Lettre d'une âme damné
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Lettre d'une âme damné

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Message  Invité Jeu 17 Juin 2010 - 22:32

Une lettre qu’une âme (qui est allée en Enfer par sa propre volonté) a laissé a sa meilleure amie

Dans les papiers d'une jeune fille morte au couvent, on a retrouvé ce manuscrit. Examiné et ayant reçu l'imprimatur, il est conforme à la saine Théologie, à l'Évangile.
J'avais une amie. Nous étions en contact à (...), où nous travaillions l'une à côté de l'autre dans une maison de commerce.
Plus tard, Annette se maria et je ne la vis plus.

En automne 1937 je passais mes vacances au bord du lac de Garde. Ma mère m'écrivit vers la fin de la deuxième semaine de septembre: "Pense un peu, Annette N. est morte! Elle s'est tuée dans un accident d'automobile. On l'a enterrée hier au Waldfriedhof" (cimetière du bois).

Cette nouvelle me fit très peur. Je savais qu'Annette n'avait jamais été très chrétienne.
Était-elle prête à paraître devant Dieu, qui la rappelait à l'improviste?

Le matin suivant, j'assistai à la Messe pour elle dans la chapelle des sœurs chez qui je demeurais, priant avec ferveur pour la paix de son âme, et je communiai aussi à son intention.

Mais toute la journée j'éprouvai un certain malaise, qui augmenta encore dans la soirée.

Je dormis d'un sommeil agité. A la fin je fus réveillée comme si on frappait violemment à la porte. J'allumai. L'horloge sur la table de nuit marquait minuit dix. Je ne vis personne. On n'entendait aucun bruit dans la maison. Seules les vagues du lac de Garde se brisaient monotones contre les murs de la rive du jardin. On n'entendait pas un souffle.

Je réfléchis un moment pour savoir si je devais me lever. "Ce ne sont que des sornettes, me dis-je résolument, ton imagination est troublée par cette mort". Je me retournai de l'autre côté du lit, récitai quelques Pater pour les âmes du Purgatoire et me rendormis... Alors je fis un rêve.

Dans ce rêve, je m'étais levée vers six heures du matin pour descendre à la chapelle.
En ouvrant la porte de ma chambre, je butai sur un paquet de feuilles éparses. Je les ramassai aussitôt, reconnus l'écriture d'Annette et poussai un cri.

Toute tremblante, je tenais les feuilles à la main. Je me sentais incapable de dire un Pater. J'étais prise à la gorge et j'étouffais. Je m'enfuis au grand air, arrangeai mes cheveux comme je pus, jetai la lettre dans mon sac et quittai la maison.

Je pris un sentier qui, partant de la grand-route (la fameuse "Gardesana"), monte parmi les oliviers, les jardins des villas et les broussailles de lauriers.

Le matin se levait, lumineux. D'habitude, tous les cent pas, je m'extasiais devant la vue magnifique qu'on a sur le lac et sur l'île de Garde, belle comme dans une fable.
Le bleu profond de l'eau me ranimait. Je contemplais émerveillée la couleur grise du mont Baldo, qui de l'autre côté s'élève lentement de 64 mètres à plus de 2200 mètres au-dessus du niveau de la mer.

Cette fois, au contraire, je n'accordais plus un regard à tout cela. Au bout d'un quart d'heure, je me laissai tomber machinalement sur un banc appuyé entre deux cyprès, là même où la veille j'avais lu avec tant de plaisir la "Jungfer Therese" de Federer.

Je pris la lettre.

Je rapporte ici cet écrit de l'autre monde, mot pour mot, tel que je l'ai lu.

Clara, ne prie pas pour moi! Je suis damnée.
Si je te le fais savoir et t'en parle assez longuement, ne crois pas que ce soit par amitié. Ici nous n'aimons personne.

Je le fais contre mon gré, en tant que "partie de cette puissance qui veut toujours le Mal et fait le Bien".
En vérité, je voudrais te voir toi aussi aboutir à cet état, où j'ai désormais jeté l'ancre pour toujours.

Ne te fâche pas de cette intention. Ici nous pensons tous de la même manière. Notre volonté est pétrifiée dans le mal - ce que vous appelez précisément "le mal".
Même lorsque nous faisons quelque chose de "bien", comme moi en ce moment en t'ouvrant les yeux sur l'enfer, ce n'est pas avec une bonne intention.

Te souviens-tu encore qu'il y a quatre ans nous nous sommes connues à (...) ? Tu avais alors 23 ans et cela faisait déjà six mois que tu étais là-bas lorsque j'y arrivai.
Tu m'as tirée de quelques embarras; comme à une débutante tu me donnas de "bons" conseils. Mais que veut dire "bons"?
J'admirais alors ton "amour du prochain". Ridicule! Ton aide était vanité pure, ce que d'ailleurs je soupçonnais déjà. Ici nous ne reconnaissons rien de bon. Chez personne.

La période de ma jeunesse, tu la connais. Je complète ici certaines lacunes. Je n'ai pas été "désirée", et n'aurais même pas dû exister: je fus "un accident". Mes deux sœurs avaient 14 et 15 ans lorsque je vis le jour.

Si seulement je n'avais jamais existé! Si je pouvais maintenant m'anéantir, échapper à ces tourments! Aucune volupté ne pourrait égaler celle d'abandonner mon existence, comme une robe cendrée qui se perd dans le néant.

Mais il faut que j'existe. Je dois exister comme je me suis faite moi-même: avec une existence gâchée.
Lorsque papa et maman, encore jeunes, ont émigré de la campagne à la ville,
l'un et l'autre avaient perdu le contact avec l'Église.

