LE SERMON SUR LA MONTAGNE : « VOUS ETES LE SEL DE LA TERRE »
Viens, Seigneur Jésus ! :: Messages du Ciel : Apparitions récentes et anciennes :: Maria Valtorta (Italie)
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LE SERMON SUR LA MONTAGNE : « VOUS ETES LE SEL DE LA TERRE »
LE SERMON SUR LA MONTAGNE : « VOUS ETES LE SEL DE LA TERRE »
( Maria Valtorta, tome 3, chapitre 29, pages 145/150 )
Jésus parle :
J'ai voulu vous avoir ici, en particulier, parce que vous êtes mes amis. Je vous ai appelés après la première épreuve à laquelle les douze ont été soumis, et pour élargir le cercle de mes disciples au travail et pour entendre de vous les premières réactions sur ceux qui vous dirigent et que je vous donne comme mes continuateurs. Je sais que tout s'est bien passé. Je soutenais de ma prière les âmes des apôtres, sortis de l'oraison avec une force nouvelle dans l'esprit et dans le coeur. Une force qui ne vient pas de l'étude mais du complet abandon à Dieu.
L'homme est fait de souvenirs, et ceux qui élèvent le plus haut la voix sont les souvenirs du propre moi. Il faut distinguer entre moi et moi. Il y a le moi spirituel qui vient de l'âme qui se souvient de Dieu et de son origine divine. Il y a le moi inférieur de la chair, qui se replie sur ses mille exigences et ses passions. Il en sort tant de voix qui font un choeur qui domine, si l'esprit n'est pas très robuste, la voix solitaire de l'esprit qui se souvient de sa noblesse de fils de Dieu. Il faudrait donc -sauf pour ce souvenir saint qu'il faudrait toujours plus exciter, raviver et fortifier- il faudrait pour être parfaits comme disciples savoir s'oublier soi-même pour tous les souvenirs, les exigences et les réflexions craintives du moi humain.
Dans cette première épreuve de mes douze, ceux qui ont le plus donné sont ceux qui se sont le plus oubliés. Oubliant non seulement leur passé, mais aussi leur personnalité limitée. Ce sont ceux qui ne se sont plus souvenus de ce qu'ils étaient et qui se sont tellement fondus en Dieu qu'ils n'ont plus peur, de rien. Pourquoi les réserves de certains ? Parce qu'ils se sont souvenus de leurs scrupules habituels, de leurs habituelles considérations, de leurs habituelles préventions. Pourquoi le laconisme des autres ? Parce qu'ils se sont souvenus de leur incapacité doctrinale et parce qu'ils ont craint de faire ou de me faire faire piètre figure. Pourquoi les exhibitions trop visibles d'autres encore ? Parce que ces derniers se sont souvenus de leur orgueil habituel, de leurs désirs de se mettre en vedette, d'être applaudis, de sortir du commun, d'être "quelque chose". Enfin, pourquoi la révélation imprévue des autres dans un discours magistral, sûr de lui-même, persuasif, triomphal ? Parce que ceux-ci, et ceux-ci seuls, ont su se souvenir de Dieu. Il en a été de même de ceux qui étaient humbles et cherchaient à passer inaperçus et qui, au bon moment, ont su assumer d'un coup la primauté qu'on leur conférait et qu'ils ne voulaient pas exercer par crainte d'être présomptueux.
Les trois premières catégories se sont souvenues du moi inférieur. La quatrième du moi supérieur et ils n'ont pas craint. Oh ! Sainte hardiesse qui vient de l'union avec Dieu !
Or donc, écoutez, et vous, et vous : apôtres et disciples. Vous, apôtres, avez déjà entendu ces idées. Mais maintenant, vous les comprendrez plus profondément. Vous, disciples, vous ne les avez pas entendues, ou d'une manière fragmentaire. Il faut les graver dans vos coeurs, car je vais me servir toujours plus de vous puisque le troupeau du Christ ne cesse d'augmenter, car le monde vous assaillira toujours plus, le nombre des loups allant croissant contre Moi, le Pasteur, et contre mon troupeau. Je veux vous mettre entre les mains les armes qu'il faut pour défendre la Doctrine et mon troupeau. Ce qui suffit au troupeau ne suffit pas à vous, petits bergers.
