Convergence entre la notion de Fraternité du Pape François et celle de la Franc-Maçonnerie !
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Re: Convergence entre la notion de Fraternité du Pape François et celle de la Franc-Maçonnerie !
C’est écrit noir sur blanc sur le site du Grand Orient italien (repris ici par AM Valli), qui s’en félicite, mettant en parallèle les propos du Grand Maître et ceux contenus dans la dernière encyclique « Fratelli Tutti ». Ceux qui ont parlé d’encyclique maçonnique ont été accusés d’anti-papisme primaire, voire fascisant… mais les faits sont là, et ce sont « eux » qui le disent. Que faudra-t-il encore aux normalistes (éventuellement) de bonne foi pour ouvrir les yeux?
La fraternité selon les francs-maçons et la fraternité selon Bergoglio. Aucune différence. Parole de Grand Orient
par Aldo Maria Valli
31 octobre 2020
Ma traduction
Tiré du site du Grand Orient d’Italie, cet article souligne l’identité de vues entre la Franc-maçonnerie et le Pape, mise en évidence avec satisfaction par les Francs-maçons eux-mêmes. Notez la vision déformée de Saint François (également en commun avec Bergoglio) et la référence à la Déclaration hérétique d’Abou Dhabi.
Dans sa dernière encyclique Frates omnes, le Pape Bergoglio aborde le thème de la fraternité et de l’amitié sociale dans une dimension nouvelle et inédite et les analogies ne manquent pas avec les principes et la vision maçonniques.
Dans sa dernière encyclique Fratelli tutti, publiée le 3 octobre, le pape François a exprimé apertis verbis, dans une tonalité totalement nouvelle, une idée de fraternité universelle comme un lien qui unit tous les êtres humains, au-delà de leur foi, de leur idéologie, de la couleur de leur peau, de leur milieu social, de leur langue, de leur culture et de leur nation. C’est une pensée proche des idéaux qui sont à la base même de la Franc-Maçonnerie depuis ses origines.
Depuis plus de trois cents ans, le principe de Fraternité est inscrit de façon indélébile dans le trinôme maçonnique placé à l’Orient dans les temples avec ceux de Liberté et d’Égalité. Et la réalisation d’une Fraternité universelle est, depuis le début, la grande mission et le grand rêve de la Franc-Maçonnerie.
Cela a été souligné dans leurs commentaires par plusieurs philosophes, journalistes et aussi par un haut prélat de la Sainte Église de Rome, qui se sont exprimés sans réserve sur le message issu de l’encyclique de Bergoglio.
Ouverture à l’Islam
Une limite théologique que le Pape a manifestement considéré comme à dépasser, choisissant une fois de plus de s’inspirer de saint François d’Assise, qui « se sentait frère du soleil, de la mer et du vent », « se savait encore plus uni à ceux qui étaient de sa propre chair », « partout il semait la paix » et « marchait aux côtés des pauvres, des abandonnés, des malades, des rejetés, des derniers ». Du saint poverello, le pape veut aussi rappeler un épisode de la vie « qui nous montre – explique-t-il – son cœur sans frontières, capable de dépasser les distances dues à l’origine, la nationalité, la couleur ou la religion » : sa visite au sultan Malik-al-Kamil en Égypte. Et ce n’est pas tout. Bergoglio dans l’encyclique n’hésite pas à reconnaître qu’il s’est senti particulièrement stimulé dans ses réflexions par le grand imam de la mosquée Al Azhar Ahmad Al-Tayyeb, avec qui il a signé en 2019 à Abou Dhabi le Document sur la fraternité universelle dans lequel il souligne – tient-il à rappeler – que Dieu « a créé tous les êtres humains égaux en droits, dans le devoir et la dignité, et les a appelés à vivre ensemble comme des frères entre eux, à peupler la terre et à y répandre les valeurs de bonté, de charité et de paix ».
Les mots du Grand Maître
« Nous sommes nés et nous sommes libres et égaux, mais en même temps nous restons différents. Nous sommes différents les uns des autres en termes de culture, de caractère, d’ingéniosité, de prédispositions et d’attitudes. Ce sont ces différences qui sont l’expression la plus claire de notre égalité qui vit et se renforce dans la diversité. C’est pourquoi, dans l’égalité, nous devons rechercher toutes les valeurs, non seulement celles qui sont partagées, mais aussi trouver la coexistence sage et féconde avec celles qui nous permettent d’être ensemble avec toutes nos diversités mutuelles et multiples. Nous sommes égaux parce que nous sommes différents et nous pouvons et devons rester unis pour donner le meilleur de nous-mêmes et contribuer à une meilleure société et à un monde meilleur. Nous devons être conscients que nous devons nous nourrir de la diversité des autres, créer une richesse mutuelle capable de réduire les inégalités et de construire des ponts de cohésion pour les surmonter ensemble de manière pacifique. Nous sommes tous frères, nous sommes tous sous le même ciel ».