C'était mieux comme cela. Ils fréquentèrent des gens étrangers à l'Église. Ils s'étaient connus à une soirée dansante et six mois après "durent" se marier.
Lors de la cérémonie nuptiale ils reçurent tellement d'eau bénite que Maman s'est mise à assister à la Messe deux fois par an. Mais elle ne m'a jamais appris à prier vraiment. Elle se noyait dans les soucis de la vie quotidienne, quoique nous ne fussions pas dans la gêne.

Les mots prier, messe, eau bénite, église, je les écris avec une répugnance intérieure sans égale.
J'ai horreur de tout cela, comme j'ai horreur de ceux qui fréquentent l'Église et en général de tous les hommes et de tous les êtres. Tout nous tourmente. Chaque connaissance reçue à l'article de la mort, chaque souvenir de choses vécues ou connues est pour nous un feu dévorant.

Et tous nos souvenirs manifestent la grâce que nous avons méprisée. Quel tourment! Nous ne mangeons pas, ne dormons pas, ne marchons pas avec les pieds.
Spirituellement enchaînés, nous regardons hébétés "avec des hurlements et des grincements de dents" la vie que nous avons gâchée: haïssants et torturés!

Tu entends ? Nous, ici, nous buvons la haine comme de l'eau. Même entre nous.
Surtout, surtout, nous haïssons Dieu. Je dois t'éclairer là-dessus.

Les bienheureux au ciel ne peuvent que l'aimer, parce qu'ils le voient sans voile, dans son éblouissante beauté.
Cela les béatifie à un point qu'il est impossible de décrire. Nous, nous le savons et cette connaissance nous rend fous.

Les hommes sur la terre, qui connaissent Dieu à la lumière de la nature et de la Révélation, peuvent l'aimer, mais ils n'y sont pas contraints.
Le croyant (j'écris cela en grinçant des dents) qui médite et contemple le Christ en croix, les bras étendus, finira par l'aimer.
Mais celui à qui Dieu se présente seulement dans l'ouragan, comme le juste vengeur qui fut un jour rejeté par lui (et c'est notre cas), celui-là ne peut que le haïr. Avec toute la violence de sa volonté mauvaise. Éternellement. En vertu de sa libre décision d'être séparé de Dieu: décision dans laquelle, en mourant, nous avons rendu l'âme et que même maintenant nous ne renions pas; et n'aurons jamais l'intention de renier.

Comprends-tu maintenant pourquoi l'enfer dure éternellement? Parce que notre obstination ne nous quittera jamais.

Contre mon gré, j'ajoute que Dieu est miséricordieux même envers nous. Je dis bien "contre mon gré". Car, même si j'écris volontairement cette lettre, il ne m'est pas pour autant permis de mentir, comme je le voudrais tant. Je mets sur le papier beaucoup de choses contre ma volonté. Même la fureur des injures que je voudrais vomir, je dois l'étouffer.

Dieu fut miséricordieux en ne nous laissant pas aller sur la terre jusqu'au bout de notre volonté mauvaise, comme nous étions prêts à le faire. Cela aurait augmenté nos fautes et nos peines. II nous fit mourir avant l'heure, comme moi, ou fit intervenir d'autres circonstances adoucissantes.

Maintenant, il se montre miséricordieux en ne nous obligeant pas à nous rapprocher de Lui plus que nous ne le sommes dans ce lieu infernal et lointain; cela diminue nos tourments.
Chaque pas qui me rapprocherait de Dieu me causerait une souffrance plus grande que s'il me rapprochait d'un brasier.

Tu as eu peur un jour, lorsque pendant une promenade je te racontai les paroles de mon père un peu avant ma première Communion: "Ma petite Annette, tâche de te faire offrir une belle robe, le reste est du bluff et de l'imposture." Devant ta peur, j'ai failli avoir honte. Maintenant j'en ris.

La seule chose intelligente dans cette imposture, c'était de ne pas admettre les enfants à la communion avant l'âge de douze ans. A ce moment-là, j'avais eu le temps de prendre goût au poison des divertissements du monde, je mettais sans trop de scrupules les choses religieuses dans un placard et n'attachais pas grande importance à la première Communion.

Que beaucoup d'enfants aujourd'hui fassent leur première communion à sept ans nous met en fureur.

Nous faisons tout pour faire croire aux gens que les enfants n'ont pas une connaissance suffisante. Notre but est qu'ils commettent d'abord quelques péchés mortels.
Alors la pastille blanche ne fait plus en eux les grands dégâts qu'elle accomplit lorsque leurs cœurs vivent encore dans la foi, l'espérance et la charité (Pouah! ces trucs!) reçues au baptême.

Te souviens-tu que j'avais déjà soutenu sur terre la même idée?

J'ai fait mention de mon père. Il se disputait souvent avec maman. Je n'y fis allusion que rarement devant toi; j'en avais honte. Chose ridicule que la honte du mal! Pour nous ici tout se vaut.

Mes parents ne dormaient même plus ensemble; je couchais avec Maman, Papa dans la chambre à côté, où il pouvait rentrer librement à toute heure. Il buvait beaucoup, gaspillait le patrimoine. Mes sœurs travaillaient comme employées et disaient avoir besoin de l'argent qu'elles gagnaient. Maman commença à travailler pour gagner sa vie aussi.

Pendant sa dernière année, Papa battait souvent Maman quand elle ne voulait rien lui donner. Il fut au contraire toujours affectueux avec moi.
Un jour (je te l'ai raconté, tu as été choquée par mon caprice... de quoi n'as-tu pas été choquée à mon sujet?), il dut rapporter au marchand deux fois de suite des chaussures dont la forme et les talons n'étaient pas assez modernes à mon goût.

La nuit où mon père fut frappé d'apoplexie, il se produisit quelque chose que je n'ai jamais réussi à te conter par crainte de ta réaction. Maintenant tu dois savoir.

C'est important, parce que pour la première fois je fus assaillie par l'esprit qui me tourmente actuellement.

J'étais dans la chambre de ma mitre, qui dormait d'un profond sommeil. Tout à coup je m'entendis appeler par mon nom. Une voix inconnue me dit: "Qu'arrivera-t-il si ton père meurt?"
Je ne l'aimais plus depuis qu'il brutalisait ma mère; d'ailleurs, je n'aimais déjà plus personne, j'étais seulement attachée à certaines gens qui me témoignaient de la bienveillance. L'amour gratuit, qui n'attend pas de récompense sur la terre, n'existe que chez les âmes en état de grâce. Et je n'y étais pas.

Je répondis à cette question imprévue, sans chercher d'où cela venait: "II ne va pas mourir!" Après un bref silence, de nouveau la même question se fit clairement entendre. "Mais il ne va pas mourir!" sortit encore de ma bouche, brusquement.
Pour la troisième fois il me fut demandé: "Qu'arrivera-t-il si ton père meurt?" Je revis Papa rentrant souvent à la maison plutôt ivre, faisant du tapage, maltraitant Maman, et nous mettant dans une position humiliante devant les autres. Du coup je m'écriai en colère: "C'est bien fait pour lui!"
Alors tout se tut.
Le matin suivant, quand maman voulut faire le ménage, elle trouva la porte fermée à clef. Vers midi on l'enfonça. Mon père, à moitié nu, gisait sur le lit, mort. En allant chercher de la bière à la cave, il avait dû avoir un malaise. Il était malade depuis longtemps.
(Ainsi Dieu aurait suspendu à la prière de sa fille, envers qui cet homme, d'une certaine manière, avait tout de même été bon, une dernière chance de se convertir?)

Mme K. et toi m'avez poussée à entrer dans l'Association des Jeunes. Les jeux m'amusaient. Comme tu le sais, j'ai tout de suite eu un rôle d'animatrice, cela me convenait. Les promenades aussi me plaisaient. Je me laissai même entraîner quelquefois à me confesser et à communier.
A vrai dire, je ne trouvais rien à confesser. Mes pensées et mes paroles n'avaient pas d'importance à mes yeux. Quant aux péchés plus graves, je n'étais pas encore assez corrompue pour les commettre.

Un jour, tu me lanças cet avertissement: "Annette, si tu ne pries plus, tu vas à ta perte!" Effectivement je ne priais guère, et seulement avec répugnance. Aujourd'hui je sais que malheureusement tu avais raison.

Tous ceux qui brûlent en enfer n'ont pas prié, ou pas assez. La prière est le premier pas vers Dieu, le pas décisif. Spécialement la prière à la Mère du Christ, dont nous, nous ne prononçons jamais le nom.
La dévotion envers Elle arrache au démon d'innombrables âmes, que le péché lui aurait livrées infailliblement.

Je continue ce récit en écumant de colère, et sous la contrainte. Prier est la chose la plus facile que l'homme puisse faire sur la terre. Et c'est justement à cette chose très facile que Dieu a lié le salut de chacun.
A celui qui prie avec persévérance, Il donne petit à petit tant de lumière, le fortifie d'une telle manière, qu'à la fin même le pécheur le plus embourbé peut se relever définitivement. Même s'il est enfoncé dans la vase jusqu'au cou.

Dans les dernières années de ma vie je n'ai plus prié comme j'aurais dû, et ainsi je me suis privée des grâces sans lesquelles personne ne peut être sauvé.

Ici nous ne recevons plus aucune grâce. Et même si Dieu nous en offrait, nous les refuserions avec cynisme.
Toutes les fluctuations de l'existence terrestre ont pris fin dans cette autre vie. Chez vous sur terre, l'homme peut passer de l'état de péché à l'état de grâce, puis retomber dans le péché. Souvent par faiblesse, parfois par malice.

Avec la mort toutes ces montées et descentes prennent fin, parce qu'elles ont leur racine dans l'imperfection de la liberté humaine. Désormais nous avons atteint le terme.

Au fur et à mesure que les années passent, les changements deviennent plus rares. Il est vrai que jusqu'à la mort on peut toujours se tourner vers Dieu ou lui tourner le dos.
Cependant, comme entraîné par le courant, l'homme, à l'heure du trépas, avec le peu de volonté qui lui reste, se comporte selon le pli adopté pendant sa vie. L'attitude bonne ou mauvaise devient une seconde nature qui l'entraîne avec elle.
C'est ce qui arriva aussi pour moi. Depuis des années je vivais loin de Dieu. A cause de cela, au moment du dernier appel de la Grâce, je me décidai contre Lui.

Ce ne sont pas des péchés fréquents qui me furent fatals, mais d'avoir repoussé la grâce de la conversion.
Tu m'as plusieurs fois exhortée à écouter des sermons et à lire des livres de piété. "Je n'ai pas le temps" était ma réponse habituelle. Il n'en fallait pas plus pour alimenter mon doute profond!

Je dois d'ailleurs constater ceci: les choses en étant à ce point peu avant ma sortie de l'Association des Jeunes, il m'aurait été extrêmement difficile de changer de voie. Je me sentais incertaine et malheureuse, mais un mur se dressait devant ma conversion.