S'il est permis aux brebis de faire des erreurs en broutant des herbes qui rendent le sang amer et exaspèrent les désirs, il ne vous est pas permis à vous de commettre les mêmes erreurs en amenant un troupeau nombreux à sa ruine. Réfléchissez que là où se trouve un berger idolâtre les brebis périssent empoisonnées ou assaillies par les loups.
Vous êtes le sel de la terre et la lumière du monde. Mais si vous manquez à votre mission, vous deviendrez un sel insipide et inutile. Rien ne pourra plus vous rendre la saveur si Dieu n'a pu vous la donner si, en ayant reçu le don, vous lui avez fait perdre sa saveur en le diluant dans les eaux fades et souillées de l 'humanité, en l'adoucissant avec la douceur corrompue des sens, en mêlant au sel pur de Dieu des déchets et des déchets d'orgueil, de convoitise, de gourmandise, de luxure, de colère, de paresse, de sorte que l'on a un grain de sel pour sept fois sept grains de chaque vice. Votre sel alors n'est qu'un mélange de pierraille où se trouve perdu le pauvre grain de sel, de pierraille qui grince sous les dents, qui laisse dans la bouche un goût de terre et rend la nourriture répugnante et désagréable. Il n'est même plus bon pour des usages inférieurs car un savoir pétri des sept vices nuirait même aux missions humaines. Et alors le sel n'est bon qu'à être jeté et à être foulé aux pieds insouciants des hommes. Que de peuple, que de peuple pourra ainsi piétiner les hommes de Dieu ! Car ces appelés auront permis au peuple insouciant de les piétiner, car ils ne sont plus la substance vers laquelle on accourt pour trouver la saveur de choses nobles, célestes, mais ils seront uniquement : des déchets.
Vous êtes la lumière du monde. Vous êtes comme ce sommet qui a été le dernier à perdre le soleil et le premier à recevoir la lumière argentée de la lune. Celui qui se trouve en haut brille, et on le voit car l'oeil, même le plus distrait, se pose parfois sur les hauteurs. Je dirais que l'oeil matériel, dont on dit qu'il est le miroir de l'âme, reflète le désir de l'âme, le désir souvent inaperçu, mais toujours vivant tant que l 'homme n'est pas un démon, le désir des hauteurs, des hauteurs où la raison place instinctivement le Très-Haut. Et en cherchant les Cieux il lève, au moins quelquefois dans le courant de la vie, l'oeil vers les hauteurs.
Je vous prie de vous rappeler ce que tous nous faisons, depuis la plus tendre enfance, en entrant à Jérusalem. Où se précipitent les regards ? Vers le mont Moriah que couronne le triomphe de marbre et d'or du Temple. Et quand nous sommes dans son enceinte ? Nous regardons les coupoles précieuses qui resplendissent au soleil. Que de beautés il y a dans l'enceinte sacrée, répandues dans ses atriums, dans ses portiques et ses cours ! Mais l'oeil s'élance vers le haut. Je vous prie encore de vous souvenir de nos voyages. Où va notre oeil, comme pour oublier la longueur du chemin, la monotonie, la fatigue, la chaleur, ou la boue ? Vers les cimes, même si elles sont peu élevées, même si elles sont lointaines. Et comme nous sommes soulagés de les voir apparaître, quand nous sommes dans une plaine uniformément plate ! Y a-t-il de la boue en bas ? En haut c'est la pureté. Y a-t-il une chaleur étouffante en bas ? En haut c'est la fraîcheur. L'horizon est illimité en bas ? Là-haut il s'étend sans limites. Et, rien qu'à les regarder, il semble que le jour soit moins chaud, la boue moins gluante, la marche moins triste. Et puis, si une cité brille au sommet d'une montagne, voilà qu'alors il n'est pas d'yeux qui ne l'admirent. On dirait même qu'une localité sans importance s'embellit si on la place, presque aérienne, au sommet d'une montagne. Et c'est pour cela que dans la religion vraie et celles qui sont fausses, toutes les fois qu'on l'a pu, on a construit les temples sur un lieu élevé et, s'il n'y avait pas de colline ou de montagne, on leur a fait un piédestal de pierre en construisant à force de bras la plate-forme sur laquelle on placerait le temple. Pourquoi agit-on ainsi ? Parce qu'on veut que l'on voie le temple pour qu'il rappelle par sa vue la pensée vers Dieu.
Ceux qui ont le plus donné, ce sont ceux qui se sont le plus oubliés.
S'oublier soi-même est chose ardue.
S'oublier soi-même est chose ardue.
L'homme est fait de souvenirs, et ceux qui élèvent le plus haut la voix sont les souvenirs du propre moi. Il faut distinguer entre moi et moi. Il y a le moi spirituel qui vient de l'âme qui se souvient de Dieu et de son origine divine. Il y a le moi inférieur de la chair, qui se replie sur ses mille exigences et ses passions. Il en sort tant de voix qui font un choeur qui domine, si l'esprit n'est pas très robuste, la voix solitaire de l'esprit qui se souvient de sa noblesse de fils de Dieu. Il faudrait donc -sauf pour ce souvenir saint qu'il faudrait toujours plus exciter, raviver et fortifier- il faudrait pour être parfaits comme disciples savoir s'oublier soi-même pour tous les souvenirs, les exigences et les réflexions craintives du moi humain.
Dans cette première épreuve de mes douze, ceux qui ont le plus donné sont ceux qui se sont le plus oubliés. Oubliant non seulement leur passé, mais aussi leur personnalité limitée. Ce sont ceux qui ne se sont plus souvenus de ce qu'ils étaient et qui se sont tellement fondus en Dieu qu'ils n'ont plus peur, de rien. Pourquoi les réserves de certains ? Parce qu'ils se sont souvenus de leurs scrupules habituels, de leurs habituelles considérations, de leurs habituelles préventions. Pourquoi le laconisme des autres ? Parce qu'ils se sont souvenus de leur incapacité doctrinale et parce qu'ils ont craint de faire ou de me faire faire piètre figure. Pourquoi les exhibitions trop visibles d'autres encore ? Parce que ces derniers se sont souvenus de leur orgueil habituel, de leurs désirs de se mettre en vedette, d'être applaudis, de sortir du commun, d'être "quelque chose". Enfin, pourquoi la révélation imprévue des autres dans un discours magistral, sûr de lui-même, persuasif, triomphal ? Parce que ceux-ci, et ceux-ci seuls, ont su se souvenir de Dieu. Il en a été de même de ceux qui étaient humbles et cherchaient à passer inaperçus et qui, au bon moment, ont su assumer d'un coup la primauté qu'on leur conférait et qu'ils ne voulaient pas exercer par crainte d'être présomptueux.
Les trois premières catégories se sont souvenues du moi inférieur. La quatrième du moi supérieur et ils n'ont pas craint. Oh ! Sainte hardiesse qui vient de l'union avec Dieu !
Or donc, écoutez, et vous, et vous : apôtres et disciples. Vous, apôtres, avez déjà entendu ces idées. Mais maintenant, vous les comprendrez plus profondément. Vous, disciples, vous ne les avez pas entendues, ou d'une manière fragmentaire. Il faut les graver dans vos coeurs, car je vais me servir toujours plus de vous puisque le troupeau du Christ ne cesse d'augmenter, car le monde vous assaillira toujours plus, le nombre des loups allant croissant contre Moi, le Pasteur, et contre mon troupeau. Je veux vous mettre entre les mains les armes qu'il faut pour défendre la Doctrine et mon troupeau. Ce qui suffit au troupeau ne suffit pas à vous, petits bergers.
S'il est permis aux brebis de faire des erreurs en broutant des herbes qui rendent le sang amer et exaspèrent les désirs, il ne vous est pas permis à vous de commettre les mêmes erreurs en amenant un troupeau nombreux à sa ruine. Réfléchissez que là où se trouve un berger idolâtre les brebis périssent empoisonnées ou assaillies par les loups.
Vous êtes le sel de la terre et la lumière du monde. Mais si vous manquez à votre mission, vous deviendrez un sel insipide et inutile. Rien ne pourra plus vous rendre la saveur si Dieu n'a pu vous la donner si, en ayant reçu le don, vous lui avez fait perdre sa saveur en le diluant dans les eaux fades et souillées de l 'humanité, en l'adoucissant avec la douceur corrompue des sens, en mêlant au sel pur de Dieu des déchets et des déchets d'orgueil, de convoitise, de gourmandise, de luxure, de colère, de paresse, de sorte que l'on a un grain de sel pour sept fois sept grains de chaque vice. Votre sel alors n'est qu'un mélange de pierraille où se trouve perdu le pauvre grain de sel, de pierraille qui grince sous les dents, qui laisse dans la bouche un goût de terre et rend la nourriture répugnante et désagréable. Il n'est même plus bon pour des usages inférieurs car un savoir pétri des sept vices nuirait même aux missions humaines. Et alors le sel n'est bon qu'à être jeté et à être foulé aux pieds insouciants des hommes. Que de peuple, que de peuple pourra ainsi piétiner les hommes de Dieu ! Car ces appelés auront permis au peuple insouciant de les piétiner, car ils ne sont plus la substance vers laquelle on accourt pour trouver la saveur de choses nobles, célestes, mais ils seront uniquement : des déchets.
Vous êtes la lumière du monde. Vous êtes comme ce sommet qui a été le dernier à perdre le soleil et le premier à recevoir la lumière argentée de la lune. Celui qui se trouve en haut brille, et on le voit car l'oeil, même le plus distrait, se pose parfois sur les hauteurs. Je dirais que l'oeil matériel, dont on dit qu'il est le miroir de l'âme, reflète le désir de l'âme, le désir souvent inaperçu, mais toujours vivant tant que l 'homme n'est pas un démon, le désir des hauteurs, des hauteurs où la raison place instinctivement le Très-Haut. Et en cherchant les Cieux il lève, au moins quelquefois dans le courant de la vie, l'oeil vers les hauteurs.
Je vous prie de vous rappeler ce que tous nous faisons, depuis la plus tendre enfance, en entrant à Jérusalem. Où se précipitent les regards ? Vers le mont Moriah que couronne le triomphe de marbre et d'or du Temple. Et quand nous sommes dans son enceinte ? Nous regardons les coupoles précieuses qui resplendissent au soleil. Que de beautés il y a dans l'enceinte sacrée, répandues dans ses atriums, dans ses portiques et ses cours ! Mais l'oeil s'élance vers le haut. Je vous prie encore de vous souvenir de nos voyages. Où va notre oeil, comme pour oublier la longueur du chemin, la monotonie, la fatigue, la chaleur, ou la boue ? Vers les cimes, même si elles sont peu élevées, même si elles sont lointaines. Et comme nous sommes soulagés de les voir apparaître, quand nous sommes dans une plaine uniformément plate ! Y a-t-il de la boue en bas ? En haut c'est la pureté. Y a-t-il une chaleur étouffante en bas ? En haut c'est la fraîcheur. L'horizon est illimité en bas ? Là-haut il s'étend sans limites. Et, rien qu'à les regarder, il semble que le jour soit moins chaud, la boue moins gluante, la marche moins triste. Et puis, si une cité brille au sommet d'une montagne, voilà qu'alors il n'est pas d'yeux qui ne l'admirent. On dirait même qu'une localité sans importance s'embellit si on la place, presque aérienne, au sommet d'une montagne. Et c'est pour cela que dans la religion vraie et celles qui sont fausses, toutes les fois qu'on l'a pu, on a construit les temples sur un lieu élevé et, s'il n'y avait pas de colline ou de montagne, on leur a fait un piédestal de pierre en construisant à force de bras la plate-forme sur laquelle on placerait le temple. Pourquoi agit-on ainsi ? Parce qu'on veut que l'on voie le temple pour qu'il rappelle par sa vue la pensée vers Dieu.
(suite ci-dessous)
Invité- Invité
Sept fois malheur à ceux, parmi mes prêtres, dont l'esprit est mort, qui sont devenus...
Jésus continue :
(suite ci-dessous)
J'ai dit également que vous étiez une lumière. Celui qui le soir allume une lampe dans la maison, où la met-il ? Dans un trou, sous le four ? Dans la grotte qui sert de cave ? Ou renfermée dans un coffre ? Ou encore simplement et seulement la cache-t-il sous un boisseau ? Non, parce qu'alors il serait inutile de l'allumer. Mais il place la lampe sur le haut d'une console ou bien il l'accroche à son lampadaire pour qu'étant placée en haut elle éclaire toute la pièce et illumine tous les habitants qui s'y trouvent. Mais cela, précisément parce que ce que l'on place en hauteur est chargé de rappeler Dieu et de donner la lumière, doit être à. la hauteur de son devoir.
Vous qui devez rappeler le Vrai Dieu, faites alors en sorte de ne pas avoir en vous le paganisme aux sept éléments. Autrement vous deviendriez des hauts lieux profanes avec des bois sacrés, dédiés à tel ou tel dieu et vous entraîneriez dans votre paganisme ceux qui vous regardent comme des temples de Dieu. Vous devez porter la lumière de Dieu. Une lampe sale, une lampe qui n'est pas garnie d'huile, fume et ne donne pas de lumière, elle sent mauvais et n'éclaire pas. Une lampe cachée derrière un tube de quartz sale ne crée pas la gracieuse splendeur, ne crée pas le brillant jeu de la lumière sur le minérale propre, mais elle languit derrière le voile de fumée noire qui rend opaque son abri diamantin.
La lumière de Dieu resplendit là où se trouve une volonté diligente pour enlever chaque jour les scories que produit le travail lui-même, avec les contacts inévitables, les réactions, les déceptions. La lumière de Dieu resplendit quand la lampe est garnie d'un liquide abondant d'oraison et de charité. La lumière de Dieu se multiplie en d'infinies splendeurs quand s'y trouvent les perfections de Dieu dont chacune suscite dans le saint une vertu qui s'exerce héroïquement si le serviteur de Dieu tient le quartz inattaquable de son âme à l'abri de la noire fumée de toutes les mauvaises passions fumeuses. Quartz inattaquable. Inattaquable ! (Jésus parle d'une voix de tonnerre dans cette conclusion et la voix résonne dans l'amphithéâtre naturel.)
Dieu seul a le droit et le pouvoir de rayer ce cristal, d 'y écrire son Nom très saint avec le diamant de sa volonté. Alors ce Nom devient un ornement qui multiplie les facettes de surnaturelle beauté sur le quartz très pur .
Mais si l'imbécile serviteur du Seigneur, en perdant le contrôle de lui-même et la vue de sa mission toute entière et uniquement surnaturelle, laisse marquer sur ce cristal de faux ornements, des égratignures et non des gravures, des chiffres mystérieux et sataniques tracés par la griffe de feu de Satan, alors non, la lampe admirable n'a plus sa splendide et toujours intacte beauté, mais elle se lézarde et se ruine, étouffant la flamme sous les débris du cristal éclaté ou, si elle ne se lézarde pas, produit un amas de signes d'une nature non équivoque sur lesquels sa suie se dépose, s'insinue et corrompt.
Malheur! Trois fois malheur aux pasteurs qui perdent la charité, qui se refusent de monter jour après jour pour faire monter le troupeau qui attend leur ascèse pour monter. Je les frapperai en les faisant tomber de leur place et en éteignant toute leur fumée.
Malheur! Trois fois malheur aux maîtres qui repoussent la Sagesse pour se saturer d'une science souvent contraire, toujours orgueilleuse, parfois satanique parce qu'elle les réduit à leur humanité car -écoutez bien et retenez- alors que le destin de tout homme est de devenir semblable à Dieu par la sanctification qui fait de l'homme un fils de Dieu, le maître, le prêtre devrait dès cette terre en posséder déjà l'aspect, le seul, celui de fils de Dieu. Il devrait avoir l'aspect d'une créature toute âme et toute perfection; Il devrait avoir, pour aspirer vers Dieu ses disciples.
Malheur! Sept fois malheur à ceux, parmi mes prêtres, dont l'esprit est mort, qui sont devenus insipides, dont la chair souffre d'une tiédeur maladive, dont le sommeil est rempli d'apparitions hallucinantes de tout ce qui existe, sauf le Dieu Un et Trine; plein de toutes sortes de calculs, sauf le désir surnaturel d'augmenter les richesses des coeurs et de Dieu. Ils vivent, ensevelis dans leur humanité, mesquins, engourdis, entraînant dans leurs eaux mortes ceux qui les suivent croyant qu'ils sont la "vie". Malédiction de Dieu sur ceux qui corrompent mon petit troupeau, mon troupeau aimé. Ce n'est pas à ceux qui périssent par suite de votre indolence, ô serviteurs défaillants du Seigneur, mais à vous que je demanderai des comptes et que j'imposerai une punition, pour toute heure et pour tout temps gâchés pour tout le mal qui a pu survenir ou en résulter.
Rappelez-vous ces paroles.
Et maintenant, allez. Je monte sur la cime. Mais vous, dormez. Demain, pour le troupeau, le Pasteur ouvrira les pâturages de la Vérité.»
Vous qui devez rappeler le Vrai Dieu, faites alors en sorte de ne pas avoir en vous le paganisme aux sept éléments. Autrement vous deviendriez des hauts lieux profanes avec des bois sacrés, dédiés à tel ou tel dieu et vous entraîneriez dans votre paganisme ceux qui vous regardent comme des temples de Dieu. Vous devez porter la lumière de Dieu. Une lampe sale, une lampe qui n'est pas garnie d'huile, fume et ne donne pas de lumière, elle sent mauvais et n'éclaire pas. Une lampe cachée derrière un tube de quartz sale ne crée pas la gracieuse splendeur, ne crée pas le brillant jeu de la lumière sur le minérale propre, mais elle languit derrière le voile de fumée noire qui rend opaque son abri diamantin.
La lumière de Dieu resplendit là où se trouve une volonté diligente pour enlever chaque jour les scories que produit le travail lui-même, avec les contacts inévitables, les réactions, les déceptions. La lumière de Dieu resplendit quand la lampe est garnie d'un liquide abondant d'oraison et de charité. La lumière de Dieu se multiplie en d'infinies splendeurs quand s'y trouvent les perfections de Dieu dont chacune suscite dans le saint une vertu qui s'exerce héroïquement si le serviteur de Dieu tient le quartz inattaquable de son âme à l'abri de la noire fumée de toutes les mauvaises passions fumeuses. Quartz inattaquable. Inattaquable ! (Jésus parle d'une voix de tonnerre dans cette conclusion et la voix résonne dans l'amphithéâtre naturel.)
Dieu seul a le droit et le pouvoir de rayer ce cristal, d 'y écrire son Nom très saint avec le diamant de sa volonté. Alors ce Nom devient un ornement qui multiplie les facettes de surnaturelle beauté sur le quartz très pur .
Mais si l'imbécile serviteur du Seigneur, en perdant le contrôle de lui-même et la vue de sa mission toute entière et uniquement surnaturelle, laisse marquer sur ce cristal de faux ornements, des égratignures et non des gravures, des chiffres mystérieux et sataniques tracés par la griffe de feu de Satan, alors non, la lampe admirable n'a plus sa splendide et toujours intacte beauté, mais elle se lézarde et se ruine, étouffant la flamme sous les débris du cristal éclaté ou, si elle ne se lézarde pas, produit un amas de signes d'une nature non équivoque sur lesquels sa suie se dépose, s'insinue et corrompt.
Malheur! Trois fois malheur aux pasteurs qui perdent la charité, qui se refusent de monter jour après jour pour faire monter le troupeau qui attend leur ascèse pour monter. Je les frapperai en les faisant tomber de leur place et en éteignant toute leur fumée.
Malheur! Trois fois malheur aux maîtres qui repoussent la Sagesse pour se saturer d'une science souvent contraire, toujours orgueilleuse, parfois satanique parce qu'elle les réduit à leur humanité car -écoutez bien et retenez- alors que le destin de tout homme est de devenir semblable à Dieu par la sanctification qui fait de l'homme un fils de Dieu, le maître, le prêtre devrait dès cette terre en posséder déjà l'aspect, le seul, celui de fils de Dieu. Il devrait avoir l'aspect d'une créature toute âme et toute perfection; Il devrait avoir, pour aspirer vers Dieu ses disciples.
Anathème aux maîtres chargés d'assurer l'enseignement surhumain qui deviennent des idoles de savoir humain.
Malheur! Sept fois malheur à ceux, parmi mes prêtres, dont l'esprit est mort, qui sont devenus insipides, dont la chair souffre d'une tiédeur maladive, dont le sommeil est rempli d'apparitions hallucinantes de tout ce qui existe, sauf le Dieu Un et Trine; plein de toutes sortes de calculs, sauf le désir surnaturel d'augmenter les richesses des coeurs et de Dieu. Ils vivent, ensevelis dans leur humanité, mesquins, engourdis, entraînant dans leurs eaux mortes ceux qui les suivent croyant qu'ils sont la "vie". Malédiction de Dieu sur ceux qui corrompent mon petit troupeau, mon troupeau aimé. Ce n'est pas à ceux qui périssent par suite de votre indolence, ô serviteurs défaillants du Seigneur, mais à vous que je demanderai des comptes et que j'imposerai une punition, pour toute heure et pour tout temps gâchés pour tout le mal qui a pu survenir ou en résulter.
Rappelez-vous ces paroles.
Et maintenant, allez. Je monte sur la cime. Mais vous, dormez. Demain, pour le troupeau, le Pasteur ouvrira les pâturages de la Vérité.»
(suite ci-dessous)
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