« Tous frères », ce sont les mots prononcés à son tour par le Grand Maître Stefano Bisi dans son discours du 11 septembre dernier à Rimini, lors de la Grande Loge du Grand Orient d’Italie au Palazzo Giustiniani.
Les mots du Pape
Et ce sont également les mots que le Pape a mis en avant dans l’encyclique, où, après avoir posé comme principe que nous sommes nés et que nous sommes tous égaux devant Dieu, il a insisté sur la valeur de la diversité :
« Il existe un modèle de mondialisation qui vise consciemment à une uniformité unidimensionnelle et cherche à éliminer toutes les différences et les traditions dans une recherche superficielle d’unité. […] Si une mondialisation prétend rendre tout le monde égal, comme s’il s’agissait d’une sphère, cette mondialisation détruit la particularité de chaque personne et de chaque peuple. Ce faux rêve universaliste finit par priver le monde de la variété de ses couleurs, de sa beauté et finalement de son humanité. Car « l’avenir n’est pas monochrome, mais, si nous avons le courage, il est possible de l’envisager dans la variété et la diversité des contributions que chacun peut apporter. Combien notre famille humaine a besoin d’apprendre à vivre ensemble dans l’harmonie et la paix sans que nous devions être tous égaux… Je désire tellement que, dans ce temps qui nous est donné de vivre, en reconnaissant la dignité de chaque personne humaine, nous puissions faire renaître parmi tous une aspiration mondiale à la fraternité. Entre tous. Voilà un beau secret pour rêver et faire de notre vie une belle aventure. Personne ne peut affronter la vie de manière isolée […] Nous avons besoin d’une communauté qui nous soutient, qui nous aide et dans laquelle nous nous aidons mutuellement à regarder vers l’avenir. Comme il est important de rêver ensemble ! […] Seul, on risque d’avoir des mirages, alors vous voyez ce qui n’est pas là ; les rêves se construisent ensemble. Nous rêvons comme une seule humanité, comme des voyageurs faits de la même chair humaine, comme des enfants de cette même terre qui nous accueille tous, chacun avec la richesse de sa foi ou de ses convictions, chacun avec sa propre voix, tous frères! »
Le trinôme maçonnique
Le Grand Maître a expliqué dans son discours que la fraternité est une condition préalable à la liberté et à l’égalité :
« Au-delà de la famille à laquelle nous appartenons, au-delà de l’ethnie, de la religion, de l’orientation sexuelle et de la classe sociale, nous sommes tous égaux avec la même dignité et les mêmes chances. Sans distinction. Et tous doivent avoir les mêmes chances. L’égalité ne concerne pas la couleur de la peau ou des yeux. La race humaine est une. Depuis quelques années, nous, dans le Grand Orient italien, avons supprimé le mot ‘race’ de notre Constitution, nous attendons que l’Italie et tout le monde le fasse. Ce sont les principes que la Franc-Maçonnerie a toujours poursuivis et sauvegardés pour l’élévation de l’Humanité. L’égalité, la liberté, sont comme des mots d’ordre, ce sont des invitations à travailler pour atteindre ces objectifs mais il est possible de le faire si la fraternité existe. C’est ce qui donne aux êtres humains le sentiment de faire partie d’une communauté qui veut la liberté et l’égalité ».
Le trinôme de Bergoglio
Bergoglio note dans son encyclique :
« La Fraternité a quelque chose de positif à offrir à la liberté et à l’égalité. Que se passe-t-il sans une fraternité consciemment cultivée, sans une volonté politique de fraternité, traduite par une éducation à la fraternité, au dialogue, à la découverte de la réciprocité et de l’enrichissement mutuel comme valeurs ? Il se passe que la liberté est restreinte, ce qui entraîne plutôt une condition de solitude, de pure autonomie pour appartenir à quelqu’un ou à quelque chose, ou simplement pour posséder et jouir. Cela n’épuise en rien la richesse de la liberté, qui est principalement orientée vers l’amour ».
