Jorge Mario Bergoglio : un pape progressiste
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Jorge Mario Bergoglio : un pape progressiste
Le cardinal argentin Jorge Mario Bergoglio a été élu pape le 13 mars 2013, sous le nom de François 1er. En 2005, "le Nouvel Observateur" publiait son portrait.
(Article publié dans "le Nouvel Observateur" le 29 septembre 2005)
La "gorge profonde" vaticane qui a balancé [en septembre 2005, NDLR] dans les médias italiens son journal de bord du dernier conclave est non seulement "crédible" mais "vraisemblable". Ce sont les "vaticanistes" qui le soutiennent et même d'augustes cardinaux. Que raconte ce bavard italique ? Que la candidature de Josef Ratzinger n'a pas suscité la vague d'unanimité que l'on croit et que son élection n'a pas provoqué l'enthousiasme général. Loin de là, puisque, sur les 115 votants, 40 se sont longtemps focalisés sur le cardinal argentin Jorge Mario Bergoglio, empêchant le futur Benoît XVI d'atteindre le quorum fatidique des 77 voix nécessaires à son accession au trône de Pierre.
On comprend grâce à ces fuites qu'une forte minorité avait donc un candidat "progressiste" à opposer au très orthodoxe Ratzinger, et qu'il ne s'agissait pas de l'Italien Carlo Maria Martini mais de l'Argentin Jorge Mario Bergoglio : un jésuite à contre-courant, très ouvert sur le terrain social et très irrité de la rigidité de l'Eglise en matière d'éthique sexuelle ("Ils veulent mettre tout le monde dans un préservatif", aurait-il soutenu).
"Une conception plus démocratique de la papauté"
Certes, comme Ratzinger, il a fait ses études en Allemagne et se montre réticent à l'égard de la "théologie de la libération". Mais les ressemblances entre les deux hommes s'arrêtent là. Bergoglio a vécu à Buenos Aires dans une simplicité extrême, prenant le bus ou le métro chaque jour, faisant ses courses tout seul. Si sa candidature avait décollé (en 2005), on aurait pu avoir un "bon pape", comme dit un cardinal italien qui souhaite lui aussi rester anonyme, "capable de défendre une conception plus démocratique de la papauté comme pouvoir".
Mais la majorité des conclavistes, dès le quatrième scrutin, effrayée à l'idée de faire le saut vers un pontife du Tiers-monde (ce qui n'a pas été le cas en 2013), plus progressiste et plus jeune que Ratzinger, et donc destiné à durer plus longtemps, avait préféré renvoyer à plus tard un choix aussi drastique et se replier sur Benoît XVI.
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(Article publié dans "le Nouvel Observateur" le 29 septembre 2005)
La "gorge profonde" vaticane qui a balancé [en septembre 2005, NDLR] dans les médias italiens son journal de bord du dernier conclave est non seulement "crédible" mais "vraisemblable". Ce sont les "vaticanistes" qui le soutiennent et même d'augustes cardinaux. Que raconte ce bavard italique ? Que la candidature de Josef Ratzinger n'a pas suscité la vague d'unanimité que l'on croit et que son élection n'a pas provoqué l'enthousiasme général. Loin de là, puisque, sur les 115 votants, 40 se sont longtemps focalisés sur le cardinal argentin Jorge Mario Bergoglio, empêchant le futur Benoît XVI d'atteindre le quorum fatidique des 77 voix nécessaires à son accession au trône de Pierre.
On comprend grâce à ces fuites qu'une forte minorité avait donc un candidat "progressiste" à opposer au très orthodoxe Ratzinger, et qu'il ne s'agissait pas de l'Italien Carlo Maria Martini mais de l'Argentin Jorge Mario Bergoglio : un jésuite à contre-courant, très ouvert sur le terrain social et très irrité de la rigidité de l'Eglise en matière d'éthique sexuelle ("Ils veulent mettre tout le monde dans un préservatif", aurait-il soutenu).
"Une conception plus démocratique de la papauté"
Certes, comme Ratzinger, il a fait ses études en Allemagne et se montre réticent à l'égard de la "théologie de la libération". Mais les ressemblances entre les deux hommes s'arrêtent là. Bergoglio a vécu à Buenos Aires dans une simplicité extrême, prenant le bus ou le métro chaque jour, faisant ses courses tout seul. Si sa candidature avait décollé (en 2005), on aurait pu avoir un "bon pape", comme dit un cardinal italien qui souhaite lui aussi rester anonyme, "capable de défendre une conception plus démocratique de la papauté comme pouvoir".
Mais la majorité des conclavistes, dès le quatrième scrutin, effrayée à l'idée de faire le saut vers un pontife du Tiers-monde (ce qui n'a pas été le cas en 2013), plus progressiste et plus jeune que Ratzinger, et donc destiné à durer plus longtemps, avait préféré renvoyer à plus tard un choix aussi drastique et se replier sur Benoît XVI.
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CuitCuit- Quatrième Demeure : C'est la Nuit des sens. Je pratique une ascèse énergique.
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Date d'inscription : 23/01/2013
Hpets- Deuxième Demeure : Je m'applique à l'oraison.
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