MISE EN GARDE VIS-À-VIS DU DR BOWRING - IL AFFIRME QUE L'ANTECHRIST N'EST PAS JUIF, IL SERA CHRETIEN
3 participants
Page 2 sur 2
Page 2 sur 2 • 1, 2
Re: MISE EN GARDE VIS-À-VIS DU DR BOWRING - IL AFFIRME QUE L'ANTECHRIST N'EST PAS JUIF, IL SERA CHRETIEN
Oui, vous avez raison, écoutons plutôt l'Esprit Saint, qui nous donnera le bon discernement.
"Attachez vous à l'esprit, plutôt qu'a la lettre".
Ça finit tjrs osé de bains discours, qui ne mènent nulle part, sinon semer la confusion, le doute, la peur....par des personnes qui se déclarent soudainement prophètes !
"Attachez vous à l'esprit, plutôt qu'a la lettre".
Ça finit tjrs osé de bains discours, qui ne mènent nulle part, sinon semer la confusion, le doute, la peur....par des personnes qui se déclarent soudainement prophètes !
kriss3738- Sixième Demeure : C'est la Nuit de l'esprit. Je pratique l'abandon, la patience, la pauvreté.
- Messages : 1243
Date d'inscription : 26/03/2020
Localisation : CENTRE
Admin et HUBERT Jeannine aiment ce message
Re: MISE EN GARDE VIS-À-VIS DU DR BOWRING - IL AFFIRME QUE L'ANTECHRIST N'EST PAS JUIF, IL SERA CHRETIEN
@ Kriss :
@ Tous :
Il faut TOUJOURS exercer son DISCERNEMENT !
Ce n'est parce que quelqu'un a des Doctorats, des diplômes longs comme le bras, portant un Sarrau Blanc, publiant des livres ayant l'Imprimatur, donnant des Conférences, se déclarant ou étant déclaré par certains comme un "Expert en Prophéties" que cela ne nous autorise à mettre notre Jugement de côté et de le suivre les yeux fermés !
Méfions-nous des faux-prophètes, nous dit Jésus !
Car peut sommeiller un faux-prophète chez nombre de Savants..., surtout en cette Fin des Temps !
Je ne dis pas que le Dr Bowring est un faux-prophète, mais je dis qu'il commet beaucoup d'erreurs et que parmi celles-ci se trouvent des erreurs graves d'interprétation des Prophéties, CE QUI LE DISCRÉDITE ASSURÉMENT et CE QUI NOUS OBLIGE À SE GARDER UN SAINTE RÉSERVE À SON ÉGARD !
L'idolâtrie ne vient pas de Dieu, sachez-le !
Comprenne qui pourra !
L'Administrateur
@ Tous :
Il faut TOUJOURS exercer son DISCERNEMENT !
Ce n'est parce que quelqu'un a des Doctorats, des diplômes longs comme le bras, portant un Sarrau Blanc, publiant des livres ayant l'Imprimatur, donnant des Conférences, se déclarant ou étant déclaré par certains comme un "Expert en Prophéties" que cela ne nous autorise à mettre notre Jugement de côté et de le suivre les yeux fermés !
Méfions-nous des faux-prophètes, nous dit Jésus !
Car peut sommeiller un faux-prophète chez nombre de Savants..., surtout en cette Fin des Temps !
Je ne dis pas que le Dr Bowring est un faux-prophète, mais je dis qu'il commet beaucoup d'erreurs et que parmi celles-ci se trouvent des erreurs graves d'interprétation des Prophéties, CE QUI LE DISCRÉDITE ASSURÉMENT et CE QUI NOUS OBLIGE À SE GARDER UN SAINTE RÉSERVE À SON ÉGARD !
L'idolâtrie ne vient pas de Dieu, sachez-le !
Comprenne qui pourra !
L'Administrateur
_________________
"Le garant de ces révélations l'affirme :
"Oui, mon retour est proche!
Amen, viens, Seigneur Jésus!"
Apocalypse, 22, 20
*Venez prier et adorer en direct sur le Forum VSJ via le Web* :
http://viens-seigneur-jesus.forumactif.com/
HUBERT Jeannine aime ce message
Re : L'ANTECHRIST n'est pas JUIF et ne regnera pas non plus depuis JERUSALEM, il sera CHRETIEN, paci
Re @ M. L'Admin. et @ TOUS : - SUITE ET FIN DU DOSSIER
A L'HEURE PRESENTE DE DIEU
LUNDI 19 SEPTEMBRE 2022 A 01:01
XLV. Jean entendit, dans le ventre de sa mère, la salutation d’Élisabeth, et il s’agita de joie en voyant le Verbe qui venait d’être conçu dans le sein de la Vierge[49]. Ensuite nous le voyons venir prêcher dans le désert, annonçant au peuple le baptême de la pénitence. En effet, comme il était à prêcher à ceux qui étaient dans le désert, il leur montra le Sauveur en disant : Voici l’Agneau de Dieu, celui qui efface les péchés du monde[50]. C’est aussi lui qui, ayant été décapité par Hérode, alla évangéliser ceux qui étaient dans les limbes, et leur annoncer la descente prochaine du Christ dans les enfers, pour délivrer les ames des saints des liens de la mort.
XLVI. Comme le Sauveur devait être le principe et l’auteur du salut de tous les hommes, il fallait également qu’il fût lui seul le vainqueur de la mort, lui seul par qui entrerait la justice dans le monde, afin que ceux qui auraient mérité la victoire, et seraient arrivés les premiers au but de la course, fussent par lui couronnés. Mais, comme il doit venir à la consommation des temps pour juger ce monde, il fallait aussi que ceux qui doivent être ses précurseurs dans ce second avénement, fussent annoncés, ainsi qu’il le dit par la bouche de Malachie[51] : « Je vous enverrai Élie le prophète avant la venue du grand jour du jugement du Seigneur ; il réconciliera les pères avec les enfants, il fera rentrer les rebelles dans le devoir, de peur que je ne vienne et ne frappe toute la terre la trouvant souillée[52]. » Ces précurseurs viendront donc, et ils annonceront la prochaine venue du Christ ; ils feront des miracles et des prodiges, afin de fléchir le cœur des hommes et de les ramener à la pénitence pour laver leurs fautes.
XLVII. En effet, nous lisons dans saint Jean[53] : « Et je ferai venir mes deux témoins, et ils prêcheront la pénitence, couverts de sacs, pendant mille deux cent soixante jours. » Ils viendront au milieu de cette semaine dont a parlé Daniel[54] : « Ce sont les deux oliviers et les deux chandeliers qui sont placés devant le Seigneur. Si quelqu’un veut leur nuire, il sortira de leur bouche un feu qui dévorera leurs ennemis ; si quelqu’un veut leur nuire, c’est ainsi qu’il périra. Ils ont le pouvoir de fermer le ciel, afin qu’il ne tombe point de pluie pendant qu’ils prophétiseront ; et ils ont le pouvoir de changer les eaux en sang, et de frapper la terre de toutes sortes de plaies. » Enfin, lorsqu’ils auront achevé leur mission et rendu leur témoignage, que nous dit le prophète : « La bête qui monte de l’abîme leur fera la guerre ; elle les vaincra et les fera périr[55], » parce qu’ils ne voudront pas reconnaître la gloire de l’Antechrist. C’est bien là ce que signifie cette petite corne, ou ce rejeton de corne dont il est parlé ; car c’est alors que l’Antechrist commencera d’enfler son cœur d’orgueil, de s’exalter lui-même et de se glorifier, persécutant les saints et blasphémant le Christ, comme le dit Daniel[56].
