La déchristianisation planifiée de la France par des sociétés secrètes !
+2
Poirot
Octo
6 participants
Viens, Seigneur Jésus ! :: Messages du Ciel : Apparitions récentes et anciennes :: Marie-Julie Jahenny (France)
Page 1 sur 2
Page 1 sur 2 • 1, 2
La déchristianisation planifiée de la France par des sociétés secrètes !
_________________
"N'éteignez pas l'Esprit, ne dépréciez pas les dons de prophétie; mais vérifiez tout : ce qui est bon, retenez-le; gardez-vous de toute espèce de mal." 1 Thess 5, 19-22
*Venez prier et adorer en direct sur le Forum VSJ via le Web* :
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Re: La déchristianisation planifiée de la France par des sociétés secrètes !
le Sénat a approuvé de peu le vote des étrangers mais la Loi ne sera pas ratifiée tant que Sarkozy sera au pouvoir...
Vous dites que le chef de l'Etat est juif c'est faux. Il est catholique..; C'est son grand père qui est d'origine juive! Et Sarkozy a prononcé un discours au Puy en Velay pour rappeler les racines chrétiennes de la France....
Christine Boutin, candidate à l'élection présidentielle et catholique pratiquante a dit qu'elle ne se rallierait à Sarkozy que sous certaines conditions, notamment de réinscrire dans la Constitution les racines judéo-chrétiennes de la France..; et elle est contre l'avortement...
Hier François Bayrou du Centre a bien fait comprendre qu'il ne voulait cautionner ni l'UMP ni le PS et qu'il voulait lutter contre le bipolarisme... Lui aussi catholique pratiquant et père de 6 enfants venant du Béarn le pays d'Henri IV sur lequel il a écrit 2 livres, on pourrait penser que ce serait lui le recours...
On dit que la Vierge lui serait apparue et qu'elle lui aurait dit qu'il serait Président....http://leregardobscur.viabloga.com/news/la-visite-de-francois
Vous dites que le chef de l'Etat est juif c'est faux. Il est catholique..; C'est son grand père qui est d'origine juive! Et Sarkozy a prononcé un discours au Puy en Velay pour rappeler les racines chrétiennes de la France....
Christine Boutin, candidate à l'élection présidentielle et catholique pratiquante a dit qu'elle ne se rallierait à Sarkozy que sous certaines conditions, notamment de réinscrire dans la Constitution les racines judéo-chrétiennes de la France..; et elle est contre l'avortement...
Hier François Bayrou du Centre a bien fait comprendre qu'il ne voulait cautionner ni l'UMP ni le PS et qu'il voulait lutter contre le bipolarisme... Lui aussi catholique pratiquant et père de 6 enfants venant du Béarn le pays d'Henri IV sur lequel il a écrit 2 livres, on pourrait penser que ce serait lui le recours...
On dit que la Vierge lui serait apparue et qu'elle lui aurait dit qu'il serait Président....http://leregardobscur.viabloga.com/news/la-visite-de-francois
Dernière édition par Lorena le Sam 10 Déc 2011 - 4:33, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: La déchristianisation planifiée de la France par des sociétés secrètes !
@ Lorena :
Sarkozy est d'origine juive par sa mère :
Ce n'est donc pas faux d'affirmer que Sarkozy est d'origine juive !
Voir notre dossier sur Sarkozy :
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Octo !
Lorena a écrit:Vous dites que le chef de l'Etat est juif c'est faux. Il est catholique..; C'est son grand père qui est d'origine juive!
Sarkozy est d'origine juive par sa mère :
EN PARLANT DE L'ANTÉCHRIST, VOICI CE QU'EN DIT HOLZHAUSER :
Holzhauser affirma aussi qu'il aura des racines juives et que les Juifs le reconnaîtront comme leur Messie. Plus précisément encore, les apparitions de la Vierge Marie à La Salette nous dévoilent que l'Antéchrist sera de mère juive, qu'il ne sera pas fils unique et qu'il aura des frères.
Ce n'est donc pas faux d'affirmer que Sarkozy est d'origine juive !
Voir notre dossier sur Sarkozy :
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Octo !
_________________
"N'éteignez pas l'Esprit, ne dépréciez pas les dons de prophétie; mais vérifiez tout : ce qui est bon, retenez-le; gardez-vous de toute espèce de mal." 1 Thess 5, 19-22
*Venez prier et adorer en direct sur le Forum VSJ via le Web* :
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Re: La déchristianisation planifiée de la France par des sociétés secrètes !
Bonjour à tous,
François Hollande, lui aussi, est juif !
Il n'est pas facile d'interpréter les prophéties, c'est pour cela qu'il nous faut les lire, les relire, les analyser, les décortiquer, les comparer, et rester très humble dans notre discernement et dans nos interprétations.
Les prophéties sont extrêmement précises sur l'avènement du Grand Monarque,
mais elles ne pour ainsi dire jamais de dates, uniquement les "signes des temps"...
Parmi ces "signes des temps", Marie-Julie nous dit que juste avant les évènements, on entendra parler de troubles en Corse, en l'Angleterre, en Perse et en Terre Sainte.
Les évènements devraient commencer par l'assassinat de trois hommes haut-placés dans le monde, dont l'un dans les Balkans et un autre en France. Simultanément à la mort de cet homme haut-placé en France, la crise financière sera complètement déclarée ; il y aura des manifestations et des émeutes à cause du manque de travail. On ouvrira les prisons et on demandera aux forces de l'Ordre de ne pas intervenir (selon Marie-Julie).
Le Pape fuira de Rome en marchant sur les cadavres de ses prêtres. Un antipape s'installera à sa place. Il sera découvert des ossements en France que l'on attribuera au Christ en rejetant, Sa Mort sur la Croix, Sa Résurrection, Son Ascension dans le Ciel et Sa Divinité... et toute l'Eglise entrera dans son ultime épreuve qui est une épreuve par la foi. Les Hébreux ont eu la leur avec l'affaire du Veau d'Or, l'ultime épreuve par la foi pour le peuple de la Première Alliance avant que Dieu autorise l'entrée du peuple élu en Terre Promise.
Le Grand Monarque selon les prophéties ne sera pas Henry V mais, son père !
(Voir par exemple la prophétie de St Fons au sud de Lyon).
Le Grand Monarque n'arrivera pas par une élection démocratique mais,
par désignation céleste et miraculeuse.
Il arrive au plus fort de la crise en France. Paris sera détruit et la France coupée en deux,
avec les Russes au Nord et les Musulmans au Sud. C'est pire que toutes les fictions !...
Mais après ce temps d'épreuves, tout sera renouvelé pour un temps paradisiaque :
Les temps de la Nouvelle Pentecôte prophétisés par le Bienheureux Jean-Paul II.
Il y aura 7 ou 8 grandes villes détruites dont trois importantes.
C'est à la destruction de la troisième de ces grandes villes que la France se reconvertira
et le Grand Monarque arrivera en même temps que le Saint Pontife.
Il y aura aussi un régent mais je n'ai aucun détail sur sa personne et ses actions.
Il y aura enfin, avant l'avènement du Grand Monarque, l'avènement du "Grand Couronné"
qui est certainement, Henri d'Orléans, « Comte de Paris » qui je crois se fera intronisé en Alsace,
au Frankenbourg (Neubois à hauteur de Sélestat).
Dès qu'il arrivera à Paris, il sera éliminé d'une manière honteuse et dramatique.
Lisez et relisez les prophéties et restez au plus près du synopsis qu'elle nous présentent.
Il est précis et exact à 70 ou 80 %.
Dieu se réserve de modifier la chronologie des évènements, leur intensité, leur gravité et leur durée selon le niveau de conversion de son peuple.
Pour étudier les prophéties chrétiennes, vous pouvez consultez les liens suivants. Tout y est :
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Meilleures pensées
Hercule
François Hollande, lui aussi, est juif !
Il n'est pas facile d'interpréter les prophéties, c'est pour cela qu'il nous faut les lire, les relire, les analyser, les décortiquer, les comparer, et rester très humble dans notre discernement et dans nos interprétations.
Les prophéties sont extrêmement précises sur l'avènement du Grand Monarque,
mais elles ne pour ainsi dire jamais de dates, uniquement les "signes des temps"...
Parmi ces "signes des temps", Marie-Julie nous dit que juste avant les évènements, on entendra parler de troubles en Corse, en l'Angleterre, en Perse et en Terre Sainte.
Les évènements devraient commencer par l'assassinat de trois hommes haut-placés dans le monde, dont l'un dans les Balkans et un autre en France. Simultanément à la mort de cet homme haut-placé en France, la crise financière sera complètement déclarée ; il y aura des manifestations et des émeutes à cause du manque de travail. On ouvrira les prisons et on demandera aux forces de l'Ordre de ne pas intervenir (selon Marie-Julie).
Le Pape fuira de Rome en marchant sur les cadavres de ses prêtres. Un antipape s'installera à sa place. Il sera découvert des ossements en France que l'on attribuera au Christ en rejetant, Sa Mort sur la Croix, Sa Résurrection, Son Ascension dans le Ciel et Sa Divinité... et toute l'Eglise entrera dans son ultime épreuve qui est une épreuve par la foi. Les Hébreux ont eu la leur avec l'affaire du Veau d'Or, l'ultime épreuve par la foi pour le peuple de la Première Alliance avant que Dieu autorise l'entrée du peuple élu en Terre Promise.
Le Grand Monarque selon les prophéties ne sera pas Henry V mais, son père !
(Voir par exemple la prophétie de St Fons au sud de Lyon).
Le Grand Monarque n'arrivera pas par une élection démocratique mais,
par désignation céleste et miraculeuse.
Il arrive au plus fort de la crise en France. Paris sera détruit et la France coupée en deux,
avec les Russes au Nord et les Musulmans au Sud. C'est pire que toutes les fictions !...
Mais après ce temps d'épreuves, tout sera renouvelé pour un temps paradisiaque :
Les temps de la Nouvelle Pentecôte prophétisés par le Bienheureux Jean-Paul II.