Les peurs de notre époque
Le Pape a également insisté sur les peurs de notre temps, sur la nécessité de « retrouver la passion commune pour une communauté d’appartenance et de solidarité » ; sur le monde numérique, dont le fonctionnement favorise les circuits fermés de personnes partageant les mêmes idées et facilite la diffusion de fausses nouvelles qui encouragent les préjugés et la haine ; sur le fanatisme qui anime également les chrétiens et les milieux catholiques; il lance alors un appel contre la peine de mort et contre la prison à perpétuité, qu’il appelle « la peine de mort cachée ». Il a également abordé la question des immigrants, qu’il a qualifiée de « bénédiction, de richesse et de nouveau don qui invite une société à se développer », ainsi que la question de la diversité en tant que valeur.
Toutes ces questions sont un sujet de réflexion quotidien pour les frères du Grand Orient d’Italie, entre les colonnes du temple et à l’extérieur. Pour réaliser le grand rêve d’une véritable fraternité mondiale.
SOURCE :
https://www.benoit-et-moi.fr/2020/2020/10/31/convergence-totale-maconnerie-bergoglio/
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Re: Convergence entre la notion de Fraternité du Pape François et celle de la Franc-Maçonnerie !
L'Abbé Viganò sur le nouveau document du Pape Fratelli Tutti : La fraternité contre Dieu est "blasphématoire".
Mgr Viganò critique les déclarations "équivoques" de Fratelli Tutti qui "manquent de clarté", et il rejette une fois de plus le nouveau concept de liberté religieuse introduit par le Concile Vatican II et que le Pape François approuve une fois de plus.
par Maike Hickson
6 octobre 2020
Note : Cet article a été traduit automatiquement en français.
6 octobre 2020 (LifeSiteNews) - Dans des commentaires adressés à LifeSite (voir la déclaration complète ci-dessous), l'archevêque Carlo Maria Viganò critique vivement différentes déclarations de la nouvelle encyclique papale sur la fraternité humaine, Fratelli TuttiIl s'agit de l'idée que les autres religions sont tout aussi agréables à Dieu que la foi catholique.
LifeSite a contacté le prélat italien pour lui demander de commenter quelques citations spécifiques du nouveau document papal qui semblent indiquer une attitude d'indifférentisme religieux et un manque de zèle pour convertir les autres au catholicisme. LifeSite a présenté ces citations hier dans un premier article. rapport.
En commentant certaines des nouvelles déclarations papales, le prélat rejette l'affirmation du pape François selon laquelle "nous, les croyants des différentes religions, savons que notre témoignage de Dieu profite à nos sociétés". Le pape François suggère ici qu'une religion qui ne suit pas Jésus-Christ pourrait être bonne pour la société, excluant ainsi les revendications de Jésus-Christ en tant que roi de la société, comme le pape Pie XI l'avait expliqué dans son encyclique de 1925. Quas Primas. Une telle fraternité qui s'oppose ainsi à Dieu - puisqu'elle ne reconnaît pas la royauté du Christ sur la terre - ne peut que déplaire à Dieu, selon Viganò, voire même être "blasphématoire".
Le prélat italien a récemment présenté un une analyse plus large sur la façon dont le Christ-Roi a été éliminé non seulement de la société, mais aussi de l'Église catholique, dans le sillage du Concile Vatican II.
En outre, Mgr Viganò critique les déclarations "équivoques" de la Commission européenne. Fratelli Tutti (voici un résumé Il rejette une fois de plus le nouveau concept de liberté religieuse introduit par le Concile Vatican II et que le Pape François reprend à son compte. Cet enseignement sur la liberté religieuse a été récemment critiqué à la fois par l'archevêque de Paris, Mgr. Viganò et l'évêque Athanasius Schneider. Il ne peut y avoir de droit à faire ce qui est mal, ont-ils insisté.
Le prélat italien est clair : "Ce concept de liberté religieuse - qui remplace la liberté de la religion unique, la "liberté de la religion catholique d'exercer sa mission" et la "liberté des fidèles d'adhérer à l'Église catholique sans entrave de la part de l'État" par la licence d'adhérer à n'importe quelle croyance, quelles que soient sa crédibilité et sa valeur, est un concept de liberté religieuse qui n'a pas de sens. crédence (ce que nous devons croire) - est hérétique et inconciliable avec la doctrine immuable de l'Église". Il poursuit en affirmant que l'être humain "n'a pas le droit à l'erreur : la liberté de contrainte expliquée magistériellement par Léon XIII dans l'Encyclique Libertas praestantissimum ne supprime pas l'obligation morale de n'adhérer librement qu'au bien, puisque de la liberté de cet acte dépend sa moralité, c'est-à-dire sa capacité à mériter une récompense ou une punition".
À propos de l'idée du pape François selon laquelle différentes personnes " boivent à différentes sources ", alors que nous, catholiques, buvons à la source de Jésus-Christ, Mgr Viganò affirme que " l'unique source à laquelle il est possible de boire est Notre Seigneur Jésus-Christ, à travers l'unique Église qu'il a établie pour le salut des âmes. " Rejetant ce sentiment d'égalité des sources auxquelles les gens s'abreuvent, il rappelle que les autres sources ne sont pas bonnes pour la vie éternelle de l'âme : "Ceux qui essaient d'étancher leur soif à partir d'autres sources n'étanchent pas leur soif et s'empoisonnent presque certainement eux-mêmes".
En outre, lorsqu'il discute l'affirmation du pape François selon laquelle Dieu aime tout le monde indépendamment de sa religion et qu'à la fin il pourrait même y avoir des " surprises ", Mgr Viganò s'indigne et souligne que, bien sûr, l'amour de Dieu pour nous est proportionnel à la façon dont notre vie correspond à ses commandements et à ses instructions. Si Dieu nous a tous créés et souhaite notre salut, nos propres œuvres et notre foi seront finalement décisives : "Dans l'ordre surnaturel, écrit le prélat, l'amour de Dieu pour une personne est proportionnel à son état de grâce, c'est-à-dire à la mesure dans laquelle cette âme correspond au don de Dieu par la foi et les œuvres, méritant ainsi la récompense éternelle."
C'est pourquoi, face à ces déclarations papales ambiguës et trompeuses, l'archevêque commente : "Parmi ceux qui auront 'plusieurs surprises', il y aura effectivement ceux qui croient pouvoir adultérer la Foi et l'Ordre moral avec les délires des modernistes et l'adhésion aux idéologies perverses du siècle, et l'on verra que ce que l'Église a toujours prêché, et que l'anti-Église s'obstine à nier, correspond exactement à ce que Notre-Seigneur a enseigné aux Apôtres."
En tant que catholiques, nous devons défendre l'unicité de la foi - en incluant les dons de guérison et de grâce des sept sacrements comme moyens de salut. Nous ne devons pas la diluer en ignorant la royauté sociale du Christ - sa prétention sur notre vie temporelle ici sur terre - et en proposant une fraternité qui n'est pas fondée sur la foi en Jésus-Christ.
Voici les réponses de Mgr Viganò à chacune des citations de l'encyclique qui lui ont été présentées par LifeSite :
274. Grâce à notre expérience de foi et à la sagesse accumulée au fil des siècles, mais aussi aux leçons tirées de nos nombreuses faiblesses et de nos échecs, nous, les croyants des différentes religions, savons que notre témoignage de Dieu est bénéfique pour nos sociétés.
La proposition "nous, les croyants des différentes religions, savons que notre témoignage de Dieu profite à nos sociétés"est délibérément équivoque : "rendre Dieu présent"ne signifie rien au sens strict (Dieu est présent en lui-même). Au sens large, si l'on entend "rendre Dieu présent par la présence d'une ou plusieurs religions" par opposition à "l'éloignement des valeurs religieuses"La proposition est erronée et hérétique, car elle met sur le même plan la Révélation divine du Dieu vivant et vrai et les "prostitutions", comme l'Écriture Sainte appelle les fausses religions. Soutenir que la présence de fausses religions "profite à nos sociétés"est tout aussi hérétique, car non seulement il offense la Majesté de Dieu, mais il légitime l'action des dissidents, en leur attribuant un mérite plutôt qu'une responsabilité dans la damnation des âmes et dans les guerres de religion menées contre l'Église du Christ par les hérétiques, les musulmans et les idolâtres. Ce passage est également offensant parce qu'il laisse subrepticement entendre que cette "bon pour nos sociétés"a été acquise de manière générique "également en tirant les leçons de nombre de nos faiblesses et de nos échecs", alors qu'en réalité le "faiblesses et échecsLes " effets " sont imputables aux sectes et seulement indirectement, et les " effets " sont imputables à des " effets ". "per accidens" aux hommes de l'Église.
Enfin, je voudrais souligner que l'indifférentisme religieux, implicitement promu dans le texte Fratelli Tuttiqui définit comme "un bien pour nos sociétés" la présence de toute religion - au lieu de "la liberté et l'exaltation de la Sainte Mère l'Église" - nie en fait les droits souverains de Jésus-Christ, Roi et Seigneur des individus, des sociétés et des nations.
Pie XI, dans son encyclique immortelle Quas PrimasL'Apôtre, dans sa vision de l'avenir, proclame : Il n'est donc pas étonnant que celui que saint Jean appelle le "prince des rois de la terre" apparaisse dans la vision de l'avenir de l'Apôtre comme celui qui "porte sur son vêtement et sur sa cuisse l'inscription "Roi des rois et Seigneur des seigneurs"". C'est le Christ que le Père "a établi héritier de toutes choses", "car il doit régner jusqu'à ce qu'à la fin du monde il ait mis tous ses ennemis sous les pieds de Dieu et du Père". Et puisque les ennemis de Dieu ne peuvent
être nos amis, la fraternité des peuples contre Dieu est non seulement ontologiquement impossible, mais théologiquement blasphématoire.
277. L'Église estime la manière dont Dieu agit dans les autres religions et "ne rejette rien de ce qui est vrai et saint dans ces religions. Elle a une grande estime pour leur mode de vie et de conduite, pour leurs préceptes et leurs doctrines qui... reflètent souvent un rayon de cette vérité qui illumine tous les hommes". (Décl. Nostra aetate, 2)
La référence au document conciliaire Nostra aetate est la confirmation du lien idéologique de la pensée hérétique bergoglienne avec les prémisses établies précédemment par Vatican II. Dans les fausses religions, il n'y a rien de vrai et de saint "ex se," car les éléments de vérité qu'elles peuvent préserver sont de toute façon usurpés et utilisés pour dissimuler l'erreur et la rendre plus néfaste. Aucun respect ne peut être accordé aux fausses religions, dont les préceptes et les doctrines doivent être exclus et rejetés dans leur intégralité. Si donc, parmi ces éléments de vérité et de sainteté, Bergoglio veut inclure par exemple le concept d'un Dieu unique qui devrait rapprocher les catholiques de ceux qui professent une religion monothéiste, il convient de préciser qu'il existe une différence substantielle et inévitable entre le vrai Dieu Un et Trine et le dieu miséricordieux de l'Islam.
277. D'autres s'abreuvent à d'autres sources. Pour nous, la source de la dignité humaine et de la fraternité se trouve dans l'Évangile de Jésus-Christ.
La seule source à laquelle il est possible de s'abreuver est Notre Seigneur Jésus-Christ, par l'intermédiaire de l'unique Église qu'il a établie pour le salut des âmes. Ceux qui essaient d'étancher leur soif à partir d'autres sources n'étanchent pas leur soif et s'empoisonnent presque certainement eux-mêmes. Il est également contestable que le concept hétérodoxe de dignité humaine et fraternité dont Fratelli Tutti Les paroles se trouvent dans l'Évangile, qui contredit d'ailleurs clairement cette vision horizontale, immanentiste et indifférentiste théorisée par Bergoglio. Enfin, la spécification "pour nous" est trompeuse, car elle relativise l'objectivité du message évangélique par rapport à une manière personnelle de voir ou de vivre les choses, et la prive par conséquent de son autorité, qui découle de l'origine divine et surnaturelle de l'Écriture Sainte.
279. [...] Un droit humain fondamental ne doit pas être oublié dans la marche vers la fraternité et la paix. Il s'agit de la liberté religieuse pour les croyants de toutes les religions.