XLVIII. Mais il est nécessaire d’insister davantage sur ce point, et de voir comment l’Antechrist se trouve désigné par le Saint-Esprit par le nombre qui lui est propre. Voici, en effet, comment parle Jean[57] : « Je vis encore s’élever de la terre une autre bête, qui avait deux cornes semblables à celles de l’agneau ; mais elle parlait comme le dragon, et elle exerça toute la puissance de la première bête en sa présence, et elle fit que la terre et ceux qui l’habitaient adorèrent la première bête, dont la plaie mortelle avait été guérie. Elle fit de grands prodiges, jusqu’à faire descendre le feu du ciel sur la terre à la vue des hommes, et elle séduisait ceux qui habitaient sur la terre, à cause des prodiges qu’elle eût le pouvoir de faire en présence de la bête, en disant à ceux qui habitaient sur la terre, qu’ils dressassent une image à la bête, qui, ayant reçu un coup d’épée, était encore vivante. Et le pouvoir lui fut donné d’animer l’image de la bête, en sorte que cette image parlât, et de faire tuer tous ceux qui n’adoreraient pas l’image de la bête. Elle fera encore que tous les hommes, petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves, reçoivent d’elle un signe à la main droite ou au front, et que personne ne puisse ni acheter, ni vendre, que celui qui aura le signe ou le nom de la bête, ou le nombre de son nom. C’est ici la sagesse, que celui qui a de l’intelligence, compte le nombre de la bête. Car son nombre est le nombre du nom d’un homme, et son nombre est six cent soixante-six. »
XLIX. Or, la bête qui monte de la terre signifie le règne futur de l’Antechrist. Pour les deux cornes, l’une indique l’Antechrist, et l’autre son faux prophète qui l’accompagne. De ce qu’il est dit que ses cornes sont semblables à celles de l’agneau, cela signifie qu’il voudra se faire passer pour l’égal du Fils de Dieu, et souverain potentat de l’univers. De ce qu’il parle comme le dragon, cela veut dire qu’il séduira par un langage hypocrite. De ce qu’il est dit ensuite : « Qu’il rétablissait la puissance de la première bête, afin que toute la terre recommence à plier le genou devant la première bête, dont la plaie mortelle a été guérie, » cela signifie que l’empire romain, tel qu’il a été constitué par Auguste, se relèvera de ses ruines, qu’il sera gouverné par l’Antechrist, qui lui rendra son ancienne puissance et ses anciennes lois. En effet, cette quatrième bête, qui a une plaie à la tête, dont elle guérira, est bien la figure de cet empire qui s’affaiblit et s’affaisse sous lui-même, et puis est partagé en dix royaumes : c’est alors que l’Antechrist, homme d’un esprit adroit et rusé, vient le renouveler et le rétablir. En effet, c’est bien là ce que veut signifier le prophète, lorsqu’il dit de lui qu’il « avait reçu le pouvoir d’animer l’image de la bête, en sorte que cette image parlât. » Il sera de nouveau puissant et fort par la violence de ses lois, puisqu’il fera périr tous ceux qui refuseront d’adorer l’image de la bête. C’est alors que la foi et la patience des saints seront mises en lumière. Car il est dit : « Il fera que tous les hommes, grands et petits, riches et pauvres, libres et esclaves, reçoivent d’elle un signe à la main droite ou au front, et que personne ne puisse ni acheter ni vendre que celui qui aura le signe ou le nom de la bête, ou le nombre de son nom. » Son caractère artificieux et son orgueil lui feront prendre en haine les serviteurs de Dieu, et il emploiera tous les moyens pour s’en défaire et les faire périr ; irrité de ce qu’on refuse de le glorifier, il fera dresser partout des bûchers et des autels, afin d’empêcher les fidèles de pouvoir ni acheter ni vendre s’il n’a auparavant sacrifié à l’Antechrist. Ceci s’exécutera par un signe fait à la main droite. Et ce qu’il dit du signe sur le front, cela signifie qu’il faut que tous soient couronnés, et qu’ils portent une auréole de feu qui est pour eux un gage, non pas de vie, mais de mort. C’est à cela que se rapporte la conduite du célèbre Antiochus, roi de Syrie, petit-fils d’Alexandre de Macédoine. Dans son orgueil, il rendit un décret relatif à des autels placés aux portes de la ville[58], qui portait : « Seront mis à mort, la tête couronnée de lierre, après avoir été conduits autour de l’autel de Bacchus et livrés aux supplices, ceux qui refuseront d’obéir. » Mais ce prince impie finit par recevoir de la justice de Dieu le juste châtiment de ses crimes ; il mourut rongé par les vers. On peut d’ailleurs lire le détail de cet événement dans le livre des Macchabées.
L. Maintenant, revenons à notre sujet. Nous disons que l’Antechrist emploiera mille moyens et mille ruses pour affliger les saints. Car, dit l’Apôtre prophète[59] : « C’est lui qui a été annoncé : L’homme doué de sens n’a qu’à compter le nombre de la bête. C’est le nombre de l’homme ; et ce nombre est celui de six cent soixante-six. » Certes nous ne prétendons pas pénétrer le sens véritable de ce nom, et expliquer parfaitement, ni même conjecturer, ce que saint Jean a voulu dire dans ce passage. Il suffira au sage de la moindre lueur pour trouver avec nous ce que nous cherchons à découvrir ici. Du reste, nous nous contentons d’indiquer ce que nous apercevons à travers nos doutes et nos incertitudes. On peut trouver en supputant le même nombre beaucoup d’autres noms encore, comme, par exemple, celui de Titan, qui est antique et fameux ; ou bien celui d’Évanthos, que l’on trouve dans la supputation du même nombre, ainsi qu’un grand nombre d’autres. Nous disions donc que la plaie de la première bête avait été guérie, et que l’Antechrist avait fait parler son image, ce qui signifie qu’il lui a donné la force et la puissance ; ceci s’applique évidemment aux Latins qui sont en ce moment en possession de la souveraine domination. Il suffit donc de décomposer le nom de Titan, pour en faire celui de Latinus. Il ne convient ici ni d’affirmer absolument ni de nier, que c’est là la véritable explication. Mais, pénétrés que nous sommes de ce mystère, nous gardons avec crainte et foi le dépôt des prophéties, afin de n’être pas surpris lorsqu’elles s’accompliront : car, au temps venu, tout ce que nous avons dit sur ce point sera pleinement manifesté.
LI. Toutefois, pour ne pas tromper l’attente de ceux qui aiment à se nourrir et à se pénétrer de l’esprit des saintes Écritures, nous allons passer à de nouvelles preuves de ce que nous avons dit sur l’Antechrist. Daniel dit[60] : « Ceux-là seuls seront sauvés de ses mains : Édom, Moab, et les premiers d’entre les enfants d’Ammon. » Il s’agit ici d’Ammon et de Moab, provenus de l’inceste de Loth avec ses filles[61], dont la descendance subsiste encore aujourd’hui. Car, dit Isaïe[62] : « Ils voleront sur la mer pour aller fondre sur les Philistins ; ils pilleront ensemble les peuples de l’Orient ; ils se jetteront d’abord sur Moab, et les enfants d’Ammon leur obéiront. »
LII. Les temps étant donc venus, l’Antechrist paraîtra : par ses triomphes dans les combats, il s’emparera de trois cornes sur dix de la bête, qu’il lui arrachera, ce qui signifie qu’il s’emparera de l’Égypte, de la Libye et de l’Éthiopie, et s’enrichira de leurs dépouilles ; il s’emparera successivement des autres cornes en se soumettant les nations ; alors sa superbe s’enflera, et il s’élèvera contre Dieu, le maître de l’univers ; commencera par attaquer Tyr et Beryte, et les contrées qui sont aux environs. Le bruit de la prise de ces villes glacera les autres de terreur, comme dit Isaïe[63] : « Sidon, rougis de honte, parce que cette ville, qui était la force et la gloire de la mer, dira dans sa ruine : Je n’ai point conçu, je n’ai point mis d’enfants au monde, je n’ai point nourri de jeunes gens, je n’ai point élevé de jeunes filles. Lorsque le bruit de la destruction de Tyr sera passé en Égypte, on sera saisi de douleur pour les maux de Tyr. »
LIII. Après ces premiers succès, mon cher Théophile, l’Antechrist voudra qu’on le regarde comme un Dieu ; voici ce qu’Ézéchiel dit à ce sujet[64] : « Parce que ton cœur s’est enflé, et tu as dit : Je suis Dieu ! » De même Isaïe[65] : « Tu as dit dans ton cœur : Je monterai dans le ciel, je placerai mon trône au-dessus des étoiles : je serai semblable au Très-Haut. Maintenant tu vas être précipité dans les enfers et dans les entrailles de la terre. » De même encore Ézéchiel[66] : « Tu diras à ceux qui te renverseront et t’écraseront : Je suis Dieu ! mais tu n’es qu’un homme, et tu n’es point Dieu. »
LIV. La venue de l’Antechrist et sa fin sont donc annoncées dans ces trois prophéties ; son nom s’y trouve, bien que d’une manière énigmatique. Voyons maintenant quelle sera sa conduite. Il rassemblera autour de lui tous les peuples de la terre, comme ses enfants, en leur promettant de rétablir leur patrie dans son ancienne puissance : il les flattera ainsi pour se faire adorer d’eux ; comme dit le prophète : « Il appellera vers lui tous les peuples, ses sujets, du couchant à l’aurore. Ils viendront en foule, ceux qui auront été appelés et ceux qui ne l’auront pas été. » Jérémie parle aussi de lui sous la métaphore d’un oiseau[67] : « Comme la perdrix couve des œufs qui ne sont point à elle, ainsi l’injustice s’enrichit du bien des autres par son injustice. Il quittera ses richesses au milieu de ses jours ; et sa fin sera la conviction de sa folie. »
LV. Il ne sera pas sans intérêt pour notre démonstration, de faire voir que ce n’est pas au hasard et sans raison que le prophète a employé cette métaphore de la perdrix, dont le caractère offre, par comparaison, l’image de celui de l’Antechrist : en effet, la perdrix est un oiseau orgueilleux, et qui, si elle vient à apercevoir dans le nid d’une autre perdrix des petits perdreaux, elle les attire en imitant le cri de leurs père et mère, qui sont allés chercher leur nourriture. Les petits perdreaux trompés par ces cris, viennent vers elle. Alors l’oiseau trompeur s’entoure de ces petits perdreaux qui ne lui appartiennent pas, et s’en glorifie comme s’ils étaient siens. Mais les père et mère des perdreaux étant revenus au nid, appellent leurs petits, qui reconnaissant leur voix, abandonnent l’oiseau qui les avait trompés pour se replacer sous leurs ailes. On voit donc que cette figure employée par le prophète s’applique parfaitement à la conduite de l’Antechrist : car il doit appeler à lui tout le genre humain, qu’il trompera en lui promettant la liberté et le bonheur, tandis qu’il ne saura pas se procurer à lui-même ces avantages.
LVI. Or, ayant rassemblé autour de lui tous les incrédules qui se trouveront répandus sur la surface de la terre, ils l’engageront et le presseront d’opprimer et de persécuter les saints leurs communs ennemis ; car, comme dit l’évangéliste[68] : « Il y avait, dans une certaine ville, un juge qui ne craignait point Dieu, et ne se souciait point de l’opinion des hommes. Et il y avait aussi dans la même ville une veuve qui venait souvent le trouver, en lui disant : Faites-moi justice de mon adversaire. Et il fut longtemps sans vouloir le faire. Mais enfin, il dit en lui-même : Quoique je ne craigne point Dieu, et que je n’aie point de considération pour les hommes, néanmoins parce que cette veuve m’importune, je lui ferai justice. »
LVII. Il est hors de doute que par ce juge d’iniquité, qui ne craint pas Dieu et qui méprise l’homme, il a voulu désigner l’Antechrist, qui est le fils du Diable et le vase de Satan. Dans sa puissance on le verra défier Dieu, ainsi que le Fils de Dieu, le vrai Juge de tous les hommes. En disant ensuite qu’il y aura une veuve dans la cité, il désigne Jérusalem, qui est veuve en effet, délaissée qu’elle est par son Époux céleste et parfait. Elle appelle donc un vengeur et un sauveur, ne comprenant pas les paroles de Jérémie, lorsqu’il a dit[69] : « Parce qu’ils n’ont pas voulu croire à la vérité, ce peuple ainsi que Jérusalem seront livrés à l’esprit d’erreur. » Et Isaïe, qui a dit dans le même sens[70] : « Parce que ce peuple a rejeté les eaux de Siloé, qui coulent paisiblement et en silence, et qu’il a mieux aimé s’appuyer sur Rosin et sur le fils de Romélie, le Seigneur fera fondre sur lui le roi des Assyriens avec toute sa gloire, comme de grandes et de violentes eaux d’un fleuve rapide. » Par la figure d’un roi, il veut désigner l’Antechrist, de la même manière qu’un autre prophète a dit[71] : « C’est lui qui sera notre paix ; lorsque les Assyriens seront venus dans notre terre, et qu’ils seront entrés jusque dans nos moissons, nous susciterons contre eux sept pasteurs et huit princes. »
LVIII. Bien plus, Moïse a tenu le même langage : lorsque, prévoyant que le peuple méconnaîtrait le véritable Sauveur, le repousserait et le rejetterait, et, s’abandonnant à l’erreur, préférerait un roi mortel au Roi immortel, il a dit[72] : « Toutes ces choses ne sont-elles pas renfermées, dit le Seigneur, dans les trésors de ma sagesse ; et ne les tiens-je pas scellées dans mes mystères ? C’est moi-même qui me vengerai, et je leur rendrai ce qui leur est dû. » Ce peuple est donc tombé d’erreur en erreur, et il n’a suivi la vérité en aucun point : il a été infidèle à la loi, puisqu’il l’a transgressée ; infidèle aux prophètes, puisqu’il les a mis à mort ; sourd à la voix de l’Évangile, puisqu’il a crucifié le Christ ; sourd à la voix des Apôtres, puisqu’il les a persécutés : enfin se montrant toujours l’ennemi et le persécuteur de la vérité, haïssant Dieu, appelant à chaque occasion un homme pour être son Sauveur, et faisant constamment cause commune avec les ennemis de la foi. C’est cet appui des méchants qui enflera d’orgueil l’Antechrist, et alors il enverra de tous côtés des ordres pour faire mettre à mort ceux qui préféreraient le culte de Dieu au culte de lui-même : et comme dit Isaïe[73] : « Malheur à la terre qui fait du bruit de ses ailes, qui est au delà des fleuves d’Éthiopie ; qui envoie ses ambassadeurs sur la mer, et les fait courir sur les eaux dans des vaisseaux de jong. Ils iront, messagers rapides, vers une nation divisée et déchirée, vers une nation qui attend et qui est foulée aux pieds. »
LIX. Pour nous, qui espérons dans le Fils de Dieu, nous souffrons en patience les persécutions de la part des infidèles. Car les ailes des navires, ce sont les Églises ; la mer, c’est le monde, sur lequel l’Église universelle est ballotée sans cesse comme sur des flots ; cependant elle échappe au naufrage ; car elle a, pour l’empêcher de périr, un pilote suprême qui est le Christ. Elle porte toujours avec elle un étendard, qui la préserve de la mort : c’est la croix du Christ. Elle est comme un vaisseau dont la proue est tournée vers l’Orient, et sa poupe vers l’Occident ; le corps du bâtiment regarde le Midi et le Nord ; les cloux de la croix, ce sont les deux Testaments ; les cordes qui sont autour, sont la figure de l’amour du Christ, dont il étreint son Église. Le bandeau de lin qui entoure son corps, c’est la fontaine de régénération, où les fidèles viennent raviver leur foi. Le vent qui pousse le navire, c’est le souffle puissant de l’Esprit saint, par lequel il marque de son sceau tous les Chrétiens. Il est aussi garni de ses ancres de fer, ce sont les commandements de Jésus-Christ, qui sont plus forts que le fer. Il a de plus autour de ses flancs des pilotes pour accompagner et protéger sa marche : c’est la cohorte des anges, qui sans cesse sont chargés de soutenir et de fortifier l’Église. Quant à l’échelle, qui sert pour monter jusqu’au grand-mât, elle est l’image de l’efficace passion du Christ, comme s’il attirait les fidèles sur ses degrés pour delà les faire marcher dans les cieux. Enfin, les étendards qui flottent sur les mâts, sont les emblêmes sacrés des prophètes, des martyrs et des apôtres, qui se reposent dans le royaume du Christ.
LX. Voici maintenant de quelle manière l’Apôtre Jean parle des horreurs de la persécution, que l’Antechrist suscitera contre l’Église[74] : « Il parut encore un grand prodige dans le ciel : c’était une femme qui était revêtue du soleil, et qui avait la lune sous ses pieds, et une couronne de douze étoiles sur sa tête. Elle était enceinte, et elle criait comme ressentant les douleurs de l’enfantement. Un autre prodige parut aussi dans le ciel ; c’était un dragon, qui s’arrêta devant la femme qui devait enfanter, afin que, lorsqu’elle aurait enfanté, il dévorât son fruit. Elle mit au monde un enfant mâle, qui devait régner sur toutes les nations. Et ce fils fut enlevé vers le trône de Dieu. Et la femme s’enfuit dans le désert, où elle avait un abri que Dieu lui avait préparé, et où elle devait demeurer mille deux cent soixante jours. Et le dragon, se voyant précipité en terre, poursuivit la femme qui avait mis au monde l’enfant mâle. Mais il fut donné à la femme deux grandes ailes d’aigle, afin qu’elle s’envolât dans le désert, où elle devait être nourrie un temps, des temps, et la moitié d’un temps, hors de la présence du dragon. Alors celui-ci lança de sa gueule, contre la femme, une grande quantité d’eau comme un fleuve, afin que ce fleuve l’entraînât et la submergeât. Mais la terre secourut la femme, et elle engloutit le fleuve que le dragon avait vomi de sa bouche. Le dragon, alors irrité contre la femme, alla faire la guerre à ses autres enfants, qui gardaient les commandements de Dieu et qui confessaient le Christ. »
LXI. Par la femme qui a le soleil pour vêtement, l’Apôtre désigne évidemment l’Église, comme enveloppée du Verbe de Dieu le Père, et qui est plus brillante que le soleil. Quant à la lune qui est sous ses pieds, c’est la figure de cette clarté céleste qui lui sert comme de parure. Et lorsqu’il ajoute, elle porte sur sa tête une couronne de douze étoiles, il désigne les douze Apôtres, qui sont les fondateurs de l’Église. Puis, quand il dit : « et elle pousse des cris, que lui arrache la douleur de l’enfantement, » il représente encore l’Église, qui ne cesse de porter le Verbe dans son sein, parce qu’au sein du monde il est poursuivi et persécuté par les infidèles. Il ajoute : « Et elle met au monde un enfant mâle, qui doit régénérer toutes les nations. » En effet, l’Église n’engendre-t-elle pas sans cesse le Christ, et cette race choisie, qui est chargée d’annoncer Dieu au monde et de le prêcher à toutes les nations. Enfin, en disant : « Son fils a été ravi jusqu’au trône de Dieu, » il veut parler du royaume céleste, qui se perpétue et se peuple sans cesse par l’Église, comme David l’a annoncé, quand il a dit[75] : « Le Seigneur a dit à mon Seigneur : Asseyez-vous à ma droite jusqu’à ce que je réduise vos ennemis à vous servir de marche-pied. » « Et il vit, continue Jean[76], que le dragon persécutait la femme qui avait mis au monde un enfant mâle. Et il fut donné à la femme deux grandes ailes semblables à celles de l’aigle, afin qu’elle s’envolât dans le désert, où elle demeure pendant un temps et des temps, et une moitié de temps, à l’abri des atteintes du serpent. » Il veut signifier les mille deux cent soixante jours (c’est-à-dire la moitié de la semaine), temps pendant lequel le tyran aura la domination suprême, où il persécutera l’Église s’enfuyant de cités en cités, se cachant dans la solitude des montagnes, n’ayant pour se soustraire à son ennemi que ces deux grandes ailes d’aigle dont il est parlé ; ces deux ailes sont encore la figure du Christ, dans le moment où, étendant ses mains sacrées sur la croix, à droite et à gauche, il appelle à lui tous les fidèles, semblable à une poule qui couvre ses petits de ses ailes. Car il dit, par la bouche du prophète Malachie[77] : « Le soleil de justice se lèvera pour vous qui avez une crainte respectueuse pour mon nom, et vous trouverez votre salut sous mes ailes. »
