Michel Schooyans, "LE TERRORISME À VISAGE HUMAIN" !
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Michel Schooyans, "LE TERRORISME À VISAGE HUMAIN" !
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Le terrorisme à visage humain
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Auteur : Michel Schooyans,
en collaboration avec Anne-Marie Libert
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Préface : Cardinal Alfonso Lopez Trujillo
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Éditeur : Éditions F.X. de Guibert, Paris
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Collection : Essai
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223 pages
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Prix : 22 €
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ISBN-10 : 2755400951
ISBN-13 : 978-2755400953
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Date : 2006
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Notes de lecture, par Ignace BERTEN, dominicain
Le terrorisme à visage humain, de Michel Schooyans, préfacé par le cardinal López Trujillo, est dans l'exacte continuité de La dérive totalitaire du libéralisme, préfacé par le pape Jean-Paul II (1991), L'Évangile face au désordre mondial, préfacé par le cardinal Ratzinger (1997), Le crash démographique (1999) et La face cachée de l'ONU (2000), pour ne citer que les livres que j'ai lus ou parcourus. À travers les titres divers, une préoccupation et une intention commune : la défense de la vie et de la doctrine de l'Église au sujet de la contraception et de l'avortement, principalement, du préservatif et de l'euthanasie, de façon moins développée. Défense aussi de la famille selon son modèle traditionnel. Une cible principale : l'ONU et les différents organismes spécialisés qui en dépendent : OMS (santé), FNUAP (population), UNICEF (enfance), PNUD (développement). Dans la foulée l'Union européenne est aussi visée. Leur objectif, déclare MS, est la destruction de la famille et de la vie elle-même, ce qui suppose la déconstruction du catholicisme. Mais sont également visés dans son dernier ouvrage les « compagnons de route », les « innocents utiles » qui collaborent à ce gigantesque complot mondial (médecins, politiciens, intellectuels, pasteurs, théologiens), et plus particulièrement les « dignitaires », responsables ecclésiastiques de niveau épiscopal ou cardinalice, jamais directement nommés[1], qui introduisent le doute et la division dans l'Église, qui scandalisent les fidèles et discréditent le magistère et donc l'Église elle-même.
Pourquoi attacher de l'importance aux publications de MS ? Consulteur du Conseil pontifical pour la famille, les diverses préfaces qu'il a obtenues pour ses publications manifestent suffisamment combien il est apprécié des instances romaines au plus haut niveau (peu d'auteurs peuvent se prévaloir d'une préface du pape !), ces préfaces qui viennent donner autorité à ses positions. Sans doute les expressions de Jean-Paul II, de Ratzinger et maintenant de Benoît XVI, ou de la Congrégation pour la doctrine n'empruntent-elles jamais le ton virulent, par moment pamphlétaire, qui est celui de MS. Mais sur le fond, ses positions intransigeantistes radicales et l'argumentation qui les fonde sont l'expression de la doctrine officielle de l'Église catholique. Par ailleurs, l'étendue de son information, la multitude des ses références précises aux documents de l'ONU, apportent le crédit scientifique à ses analyses.
MS a été prêtre Fidei donum pendant 10 ans au Brésil (1959 - 1969). À cette époque, – le Brésil est sous dictature militaire, – il dénonce avec force l'idéologie de sécurité nationale, produit du libéralisme capitaliste (Destin du Brésil. La technocratie militaire et son idéologie, 1973) et valorise le rôle de contestation de l'Église (Chrétienté en contestation : l'Amérique latine, 1969).
Nommé ensuite à la faculté de théologie de Louvain-la-Neuve, il y arrive lors des débats parlementaires sur l'avortement (L'avortement, problème politique, 1974). Cette question deviendra l'un des axes majeurs de son combat. Dès lors, sa critique très forte du libéralisme semble connaître une dérive de plus en plus marquée (si le libéralisme dérive, MS dérive tout autant !), la critique du système économique et politique qui légitime le droit du plus fort se tourne en dénonciation du système qui, par l'avortement, détruit le plus faible. L'action des Nations unies dans le domaine de la population, – avec ses dérives réelles justement dénoncées[2], – est finalement réduite à une stratégie des pays riches non pour combattre la pauvreté et permettre le développement, mais pour éliminer physiquement les pauvres… Ce que La dérive totalitaire retenait encore de la critique de l'État totalitaire dans le domaine économique et politique pratiquement disparaît de l'horizon des textes les plus récents.
