Terreur COVID - Ils se sont payés notre tête - Pour ne pas oublier !

23 Juin 2023

Plus de trois ans ont passé depuis que nous sommes entrés dans un cauchemar où beaucoup ont laissé leur vie, victimes directes ou « collatérales », et dont nous émergeons aujourd’hui difficilement. « Nous sommes en guerre », nous avait martelé alors un certain Macron… oui, mais pas exactement celle qu’il essayait de nous vendre dans un slogan.

Un livre vient de paraître en italien, recueil d’articles de résistance, dont beaucoup ont été publiés sur la NBQ et donc dont beaucoup figurentdans ces page, en traduction, à la rubrique « coronavirus », le nom qu’on donnait au début au fameux virus (je ne l’ai pas changé, volontairement). Riccardo Cascioli a préfacé le livre (dont le titre est énigmatique pour un non-italien « Ils nous ont pris par le covid »… je pense qu’il s’agit d’une analogie avec une formule italienne plus musclée, dont la traduction châtiée pourrait être « ils se sont payés notre tête », je laisse mes lecteurs imaginer). Il nous explique pourquoi il ne faut pas oublier.

Il est important de comprendre pourquoi ce qui s’est passé n’est pas un épisode impromptu, un accident de parcours, mais l’aboutissement d’un processus entamé depuis longtemps et préparé pour des temps encore pires.

Riccardo Cascioli

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Pour ne pas oublier. Pourquoi est-il juste de ne pas oublier et même de rassembler les articles qui ont jugé les trois années de folie entre le déclenchement de la pandémie de Covid-19 et la fin du déchaînement vaccinaliste ? A quoi sert de continuer à se souvenir ?

Entretenir la mémoire des injustices subies, des dérives étatiques, des mensonges de nos gouvernants, des guérisons refusées, des chantages qui ont mis en difficulté des travailleurs et des familles, pourrait certes favoriser la permanence du ressentiment, de la rancœur à l’égard de ceux qui ont provoqué ce mal et à l’égard de ceux qui en ont été les complices. Mais ce n’est pas pour cela que nous voulons « ne pas oublier », car cultiver le ressentiment ne répare pas l’injustice et ne construit rien.

« Ne pas oublier » est au contraire et avant tout une incitation à comprendre le sens de ce qui s’est passé, une impulsion pour comprendre comment il a été possible de paralyser un peuple avec la peur d’un virus, en le rendant ivre et docile à tout commandement venu d’en haut. Et plus l’ordre était irrationnel, plus l’adhésion était aveugle : promener le chien oui, l’enfant non ; on peut marcher cinq kilomètres pour traverser la ville, mais on ne peut pas traverser la rue parce qu’on entre dans une autre commune ; au bar seulement debout, puis seulement assis ; fermé à Pâques pour sauver l’été, puis à la maison en automne pour sauver Noël, et encore sacrifié à Noël pour sauver Pâques ; le vaccin arrive en procession comme le Saint Graal avec un réfrigérateur à -70°C et ensuite on peut le distribuer même sur la plage sans aucun problème ; une piqûre et tout passe, puis cinq piqûres et la perspective de continuer tous les ans. On pourrait multiplier les exemples, mais sur chacun de ces sujets, malheur à vous si vous posez des questions ou si vous relevez des contradictions : vous êtes encore couvert de propos inconvenants et de malédictions.

Il est important de comprendre pourquoi ce qui s’est passé n’est pas un épisode impromptu, un accident de parcours, mais l’aboutissement d’un processus entamé depuis longtemps et préparé pour des temps encore pires. Ne pas oublier, c’est prendre conscience que la question de la santé a été le prétexte d’une grande expérience de contrôle social basée sur la peur. La peur est un outil fondamental pour acquérir du pouvoir sur les autres, c’est un fantastique instrument de domination. Edmund Burke disait: « Aucune passion ne prive aussi complètement l’esprit de sa capacité d’agir et de raisonner que la peur ».

Et l’on peut dire que depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, il y a eu une succession de petites et de grandes peurs qui ont conditionné d’abord notre pensée, puis notre comportement. Cela a commencé par la peur de la surpopulation, « la bombe démographique » comme on l’a appelée avec une image très efficace puisqu’elle a été inventée quelques années après l’explosion d’Hiroshima et Nagasaki (1945) et le risque de guerre nucléaire dans le conflit coréen (1950-1953). Cette peur a ensuite été associée à celle de la catastrophe climatique, qui est plus que jamais d’actualité. Il suffit de lire les déclarations des jeunes qui vandalisent les villes pour lutter contre le changement climatique : ils sont réellement terrifiés par l’idée que le monde pourrait s’écrouler à cause des émissions de CO2. Entre-temps, nous avons connu des peurs plus limitées dans le temps, comme le fameux bug de l’an 2000 qui devait geler tous les ordinateurs et paralyser toute la société. Puis la fameuse fin du monde en 2012, basée sur une « prophétie » maya.

Et enfin la pandémie, la concrétisation de cette peur d’une « nouvelle grippe espagnole » (référence à la grippe qui a frappé un milliard de personnes entre 1918 et 1919, soit la moitié de la population mondiale de l’époque, avec un bilan de 20 à 40 millions de morts) qui accompagne depuis lors chaque apparition d’un virus grippal plus lourd que la moyenne. Eh bien, c’était l’occasion rêvée d’instiller dans la population mondiale un véritable climat de terreur qui a conduit à l’acceptation du renoncement à toutes les libertés individuelles, y compris celle d’aller à l’église.

Des populations entières complètement paralysées par la peur, de plus en plus disposées à accepter des mesures aussi contraignantes qu’irrationnelles : un spectacle impressionnant.

Il est clair qu’à moins d’un réveil de la raison, on prépare un monde dans lequel les décisions de nos vies seront de plus en plus centralisées entre les mains d’une petite élite. Les processus de concentration du pouvoir dans un certain nombre de grandes agences internationales des Nations unies, telles que l’Organisation mondiale de la santé pour la gestion des pandémies et le Programme des Nations unies pour l’environnement pour la lutte contre le changement climatique, en sont des exemples.

Mais comment réveiller la raison ? Et là, il faut faire un pas en arrière, car la paralysie de la raison s’est accompagnée de la sécularisation du monde chrétien. Ce n’est pas étonnant, car c’est vraiment la foi catholique qui exalte la raison ; lorsque la foi entre en crise, la raison est également perdue. Si vous perdez la crainte de Dieu, vous commencez à tout craindre. C’est ce qui s’est également passé dans l’Église catholique : elle a eu peur au point de fermer les églises et d’annuler les messes, qui devraient au contraire être source d’espoir, même et surtout dans les situations les plus difficiles. Les prêtres ont eu tellement peur qu’ils ont déserté en masse, laissant les gens sans sacrements, laissant des milliers de personnes mourir à l’hôpital, seules et sans même un réconfort religieux, pendant des mois ils ont évité de célébrer les funérailles. Un travail massif de désertification des âmes. Pour défendre la vie, on a renoncé à vivre et surtout à proclamer le Seigneur de la vie, contribuant ainsi à cette perte de la raison.

« Ne pas oublier » doit donc avant tout nous stimuler à revenir à la vraie foi, à désirer et à poursuivre la vérité avant tout autre intérêt, à juger la vie terrestre à la lumière de la vie éternelle. Ce n’est qu’ainsi que la raison se remet en marche et nous libère de la peur, nous rendant capables de résister au Pouvoir.

SOURCE :

https://www.benoit-et-moi.fr/2020/2023/06/23/terreur-covid-pour-ne-pas-oublier/