La liberté religieuse pour les croyants de toutes les religions n'est pas un droit de l'homme, mais un abus dépourvu de tout fondement théologique et, avant même cela, il n'est ni philosophique ni logique. Ce concept de liberté religieuse - qui remplace la liberté de la religion unique, la "liberté de la religion catholique d'exercer sa mission" et la "liberté des fidèles d'adhérer à l'Église catholique sans entrave de la part de l'État" par la licence d'adhérer à n'importe quelle croyance, quelles que soient sa crédibilité et sa crédence (ce que nous devons croire) - est hérétique et inconciliable avec la doctrine immuable de l'Église. L'être humain n'a pas le droit à l'erreur : la liberté de contrainte expliquée magistériellement par Léon XIII dans l'encyclique Libertas praestantissimum n'élimine pas l'obligation morale de n'adhérer librement qu'au bien, puisque de la liberté de cet acte dépend sa moralité, c'est-à-dire sa capacité à mériter une récompense ou une punition. L'État peut tolérer l'erreur dans certaines situations, mais il ne peut jamais légitimement mettre l'erreur sur le même plan que la vérité, ni considérer toutes les religions comme équivalentes ou non pertinentes : l'indifférentisme religieux est condamné par le Magistère, tout comme le relativisme religieux. L'Église a pour mission de convertir les âmes à la vraie foi, en les arrachant aux ténèbres de l'erreur et du vice. Théoriser un prétendu droit à l'erreur et à sa diffusion est également une offense à Dieu et une trahison de l'autorité vicariale des Sacrés Pasteurs, qu'ils doivent exercer dans le but pour lequel elle a été établie, et non pour répandre l'erreur et discréditer l'Église du Christ. Il est incroyable que le Vicaire du Christ (j'oubliais : Bergoglio a renoncé à ce titre !) puisse reconnaître un quelconque droit aux fausses religions, puisque l'Église est l'Épouse de l'Agneau, et qu'il serait blasphématoire de penser que Notre Seigneur pourrait avoir d'autres épouses.
281. [...] "Dieu ne voit pas avec ses yeux, Dieu voit avec son cœur. Et l'amour de Dieu est le même pour tous, quelle que soit la religion. Même s'ils sont athées, son amour est le même. Quand le dernier jour viendra et qu'il y aura suffisamment de lumière pour voir les choses telles qu'elles sont, nous serons très surpris. (Extrait du film Pape François : Un homme de parole, de Wim Wenders (2018))
L'utilisation d'expressions frappantes et dépourvues de clarté de sens est l'un des moyens utilisés par les innovateurs pour insinuer des erreurs sans les formuler clairement. La proposition "Dieu ne regarde pas avec ses yeux, Dieu regarde avec son cœur" peut être au mieux une expression émouvante, mais dénuée de toute valeur doctrinale. Au contraire, elle conduit à penser qu'en Dieu la connaissance et l'amour sont dissociés, que l'amour de Dieu est aveugle et que, par conséquent, l'orientation de nos propres actions n'a aucune valeur à ses yeux.
La proposition "l'amour de Dieu est le même pour chaque personne, quelle que soit sa religion" est gravement équivoque et trompeuse, plus insidieuse qu'une hérésie flagrante. Elle nous amène à croire que la libre réponse et l'adhésion de l'homme à l'amour de Dieu n'ont aucune importance pour sa destinée éternelle.
Dans l'ordre naturel, Dieu crée chaque personne par un acte d'amour gratuit : L'amour de Dieu s'étend à toutes ses créatures. Mais toute personne humaine est créée en vue de l'adoption filiale et de la gloire éternelle. Dieu accorde à chaque personne les grâces surnaturelles nécessaires pour que chacun puisse Le connaître, L'aimer, Le servir, obéir à Sa loi inscrite dans le cœur, et ainsi parvenir à embrasser la Foi.
Dans l'ordre surnaturel, l'amour de Dieu pour une personne est proportionnel à son état de grâce, c'est-à-dire à la mesure dans laquelle cette âme correspond au Don de Dieu par la Foi et les œuvres, méritant ainsi la récompense éternelle. Dans les plans de la Providence, l'amour pour le pécheur - y compris l'hérétique, le païen et l'athée - peut consister en l'octroi de grâces plus grandes touchant son cœur et le conduisant au repentir et à l'adhésion à la vraie Foi.
"Lorsque le dernier jour arrivera et qu'il y aura suffisamment de lumière sur la terre pour pouvoir voir les choses telles qu'elles sont, nous aurons plusieurs surprises"Cette proposition suggère que ce que l'Église enseigne peut être réfuté d'une manière ou d'une autre au jour du Jugement dernier. Parmi ceux qui auront "plusieurs surprises", il y aura effectivement ceux qui croient pouvoir adultérer la Foi et l'Ordre moral avec les divagations des modernistes et l'adhésion aux idéologies perverses du siècle, et l'on verra que ce que l'Église a toujours prêché, et que l'anti-Église s'obstine à nier, correspond exactement à ce que Notre-Seigneur a enseigné aux Apôtres.
+ Carlo Maria Viganò, Archevêque
SOURCE :
https://www.lifesitenews.com/fr/blogs/labp-vigano-sur-le-nouveau-document-du-pape-fratelli-tutti-la-fraternite-contre-dieu-est-blasphematoire/
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