LE NOUVEL ORDRE MONDIAL EST EN MARCHE, IL VA BIENTÔT DECHAÎNER L'ENFER SUR CETTE HUMANITE QUI SERA P

05/04/2024

Le principal expert des Nations unies sur les droits de l'homme en Haïti a averti que le pays était devenu une prison à ciel ouvert, déchirée par une violence apocalyptique.

L'observateur des droits de l'homme William O'Neill a déclaré que les conditions en Haïti évoluaient rapidement vers une situation comparable à celle de la Somalie dans les pires moments de son histoire, après qu'un soulèvement criminel ait déplacé des dizaines de milliers de personnes et ait largement coupé la capitale du reste du monde.

En début de semaine, M. O'Neill a déclaré au Conseil des droits de l'homme des Nations unies : "Je suis franchement à court de mots : Je suis à court de mots, franchement, à ce stade….C'est apocalyptique, c'est comme la fin des temps".

Il a ajouté que la capitale, Port-au-Prince, souffrait "d'un niveau d'intensité et de cruauté dans la violence qui est tout simplement sans précédent dans mon expérience en Haïti".

Le pays des Caraïbes a sombré dans une violence et un chaos sans précédent depuis que des gangs ont pris le contrôle d'une grande partie de la capitale le mois dernier.

RT en parle : Les services de santé et autres services publics ont été détruits par la violence des gangs, et les écoles, les hôpitaux, les banques et d'autres institutions ont fait l'objet d'attaques fréquentes. L'aéroport international est fermé depuis le mois dernier, et les gangs contrôlent l'accès à toutes les routes principales dans et hors de la capitale, a déclaré O'Neill. Les gangs ont prélevé des taxes sur chaque véhicule et chaque personne circulant dans les zones qu'ils contrôlent, a-t-il ajouté.

Le soulèvement des gangs a commencé le 29 février, forçant le premier ministre Ariel Henry à démissionner tout en se réfugiant dans le territoire américain de Porto Rico. Haïti, qui n'a plus de président depuis l'assassinat de Jovenel Moise en 2021, n'a actuellement aucun dirigeant élu. Un conseil de transition est en train d'être mis en place pour former un nouveau gouvernemen

M. O'Neill a déjà travaillé sur des crises humanitaires dans des pays tels que le Rwanda, la Sierra Leone, la Bosnie et le Népal.

"Ici, je pense que ce qui est différent, c'est que l'État est pratiquement absent", a-t-il déclaré. "Il n'y a pas d'État, et c'est presque comme un monde hobbesien où c'est vraiment la survie du plus fort… et malheureusement, le plus fort à l'heure actuelle, ce sont les gangs.

Des milliers de personnes ont fui Port-au-Prince ces dernières semaines.Les gangs contrôlent déjà environ 90 % de la capitale et, s'ils intensifient la violence dans d'autres parties du pays, ils pourraient déclencher un exode massif de réfugiés vers les États-Unis et la République dominicaine, a averti M. O'Neill.

L'expert en droits de l'homme a déploré que Washington n'ait pas mis fin à la contrebande d'armes fabriquées aux États-Unis vers Haïti."Je suis stupéfait que l'on ne puisse pas faire entrer de la nourriture ou des médicaments en Haïti, mais que l'on puisse encore faire entrer des armes et des balles", a-t-il déclaré. "Je n'arrive pas à croire que mon gouvernement ne puisse pas inspecter les bateaux qui quittent la Miami River et en extraire tous les fusils et toutes les balles, car Haïti ne produit pas d'armes ni de balles.Il a ajouté : "Si les gangs n'ont pas leurs armes ou leurs balles, ils perdent tout leur pouvoir."

SOURCE :

https://thepeoplesvoice.tv/un-expert-says-situation-in-haiti-has-reached-apocalyptic-levels/