« SI JOSEPH AVAIT ÉTÉ MOINS SAINT DIEU NE LUI AURAIT PAS ACCORDÉ SA LUMIÈRE »
Viens, Seigneur Jésus ! :: Messages du Ciel : Apparitions récentes et anciennes :: Maria Valtorta (Italie)
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« SI JOSEPH AVAIT ÉTÉ MOINS SAINT DIEU NE LUI AURAIT PAS ACCORDÉ SA LUMIÈRE »
« SI JOSEPH AVAIT ÉTÉ MOINS SAINT DIEU NE LUI AURAIT PAS ACCORDÉ SA LUMIÈRE »
( Maria Valtorta, tome I, chapitre 41 , pages 152/155 )
Marie dit :
« C'est la veille du Jeudi Saint. A certains, cette vision paraîtra hors de propos.
Mais ta douleur d'amante de Jésus Crucifié est en ton coeur et y persiste, même si une douce vision se présente. C'est comme la tiédeur qui se développe d'une flamme, qui est encore du feu et ce n'est plus du feu. Le feu c'est la flamme, pas la tiédeur qu'elle répand autour d'elle. Aucune vision béatifiante ou purifiante ne viendra t'enlever du coeur cette douleur. Regarde-la comme précieuse, plus que ta vie même: c'est en effet, le plus grand don que Dieu puisse faire à celui qui croit en son Fils. D'ailleurs, ma vision, dans sa paix, s'harmonise bien avec la commémoration de cette semaine.
Mon Joseph aussi a eu sa Passion. Et elle commença à Jérusalem quand il se rendit compte de mon état, et elle a duré des jours comme pour Jésus et pour moi. Et spirituellement elle ne fut pas moins douloureuse. C'est uniquement par la sainteté de Joseph, mon époux, qu'elle s'est maintenue sous une forme tellement digne et secrète qu'elle est passée peu connue à travers les siècles.
Oh ! Notre première Passion ! Qui peut en dire l'intime et silencieuse intensité ? Qui peut en dire ma douleur en constatant que le Ciel ne m'avait pas encore exaucée en révélant à Joseph le mystère ? Qu'il l'ignorait, je l'avais compris en le voyant à mon égard simplement respectueux comme à l'ordinaire. S'il avait su que je portais en moi le Verbe de Dieu, il aurait adoré ce Verbe en mon sein, avec des actes de vénération dus à Dieu, et il n'aurait pas manqué de les faire, comme moi je n'aurais pas refusé de les recevoir, non pas pour moi, mais pour Celui qui était en moi, que je portais comme l'Arche d'Alliance portait les tables de la Loi et les vases de la manne.
Qui peut dire mon combat contre le découragement qui tentait de m'accabler pour me persuader que j'avais espéré en vain dans le Seigneur ? Oh! je crois que ce fut une rage de Satan ! Je sentais le doute me saisir aux épaules et allonger ses tentacules pour emprisonner mon âme et l'arrêter dans sa prière. Le doute, si dangereux, mortel pour l'esprit. Mortel car c'est bien la première attaque de la maladie qui se nomme " désespoir " et contre laquelle l'esprit doit réagir de toutes ses forces pour ne pas voir périr son âme et perdre Dieu.
Qui pourrait dire avec une exacte vérité la douleur de Joseph, ses pensées, le trouble de ses affections ? Comme une petite embarcation prise dans une grande bourrasque, il se trouvait dans un tourbillon d'idées opposées, de réflexions plus pénibles et plus cruelles l'une que l'autre. En apparence, c'était un homme trahi par sa femme. Il voyait crouler en même temps son bon renom et l'estime du monde à cause d'elle, il se voyait déjà montré du doigt et l'objet de la compassion du pays. Il voyait l'amour et l'estime qu'il avait pour moi tomber morts devant l'évidence du fait.
Mais ta douleur d'amante de Jésus Crucifié est en ton coeur et y persiste, même si une douce vision se présente. C'est comme la tiédeur qui se développe d'une flamme, qui est encore du feu et ce n'est plus du feu. Le feu c'est la flamme, pas la tiédeur qu'elle répand autour d'elle. Aucune vision béatifiante ou purifiante ne viendra t'enlever du coeur cette douleur. Regarde-la comme précieuse, plus que ta vie même: c'est en effet, le plus grand don que Dieu puisse faire à celui qui croit en son Fils. D'ailleurs, ma vision, dans sa paix, s'harmonise bien avec la commémoration de cette semaine.
Mon Joseph aussi a eu sa Passion. Et elle commença à Jérusalem quand il se rendit compte de mon état, et elle a duré des jours comme pour Jésus et pour moi. Et spirituellement elle ne fut pas moins douloureuse. C'est uniquement par la sainteté de Joseph, mon époux, qu'elle s'est maintenue sous une forme tellement digne et secrète qu'elle est passée peu connue à travers les siècles.
Oh ! Notre première Passion ! Qui peut en dire l'intime et silencieuse intensité ? Qui peut en dire ma douleur en constatant que le Ciel ne m'avait pas encore exaucée en révélant à Joseph le mystère ? Qu'il l'ignorait, je l'avais compris en le voyant à mon égard simplement respectueux comme à l'ordinaire. S'il avait su que je portais en moi le Verbe de Dieu, il aurait adoré ce Verbe en mon sein, avec des actes de vénération dus à Dieu, et il n'aurait pas manqué de les faire, comme moi je n'aurais pas refusé de les recevoir, non pas pour moi, mais pour Celui qui était en moi, que je portais comme l'Arche d'Alliance portait les tables de la Loi et les vases de la manne.
Qui peut dire mon combat contre le découragement qui tentait de m'accabler pour me persuader que j'avais espéré en vain dans le Seigneur ? Oh! je crois que ce fut une rage de Satan ! Je sentais le doute me saisir aux épaules et allonger ses tentacules pour emprisonner mon âme et l'arrêter dans sa prière. Le doute, si dangereux, mortel pour l'esprit. Mortel car c'est bien la première attaque de la maladie qui se nomme " désespoir " et contre laquelle l'esprit doit réagir de toutes ses forces pour ne pas voir périr son âme et perdre Dieu.
Qui pourrait dire avec une exacte vérité la douleur de Joseph, ses pensées, le trouble de ses affections ? Comme une petite embarcation prise dans une grande bourrasque, il se trouvait dans un tourbillon d'idées opposées, de réflexions plus pénibles et plus cruelles l'une que l'autre. En apparence, c'était un homme trahi par sa femme. Il voyait crouler en même temps son bon renom et l'estime du monde à cause d'elle, il se voyait déjà montré du doigt et l'objet de la compassion du pays. Il voyait l'amour et l'estime qu'il avait pour moi tomber morts devant l'évidence du fait.
(suite ci-dessous)
Invité- Invité
Mais Joseph était saint. Son esprit, toute pureté, vivait en Dieu. La charité en lui ...
Marie ajoute :
Ici sa sainteté resplendit encore plus que la mienne, et j'en témoigne avec mon amour d'épouse, car je veux que vous l'aimiez, mon Joseph, cet homme sage et prudent, patient et bon, qui n'est pas étranger au mystère de la Rédemption, auquel il a été intimement lié, parce qu'il usa sa douleur et lui-même pour celui-ci, en sauvant le Sauveur au prix de son sacrifice et par sa grande sainteté.
S'il avait été moins saint, il aurait agi humainement en me dénonçant comme adultère pour me faire lapider et faire périr avec moi le fruit de mon péché. S'il avait été moins saint, Dieu ne lui aurait pas donné la lumière pour le guider en une telle épreuve.
Mais Joseph était saint. Son esprit, toute pureté, vivait en Dieu. La charité en lui était ardente et forte. Et par sa charité, il vous sauva le Sauveur, tant en ne me dénonçant pas auprès des anciens, qu'en laissant tout par une prompte obéissance pour emmener Jésus en Egypte. Journées peu nombreuses, mais terribles par leur intensité, celles de la passion de Joseph et de ma passion, de cette première passion dont je dus souffrir. Car je comprenais sa souffrance et ne pouvais la lui enlever aucunement pour rester fidèle à l'ordre de Dieu qui m'avait dit : " Tais-toi ! "
Et quand à notre arrivée à Nazareth, je le vis me quitter après un laconique salut, courbé et vieilli, pour ainsi dire, en peu de temps, quand je vis qu'il ne venait pas chez moi le soir comme il en avait l'habitude, je vous le dis, mes fils, mon coeur éploré eut à souffrir une douleur aigüe. Enfermée dans ma maison, seule, dans la maison où tout me rappelait l'Annonciation et l'Incarnation, et où tout me ramenait au coeur le souvenir de Joseph uni à moi dans une virginité sans tache, je dus résister au découragement, aux insinuations de Satan et espérer, espérer, espérer. Et prier, prier, prier. Et pardonner, pardonner, pardonner à Joseph son soupçon, sa révolte de juste indigné.
Mes fils : il faut espérer, prier, pardonner, pour obtenir que Dieu intervienne en notre faveur. Vous aussi vous avez à vivre votre passion. Vos fautes l'ont méritée. Je vous enseigne comment la surmonter et la transformer en joie. Espérez sans mesure, priez sans défiance, pardonnez pour qu'il vous soit pardonné. Le pardon de Dieu, mes fils, sera la paix à laquelle vous aspirez.
Je ne vous dirai rien d'autre, pour le moment, sauf qu'après le triomphe de Pâques, ce sera le silence. Compatissez à ce qu'endure votre Rédempteur, écoutez ses plaintes et comptez ses blessures et ses larmes. Chaque larme a été versée pour vous et ses blessures c’est pour vous qu’il les a reçues. Tout autre vision s’efface devant celle qui vous rappelle la Rédemption qu’il a accomplie pour vous. »
S'il avait été moins saint, il aurait agi humainement en me dénonçant comme adultère pour me faire lapider et faire périr avec moi le fruit de mon péché. S'il avait été moins saint, Dieu ne lui aurait pas donné la lumière pour le guider en une telle épreuve.
Mais Joseph était saint. Son esprit, toute pureté, vivait en Dieu. La charité en lui était ardente et forte. Et par sa charité, il vous sauva le Sauveur, tant en ne me dénonçant pas auprès des anciens, qu'en laissant tout par une prompte obéissance pour emmener Jésus en Egypte. Journées peu nombreuses, mais terribles par leur intensité, celles de la passion de Joseph et de ma passion, de cette première passion dont je dus souffrir. Car je comprenais sa souffrance et ne pouvais la lui enlever aucunement pour rester fidèle à l'ordre de Dieu qui m'avait dit : " Tais-toi ! "
Et quand à notre arrivée à Nazareth, je le vis me quitter après un laconique salut, courbé et vieilli, pour ainsi dire, en peu de temps, quand je vis qu'il ne venait pas chez moi le soir comme il en avait l'habitude, je vous le dis, mes fils, mon coeur éploré eut à souffrir une douleur aigüe. Enfermée dans ma maison, seule, dans la maison où tout me rappelait l'Annonciation et l'Incarnation, et où tout me ramenait au coeur le souvenir de Joseph uni à moi dans une virginité sans tache, je dus résister au découragement, aux insinuations de Satan et espérer, espérer, espérer. Et prier, prier, prier. Et pardonner, pardonner, pardonner à Joseph son soupçon, sa révolte de juste indigné.
Mes fils : il faut espérer, prier, pardonner, pour obtenir que Dieu intervienne en notre faveur. Vous aussi vous avez à vivre votre passion. Vos fautes l'ont méritée. Je vous enseigne comment la surmonter et la transformer en joie. Espérez sans mesure, priez sans défiance, pardonnez pour qu'il vous soit pardonné. Le pardon de Dieu, mes fils, sera la paix à laquelle vous aspirez.
Je ne vous dirai rien d'autre, pour le moment, sauf qu'après le triomphe de Pâques, ce sera le silence. Compatissez à ce qu'endure votre Rédempteur, écoutez ses plaintes et comptez ses blessures et ses larmes. Chaque larme a été versée pour vous et ses blessures c’est pour vous qu’il les a reçues. Tout autre vision s’efface devant celle qui vous rappelle la Rédemption qu’il a accomplie pour vous. »
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