Marie rend visite à Elisabeth Maria Valtorta
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Message  fabienne Mer 12 Oct 2011 - 13:27


Marie rend visite à Elisabeth
Maria Valtorta

STELLA MARIS 481 SOMMAIRE





Pour accompagner notre méditation lors des grandes fêtes liturgiques nous vous présentons des extraits des visions dont bénéficia Maria Valtorta.
Ce mois-ci nous suivons Marie arrivant chez sa cousine Elisabeth.
C’est le soir. Des femmes sur les portes observent l’arrivée de l’étrangère et en parlent entre elles. Elles la suivent du regard et ne se rassurent qu’en la voyant s’arrêter devant une des plus belles maisons, située au milieu du village. Devant se trouvent un jardin puis, en arrière et autour, un verger bien entretenu. Vient ensuite une vaste prairie qui monte et descend, suivant le relief de la montagne, pour aboutir à un bois de haute futaie… Marie descend de sa monture et s’approche de la grille. Elle regarde à travers les barreaux et ne voit personne. Alors elle cherche à manifester sa présence. Une petite femme qui, plus curieuse que les autres, l’a suivie, lui indique un bizarre agencement qui sert de clochette… Marie tire la corde, mais si gentiment que l’appareil tinte légèrement et personne ne l’entend. Alors la femme, tout nez et menton et entre les deux une langue qui en vaut dix, tire, tire, tire. Un vacarme à réveiller un mort. «C’est cela qu’il faut faire. Autrement, comment pouvez-vous vous faire entendre? Sachez qu’Elisabeth est vieille, et aussi Zacharie. Et à présent il est muet et sourd par-dessus le marché. Les domestiques sont vieux aussi, le savez-vous? Vous êtes?…»
Pour délivrer Marie de ce déluge de renseignements et de questions, survient un petit vieux qui boîte. Ce doit être un jardinier ou un agriculteur, car il a en main un sarcloir et,
attachée à la ceinture, une serpette. Il ouvre et Marie entre en remerciant la petite vieille, mais sans répondre à sa question. Quelle déception pour la curieuse! A peine à l’intérieur, Marie dit: «Je suis Marie de Joachim et d’Anne, de Nazareth., cousine de vos maîtres.» Le petit vieux s’incline et salue. Il se met à crier: «Sara, Sara! Il ouvre la grille pour faire rentrer l’âne resté dehors, parce que Marie, pour se défaire de la petite vieille importune, s’est glissée vite, vite à l’intérieur et parce que le jardinier, aussi rapide qu’elle, a fermé la grille au nez de la commère. Tout en faisant entrer la monture, il dit: «Ah! Grand bonheur et grande peine en cette maison! Le Ciel a donné un fils à la stérile, que le Très-Haut en soit béni! Mais Zacharie est revenu, il y a sept mois, muet de Jérusalem. Vous l’avez peut-être appris? La patronne vous a tant désirée au milieu de cette joie et de cette peine! Souvent elle parlait de vous avec Sara et disait: «Si j’avais encore ma petite Marie avec moi! Si elle avait encore été au Temple. Mais maintenant le Seigneur l’a voulue comme épouse à Joseph de Nazareth. Elle seule pouvait me donner du réconfort dans cette peine et m’aider à prier Dieu, car elle est si bonne, et au temple tout le monde la pleure…»
Au lieu de Sara, voilà, au haut d’un escalier au flanc d’un côté de la maison, une femme d’âge plutôt avancé, déjà toute ridée, avec des cheveux très grisonnants… Contrastant avec sa vieillesse évidente, sa grossesse est déjà très apparente, malgré l’ampleur de ses vêtements. Elle regarde en faisant un signe de la main. Elle a reconnu Marie. Elle lève les bras au ciel avec un «oh!» étonné et joyeux et se hâte à la rencontre de Marie… Marie reçoit sur son coeur, avec une vive allégresse sa cousine qui pleure de joie en la voyant. Elles restent enlacées un instant et puis Elisabeth se détache de l’étreinte avec un «Ah!» où se mêlent la douleur et la joie. Elle penche son visage, palissant et rougissant alternativement. Marie et le serviteur tendent les mains pour la soutenir, parce qu’elle vacille comme si elle se sentait mal. Mais Elisabeth, après être restée une minute comme recueillie en elle-même, lève un visage tellement radieux, comme rajeuni. Elle regarde Marie avec vénération en souriant comme si elle voyait un ange et puis elle s’incline en un profond salut en disant: «Bénie es-tu
parmi toutes les femmes! Béni le Fruit de ton sein!… Comment ai-je mérité que vienne à moi ta servante, la mère de mon Seigneur?
Voilà qu’au son de ta voix l’enfant a bondi dans mon sein, et lorsque je t’ai embrassée, l’Esprit du Seigneur m’a dit les très hautes vérités dans les profondeurs de mon coeur. Bienheureuse es-tu d’avoir cru qu’à Dieu est possible même ce qui ne semble pas possible à l’esprit humain! Bénie es-tu parce que grâce à ta foi, tu feras accomplir les choses
qui t’ont été prédites par le Seigneur et les prophéties des prophètes pour ce temps-ci! Bénie es-tu pour le salut que tu as engendré pour la descendance de Jacob! Bénie es-tu pour avoir apporté la sainteté à mon fils qui, je le sens, bondit comme une jeune chevrette pour la joie qu’il éprouve en mon sein. C’est qu’il se sent délivré du poids de la faute, appelé à être le Précurseur, sanctifié avant la Rédemption par le Saint qui croît en toi!»
Marie, ayant deux larmes qui, comme des perles, descendent de ses yeux, vers sa bouche qui sourit, le visage levé vers le ciel et les bras également levés, dans la pose que plus
tard, tant de fois aura son Jésus, s’écrie: «Mon âme magnifie son Seigneur…» et elle continue le cantique comme il nous a été transmis… A la fin, au verset «Il a secouru Israël
son serviteur…» elle croise les mains sur sa poitrine, s’agenouille, prosternée jusqu’à terre en adorant Dieu…
Elisabeth, approchant de son mari, lui met affectueusement une main sur l’épaule comme pour une caresse, et lui dit: «Marie est mère, elle aussi. Réjouis-toi de son bonheur.»
Elle regarde Marie et Marie la regarde, mais ne l’invite pas à en dire plus, et elle se tait…
»Comme j’aimerai mon Enfant! Mon Fils! Joseph aussi l’aimera…»
«Mais tu devras le dire à Joseph!»
Marie s’assombrit et soupire. «Je devrai pourtant le lui dire. J’aurais voulu que le Ciel le lui dise, car c’est très difficile d’en parler.» Veux-tu que je lui en parle? Que je le fasse venir pour la circoncision de Jean? Non! J’ai remis à Dieu le soin de l’instruire de son heureux sort de Père nourricier du Fils de Dieu. Il s’en chargera. L’Esprit Saint m’a dit ce soir: «Tais-toi, laisse-moi le soin, je te justifierai.» Et il le fera…

Extraits p. 124 à 133 du tome 1 de «L'évangile tel qu'il m'a été révélé»
par Maria Valtorta

Note:
1. Immi en araméen veut dire maman.


































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