LXII. Or, le Seigneur a dit[78] : « Quand donc vous verrez que l’abomination de la désolation sera dans le lieu saint, que celui qui lit comprenne bien ce qu’il lit. Alors que ceux qui sont dans la Judée s’enfuient sur les montagnes. Que celui qui est sur le toit n’en descende point pour emporter quelque chose de sa maison. Et que celui qui sera dans le champ ne retourne point pour prendre ses vêtements. Mais malheur aux femmes qui seront enceintes ou nourrices dans ces jours-là. Car l’affliction de ce temps-là sera si grande, qu’il n’y en a point eu de pareille depuis le commencement du monde, et il n’y en aura jamais. Et si ces jours n’avaient été abrégés, nul homme n’aurait été sauvé. » Daniel dit aussi[79] : « Et l’abomination de la désolation durera pendant mille quatre-vingt-dix jours. Heureux celui qui pourra vivre jusqu’après ce temps. »
LXIII. Le bienheureux Apôtre Paul, écrivant à ceux de Thessalonique, s’exprime ainsi[80] : « Or, nous vous conjurons, mes frères, par l’avénement de notre Seigneur Jésus-Christ et par notre réunion avec lui, que vous ne vous laissiez pas facilement ébranler, et que vous ne vous troubliez pas en croyant sur la foi de quelque prophétie, de quelque discours, de quelque lettre qu’on nous attribuerait, que le jour du Seigneur soit près d’arriver. Ne vous laissez séduire par qui que ce soit ; car ce jour ne viendra point, que l’apostasie ne soit arrivée auparavant, et qu’on n’ait vu paraître l’homme de péché, cet enfant de la perdition, cet ennemi de Dieu, qui se prétendra plus grand que Dieu même, jusqu’à s’asseoir dans le temple de Dieu, voulant lui-même passer pour Dieu. Ne vous souvient-il pas que je vous ai dit ces choses, lorsque j’étais encore avec vous ? Et vous savez bien ce qui empêche qu’il ne vienne en ce moment, afin qu’il paraisse lorsqu’il en sera temps. Car le mystère d’iniquité se forme dès à présent ; et il faut que celui qui tient maintenant tienne encore, jusqu’à ce qu’il soit ôté du monde, et alors se découvrira l’hérésie que le Seigneur Jésus détruira d’un souffle de sa bouche, et qu’il anéantira par l’éclat de sa présence. Cet impie, qui doit venir accompagné de la puissance de Satan, avec toutes sortes de miracles, de signes et de prodiges trompeurs, et avec toutes les illusions qui peuvent porter au péché ceux qui périssent, parce qu’ils n’ont pas voulu accueillir dans leur cœur la vérité et la charité nécessaires pour le salut. C’est pourquoi Dieu leur enverra l’œuvre de l’erreur, et ils croiront au mensonge, afin que tous ceux qui n’ont point cru la vérité, mais qui ont consenti à l’iniquité, soient condamnés. »
Enfin, Isaïe dit : « L’impie a fait des actions injustes dans la terre des saints ; il ne verra point la gloire de Dieu[81]. »
LXIV. Lorsque ces choses arriveront, le temps qui s’écoulera pendant leur durée sera divisé en deux semaines d’années. Alors apparaîtra l’abomination de la désolation. Enfin, lorsque les deux prophètes et précurseurs du Seigneur auront accompli leur mission, le jour de l’embrasement général du monde sera proche ; et pour que tout soit consommé, il ne restera plus que la venue de notre Seigneur Jésus-Christ, dans lequel nous espérons. Il viendra pour livrer aux flammes et frapper du juste jugement tous ceux qui auront refusé de croire en lui. Car le Seigneur a dit : « Lorsque ces choses commenceront, levez les yeux en haut et regardez, parce que le jour de votre délivrance approche, et il ne tombera pas un seul cheveu de votre tête[82] ; comme la foudre qui s’élance de l’Orient et qui brille jusqu’à l’Occident, ainsi sera l’avénement du Fils de l’homme. En tout lieu où il y aura un cadavre, là s’assembleront les aigles[83]. » Or, il y a eu un cadavre dans le Paradis terrestre ; car c’est là qu’Adam est tombé dans le péché, et il ajoute : « Alors le Fils de l’homme enverra ses anges, et il assemblera ses élus des quatre vents du ciel[84]. » David également, quand il annonce la venue du Seigneur et son jugement, dit[85] : « Il part de l’extrémité du ciel ; il arrive jusqu’à l’autre extrémité ; et il n’y a personne qui puisse se soustraire à sa chaleur. »
Par sa chaleur, il désigne l’embrasement universel. Enfin, Isaïe[86] dit : « Allez, mon peuple, entrez dans le secret de votre maison ; fermez vos portes sur vous, et tenez-vous caché pour un moment, jusqu’à ce que ma colère soit passée. » Et saint Paul[87] : « On verra la colère de Dieu qui éclatera du haut du ciel contre l’impiété et l’injustice des hommes, qui cachent la vérité de Dieu sous l’injustice. »
LXV. Au reste, il faut voir comment parle Daniel au sujet de la résurrection et du royaume des cieux. Voici ce qu’il dit :[88] « Et toute la multitude de ceux qui dorment dans la poussière de la terre se réveillera, les uns pour la vie éternelle, et les autres pour un opprobre éternel. » Isaïe dit aussi[89] : « Ceux qui avaient été tués ressusciteront. Réveillez-vous de votre sommeil, et chantez les louanges de Dieu, vous qui habitez dans la poussière, parce que la rosée qui tombe sur vous est une rosée de lumière et de vie. » Et le Seigneur dit[90], par la bouche de saint Jean : « Les morts entendront la voix du Fils de Dieu, et ceux qui l’entendront vivront. » Et le prophète s’écrie : « Réveillez-vous, vous qui dormez, et levez-vous d’entre les morts, et le Christ vous illuminera de sa lumière[91]. » Saint Jean de même[92] : « Heureux et saint celui qui a part à la première résurrection ; la seconde mort n’aura point de pouvoir sur lui ; car la seconde mort est un étang de feu. » Et le Seigneur ajoute encore : « Alors la gloire des justes sera aussi éclatante que la lumière du soleil[93], » et il dira aux élus : « Venez, les bénis de mon Père, possédez le royaume qui vous a été préparé depuis le commencement du monde[94], » et il dira aux méchants : « Allez, maudits, dans le feu éternel, qui a été préparé pour le diable et ses anges. » Or, saint Jean dit : « Seront exclus les luxurieux, les meurtriers, les fornicateurs et les homicides, les idolâtres, et tous ceux qui se livrent au mensonge et qui l’aiment[95] ; » car ils n’ont droit qu’au feu de l’enfer. Isaïe dit aussi dans le même sens[96] : « Ils sortiront pour voir les corps morts de ceux qui ont péché contre moi. Leur ver ne mourra point, et ils seront un objet de dégoût et d’horreur aux yeux de toute chair. »
LXVI. L’apôtre saint Paul, parlant à ceux de Thessalonique de la résurrection des justes, leur écrivait[97] : « Or, nous ne voulons pas, mes frères, que vous ignoriez ce que vous devez savoir touchant ceux qui dorment du sommeil de la mort, afin que vous ne vous attristiez point, comme font ceux qui n’ont pas d’espérance. Car, si nous croyons que Jésus est mort et ressuscité, nous devons croire aussi que Dieu amènera avec Jésus ceux qui se seront endormis en lui. Ainsi, nous vous déclarons, comme l’ayant appris du Seigneur, que nous qui sommes vivants, et qui aurons été réservés pour son avénement, nous n’irons point dans le sein de Dieu avant ceux qui dorment du sommeil de la mort. Car, aussitôt que le signal aura été donné par la voix de l’Archange, et par le son de la trompette de Dieu, le Seigneur lui-même descendra du ciel, et ceux qui seront morts en Jésus-Christ ressusciteront aussitôt. Ensuite, nous qui serons vivants, et qui aurons été réservés pour cet avénement, nous serons emportées avec eux dans les nuées, et ainsi, nous serons à jamais avec le Seigneur. »
LXVII. C’est ainsi, mon cher Théophile, que je viens de vous exposer toutes ces choses, dont j’ai puisé la connaissance dans les divines Écritures, afin qu’en observant fidèlement ce qui a été écrit, en vue de ce qui doit arriver, vous vous absteniez de toute offense, tant envers Dieu qu’envers les hommes, plein d’espérance dans votre salut et dans la gloire du Dieu notre Sauveur[98], lorsqu’il viendra avec ses Saints glorifier Dieu le Père. Gloire à lui dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il.
II Timothée, vi, 20.
II Ib. ii, 1.
II Thess. iii, 2.
II Pet. i, 21.
I Reg. ix, 9.
Is. xli, 1. Math. xii, 18.
II Thess. ii, 8.
Joan. xviii, 37.
Ib. i, 29.
Joan. xi, 52.
Ib. ii, 19.
Gen. xlix, 8.
Isaïe, xi, 1.
Is. i, 21.
Psalm. iii, 6.
Gal. i, 1.
Joan. xv, 1.
Deut. xxxiii, 22.
Gen. xlix, 17.
Gen. iii, 1.
Jérém. viii, 16.
Is. x et suiv.
Isaïe, xiv, 4 et suiv.
Ézech. xxviii, 2.
Dan. ii, 13 et suiv.
Dan. vii, 2 et suiv.
Ib. vii, 9 et suiv.
Dan. vii, 13 et suiv.
Dan. vii, 21-22.
Id. ii, 34-35.
Id. vii, 13.
Math. xxviii, 18.
S. Petr. iii, 19.
Apoc. xvii, 9.
Isaïe, i, 7.
Timot. iv, 8.
Dan. vii, 4.
Id. i, 5.
Id., vii, 6.
Is. xlvii, 1 et suiv.
Apoc. xvii, 1 et suiv.
Apoc. xviii, 6 et suiv.
Dan. ix, 27.
Apoc. xi, 3.
Is. liii, 2.
Luc, ix, 26.
Is. xxxiii, 17.
Dan. vii, 13.
Luc. i, 41.
Joan. i, 19.
Malach. iv, 5.
Luc, i, 17.
Apoc. xi, 3.
Id. xi, 3.
Id. xi, 4.
Dan. vii, 8.
Apoc. xiii, 11 et suiv.
Malach. i et ii, 9.
Apoc. xiii, 18.
Dan. ii, 41.
Gen. xix, 32.
Is. xi, 14.
Is. xxiii, 4.
Ézéch. xxviii, 6.
Is. xiv, 14.
Ézéch. xxviii, 9.
Jérém. xvii, 11.
Luc, xviii, 2.