Dans sa critique du libéralisme, La dérive totalitaire est un texte très fort par endroits : le libéralisme, dont le nom « semble faire hommage à la liberté, est une imposture qui ne fait que masquer une fumisterie. Le but de celle-ci, comme le but de toute idéologie, c'est de ‘justifier' et de ‘légitimer' l'injustice par un appel perfide à la liberté et par une annexion des instruments (politiques, économiques, financiers, sociaux, démographiques) dont la liberté authentique se réserve normalement l'usage » (p. 99). Face à cela, MS en appelle, justement, à une défatalisation : « Dans bien des milieux du Tiers-Monde et des pays développés subsiste, et parfois se renforce, la tentation de considérer le sous-développement comme un phénomène fatal, définitif et irréversible. Cette conviction engendre le désespoir chez les peuples pauvres et le cynisme chez les riches. Il est urgent de dénoncer ce déterminisme paralysant, ce fatalisme démobilisateur et nullement fondé. Il faut réaffirmer la prise que l'homme a sur son histoire, sur la société et la nature, grâce à son intelligence, sa volonté libre, son imagination créatrice, sa sociabilité » (pp. 86-87).
Cela dit, divers signes révèlent le caractère idéologique de ce livre. Il y a d'abord le fait que le tiers du texte se réfère directement aux problèmes de la population et aux politiques de contention de la natalité : la dérive totalitaire dénoncée est pratiquement identifiée à la politique de population. C'est bien là le contenu central du message, ce qui n'est nullement suggéré par le titre. Par ailleurs, face aux systèmes totalitaires, MS exalte le rôle exemplaire de l'Église portée par la foi en Europe de l'Est, en particulier en Pologne (comme si la foi avait été le seul facteur responsable de la chute du communisme), mais pas la moindre allusion à la résistance de l'Église contre les dictatures militaires en Amérique latine, en particulier au Brésil, situation qu'il connaissait pourtant très bien et dont il avait même fait la louange quelques années auparavant. Mais entre-temps, Rome s'était inquiétée de la théologie de la libération.
Une thèse traverse l'ensemble des écrits de MS : le problème de la population n'existe pas et n'a jamais existé ; toute politique visant directement à réduire la fécondité dans les pays pauvres est illégitime et n'est que l'expression de l'égoïsme et de la volonté de domination des pays riches. Qu'il y ait vraiment un problème pour assurer un développement, c'est-à-dire une croissance économique raisonnable, dans un contexte de croissance très forte de la population, – croissance liée à la fois à l'amélioration des conditions sanitaires et donc à la réduction de la mortalité infantile, et à l'augmentation de l'espérance de vie adultes, – ce problème est simplement nié. Au niveau mondial, il y a assez de ressources pour nourrir la planète (ce qui n'est pas faux, mais 1° il ne suffit pas qu'il y ait en principe assez de ressources disponibles, il faut que localement il y ait les conditions pour les valoriser, et 2° se pose aujourd'hui la question du rapport entre environnement et agriculture industrielle) : il suffit de faire confiance à l'éducation, l'élévation du niveau d'éducation conduisant partout à une réduction de la fécondité, et il suffit de proposer une ‘bonne' éducation qui conduise les populations à une parenté responsable en ne faisant librement appel qu'aux méthodes naturelles de contrôle de la fécondité…
Venons-en à l'anthropologie mise en œuvre dans Le terrorisme à visage humain : au cœur de l'argumentation, il y a le caractère sacré de la vie humaine « de la conception à la mort naturelle » pour reprendre l'expression constante des documents ecclésiaux depuis quelques années.
La thèse : dès la fécondation de l'ovule (zygote), il y a personne humaine, il y a âme humaine. MS s'appuie sur Jean-Paul II :
« “Dès la fécondation, est commencée l'aventure d'une vie humaine dont chacune des grandes capacités demande du temps pour se mettre en place et se trouver prête à agir.” Même si la présence d'une âme spirituelle ne peut être constatée par aucun moyen expérimental, les conclusions de la science sur l'embryon humain fournissent “une indication précieuse pour discerner rationnellement une présence personnelle dès cette première apparition d'une vie humaine : comment un individu humain ne serait-il pas une personne humaine ?” » (Encyclique Evangelium vitae, 1995, n. 60 ; la première partie de cet extrait cite la Déclaration sur l'avortement provoqué, 1974, n. 12 ; la seconde cite l'Instruction Donum vitae, 1987, n. 1).
Du fait qu'il y a un continuum biologique évident entre la première cellule fruit de la fécondation et la personne humaine adulte, MS, tout comme Jean-Paul II, en concluent qu'il y a un sujet personnel dès le point de départ du processus :
« Si l'analyse permet d'isoler logiquement des unités, notamment pour les étudier, il ne s'ensuit pas que l'on puisse affirmer qu'à ces unités délimitées par l'intelligence correspondent des réalités distinctes. La distinction entre le zygote et l'embryon est une distinction opérée par l'esprit, une distinction conceptuelle. Le passage de la distinction logique à la distinction réelle est un tour de magie qui donne l'illusion que la réalité de l'être humain est saucissonnée ; autrement dit, on escamote sa continuité et sa gradualité. Aux différents stades du développement de cet être humain, il y aurait d'abord un zygote, qui s'effacerait pour faire place à l'embryon ; celui-ci s'effacerait pour faire place au fœtus ; celui-ci s'effacerait pour faire place à l'enfant ; lequel s'effacerait pour faire place à l'adulte ; lequel s'effacerait pour faire place au vieillard. Chaque tranche présenterait une utilité variable. Or il ne suffit pas d'employer des termes distincts pour que les réalités qui y correspondent soient distinctes. C'est toujours, par exemple, le même Antoine, qui est fils, père de famille, grand-père, technicien, touriste, malade, etc. C'est toujours la même réalité concrète qui est désignée de différents points de vue, le mot personne désignant cette réalité à tous les stades de sa réalisation. C'est toujours le même être vivant qui dure, qui est évoqué par différents mots, à différentes étapes de son existence continue dans ses séquences et graduelle dans son développement » (pp. 100-101).
À mon avis on a dans ce texte le nœud du raisonnement et de la doctrine de l'Église. S'il est évident qu'il y a un continuum biologique du zygote à l'enfant, ce continuum justifie-t-il par lui-même la qualification de personne attribuée au zygote ? Le fait qu'il ne soit pas possible de déterminer un moment où l'être individuel en devenir serait personne suffit-il à démonter qu'il est personne dès le départ ? Suffit-il donc à justifier l'affirmation que le zygote est sujet de droit au même titre que toute personne humaine ? Ou encore : le critère ou substrat biologique est-il non seulement condition nécessaire, mais aussi condition suffisante de l'apparition de la personne humaine ?
Du fait que le zygote est reconnu comme personne, du fait par ailleurs que tant les produits contraceptifs chimiques dans l'une de leurs composantes[3] que les dispositifs contraceptifs mécaniques (stérilets) sont antinidatoires, il faut affirmer que la contraception est un avortement précoce, ou du moins, en ce qui concerne la contraception chimique qu'elle l'est chaque fois que son effet réel est antinidatoire (mais il est impossible de savoir à quel stade le produit contraceptif a agi). La contraception signifiant la possibilité d'un avortement précoce, et étant conçue en vue de cet effet, elle s'identifie de fait à l'avortement, et du point de vue moral, la distinction entre contraception et avortement est sans aucun fondement. L'acte contraceptif est donc de fait ou potentiellement criminel puisqu'il tue réellement ou potentiellement une personne humaine. Dans La dérive totalitaire, MS écrit que la pilule du lendemain (qui est antinidatoire) a pour programme « d'industrialiser la mort d'innocents » (p. 229).
En cachant cette vérité de l'avortement précoce criminel, on aliène complètement la femme à qui on propose la contraception (p. 50) : on empêche « la mère de reconnaître dans l'embryon un être qu'elle ne peut pas rejeter, parce que, comme elle, il est semblable à Dieu » (p. 57). C'est pourquoi MS en vient à déclarer : « Il faut se souvenir du canon 1398, rappelé par le Saint-Père dans [...] Evangelium vitae. Le canon en question porte : “qui procure un avortement, si l'effet s'en suit, encourt l'excommunication latae sententiae.” Les médecins chrétiens prescripteurs de pilules devraient être les premiers à se demander si ce canon ne les concerne pas » (p. 59).