Tu ne sembles pas t'en être doutée. Tu voyais cela d'une manière si simple le jour où tu m'as dit: "Mais fais donc une bonne confession, Annette, et tout s'arrangera!" Je sentais que c'était vrai, qu'une bonne confession m'aurait libérée; mais le monde, le démon et la chair me tenaient déjà trop solidement dans leurs griffes.

Je n'ai jamais cru à l'influence du démon. Aujourd'hui je témoigne de sa puissante influence sur les personnes qui se trouvent dans la condition où je me trouvais.
Seules beaucoup de prières, celles des autres et les miennes, avec des sacrifices et des souffrances, auraient pu m'arracher à lui. Et seulement petit à petit.

S'il y a peu de possédés visibles, les possédés invisibles sont légion. Le démon ne peut pas ôter la liberté à ceux qui se mettent sons son influence, mais en châtiment de leur apostasie quasi systématique, Dieu permet que le "Malin" pénètre en eux.

Je hais aussi le démon. Pourtant il me plaît, parce qu'il cherche à vous faire tomber: lui et ses satellites, les esprits tombés avec lui aux origines. Ils se comptent par millions. Ils errent par toute la terre, aussi denses qu'un essaim de moucherons, et vous ne vous en rendez même pas compte.

Ce n'est pas à nous les réprouvés de vous tenter; c'est le rôle des esprits déchus. En fait cela augmente encore plus leur tourment, chaque fois qu'ils entraînent en enfer une âme humaine. Qu'est-ce que la haine ne fait pas faire!

Bien que j'aie marché dans des sentiers éloignés de Dieu, Il me poursuivait. Je préparais la voie à la grâce par des actes de charité naturelle, que je faisais assez souvent par l'inclination de mon tempérament.

Parfois Dieu m'attirait dans une église. Alors je sentais comme une nostalgie. Lorsque je soignais Maman malgré la fatigue du bureau pendant la journée, et d'une certaine manière me sacrifiais vraiment, ces appels de Dieu agissaient puissamment.

Une fois, à l'église de l'hôpital où tu m'avais amenée pendant la pause de midi, il m'arriva quelque chose qui me mit à un millimètre de la conversion: je pleurai!

Mais les plaisirs et les soucis du monde passèrent comme un torrent sur la grâce, et le bon grain fut étouffé par les ronces et les épines. En déclarant que la religion est une question de sentiment, comme on disait au bureau, je jetai au panier avec les autres cet appel suprême de la grâce.

Une fois tu me grondas, parce qu'au lieu de faire une vraie génuflexion j'esquissai une révérence désinvolte, pliant à peine les genoux. Tu y vis une négligence paresseuse.
Tu n'eus même pas l'air de soupçonner que je ne croyais déjà plus à la présence réelle. Maintenant j'y crois, mais d'une foi purement naturelle, comme on croit à l'orage quand on en voit les effets.

Entre-temps, je m'étais fabriqué une religion à ma sauce. Je croyais à la réincarnation, comme tout le monde au bureau, l'âme en renaissant dans un autre individu après la mort, indéfiniment.

La question de l'au-delà recevait une réponse inoffensive et cessait d'être angoissante.
Pourquoi ne m'as-tu jamais rappelé la parabole du mauvais riche et du pauvre mendiant Lazare, où le narrateur, le Christ, envoie immédiatement après la mort, l'un en enfer, l'autre au paradis?... D'ailleurs qu'aurais-tu obtenu? Rien de plus qu'avec tes autres discours de bigote!

Petit à petit je me fabriquai une idole, suffisamment élevée pour s'appeler Dieu; suffisamment lointaine pour que je n'aie pas à entretenir de relations avec Lui; assez vague pour que, au besoin, sans cesser de me dire catholique, elle devienne semblable au Dieu du panthéisme, ou à un Dieu inaccessible et coupé du monde.

Ce Dieu n'avait ni paradis à offrir ni enfer à infliger. Je le laissais en paix et II me laissait en paix: tel était mon culte envers lui. "Nous croyons volontiers ce qui nous plaît". Au cours des ans, je restai assez sûre de ma religion. De cette façon, c'était vivable.
Une seule chose aurait pu me briser la nuque: une longue et profonde souffrance. Et cette souffrance ne vint pas. Comprends-tu maintenant ce que signifie: "Dieu châtie ceux qu'Il aime?"

Un dimanche de juillet, l'association des jeunes organisa une promenade à (...). La promenade m'aurait bien plu, mais tous ces discours insipides, vos manières de bigotes! Une autre " icône ", bien différente de la Vierge de (...), se dressait depuis peu sur l'autel de mon cœur: le séduisant Max N. du magasin d'à côté.

Peu de temps auparavant nous avions plaisanté ensemble. Ce dimanche-là, justement, il m'avait invitée à une promenade. Sa maîtresse en titre était malade à l'hôpital. Il avait compris que j'avais jeté les yeux sur lui. Quant à l'épouser, je n'y pensais pas encore. Il était de condition aisée, mais se comportait trop galamment avec toutes les filles.
Jusqu'alors, je voulais un homme pour moi toute seule. Non seulement épouse, mais seule épouse. J'ai toujours eu, en effet, un certain code naturel de conduite.

(C'est vrai! Annette, avec toute son indifférence religieuse, avait quelque chose de noble dans sa conduite. La pensée que même des personnes "bien élevées" puissent aller en enfer m'épouvantait, alors qu'elle sont assez "mal élevées" pour échapper à Dieu).

Lors de cette promenade Max se prodigua en gentillesses. Eh oui! Nous ne tenions pas des discours de curé, comme vous autres.
Le jour suivant au bureau, tu me reprochas de n'être pas venue avec vous à (...). Je te racontai notre promenade. Ta première question fut: "As-tu été à la messe? - Tu es bête! Comment aurais-je pu, le départ étant à six heures?"

Tu te souviens encore comment j'ajoutai, excédée: "Le bon Dieu n'est pas aussi mesquin que vos curés!" Aujourd'hui je dois le confesser: Dieu, bien qu'il soit infiniment "bon" pèse les choses avec plus de précision que tous les prêtres.

Après cette première sortie avec Max, je vins encore une fois à l'association, pour Noël. Quelque chose me poussait à revenir. Mais intérieurement, j'étais déjà loin. Cinéma, danses, sorties, alternaient sans trêve. Max et moi, nous nous disputions quelquefois, mais j'ai toujours su le rattraper et le rattacher à moi.

Ma rivale fut très désagréable: sortie de l'hôpital, elle se comporta comme une furie. En fait ce fut une chance pour moi: ma noble sérénité fit grande impression sur Max, qui finit par me donner la préférence. J'avais su la lui rendre odieuse en restant calme: extérieurement objective, intérieurement pleine de poison. De tels sentiments et un tel comportement préparent excellemment pour l'enfer. Ils sont diaboliques au sens strict du mot.

Pourquoi je te raconte cela? Pour expliquer comment je me détachai définitivement de Dieu.
Non pas, d'ailleurs, que Max et moi ayons souvent poussé l'intimité jusqu'à ses limites extrêmes.
Je comprenais que je me serais rabaissée à ses yeux en me dormant à lui avant l'heure: c'est pourquoi je sus me retenir. Mais de soi, chaque fois que je le croyais utile, j'étais toujours prête à tout. Il fallait que je conquière Max. Pour cela rien ne serait trop cher.

De plus, petit à petit nous étions arrivés à nous aimer vraiment, ayant tous les deux plusieurs qualités précieuses entretenant une estime réciproque. J'étais habile, capable, de compagnie agréable. Ainsi je tenais Max solidement en main et je réussis, au moins pendant les derniers mois avant le mariage, à le garder pour moi seule.

En cela consista mon apostasie: élever une créature au rang d'idole. Cela ne peut se réaliser nulle part aussi parfaitement que dans l'amour d'une personne du sexe opposé, lorsque cet amour reste embourbé dans le temporel. C'est ce qui fait son charme, son stimulant et son poison. "L'adoration" que je vouais à moi-même dans la personne de Max devint pour moi religion vécue.

A cette époque, au bureau, je me déchaînais et déversais mon venin centre ceux qui fréquentent les églises et les prêtres, les indulgences, la récitation du rosaire et autres bêtises.

Tu as cherché plus ou moins habilement à défendre ces choses. Sans soupçonner apparemment qu'au fond il ne s'agissait pas de cela. Je cherchais plutôt un alibi contre ma conscience: j'avais encore besoin d'un tel alibi pour justifier mon apostasie.
Au fond j'étais en pleine révolte contre Dieu.

Tu ne le compris pas; tu me croyais encore catholique. D'ailleurs je revendiquais ce titre, je payais le denier du culte. Une certaine "contre-assurance", pensais-je, ne peut pas nuire.

Parfois, peut-être, tes réponses ont fait mouche. Mais elles n'avaient pas de prise, parce qu'il ne fallait pas qu'elles en aient. A cause de ces relations faussées, la souffrance de notre rupture fut légère lorsque nous nous séparâmes au moment de mon mariage.
Avant la cérémonie, je me confessai et communiai encore une fois. C'était obligatoire. Mon mari et moi pensions sur ce point de la même façon: pourquoi ne pas accomplir cette formalité comme les autres?
Vous appelez sacrilège une telle communion. Eh bien, après cette communion "indigne", ma conscience fut laissée plus tranquille. D'ailleurs ce fut la dernière.

Notre vie conjugale se passait en général en parfaite harmonie. Nous étions du même avis sur tout.
Même sur le refus du fardeau des enfants. Mon mari aurait bien voulu en avoir un, pas plus: je sus l'en dissuader.

Vêtements, meubles de luxe, thés, sorties, voyages en auto et distractions de ce genre comptaient plus que tout. Ce fut une année de plaisirs terrestres, entre mon mariage et ma mort subite.

Tous les dimanches nous sortions en voiture, ou visitions mes beaux-parents (maintenant j'avais honte de ma mère). Ils vivaient à la surface, comme nous. Intérieurement, bien s0r, je ne me sentis jamais heureuse, même si extérieurement je riais. Il y avait toujours en moi quelque chose d'indéfinissable qui me rongeait.
J'aurais voulu que tout soit fini après la mort (le plus tard possible bien entendu).

Mais il est vrai, comme je l'avais entendu dans un sermon étant petite, que Dieu récompense chaque bonne œuvre que l'on accomplit. Lorsqu'il ne pourra pas la récompenser clans l'autre vie, il le fait sur la terre: j'héritai à l'improviste de la tante Lotte. Par ailleurs, mon mari réussit dans son travail, et fut très bien payé. Je pus arranger ma nouvelle maison d'une manière charmante.

La religion n'envoyait plus que de loin une lumière pâle, faible et incertaine. Les cafés, les hôtels où nous allions pendant les voyages, ne portaient certainement pas à Dieu. Tous ceux qui fréquentent ces endroits vivaient comme nous, de l'extérieur vers l'intérieur, non de l'intérieur vers l'extérieur.

Si en vacances nous visitions des cathédrales, nous cherchions à jouir de leur beauté artistique. Le souffle religieux qu'elles nous inspiraient encore, spécialement les cathédrales romanes et gothiques, je savais le neutraliser en critiquant des détails secondaires: un frère convers maladroit ou sale, le "scandale" des moines qui voulaient passer pour pieux tout en vendant des liqueurs, l'éternel carillon pendant les offices, pour faire des sous...

De cette façon je sus toujours chasser la Grâce quand elle frappait. Je donnais libre cours à ma mauvaise humeur, en particulier devant les représentations médiévales de l'enfer, où le démon rôtit les âmes dans des braises rouges et incandescentes, tandis que ses compagnons aux longues queues lui amènent de nouvelles victimes.

Clara! L'enfer, on peut se tromper en le dessinant, mais on n'exagère jamais! Le feu de l'enfer, je l'ai toujours pris comme cible d'une manière privilégiée. Tu sais comment une fois, au cours d'une dispute à ce sujet, je tins une allumette sous ton nez et dis sarcastiquement: "Il a cette odeur?" Tu éteignis la flamme en vitesse.
Ici personne ne l'éteint.

Moi, je te dis: le feu dont parle la Bible ne signifie pas le "tourment de la conscience". Le feu, c'est du feu! Il faut prendre à la lettre ce que Lui-même a dit: "Loin de moi, maudits, dans le feu éternel!" A la lettre!

"Comment l'esprit peut-il être atteint par un feu matériel?" demanderas-tu. Comment ton âme peut-elle souffrir lorsque tu te brûles les doigts? L'âme ne brûle pas, et pourtant quelle douleur! D'une manière analogue, ici nous sommes spirituellement liés au feu, selon notre nature et nos facultés.

Notre âme est privée de ses ailes; nous ne pouvons penser ni ce que nous vouons, ni comme nous le voulons.
Ne lis pas ces lignes bêtement: cet état qui ne vous dit rien, à vous autres, brûle sans me consumer.
Mais notre plus grand tourment consiste à savoir avec certitude que nous ne verrons jamais Dieu.

Comment cela peut-il nous tourmenter tellement, alors que sur terre cela nous laissait indifférents? Tant que le couteau reste sur la table, il nous laisse indifférent: on voit bien qu'il est affilé, mais on ne le sent pas. Plonge ce couteau dans la chair et tu te mettras à hurler.

Maintenant nous sentons la perte de Dieu; avant nous la pensions seulement.
Toutes les âmes ne souffrent pas également. Plus on a péché avec une méchanceté systématique, plus lourdement pèse la perte de Dieu, et plus on est opprimé par la créature dont on a abusé.

Les catholiques souffrent plus que les autres, parce qu'ils ont reçu et foulé aux pieds plus de grâces et de lumières.

Celui qui a su davantage souffre davantage que celui qui savait moins. Celui qui pécha par malice souffre d'une manière plus aiguë que celui qui tomba par faiblesse.

Mais personne ne souffre plus que ce qu'il a mérité. Ah! si seulement ce n'était pas vrai, j'aurais un motif de haïr!
Tu me dis un jour que personne ne va en enfer sans le savoir: cela aurait été révélé à une sainte.
D'abord je m'en moquai, puis je m'abritai derrière: "J'aurai le temps de me reprendre", pensais-je secrètement.
Or cette parole est vraie.
A l'heure de ma mort, je ne connus pas l'enfer tel qu'il est: aucun mortel ne le connaît. Mais j'en ai eu pleine conscience: "Si tu meurs, tu vas dans l'autre monde droit comme une flèche contre Dieu.
Tu en supporteras les conséquences". Mais je ne fis pas demi-tour, entraînée comme je l'ai dit par la force de l'habitude. Poussée par la conformité à leur passé, les hommes en vieillissant s'enfoncent toujours plus dans la même direction.

Voici maintenant le récit de ma mort.
Il y a une semaine (selon votre temps, car pour la souffrance je pourrais dire que je brûle depuis dix ans), nous fîmes une sortie le dimanche - ma dernière sortie. Le jour était radieux, jamais je ne m'étais sentie aussi bien.

Je fus envahie par un sinistre sentiment de bonheur qui dura toute la journée.

Au retour, mon mari fut aveuglé à l'improviste par une voiture arrivant à toute vitesse. Il perdit le contrôle. "Jesses" (Jésus en allemand), ce cri sortit de ma bouche avec un frisson. Non pas une prière, mais un cri. Une douleur déchirante m'envahit (une bagatelle comparé à ma douleur actuelle). Puis je perdis conscience.

Comme c'est étrange! Ce matin-là était née en moi, d'une manière inexplicable, cette pensée: "Tu pourrais aller encore une fois à la messe."

Elle résonnait comme une imploration. Clair et résolu, mon "non" trancha net le fil de ces pensées: "II faut en finir une fois pour toutes avec ces choses. Je prends sur moi toutes les conséquences."

Maintenant je les subis. Ce qui arriva sur terre après ma mort, tu le sais. Le destin de mon mari, celui de ma mère, ce qui arriva à mon cadavre et le déroulement de mes obsèques me sont connus dans tous leurs détails au moyen des connaissances naturelles que nous avons ici.

Ce qui se passe sur la terre, nous ne le voyons que d'une manière nébuleuse: mais ce qui nous touche de près de quelque manière, nous le connaissons. Ainsi je vois même le lieu où tu séjournes.

Je sortis du noir brusquement à l'instant du trépas. Je me vis inondée par une lumière éblouissante, à l'endroit même où gisait mon cadavre. Cela se passe comme au théâtre lorsqu'on éteint la salle: le rideau s'ouvre sur une scène imprévisible, affreusement lumineuse - la scène de ma vie. Comme dans un miroir, je vis mon âme, je vis les grâces foulées aux pieds, depuis ma jeunesse jusqu'au dernier "non" à Dieu.
Je me sentis comme un assassin auquel on présenterait sa victime, exsangue: "Me repentir? Jamais! - Avoir honte? Jamais!"
Cependant je ne pouvais pas résister au regard de ce Dieu que j'avais rejeté.

Il ne me restait qu'une seule chose à faire: fuir.
Comme Caïn s'enfuit d'Abel, ainsi mon âme fut chassée au loin à la vue de cette horreur.

Ce fut le jugement particulier. Le Juge invisible dit: "Loin de moi!".
Alors mon âme, comme une ombre jaune de soufre, se précipita dans le lieu de l'éternel tourment.

Ainsi se terminait la lettre envoyée par Annette depuis l'enfer.

Lentement je récitai trois Ave Maria. Tout devint clair: tu dois t'accrocher fermement à Elle, à la bienheureuse Mère du Seigneur; tu dois honorer filialement Marie, si tu ne veux pas subir le sort d'une âme qui ne verra jamais Dieu.
Toute tremblante encore à cause de cette terrible nuit, je me levai, m'habillai rapidement et descendis en courant les escaliers pour aller à la chapelle de la maison.
Mon cœur battait très fort. Les quelques pensionnaires agenouillées près de moi me regardèrent; elles pouvaient penser que j'étais excitée d'avoir couru dans les escaliers.
Une vielle dame hongroise, simple, éprouvée par la souffrance, frêle comme un enfant, myope, mais expérimentée dans les choses spirituelles et fervente, me dit en souriant l'après-midi, dans le jardin:
"Mademoiselle, Jésus ne veut pas être servi à toute allure!"
Puis elle comprit que quelque chose m'avait agitée et m'agitait encore.
Pour me calmer, elle ajouta ces paroles de Thérèse d'Avila:

Que rien ne te trouble,
Que rien ne t'agite,
Tout passe, Dieu ne change pas,
La patience Arrive à tout
A qui possède Dieu Rien ne manque:
Dieu seul suffit.

Tandis qu'elle me soufflait ces vers, doucement et non sur un ton professoral, il me sembla qu'elle lisait dans mon âme.
"Dieu seul suffit!" Oui, Lui seul devait me suffire, ici-bas et dans l'éternité. Je veux le posséder un jour là-haut, quels que soient les sacrifices que cela puisse me coûter ici-bas.

JE NE VEUX PAS ALLER EN ENFER.

IMPRIMATUR
E Vicariatu Urbi, die 9-1V-1952
Aloysius Traglia
Archiep. us Caesarien. Vicesgerens
Ex parte Ordinis nihil obstat quominus imprimatur.
Romae, 2 nov. 1952
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Message  Invité Ven 18 Juin 2010 - 8:52

Bonjour

Bien sur c'est la volonté de la personne qui la pousse en enfer et non le Seigneur.C'est pour cela voilà les moyens que Dieu a donné à ses enfants pour gagner son ciel

1/ Le Sacrement de Pénitence

Le Père Pio disait il y a plus de grâce à voir un péché dans son cœur et le confesser que de voir un ange

2/ une foi vivante

c'est à dire communion au Corps du Christ avec un grand respect et un amour sincère

3/Adoration


Ayons chaque jour un temps adoration silencieuse soit chez soi dans notre petit oratoire devant une croix une statue du Sacré-Cœur ou mieux encore adorer Jésus au Tabernacle

4/LA prières


sachons que le chapelet et le Rosaire sont très puissant pour mettre le dèmon en fuite

5/ Le manteau de Marie


Pour être efficacement protégez des attaques du malin et de ses tentations réfugions nous sous le manteau de la Très Sainte Vierge Marie en recevant au plus vite l'imposition du scapulaire.


6/ Les objets de piété


Portons aussi Croix médaille miraculeuse et faisons aussi usage des sacramentaux tels que l'eau bénite le sel et l'huile exorcisée

7/ L'urgence de la conversion

Si le démon nous tourmente,c'est que nous sommes liés à lui et que nous avons besoin de couper les liens du péché et de nous convertir,en revenant tel le fils prodigue vers notre Père du ciel, par le chemin du salut:Jésus Christ notre Sauveur.
utilisons les sacrements que la Sainte Église nous a donné

8/Efficacité de la prière de libération

allez voir un prêtre exorciste .n'oublions pas aussi chaque jour de priez le Grand Archange Saint Michel qui met en fuite le démon à chaque fois qu'il est invoqué


Cordialement dans le Christ
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Message  Invité Ven 18 Juin 2010 - 14:46

Merci Céline d'avoir posté cette lettre éclairante venant des ténèbres!

A Rome, il existe l'église des Âmes du purgatoire. L'Eglise garde précieusement des preuves authentifiées des âmes en enfer.

Je me souviens que sur un tissu on y voit une âme qui brûle dans les flammes (cela s'est imprimé naturellement).

Sur un bréviaire et une chemise de nuit appartenant à un prêtre et une religieuse, on y voit les empreintes des 10 doigts brûlés etc...

C'était impressionnant!

Bon! Je ne sais pas vous mais j'ai de plus en plus le désir du Ciel...

Lily-Anne
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Message  BENEDICTE Sam 19 Juin 2010 - 1:18

bonjour lily anne

au sujet de l"église des ames du purgatoire

les traces des objets brulés , seraient du aux flammes du purgatoire et non de l'enfer ??
à vérifier ????
BENEDICTE
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Message  Invité Sam 19 Juin 2010 - 6:41

Pardon Bénédicte pour cette ambiguïté, je vous remercie de votre question.

Cela représente une âme en enfer. C'est un tissu, si mes souvenirs sont bons, d'un mètre de large sur un mètre de longueur. On voit cette âme déformée par la souffrance et crier.

Les empreintes sont aussi celle d'une âme damnée.

Cette église s'est spécialisée pour montrer aux sceptiques l'existence du purgatoire et de l'enfer.

J'avoue que cela m'a beaucoup impressionnée. C'est une église où il n'y a pas beaucoup d'éclairage. On est dans le sombre. Au fond à droite, il y a une petite pièce où sont réunis ces témoiniages de l'Au-delà derrière une vitre.

Lily-Anne
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Message  BENEDICTE Sam 19 Juin 2010 - 10:21

MERCI LILY ANNE

il existe aussi un petit livret vert , un mois avec les ames du purgatoire , dans ce livret , il y a une prière , une méditation et un témoignage chaque jour

de grands saints ont souvent eu la vision des ames du purgatoire , et celles ci expliquaient pourquoi elles étaient en ce lieu , et quel était le secours qu'elles attendaient [ messe , prière , pénitence , jeune ou aumone ]

bénédicte
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Message  Invité Sam 19 Juin 2010 - 14:50

Bénédicte, pouvez-vous me donner les références de ce petit livre vert?

J'en ai un dans le même style : Un mois avec nos amies les Âmes du Purgatoire de l'Abbé Berlioux diffusé par L'Etoile Notre Dame.

A +++ Lily-Anne
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Message  BENEDICTE Sam 19 Juin 2010 - 16:01

A LYLI ANNE

C'est le livre LE MOIS DES AMES DU PURGATOIRE
PERE JEAN MARIE GIRARDIN

EDITIONS DU PARVIS
CH 1648 HAUTEVILLE SUISSE
BENEDICTE
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Message  Invité Sam 19 Juin 2010 - 16:38

UNE

MOIS AVEC NOS AMIES LES ÂMES DU PURGATOIRE








Pourquoi ce livret sur les Âmes du Purgatoire ?








Tout

commencé par une mort tragique. Un


jeune maman,
mère de quatre enfants, décède dans un accident de voiture..

Sa sœur pleurait sa disparition. Elle pensait au vide qu'elle laissait,
mais

aussi et surtout, étant fervente, elle songeait




à son ÂME...







Oui, où

est son âme ?





En

paradis ? c'est difficile à imaginer….





En

enfer ? non elle était trop généreuse...





En

PURGATOIRE alors..?





Mais du

Purgatoire, on n’en parle plus... existe-t-il vraiment ...?





Si
oui,

que se passe-t-il clans ce Lieu ?








C’est


ainsi que d'églises en librairies, de recherches en recherches. elle
finit par

dénicher un petit livre sur le Purgatoire... dans le grenier d’un ami !





Ce

livre de l’abbé BERLIOUX datait de
1880 et n'avait jamais été ouvert ses

pages n'étaient pas découpées...! Mais. bien qu' un peu vieilli il a
tellement

plu à sa lectrice quelle a
souhaité le faire réimprimer auprès d’une Maison d’éditions… :








" impossible, le purgatoire ça ne
se vend plus actuellement ! » lui



a-t-on répandu avec
un petit sourire.."








Il


restait à demander à "l'Étoile Notre Dame" qui




par
lait
souvent du purgatoire dans ses bulletins.

Celle-ci a accepté sans hésitation. Et après avoir rajeuni certaines

expressions courantes au 19e siècle, avec machine à écrire et petite
offset,

elle s'est mise au travail !








Ce

livret en est à sa 6e édition ! Et, Cette fois, avec une nouvelle
présentation.








Ainsi,

commencez ces lectures et prières dès réception en Novembre ou tout
autre mois

de l'année, les âmes du purgatoire souffrent et appellent sans cesse...





Ces

lectures et prières vous feront entrer dans le mystère de
ces âmes

qui attendent tout de nous. En retour, elles nous rendront au centuple
les

efforts fournis pour elles...



Chaque
jour, méditez et priez -avec les lectures indiquées.

Vous pourrez ajouter quelques prières utiles pour les




défunts
que vous trouverez à la fin de ce livret. Goûtez et voyez comme

est bon le Seigneur !





Et

pensez à proposer ce livret


a

ceux

qui
ont
tant besoin de prier pour leurs

défunts autour de, vous...





Les
âmes du purgatoire vous

remercieront...!






Lettre d'une âme damné Unmois
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Message  Invité Dim 20 Juin 2010 - 4:04

Merci à Bénédicte pour la référence du livre. J'aime beaucoup aussi Jean Messager de La Lumière.

Merci Lacroix de nous présenter ce très beau livret. Je le recommande car il y a des témoignages parlants.

Les Âmes du Purgatoire ont besoin d'aide.

Une petite aide de votre part très appréciée. Quand vous rentrez dans l'église et que vous allez vous bénir au bénitier, ne les oubliez pas. Après votre signe de croix, retremper votre main dans l'eau et en faisant un nouveau signe de croix "dans l'air" dîtes : pour toutes les âmes du purgatoire, quelles reçoivent cette eau bénite pour éteindre leur feu purificateur. Amen!

Lily-Anne
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