Jérém. iv, 11.
Is. viii, 6.
Mich. v, 4.
Deut. xxxii, 34.
Is. xviii, 1.
Apoc. xii, 1 et suiv.
Ps. cxix, 1.
Apoc. ii, 3.
Malach. iv, 2.
Math. xxiv, 15.
Dan. xi, 31.
Thess. xi, 1 et suiv.
Is. xxvi, 10.
Luc, xxi, 28.
Math. xxiv, 26.
Id. xxiv, 31.
Dav. Ps. xviii, 6.
Is. xxvi, 20.
Rom. i, 18.
Dan. xii, 2.
Is. xxvi, 19.
Joan. v, 25.
Éph. v, 14.
Apoc. xx, 6-14.
Math. xiii, 43.
Id. xxv, 34.
Apoc. xxi, 8.
Is. lxvi, 24.
Thess. iv, 13.
Tit. ii, 13.
◄ Saint Hippolyte, Évêque et MartyrDémonstration contre les Juifs ►
(SAINT-ESPRIT)
Jeanne d'Arc servante de DIEU et envoyée de DIEU par la GRACE de DIEU.
: :
.... APRES LA REINE D'ANGLETERRE... LES DOMINOS VONT CONTINUER DE TOMBER .
▲
-
A L'HEURE PRESENTE DE DIEU
LUNDI 19 SEPTEMBRE 2022 A 01:01
XLV. Jean entendit, dans le ventre de sa mère, la salutation d’Élisabeth, et il s’agita de joie en voyant le Verbe qui venait d’être conçu dans le sein de la Vierge[49]. Ensuite nous le voyons venir prêcher dans le désert, annonçant au peuple le baptême de la pénitence. En effet, comme il était à prêcher à ceux qui étaient dans le désert, il leur montra le Sauveur en disant : Voici l’Agneau de Dieu, celui qui efface les péchés du monde[50]. C’est aussi lui qui, ayant été décapité par Hérode, alla évangéliser ceux qui étaient dans les limbes, et leur annoncer la descente prochaine du Christ dans les enfers, pour délivrer les ames des saints des liens de la mort.
XLVI. Comme le Sauveur devait être le principe et l’auteur du salut de tous les hommes, il fallait également qu’il fût lui seul le vainqueur de la mort, lui seul par qui entrerait la justice dans le monde, afin que ceux qui auraient mérité la victoire, et seraient arrivés les premiers au but de la course, fussent par lui couronnés. Mais, comme il doit venir à la consommation des temps pour juger ce monde, il fallait aussi que ceux qui doivent être ses précurseurs dans ce second avénement, fussent annoncés, ainsi qu’il le dit par la bouche de Malachie[51] : « Je vous enverrai Élie le prophète avant la venue du grand jour du jugement du Seigneur ; il réconciliera les pères avec les enfants, il fera rentrer les rebelles dans le devoir, de peur que je ne vienne et ne frappe toute la terre la trouvant souillée[52]. » Ces précurseurs viendront donc, et ils annonceront la prochaine venue du Christ ; ils feront des miracles et des prodiges, afin de fléchir le cœur des hommes et de les ramener à la pénitence pour laver leurs fautes.
XLVII. En effet, nous lisons dans saint Jean[53] : « Et je ferai venir mes deux témoins, et ils prêcheront la pénitence, couverts de sacs, pendant mille deux cent soixante jours. » Ils viendront au milieu de cette semaine dont a parlé Daniel[54] : « Ce sont les deux oliviers et les deux chandeliers qui sont placés devant le Seigneur. Si quelqu’un veut leur nuire, il sortira de leur bouche un feu qui dévorera leurs ennemis ; si quelqu’un veut leur nuire, c’est ainsi qu’il périra. Ils ont le pouvoir de fermer le ciel, afin qu’il ne tombe point de pluie pendant qu’ils prophétiseront ; et ils ont le pouvoir de changer les eaux en sang, et de frapper la terre de toutes sortes de plaies. » Enfin, lorsqu’ils auront achevé leur mission et rendu leur témoignage, que nous dit le prophète : « La bête qui monte de l’abîme leur fera la guerre ; elle les vaincra et les fera périr[55], » parce qu’ils ne voudront pas reconnaître la gloire de l’Antechrist. C’est bien là ce que signifie cette petite corne, ou ce rejeton de corne dont il est parlé ; car c’est alors que l’Antechrist commencera d’enfler son cœur d’orgueil, de s’exalter lui-même et de se glorifier, persécutant les saints et blasphémant le Christ, comme le dit Daniel[56].
XLVIII. Mais il est nécessaire d’insister davantage sur ce point, et de voir comment l’Antechrist se trouve désigné par le Saint-Esprit par le nombre qui lui est propre. Voici, en effet, comment parle Jean[57] : « Je vis encore s’élever de la terre une autre bête, qui avait deux cornes semblables à celles de l’agneau ; mais elle parlait comme le dragon, et elle exerça toute la puissance de la première bête en sa présence, et elle fit que la terre et ceux qui l’habitaient adorèrent la première bête, dont la plaie mortelle avait été guérie. Elle fit de grands prodiges, jusqu’à faire descendre le feu du ciel sur la terre à la vue des hommes, et elle séduisait ceux qui habitaient sur la terre, à cause des prodiges qu’elle eût le pouvoir de faire en présence de la bête, en disant à ceux qui habitaient sur la terre, qu’ils dressassent une image à la bête, qui, ayant reçu un coup d’épée, était encore vivante. Et le pouvoir lui fut donné d’animer l’image de la bête, en sorte que cette image parlât, et de faire tuer tous ceux qui n’adoreraient pas l’image de la bête. Elle fera encore que tous les hommes, petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves, reçoivent d’elle un signe à la main droite ou au front, et que personne ne puisse ni acheter, ni vendre, que celui qui aura le signe ou le nom de la bête, ou le nombre de son nom. C’est ici la sagesse, que celui qui a de l’intelligence, compte le nombre de la bête. Car son nombre est le nombre du nom d’un homme, et son nombre est six cent soixante-six. »
XLIX. Or, la bête qui monte de la terre signifie le règne futur de l’Antechrist. Pour les deux cornes, l’une indique l’Antechrist, et l’autre son faux prophète qui l’accompagne. De ce qu’il est dit que ses cornes sont semblables à celles de l’agneau, cela signifie qu’il voudra se faire passer pour l’égal du Fils de Dieu, et souverain potentat de l’univers. De ce qu’il parle comme le dragon, cela veut dire qu’il séduira par un langage hypocrite. De ce qu’il est dit ensuite : « Qu’il rétablissait la puissance de la première bête, afin que toute la terre recommence à plier le genou devant la première bête, dont la plaie mortelle a été guérie, » cela signifie que l’empire romain, tel qu’il a été constitué par Auguste, se relèvera de ses ruines, qu’il sera gouverné par l’Antechrist, qui lui rendra son ancienne puissance et ses anciennes lois. En effet, cette quatrième bête, qui a une plaie à la tête, dont elle guérira, est bien la figure de cet empire qui s’affaiblit et s’affaisse sous lui-même, et puis est partagé en dix royaumes : c’est alors que l’Antechrist, homme d’un esprit adroit et rusé, vient le renouveler et le rétablir. En effet, c’est bien là ce que veut signifier le prophète, lorsqu’il dit de lui qu’il « avait reçu le pouvoir d’animer l’image de la bête, en sorte que cette image parlât. » Il sera de nouveau puissant et fort par la violence de ses lois, puisqu’il fera périr tous ceux qui refuseront d’adorer l’image de la bête. C’est alors que la foi et la patience des saints seront mises en lumière. Car il est dit : « Il fera que tous les hommes, grands et petits, riches et pauvres, libres et esclaves, reçoivent d’elle un signe à la main droite ou au front, et que personne ne puisse ni acheter ni vendre que celui qui aura le signe ou le nom de la bête, ou le nombre de son nom. » Son caractère artificieux et son orgueil lui feront prendre en haine les serviteurs de Dieu, et il emploiera tous les moyens pour s’en défaire et les faire périr ; irrité de ce qu’on refuse de le glorifier, il fera dresser partout des bûchers et des autels, afin d’empêcher les fidèles de pouvoir ni acheter ni vendre s’il n’a auparavant sacrifié à l’Antechrist. Ceci s’exécutera par un signe fait à la main droite. Et ce qu’il dit du signe sur le front, cela signifie qu’il faut que tous soient couronnés, et qu’ils portent une auréole de feu qui est pour eux un gage, non pas de vie, mais de mort. C’est à cela que se rapporte la conduite du célèbre Antiochus, roi de Syrie, petit-fils d’Alexandre de Macédoine. Dans son orgueil, il rendit un décret relatif à des autels placés aux portes de la ville[58], qui portait : « Seront mis à mort, la tête couronnée de lierre, après avoir été conduits autour de l’autel de Bacchus et livrés aux supplices, ceux qui refuseront d’obéir. » Mais ce prince impie finit par recevoir de la justice de Dieu le juste châtiment de ses crimes ; il mourut rongé par les vers. On peut d’ailleurs lire le détail de cet événement dans le livre des Macchabées.
L. Maintenant, revenons à notre sujet. Nous disons que l’Antechrist emploiera mille moyens et mille ruses pour affliger les saints. Car, dit l’Apôtre prophète[59] : « C’est lui qui a été annoncé : L’homme doué de sens n’a qu’à compter le nombre de la bête. C’est le nombre de l’homme ; et ce nombre est celui de six cent soixante-six. » Certes nous ne prétendons pas pénétrer le sens véritable de ce nom, et expliquer parfaitement, ni même conjecturer, ce que saint Jean a voulu dire dans ce passage. Il suffira au sage de la moindre lueur pour trouver avec nous ce que nous cherchons à découvrir ici. Du reste, nous nous contentons d’indiquer ce que nous apercevons à travers nos doutes et nos incertitudes. On peut trouver en supputant le même nombre beaucoup d’autres noms encore, comme, par exemple, celui de Titan, qui est antique et fameux ; ou bien celui d’Évanthos, que l’on trouve dans la supputation du même nombre, ainsi qu’un grand nombre d’autres. Nous disions donc que la plaie de la première bête avait été guérie, et que l’Antechrist avait fait parler son image, ce qui signifie qu’il lui a donné la force et la puissance ; ceci s’applique évidemment aux Latins qui sont en ce moment en possession de la souveraine domination. Il suffit donc de décomposer le nom de Titan, pour en faire celui de Latinus. Il ne convient ici ni d’affirmer absolument ni de nier, que c’est là la véritable explication. Mais, pénétrés que nous sommes de ce mystère, nous gardons avec crainte et foi le dépôt des prophéties, afin de n’être pas surpris lorsqu’elles s’accompliront : car, au temps venu, tout ce que nous avons dit sur ce point sera pleinement manifesté.
LI. Toutefois, pour ne pas tromper l’attente de ceux qui aiment à se nourrir et à se pénétrer de l’esprit des saintes Écritures, nous allons passer à de nouvelles preuves de ce que nous avons dit sur l’Antechrist. Daniel dit[60] : « Ceux-là seuls seront sauvés de ses mains : Édom, Moab, et les premiers d’entre les enfants d’Ammon. » Il s’agit ici d’Ammon et de Moab, provenus de l’inceste de Loth avec ses filles[61], dont la descendance subsiste encore aujourd’hui. Car, dit Isaïe[62] : « Ils voleront sur la mer pour aller fondre sur les Philistins ; ils pilleront ensemble les peuples de l’Orient ; ils se jetteront d’abord sur Moab, et les enfants d’Ammon leur obéiront. »
LII. Les temps étant donc venus, l’Antechrist paraîtra : par ses triomphes dans les combats, il s’emparera de trois cornes sur dix de la bête, qu’il lui arrachera, ce qui signifie qu’il s’emparera de l’Égypte, de la Libye et de l’Éthiopie, et s’enrichira de leurs dépouilles ; il s’emparera successivement des autres cornes en se soumettant les nations ; alors sa superbe s’enflera, et il s’élèvera contre Dieu, le maître de l’univers ; commencera par attaquer Tyr et Beryte, et les contrées qui sont aux environs. Le bruit de la prise de ces villes glacera les autres de terreur, comme dit Isaïe[63] : « Sidon, rougis de honte, parce que cette ville, qui était la force et la gloire de la mer, dira dans sa ruine : Je n’ai point conçu, je n’ai point mis d’enfants au monde, je n’ai point nourri de jeunes gens, je n’ai point élevé de jeunes filles. Lorsque le bruit de la destruction de Tyr sera passé en Égypte, on sera saisi de douleur pour les maux de Tyr. »
LIII. Après ces premiers succès, mon cher Théophile, l’Antechrist voudra qu’on le regarde comme un Dieu ; voici ce qu’Ézéchiel dit à ce sujet[64] : « Parce que ton cœur s’est enflé, et tu as dit : Je suis Dieu ! » De même Isaïe[65] : « Tu as dit dans ton cœur : Je monterai dans le ciel, je placerai mon trône au-dessus des étoiles : je serai semblable au Très-Haut. Maintenant tu vas être précipité dans les enfers et dans les entrailles de la terre. » De même encore Ézéchiel[66] : « Tu diras à ceux qui te renverseront et t’écraseront : Je suis Dieu ! mais tu n’es qu’un homme, et tu n’es point Dieu. »
LIV. La venue de l’Antechrist et sa fin sont donc annoncées dans ces trois prophéties ; son nom s’y trouve, bien que d’une manière énigmatique. Voyons maintenant quelle sera sa conduite. Il rassemblera autour de lui tous les peuples de la terre, comme ses enfants, en leur promettant de rétablir leur patrie dans son ancienne puissance : il les flattera ainsi pour se faire adorer d’eux ; comme dit le prophète : « Il appellera vers lui tous les peuples, ses sujets, du couchant à l’aurore. Ils viendront en foule, ceux qui auront été appelés et ceux qui ne l’auront pas été. » Jérémie parle aussi de lui sous la métaphore d’un oiseau[67] : « Comme la perdrix couve des œufs qui ne sont point à elle, ainsi l’injustice s’enrichit du bien des autres par son injustice. Il quittera ses richesses au milieu de ses jours ; et sa fin sera la conviction de sa folie. »
LV. Il ne sera pas sans intérêt pour notre démonstration, de faire voir que ce n’est pas au hasard et sans raison que le prophète a employé cette métaphore de la perdrix, dont le caractère offre, par comparaison, l’image de celui de l’Antechrist : en effet, la perdrix est un oiseau orgueilleux, et qui, si elle vient à apercevoir dans le nid d’une autre perdrix des petits perdreaux, elle les attire en imitant le cri de leurs père et mère, qui sont allés chercher leur nourriture. Les petits perdreaux trompés par ces cris, viennent vers elle. Alors l’oiseau trompeur s’entoure de ces petits perdreaux qui ne lui appartiennent pas, et s’en glorifie comme s’ils étaient siens. Mais les père et mère des perdreaux étant revenus au nid, appellent leurs petits, qui reconnaissant leur voix, abandonnent l’oiseau qui les avait trompés pour se replacer sous leurs ailes. On voit donc que cette figure employée par le prophète s’applique parfaitement à la conduite de l’Antechrist : car il doit appeler à lui tout le genre humain, qu’il trompera en lui promettant la liberté et le bonheur, tandis qu’il ne saura pas se procurer à lui-même ces avantages.
LVI. Or, ayant rassemblé autour de lui tous les incrédules qui se trouveront répandus sur la surface de la terre, ils l’engageront et le presseront d’opprimer et de persécuter les saints leurs communs ennemis ; car, comme dit l’évangéliste[68] : « Il y avait, dans une certaine ville, un juge qui ne craignait point Dieu, et ne se souciait point de l’opinion des hommes. Et il y avait aussi dans la même ville une veuve qui venait souvent le trouver, en lui disant : Faites-moi justice de mon adversaire. Et il fut longtemps sans vouloir le faire. Mais enfin, il dit en lui-même : Quoique je ne craigne point Dieu, et que je n’aie point de considération pour les hommes, néanmoins parce que cette veuve m’importune, je lui ferai justice. »
LVII. Il est hors de doute que par ce juge d’iniquité, qui ne craint pas Dieu et qui méprise l’homme, il a voulu désigner l’Antechrist, qui est le fils du Diable et le vase de Satan. Dans sa puissance on le verra défier Dieu, ainsi que le Fils de Dieu, le vrai Juge de tous les hommes. En disant ensuite qu’il y aura une veuve dans la cité, il désigne Jérusalem, qui est veuve en effet, délaissée qu’elle est par son Époux céleste et parfait. Elle appelle donc un vengeur et un sauveur, ne comprenant pas les paroles de Jérémie, lorsqu’il a dit[69] : « Parce qu’ils n’ont pas voulu croire à la vérité, ce peuple ainsi que Jérusalem seront livrés à l’esprit d’erreur. » Et Isaïe, qui a dit dans le même sens[70] : « Parce que ce peuple a rejeté les eaux de Siloé, qui coulent paisiblement et en silence, et qu’il a mieux aimé s’appuyer sur Rosin et sur le fils de Romélie, le Seigneur fera fondre sur lui le roi des Assyriens avec toute sa gloire, comme de grandes et de violentes eaux d’un fleuve rapide. » Par la figure d’un roi, il veut désigner l’Antechrist, de la même manière qu’un autre prophète a dit[71] : « C’est lui qui sera notre paix ; lorsque les Assyriens seront venus dans notre terre, et qu’ils seront entrés jusque dans nos moissons, nous susciterons contre eux sept pasteurs et huit princes. »
LVIII. Bien plus, Moïse a tenu le même langage : lorsque, prévoyant que le peuple méconnaîtrait le véritable Sauveur, le repousserait et le rejetterait, et, s’abandonnant à l’erreur, préférerait un roi mortel au Roi immortel, il a dit[72] : « Toutes ces choses ne sont-elles pas renfermées, dit le Seigneur, dans les trésors de ma sagesse ; et ne les tiens-je pas scellées dans mes mystères ? C’est moi-même qui me vengerai, et je leur rendrai ce qui leur est dû. » Ce peuple est donc tombé d’erreur en erreur, et il n’a suivi la vérité en aucun point : il a été infidèle à la loi, puisqu’il l’a transgressée ; infidèle aux prophètes, puisqu’il les a mis à mort ; sourd à la voix de l’Évangile, puisqu’il a crucifié le Christ ; sourd à la voix des Apôtres, puisqu’il les a persécutés : enfin se montrant toujours l’ennemi et le persécuteur de la vérité, haïssant Dieu, appelant à chaque occasion un homme pour être son Sauveur, et faisant constamment cause commune avec les ennemis de la foi. C’est cet appui des méchants qui enflera d’orgueil l’Antechrist, et alors il enverra de tous côtés des ordres pour faire mettre à mort ceux qui préféreraient le culte de Dieu au culte de lui-même : et comme dit Isaïe[73] : « Malheur à la terre qui fait du bruit de ses ailes, qui est au delà des fleuves d’Éthiopie ; qui envoie ses ambassadeurs sur la mer, et les fait courir sur les eaux dans des vaisseaux de jong. Ils iront, messagers rapides, vers une nation divisée et déchirée, vers une nation qui attend et qui est foulée aux pieds. »
LIX. Pour nous, qui espérons dans le Fils de Dieu, nous souffrons en patience les persécutions de la part des infidèles. Car les ailes des navires, ce sont les Églises ; la mer, c’est le monde, sur lequel l’Église universelle est ballotée sans cesse comme sur des flots ; cependant elle échappe au naufrage ; car elle a, pour l’empêcher de périr, un pilote suprême qui est le Christ. Elle porte toujours avec elle un étendard, qui la préserve de la mort : c’est la croix du Christ. Elle est comme un vaisseau dont la proue est tournée vers l’Orient, et sa poupe vers l’Occident ; le corps du bâtiment regarde le Midi et le Nord ; les cloux de la croix, ce sont les deux Testaments ; les cordes qui sont autour, sont la figure de l’amour du Christ, dont il étreint son Église. Le bandeau de lin qui entoure son corps, c’est la fontaine de régénération, où les fidèles viennent raviver leur foi. Le vent qui pousse le navire, c’est le souffle puissant de l’Esprit saint, par lequel il marque de son sceau tous les Chrétiens. Il est aussi garni de ses ancres de fer, ce sont les commandements de Jésus-Christ, qui sont plus forts que le fer. Il a de plus autour de ses flancs des pilotes pour accompagner et protéger sa marche : c’est la cohorte des anges, qui sans cesse sont chargés de soutenir et de fortifier l’Église. Quant à l’échelle, qui sert pour monter jusqu’au grand-mât, elle est l’image de l’efficace passion du Christ, comme s’il attirait les fidèles sur ses degrés pour delà les faire marcher dans les cieux. Enfin, les étendards qui flottent sur les mâts, sont les emblêmes sacrés des prophètes, des martyrs et des apôtres, qui se reposent dans le royaume du Christ.
LX. Voici maintenant de quelle manière l’Apôtre Jean parle des horreurs de la persécution, que l’Antechrist suscitera contre l’Église[74] : « Il parut encore un grand prodige dans le ciel : c’était une femme qui était revêtue du soleil, et qui avait la lune sous ses pieds, et une couronne de douze étoiles sur sa tête. Elle était enceinte, et elle criait comme ressentant les douleurs de l’enfantement. Un autre prodige parut aussi dans le ciel ; c’était un dragon, qui s’arrêta devant la femme qui devait enfanter, afin que, lorsqu’elle aurait enfanté, il dévorât son fruit. Elle mit au monde un enfant mâle, qui devait régner sur toutes les nations. Et ce fils fut enlevé vers le trône de Dieu. Et la femme s’enfuit dans le désert, où elle avait un abri que Dieu lui avait préparé, et où elle devait demeurer mille deux cent soixante jours. Et le dragon, se voyant précipité en terre, poursuivit la femme qui avait mis au monde l’enfant mâle. Mais il fut donné à la femme deux grandes ailes d’aigle, afin qu’elle s’envolât dans le désert, où elle devait être nourrie un temps, des temps, et la moitié d’un temps, hors de la présence du dragon. Alors celui-ci lança de sa gueule, contre la femme, une grande quantité d’eau comme un fleuve, afin que ce fleuve l’entraînât et la submergeât. Mais la terre secourut la femme, et elle engloutit le fleuve que le dragon avait vomi de sa bouche. Le dragon, alors irrité contre la femme, alla faire la guerre à ses autres enfants, qui gardaient les commandements de Dieu et qui confessaient le Christ. »
LXI. Par la femme qui a le soleil pour vêtement, l’Apôtre désigne évidemment l’Église, comme enveloppée du Verbe de Dieu le Père, et qui est plus brillante que le soleil. Quant à la lune qui est sous ses pieds, c’est la figure de cette clarté céleste qui lui sert comme de parure. Et lorsqu’il ajoute, elle porte sur sa tête une couronne de douze étoiles, il désigne les douze Apôtres, qui sont les fondateurs de l’Église. Puis, quand il dit : « et elle pousse des cris, que lui arrache la douleur de l’enfantement, » il représente encore l’Église, qui ne cesse de porter le Verbe dans son sein, parce qu’au sein du monde il est poursuivi et persécuté par les infidèles. Il ajoute : « Et elle met au monde un enfant mâle, qui doit régénérer toutes les nations. » En effet, l’Église n’engendre-t-elle pas sans cesse le Christ, et cette race choisie, qui est chargée d’annoncer Dieu au monde et de le prêcher à toutes les nations. Enfin, en disant : « Son fils a été ravi jusqu’au trône de Dieu, » il veut parler du royaume céleste, qui se perpétue et se peuple sans cesse par l’Église, comme David l’a annoncé, quand il a dit[75] : « Le Seigneur a dit à mon Seigneur : Asseyez-vous à ma droite jusqu’à ce que je réduise vos ennemis à vous servir de marche-pied. » « Et il vit, continue Jean[76], que le dragon persécutait la femme qui avait mis au monde un enfant mâle. Et il fut donné à la femme deux grandes ailes semblables à celles de l’aigle, afin qu’elle s’envolât dans le désert, où elle demeure pendant un temps et des temps, et une moitié de temps, à l’abri des atteintes du serpent. » Il veut signifier les mille deux cent soixante jours (c’est-à-dire la moitié de la semaine), temps pendant lequel le tyran aura la domination suprême, où il persécutera l’Église s’enfuyant de cités en cités, se cachant dans la solitude des montagnes, n’ayant pour se soustraire à son ennemi que ces deux grandes ailes d’aigle dont il est parlé ; ces deux ailes sont encore la figure du Christ, dans le moment où, étendant ses mains sacrées sur la croix, à droite et à gauche, il appelle à lui tous les fidèles, semblable à une poule qui couvre ses petits de ses ailes. Car il dit, par la bouche du prophète Malachie[77] : « Le soleil de justice se lèvera pour vous qui avez une crainte respectueuse pour mon nom, et vous trouverez votre salut sous mes ailes. »
LXII. Or, le Seigneur a dit[78] : « Quand donc vous verrez que l’abomination de la désolation sera dans le lieu saint, que celui qui lit comprenne bien ce qu’il lit. Alors que ceux qui sont dans la Judée s’enfuient sur les montagnes. Que celui qui est sur le toit n’en descende point pour emporter quelque chose de sa maison. Et que celui qui sera dans le champ ne retourne point pour prendre ses vêtements. Mais malheur aux femmes qui seront enceintes ou nourrices dans ces jours-là. Car l’affliction de ce temps-là sera si grande, qu’il n’y en a point eu de pareille depuis le commencement du monde, et il n’y en aura jamais. Et si ces jours n’avaient été abrégés, nul homme n’aurait été sauvé. » Daniel dit aussi[79] : « Et l’abomination de la désolation durera pendant mille quatre-vingt-dix jours. Heureux celui qui pourra vivre jusqu’après ce temps. »
LXIII. Le bienheureux Apôtre Paul, écrivant à ceux de Thessalonique, s’exprime ainsi[80] : « Or, nous vous conjurons, mes frères, par l’avénement de notre Seigneur Jésus-Christ et par notre réunion avec lui, que vous ne vous laissiez pas facilement ébranler, et que vous ne vous troubliez pas en croyant sur la foi de quelque prophétie, de quelque discours, de quelque lettre qu’on nous attribuerait, que le jour du Seigneur soit près d’arriver. Ne vous laissez séduire par qui que ce soit ; car ce jour ne viendra point, que l’apostasie ne soit arrivée auparavant, et qu’on n’ait vu paraître l’homme de péché, cet enfant de la perdition, cet ennemi de Dieu, qui se prétendra plus grand que Dieu même, jusqu’à s’asseoir dans le temple de Dieu, voulant lui-même passer pour Dieu. Ne vous souvient-il pas que je vous ai dit ces choses, lorsque j’étais encore avec vous ? Et vous savez bien ce qui empêche qu’il ne vienne en ce moment, afin qu’il paraisse lorsqu’il en sera temps. Car le mystère d’iniquité se forme dès à présent ; et il faut que celui qui tient maintenant tienne encore, jusqu’à ce qu’il soit ôté du monde, et alors se découvrira l’hérésie que le Seigneur Jésus détruira d’un souffle de sa bouche, et qu’il anéantira par l’éclat de sa présence. Cet impie, qui doit venir accompagné de la puissance de Satan, avec toutes sortes de miracles, de signes et de prodiges trompeurs, et avec toutes les illusions qui peuvent porter au péché ceux qui périssent, parce qu’ils n’ont pas voulu accueillir dans leur cœur la vérité et la charité nécessaires pour le salut. C’est pourquoi Dieu leur enverra l’œuvre de l’erreur, et ils croiront au mensonge, afin que tous ceux qui n’ont point cru la vérité, mais qui ont consenti à l’iniquité, soient condamnés. »
Enfin, Isaïe dit : « L’impie a fait des actions injustes dans la terre des saints ; il ne verra point la gloire de Dieu[81]. »
LXIV. Lorsque ces choses arriveront, le temps qui s’écoulera pendant leur durée sera divisé en deux semaines d’années. Alors apparaîtra l’abomination de la désolation. Enfin, lorsque les deux prophètes et précurseurs du Seigneur auront accompli leur mission, le jour de l’embrasement général du monde sera proche ; et pour que tout soit consommé, il ne restera plus que la venue de notre Seigneur Jésus-Christ, dans lequel nous espérons. Il viendra pour livrer aux flammes et frapper du juste jugement tous ceux qui auront refusé de croire en lui. Car le Seigneur a dit : « Lorsque ces choses commenceront, levez les yeux en haut et regardez, parce que le jour de votre délivrance approche, et il ne tombera pas un seul cheveu de votre tête[82] ; comme la foudre qui s’élance de l’Orient et qui brille jusqu’à l’Occident, ainsi sera l’avénement du Fils de l’homme. En tout lieu où il y aura un cadavre, là s’assembleront les aigles[83]. » Or, il y a eu un cadavre dans le Paradis terrestre ; car c’est là qu’Adam est tombé dans le péché, et il ajoute : « Alors le Fils de l’homme enverra ses anges, et il assemblera ses élus des quatre vents du ciel[84]. » David également, quand il annonce la venue du Seigneur et son jugement, dit[85] : « Il part de l’extrémité du ciel ; il arrive jusqu’à l’autre extrémité ; et il n’y a personne qui puisse se soustraire à sa chaleur. »
Par sa chaleur, il désigne l’embrasement universel. Enfin, Isaïe[86] dit : « Allez, mon peuple, entrez dans le secret de votre maison ; fermez vos portes sur vous, et tenez-vous caché pour un moment, jusqu’à ce que ma colère soit passée. » Et saint Paul[87] : « On verra la colère de Dieu qui éclatera du haut du ciel contre l’impiété et l’injustice des hommes, qui cachent la vérité de Dieu sous l’injustice. »
LXV. Au reste, il faut voir comment parle Daniel au sujet de la résurrection et du royaume des cieux. Voici ce qu’il dit :[88] « Et toute la multitude de ceux qui dorment dans la poussière de la terre se réveillera, les uns pour la vie éternelle, et les autres pour un opprobre éternel. » Isaïe dit aussi[89] : « Ceux qui avaient été tués ressusciteront. Réveillez-vous de votre sommeil, et chantez les louanges de Dieu, vous qui habitez dans la poussière, parce que la rosée qui tombe sur vous est une rosée de lumière et de vie. » Et le Seigneur dit[90], par la bouche de saint Jean : « Les morts entendront la voix du Fils de Dieu, et ceux qui l’entendront vivront. » Et le prophète s’écrie : « Réveillez-vous, vous qui dormez, et levez-vous d’entre les morts, et le Christ vous illuminera de sa lumière[91]. » Saint Jean de même[92] : « Heureux et saint celui qui a part à la première résurrection ; la seconde mort n’aura point de pouvoir sur lui ; car la seconde mort est un étang de feu. » Et le Seigneur ajoute encore : « Alors la gloire des justes sera aussi éclatante que la lumière du soleil[93], » et il dira aux élus : « Venez, les bénis de mon Père, possédez le royaume qui vous a été préparé depuis le commencement du monde[94], » et il dira aux méchants : « Allez, maudits, dans le feu éternel, qui a été préparé pour le diable et ses anges. » Or, saint Jean dit : « Seront exclus les luxurieux, les meurtriers, les fornicateurs et les homicides, les idolâtres, et tous ceux qui se livrent au mensonge et qui l’aiment[95] ; » car ils n’ont droit qu’au feu de l’enfer. Isaïe dit aussi dans le même sens[96] : « Ils sortiront pour voir les corps morts de ceux qui ont péché contre moi. Leur ver ne mourra point, et ils seront un objet de dégoût et d’horreur aux yeux de toute chair. »
LXVI. L’apôtre saint Paul, parlant à ceux de Thessalonique de la résurrection des justes, leur écrivait[97] : « Or, nous ne voulons pas, mes frères, que vous ignoriez ce que vous devez savoir touchant ceux qui dorment du sommeil de la mort, afin que vous ne vous attristiez point, comme font ceux qui n’ont pas d’espérance. Car, si nous croyons que Jésus est mort et ressuscité, nous devons croire aussi que Dieu amènera avec Jésus ceux qui se seront endormis en lui. Ainsi, nous vous déclarons, comme l’ayant appris du Seigneur, que nous qui sommes vivants, et qui aurons été réservés pour son avénement, nous n’irons point dans le sein de Dieu avant ceux qui dorment du sommeil de la mort. Car, aussitôt que le signal aura été donné par la voix de l’Archange, et par le son de la trompette de Dieu, le Seigneur lui-même descendra du ciel, et ceux qui seront morts en Jésus-Christ ressusciteront aussitôt. Ensuite, nous qui serons vivants, et qui aurons été réservés pour cet avénement, nous serons emportées avec eux dans les nuées, et ainsi, nous serons à jamais avec le Seigneur. »
LXVII. C’est ainsi, mon cher Théophile, que je viens de vous exposer toutes ces choses, dont j’ai puisé la connaissance dans les divines Écritures, afin qu’en observant fidèlement ce qui a été écrit, en vue de ce qui doit arriver, vous vous absteniez de toute offense, tant envers Dieu qu’envers les hommes, plein d’espérance dans votre salut et dans la gloire du Dieu notre Sauveur[98], lorsqu’il viendra avec ses Saints glorifier Dieu le Père. Gloire à lui dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il.
II Timothée, vi, 20.
II Ib. ii, 1.
II Thess. iii, 2.
II Pet. i, 21.
I Reg. ix, 9.
Is. xli, 1. Math. xii, 18.
II Thess. ii, 8.
Joan. xviii, 37.
Ib. i, 29.
Joan. xi, 52.
Ib. ii, 19.
Gen. xlix, 8.
Isaïe, xi, 1.
Is. i, 21.
Psalm. iii, 6.
Gal. i, 1.
Joan. xv, 1.
Deut. xxxiii, 22.
Gen. xlix, 17.
Gen. iii, 1.
Jérém. viii, 16.
Is. x et suiv.
Isaïe, xiv, 4 et suiv.
Ézech. xxviii, 2.
Dan. ii, 13 et suiv.
Dan. vii, 2 et suiv.
Ib. vii, 9 et suiv.
Dan. vii, 13 et suiv.
Dan. vii, 21-22.
Id. ii, 34-35.
Id. vii, 13.
Math. xxviii, 18.
S. Petr. iii, 19.
Apoc. xvii, 9.
Isaïe, i, 7.
Timot. iv, 8.
Dan. vii, 4.
Id. i, 5.
Id., vii, 6.
Is. xlvii, 1 et suiv.
Apoc. xvii, 1 et suiv.
Apoc. xviii, 6 et suiv.
Dan. ix, 27.
Apoc. xi, 3.
Is. liii, 2.
Luc, ix, 26.
Is. xxxiii, 17.
Dan. vii, 13.
Luc. i, 41.
Joan. i, 19.
Malach. iv, 5.
Luc, i, 17.
Apoc. xi, 3.
Id. xi, 3.
Id. xi, 4.
Dan. vii, 8.
Apoc. xiii, 11 et suiv.
Malach. i et ii, 9.
Apoc. xiii, 18.
Dan. ii, 41.
Gen. xix, 32.
Is. xi, 14.
Is. xxiii, 4.
Ézéch. xxviii, 6.
Is. xiv, 14.
Ézéch. xxviii, 9.
Jérém. xvii, 11.
Luc, xviii, 2.
Jérém. iv, 11.
Is. viii, 6.
Mich. v, 4.
Deut. xxxii, 34.
Is. xviii, 1.
Apoc. xii, 1 et suiv.
Ps. cxix, 1.
Apoc. ii, 3.
Malach. iv, 2.
Math. xxiv, 15.
Dan. xi, 31.
Thess. xi, 1 et suiv.
Is. xxvi, 10.
Luc, xxi, 28.
Math. xxiv, 26.
Id. xxiv, 31.
Dav. Ps. xviii, 6.
Is. xxvi, 20.
Rom. i, 18.
Dan. xii, 2.
Is. xxvi, 19.
Joan. v, 25.
Éph. v, 14.
Apoc. xx, 6-14.
Math. xiii, 43.
Id. xxv, 34.
Apoc. xxi, 8.
Is. lxvi, 24.
Thess. iv, 13.
Tit. ii, 13.
◄ Saint Hippolyte, Évêque et MartyrDémonstration contre les Juifs ►
(SAINT-ESPRIT)
Jeanne d'Arc servante de DIEU et envoyée de DIEU par la GRACE de DIEU.
: :
.... APRES LA REINE D'ANGLETERRE... LES DOMINOS VONT CONTINUER DE TOMBER .
▲
-
_________________
JEANNE LA GUERRIERE
HUBERT Jeannine- Sixième Demeure : C'est la Nuit de l'esprit. Je pratique l'abandon, la patience, la pauvreté.
- Messages : 1701
Date d'inscription : 15/01/2015
Age : 69
Localisation : FRANCE - NORMANDIE
Admin aime ce message
Re: MISE EN GARDE VIS-À-VIS DU DR BOWRING - IL AFFIRME QUE L'ANTECHRIST N'EST PAS JUIF, IL SERA CHRETIEN
@ Jeanne :
Magnifique dossier !
Je vais le dupliquer sur le sous-Forum consacré à l'Antéchrist !
L'Administrateur
Magnifique dossier !
Je vais le dupliquer sur le sous-Forum consacré à l'Antéchrist !
L'Administrateur
_________________
"Le garant de ces révélations l'affirme :
"Oui, mon retour est proche!
Amen, viens, Seigneur Jésus!"
Apocalypse, 22, 20
*Venez prier et adorer en direct sur le Forum VSJ via le Web* :
http://viens-seigneur-jesus.forumactif.com/
AnneLéa et HUBERT Jeannine aiment ce message
Page 2 sur 2 • 1, 2
Sujets similaires
» Le Dr Kelly Bowring affirme, preuves à l’appui que l’élection de Jorge Bergoglio est nulle
» LA MISE EN GARDE
» MISE EN GARDE - INTERNET
» Séisme de 6.2 dans le Golfe de Californie et mise en garde de la NASA...
» Mise en garde importante de la NASA " de super-tempêtes solaires " à venir..
» LA MISE EN GARDE
» MISE EN GARDE - INTERNET
» Séisme de 6.2 dans le Golfe de Californie et mise en garde de la NASA...
» Mise en garde importante de la NASA " de super-tempêtes solaires " à venir..
Page 2 sur 2
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum