Jésus me guérit de l'orgueil
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Message  Invité Jeu 20 Mai 2010 - 12:17

Jésus me guérit de l'orgueil


Un Père du Désert nommé Abba Arsène, au IVe siècle, était connu pour son humilité : on disait qu'il était le plus humble des hommes. Alors qu'il était en train de mourir, le démon vient lui parler : " Arsène, tu m'as vaincu. " Abba Arsène ouvre un œil et dit : Pas encore…
D'où vient l'orgueil ?

Saint Jean parle de l'orgueil de la vie. L'orgueil nous vient avec la vie, il est entré dans le monde avec la faute. Le discours du serpent est particulièrement intéressant : " Si vous mangez de l'arbre de la connaissance du bien et du mal, vous serez comme Dieu " (Gn 3,5). L'orgueil consiste à s'inventer un être de remplacement. Après la chute, si Adam et Ève s'étaient réconciliés avec Dieu, il les aurait pris dans ses bras. Mais non ! Là est venue la honte, et le premier réflexe humain : Je m'en sortirai tout seul. C'est la racine profonde de l'orgueil.
Tout homme venant dans ce monde constate les conséquences de la blessure originelle : il se sent séparé. Il se dit : Je vais m'en sortir tout seul. C'est ce que j'appelle : la constitution de l'ego. Il va s'inventer une personnalité qu'il va confondre avec lui-même, avec ce qu'il est en vérité sous le regard de Dieu.


Notre petite folie ordinaire

Ce réflexe d'orgueil est constitutif de notre développement : puisque nous ne pouvons pas vivre en Dieu, nous allons faire sans lui et sans les autres. Nous allons donc avoir, à la racine de notre personnalité, un point d'orgueil, différent pour chacun de nous. Un jour, j'ai rencontré l'archimandrite Sophronie, fils spirituel et biographe de saint Silouane du Mont Athos, qui m'a dit : " Ce que doit faire un père spirituel, c'est éradiquer le point d'orgueil ". Il ajouta : " Je n'ai jamais vu un moine humble devenir fou. "
Car cet orgueil, c'est notre folie ordinaire, notre petite paranoïa à tous. Quand je me sens attaqué par quelqu'un, méprisé, j'ai envie de me venger. Ce point d'orgueil, c'est la rigidité : ce que je ne voudrais surtout pas changer. Qu'est-ce qui me met le plus en colère ? La colère va me signaler ma rigidité. Jésus dans sa Passion agit avec la souplesse de l'amour : il garde le silence, demeure pauvre, doux, humble. Aussi, désirer guérir de l'orgueil se confond tout simplement avec l'itinéraire spirituel.

Les points d'orgueil
- la domination :
J'ai besoin de dominer la situation, de me mettre en avant. Je suis au-dessus de tout cela. Ce besoin de dominer, on le trouve même chez le petit enfant. Or nous savons que la domination appartient à Dieu. Au niveau spirituel, cette domination se traduit par le laxisme, cette croyance que je suis au-dessus du commun des mortels. Cela s'origine aussi dans le besoin de différence : Je ne suis pas comme eux. Les lois ne s'appliquent pas à moi.

- le pouvoir :
J'ai besoin de commander. C'est moi qui commande ! Or le pouvoir corrompt. Sur le plan spirituel, il se traduit par l'orgueil spirituel : ma vie spirituelle me permet de dominer. Dans les milieux religieux, les groupes de prière, cela nous guette ! Je vais accaparer ces dons spirituels pour exercer un pouvoir. La doxologie nous le dit bien : la gloire, la puissance, la domination appartiennent à Dieu : au Père et à son Fils.

- la séduction :
J'ai besoin de conduire à moi. Séduire, c'est vouloir détourner quelqu'un de son chemin pour l'orienter vers soi-même. Le démon est appelé le séducteur parce que son but unique est de détourner la louange adressée à Dieu pour la conduire à lui. La résonance dans le domaine spirituel est la vaine gloire : Je suis digne de louanges. Quand je me dis cela, je fais le travail du démon ! Dieu m'a fait certains dons, sans doute, mais celui qui porte ces dons est bien pécheur, pauvre et faillible !

- la force physique : J'ai un idéal de force, un besoin de maîtriser la situation par mes muscles. Je suis le plus fort. Nous voyons comment les plus gringalets vont s'imaginer forts et vainqueurs. Ces rêves de victoire, nous les avons tous : nous faisons des démonstrations de force. Dans le domaine spirituel, ce sera la vanité : je suis fort, je vaincs les tentations. La force est un don de Dieu. Que celui qui est debout prenne garde de ne pas tomber !

- l'orgueil moral : Je n'ai rien à me reprocher, je suis en règle. Sur le plan spirituel, nous trouvons le puritanisme. Je suis en règle avec ma conscience. Dans le protestantisme, notamment, je ne m'en réfère pas à l'Église, je ne m'en réfère qu'à ma propre conscience. Ma conscience est une boussole à condition que je fasse tout pour l'éclairer. Sinon, je suis le pur parmi les purs, je suis inatteignable.

- l'orgueil social : J'ai besoin de me sentir indispensable. Heureusement que je suis là. Au plan spirituel, cette attitude correspond au pélagianisme : Je mérite mon salut. Le pélagianisme est une hérésie qui consiste à vouloir se passer de la grâce ou à croire que ce sont nos efforts qui achètent la grâce. Les milieux monastiques, notamment ascétiques, ont été très touchés par le pélagianisme : C'est au terme de cet effort que je vais grandir.

- l'orgueil ontologique : Il se réfère à ce qu'a dit le démon : " Vous ne mourrez pas ", vous deviendrez immortels comme Dieu. Au fond, nous faisons tous plus ou moins comme si nous n'allions pas mourir. Nous organisons notre vie comme si nous ignorions que nous serons nus devant Dieu au moment de la mort. Nous cherchons une pérennité : Ce que je fais va me survivre. Sur le plan métaphysique, c'est évidemment : Je suis éternel. Mais l'éternité, je la reçois de Dieu. Je peux aussi, par mon orgueil, me priver de l'éternité.

- le bon droit ou la rage d'avoir raison : J'ai raison, je ne céderai pas. Cette attitude humaine, que l'on rencontre ne serait-ce qu'au volant !, nous la retrouvons sur le plan spirituel dans le pharisaïsme. Je suis parfait, je satisfait à la loi. Que la loi soit humaine ou divine, si je suis en règle, je suis bien. La loi que Dieu m'a donnée, je vais m'en servir pour limiter Dieu ! Saint Paul vient nous dire : la loi, finalement, est trop dure. Personne n'est en règle : je dois compter sur la miséricorde de Dieu.

- la justice : Justice humaine, auto-justification, justice sur le plan spirituel. Je ne changerai pas. On peut exiger de moi ce qu'on veut, on peut exercer des pressions, je ne changerai pas. Finalement, je suis juste. Sur le plan spirituel, Jésus dit : " Je ne suis pas venu pour les justes, mais pour les pécheurs " (Lc 5,32). Cette auto-justification nous empêche d'accueillir la miséricorde divine, la grâce qui va nous faire grandir dans l'ordre du Royaume.

- la convoitise ou concupiscence : Au niveau de la chair, on pourrait se dire : Je suis le maître de mes désirs. Spirituellement, il n'y a qu'un seul désir : désirer Dieu, désirer le bien. L'homme a été créé comme un être de désir, et non de désirs. Après la chute, le désir est éclaté en de multiples désirs, au niveau humain et spirituel : je n'aime que ce que je désire. C'est une forme d'idolâtrie. Est-ce Dieu que je désire ? Ou moi-même ? Comme le disait la petite Thérèse, " je n'ai plus de grands désirs, si ce n'est celui d'aimer ".

- l'indépendance : Je n'ai pas besoin d'obéir aux ordres, je vais m'en sortir tout seul. Sur le plan spirituel, c'est la volonté propre. Nous avons à nous réconcilier avec Dieu jusqu'à ce que saint Jean de la Croix appelle l'union de volontés : il n'y a plus qu'un seul désir, qu'une seule volonté qui est la joie, le plaisir. Si je n'ai pas besoin d'obéir à Dieu, je me laisse conduire par mes désirs, mes besoins, comme si Dieu était mon ennemi.

En chemin pour guérir

Le désespoir est à la fois la conséquence et la guérison de l'orgueil. Nous sommes en chemin, nous sommes en train de guérir. Cela dépasse nos forces, mais nous pouvons suivre l'exemple des saints.
Par saint François, nous voyons que la pauvreté est plus puissante que toutes les richesses, la douceur plus forte que la violence, la joie infiniment plus abondante que les moments de tristesse.
 
http://www.feuetlumiere.org/mieux-le-connaitre/vie-spirituelle/jesus-me-guerit-de-lorgueil.
 
 
 
 
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