Il y aura 7 ou 8 grandes villes détruites dont trois importantes.
C'est à la destruction de la troisième de ces grandes villes que la France se reconvertira
et le Grand Monarque arrivera en même temps que le Saint Pontife.
Il y aura aussi un régent mais je n'ai aucun détail sur sa personne et ses actions.
Il y aura enfin, avant l'avènement du Grand Monarque, l'avènement du "Grand Couronné"
qui est certainement, Henri d'Orléans, « Comte de Paris » qui je crois se fera intronisé en Alsace,
au Frankenbourg (Neubois à hauteur de Sélestat).
Dès qu'il arrivera à Paris, il sera éliminé d'une manière honteuse et dramatique.
Lisez et relisez les prophéties et restez au plus près du synopsis qu'elle nous présentent.
Il est précis et exact à 70 ou 80 %.
Dieu se réserve de modifier la chronologie des évènements, leur intensité, leur gravité et leur durée selon le niveau de conversion de son peuple.
Pour étudier les prophéties chrétiennes, vous pouvez consultez les liens suivants. Tout y est :
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Meilleures pensées
Hercule
Dernière édition par Hercule le Sam 10 Déc 2011 - 8:43, édité 3 fois
Poirot- Deuxième Demeure : Je m'applique à l'oraison.
- Messages : 93
Date d'inscription : 29/04/2010
Re: La déchristianisation planifiée de la France par des sociétés secrètes !
Lorsque je veux visionner le dossier sur Sarkozi, on me signale qu'un virus pouvant endommager mon ordinateur était présent. Seriez-vous surveiller?
Edouard
Edouard
edouard- Troisième Demeure : J'évite tous les péchés.
- Messages : 211
Date d'inscription : 26/06/2010
Localisation : Wallonie
Re: La déchristianisation planifiée de la France par des sociétés secrètes !
Bonjour Edouard,
Nous sommes tous surveillés sur matin au soir et du soir au matin,
dans les chaumières comme dans les palais.
Vous ne le saviez-pas ?
Bonne journée
Hercule
Nous sommes tous surveillés sur matin au soir et du soir au matin,
dans les chaumières comme dans les palais.
Vous ne le saviez-pas ?
Bonne journée
Hercule
Poirot- Deuxième Demeure : Je m'applique à l'oraison.
- Messages : 93
Date d'inscription : 29/04/2010
La déchristianisation planifiée de la France par des sociétés secrètes !
Attention!
Dire que Mr. Sarkosi, le président actuel en France, est juif est une affirmation préremptoire! (sans preuve) Même s'il possède une ascendance Juive, il n'est pas juif!!
Je connais un ami dont les parents sont juifs athées, et lui qui est converti au Christianisme. Son Nom (pour ceux qui en ont entendu parler) c'est Fabrice Adjadj. est-il Juif ? Ou bien est-il Catholique? à votre avis, répondez??
Vous pouvez avoir une ascendance juive athée et être athée. Ou pratiquant, juif!! Est Juif celui qui pratique!
Comme est Chrétien celui qui est pratiquant.
Mr Sarkosi n'est ni l'un ni l'autre! il me semble païen d'aujourd'hui! Bien dans l'air du temps en tout cas. il ne fréquente ni la synagogue, ni l'Eglise catholique. Même si, au titre de président Français, il est chanoine de la curie Pontificale.
Si vous réfléchissez à cela on évitera une dispute.
Monsieur Strauss-Kahnn est juif et sa femme aussi, par la génétique. Ils sont juifs de nom, mais l'intérieur?... en tout cas on l'a échappé belle, en France pour l'instant!...Les Français ont la mémoire courte il est possible que ce Monsieur se représente, après les prochaines élections Française en mai 2017. Dans 10 ans (nous sommes en régime de quinquenat). Puisqu'il a déjà été présenté par les journalistes Français comme le "Messie universel" de la Finance internationale et qu'avant "la catastrophe" il n'y avait que lui qui pouvait sauver l'Europe. Vous verrez renaître cet Anti-Christ précurseur d' Asmodée!
De même, j'ignore si Mr Hollande est juif, cela me semble douteux!! Je ne le vois pas ni fréquenter la synagogue, ni l'Eglise Catholique.
On aura sans doute un Président juif (peut-être) mais non, ce n'est pas encore là! Il n'y a pas d'alarme!...
Pour le reste des prophétie de MJ de la Fraudais, ce qui se trame est vrai! Tout se prépare!...
Artiguedieu
Dire que Mr. Sarkosi, le président actuel en France, est juif est une affirmation préremptoire! (sans preuve) Même s'il possède une ascendance Juive, il n'est pas juif!!
Je connais un ami dont les parents sont juifs athées, et lui qui est converti au Christianisme. Son Nom (pour ceux qui en ont entendu parler) c'est Fabrice Adjadj. est-il Juif ? Ou bien est-il Catholique? à votre avis, répondez??
Vous pouvez avoir une ascendance juive athée et être athée. Ou pratiquant, juif!! Est Juif celui qui pratique!
Comme est Chrétien celui qui est pratiquant.
Mr Sarkosi n'est ni l'un ni l'autre! il me semble païen d'aujourd'hui! Bien dans l'air du temps en tout cas. il ne fréquente ni la synagogue, ni l'Eglise catholique. Même si, au titre de président Français, il est chanoine de la curie Pontificale.
Si vous réfléchissez à cela on évitera une dispute.
Monsieur Strauss-Kahnn est juif et sa femme aussi, par la génétique. Ils sont juifs de nom, mais l'intérieur?... en tout cas on l'a échappé belle, en France pour l'instant!...Les Français ont la mémoire courte il est possible que ce Monsieur se représente, après les prochaines élections Française en mai 2017. Dans 10 ans (nous sommes en régime de quinquenat). Puisqu'il a déjà été présenté par les journalistes Français comme le "Messie universel" de la Finance internationale et qu'avant "la catastrophe" il n'y avait que lui qui pouvait sauver l'Europe. Vous verrez renaître cet Anti-Christ précurseur d' Asmodée!
De même, j'ignore si Mr Hollande est juif, cela me semble douteux!! Je ne le vois pas ni fréquenter la synagogue, ni l'Eglise Catholique.
On aura sans doute un Président juif (peut-être) mais non, ce n'est pas encore là! Il n'y a pas d'alarme!...
Pour le reste des prophétie de MJ de la Fraudais, ce qui se trame est vrai! Tout se prépare!...
Artiguedieu
Artiguedieu- Deuxième Demeure : Je m'applique à l'oraison.
- Messages : 88
Date d'inscription : 28/07/2011
Localisation : france (rhône-Alpes)
Re: La déchristianisation planifiée de la France par des sociétés secrètes !
@ Artiguedieu :
Donc, si je comprends bien votre raisonnement, vous êtes en train de me dire que tous les Juifs qui habitent Israël et qui se déclarent athée ou qui ne pratiquent pas leur religion ne sont pas des Juifs alors ?
Ha, ben, coudonc ! = (Vous m'en direz tant !)
On ne peut donc pas être Juif ni par le sang, ni par la descendance, ni par la race, ni par sa mère ?
Expliquez-moi donc alors comment se transmet la race des Juifs ?
Si Sarkozy, qui est d'origine juive par sa mère, n'est pas un Juif, il est quoi alors ?
Octo !
Artiguedieu a écrit:Attention!
Dire que Mr. Sarkosi, le président actuel en France, est juif est une affirmation préremptoire! (sans preuve) Même s'il possède une ascendance Juive, il n'est pas juif!!
Artiguedieu
Donc, si je comprends bien votre raisonnement, vous êtes en train de me dire que tous les Juifs qui habitent Israël et qui se déclarent athée ou qui ne pratiquent pas leur religion ne sont pas des Juifs alors ?
Ha, ben, coudonc ! = (Vous m'en direz tant !)
On ne peut donc pas être Juif ni par le sang, ni par la descendance, ni par la race, ni par sa mère ?
Expliquez-moi donc alors comment se transmet la race des Juifs ?
Si Sarkozy, qui est d'origine juive par sa mère, n'est pas un Juif, il est quoi alors ?
Octo !
Dernière édition par Octo le Sam 10 Déc 2011 - 17:30, édité 1 fois
_________________
"N'éteignez pas l'Esprit, ne dépréciez pas les dons de prophétie; mais vérifiez tout : ce qui est bon, retenez-le; gardez-vous de toute espèce de mal." 1 Thess 5, 19-22
*Venez prier et adorer en direct sur le Forum VSJ via le Web* :
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Re: La déchristianisation planifiée de la France par des sociétés secrètes !
Bonjour,
Et Edith Stein ?
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Thérèse-Bénédicte de la Croix Edith Stein (1891-1942)
Carmélite déchaussée, martyr
"Inclinons-nous profondément devant ce témoignage de vie et de mort livré par Edith Stein, cette remarquable fille d'Israël, qui fut en même temps fille du Carmel et soeur Thérèse-Bénédicte de la Croix, une personnalité qui réunit pathétiquement, au cours de sa vie si riche, les drames de notre siècle. Elle est la synthèse d'une histoire affligée de blessures profondes et encore douloureuses, pour la guérison desquelles s'engagent, aujoud'hui encore, des hommes et des femmes conscients de leurs responsabilités; elle est en même temps la synthèse de la pleine vérité sur les hommes, par son coeur qui resta si longtemps inquiet et insatisfait, "jusqu'à ce qu'enfin il trouvât le repos dans le Seigneur" ". Ces paroles furent prononcées par le Pape Jean-Paul II à l'occasion de la béatification d'Édith Stein à Cologne, le 1 mai 1987.
Qui fut cette femme?
Quand, le 12 octobre 1891, Édith Stein naquit à Wroclaw (à l'époque Breslau), la dernière de 11 enfants, sa famille fêtait le Yom Kippour, la plus grande fête juive, le jour de l'expiation. "Plus que toute autre chose cela a contribué à rendre particulièrement chère à la mère sa plus jeune fille". Cette date de naissance fut pour la carmélite presque une prédiction.
Son père, commerçant en bois, mourut quand Édith n'avait pas encore trois ans. Sa mère, femme très religieuse, active et volontaire, personne vraiment admirable, restée seule, devait vaquer aux soins de sa famille et diriger sa grande entreprise; cependant elle ne réussit pas à maintenir chez ses enfants une foi vivante. Édith perdit la foi en Dieu: "En pleine conscience et dans un choix libre je cessai de prier".
Elle obtint brillamment son diplôme de fin d'études secondaires en 1911 et commença des cours d'allemand et d'histoire à l'Université de Wroclaw, plus pour assurer sa subsistance à l'avenir que par passion. La philosophie était en réalité son véritable intérêt. Elle s'intéressait également beaucoup aux questions concernant les femmes. Elle entra dans l'organisation "Association Prussienne pour le Droit des Femmes au Vote". Plus tard elle écrira: "Jeune étudiante, je fus une féministe radicale. Puis cette question perdit tout intérêt pour moi. Maintenant je suis à la recherche de solutions purement objectives".
En 1913, l'étudiante Édith Stein se rendit à Gôttingen pour fréquenter les cours de Edmund Husserl à l'université; elle devint son disciple et son assistante et elle passa aussi avec lui sa thèse. À l'époque Edmund Husserl fascinait le public avec son nouveau concept de vérité: le monde perçu existait non seulement à la manière kantienne de la perception subjective. Ses disciples comprenaient sa philosophie comme un retour vers le concret. "Retour à l'objectivisme". La phénoménologie conduisit plusieurs de ses étudiants et étudiantes à la foi chrétienne, sans qu'il en ait eu l'intention. À Gôttingen, Édith Stein rencontra aussi le philosophe Max Scheler. Cette rencontre attira son attention sur le catholicisme. Cependant elle n'oublia pas l'étude qui devait lui procurer du pain dans l'avenir. En janvier 1915, elle réussit avec distinction son examen d'État. Elle ne commença pas cependant sa période de formation professionnelle.
Alors qu'éclatait la première guerre mondiale, elle écrivit: "Maintenant je n'ai plus de vie propre". Elle fréquenta un cours d'infirmière et travailla dans un hôpital militaire autrichien. Pour elle ce furent des temps difficiles. Elle soigna les malades du service des maladies infectieuses, travailla en salle opératoire, vit mourir des hommes dans la fleur de l'âge. À la fermeture de l'hôpital militaire en 1916, elle suivit Husserl à Fribourg-en-Brisgau, elle y obtint en 1917 sa thèse "summa cum laudae" dont le titre était: "Sur le problème de l'empathie".
Il arriva qu'un jour elle put observer comment une femme du peuple, avec son panier à provisions, entra dans la cathédrale de Francfort et s'arrêta pour une brève prière. "Ce fut pour moi quelque chose de complètement nouveau. Dans les synagogues et les églises protestantes que j'ai fréquentées, les croyants se rendent à des offices. En cette circonstance cependant, une personne entre dans une église déserte, comme si elle se rendait à un colloque intime. Je n'ai jamais pu oublier ce qui est arrivé". Dans les dernières pages de sa thèse elle écrit: "Il y a eu des individus qui, suite à un changement imprévu de leur personnalité, ont cru rencontrer la miséricorde divine". Comment est-elle arrivée à cette affirmation?
Édith Stein était liée par des liens d'amitié profonde avec l'assistant de Husserl à Gôtingen, Adolph Reinach, et avec son épouse. Adolf Reinach mourut en Flandres en novembre 1917. Édith se rendit à Gôttingen. Le couple Reinach s'était converti à la foi évangélique. Édith avait une certaine réticence à l'idée de rencontrer la jeune veuve. Avec beaucoup d'étonnement elle rencontra une croyante. "Ce fut ma première rencontre avec la croix et avec la force divine qu'elle transmet à ceux qui la portent [...] Ce fut le moment pendant lequel mon irréligiosité s'écroula et le Christ resplendit". Plus tard elle écrivit: "Ce qui n'était pas dans mes plans était dans les plans de Dieu. En moi prit vie la profonde conviction que -vu du côté de Dieu- le hasard n'existe pas; toute ma vie, jusque dans ses moindres détails, est déjà tracée selon les plans de la providence divine et, devant le regard absolument clair de Dieu, elle présente une unité parfaitement accomplie".
À l'automne 1918, Édith Stein cessa d'être l'assistante d'Edmund Husserl. Ceci parce qu'elle désirait travailler de manière indépendante. Pour la première fois depuis sa conversion, Édith Stein rendit visite à Husserl en 1930. Elle eut avec lui une discussion sur sa nouvelle foi à laquelle elle aurait volontiers voulu qu'il participe. Puis elle écrit de manière surprenante: "Après chaque rencontre qui me fait sentir l'impossibilité de l'influencer directement, s'avive en moi le caractère pressant de mon propre holocauste".
Édith Stein désirait obtenir l'habilitation à l'enseignement. À l'époque, c'était une chose impossible pour une femme. Husserl se prononça au moment de sa candidature: "Si la carrière universitaire était rendue accessible aux femmes, je pourrais alors la recommander chaleureusement plus que n'importe quelle autre personne pour l'admission à l'examen d'habilitation". Plus tard on lui interdira l'habilitation à cause de ses origines juives.
Édith Stein retourna à Wroclaw. Elle écrivit des articles sur la psychologie et sur d'autres disciplines humanistes. Elle lit cependant le Nouveau Testament, Kierkegaard et le livre des exercices de saint Ignace de Loyola. Elle s'aperçoit qu'on ne peut seulement lire un tel écrit, il faut le mettre en pratique.
Pendant l'été 1921, elle se rendit pour quelques semaines à Bergzabern (Palatinat), dans la propriété de Madame Hedwig Conrad-Martius, une disciple de Husserl. Cette dame s'était convertie, en même temps que son époux, à la foi évangélique. Un soir, Édith trouva dans la bibliothèque l'autobiographie de Thérèse d'Avila. Elle la lut toute la nuit. "Quand je refermai le livre je me dis: ceci est la vérité". Considérant rétrospectivement sa propre vie, elle écrira plus tard: "Ma quête de vérité était mon unique prière".
Le ler janvier 1922, Édith Stein se fit baptiser. C'était le jour de la circoncision de Jésus, de l'accueil de Jésus dans la descendance d'Abraham. Édith Stein était debout devant les fonds baptismaux, vêtue du manteau nuptial blanc de Hedwig Conrad-Martius qui fut sa marraine. "J'avais cessé de pratiquer la religion juive et je me sentis de nouveau juive seulement après mon retour à Dieu". Maintenant elle sera toujours consciente, non seulement intellectuellement mais aussi concrètement, d'appartenir à la lignée du Christ. À la fête de la Chandeleur, qui est également un jour dont l'origine remonte à l'Ancien Testament, elle reçut la confirmation de l'évêque de Spire dans sa chapelle privée.
Après sa conversion, elle se rendit tout d'abord à Wroclaw. "Maman, je suis catholique". Les deux se mirent à pleurer. Hedwig Conrad-Martius écrivit: "Je vis deux israélites et aucune ne manque de sincérité" (cf Jn 1, 47).
Immédiatement après sa conversion, Édith aspira au Carmel, mais ses interlocuteurs spirituels, le Vicaire général de Spire et le Père Erich Przywara, S.J., l'empêchèrent de faire ce pas. Jusqu'à pâques 1931 elle assura alors un enseignement en allemand et en histoire au lycée et séminaire pour enseignants du couvent dominicain de la Madeleine de Spire. Sur l'insistance de l'archiabbé Raphaël Walzer du couvent de Beuron, elle entreprend de longs voyages pour donner des conférences, surtout sur des thèmes concernant les femmes. "Pendant la période qui précède immédiatement et aussi pendant longtemps après ma conversion [... ] je croyais que mener une vie religieuse signifiait renoncer à toutes les choses terrestres et vivre seulement dans la pensée de Dieu. Progressivement cependant, je me suis rendue compte que ce monde requiert bien autre chose de nous [...]; je crois même que plus on se sent attiré par Dieu et plus on doit "sortir de soi-même", dans le sens de se tourner vers le monde pour lui porter une raison divine de vivre".
Son programme de travail est énorme. Elle traduit les lettres et le journal de la période pré-catholique de Newman et l'œuvre " Questiones disputatx de veritate " de Thomas d'Aquin et ce dans une version très libre, par amour du dialogue avec la philosophie moderne. Le Père Erich Przywara S.J. l'encouragea à écrire aussi des oeuvres philosophiques propres. Elle apprit qu'il est possible "de pratiquer la science au service de Dieu [... ] ; c'est seulement pour une telle raison que j'ai pu me décider à commencer une série d'oeuvres scientifiques". Pour sa vie et pour son travail elle trouve toujours les forces nécessaires au couvent des bénédictins de Beuron où elle se rend pour passer les grandes fêtes de l'année liturgique.
En 1931, elle termina son activité à Spire. Elle tenta de nouveau d'obtenir l'habilitation pour enseigner librement à Wroclaw et à Fribourg. En vain. À partir de ce moment, elle écrivit une oeuvre sur les principaux concepts de Thomas d'Aquin: "Puissance et action". Plus tard, elle fera de cet essai son ceuvre majeure en l'élaborant sous le titre "Être fini et Être éternel", et ce dans le couvent des Carmélites à Cologne. L'impression de l'œuvre ne fut pas possible pendant sa vie.
En 1932, on lui donna une chaire dans une institution catholique, l'Institut de Pédagogie scientifique de Münster, où elle put développer son anthropologie. Ici elle eut la possibilité d'unir science et foi et de porter à la compréhension des autres cette union. Durant toute sa vie, elle ne veut être qu'un "instrument de Dieu". "Qui vient à moi, je désire le conduire à Lui".
En 1933, les ténèbres descendent sur l'Allemagne. "J'avais déjà entendu parler des mesures sévères contres les juifs. Mais maintenant je commençai à comprendre soudainement que Dieu avait encore une fois posé lourdement sa main sur son peuple et que le destin de ce peuple était aussi mon destin". L'article de loi sur la descendance arienne des nazis rendit impossible la continuation de son activité d'enseignante. "Si ici je ne peux continuer, en Allemagne il n'y a plus de possibilité pour moi". "J'étais devenue une étrangère dans le monde".
L'archiabbé Walzer de Beuron ne l'empêcha plus d'entrer dans un couvent des Carmélites. Déjà au temps où elle se trouvait à Spire, elle avait fait les veeux de pauvreté, de chasteté et d'obéissance. En 1933 elle se présenta à la Mère Prieure du monastère des Carmélites de Cologne. "Ce n'est pas l'activité humaine qui peut nous aider, mais seulement la passion du Christ. J'aspire à y participer".
Encore une fois Édith Stein se rendit à Wroclaw pour prendre congé de sa mère et de sa famille. Le dernier jour qu'elle passa chez elle fut le 12 octobre, le jour de son anniversaire et en même temps celui de la fête juive des Tabernacles. Édith accompagna sa mère à la Synagogue. Pour les deux femmes ce ne fut pas une journée facile. "Pourquoi l'as-tu connu (Jésus Christ)? Je ne veux rien dire contre Lui. Il aura été un homme bon. Mais pourquoi s'est-il fait Dieu?" Sa mère pleure.
Le lendemain matin Édith prend le train pour Cologne. "Je ne pouvais entrer dans une joie profonde. Ce que je laissais derrière moi était trop terrible. Mais j'étais très calme - dans l'intime de la volonté de Dieu". Par la suite elle écrira chaque semaine une lettre à sa mère. Elle ne recevra pas de réponses. Sa soeur Rose lui enverra des nouvelles de la maison.
Le 14 octobre, Édith Stein entre au monastère des Carmélites de Cologne. En 1934, le 14 avril, ce sera la cérémonie de sa prise d'habit. L'archiabbé de Beuron célébra la messe. À partir de ce moment Édith Stein portera le nom de soeur Thérèse-Bénédicte de la Croix.
En 1938, elle écrivit: "Sous la Croix je compris le destin du peuple de Dieu qui alors (1933) commençait à s'annoncer. Je pensais qu'il comprenait qu'il s'agissait de la Croix du Christ, qu'il devait l'accepter au nom de tous les autres peuples. Il est certain qu'aujourd'hui je comprends davantage ces choses, ce que signifie être épouse du Seigneur sous le signe de la Croix. Cependant il ne sera jamais possible de comprendre tout cela, parce que c'est un mystère".
Le 21 avril 1935, elle fit des voeux temporaires. Le 14 septembre 1936, au moment du renouvellement des voeux, sa mère meurt à Wroclaw. "Jusqu'au dernier moment ma mère est restée fidèle à sa religion. Mais puisque sa foi et sa grande confiance en Dieu [...] furent l'ultime chose qui demeura vivante dans son agonie, j'ai confiance qu'elle a trouvé un juge très clément et que maintenant elle est ma plus fidèle assistante, en sorte que moi aussi je puisse arriver au but".
Sur l'image de sa profession perpétuelle du 21 avril 1938, elle fit imprimer les paroles de saint Jean de la Croix auquel elle consacrera sa dernière oeuvre: "Désormais ma seule tâche sera l'amour".
L'entrée d'Édith Stein au couvent du Carmel n'a pas été une fuite. "Qui entre au Carmel n'est pas perdu pour les siens, mais ils sont encore plus proches; il en est ainsi parce que c'est notre tâche de rendre compte à Dieu pour tous". Surtout elle rend compte à Dieu pour son peuple. "Je dois continuellement penser à la reine Esther qui a été enlevée à son peuple pour en rendre compte devant le roi. Je suis une petite et faible Esther mais le Roi qui m'a appelée est infiniment grand et miséricordieux. C'est là ma grande consolation". (31-10-1938)
Le 9 novembre 1938, la haine des nazis envers les juifs fut révélée au monde entier. Les synagogues brûlèrent. La terreur se répandit parmi les juifs. La Mère Prieure des Carmélites de Cologne fait tout son possible pour conduire soeur Thérèse-Bénédicte de la Croix à l'étranger. Dans la nuit du 1er janvier 1938, elle traversa la frontière des Pays-Bas et fut emmenée dans le monastère des Carmélites de Echt, en Hollande. C'est dans ce lieu qu'elle écrivit son testament, le 9 juin 1939: "Déjà maintenant j'accepte avec joie, en totale soumission et selon sa très sainte volonté, la mort que Dieu m'a destinée. Je prie le Seigneur qu'Il accepte ma vie et ma mort [...] en sorte que le Seigneur en vienne à être reconnu par les siens et que son règne se manifeste dans toute sa grandeur pour le salut de l'Allemagne et la paix dans le monde".
Déjà au monastère des Carmélites de Cologne on avait permis à Édith Stein de se consacrer à ses oeuvres scientifiques. Entre autres elle écrivit dans ce lieu "De la vie d'une famille juive". "Je désire simplement raconter ce que j'ai vécu en tant que juive". Face à "la jeunesse qui aujourd'hui est éduquée depuis l'âge le plus tendre à haïr les juifs [...] nous, qui avons été éduqués dans la communauté juive, nous avons le devoir de rendre témoignage".
En toute hâte, Édith Stein écrira à Echt son essai sur "Jean de la Croix, le Docteur mystique de l'Église, à l'occasion du quatre centième anniversaire de sa naissance, 1542-1942". En 1941, elle écrivit à une religieuse avec laquelle elle avait des liens d'amitié: "Une scientia crucis (la science de la croix) peut être apprise seulement si l'on ressent tout le poids de la croix. De cela j'étais convaincue depuis le premier instant et c'est de tout coeur que j'ai dit: Ave Crux, Spes unica (je te salue Croix, notre unique espérance)". Son essai sur Jean de la Croix porta le sous-titre: "La Science de la Croix".
Le 2 août 1942, la Gestapo arriva. Édith Stein se trouvait dans la chapelle, avec les autres soeurs. En moins de 5 minutes elle dut se présenter, avec sa soeur Rose qui avait été baptisée dans l'Église catholique et qui travaillait chez les Carmélites de Echt. Les dernières paroles d'Édith Stein que l'on entendit à Echt s'adressèrent à sa soeur: "Viens, nous partons pour notre, peuple".
Avec de nombreux autres juifs convertis au christianisme, les deux femmes furent conduites au camp de rassemblement de Westerbork. Il s'agissait d'une vengeance contre le message de protestation des évêques catholiques des Pays-Bas contre le progrom et les déportations de juifs. "Que les êtres humains puissent en arriver à être ainsi, je ne l'ai jamais compris et que mes soeurs et mes frères dussent tant souffrir, cela aussi je ne l'ai jamais vraiment compris [...]; à chaque heure je prie pour eux. Est-ce que Dieu entend ma prière? Avec certitude cependant il entend leurs pleurs". Le professeur Jan Nota, qui lui était lié, écrira plus tard: "Pour moi elle est, dans un monde de négation de Dieu, un témoin de la présence de Dieu".
À l'aube du 7 août, un convoi de 987 juifs parti en direction d'Auschwitz. Ce fut le 9 août 1942, que soeur Thérèse-Bénédicte de la Croix, avec sa soeur Rose et de nombreux autres membres de son peuple, mourut dans les chambres à gaz d'Auschwitz.
Avec sa béatification dans la Cathédrale de Cologne, le ler mai 1987, l'Église honorait, comme l'a dit le Pape Jean-Paul II, "une fille d'Israël, qui pendant les persécutions des nazis est demeurée unie avec foi et amour au Seigneur Crucifié, Jésus Christ, telle une catholique, et à son peuple telle une juive".
Et Edith Stein ?
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Thérèse-Bénédicte de la Croix Edith Stein (1891-1942)
Carmélite déchaussée, martyr
"Inclinons-nous profondément devant ce témoignage de vie et de mort livré par Edith Stein, cette remarquable fille d'Israël, qui fut en même temps fille du Carmel et soeur Thérèse-Bénédicte de la Croix, une personnalité qui réunit pathétiquement, au cours de sa vie si riche, les drames de notre siècle. Elle est la synthèse d'une histoire affligée de blessures profondes et encore douloureuses, pour la guérison desquelles s'engagent, aujoud'hui encore, des hommes et des femmes conscients de leurs responsabilités; elle est en même temps la synthèse de la pleine vérité sur les hommes, par son coeur qui resta si longtemps inquiet et insatisfait, "jusqu'à ce qu'enfin il trouvât le repos dans le Seigneur" ". Ces paroles furent prononcées par le Pape Jean-Paul II à l'occasion de la béatification d'Édith Stein à Cologne, le 1 mai 1987.
Qui fut cette femme?
Quand, le 12 octobre 1891, Édith Stein naquit à Wroclaw (à l'époque Breslau), la dernière de 11 enfants, sa famille fêtait le Yom Kippour, la plus grande fête juive, le jour de l'expiation. "Plus que toute autre chose cela a contribué à rendre particulièrement chère à la mère sa plus jeune fille". Cette date de naissance fut pour la carmélite presque une prédiction.
Son père, commerçant en bois, mourut quand Édith n'avait pas encore trois ans. Sa mère, femme très religieuse, active et volontaire, personne vraiment admirable, restée seule, devait vaquer aux soins de sa famille et diriger sa grande entreprise; cependant elle ne réussit pas à maintenir chez ses enfants une foi vivante. Édith perdit la foi en Dieu: "En pleine conscience et dans un choix libre je cessai de prier".
Elle obtint brillamment son diplôme de fin d'études secondaires en 1911 et commença des cours d'allemand et d'histoire à l'Université de Wroclaw, plus pour assurer sa subsistance à l'avenir que par passion. La philosophie était en réalité son véritable intérêt. Elle s'intéressait également beaucoup aux questions concernant les femmes. Elle entra dans l'organisation "Association Prussienne pour le Droit des Femmes au Vote". Plus tard elle écrira: "Jeune étudiante, je fus une féministe radicale. Puis cette question perdit tout intérêt pour moi. Maintenant je suis à la recherche de solutions purement objectives".
En 1913, l'étudiante Édith Stein se rendit à Gôttingen pour fréquenter les cours de Edmund Husserl à l'université; elle devint son disciple et son assistante et elle passa aussi avec lui sa thèse. À l'époque Edmund Husserl fascinait le public avec son nouveau concept de vérité: le monde perçu existait non seulement à la manière kantienne de la perception subjective. Ses disciples comprenaient sa philosophie comme un retour vers le concret. "Retour à l'objectivisme". La phénoménologie conduisit plusieurs de ses étudiants et étudiantes à la foi chrétienne, sans qu'il en ait eu l'intention. À Gôttingen, Édith Stein rencontra aussi le philosophe Max Scheler. Cette rencontre attira son attention sur le catholicisme. Cependant elle n'oublia pas l'étude qui devait lui procurer du pain dans l'avenir. En janvier 1915, elle réussit avec distinction son examen d'État. Elle ne commença pas cependant sa période de formation professionnelle.
Alors qu'éclatait la première guerre mondiale, elle écrivit: "Maintenant je n'ai plus de vie propre". Elle fréquenta un cours d'infirmière et travailla dans un hôpital militaire autrichien. Pour elle ce furent des temps difficiles. Elle soigna les malades du service des maladies infectieuses, travailla en salle opératoire, vit mourir des hommes dans la fleur de l'âge. À la fermeture de l'hôpital militaire en 1916, elle suivit Husserl à Fribourg-en-Brisgau, elle y obtint en 1917 sa thèse "summa cum laudae" dont le titre était: "Sur le problème de l'empathie".
Il arriva qu'un jour elle put observer comment une femme du peuple, avec son panier à provisions, entra dans la cathédrale de Francfort et s'arrêta pour une brève prière. "Ce fut pour moi quelque chose de complètement nouveau. Dans les synagogues et les églises protestantes que j'ai fréquentées, les croyants se rendent à des offices. En cette circonstance cependant, une personne entre dans une église déserte, comme si elle se rendait à un colloque intime. Je n'ai jamais pu oublier ce qui est arrivé". Dans les dernières pages de sa thèse elle écrit: "Il y a eu des individus qui, suite à un changement imprévu de leur personnalité, ont cru rencontrer la miséricorde divine". Comment est-elle arrivée à cette affirmation?
Édith Stein était liée par des liens d'amitié profonde avec l'assistant de Husserl à Gôtingen, Adolph Reinach, et avec son épouse. Adolf Reinach mourut en Flandres en novembre 1917. Édith se rendit à Gôttingen. Le couple Reinach s'était converti à la foi évangélique. Édith avait une certaine réticence à l'idée de rencontrer la jeune veuve. Avec beaucoup d'étonnement elle rencontra une croyante. "Ce fut ma première rencontre avec la croix et avec la force divine qu'elle transmet à ceux qui la portent [...] Ce fut le moment pendant lequel mon irréligiosité s'écroula et le Christ resplendit". Plus tard elle écrivit: "Ce qui n'était pas dans mes plans était dans les plans de Dieu. En moi prit vie la profonde conviction que -vu du côté de Dieu- le hasard n'existe pas; toute ma vie, jusque dans ses moindres détails, est déjà tracée selon les plans de la providence divine et, devant le regard absolument clair de Dieu, elle présente une unité parfaitement accomplie".
À l'automne 1918, Édith Stein cessa d'être l'assistante d'Edmund Husserl. Ceci parce qu'elle désirait travailler de manière indépendante. Pour la première fois depuis sa conversion, Édith Stein rendit visite à Husserl en 1930. Elle eut avec lui une discussion sur sa nouvelle foi à laquelle elle aurait volontiers voulu qu'il participe. Puis elle écrit de manière surprenante: "Après chaque rencontre qui me fait sentir l'impossibilité de l'influencer directement, s'avive en moi le caractère pressant de mon propre holocauste".
Édith Stein désirait obtenir l'habilitation à l'enseignement. À l'époque, c'était une chose impossible pour une femme. Husserl se prononça au moment de sa candidature: "Si la carrière universitaire était rendue accessible aux femmes, je pourrais alors la recommander chaleureusement plus que n'importe quelle autre personne pour l'admission à l'examen d'habilitation". Plus tard on lui interdira l'habilitation à cause de ses origines juives.
Édith Stein retourna à Wroclaw. Elle écrivit des articles sur la psychologie et sur d'autres disciplines humanistes. Elle lit cependant le Nouveau Testament, Kierkegaard et le livre des exercices de saint Ignace de Loyola. Elle s'aperçoit qu'on ne peut seulement lire un tel écrit, il faut le mettre en pratique.
Pendant l'été 1921, elle se rendit pour quelques semaines à Bergzabern (Palatinat), dans la propriété de Madame Hedwig Conrad-Martius, une disciple de Husserl. Cette dame s'était convertie, en même temps que son époux, à la foi évangélique. Un soir, Édith trouva dans la bibliothèque l'autobiographie de Thérèse d'Avila. Elle la lut toute la nuit. "Quand je refermai le livre je me dis: ceci est la vérité". Considérant rétrospectivement sa propre vie, elle écrira plus tard: "Ma quête de vérité était mon unique prière".
Le ler janvier 1922, Édith Stein se fit baptiser. C'était le jour de la circoncision de Jésus, de l'accueil de Jésus dans la descendance d'Abraham. Édith Stein était debout devant les fonds baptismaux, vêtue du manteau nuptial blanc de Hedwig Conrad-Martius qui fut sa marraine. "J'avais cessé de pratiquer la religion juive et je me sentis de nouveau juive seulement après mon retour à Dieu". Maintenant elle sera toujours consciente, non seulement intellectuellement mais aussi concrètement, d'appartenir à la lignée du Christ. À la fête de la Chandeleur, qui est également un jour dont l'origine remonte à l'Ancien Testament, elle reçut la confirmation de l'évêque de Spire dans sa chapelle privée.
Après sa conversion, elle se rendit tout d'abord à Wroclaw. "Maman, je suis catholique". Les deux se mirent à pleurer. Hedwig Conrad-Martius écrivit: "Je vis deux israélites et aucune ne manque de sincérité" (cf Jn 1, 47).
Immédiatement après sa conversion, Édith aspira au Carmel, mais ses interlocuteurs spirituels, le Vicaire général de Spire et le Père Erich Przywara, S.J., l'empêchèrent de faire ce pas. Jusqu'à pâques 1931 elle assura alors un enseignement en allemand et en histoire au lycée et séminaire pour enseignants du couvent dominicain de la Madeleine de Spire. Sur l'insistance de l'archiabbé Raphaël Walzer du couvent de Beuron, elle entreprend de longs voyages pour donner des conférences, surtout sur des thèmes concernant les femmes. "Pendant la période qui précède immédiatement et aussi pendant longtemps après ma conversion [... ] je croyais que mener une vie religieuse signifiait renoncer à toutes les choses terrestres et vivre seulement dans la pensée de Dieu. Progressivement cependant, je me suis rendue compte que ce monde requiert bien autre chose de nous [...]; je crois même que plus on se sent attiré par Dieu et plus on doit "sortir de soi-même", dans le sens de se tourner vers le monde pour lui porter une raison divine de vivre".
Son programme de travail est énorme. Elle traduit les lettres et le journal de la période pré-catholique de Newman et l'œuvre " Questiones disputatx de veritate " de Thomas d'Aquin et ce dans une version très libre, par amour du dialogue avec la philosophie moderne. Le Père Erich Przywara S.J. l'encouragea à écrire aussi des oeuvres philosophiques propres. Elle apprit qu'il est possible "de pratiquer la science au service de Dieu [... ] ; c'est seulement pour une telle raison que j'ai pu me décider à commencer une série d'oeuvres scientifiques". Pour sa vie et pour son travail elle trouve toujours les forces nécessaires au couvent des bénédictins de Beuron où elle se rend pour passer les grandes fêtes de l'année liturgique.
En 1931, elle termina son activité à Spire. Elle tenta de nouveau d'obtenir l'habilitation pour enseigner librement à Wroclaw et à Fribourg. En vain. À partir de ce moment, elle écrivit une oeuvre sur les principaux concepts de Thomas d'Aquin: "Puissance et action". Plus tard, elle fera de cet essai son ceuvre majeure en l'élaborant sous le titre "Être fini et Être éternel", et ce dans le couvent des Carmélites à Cologne. L'impression de l'œuvre ne fut pas possible pendant sa vie.
En 1932, on lui donna une chaire dans une institution catholique, l'Institut de Pédagogie scientifique de Münster, où elle put développer son anthropologie. Ici elle eut la possibilité d'unir science et foi et de porter à la compréhension des autres cette union. Durant toute sa vie, elle ne veut être qu'un "instrument de Dieu". "Qui vient à moi, je désire le conduire à Lui".
En 1933, les ténèbres descendent sur l'Allemagne. "J'avais déjà entendu parler des mesures sévères contres les juifs. Mais maintenant je commençai à comprendre soudainement que Dieu avait encore une fois posé lourdement sa main sur son peuple et que le destin de ce peuple était aussi mon destin". L'article de loi sur la descendance arienne des nazis rendit impossible la continuation de son activité d'enseignante. "Si ici je ne peux continuer, en Allemagne il n'y a plus de possibilité pour moi". "J'étais devenue une étrangère dans le monde".
L'archiabbé Walzer de Beuron ne l'empêcha plus d'entrer dans un couvent des Carmélites. Déjà au temps où elle se trouvait à Spire, elle avait fait les veeux de pauvreté, de chasteté et d'obéissance. En 1933 elle se présenta à la Mère Prieure du monastère des Carmélites de Cologne. "Ce n'est pas l'activité humaine qui peut nous aider, mais seulement la passion du Christ. J'aspire à y participer".
Encore une fois Édith Stein se rendit à Wroclaw pour prendre congé de sa mère et de sa famille. Le dernier jour qu'elle passa chez elle fut le 12 octobre, le jour de son anniversaire et en même temps celui de la fête juive des Tabernacles. Édith accompagna sa mère à la Synagogue. Pour les deux femmes ce ne fut pas une journée facile. "Pourquoi l'as-tu connu (Jésus Christ)? Je ne veux rien dire contre Lui. Il aura été un homme bon. Mais pourquoi s'est-il fait Dieu?" Sa mère pleure.
Le lendemain matin Édith prend le train pour Cologne. "Je ne pouvais entrer dans une joie profonde. Ce que je laissais derrière moi était trop terrible. Mais j'étais très calme - dans l'intime de la volonté de Dieu". Par la suite elle écrira chaque semaine une lettre à sa mère. Elle ne recevra pas de réponses. Sa soeur Rose lui enverra des nouvelles de la maison.
Le 14 octobre, Édith Stein entre au monastère des Carmélites de Cologne. En 1934, le 14 avril, ce sera la cérémonie de sa prise d'habit. L'archiabbé de Beuron célébra la messe. À partir de ce moment Édith Stein portera le nom de soeur Thérèse-Bénédicte de la Croix.
En 1938, elle écrivit: "Sous la Croix je compris le destin du peuple de Dieu qui alors (1933) commençait à s'annoncer. Je pensais qu'il comprenait qu'il s'agissait de la Croix du Christ, qu'il devait l'accepter au nom de tous les autres peuples. Il est certain qu'aujourd'hui je comprends davantage ces choses, ce que signifie être épouse du Seigneur sous le signe de la Croix. Cependant il ne sera jamais possible de comprendre tout cela, parce que c'est un mystère".
Le 21 avril 1935, elle fit des voeux temporaires. Le 14 septembre 1936, au moment du renouvellement des voeux, sa mère meurt à Wroclaw. "Jusqu'au dernier moment ma mère est restée fidèle à sa religion. Mais puisque sa foi et sa grande confiance en Dieu [...] furent l'ultime chose qui demeura vivante dans son agonie, j'ai confiance qu'elle a trouvé un juge très clément et que maintenant elle est ma plus fidèle assistante, en sorte que moi aussi je puisse arriver au but".
Sur l'image de sa profession perpétuelle du 21 avril 1938, elle fit imprimer les paroles de saint Jean de la Croix auquel elle consacrera sa dernière oeuvre: "Désormais ma seule tâche sera l'amour".
L'entrée d'Édith Stein au couvent du Carmel n'a pas été une fuite. "Qui entre au Carmel n'est pas perdu pour les siens, mais ils sont encore plus proches; il en est ainsi parce que c'est notre tâche de rendre compte à Dieu pour tous". Surtout elle rend compte à Dieu pour son peuple. "Je dois continuellement penser à la reine Esther qui a été enlevée à son peuple pour en rendre compte devant le roi. Je suis une petite et faible Esther mais le Roi qui m'a appelée est infiniment grand et miséricordieux. C'est là ma grande consolation". (31-10-1938)
Le 9 novembre 1938, la haine des nazis envers les juifs fut révélée au monde entier. Les synagogues brûlèrent. La terreur se répandit parmi les juifs. La Mère Prieure des Carmélites de Cologne fait tout son possible pour conduire soeur Thérèse-Bénédicte de la Croix à l'étranger. Dans la nuit du 1er janvier 1938, elle traversa la frontière des Pays-Bas et fut emmenée dans le monastère des Carmélites de Echt, en Hollande. C'est dans ce lieu qu'elle écrivit son testament, le 9 juin 1939: "Déjà maintenant j'accepte avec joie, en totale soumission et selon sa très sainte volonté, la mort que Dieu m'a destinée. Je prie le Seigneur qu'Il accepte ma vie et ma mort [...] en sorte que le Seigneur en vienne à être reconnu par les siens et que son règne se manifeste dans toute sa grandeur pour le salut de l'Allemagne et la paix dans le monde".
Déjà au monastère des Carmélites de Cologne on avait permis à Édith Stein de se consacrer à ses oeuvres scientifiques. Entre autres elle écrivit dans ce lieu "De la vie d'une famille juive". "Je désire simplement raconter ce que j'ai vécu en tant que juive". Face à "la jeunesse qui aujourd'hui est éduquée depuis l'âge le plus tendre à haïr les juifs [...] nous, qui avons été éduqués dans la communauté juive, nous avons le devoir de rendre témoignage".
En toute hâte, Édith Stein écrira à Echt son essai sur "Jean de la Croix, le Docteur mystique de l'Église, à l'occasion du quatre centième anniversaire de sa naissance, 1542-1942". En 1941, elle écrivit à une religieuse avec laquelle elle avait des liens d'amitié: "Une scientia crucis (la science de la croix) peut être apprise seulement si l'on ressent tout le poids de la croix. De cela j'étais convaincue depuis le premier instant et c'est de tout coeur que j'ai dit: Ave Crux, Spes unica (je te salue Croix, notre unique espérance)". Son essai sur Jean de la Croix porta le sous-titre: "La Science de la Croix".
Le 2 août 1942, la Gestapo arriva. Édith Stein se trouvait dans la chapelle, avec les autres soeurs. En moins de 5 minutes elle dut se présenter, avec sa soeur Rose qui avait été baptisée dans l'Église catholique et qui travaillait chez les Carmélites de Echt. Les dernières paroles d'Édith Stein que l'on entendit à Echt s'adressèrent à sa soeur: "Viens, nous partons pour notre, peuple".
Avec de nombreux autres juifs convertis au christianisme, les deux femmes furent conduites au camp de rassemblement de Westerbork. Il s'agissait d'une vengeance contre le message de protestation des évêques catholiques des Pays-Bas contre le progrom et les déportations de juifs. "Que les êtres humains puissent en arriver à être ainsi, je ne l'ai jamais compris et que mes soeurs et mes frères dussent tant souffrir, cela aussi je ne l'ai jamais vraiment compris [...]; à chaque heure je prie pour eux. Est-ce que Dieu entend ma prière? Avec certitude cependant il entend leurs pleurs". Le professeur Jan Nota, qui lui était lié, écrira plus tard: "Pour moi elle est, dans un monde de négation de Dieu, un témoin de la présence de Dieu".
À l'aube du 7 août, un convoi de 987 juifs parti en direction d'Auschwitz. Ce fut le 9 août 1942, que soeur Thérèse-Bénédicte de la Croix, avec sa soeur Rose et de nombreux autres membres de son peuple, mourut dans les chambres à gaz d'Auschwitz.
Avec sa béatification dans la Cathédrale de Cologne, le ler mai 1987, l'Église honorait, comme l'a dit le Pape Jean-Paul II, "une fille d'Israël, qui pendant les persécutions des nazis est demeurée unie avec foi et amour au Seigneur Crucifié, Jésus Christ, telle une catholique, et à son peuple telle une juive".
Poirot- Deuxième Demeure : Je m'applique à l'oraison.
- Messages : 93
Date d'inscription : 29/04/2010
Re: La déchristianisation planifiée de la France par des sociétés secrètes !
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Actualités | Politique
Présidentielles 2012 : François Hollande, le jésuite thermodynamique
Publié le 16/10/2011
Suite de notre série de portraits des principaux protagonistes de l’élection présidentielle française de 2012. Après Eva Joly, voici le portait de François Hollande.
Par Fabrice Copeau
Le petit François est né en 1954, dans une Normandie qui achevait sa reconstruction au sortir de la Seconde Guerre mondiale. De la patrie de Maupassant et de Lepetit, François Hollande veut devenir un grand. Son père, médecin facho, qui soutiendra l’OAS et les ratonnades du pont de Neuilly, le massacre de la station Charonne et le passé du préfet Papon, est un notable poujadiste de Bois-Guillaume.
Il étudie chez les culs bénis des Frères des Écoles chrétiennes, au pensionnat Jean-Baptiste de la Salle, à Rouen. Entre deux catéchismes, le petit François étudie les humanités, dans la vaste chapelle néo-romane qui sert de salles de classe. Il n’a connu ni les grèves des enseignants qui réclament toujours plus de moyens, ni l’inique carte scolaire, ni le fabuleux collège unique, qui a fait de nous les obscurs analphabètes que nous sommes. Il étudie à l’ombre de la discipline jésuite.
S’il fréquente les meilleurs établissements catholiques, ce qui est tout de même assez rare pour un moitié Juif, François poursuit ensuite sa scolarité dans un établissement parisien réputé, le lycée Pasteur, à Neuilly. Il y côtoie le gratin de l’intelligentsia française, qu’il s’agisse d’usurpateurs avérés (Jean-Paul Sartre, Jean-Pierre Rioux), ou d’authentiques penseurs (Alain Besançon, Fernand Braudel). Il rencontre la fameuse équipe du Spendid, avec laquelle il aurait pu se ménager une carrière toute différente de celle qu’il a choisie – quoique, on l’imagine aisément débiter les répliques de Pierre Mortez du Père Noël est une ordure. Il se lie d’amitié avec le préposé aux rétrocommissions Renaud Donnedieu de Vabres, avec le vendeur de Calvin Klein Bernard-Henri Lévy, et rencontre même l’excellent Philippe Nemo. Dommage que ce dernier n’ait pas eu le temps de l’initier à l’ordre spontané et à la philosophie de Friedrich Hayek. Le bonhomme aurait une toute autre allure aujourd’hui.
François est un cumulard : il amasse les diplômes les plus prestigieux (IEP de Paris, où il préside la section UNEF, HEC, ENA, école dans laquelle il croise non seulement Ségolène Royal, mais où il retrouve également son copain Donnedieu de Vabres, ou encore Michel Sapin et Dominique de Villepin). Il sortira septième de sa promotion.
Il s’installe, donc, avec Ségolène, en 1970, un an avant Épinay. Le monsieur est charmeur, plait aux femmes et le sait. Le célibat ne le concerne pas. Il ne se marie toutefois pas avec Ségo, afin que chacun puisse préserver sa capacité d’action politique : en effet, en France, mari et femme ne peuvent être simultanément députés. Ce qu’ils ambitionnent tous deux. Ils auront quatre enfants ensemble.
C’est en 1974, à l’orée du septennat de VGE, que François Hollande, aux lunettes serties et épaisses comme des culs de bouteille, s’engage en politique. Il préside, à HEC, le comité de soutien à François Mitterrand. Il ne tardera d’ailleurs pas à être présenté à tonton, par le penseur à l’esprit aussi vif que confus, le courtisan voire l’entremetteur Jacques Attali. Il devient conseiller économique du Mitterrand du Programme commun. Sorti de l’ENA en 1980 (promotion Voltaire), il intègre la Cour de comptes, comme auditeur. Affectation moyenne, pour un classement moyen.
Apprécié du leader de la gauche, il ne tarde pas à devenir un jeune loup de la mitterrandie, propulsé à Ussel aux législatives de 1981. Il y affronte un collègue de la juridiction de la rue Cambon, un certain Jacques Chirac. Il prendra une belle déculottée, dès le premier tour.
La gauche au pouvoir, François découvre sa véritable voie, celle qu’il ne lâchera plus jamais : il est l’Apparatchik avec un grand A. L’homme d’appareil, celui qui fait les coalitions, les majorités lors du vote des motions, qui renverse ses opposants lors de psychodrames de salon, qui a le droit de vie et de mort sur la carrière de tous les ambitieux, qui se rendent vers lui comme à Canossa. Mais qui ne se salit pas les mains avec la gestion du quotidien. Il enchaîne donc, comme le parfait haut fonctionnaire, donc socialiste, qu’il est, les postes en cabinets ministériels : dircab du bonapartiste de gauche Max Gallo, de l’Al Capone de l’île Saint Louis Roland Dumas, il échoue encore et toujours aux élections. C’est le général Alcazar du parti socialiste. Il échoue, certes, excepté à Ussel. Il y devient simple conseiller municipal. Ce n’est pas franchement ce que l’on peut appeler une consécration populaire.
Le PS de l’époque est miné par d’innombrables courants, querelles de chapelles et autres combats de titans en plastique, phénomènes propres à cette faune interlope. Mais François, lui, a trouvé sa voie. Notre Bernadette Subirous de Solférino a eu l’illumination. Elle ne la quittera plus. François se veut rassembleur. Face à tous ces courants, qui n’ont d’autre existence que de circonstance, il fonde, avec ses potes Jean-Michel Gaillard, Jean-Yves Le Drian et Jean-Pierre Mignard un nouveau courant : le transcourant ! Comme la thermodynamique de Boltzmann a révolutionné la science des grands systèmes, le transcourant de Hollande veut révolutionner le logiciel des héritiers de la SFIO. Ou, plus modestement, tel un cuisto hâbleur des quartiers louches marseillais, Hollande veut créer une dynamique fusionnelle comme on crée une bouillabaisse indigeste. Il s’appuie donc sur Jean-Michel Gaillard, issu comme lui de la Cour des comptes, qui, comme tout bon serviteur de l’État-PS, sera ensuite PDG d’Antenne 2, puis directeur de l’ENA. Et sur Jean-Yves Le Drian, actuel président de la région Bretagne, et dont le nom fleure bon le caramel salé et la bigoudène, qui sera aussi un éphémère secrétaire d’État à la mer, dans le gouvernement d’Édith Cresson. Et enfin Jean-Pierre Mignard, célèbre avocat des pays africains, des écoutes de l’Élysée, des affaires de la ville de Paris, et plus près de nous de l’affaire Clearstream et de celle de Liliane Bettencourt, est un ancien du PSU de Rocard et un jésuite actionnaire de Témoignage Chrétien.
François atteint, enfin, le Nirvana en 1988, en se faisant élire député de la 1ère circonscription de la Corrèze. Il enchaîne en devant un scribouillard minable lors du congrès de Rennes (1990), en prenant fait et cause pour la motion Mermaz-Mauroy-Jospin. Et en perdant aux élections législatives de 1993, devant la vague irrésistible des socialistes de droite, menés par Édouard Balladur. Jésuite hier, François, qui fait l’apprentissage de la défaite, a besoin de retrouver la foi. Il la trouve en se rapprochant du père de Martine Aubry, et en prenant une part active aux travaux des Clubs Témoin. Un an plus tard, il devient, toujours parfait Apparatchik, secrétaire national du PS aux affaires économiques. Poste clé s’il en est rue de Solferino, toujours confié à des fidèles dignes de confiance, Eric Besson par exemple.
Las ! Ne pouvant plus compter sur Jacques Delors, qui échoue tel un cétacé sur les rivages de l’oubli, il se rallie alors à Lionel Jospin, par pur opportunisme tant on ne voit pas clairement les convergences de vue que celui-ci pouvait entretenir avec le père de la Commission européenne. François devient le porte-parole de la première campagne présidentielle de Lionel Jospin.
Il est la cheville ouvrière, thermodynamique là encore, de la tambouille indigeste qui constitue la Gauche plurielle, en 1997. Un vrai bouillon de culture de maquignons douteux. C’est au prix de cette alliance des carpes, des lapins, des renards et des coqs qu’il retrouve son siège de députain. Il fait avaler à tout le monde, tel un druide louche échappé de la forêt de Coëtquen, la potion Jospin à ses affidés. Qui meurent sur le champ. Ce qui lui laisse le champ libre pour piquer les clefs de la rue de Solferino.
La consécration arrive tardivement, mais elle arrive ! En 2001, au bout de la troisième tentative, il devient maire d’une des principales métropoles nationales, Tulle. Élu dès le premier tour, s’il vous plait. Et aimé des Corréziens, qui le réélisent députain en 2002.
A toute carrière politique il faut des circonstances, des hasards, des imprévus, des coups de théâtre. Pour François, l’événement important se déroule un 21 avril. Lionel Jospin, minable jusqu’au bout, prend des vacances prolongées à l’île de Ré. François, jusque-là contre-amiral, voire capitaine de frégate du navire PS, devient amiral pour de bon et prend définitivement le commandement de la boutique des socialistes de gauche.
Il poursuit son œuvre thermodynamique. Il construit, pied à pied, le programme socialiste des années à venir. C’est pour l’essentiel grâce à lui que le PS remporte une très large victoire lors des élections régionales de 2004. Et lors des élections européennes qui suivent.
En 2005, il est à nouveau désigné Premier secrétaire du Parti socialiste. Artisan acharné des kolkhozes locaux, il rallie à sa motion un célèbre trousseur de domestique, un esthèque gay parisien, une dame aux caméras. Mitterrand, s’il avait été encore de ce monde, n’aurait pu qu’admirer le parcours accompli par son élève.
Mais à trop attendre son heure, on finit par l’oublier. En 2006, il tergiverse et hésite à entrer dans la bataille des primaires. Il laisse partir une échappée composée de Ségolène Royal, Laurent Fabius et Dominique Strauss-Kahn. Il pense que ceux-ci s’épuiseront à force de se combattre, et qu’il pourra apparaître, fidèle à sa logique thermodynamique, comme le rassembleur, la synthèse à défaut d’être la prothèse. Grave erreur. Ségolène a déjà rallié à sa cause le tout-Paris du showbiz, des médias et de la politique.
C’est le 17 juin 2007 que François et Ségolène officialiseront une séparation pourtant effective depuis bien longtemps.
Il retourne avec vers sa terre d’adoption, la Corrèze, se fait élire aux cantonales et bat dans la foulée le président socialiste de droite du Conseil général. Il laisse s’étriper, au Congrès de Reims, une Royal déjà abandonnée par les siens, et Aubry qui n’hésite pas, pour l’emporter, à bourrer les urnes et à magouiller en coulisses.
Il se trouve à présent face à elle, au deuxième tour des primaires désignant le candidat du PS pour la présidentielle de 2012. Mais c’est sans doute lui, qui se veut l’incarnation d’une social-démocratie consensuelle et apaisée, qui est le véritable héritier de Jacques Delors.
Actualités | Politique
Présidentielles 2012 : François Hollande, le jésuite thermodynamique
Publié le 16/10/2011
Suite de notre série de portraits des principaux protagonistes de l’élection présidentielle française de 2012. Après Eva Joly, voici le portait de François Hollande.
Par Fabrice Copeau
Le petit François est né en 1954, dans une Normandie qui achevait sa reconstruction au sortir de la Seconde Guerre mondiale. De la patrie de Maupassant et de Lepetit, François Hollande veut devenir un grand. Son père, médecin facho, qui soutiendra l’OAS et les ratonnades du pont de Neuilly, le massacre de la station Charonne et le passé du préfet Papon, est un notable poujadiste de Bois-Guillaume.
Il étudie chez les culs bénis des Frères des Écoles chrétiennes, au pensionnat Jean-Baptiste de la Salle, à Rouen. Entre deux catéchismes, le petit François étudie les humanités, dans la vaste chapelle néo-romane qui sert de salles de classe. Il n’a connu ni les grèves des enseignants qui réclament toujours plus de moyens, ni l’inique carte scolaire, ni le fabuleux collège unique, qui a fait de nous les obscurs analphabètes que nous sommes. Il étudie à l’ombre de la discipline jésuite.
S’il fréquente les meilleurs établissements catholiques, ce qui est tout de même assez rare pour un moitié Juif, François poursuit ensuite sa scolarité dans un établissement parisien réputé, le lycée Pasteur, à Neuilly. Il y côtoie le gratin de l’intelligentsia française, qu’il s’agisse d’usurpateurs avérés (Jean-Paul Sartre, Jean-Pierre Rioux), ou d’authentiques penseurs (Alain Besançon, Fernand Braudel). Il rencontre la fameuse équipe du Spendid, avec laquelle il aurait pu se ménager une carrière toute différente de celle qu’il a choisie – quoique, on l’imagine aisément débiter les répliques de Pierre Mortez du Père Noël est une ordure. Il se lie d’amitié avec le préposé aux rétrocommissions Renaud Donnedieu de Vabres, avec le vendeur de Calvin Klein Bernard-Henri Lévy, et rencontre même l’excellent Philippe Nemo. Dommage que ce dernier n’ait pas eu le temps de l’initier à l’ordre spontané et à la philosophie de Friedrich Hayek. Le bonhomme aurait une toute autre allure aujourd’hui.
François est un cumulard : il amasse les diplômes les plus prestigieux (IEP de Paris, où il préside la section UNEF, HEC, ENA, école dans laquelle il croise non seulement Ségolène Royal, mais où il retrouve également son copain Donnedieu de Vabres, ou encore Michel Sapin et Dominique de Villepin). Il sortira septième de sa promotion.
Il s’installe, donc, avec Ségolène, en 1970, un an avant Épinay. Le monsieur est charmeur, plait aux femmes et le sait. Le célibat ne le concerne pas. Il ne se marie toutefois pas avec Ségo, afin que chacun puisse préserver sa capacité d’action politique : en effet, en France, mari et femme ne peuvent être simultanément députés. Ce qu’ils ambitionnent tous deux. Ils auront quatre enfants ensemble.
C’est en 1974, à l’orée du septennat de VGE, que François Hollande, aux lunettes serties et épaisses comme des culs de bouteille, s’engage en politique. Il préside, à HEC, le comité de soutien à François Mitterrand. Il ne tardera d’ailleurs pas à être présenté à tonton, par le penseur à l’esprit aussi vif que confus, le courtisan voire l’entremetteur Jacques Attali. Il devient conseiller économique du Mitterrand du Programme commun. Sorti de l’ENA en 1980 (promotion Voltaire), il intègre la Cour de comptes, comme auditeur. Affectation moyenne, pour un classement moyen.
Apprécié du leader de la gauche, il ne tarde pas à devenir un jeune loup de la mitterrandie, propulsé à Ussel aux législatives de 1981. Il y affronte un collègue de la juridiction de la rue Cambon, un certain Jacques Chirac. Il prendra une belle déculottée, dès le premier tour.
La gauche au pouvoir, François découvre sa véritable voie, celle qu’il ne lâchera plus jamais : il est l’Apparatchik avec un grand A. L’homme d’appareil, celui qui fait les coalitions, les majorités lors du vote des motions, qui renverse ses opposants lors de psychodrames de salon, qui a le droit de vie et de mort sur la carrière de tous les ambitieux, qui se rendent vers lui comme à Canossa. Mais qui ne se salit pas les mains avec la gestion du quotidien. Il enchaîne donc, comme le parfait haut fonctionnaire, donc socialiste, qu’il est, les postes en cabinets ministériels : dircab du bonapartiste de gauche Max Gallo, de l’Al Capone de l’île Saint Louis Roland Dumas, il échoue encore et toujours aux élections. C’est le général Alcazar du parti socialiste. Il échoue, certes, excepté à Ussel. Il y devient simple conseiller municipal. Ce n’est pas franchement ce que l’on peut appeler une consécration populaire.
Le PS de l’époque est miné par d’innombrables courants, querelles de chapelles et autres combats de titans en plastique, phénomènes propres à cette faune interlope. Mais François, lui, a trouvé sa voie. Notre Bernadette Subirous de Solférino a eu l’illumination. Elle ne la quittera plus. François se veut rassembleur. Face à tous ces courants, qui n’ont d’autre existence que de circonstance, il fonde, avec ses potes Jean-Michel Gaillard, Jean-Yves Le Drian et Jean-Pierre Mignard un nouveau courant : le transcourant ! Comme la thermodynamique de Boltzmann a révolutionné la science des grands systèmes, le transcourant de Hollande veut révolutionner le logiciel des héritiers de la SFIO. Ou, plus modestement, tel un cuisto hâbleur des quartiers louches marseillais, Hollande veut créer une dynamique fusionnelle comme on crée une bouillabaisse indigeste. Il s’appuie donc sur Jean-Michel Gaillard, issu comme lui de la Cour des comptes, qui, comme tout bon serviteur de l’État-PS, sera ensuite PDG d’Antenne 2, puis directeur de l’ENA. Et sur Jean-Yves Le Drian, actuel président de la région Bretagne, et dont le nom fleure bon le caramel salé et la bigoudène, qui sera aussi un éphémère secrétaire d’État à la mer, dans le gouvernement d’Édith Cresson. Et enfin Jean-Pierre Mignard, célèbre avocat des pays africains, des écoutes de l’Élysée, des affaires de la ville de Paris, et plus près de nous de l’affaire Clearstream et de celle de Liliane Bettencourt, est un ancien du PSU de Rocard et un jésuite actionnaire de Témoignage Chrétien.
François atteint, enfin, le Nirvana en 1988, en se faisant élire député de la 1ère circonscription de la Corrèze. Il enchaîne en devant un scribouillard minable lors du congrès de Rennes (1990), en prenant fait et cause pour la motion Mermaz-Mauroy-Jospin. Et en perdant aux élections législatives de 1993, devant la vague irrésistible des socialistes de droite, menés par Édouard Balladur. Jésuite hier, François, qui fait l’apprentissage de la défaite, a besoin de retrouver la foi. Il la trouve en se rapprochant du père de Martine Aubry, et en prenant une part active aux travaux des Clubs Témoin. Un an plus tard, il devient, toujours parfait Apparatchik, secrétaire national du PS aux affaires économiques. Poste clé s’il en est rue de Solferino, toujours confié à des fidèles dignes de confiance, Eric Besson par exemple.
Las ! Ne pouvant plus compter sur Jacques Delors, qui échoue tel un cétacé sur les rivages de l’oubli, il se rallie alors à Lionel Jospin, par pur opportunisme tant on ne voit pas clairement les convergences de vue que celui-ci pouvait entretenir avec le père de la Commission européenne. François devient le porte-parole de la première campagne présidentielle de Lionel Jospin.
Il est la cheville ouvrière, thermodynamique là encore, de la tambouille indigeste qui constitue la Gauche plurielle, en 1997. Un vrai bouillon de culture de maquignons douteux. C’est au prix de cette alliance des carpes, des lapins, des renards et des coqs qu’il retrouve son siège de députain. Il fait avaler à tout le monde, tel un druide louche échappé de la forêt de Coëtquen, la potion Jospin à ses affidés. Qui meurent sur le champ. Ce qui lui laisse le champ libre pour piquer les clefs de la rue de Solferino.
La consécration arrive tardivement, mais elle arrive ! En 2001, au bout de la troisième tentative, il devient maire d’une des principales métropoles nationales, Tulle. Élu dès le premier tour, s’il vous plait. Et aimé des Corréziens, qui le réélisent députain en 2002.
A toute carrière politique il faut des circonstances, des hasards, des imprévus, des coups de théâtre. Pour François, l’événement important se déroule un 21 avril. Lionel Jospin, minable jusqu’au bout, prend des vacances prolongées à l’île de Ré. François, jusque-là contre-amiral, voire capitaine de frégate du navire PS, devient amiral pour de bon et prend définitivement le commandement de la boutique des socialistes de gauche.
Il poursuit son œuvre thermodynamique. Il construit, pied à pied, le programme socialiste des années à venir. C’est pour l’essentiel grâce à lui que le PS remporte une très large victoire lors des élections régionales de 2004. Et lors des élections européennes qui suivent.
En 2005, il est à nouveau désigné Premier secrétaire du Parti socialiste. Artisan acharné des kolkhozes locaux, il rallie à sa motion un célèbre trousseur de domestique, un esthèque gay parisien, une dame aux caméras. Mitterrand, s’il avait été encore de ce monde, n’aurait pu qu’admirer le parcours accompli par son élève.
Mais à trop attendre son heure, on finit par l’oublier. En 2006, il tergiverse et hésite à entrer dans la bataille des primaires. Il laisse partir une échappée composée de Ségolène Royal, Laurent Fabius et Dominique Strauss-Kahn. Il pense que ceux-ci s’épuiseront à force de se combattre, et qu’il pourra apparaître, fidèle à sa logique thermodynamique, comme le rassembleur, la synthèse à défaut d’être la prothèse. Grave erreur. Ségolène a déjà rallié à sa cause le tout-Paris du showbiz, des médias et de la politique.
C’est le 17 juin 2007 que François et Ségolène officialiseront une séparation pourtant effective depuis bien longtemps.
Il retourne avec vers sa terre d’adoption, la Corrèze, se fait élire aux cantonales et bat dans la foulée le président socialiste de droite du Conseil général. Il laisse s’étriper, au Congrès de Reims, une Royal déjà abandonnée par les siens, et Aubry qui n’hésite pas, pour l’emporter, à bourrer les urnes et à magouiller en coulisses.
Il se trouve à présent face à elle, au deuxième tour des primaires désignant le candidat du PS pour la présidentielle de 2012. Mais c’est sans doute lui, qui se veut l’incarnation d’une social-démocratie consensuelle et apaisée, qui est le véritable héritier de Jacques Delors.
Poirot- Deuxième Demeure : Je m'applique à l'oraison.
- Messages : 93
Date d'inscription : 29/04/2010
Page 1 sur 2 • 1, 2
Sujets similaires
» Enquête sur les Illuminatis et les sociétés secrètes !
» Le plan diabolique des sociétés secrètes : détruire le Christianisme !
» Vidéo-info : "Les sociétés secrètes : le Code des Illuminatis" !
» VIDEO : FILM COMPLET SUR LES SOCIETES SECRETES : LA FRATERNITE OU LA MORT
» LA LUTTE DES SECTES ET SOCIETES SECRETES CONTRE L'EGLISE CATHOLIQUE
» Le plan diabolique des sociétés secrètes : détruire le Christianisme !
» Vidéo-info : "Les sociétés secrètes : le Code des Illuminatis" !
» VIDEO : FILM COMPLET SUR LES SOCIETES SECRETES : LA FRATERNITE OU LA MORT
» LA LUTTE DES SECTES ET SOCIETES SECRETES CONTRE L'EGLISE CATHOLIQUE
Viens, Seigneur Jésus ! :: Messages du Ciel : Apparitions récentes et anciennes :: Marie-Julie Jahenny (France)
Page 1 sur 2
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum