ne peut pas non plus parler ici de soumission d'obéissance. Jésus-Christ, le Roi de l'univers, n'était tenu à obéir à aucune créature : au contraire, Marie et Joseph lui devaient la pleine et entière soumission de leurs volontés. Si donc il est dit que Jésus obéissait à ses parents, ceci doit s'entendre d'une soumission spontanée de sa volonté à la leur, dans le sens où nous disons que Dieu lui-même, fait la volonté de ceux qui le craignent.

Mais si l'on ne peut admettre, dans Notre-Seigneur, par rapport à saint Joseph, une soumission de bonté ou de volonté, il faut cependant reconnaître qu'il devait au saint Patriarche, et cela par devoir strict, une soumission de piété, consistant en ce que les enfants sont tenus, selon l'ordre de la nature, à rendre à leurs parents une sorte de culte se traduisant en témoignages de révérence intérieurs et extérieurs.

Ce devoir de piété, qui oblige tous les enfants, en amène d'autres encore : celui de secourir leurs parents dans la pauvreté, de les assister dans la maladie, de les consoler à la mort. C'est ainsi qu'on représente, et avec raison, Notre-Seigneur et sa sainte Mère entourant de leurs soins et de leur affection le glorieux Patriarche au moment de sa mort, et lui prodiguant alors les plus douces consolations.

Nous pouvons déduire, de tout ce que nous avons dit, combien est grande l'excellence de saint Joseph, que non seulement la Reine des cieux, mais encore le Créateur de l'univers tout entier, se sont fait un devoir d'entourer de leur vénération et dont ils ont exécuté ponctuellement les dispositions qu'il prenait à leur égard.

Gardons-nous cependant de rien exagérer, en disant, par exemple, avec quelque auteur, que saint Joseph tenait dans la sainte Famille la place du Père éternel, ou qu'il y représentait, d'une manière visible, ses infinies perfections. Quelle que fût l'autorité de saint Joseph sur l'Enfant Jésus, elle n'est jamais à comparer à celle de Dieu ; mais aussi faut-il nous rappeler que quand nous nommons le Père éternel dans les œuvres divines ad extra, comme c'est ici le cas, ce nom Père doit être pris essentiellement, et non pas notionellement ou personnellement.

Aucune créature ne peut donc formellement représenter le Père, c'est-à-dire, la première personne de la sainte Trinité ; mais elle peut représenter, dans un sens analogue et non univoque, les perfections des trois divines personnes en tant qu'elles sont une seule et même chose dans l'unité de nature.

Progrès de saint Joseph dans la vertu

L'Ecriture ne nous dit pas combien de temps vécut saint Joseph à Nazareth, en compagnie de Jésus et Marie. Mais quelle que fût la durée de ce séjour, de quels trésors de grâce cette compagnie ne dut-elle pas enrichir l'âme du saint Patriarche !

Les dispositions intérieures de saint Joseph faisaient qu'il était porté spontanément à croître sans cesse dans l'amour de Dieu et à le servir fidèlement. Il ne pouvait donc faire autrement que de tirer un grand profit de son contact intime et continuel avec le Verbe incarné. Plus on approche d'un prince, mieux on reçoit l'influence de ce principe même.

Ceci est d'autant plus vrai, que Jésus aimait Joseph au-dessus de toute créature, à l'exception de Marie : or l'amour de Jésus produit en nous des grâces de sanctification et de salut, en proportion de son intensité.

Source : Livres-mystiques.com

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