MS s'en prend aux manipulations du langage : comme le mot ‘avortement' fait peur et inquiète certaines consciences et institutions religieuses, on donne une nouvelle définition plus restrictive de l'avortement : il n'y a pas avortement avant la nidation. (De même IVG, interruption volontaire de grossesse est une manipulation du langage permettant d'éviter le mot avortement). Mais c'est de part et d'autre qu'on joue sur le langage. D'un côté, il s'agit peut-être de dédramatiser l'acte contraceptif en évitant totalement le langage de l'avortement (précoce), mais de l'autre en insistant sur le fait qu'il y a avortement, il s'agit précisément de dramatiser en criminalisant de façon générale…
Il va sans dire que si la contraception est de l'ordre criminel, l'avortement (au sens où on l'entend ordinairement, c'est-à-dire pour l'embryon ou le fœtus) l'est a fortiori. Dès lors, il faut dire que les lois légalisant l'avortement, sont une « décision préméditée du législateur qui institutionnalise le crime. [...] Cette légalisation fait de la société politique une société publiquement criminelle » (p. 129). « La loi devient un instrument d'exécution massive et, en la promouvant, les législateurs deviennent les plus grands pourvoyeurs de crimes ‘civils' » (p. 135). Ici encore MS en appelle à l'excommunication contre ces législateurs (id.).
C'est ainsi que MS parle de terrorisme à visage humain, ou de terrorisme doux ou soft, d'un terrorisme qui ne dit pas son nom. « Les victimes de cette nouvelle violence peuvent dès lors être bien plus nombreuses que celles de la violence qui – littéralement – éclate au grand jour » (p.188).
Il est vrai qu'on peut s'inquiéter de dérives possibles de la société contemporaine, de menaces par rapport auxquelles il faut être vigilants. Les risques que dénonce MS sont sans doute réels. Mais peut-on généraliser ? Son alarmisme n'est-il pas exagéré ?
« Avec l'arrivée de la terreur douce, toute existence humaine est en sursis, en était de qui-vive ? La terreur douce tétanise la femme enceinte suspectée de porter un enfant non conforme aux circulaires ministérielles. Le jeune motard accidenté ? Un vivier de greffons qui l'expose à une cannibalisation à la sauvette. L'enfant à peine conçu ? Du matériel offert aux expériences. Le handicapé, le malade en phase terminale ? Des charges pour les citoyens producteurs-consommateurs. Le pauvre, le chômeur ? Des inutiles qui font baisser les rendements de la société. Le vieillard ? Gêneur, onéreux, et de toute façon irréparable. Tous sont exposés à la terreur douce, si pratique, si discrète, si sûre dans son efficacité, et en plus savamment organisée, légalisée, prodigieusement performante. » (p. 188).
Quelques remarques finales sur le style.
Des raccourcis : « La santé reproductive est au service des individus, considérés comme grands consommateurs de divertissements sexuels » (p. 104).
Des parallèles choquants : la référence aux procès de Nuremberg, qui évoque, sans le dire explicitement un parallèle entre la Shoah et l'avortement. Dans Mémoire et identité, Jean-Paul II suggère aussi une analogie entre les lois criminelles du régime nazi conduisant à la solution finale de la question juive et les législations actuelles sur l'avortement (pp. 162-163). Ce parallèle a été explicitement fait par une exposition organisée au Parlement européen par le parti politique La Ligue des familles polonaises, avec le soutien de l'épiscopat polonais en 2005 (après de multiples protestations l'exposition a été retirée).
Des diatribes. Ainsi à propos du sida : « L'Église n'a pas à prêcher une ‘morale' du partenariat sexuel. Elle doit enseigner et enseigne une morale conjugale et familiale. Elle s'adresse aux époux, aux couples unis sacramentellement dans le mariage, qui est monogamique et hétérosexuel. Les propos divulgués à propos du préservatif par les dignitaires concernent des partenaires, que ceux-ci entretiennent des relations pré- ou extra-matrimoniales, épisodiques ou suivies, hétérosexuelles, homosexuelles, lesbiennes, sodomiques, etc. On ne voit pas pourquoi l'Église, et moins que quiconque des dignitaires investis d'autorité magistérielle, devraient, au risque de scandaliser, venir à la rescousse du vagabondage sexuel et gérer les péchés de ceux qui, dans la plupart des cas, se moquent complètement et souvent théoriquement, de la morale chrétienne. “Péchez, mes frères, mais en sécurité !” Après le “Save Sex”, voici le “Save Sin” ! » (p. 177).
Ignace BERTEN, op
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[1] Le cardinal Danneels est directement et personnellement visé : « Un de ces dignitaires est allé jusqu'à faire du recours au préservatif un devoir moral si l'on veut éviter d'enfreindre la Ve commandement » (p. 174).
[2] Par rapport à certaines affirmations de MS, des vérifications factuelles seraient nécessaires et demanderaient pour cela des informations précises de personnes compétentes et ayant accès à ces informations. Par exemple : il est certain que certains programmes financés par l'ONU (FNUAP en particulier, OMS également ?) ont comporté des campagnes systématiques de stérilisation : ces campagnes ont-elles été directement promues par les organismes onusiens sur la base de politiques déterminées par un consensus, ou ont-elles été principalement le fait de certains services ou fonctionnaires interprétant en ce sens leur mandat, ou encore de la responsabilité première des gouvernements en place ? À plusieurs reprises il cite des rapports ou des conférences présentés lors de différents colloques organisés sous l'égide de l'ONU, dont les expressions sont particulièrement radicales (p. 33, p. ex.). Il ne dit jamais si ces rapports ou le contenu de ces conférences ont été approuvés, ont été la base des programmes mis en cause, etc., ou n'ont été qu'une voix parmi d'autres. Autre question : le noyautage de l'Église. L'exemple du Brésil (pp. 166-171 : « Le salami brésilien ») : MS met en cause la pastorale de l'enfance au Brésil qui a engagé un partenariat avec l'UNICEF et le FNUAP. Il est très vraisemblable que, pour les adolescentes, cette pastorale ait promu les méthodes contraceptives modernes, étant donné la fréquence de grossesses parmi les adolescentes. Il me paraît hautement improbable qu'elle ait promu l'avortement comme méthode contraceptive et plus généralement favorisé l'avortement, même si, sans doute, dans certains cas elle s'y est résignée. Mais comme pour MS la contraception est de fait abortive, il peut suggérer tout simplement que cette pastorale s'est faite l'auxiliaire de l'idéologie et des programmes abortifs de l'ONU. Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il y a raccourci…
[3] Les contraceptifs chimiques ont un triple niveau d'action : 1° un effet contraceptif proprement dit : empêchement de la fécondation par blocage de l'ovulation ; 2° un effet de barrage de la pénétration du spermatozoïde, si la première action n'a pas été efficace ; 3° un effet antinidatoire, dans le cas où les deux premières actions n'ont pas été efficaces.
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Présentation par l'éditeur :
Un terrorisme nouveau s'est installé dans le monde : le terrorisme en col blanc et en blouse blanche. Il s'est imposé dans les plus grandes organisations internationales, ONU, FMI, Banque mondiale, OMS, où il règne quasiment sans partage. Bien que discret, il multiplie l'efficacité du terrorisme classique. Contrairement à ce dernier, il recourt, lui, à une panoplie toute différente où se côtoient les sciences biomédicales, la démographie, la linguistique et la communication. Le terrorisme nouveau s'en prend d'abord à l'intégrité intellectuelle et morale des personnes qu'il veut, au moins, gouverner, sinon détruire. Ce terrorisme a un visage humain parce qu'il semble honorer la vérité, alors qu'il ne s'impose que par le mensonge accouplé à la violence, ou encore, parce qu'il semble flatter la liberté, alors qu'il ne peut s'imposer qu'au prix du consentement à la servitude. Ces pages démontent quelques-uns des mécanismes essentiels de ce terrorisme qui procède par étapes. Discrètement, inexorablement, les personnes sont captivées par les mots qui les leurrent : aide-protection-droit-santé-vie-consensus : autant d'expressions symboles dont le sens naturel est détourné ", retourné, habillé pour habiller des entreprises homicides. Nous sommes en présence d'une nouvelle révolution culturelle, de portée mondiale, totalement fermée à la transcendance et dominée par l'utopie d'une société interdite d'espérance. Ce livre vigoureux invite à reprendre à la racine la question de l'humanité de l'homme. Il est urgent que soient réaffirmés sa sociabilité, son ouverture à la transcendance, le respect que lui doivent les pouvoirs publics. Pour que cette reprise puisse se faire, il faut sortir de Babel, dénoncer les confusions du langage, démasquer l'impasse d'une reconstruction idéologique du monde. Il faut sauver le droit de l'indignité où il est tombé lorsqu'il est instrumentalisé pour légitimer n'importe quelle pratique.
Biographie de l'auteur :
Michel Schooyans est professeur émérite à l'Université de Louvain, où il a enseigné la philosophie politique et l'éthique des questions démographiques. Il a également enseigné pendant plus de dix ans dans une université de Sao Paulo. Il est philosophe et théologien. Anne-Marie Libert est également informaticienne. Spécialiste du malthusianisme, elle est professeur dans l'Enseignement Communal Liégeois.
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