Apparitions à l'Escorial - Toutes les causeries de Luz Amparo Cuevas aux pélerins français
Viens, Seigneur Jésus ! :: Messages du Ciel : Apparitions récentes et anciennes :: L'Escorial (Luz Amparo Cuevas - Espagne)
Page 1 sur 3
Page 1 sur 3 • 1, 2, 3
Apparitions à l'Escorial - Toutes les causeries de Luz Amparo Cuevas aux pélerins français
Apparitions à l'Escorial : Site internet http://apparitionsescorial.free.fr/
LUZ AMPARO CUEVAS (prophète des apparitions de l'Escorial en Espagne)
Diverses autorisations ecclésiastiques
LUZ AMPARO PARLE AUX PELERINS FRANÇAIS
6 Juillet 1997
Lors du pèlerinage des 5 et 6 juillet 1997 au Pré Neuf de L'Escorial, Luz Amparo a tenu à adresser quelques mots aux pèlerins français. Voici le texte de sa causerie improvisée. Nous avons respecté son caractère oral, spontané et sans apprêt.
Je ne puis rester très longtemps avec vous aujourd'hui, car j'ai une fille à l'hôpital qui vient d'avoir deux jumelles et nous devons aller la voir et l'assister. Je tiens pourtant, malgré le peu de temps dont je dispose, à vous adresser quelques mots.
En premier lieu, je veux vous remercier pour tous les secours que nous recevons de vous. Vous pensez bien que les œuvres ne peuvent pas se faire d'elles-mêmes, mais avec l'aide de tous. Comme je vous l'ai dit en d'autres occasions, et comme disait sainte Thérèse, Amparo seule ne peut rien faire, mais avec l'aide de tous, et surtout avec l'aide de Dieu nous pouvons tout. Vous nous aidez beaucoup vous-mêmes, et, je le répète, je tiens à vous en remercier.
Je veux vous dire aussi que je prie beaucoup pour vous, parce que vous êtes des bienfaiteurs de cette Œuvre. Dans ses statuts, qui sont, vous le savez, approuvés par l'Eglise, il est fait mention des bienfaiteurs, et je vous considère comme en faisant partie.
Je crois que la majorité d'entre vous, qui êtes déjà venus en ce lieu, vous connaissez l'Œuvre que la Très Sainte Vierge nous demande. Elle nous demande surtout l'Amour et l'Unité. Elle ne nous demande pas la division, mais Elle veut que nous soyons tous unis, parce que là où il y a la division, c'est le démon qui agit, et là où il y a l'unité c'est Dieu qui est avec nous.
C’est pourquoi, en commençant par tous ceux qui coordonnent ces pèlerinages, ainsi que par les interprètes, et en terminant par vous tous qui êtes ici, la mission que nous avons sur la terre, c’est de nous aimer, de nous aider, et, là où nous voyons une plaie, de la soigner, là où nous voyons une peine, de consoler. Sans charité, sur la terre, nous ne pouvons pas survivre ; au- dessus de tout doit resplendir l’amour, parce que Jésus est venu pour mourir sur une croix, par amour. Le plus grand bourreau du Christ, ce fut l'amour qu'il eut pour les âmes. C'est cet amour qui Le conduisit à la mort, à répandre jusqu'à la dernière goutte de son sang.
S'il nous a donné un cœur de chair, c'est pour que nous nous aimions tous avec ce cœur unique. Il ne nous a pas donné un cœur pour aimer celui-ci ou celui-là, mais II nous a donné notre cœur pour nous aimer tous.
Vous savez aussi ce qu'on nous dit dans l'Evangile ce sont des mots assez durs mais combien de personnes perdent leur vocation ou ne mettent pas à profit le temps qui leur est donné parce qu'elles ne veulent pas laisser leur père ou leur mère, alors que le Seigneur nous dit que celui qui ne laissera pas son père ou sa mère n’est pas digne d’être appelé son fils. Dieu doit occuper la première place. C’est ça l’Evangile qui a été écrit pas le Christ, ce n’est pas Amparo qui l’a inventé.
Je crois que dans les temps où nous sommes, où les êtres humains sont si déshumanisés, pour les diviniser, nous devons nous humaniser. Pour cela mettons à profit le temps qui nous est donné, et quand nous nous présenterons devant Dieu, que ce soit avec des œuvres et non les mains vides. Combien d’entre nous, pauvres êtres humains, nous remuons les lèvres mais nous ne remuons pas le cœur. Et sans remuer le cœur nous ne pouvons pas entrer dans le royaume de Dieu. Or il n’y a pas de chose plus belle que de se donner aux autres.
De plus en plus viennent à nous des jeunes filles qui abandonnent tout : leurs servantes, leurs études, car la majorité d’entre elles ont une formation universitaire, et elles viennent servir les pauvres. Quand elles se présenteront devant Dieu, quelle grande gloire elles recevront ! En outre leur service des pauvres est sans horaire et sans salaire, il est uniquement pour l’amour de Dieu et du prochain.
Vous les mères qui avez des filles, je vous le dis, recommandez-leur toujours de se mettre au service de Dieu. Si elles sont mariées, qu’elles éduquent leurs enfants dans la sainte crainte de Dieu, et si elles sont célibataires, qu’on leur parle beaucoup de Dieu. Voyez-vous ce que deviennent la majorité de ceux qui contractent un mariage aujourd’hui ? Combien j’en ai connus qui après s’être mariés, se trouvent totalement désunis ! Il est plus difficile de suivre l’homme que de suivre Dieu ! Et pourtant nous laissons Dieu de côté et nous nous tournons vers le monde et vers les choses du monde.
C’est pourquoi je veux vous dire qu’il est encore temps pour nous de servir Dieu et de servir le prochain. C’est là, la garantie la plus grande pour gagner le Ciel. Combien de temps nous perdons, et pourtant il nous importe peu de perdre le temps dans le monde ! La jeunesse perd son temps dans les discothèques, dans des activités mondaines.
Nous allons à l’église, mais nous y sommes mal à l’aise. La Sainte Messe nous ennuie, ou bien nous ne sommes même pas capables de faire une visite au Seigneur tous les jours, alors que Lui, pour notre amour, se trouve dans le Tabernacle. Vous rendez-vous compte ? Il n’a pas seulement donné sa vie, mais II est resté pour nous jusqu’à la fin du monde présent dans le Saint Sacrement. C’est si facile quand nous passons devant une église, d’ouvrir une porte, d’entrer un instant et de dire : « Jésus, je T’aime ! » ou n’importe quel autre petit mot d’amour. Et le Seigneur en est si content ! Je crois que le bonheur, c’est précisément de rendre Dieu content.
Il nous demande constamment de faire pénitence, de faire des sacrifices. Or la pénitence et les sacrifices sont totalement oubliés.
Nous ne nous rendons pas compte que le démon est sans cesse à l’affût pour essayer de nous attraper et pour nous dire : « Ne sois pas stupide, le monde est ce qu’il y a de plus beau », car le monde est entre les mains du démon. C’est pourquoi nous devons beaucoup aimer Dieu et beaucoup prier, afin que le démon ne puisse pas avoir l’avantage sur nous. C’est l’heure de Satan. C’est pourquoi nous devons lui dire : «Non, ce n’est pas ton heure. Pour moi toutes les heures sont pour le Christ, et au-dessus de toi, il y a Dieu, et seulement Dieu ».
La Très Sainte Vierge le répète constamment, Elle vient nous rappeler de mettre l’Evangile en pratique. Nous l’écoutons comme une histoire, qui est toujours là, mais sans nous rendre compte que cette histoire fut l’histoire de notre salut. Quand Jésus est venu, Il a abandonné le Ciel pour venir se faire homme et pour donner sa vie pour nous Vous rendez-vous compte s’il nous aimait avec une si grande intensité, pour avoir abandonné le Ciel où règnent une si grande paix et une si grande joie, afin de venir sur la terre mourir pour nous ? Cà, c’est de l’amour.
C’est ainsi que nous devons nous aimer, comme le Christ nous a aimés, de l’amour même qui sort du côté du Christ. Et nous devons persévérer de plus en plus, et nous ne devons pas nous laisser entraîner par de mauvaises compagnies, parce que le démon se sert souvent d’amitiés, et même de personnes que nous connaissons bien, pour nous tromper, sinon nous ne nous laisserions pas entraîner. Il se sert parfois d’une amie, et même d’un membre de la famille.
C’est pourquoi nous devons savoir discerner où est Dieu et ce que Dieu veut de nous. Et je crois que tout est dit dans l’Evangile, mais nous ne devons pas y jeter la confusion. Il a été écrit avec le sang du Christ, et le Christ n’est pas revenu pour enlever cet Evangile et nous en donner un nouveau. C’est le même Evangile, aujourd’hui, demain, hier, et tous les jours.
Donc, nous ne nous rendons pas compte que dans l’Evangile le Seigneur nous dit que beaucoup seront appelés et que bien peu seront élus. Ne soyons pas comme les vierges folles, soyons comme les vierges prudentes. Soyons toujours prêts, les lampes allumées. Parce que nous sommes dans les mains de Dieu et Dieu est notre maître. Il peut nous enlever ce qu’il voudra et quand II voudra, parce que tout est à Lui.
Nous, nous avons été créés à l’image et à la ressemblance de Dieu, et II a tenu notre âme dans ses mains avant de la mettre dans notre être. Et quand nous arriverons devant Dieu, nous devons Lui remettre notre âme aussi resplendissante, aussi pure, aussi nette, que lorsqu’Il l’a tenue dans ses mains avant notre naissance.
On a beau nous dire que le Purgatoire et l’Enfer n’existent pas, le Purgatoire et l’Enfer existent bel et bien. Ce qui est vrai, c’est qu’il y a plusieurs sortes de Purgatoires, pour chaque catégorie de péché que nous aurons commis, et certains seront plus douloureux que d’autres. De même qu’il y a plusieurs sortes d’Enfers, selon les péchés que nous aurons commis. La peine y sera plus ou moins grande. Mais la plus grande peine, c’est d’être privé de la présence de Dieu.
Au moment de la mort, les puissances de l’âme s’ouvriront : la mémoire, l’entendement, la volonté, et dans cette mémoire, cet entendement, cette volonté, il sera terrible de savoir ce que nous avons perdu.
Voyez-vous, j’ai vu un jour une scène : c’était une personne qui était morte et qui venait d'arriver à la porte de l’Enfer. Elle venait à peine de fouler ce lieu et de méditer sur ce qui lui arrivait qu’elle s’écriait : « Sortez-moi d’ici ! Il y a des années et des années que je suis ici ! ». Alors un Ange lui dit : « Regarde où se trouve ton corps, il est encore chaud ». Son corps n’était donc pas encore refroidi sur la terre, et elle croyait qu’elle se trouvait là depuis de très longues années. Le temps de Dieu n’est pas notre temps. Notre temps, Il nous le laisse maintenant pour nous convertir et nous repentir. Mais bientôt, le temps n’existera plus, ce sera l’éternité. Il en sera de même au Ciel, en Enfer ou au Purgatoire.
Au Purgatoire, nous avons toujours un secours, le secours de ceux qui restent ici sur la terre, et chaque messe que l'on offre, chaque aumône que l'on donne servent à hâter la purification des âmes, et grâce à elles, les peines de l'âme sont atténuées. Mais avez-vous réfléchi à ce qu'est l'enfer?
Il y a un an ou un an et demi à peu près, je ne sais si vous le savez, cinq jeunes filles vinrent
ici. Je me suis mise à leur parler de Dieu, de l'existence du Ciel, de l'existence de l'Enfer, et elles riaient aux éclats. Je leur disais: "Mes filles, ne savez-vous donc pas que nous sommes entre les mains de Dieu?" Elles disaient: "Nous sommes très jeunes et nous avons encore beaucoup de temps devant nous pour profiter de la vie. Ensuite, le moment venu, nous nous repentirons et nous aurons le temps de nous avancer sur ce chemin". Je leur répondis: "Qu'en savez-vous? Peut-être ne pourrez-vous même pas arriver jusqu'à la porte de ce local là-bas, dans votre pays, nous ici. Merci beaucoup.
Ces paroles véritablement inspirées prononcées par une humble servante de Dieu se passent de commentaires. On dira peut-être que cette religion est « étriquée », mais c’est la vraie religion, celle de Notre Seigneur Jésus-Christ et celle de tous les saints. Restons-Lui toujours fidèles.
LUZ AMPARO CUEVAS (prophète des apparitions de l'Escorial en Espagne)
Diverses autorisations ecclésiastiques
LUZ AMPARO PARLE AUX PELERINS FRANÇAIS
6 Juillet 1997
Lors du pèlerinage des 5 et 6 juillet 1997 au Pré Neuf de L'Escorial, Luz Amparo a tenu à adresser quelques mots aux pèlerins français. Voici le texte de sa causerie improvisée. Nous avons respecté son caractère oral, spontané et sans apprêt.
Je ne puis rester très longtemps avec vous aujourd'hui, car j'ai une fille à l'hôpital qui vient d'avoir deux jumelles et nous devons aller la voir et l'assister. Je tiens pourtant, malgré le peu de temps dont je dispose, à vous adresser quelques mots.
En premier lieu, je veux vous remercier pour tous les secours que nous recevons de vous. Vous pensez bien que les œuvres ne peuvent pas se faire d'elles-mêmes, mais avec l'aide de tous. Comme je vous l'ai dit en d'autres occasions, et comme disait sainte Thérèse, Amparo seule ne peut rien faire, mais avec l'aide de tous, et surtout avec l'aide de Dieu nous pouvons tout. Vous nous aidez beaucoup vous-mêmes, et, je le répète, je tiens à vous en remercier.
Je veux vous dire aussi que je prie beaucoup pour vous, parce que vous êtes des bienfaiteurs de cette Œuvre. Dans ses statuts, qui sont, vous le savez, approuvés par l'Eglise, il est fait mention des bienfaiteurs, et je vous considère comme en faisant partie.
Je crois que la majorité d'entre vous, qui êtes déjà venus en ce lieu, vous connaissez l'Œuvre que la Très Sainte Vierge nous demande. Elle nous demande surtout l'Amour et l'Unité. Elle ne nous demande pas la division, mais Elle veut que nous soyons tous unis, parce que là où il y a la division, c'est le démon qui agit, et là où il y a l'unité c'est Dieu qui est avec nous.
C’est pourquoi, en commençant par tous ceux qui coordonnent ces pèlerinages, ainsi que par les interprètes, et en terminant par vous tous qui êtes ici, la mission que nous avons sur la terre, c’est de nous aimer, de nous aider, et, là où nous voyons une plaie, de la soigner, là où nous voyons une peine, de consoler. Sans charité, sur la terre, nous ne pouvons pas survivre ; au- dessus de tout doit resplendir l’amour, parce que Jésus est venu pour mourir sur une croix, par amour. Le plus grand bourreau du Christ, ce fut l'amour qu'il eut pour les âmes. C'est cet amour qui Le conduisit à la mort, à répandre jusqu'à la dernière goutte de son sang.
S'il nous a donné un cœur de chair, c'est pour que nous nous aimions tous avec ce cœur unique. Il ne nous a pas donné un cœur pour aimer celui-ci ou celui-là, mais II nous a donné notre cœur pour nous aimer tous.
Vous savez aussi ce qu'on nous dit dans l'Evangile ce sont des mots assez durs mais combien de personnes perdent leur vocation ou ne mettent pas à profit le temps qui leur est donné parce qu'elles ne veulent pas laisser leur père ou leur mère, alors que le Seigneur nous dit que celui qui ne laissera pas son père ou sa mère n’est pas digne d’être appelé son fils. Dieu doit occuper la première place. C’est ça l’Evangile qui a été écrit pas le Christ, ce n’est pas Amparo qui l’a inventé.
Je crois que dans les temps où nous sommes, où les êtres humains sont si déshumanisés, pour les diviniser, nous devons nous humaniser. Pour cela mettons à profit le temps qui nous est donné, et quand nous nous présenterons devant Dieu, que ce soit avec des œuvres et non les mains vides. Combien d’entre nous, pauvres êtres humains, nous remuons les lèvres mais nous ne remuons pas le cœur. Et sans remuer le cœur nous ne pouvons pas entrer dans le royaume de Dieu. Or il n’y a pas de chose plus belle que de se donner aux autres.
De plus en plus viennent à nous des jeunes filles qui abandonnent tout : leurs servantes, leurs études, car la majorité d’entre elles ont une formation universitaire, et elles viennent servir les pauvres. Quand elles se présenteront devant Dieu, quelle grande gloire elles recevront ! En outre leur service des pauvres est sans horaire et sans salaire, il est uniquement pour l’amour de Dieu et du prochain.
Vous les mères qui avez des filles, je vous le dis, recommandez-leur toujours de se mettre au service de Dieu. Si elles sont mariées, qu’elles éduquent leurs enfants dans la sainte crainte de Dieu, et si elles sont célibataires, qu’on leur parle beaucoup de Dieu. Voyez-vous ce que deviennent la majorité de ceux qui contractent un mariage aujourd’hui ? Combien j’en ai connus qui après s’être mariés, se trouvent totalement désunis ! Il est plus difficile de suivre l’homme que de suivre Dieu ! Et pourtant nous laissons Dieu de côté et nous nous tournons vers le monde et vers les choses du monde.
C’est pourquoi je veux vous dire qu’il est encore temps pour nous de servir Dieu et de servir le prochain. C’est là, la garantie la plus grande pour gagner le Ciel. Combien de temps nous perdons, et pourtant il nous importe peu de perdre le temps dans le monde ! La jeunesse perd son temps dans les discothèques, dans des activités mondaines.
Nous allons à l’église, mais nous y sommes mal à l’aise. La Sainte Messe nous ennuie, ou bien nous ne sommes même pas capables de faire une visite au Seigneur tous les jours, alors que Lui, pour notre amour, se trouve dans le Tabernacle. Vous rendez-vous compte ? Il n’a pas seulement donné sa vie, mais II est resté pour nous jusqu’à la fin du monde présent dans le Saint Sacrement. C’est si facile quand nous passons devant une église, d’ouvrir une porte, d’entrer un instant et de dire : « Jésus, je T’aime ! » ou n’importe quel autre petit mot d’amour. Et le Seigneur en est si content ! Je crois que le bonheur, c’est précisément de rendre Dieu content.
Il nous demande constamment de faire pénitence, de faire des sacrifices. Or la pénitence et les sacrifices sont totalement oubliés.
Nous ne nous rendons pas compte que le démon est sans cesse à l’affût pour essayer de nous attraper et pour nous dire : « Ne sois pas stupide, le monde est ce qu’il y a de plus beau », car le monde est entre les mains du démon. C’est pourquoi nous devons beaucoup aimer Dieu et beaucoup prier, afin que le démon ne puisse pas avoir l’avantage sur nous. C’est l’heure de Satan. C’est pourquoi nous devons lui dire : «Non, ce n’est pas ton heure. Pour moi toutes les heures sont pour le Christ, et au-dessus de toi, il y a Dieu, et seulement Dieu ».
La Très Sainte Vierge le répète constamment, Elle vient nous rappeler de mettre l’Evangile en pratique. Nous l’écoutons comme une histoire, qui est toujours là, mais sans nous rendre compte que cette histoire fut l’histoire de notre salut. Quand Jésus est venu, Il a abandonné le Ciel pour venir se faire homme et pour donner sa vie pour nous Vous rendez-vous compte s’il nous aimait avec une si grande intensité, pour avoir abandonné le Ciel où règnent une si grande paix et une si grande joie, afin de venir sur la terre mourir pour nous ? Cà, c’est de l’amour.
C’est ainsi que nous devons nous aimer, comme le Christ nous a aimés, de l’amour même qui sort du côté du Christ. Et nous devons persévérer de plus en plus, et nous ne devons pas nous laisser entraîner par de mauvaises compagnies, parce que le démon se sert souvent d’amitiés, et même de personnes que nous connaissons bien, pour nous tromper, sinon nous ne nous laisserions pas entraîner. Il se sert parfois d’une amie, et même d’un membre de la famille.
C’est pourquoi nous devons savoir discerner où est Dieu et ce que Dieu veut de nous. Et je crois que tout est dit dans l’Evangile, mais nous ne devons pas y jeter la confusion. Il a été écrit avec le sang du Christ, et le Christ n’est pas revenu pour enlever cet Evangile et nous en donner un nouveau. C’est le même Evangile, aujourd’hui, demain, hier, et tous les jours.
Donc, nous ne nous rendons pas compte que dans l’Evangile le Seigneur nous dit que beaucoup seront appelés et que bien peu seront élus. Ne soyons pas comme les vierges folles, soyons comme les vierges prudentes. Soyons toujours prêts, les lampes allumées. Parce que nous sommes dans les mains de Dieu et Dieu est notre maître. Il peut nous enlever ce qu’il voudra et quand II voudra, parce que tout est à Lui.
Nous, nous avons été créés à l’image et à la ressemblance de Dieu, et II a tenu notre âme dans ses mains avant de la mettre dans notre être. Et quand nous arriverons devant Dieu, nous devons Lui remettre notre âme aussi resplendissante, aussi pure, aussi nette, que lorsqu’Il l’a tenue dans ses mains avant notre naissance.
On a beau nous dire que le Purgatoire et l’Enfer n’existent pas, le Purgatoire et l’Enfer existent bel et bien. Ce qui est vrai, c’est qu’il y a plusieurs sortes de Purgatoires, pour chaque catégorie de péché que nous aurons commis, et certains seront plus douloureux que d’autres. De même qu’il y a plusieurs sortes d’Enfers, selon les péchés que nous aurons commis. La peine y sera plus ou moins grande. Mais la plus grande peine, c’est d’être privé de la présence de Dieu.
Au moment de la mort, les puissances de l’âme s’ouvriront : la mémoire, l’entendement, la volonté, et dans cette mémoire, cet entendement, cette volonté, il sera terrible de savoir ce que nous avons perdu.
Voyez-vous, j’ai vu un jour une scène : c’était une personne qui était morte et qui venait d'arriver à la porte de l’Enfer. Elle venait à peine de fouler ce lieu et de méditer sur ce qui lui arrivait qu’elle s’écriait : « Sortez-moi d’ici ! Il y a des années et des années que je suis ici ! ». Alors un Ange lui dit : « Regarde où se trouve ton corps, il est encore chaud ». Son corps n’était donc pas encore refroidi sur la terre, et elle croyait qu’elle se trouvait là depuis de très longues années. Le temps de Dieu n’est pas notre temps. Notre temps, Il nous le laisse maintenant pour nous convertir et nous repentir. Mais bientôt, le temps n’existera plus, ce sera l’éternité. Il en sera de même au Ciel, en Enfer ou au Purgatoire.
Au Purgatoire, nous avons toujours un secours, le secours de ceux qui restent ici sur la terre, et chaque messe que l'on offre, chaque aumône que l'on donne servent à hâter la purification des âmes, et grâce à elles, les peines de l'âme sont atténuées. Mais avez-vous réfléchi à ce qu'est l'enfer?
Il y a un an ou un an et demi à peu près, je ne sais si vous le savez, cinq jeunes filles vinrent
ici. Je me suis mise à leur parler de Dieu, de l'existence du Ciel, de l'existence de l'Enfer, et elles riaient aux éclats. Je leur disais: "Mes filles, ne savez-vous donc pas que nous sommes entre les mains de Dieu?" Elles disaient: "Nous sommes très jeunes et nous avons encore beaucoup de temps devant nous pour profiter de la vie. Ensuite, le moment venu, nous nous repentirons et nous aurons le temps de nous avancer sur ce chemin". Je leur répondis: "Qu'en savez-vous? Peut-être ne pourrez-vous même pas arriver jusqu'à la porte de ce local là-bas, dans votre pays, nous ici. Merci beaucoup.
Ces paroles véritablement inspirées prononcées par une humble servante de Dieu se passent de commentaires. On dira peut-être que cette religion est « étriquée », mais c’est la vraie religion, celle de Notre Seigneur Jésus-Christ et celle de tous les saints. Restons-Lui toujours fidèles.
IDEAL- Quatrième Demeure : C'est la Nuit des sens. Je pratique une ascèse énergique.
- Messages : 325
Date d'inscription : 24/02/2013
Re: Apparitions à l'Escorial - Toutes les causeries de Luz Amparo Cuevas aux pélerins français
2 Novembre 1997
Voici quelques extraits de l’une des causeries familières adressées par Luz Amparo
aux pèlerins français le 2 novembre 1997.
"Je pense que Dieu nous rassemble tous parce que nous cheminons sur la même voie, le chemin du salut. La Sainte Vierge continue à nous répéter : prière, sacrifice. Dans le dernier message, Elle s'adresse en premier lieu aux pasteurs de l'Eglise, mais Elle s’adresse aussi à nous tous parce que nous sommes tous consacrés d'une manière ou d'une autre, et nous avons tous l'obligation de faire de l'apostolat. Et la meilleure façon de faire de l’apostolat, c’est de donner le témoignage de notre vie chrétienne, de notre vie selon l’Esprit de Dieu.
A chacun d'entre nous, la Très Sainte Vierge dit que l'amour est éternel, que la charité ne s'achève jamais, parce que si elle s’achève sur la terre, elle ne s’achève pas dans le Ciel. Nous devons vivre en aimant éternellement.
Mais pour atteindre ce but, nous devons nous fortifier dans la foi. Et vous savez bien ce que la foi signifie. La foi est aussi importante et nécessaire dans une âme que les lunettes sur les yeux d’un myope. La foi, c’est croire sans voir, et à la plupart d’entre nous il a été donné de croire sans voir. Mais il y a encore plus de responsabilité à croire quand on voit (...). Il faut en effet donner témoignage à chaque instant de la vie. Il faut constamment donner le bon exemple du matin au soir, non pas seulement pour le qu’en dira-t-on, mais parce qu’il faut le faire. Parce que ce qui importe avant tout, c’est de faire plaisir à Dieu, ainsi qu’à sa Très Sainte Mère. (...)
Je vous demande de prier beaucoup pour moi, afin que je sois fidèle jusqu’au bout. Car la vie est parfois dure et amère, et il est parfois très dur de marcher tous les jours sur les épines que Dieu nous envoie, comme II le veut. Il ne faut pas s’arrêter en chemin et tourner la tête en arrière, il faut continuer à aller de l’avant, même si les pieds et le cœur saignent. (...)
C'est pourquoi nous avons tous besoin d'aide. Moi j’ai un grand besoin de vous et de vos prières. Et moi, misérable créature, je prierai pour vous.
Mais le plus important, c’est de faire toujours la Volonté de Dieu. C’est ce que je répète tous les jours au Seigneur : quand je me lève, je Lui dis : Seigneur, je veux faire Ta Volonté. Si nous faisons notre propre volonté, nous ne faisons pas ce que Dieu veut. Et souvent le démon nous tente pour nous faire faire notre propre volonté, parce que c’est plus beau aux yeux des hommes et du monde. Mais ce n’est pas ce qu’il faut faire.
La réalité de notre vie doit être l’amour de Dieu et l’accomplissement de Sa Volonté.
Le monde est vain, et hélas nous en restons au niveau du temporel : si nous agissons ainsi, nous n’atteignons pas l’éternité. C’est pourquoi, plus le Bon Dieu nous envoie des épreuves, et plus nous avons les preuves que Dieu est près de nous. Le jour où nous nous levons et que nous n'avons plus cette compagnie si belle des croix et des épreuves, nous pouvons dire que le Seigneur est parti, qu’il s’est caché. Et c’est à ce moment-là que nous pouvons trembler. Parce que tant que nous avons des épreuves et que nous avons la croix, c’est alors qu’il nous donne du courage et des forces afin que nous puissions continuer à gravir la montée au Calvaire sans regarder en arrière.
Si nous regardons en arrière et si nous voyons ce que nous laissons, nous risquons de nous perdre. Il faut regarder devant nous et aller de l’avant, et continuer sa route, coûte que coûte. Car je ne veux pas perdre l’éternité pour le monde ou pour le temps. Le temps est un souffle qui passe, mais l’éternité ! Vous ne pouvez pas vous imaginer sa beauté et sa grandeur.
Hier, je disais : ça ne m’étonne pas que saint Paul ait dit : « L’œil n’a pas vu, l’oreille n’a pas entendu... » parce qu’on ne peut pas expliquer avec une bouche humaine, avec les yeux humains, avec les oreilles humaines, la grandeur qu’il y a là-haut. Et lorsque vous revenez à l’état normal (1), il entre en vous une angoisse de se retrouver encore sur terre au milieu de cette lutte, de ce combat quotidien, alors que l’on a vu les choses tout différemment. C’est un changement tellement grand que mon cœur souffre de revenir sur terre après avoir vu ce qui se passe là-haut, de vivre ces moments de gloire et d’être obligée de revenir pour vivre ceux d’ici- bas.
Néanmoins, cela nous encourage à aller de l’avant, coûte que coûte et quelles que soient les épreuves que le Seigneur nous envoie. Quand je me retrouve ici, je passe de mauvais moments, jusqu’à ce que je me raisonne et me dise : il faut que je sois ici et que je fasse la Volonté de Dieu. Et pourtant, je puis vous le dire, mon désir le plus ardent, ce n’est pas d’être ici, c’est d’être là- haut. Mais comme je vous le disais auparavant, nous sommes ici jour après jour pour faire ce que Dieu veut, pour coudre à petits points, comme une couturière attentive, l’ouvrage que Dieu nous donne. Cela fait, que Dieu taille en nous, tant qu’il y aura une partie du corps où II pourra trouver du tissu, qu’il nous envoie des épreuves, peu importe si telle est Sa Volonté. (....)
Vous savez ce que demande la Sainte Vierge. Elle est venue rappeler aux hommes l’Evangile, parce que les hommes l’ont laissé de côté et l’ont transformé en métaphores. Or il ne faut rien retrancher à l’Evangile. Elle nous demande aussi de prier le Rosaire. Je compare les 15 mystères du Rosaire à notre vie, où se succèdent les joies, les peines et parfois la gloire. Je vous ai souvent parlé des grandeurs et des beautés qu’il y a dans les demeures célestes que Dieu m’a fait la grâce de contempler. Je crois que chacun d’entre nous devrait en avoir un ardent désir, afin que lorsqu’il y arrivera, il ait une merveilleuse surprise. On ne peut comparer une demeure céleste avec rien d’ici-bas. C’est incomparablement plus beau. Attachons-nous à l’Etre Divin et non à la matière ».
(1) Luz Amparo évoque ici discrètement ses extases si fréquentes où elle voit Notre Seigneur, la Très Sainte Vierge, les Anges et les demeures célestes qu’elle a si souvent décrites.
A une question sur les Jours des Ténèbres et ce qui suivra, Amparo répond :
« Le Seigneur a souvent parlé des Jours des Ténèbres, et vous savez que depuis quelque temps les objets sont bénis par l’Apparition pour ces jours des ténèbres.. Un chapelet, un objet béni pourront donner autant de lumière sinon plus que la lumière artificielle. Tout dépendra de la grâce des personnes qui auront ces objets. Si la personne est en état de grâce, elle aura la lumière. Dieu ne la laissera pas dans l’obscurité. Le Seigneur a dit que nous devrons laisser les portes bien fermées et même si nous entendons la voix de nos propres enfants, nous ne devrons pas ouvrir, parce que ce sont les démons qui prendront leurs voix pour nous attirer dehors....
Après les jours des ténèbres, après cette purification de la fin des temps, ce sera une vie totalement différente, parce que Jésus sera vraiment le Roi. Ce sera Lui qui régnera avec tous ceux qui resteront »
Voici quelques extraits de l’une des causeries familières adressées par Luz Amparo
aux pèlerins français le 2 novembre 1997.
"Je pense que Dieu nous rassemble tous parce que nous cheminons sur la même voie, le chemin du salut. La Sainte Vierge continue à nous répéter : prière, sacrifice. Dans le dernier message, Elle s'adresse en premier lieu aux pasteurs de l'Eglise, mais Elle s’adresse aussi à nous tous parce que nous sommes tous consacrés d'une manière ou d'une autre, et nous avons tous l'obligation de faire de l'apostolat. Et la meilleure façon de faire de l’apostolat, c’est de donner le témoignage de notre vie chrétienne, de notre vie selon l’Esprit de Dieu.
A chacun d'entre nous, la Très Sainte Vierge dit que l'amour est éternel, que la charité ne s'achève jamais, parce que si elle s’achève sur la terre, elle ne s’achève pas dans le Ciel. Nous devons vivre en aimant éternellement.
Mais pour atteindre ce but, nous devons nous fortifier dans la foi. Et vous savez bien ce que la foi signifie. La foi est aussi importante et nécessaire dans une âme que les lunettes sur les yeux d’un myope. La foi, c’est croire sans voir, et à la plupart d’entre nous il a été donné de croire sans voir. Mais il y a encore plus de responsabilité à croire quand on voit (...). Il faut en effet donner témoignage à chaque instant de la vie. Il faut constamment donner le bon exemple du matin au soir, non pas seulement pour le qu’en dira-t-on, mais parce qu’il faut le faire. Parce que ce qui importe avant tout, c’est de faire plaisir à Dieu, ainsi qu’à sa Très Sainte Mère. (...)
Je vous demande de prier beaucoup pour moi, afin que je sois fidèle jusqu’au bout. Car la vie est parfois dure et amère, et il est parfois très dur de marcher tous les jours sur les épines que Dieu nous envoie, comme II le veut. Il ne faut pas s’arrêter en chemin et tourner la tête en arrière, il faut continuer à aller de l’avant, même si les pieds et le cœur saignent. (...)
C'est pourquoi nous avons tous besoin d'aide. Moi j’ai un grand besoin de vous et de vos prières. Et moi, misérable créature, je prierai pour vous.
Mais le plus important, c’est de faire toujours la Volonté de Dieu. C’est ce que je répète tous les jours au Seigneur : quand je me lève, je Lui dis : Seigneur, je veux faire Ta Volonté. Si nous faisons notre propre volonté, nous ne faisons pas ce que Dieu veut. Et souvent le démon nous tente pour nous faire faire notre propre volonté, parce que c’est plus beau aux yeux des hommes et du monde. Mais ce n’est pas ce qu’il faut faire.
La réalité de notre vie doit être l’amour de Dieu et l’accomplissement de Sa Volonté.
Le monde est vain, et hélas nous en restons au niveau du temporel : si nous agissons ainsi, nous n’atteignons pas l’éternité. C’est pourquoi, plus le Bon Dieu nous envoie des épreuves, et plus nous avons les preuves que Dieu est près de nous. Le jour où nous nous levons et que nous n'avons plus cette compagnie si belle des croix et des épreuves, nous pouvons dire que le Seigneur est parti, qu’il s’est caché. Et c’est à ce moment-là que nous pouvons trembler. Parce que tant que nous avons des épreuves et que nous avons la croix, c’est alors qu’il nous donne du courage et des forces afin que nous puissions continuer à gravir la montée au Calvaire sans regarder en arrière.
Si nous regardons en arrière et si nous voyons ce que nous laissons, nous risquons de nous perdre. Il faut regarder devant nous et aller de l’avant, et continuer sa route, coûte que coûte. Car je ne veux pas perdre l’éternité pour le monde ou pour le temps. Le temps est un souffle qui passe, mais l’éternité ! Vous ne pouvez pas vous imaginer sa beauté et sa grandeur.
Hier, je disais : ça ne m’étonne pas que saint Paul ait dit : « L’œil n’a pas vu, l’oreille n’a pas entendu... » parce qu’on ne peut pas expliquer avec une bouche humaine, avec les yeux humains, avec les oreilles humaines, la grandeur qu’il y a là-haut. Et lorsque vous revenez à l’état normal (1), il entre en vous une angoisse de se retrouver encore sur terre au milieu de cette lutte, de ce combat quotidien, alors que l’on a vu les choses tout différemment. C’est un changement tellement grand que mon cœur souffre de revenir sur terre après avoir vu ce qui se passe là-haut, de vivre ces moments de gloire et d’être obligée de revenir pour vivre ceux d’ici- bas.
Néanmoins, cela nous encourage à aller de l’avant, coûte que coûte et quelles que soient les épreuves que le Seigneur nous envoie. Quand je me retrouve ici, je passe de mauvais moments, jusqu’à ce que je me raisonne et me dise : il faut que je sois ici et que je fasse la Volonté de Dieu. Et pourtant, je puis vous le dire, mon désir le plus ardent, ce n’est pas d’être ici, c’est d’être là- haut. Mais comme je vous le disais auparavant, nous sommes ici jour après jour pour faire ce que Dieu veut, pour coudre à petits points, comme une couturière attentive, l’ouvrage que Dieu nous donne. Cela fait, que Dieu taille en nous, tant qu’il y aura une partie du corps où II pourra trouver du tissu, qu’il nous envoie des épreuves, peu importe si telle est Sa Volonté. (....)
Vous savez ce que demande la Sainte Vierge. Elle est venue rappeler aux hommes l’Evangile, parce que les hommes l’ont laissé de côté et l’ont transformé en métaphores. Or il ne faut rien retrancher à l’Evangile. Elle nous demande aussi de prier le Rosaire. Je compare les 15 mystères du Rosaire à notre vie, où se succèdent les joies, les peines et parfois la gloire. Je vous ai souvent parlé des grandeurs et des beautés qu’il y a dans les demeures célestes que Dieu m’a fait la grâce de contempler. Je crois que chacun d’entre nous devrait en avoir un ardent désir, afin que lorsqu’il y arrivera, il ait une merveilleuse surprise. On ne peut comparer une demeure céleste avec rien d’ici-bas. C’est incomparablement plus beau. Attachons-nous à l’Etre Divin et non à la matière ».
(1) Luz Amparo évoque ici discrètement ses extases si fréquentes où elle voit Notre Seigneur, la Très Sainte Vierge, les Anges et les demeures célestes qu’elle a si souvent décrites.
A une question sur les Jours des Ténèbres et ce qui suivra, Amparo répond :
« Le Seigneur a souvent parlé des Jours des Ténèbres, et vous savez que depuis quelque temps les objets sont bénis par l’Apparition pour ces jours des ténèbres.. Un chapelet, un objet béni pourront donner autant de lumière sinon plus que la lumière artificielle. Tout dépendra de la grâce des personnes qui auront ces objets. Si la personne est en état de grâce, elle aura la lumière. Dieu ne la laissera pas dans l’obscurité. Le Seigneur a dit que nous devrons laisser les portes bien fermées et même si nous entendons la voix de nos propres enfants, nous ne devrons pas ouvrir, parce que ce sont les démons qui prendront leurs voix pour nous attirer dehors....
Après les jours des ténèbres, après cette purification de la fin des temps, ce sera une vie totalement différente, parce que Jésus sera vraiment le Roi. Ce sera Lui qui régnera avec tous ceux qui resteront »
IDEAL- Quatrième Demeure : C'est la Nuit des sens. Je pratique une ascèse énergique.
- Messages : 325
Date d'inscription : 24/02/2013
Re: Apparitions à l'Escorial - Toutes les causeries de Luz Amparo Cuevas aux pélerins français
5 Avril 1998
Voici le texte de la causerie que Luz Amparo a prononcée devant les pèlerins français le 5 Avril 1998 dans la salle de la "Nave", au Pré-Neuf.
« Bienvenue à tous, à ceux qui sont déjà venus ici comme à ceux qui y viennent pour la première fois. Nous sommes tous unis par le même idéal qui est Dieu. Et c'est pourquoi nous sommes ici tous ensemble. J'ai un souvenir heureux des Français, ceux que j'ai connus ici sont très désireux de connaître Dieu. Et toutes les personnes qui veulent être à Dieu, je crois qu'elles trouvent la source qui est le Christ. Ne croyez pas que c'est le hasard qui vous a conduits ici : c’est le Seigneur qui guide ses enfants pour les conduire dans des endroits comme celui-ci, des sources de vie où l’on reçoit la grâce de la vie.
La Très Sainte Vierge est apparue autrefois, comme au Pilar (1), dans sa chair mortelle. Elle se manifeste encore aujourd'hui à tous ses enfants avec son corps glorieux, pour avertir le monde de changer de vie, de vivre l’Evangile, cet Evangile que l’on falsifie parfois. Bien souvent nous nous disons catholiques, mais nous sommes de mauvais pratiquants. Et nous ne réalisons pas quel don merveilleux c’est d’être catholique, d’être enfant de Dieu. Oui, en ces temps-ci, la Très Sainte Vierge vient nous rappeler de vivre l’Evangile qui est presque totalement oublié. Et quand la Très Sainte Vierge s’est manifestée au Pré-Neuf, la première chose qu’Elle nous a demandée, c’est que l’on vienne de toutes les parties du monde pour prier le Saint Rosaire, et Elle nous a dit que tous ceux qui viendraient ici recevraient des grâces spéciales, et que beaucoup d’entre eux seraient marqués d’une croix sur le front.
Tout au long de ces années, la Très Sainte Vierge a fait ici beaucoup de prodiges. Et les prodiges les plus importants qu’Elle ait réalisés, se sont produits dans les âmes. Des âmes qui étaient tout à fait éloignées du chemin de Dieu et qui sont revenues vers le Pasteur principal qui est le Fondateur de l’Eglise, Jésus-Christ.
Des prêtres, des religieuses, qui s’étaient éloignés de leur ministère ou de leur couvent et qui y sont revenus avec énergie, avec une foi plus forte, et qui ont lutté jusqu’à la fin, parce qu’ils ont compris le sens de la vie, ils ont vu que la vie sans Dieu n’a aucun sens.
Et nous avons tous appris des visites de la Très Sainte Vierge. Elle nous a surtout appris à être humbles, car l’humilité est très importante : elle permet d’atteindre la charité, ainsi que les autres vertus.
Elle nous a aussi demandé de méditer beaucoup la Passion du Christ, car les hommes l’ont totalement oubliée. Et il est vrai que si nous méditions la Passion, nous serions meilleurs. Je le dis souvent : si nous avions à l’intérieur de notre cœur une bande magnétique qui nous répéterait constamment : Jésus livré jusqu’à la mort, Jésus au Jardin des Oliviers, Jésus sur le chemin de l’amertume, Jésus qui rencontre Sa Mère, et quels regards ont échangé la Mère et le Fils ! Quelle douleur si profonde !, Jésus au Golgotha en train de donner sa vie sur la Croix, pour nous tous, eh bien, nous serions meilleurs que nous sommes, car nous penserions davantage aux autres qu’à nous-mêmes. C’est un véritable enseignement que la Passion du Seigneur, et nous devons la méditer beaucoup. En effet, qui est capable de faire ce qu’a fait Dieu Lui-même ? D’abandonner le Ciel pour descendre sur la terre où tout est amertume et douleur, pour sauver les hommes.
Seul Dieu, qui est le Tout-Puissant, le Créateur de toutes les créatures, peut faire cela pour nous. Et nous, nous ne sommes pas capables de faire de petits sacrifices pour Lui et de nous sacrifier les uns pour les autres. Car c’est là qu’est l’amour et la charité : de savoir freiner nos impulsions, de savoir réfréner notre orgueil, de savoir cheminer chaque jour derrière Jésus, de L’imiter, parce que c’est le meilleur Maître que nous puissions imiter.
Et la Sainte Vierge vient nous rappeler la demande de son Divin Fils : Aimez-vous les uns les autres.
Au temps de la vie terrestre de Jésus, la Très Sainte Vierge n’a pas voulu qu’on parle d’Elle, et même Elle l’a interdit aux Apôtres. Elle était si douce, si bonne, aussi bien ses paroles que toute Elle-même, que les gens L’auraient presque suivie davantage que son Fils. Elle n’a donc pas voulu qu’on parle beaucoup d’Elle dans l’Evangile, parce qu’en ce temps-là, c’était l’heure de Son Fils, et Elle a voulu que ce soit Son Fils qui resplendisse à travers le monde.
Mais dans les temps actuels, c’est Dieu Lui-même qui veut que resplendisse le Nom de Marie. Et c’est pourquoi II L’envoie parmi nous pour nous apprendre toutes les vertus qu’Elle a eues sur la terre, parce qu’Elle fut le premier Apôtre, et que c’est Elle qui peut le mieux nous enseigner la vraie Doctrine de son Divin Fils, celle qui peut le mieux nous apprendre à nous aimer les uns les autres, à avoir la charité qui est le fruit de l’amour.
La plus belle prière n’a pas de valeur si elle ne conduit pas aux œuvres. Bien souvent nous remuons nos lèvres mais nous ne remuons pas notre cœur. Vous savez bien que prier c’est élever notre cœur vers Dieu, et si nous avons la prière sur nos lèvres, notre cœur doit être en même temps rempli d’amour.
La Sainte Vierge vient aussi nous rappeler que si le monde est dans la situation où il se trouve, c'est parce que nous les hommes nous ne savons pas nous aimer les uns les autres, et que si nous le pouvons nous nous lançons des piques les uns contre les autres. Et, comme dit le proverbe, de l'arbre tombé on fait du bois de chauffage. Or nous devons être bons les uns avec les autres. C'est le premier commandement de la Loi de Dieu : aimer Dieu par dessus toutes choses, et le prochain comme nous-mêmes. La Très Sainte Vierge nous le rappelle très souvent : Aimez-vous les uns les autres, nous dit-Elle si souvent. C’est ainsi que vous pourrez faire plaisir à Mon Fils. Et il est vrai que là où il y a l'amour, il y a le Ciel, il y a la paix, il y a l'unité, il y a la tranquillité. Et nous aimerons toujours celui qui a besoin, nous soignerons la blessure de celui qui est blessé, et nous tendrons la main à celui qui nous la tend. Saint Paul nous le dit : nous aurions beau jeter notre corps dans les flammes, nous aurions beau faire tous les sacrifices du monde, si nous n'avons pas l'amour nous ne sommes rien. Et bien entendu, au soir de notre vie, c'est sur l'amour que nous serons jugés.
Oui, nous pourrions faire de la terre un Paradis si nous nous aimions les uns les autres. E: pour que cela puisse se réaliser, nous devons nous préparer par la prière, le sacrifice. La pénitence. C’est ce que la Très Sainte Vierge nous demande, et c’est ainsi que le monde changera. S'il y a tant de destructions dans le monde, tant de guerres, tant de violence, c’est parce que les hommes ne s’aiment pas. Or tout s’arrangerait avec l’amour, l’intelligence réciproque et la compréhension. »
(1) à Saragosse, où selon la Tradition la Très Sainte Vierge, alors qu’Elle vivait encore sur la terre, apparut sur un pilier à Saint Jacques désespéré devant l’insuccès de sa prédication de l’Evangile. Cette apparition mariale du premier siècle de l’ère chrétienne est à l’origine du prestigieux sanctuaire « del Pilar ».
Voici le texte de la causerie que Luz Amparo a prononcée devant les pèlerins français le 5 Avril 1998 dans la salle de la "Nave", au Pré-Neuf.
« Bienvenue à tous, à ceux qui sont déjà venus ici comme à ceux qui y viennent pour la première fois. Nous sommes tous unis par le même idéal qui est Dieu. Et c'est pourquoi nous sommes ici tous ensemble. J'ai un souvenir heureux des Français, ceux que j'ai connus ici sont très désireux de connaître Dieu. Et toutes les personnes qui veulent être à Dieu, je crois qu'elles trouvent la source qui est le Christ. Ne croyez pas que c'est le hasard qui vous a conduits ici : c’est le Seigneur qui guide ses enfants pour les conduire dans des endroits comme celui-ci, des sources de vie où l’on reçoit la grâce de la vie.
La Très Sainte Vierge est apparue autrefois, comme au Pilar (1), dans sa chair mortelle. Elle se manifeste encore aujourd'hui à tous ses enfants avec son corps glorieux, pour avertir le monde de changer de vie, de vivre l’Evangile, cet Evangile que l’on falsifie parfois. Bien souvent nous nous disons catholiques, mais nous sommes de mauvais pratiquants. Et nous ne réalisons pas quel don merveilleux c’est d’être catholique, d’être enfant de Dieu. Oui, en ces temps-ci, la Très Sainte Vierge vient nous rappeler de vivre l’Evangile qui est presque totalement oublié. Et quand la Très Sainte Vierge s’est manifestée au Pré-Neuf, la première chose qu’Elle nous a demandée, c’est que l’on vienne de toutes les parties du monde pour prier le Saint Rosaire, et Elle nous a dit que tous ceux qui viendraient ici recevraient des grâces spéciales, et que beaucoup d’entre eux seraient marqués d’une croix sur le front.
Tout au long de ces années, la Très Sainte Vierge a fait ici beaucoup de prodiges. Et les prodiges les plus importants qu’Elle ait réalisés, se sont produits dans les âmes. Des âmes qui étaient tout à fait éloignées du chemin de Dieu et qui sont revenues vers le Pasteur principal qui est le Fondateur de l’Eglise, Jésus-Christ.
Des prêtres, des religieuses, qui s’étaient éloignés de leur ministère ou de leur couvent et qui y sont revenus avec énergie, avec une foi plus forte, et qui ont lutté jusqu’à la fin, parce qu’ils ont compris le sens de la vie, ils ont vu que la vie sans Dieu n’a aucun sens.
Et nous avons tous appris des visites de la Très Sainte Vierge. Elle nous a surtout appris à être humbles, car l’humilité est très importante : elle permet d’atteindre la charité, ainsi que les autres vertus.
Elle nous a aussi demandé de méditer beaucoup la Passion du Christ, car les hommes l’ont totalement oubliée. Et il est vrai que si nous méditions la Passion, nous serions meilleurs. Je le dis souvent : si nous avions à l’intérieur de notre cœur une bande magnétique qui nous répéterait constamment : Jésus livré jusqu’à la mort, Jésus au Jardin des Oliviers, Jésus sur le chemin de l’amertume, Jésus qui rencontre Sa Mère, et quels regards ont échangé la Mère et le Fils ! Quelle douleur si profonde !, Jésus au Golgotha en train de donner sa vie sur la Croix, pour nous tous, eh bien, nous serions meilleurs que nous sommes, car nous penserions davantage aux autres qu’à nous-mêmes. C’est un véritable enseignement que la Passion du Seigneur, et nous devons la méditer beaucoup. En effet, qui est capable de faire ce qu’a fait Dieu Lui-même ? D’abandonner le Ciel pour descendre sur la terre où tout est amertume et douleur, pour sauver les hommes.
Seul Dieu, qui est le Tout-Puissant, le Créateur de toutes les créatures, peut faire cela pour nous. Et nous, nous ne sommes pas capables de faire de petits sacrifices pour Lui et de nous sacrifier les uns pour les autres. Car c’est là qu’est l’amour et la charité : de savoir freiner nos impulsions, de savoir réfréner notre orgueil, de savoir cheminer chaque jour derrière Jésus, de L’imiter, parce que c’est le meilleur Maître que nous puissions imiter.
Et la Sainte Vierge vient nous rappeler la demande de son Divin Fils : Aimez-vous les uns les autres.
Au temps de la vie terrestre de Jésus, la Très Sainte Vierge n’a pas voulu qu’on parle d’Elle, et même Elle l’a interdit aux Apôtres. Elle était si douce, si bonne, aussi bien ses paroles que toute Elle-même, que les gens L’auraient presque suivie davantage que son Fils. Elle n’a donc pas voulu qu’on parle beaucoup d’Elle dans l’Evangile, parce qu’en ce temps-là, c’était l’heure de Son Fils, et Elle a voulu que ce soit Son Fils qui resplendisse à travers le monde.
Mais dans les temps actuels, c’est Dieu Lui-même qui veut que resplendisse le Nom de Marie. Et c’est pourquoi II L’envoie parmi nous pour nous apprendre toutes les vertus qu’Elle a eues sur la terre, parce qu’Elle fut le premier Apôtre, et que c’est Elle qui peut le mieux nous enseigner la vraie Doctrine de son Divin Fils, celle qui peut le mieux nous apprendre à nous aimer les uns les autres, à avoir la charité qui est le fruit de l’amour.
La plus belle prière n’a pas de valeur si elle ne conduit pas aux œuvres. Bien souvent nous remuons nos lèvres mais nous ne remuons pas notre cœur. Vous savez bien que prier c’est élever notre cœur vers Dieu, et si nous avons la prière sur nos lèvres, notre cœur doit être en même temps rempli d’amour.
La Sainte Vierge vient aussi nous rappeler que si le monde est dans la situation où il se trouve, c'est parce que nous les hommes nous ne savons pas nous aimer les uns les autres, et que si nous le pouvons nous nous lançons des piques les uns contre les autres. Et, comme dit le proverbe, de l'arbre tombé on fait du bois de chauffage. Or nous devons être bons les uns avec les autres. C'est le premier commandement de la Loi de Dieu : aimer Dieu par dessus toutes choses, et le prochain comme nous-mêmes. La Très Sainte Vierge nous le rappelle très souvent : Aimez-vous les uns les autres, nous dit-Elle si souvent. C’est ainsi que vous pourrez faire plaisir à Mon Fils. Et il est vrai que là où il y a l'amour, il y a le Ciel, il y a la paix, il y a l'unité, il y a la tranquillité. Et nous aimerons toujours celui qui a besoin, nous soignerons la blessure de celui qui est blessé, et nous tendrons la main à celui qui nous la tend. Saint Paul nous le dit : nous aurions beau jeter notre corps dans les flammes, nous aurions beau faire tous les sacrifices du monde, si nous n'avons pas l'amour nous ne sommes rien. Et bien entendu, au soir de notre vie, c'est sur l'amour que nous serons jugés.
Oui, nous pourrions faire de la terre un Paradis si nous nous aimions les uns les autres. E: pour que cela puisse se réaliser, nous devons nous préparer par la prière, le sacrifice. La pénitence. C’est ce que la Très Sainte Vierge nous demande, et c’est ainsi que le monde changera. S'il y a tant de destructions dans le monde, tant de guerres, tant de violence, c’est parce que les hommes ne s’aiment pas. Or tout s’arrangerait avec l’amour, l’intelligence réciproque et la compréhension. »
(1) à Saragosse, où selon la Tradition la Très Sainte Vierge, alors qu’Elle vivait encore sur la terre, apparut sur un pilier à Saint Jacques désespéré devant l’insuccès de sa prédication de l’Evangile. Cette apparition mariale du premier siècle de l’ère chrétienne est à l’origine du prestigieux sanctuaire « del Pilar ».
IDEAL- Quatrième Demeure : C'est la Nuit des sens. Je pratique une ascèse énergique.
- Messages : 325
Date d'inscription : 24/02/2013
Re: Apparitions à l'Escorial - Toutes les causeries de Luz Amparo Cuevas aux pélerins français
3 MAI 1998
Voici des extraits de la causerie que Luz Amparo a adressée aux pèlerins français le 3 Mai 1998 dans la grande salle de la "Nave", au Pré Neuf.
« On me demande d'abord d'expliquer l'apparition d'hier et de décrire la Très Sainte Vierge telle qu'Elle m’est apparue. Eh bien, Elle est venue avec un manteau dont le fond était comme en or, un or de couleur jaune, et ce manteau était si vaste qu'il semblait protéger le monde entier. Il descendait de sa tête jusqu'aux pieds, et il était largement ouvert. Et sous le manteau, j'ai vu de nombreuses personnes, dont beaucoup m'étaient connues, car elles étaient venues ici, au Pré Neuf, avant de mourir. J'ai vu également un de mes fils, qui est mort il y a deux ans, à l’âge de 27 ans. Et toutes ces personnes étaient heureuses, très heureuses; c'était comme si ce manteau les protégeait de tout le mal de la terre. Et ce manteau était rempli de roses, de roses magnifiques, de toutes les couleurs. La couleur signifiait la valeur de la prière. Mais ce n'étaient pas des couleurs comme celles que l'on peut voir sur la terre, mais des couleurs si différentes que l'on ressentait dans l'esprit une paix, une sérénité, que l'on ne peut pas expliquer. Eh bien, ces roses-là, c'étaient les prières de tous les pèlerins que la Vierge recueillait peu à peu, à côté de son Fils, et qu'Elle gardait en Elle. Elle me fit comprendre que là où Elle les gardait le mieux, c'était sous son manteau. Il y avait là des quantités et des quantités de roses. Et la Vierge dit « que chaque rose est un Ave Maria des pèlerins. Certains Ave Maria sont plus riches que d'autres, mais toutes ces prières sont sur mon manteau. » L'âme ressent à ce spectacle une joie immense qu'il est impossible d'expliquer avec des mots humains. La Sainte Vierge avait une beauté que l'on ne peut pas non plus décrire, une beauté si grande qu'aucune créature sur terre ne peut l'égaler (....).
La Vierge remercie constamment les pèlerins d'avoir souvent consolé son Cœur, de même qu'Elle a donné la consolation à tant d'âmes qui sont venues La prier ici. Beaucoup de pécheurs qui ne s'étaient pas confessés depuis de nombreuses années, qui ne s’étaient pas approchés des sacrements, ont regagné le troupeau du Christ avec la grâce obtenue par son intercession. Quand la Vierge dit que beaucoup de pécheurs se sont convertis et ont consolé son Cœur, transpercé d'épines, Elle le dit avec des mots si doux qu'on ressent dans son cœur des désirs ardents d'être là où Elle est, car tout ce qu'on trouve ici-bas n'a aucune importance à côté des grandeurs que l'on voit là-haut. La Vierge pleure pour les pécheurs, mais ses larmes sont si douces, ce sont des larmes d'une vraie Mère qui nous aime tant qu'on a envie de La prendre, de L'embrasser et de ne pas se détacher d'Elle. (...) Mais quelle force cette vision nous donne pour continuer à cheminer !
Aussi je vous le demande : même dans les épreuves, continuez à cheminer, accrochez- : us au manteau de la Vierge qui est une Mère si grande (« una madraza ») et criez-Lui : Aide-moi, ma Mère, à dire ce que Toi Tu disais : «Voici la servante du Seigneur, que Ta Volonté soit faite en moi selon Ta Parole ! » Et soyons toujours prêts à continuer à marcher dans la direction où Dieu veut nous conduire, et aussi longtemps qu’il voudra.
Je voudrais dire aussi : il y a une telle soif de Dieu dans les âmes que nous devons transmettre à celles que nous connaissons notre expérience de Dieu et ce que nous avons ressenti ici. Nous avons tous l’obligation d’être des apôtres de Dieu, de faire de l’apostolat là où nous nous trouvons, que ce soit auprès des membres de notre famille, auprès de voisins, bref auprès de toutes les personnes que nous pouvons rencontrer même si elles viennent de n’importe quelle partie du monde. Efforçons-nous de les conquérir pour Dieu, afin que Dieu soit aimé et glorifié.
Et puis je crois que nous devons tous participer à la Rédemption du monde, et que nous pouvons tous offrir dans ce but la souffrance de chaque jour. Toute douleur que nous pourrons offrir pour la conversion des pécheurs, pour que Dieu ne soit plus offensé, ne restera pas sans récompense. »
Voici des extraits de la causerie que Luz Amparo a adressée aux pèlerins français le 3 Mai 1998 dans la grande salle de la "Nave", au Pré Neuf.
« On me demande d'abord d'expliquer l'apparition d'hier et de décrire la Très Sainte Vierge telle qu'Elle m’est apparue. Eh bien, Elle est venue avec un manteau dont le fond était comme en or, un or de couleur jaune, et ce manteau était si vaste qu'il semblait protéger le monde entier. Il descendait de sa tête jusqu'aux pieds, et il était largement ouvert. Et sous le manteau, j'ai vu de nombreuses personnes, dont beaucoup m'étaient connues, car elles étaient venues ici, au Pré Neuf, avant de mourir. J'ai vu également un de mes fils, qui est mort il y a deux ans, à l’âge de 27 ans. Et toutes ces personnes étaient heureuses, très heureuses; c'était comme si ce manteau les protégeait de tout le mal de la terre. Et ce manteau était rempli de roses, de roses magnifiques, de toutes les couleurs. La couleur signifiait la valeur de la prière. Mais ce n'étaient pas des couleurs comme celles que l'on peut voir sur la terre, mais des couleurs si différentes que l'on ressentait dans l'esprit une paix, une sérénité, que l'on ne peut pas expliquer. Eh bien, ces roses-là, c'étaient les prières de tous les pèlerins que la Vierge recueillait peu à peu, à côté de son Fils, et qu'Elle gardait en Elle. Elle me fit comprendre que là où Elle les gardait le mieux, c'était sous son manteau. Il y avait là des quantités et des quantités de roses. Et la Vierge dit « que chaque rose est un Ave Maria des pèlerins. Certains Ave Maria sont plus riches que d'autres, mais toutes ces prières sont sur mon manteau. » L'âme ressent à ce spectacle une joie immense qu'il est impossible d'expliquer avec des mots humains. La Sainte Vierge avait une beauté que l'on ne peut pas non plus décrire, une beauté si grande qu'aucune créature sur terre ne peut l'égaler (....).
La Vierge remercie constamment les pèlerins d'avoir souvent consolé son Cœur, de même qu'Elle a donné la consolation à tant d'âmes qui sont venues La prier ici. Beaucoup de pécheurs qui ne s'étaient pas confessés depuis de nombreuses années, qui ne s’étaient pas approchés des sacrements, ont regagné le troupeau du Christ avec la grâce obtenue par son intercession. Quand la Vierge dit que beaucoup de pécheurs se sont convertis et ont consolé son Cœur, transpercé d'épines, Elle le dit avec des mots si doux qu'on ressent dans son cœur des désirs ardents d'être là où Elle est, car tout ce qu'on trouve ici-bas n'a aucune importance à côté des grandeurs que l'on voit là-haut. La Vierge pleure pour les pécheurs, mais ses larmes sont si douces, ce sont des larmes d'une vraie Mère qui nous aime tant qu'on a envie de La prendre, de L'embrasser et de ne pas se détacher d'Elle. (...) Mais quelle force cette vision nous donne pour continuer à cheminer !
Aussi je vous le demande : même dans les épreuves, continuez à cheminer, accrochez- : us au manteau de la Vierge qui est une Mère si grande (« una madraza ») et criez-Lui : Aide-moi, ma Mère, à dire ce que Toi Tu disais : «Voici la servante du Seigneur, que Ta Volonté soit faite en moi selon Ta Parole ! » Et soyons toujours prêts à continuer à marcher dans la direction où Dieu veut nous conduire, et aussi longtemps qu’il voudra.
Je voudrais dire aussi : il y a une telle soif de Dieu dans les âmes que nous devons transmettre à celles que nous connaissons notre expérience de Dieu et ce que nous avons ressenti ici. Nous avons tous l’obligation d’être des apôtres de Dieu, de faire de l’apostolat là où nous nous trouvons, que ce soit auprès des membres de notre famille, auprès de voisins, bref auprès de toutes les personnes que nous pouvons rencontrer même si elles viennent de n’importe quelle partie du monde. Efforçons-nous de les conquérir pour Dieu, afin que Dieu soit aimé et glorifié.
Et puis je crois que nous devons tous participer à la Rédemption du monde, et que nous pouvons tous offrir dans ce but la souffrance de chaque jour. Toute douleur que nous pourrons offrir pour la conversion des pécheurs, pour que Dieu ne soit plus offensé, ne restera pas sans récompense. »
IDEAL- Quatrième Demeure : C'est la Nuit des sens. Je pratique une ascèse énergique.
- Messages : 325
Date d'inscription : 24/02/2013
Re: Apparitions à l'Escorial - Toutes les causeries de Luz Amparo Cuevas aux pélerins français
2 Avril 1999
Le Vendredi Saint
« Lorsque vous quitterez ce lieu, vous emporterez dans votre âme, je l’espère, des résolutions fermes de renouveler votre esprit ainsi que votre vie de foi. Ne laissez pas se perdre les grâces que vous allez recevoir dans des recoins où la semence ne pourra pas germer.
Vous aussi, vous pouvez travailler autour de vous pour conquérir les âmes car nous tous chrétiens, nous avons l’obligation de gagner des âmes à Dieu. Mais pour cela, il nous faut opérer un changement dans notre vie. Il apparaît que l’on fait souvent attention à la façon de vivre de ceux qui prêchent l’Evangile ! Nous devons donc être les premiers à changer nos vies et à nous donner complètement aux autres.
Dans la vie de Jésus-Christ, l’on constate que toutes ses angoisses, toute sa pensée, étaient constamment pour les hommes. Il a désiré se réunir avec les Apôtres pour la dernière Cène ; comme c’était la dernière, c’est avec les Apôtres qu’il a voulu La passer. Jésus avait le désir profond de retourner vers son Père, de rendre à son Père tout ce qui Lui avait été enlevé, à la suite des péchés de nos premiers parents et de Lui ramener toutes les âmes qui étaient introduites ainsi dans le péché et la destruction. Jésus avait donc un désir ardent d’amour à l’égard des hommes. S’il avait pu, Il aurait même avancé le moment de sa Passion pour que, sans tarder, les hommes puissent glorifier Dieu et rendre tout ce qui avait été ôté à sa Majesté.
Je rencontre souvent des personnes qui me disent : mais comment Jésus a-t-il eu peur de la mort ? Jésus n’a pas eu peur de mourir mais II voulait Lui-même, au moyen de ces mots qu’il adresse à Judas : « Ce que tu as à faire, fais le vite », ne pas revenir en arrière. Jésus a vécu sa Passion pendant trente ans jusqu’au moment de la montée au paroxysme, mais déjà dès son enfance II a vu tout ce qui devait Lui arriver. Il a vu tant de perversité dans le Jardin des Oliviers ! Je parle ainsi en raison de ma propre expérience : s’il n’avait pas été le Fils de Dieu, Il n’aurait pas pu supporter la Passion, la cruauté, les tourments qu’il a subis. Je puis vous dire que les os, notre stature... et nos muscles près du cœur sont la partie la plus douloureuse de notre corps. On a peur et moi j’ai éprouvé cette crainte et cette peur, parfois à cause de cette douleur - bien qu’il n’aurait pas fallu qu’il en soit ainsi - car j’aurais dû souffrir avec joie en disant :”Me voici Seigneur, je fais ce que Tu veux Il s’agit de quelque chose qui vous déchire le cœur, qui partage le cœur en deux : les angoisses, les coups de pied, les tourments qu’il a reçus dans toutes les parties de son corps ; quant à la douleur la plus forte que l’on expérimente, c’est celle que l’on ressent près du cœur. C’est quelque chose que l’on ne peut pas surmonter, que l’on ne peut récupérer. Le tourment est tel que votre cœur est complètement déchiré et détruit.
Notre cœur est encore plus atteint lorsqu’il voit le Fils de Dieu souffrir à cause de l’humanité avec des souffrances horribles et une angoisse inhumaine ; et c’est la douleur la plus grande qu’une âme puisse ressentir, en voyant comment un Dieu si Grand a souffert pour les hommes ! Voilà pourquoi je dis : efforçons-nous, chacun de notre côté, d’éviter beaucoup de souffrances à Jésus, parce que Dieu souffre à cause de nous tous, à cause de l’humanité.
Et lorsque nous allons vers d’autres lieux plus élevés que la terre, vous ne savez pas la peine que l’on a, comme il en coûte de voir à nouveau l’âme se réunir à ce corps si misérable ! Et la douleur la plus grande de la Passion c’est parce que l’on a vécu, on a vu des mystères si grands, si beaux, que les mots manquent pour pouvoir les expliquer et la mémoire aussi fait défaut pour se souvenir de toutes ces grandeurs ! On éprouve une grande tristesse en voyant que l’on revient au milieu de tant de misères, tant de péchés et tant d’âmes qui ne veulent pas accepter la grâce que Dieu envoie. C’est quelque chose de terrible, je puis vous le dire !
Si vous ressentiez la plus petite douleur de ce qui est la Passion de Notre Seigneur... la douleur qu’il a souffert parce qu’il savait que par sa mort, Il ne pourrait pas sauver tous les hommes ; Il a vu que les hommes seraient englués dans les vices et les péchés ; les grands prêtres, tous les pharisiens qui étaient an majorité des lettrés, des hommes cultivés, Il a vu que tout cela était inutile, qu’il était inutile de mourir pour eux. Jésus a bien voulu mourir pour eux mais eux n’ont pas voulu vivre pour Dieu.
Nous sommes tous différents les uns des autres et nous devons tous nous aimer comme des enfants de Dieu que nous sommes. Et tâchons de rendre Dieu content pour ne pas Le voir pleurer ! Véritablement l’âme se déchire en voyant Dieu pleurer ! Dieu pleure pour les hommes et celui qui dira que Dieu ne pleure pas pour les hommes, moi je vous dis qu’il ment. J’ai vu Jésus pleurer abondamment à cause des hommes. Que cette méditation de la Passion de Notre Seigneur nous serve pour changer nos vies, pour être meilleurs chaque jour, pour être de bons enfants de Dieu, de bons frères. Dans le monde, il y a des haines, des dissensions, des discordes qui ne peuvent pas satisfaire Dieu. Ce qui doit nous importer le plus c’est de contenter Dieu même si nous avons des épreuves que le Seigneur nous envoie, mais II nous aide à les surmonter. Je répète, que c’est quelque chose de terrible de revenir ici-bas après avoir vu ces lieux là-haut ; c’est terrible le changement qu’il y a d’un lieu à l’autre. Je crois que l’on résiste parce que l’on a une mission, sinon le cœur ne pourrait pas résister !
Notre Seigneur et la Sainte Vierge se manifestent aujourd’hui mais dans un but bien précis : pour que les âmes changent ; ce n’est pas pour nous enseigner quelque chose de nouveau, mais pour nous apprendre à mettre en pratique ce qui est écrit dans l’Evangile. Parce que le Seigneur dit : « Beaucoup sont appelés, mais peu seront élus ». Combien à l’heure de la mort éprouveront un véritable ‘'électrochoc” ! Et c’est là que l’on aura ‘’les grincements de dents” parce qu’il ne sera plus question de revenir pour réparer tout ce que nous n’aurons point fait. Devant Dieu, il ne nous sera pas possible de feindre, de ne montrer que les apparences, ces apparences que nous aurons présentées aux yeux des hommes !
Voilà pourquoi je vous répète : le premier Commandement c’est d’aimer Dieu par dessus toutes choses et d’aimer le prochain comme soi-même. Si nous aimons Dieu et le prochain, nous mettrons en pratique tout le reste. Celui qui aime Dieu, n’est pas capable d’offenser le prochain. Mais il est capable de l’aider, de donner sa vie pour lui. Il est capable de se donner corps et âme et de se dépenser sans se fatiguer.
Comme vous le savez, nous ne sommes ici que de passage ! Plus nous présenterons des œuvres devant la Divine Majesté de Dieu, plus II sera content de nous ; et nous ferons réparation pour tous ceux qui ne réparent pas, et pour tous ceux qui vivent hypocritement. Et nous-mêmes, nous pouvons le faire parce que Dieu ne nous impose pas de limites. Faisons tout ce que nous pouvons pour la gloire de Dieu. Cette liberté qu’il nous a donnée, au lieu de l’employer à détruire les âmes, à détruire les choses de Dieu, on peut l’employer à réparer pour ceux-là mêmes qui détruisent les choses de Dieu. Voilà pourquoi Dieu nous a donné cette liberté.
Ne confondons pas la liberté que Dieu nous a donnée avec un libertinage de péché, de destruction et de haine. Le monde est dans une situation très grave parce que les hommes se haïssent à mort et ils ont des rancœurs passées qu’ils gardent toujours présentes. C’est pour cette raison qu’arrivent les guerres, les polémiques, les haines, les partis ; comme ce mot l’indique, il signifie division.
Que notre idéal soit Dieu ! Ne soyons pas fanatiques de n'importe quel être humain ! Le seul incorruptible, c’est Jésus. Nous tous, les hommes, nous sommes corruptibles. Et nous ne devons pas nous faire des idoles de quelque chose qui peut se corrompre, de quelque chose qui peut tomber en pourriture ! Mais que Dieu soit notre idole !
La Vierge vient nous rappeler de mettre en pratique l’Evangile. Elle ne nous dit rien de nouveau. A un prêtre qui me soutenait avant-hier que la Vierge ne pouvait pas se manifester, je lui disais : « Père, vous voulez imposer des limites à Dieu et Lui dire ce qu’il doit faire ! Dieu peut faire ce qu’il veut, et vous, vous ne pouvez pas mettre des limites à Dieu et à sa Mère. Elle se manifeste là où Elle veut, quand Elle le veut et comme Elle le veut ». Ce prêtre disait aussi que la dernière manifestation du Christ a eu lieu au cours de la dernière Cène, et qu’à partir de ce moment-là, tout s’était arrêté. Notre Mère voit la situation du monde, l’état dans lequel il se trouve et Elle vient avertir ses enfants de la gravité de cette situation. Elle vient leur apprendre à s'aimer et c’est pourquoi Elle nous parle de Charité et d’Amour. Car si nous nous aimions tous, nous vivrions déjà un début de Ciel sur la terre. Mais c’est nous qui cherchons les guerres et nous ne voulons pas nous entendre, ni écouter et comprendre l’Evangile.
En ce temps-là, la Sainte Vierge s’est cachée afin que son Fils grandisse. Aujourd’hui, Jésus veut que sa Mère soit le pont qui relie la terre et les hommes, à la porte qu’est Jésus. Il a placé la Vierge comme messagère pour rappeler aux hommes : « Mettez en pratique l’Evangile ». Surtout dans la vie de famille, dans la doctrine, dans les foyers, l’exemple des parents aux enfants et tout ce qu’il faut enseigner, je crois que nous avons une matière suffisante à enseigner à nos familles, nos enfants, à nos voisins et à toutes ces âmes que nous voyons si éloignées de Dieu et nous pouvons leur crier : « Réveillez-vous ! Réveillez-vous ! Vous êtes endormis ! Dieu existe et ne Le laissez pas passer à côté de vous ! Un jour vous devrez vous présenter devant Lui et alors Il passera loin de vous ! »
Nous avons tous obligation de faire de l’apostolat car c’est pour cela que nous sommes des catholiques pratiquants. Et surtout, nous devons changer chaque jour notre vie et être meilleurs afin d’être l’avenir de l’Eglise. Et nous devons beaucoup aimer l’Eglise de tout notre cœur, aimer le Saint Père et faire toujours la volonté de Dieu. Alors tout ira mieux sur la terre ! Car, nous ne faisons pas la volonté de Dieu, nous n’obéissons pas à Dieu. Nous obéissons plutôt à nos caprices et à nos goûts en recherchant le confort et les satisfactions. Nous aimons que l’on nous flatte et nous n’aimons pas que l’on nous méprise et tout cela est le contraire de ce que Jésus a vécu sur la terre : Il a été méprisé, Il a été calomnié, Il se cachait tandis que les autres montaient sur les sommets pour être vus de tous. C’est ce que nous devons faire : faire le bien et se cacher, être dans le monde mais comme si nous n’y étions pas, en faisant le bien mais en se retirant du monde.
Je vous recommande de former des groupes de prière et de faire des réunions de prières dans vos maisons. Vous savez que le Seigneur dit : « Lorsque deux ou trois se réunissent en Mon Nom pour prier, Je suis présent au milieu d’eux ». Alors voyez tous ces milliers d’êtres humains : comme Jésus serait content d’être au milieu d’eux. Et n’ayons jamais honte de Jésus, même si nous avions des menaces... parce que de toutes façons, tôt ou tard, nous devrons nous présenter devant Dieu et là nous ne pourrons pas nous cacher parce que tout est écrit de ce que /on a fait au cours de notre existence : le bien comme le mal.
Les démons eux-mêmes vivent en groupes. Ils sont mauvais et s’unissent pour détruire. Ils vivent unis parce que sinon ils ne pourraient rien faire. Alors nous, qui nous disons « bons », nous devons rester unis, ensemble : nous tous qui avons le même idéal qui est Dieu, soyons tous ensemble parce que la lumière doit chercher la lumière ; de même que les ténèbres recherchent les ténèbres. Vous savez que la lumière éclaire les ténèbres, mais jamais les ténèbres ne pourront éclairer la lumière. Demeurons donc toujours dans la lumière qui éclaire et non dans les ténèbres.
Je vous recommande de méditer tous les soirs, une scène de la Passion du Seigneur.
Et vous verrez que votre cœur fondra de douleur, de compassion et d’amour envers Dieu. C’est là que l’on voit l’Amour que Dieu a eu pour les hommes. Si nous ne pensons pas à la Passion et ne la méditons pas, nous croyons que c’est un souvenir et que tout est passé. Or Dieu est dans le présent, Il n’est ni dans le passé ni dans le futur. Voilà pourquoi II souffre parce qu’il est dans le présent et II vit dans le présent.
Merci à tous. Conservons nous toujours en état de grâce avec Dieu afin que lorsque viendra le moment où Dieu nous appellera, nous n’ayons pas peur de nous présenter devant Lui et que nous puissions Lui dire : Oui, Seigneur, quand Tu voudras ».
Le Vendredi Saint
« Lorsque vous quitterez ce lieu, vous emporterez dans votre âme, je l’espère, des résolutions fermes de renouveler votre esprit ainsi que votre vie de foi. Ne laissez pas se perdre les grâces que vous allez recevoir dans des recoins où la semence ne pourra pas germer.
Vous aussi, vous pouvez travailler autour de vous pour conquérir les âmes car nous tous chrétiens, nous avons l’obligation de gagner des âmes à Dieu. Mais pour cela, il nous faut opérer un changement dans notre vie. Il apparaît que l’on fait souvent attention à la façon de vivre de ceux qui prêchent l’Evangile ! Nous devons donc être les premiers à changer nos vies et à nous donner complètement aux autres.
Dans la vie de Jésus-Christ, l’on constate que toutes ses angoisses, toute sa pensée, étaient constamment pour les hommes. Il a désiré se réunir avec les Apôtres pour la dernière Cène ; comme c’était la dernière, c’est avec les Apôtres qu’il a voulu La passer. Jésus avait le désir profond de retourner vers son Père, de rendre à son Père tout ce qui Lui avait été enlevé, à la suite des péchés de nos premiers parents et de Lui ramener toutes les âmes qui étaient introduites ainsi dans le péché et la destruction. Jésus avait donc un désir ardent d’amour à l’égard des hommes. S’il avait pu, Il aurait même avancé le moment de sa Passion pour que, sans tarder, les hommes puissent glorifier Dieu et rendre tout ce qui avait été ôté à sa Majesté.
Je rencontre souvent des personnes qui me disent : mais comment Jésus a-t-il eu peur de la mort ? Jésus n’a pas eu peur de mourir mais II voulait Lui-même, au moyen de ces mots qu’il adresse à Judas : « Ce que tu as à faire, fais le vite », ne pas revenir en arrière. Jésus a vécu sa Passion pendant trente ans jusqu’au moment de la montée au paroxysme, mais déjà dès son enfance II a vu tout ce qui devait Lui arriver. Il a vu tant de perversité dans le Jardin des Oliviers ! Je parle ainsi en raison de ma propre expérience : s’il n’avait pas été le Fils de Dieu, Il n’aurait pas pu supporter la Passion, la cruauté, les tourments qu’il a subis. Je puis vous dire que les os, notre stature... et nos muscles près du cœur sont la partie la plus douloureuse de notre corps. On a peur et moi j’ai éprouvé cette crainte et cette peur, parfois à cause de cette douleur - bien qu’il n’aurait pas fallu qu’il en soit ainsi - car j’aurais dû souffrir avec joie en disant :”Me voici Seigneur, je fais ce que Tu veux Il s’agit de quelque chose qui vous déchire le cœur, qui partage le cœur en deux : les angoisses, les coups de pied, les tourments qu’il a reçus dans toutes les parties de son corps ; quant à la douleur la plus forte que l’on expérimente, c’est celle que l’on ressent près du cœur. C’est quelque chose que l’on ne peut pas surmonter, que l’on ne peut récupérer. Le tourment est tel que votre cœur est complètement déchiré et détruit.
Notre cœur est encore plus atteint lorsqu’il voit le Fils de Dieu souffrir à cause de l’humanité avec des souffrances horribles et une angoisse inhumaine ; et c’est la douleur la plus grande qu’une âme puisse ressentir, en voyant comment un Dieu si Grand a souffert pour les hommes ! Voilà pourquoi je dis : efforçons-nous, chacun de notre côté, d’éviter beaucoup de souffrances à Jésus, parce que Dieu souffre à cause de nous tous, à cause de l’humanité.
Et lorsque nous allons vers d’autres lieux plus élevés que la terre, vous ne savez pas la peine que l’on a, comme il en coûte de voir à nouveau l’âme se réunir à ce corps si misérable ! Et la douleur la plus grande de la Passion c’est parce que l’on a vécu, on a vu des mystères si grands, si beaux, que les mots manquent pour pouvoir les expliquer et la mémoire aussi fait défaut pour se souvenir de toutes ces grandeurs ! On éprouve une grande tristesse en voyant que l’on revient au milieu de tant de misères, tant de péchés et tant d’âmes qui ne veulent pas accepter la grâce que Dieu envoie. C’est quelque chose de terrible, je puis vous le dire !
Si vous ressentiez la plus petite douleur de ce qui est la Passion de Notre Seigneur... la douleur qu’il a souffert parce qu’il savait que par sa mort, Il ne pourrait pas sauver tous les hommes ; Il a vu que les hommes seraient englués dans les vices et les péchés ; les grands prêtres, tous les pharisiens qui étaient an majorité des lettrés, des hommes cultivés, Il a vu que tout cela était inutile, qu’il était inutile de mourir pour eux. Jésus a bien voulu mourir pour eux mais eux n’ont pas voulu vivre pour Dieu.
Nous sommes tous différents les uns des autres et nous devons tous nous aimer comme des enfants de Dieu que nous sommes. Et tâchons de rendre Dieu content pour ne pas Le voir pleurer ! Véritablement l’âme se déchire en voyant Dieu pleurer ! Dieu pleure pour les hommes et celui qui dira que Dieu ne pleure pas pour les hommes, moi je vous dis qu’il ment. J’ai vu Jésus pleurer abondamment à cause des hommes. Que cette méditation de la Passion de Notre Seigneur nous serve pour changer nos vies, pour être meilleurs chaque jour, pour être de bons enfants de Dieu, de bons frères. Dans le monde, il y a des haines, des dissensions, des discordes qui ne peuvent pas satisfaire Dieu. Ce qui doit nous importer le plus c’est de contenter Dieu même si nous avons des épreuves que le Seigneur nous envoie, mais II nous aide à les surmonter. Je répète, que c’est quelque chose de terrible de revenir ici-bas après avoir vu ces lieux là-haut ; c’est terrible le changement qu’il y a d’un lieu à l’autre. Je crois que l’on résiste parce que l’on a une mission, sinon le cœur ne pourrait pas résister !
Notre Seigneur et la Sainte Vierge se manifestent aujourd’hui mais dans un but bien précis : pour que les âmes changent ; ce n’est pas pour nous enseigner quelque chose de nouveau, mais pour nous apprendre à mettre en pratique ce qui est écrit dans l’Evangile. Parce que le Seigneur dit : « Beaucoup sont appelés, mais peu seront élus ». Combien à l’heure de la mort éprouveront un véritable ‘'électrochoc” ! Et c’est là que l’on aura ‘’les grincements de dents” parce qu’il ne sera plus question de revenir pour réparer tout ce que nous n’aurons point fait. Devant Dieu, il ne nous sera pas possible de feindre, de ne montrer que les apparences, ces apparences que nous aurons présentées aux yeux des hommes !
Voilà pourquoi je vous répète : le premier Commandement c’est d’aimer Dieu par dessus toutes choses et d’aimer le prochain comme soi-même. Si nous aimons Dieu et le prochain, nous mettrons en pratique tout le reste. Celui qui aime Dieu, n’est pas capable d’offenser le prochain. Mais il est capable de l’aider, de donner sa vie pour lui. Il est capable de se donner corps et âme et de se dépenser sans se fatiguer.
Comme vous le savez, nous ne sommes ici que de passage ! Plus nous présenterons des œuvres devant la Divine Majesté de Dieu, plus II sera content de nous ; et nous ferons réparation pour tous ceux qui ne réparent pas, et pour tous ceux qui vivent hypocritement. Et nous-mêmes, nous pouvons le faire parce que Dieu ne nous impose pas de limites. Faisons tout ce que nous pouvons pour la gloire de Dieu. Cette liberté qu’il nous a donnée, au lieu de l’employer à détruire les âmes, à détruire les choses de Dieu, on peut l’employer à réparer pour ceux-là mêmes qui détruisent les choses de Dieu. Voilà pourquoi Dieu nous a donné cette liberté.
Ne confondons pas la liberté que Dieu nous a donnée avec un libertinage de péché, de destruction et de haine. Le monde est dans une situation très grave parce que les hommes se haïssent à mort et ils ont des rancœurs passées qu’ils gardent toujours présentes. C’est pour cette raison qu’arrivent les guerres, les polémiques, les haines, les partis ; comme ce mot l’indique, il signifie division.
Que notre idéal soit Dieu ! Ne soyons pas fanatiques de n'importe quel être humain ! Le seul incorruptible, c’est Jésus. Nous tous, les hommes, nous sommes corruptibles. Et nous ne devons pas nous faire des idoles de quelque chose qui peut se corrompre, de quelque chose qui peut tomber en pourriture ! Mais que Dieu soit notre idole !
La Vierge vient nous rappeler de mettre en pratique l’Evangile. Elle ne nous dit rien de nouveau. A un prêtre qui me soutenait avant-hier que la Vierge ne pouvait pas se manifester, je lui disais : « Père, vous voulez imposer des limites à Dieu et Lui dire ce qu’il doit faire ! Dieu peut faire ce qu’il veut, et vous, vous ne pouvez pas mettre des limites à Dieu et à sa Mère. Elle se manifeste là où Elle veut, quand Elle le veut et comme Elle le veut ». Ce prêtre disait aussi que la dernière manifestation du Christ a eu lieu au cours de la dernière Cène, et qu’à partir de ce moment-là, tout s’était arrêté. Notre Mère voit la situation du monde, l’état dans lequel il se trouve et Elle vient avertir ses enfants de la gravité de cette situation. Elle vient leur apprendre à s'aimer et c’est pourquoi Elle nous parle de Charité et d’Amour. Car si nous nous aimions tous, nous vivrions déjà un début de Ciel sur la terre. Mais c’est nous qui cherchons les guerres et nous ne voulons pas nous entendre, ni écouter et comprendre l’Evangile.
En ce temps-là, la Sainte Vierge s’est cachée afin que son Fils grandisse. Aujourd’hui, Jésus veut que sa Mère soit le pont qui relie la terre et les hommes, à la porte qu’est Jésus. Il a placé la Vierge comme messagère pour rappeler aux hommes : « Mettez en pratique l’Evangile ». Surtout dans la vie de famille, dans la doctrine, dans les foyers, l’exemple des parents aux enfants et tout ce qu’il faut enseigner, je crois que nous avons une matière suffisante à enseigner à nos familles, nos enfants, à nos voisins et à toutes ces âmes que nous voyons si éloignées de Dieu et nous pouvons leur crier : « Réveillez-vous ! Réveillez-vous ! Vous êtes endormis ! Dieu existe et ne Le laissez pas passer à côté de vous ! Un jour vous devrez vous présenter devant Lui et alors Il passera loin de vous ! »
Nous avons tous obligation de faire de l’apostolat car c’est pour cela que nous sommes des catholiques pratiquants. Et surtout, nous devons changer chaque jour notre vie et être meilleurs afin d’être l’avenir de l’Eglise. Et nous devons beaucoup aimer l’Eglise de tout notre cœur, aimer le Saint Père et faire toujours la volonté de Dieu. Alors tout ira mieux sur la terre ! Car, nous ne faisons pas la volonté de Dieu, nous n’obéissons pas à Dieu. Nous obéissons plutôt à nos caprices et à nos goûts en recherchant le confort et les satisfactions. Nous aimons que l’on nous flatte et nous n’aimons pas que l’on nous méprise et tout cela est le contraire de ce que Jésus a vécu sur la terre : Il a été méprisé, Il a été calomnié, Il se cachait tandis que les autres montaient sur les sommets pour être vus de tous. C’est ce que nous devons faire : faire le bien et se cacher, être dans le monde mais comme si nous n’y étions pas, en faisant le bien mais en se retirant du monde.
Je vous recommande de former des groupes de prière et de faire des réunions de prières dans vos maisons. Vous savez que le Seigneur dit : « Lorsque deux ou trois se réunissent en Mon Nom pour prier, Je suis présent au milieu d’eux ». Alors voyez tous ces milliers d’êtres humains : comme Jésus serait content d’être au milieu d’eux. Et n’ayons jamais honte de Jésus, même si nous avions des menaces... parce que de toutes façons, tôt ou tard, nous devrons nous présenter devant Dieu et là nous ne pourrons pas nous cacher parce que tout est écrit de ce que /on a fait au cours de notre existence : le bien comme le mal.
Les démons eux-mêmes vivent en groupes. Ils sont mauvais et s’unissent pour détruire. Ils vivent unis parce que sinon ils ne pourraient rien faire. Alors nous, qui nous disons « bons », nous devons rester unis, ensemble : nous tous qui avons le même idéal qui est Dieu, soyons tous ensemble parce que la lumière doit chercher la lumière ; de même que les ténèbres recherchent les ténèbres. Vous savez que la lumière éclaire les ténèbres, mais jamais les ténèbres ne pourront éclairer la lumière. Demeurons donc toujours dans la lumière qui éclaire et non dans les ténèbres.
Je vous recommande de méditer tous les soirs, une scène de la Passion du Seigneur.
Et vous verrez que votre cœur fondra de douleur, de compassion et d’amour envers Dieu. C’est là que l’on voit l’Amour que Dieu a eu pour les hommes. Si nous ne pensons pas à la Passion et ne la méditons pas, nous croyons que c’est un souvenir et que tout est passé. Or Dieu est dans le présent, Il n’est ni dans le passé ni dans le futur. Voilà pourquoi II souffre parce qu’il est dans le présent et II vit dans le présent.
Merci à tous. Conservons nous toujours en état de grâce avec Dieu afin que lorsque viendra le moment où Dieu nous appellera, nous n’ayons pas peur de nous présenter devant Lui et que nous puissions Lui dire : Oui, Seigneur, quand Tu voudras ».
IDEAL- Quatrième Demeure : C'est la Nuit des sens. Je pratique une ascèse énergique.
- Messages : 325
Date d'inscription : 24/02/2013
Re: Apparitions à l'Escorial - Toutes les causeries de Luz Amparo Cuevas aux pélerins français
8 AOÛT 1999
Le Seigneur demande Amour et Douceur
« Une fois de plus, nous voici réunis par le même esprit. Parlons d’abord du Message d’hier. La T.S.Vierge et Notre Seigneur demandent instamment, surtout dans ces temps si graves, l’amour entre les hommes. S’il n’y a pas d’amour, il n’y a pas d’unité, il ne peut y avoir de paix ni de tranquillité, ni dans les foyers où l’on voit les enfants s’opposer à leurs parents, ni dans les communautés et les associations religieuses ; c’est partout la guerre, la discorde. Cette remarque vaut aussi pour vous qui venez en pèlerinage : vous formez comme une petite communauté, vous vous réunissez tous ici pour recevoir les grâces que Notre Seigneur et Notre Dame ont promis de répandre en ce lieu. Et tout ce qui sert à la désunion et à la discorde ne peut être bon. Nous devrions toujours regarder Dieu : le Seigneur nous demande d’être avant tout, doux et humbles. La douceur est une vertu si importante ! C’est l’antidote de la colère. Dieu se sert de nous pour répandre sa Parole, mais nous ne pouvons aller à la conquête des âmes avec violence et colère. Si nous parlons avec douceur et humilité à notre frère, nous gagnerons son âme. Si nous le brusquons, nous risquons de le détourner de Dieu. La colère est comme une tornade qui détruit tout ce qu’elle rencontre sur son passage. »
Ne jugeons pas
« Si vous aviez l’amour, nous dit Notre Seigneur, vous vous comprendriez les uns les autres, et vous ne vous érigeriez pas en juges les uns des autres. Qui sommes-nous, les hommes pour juger nos
frères ? Nous ne pouvons pas dire de quelqu’un qu’il est un démon ou un ange. Seul Dieu connaît la profondeur des cœurs. Et puisque nous parlons du démon, je sais que certaines personnes disent : le démon est là ! Il est vrai que là où Dieu se trouve, le démon y est aussi. Mais nous ne pouvons pas dire que le démon est dans telle personne. Le démon se manifeste ailleurs : dans nos jugements, dans nos colères, dans notre manque de douceur : c’est là que le démon s’abrite. Il est aussi présent là où il ne laisse pas chacun reconnaître ses défauts. Certaines personnes mourront en se reconnaissant parfaites et en voyant des défauts chez les autres. Que devrait faire un bon chrétien quand il croit voir des défauts chez un autre ? Qu’il aille devant le Saint Sacrement, où le Seigneur nous attend, les bras ouverts, et qu’il lui dise : Seigneur, aide-moi à me reconnaître tel que je suis, pour que je puisse reconnaître les autres tels qu’ils sont vraiment. Comment pouvons-nous nous transformer en juges des autres ? »
Amour, Union et Paix
Je crois que dans l’Œuvre d’Amour et de Miséricorde qu’il a suscitée ici, le Seigneur nous enseigne l’amour, l’union et la paix. Je le répète : là où ne règnent pas l’amour, l’union et la paix, il y a la discorde et la guerre. Avec l’amour, tout peut être vaincu : la jalousie, l’orgueil, la colère, la luxure, oui, avec l’amour, tous les vices peuvent être vaincus, par les vertus opposées. Le Seigneur nous répète dans tous les messages : « Aimez-vous les uns les autres, mes enfants ».
Il nous demande aussi d’être patients. Nous l’écoutons, mais nous faisons la sourde oreille. Cela ne nous fait-il pas de la peine de voir le Seigneur mendier ainsi cet amour réciproque ? »
Vision du Ciel et de l’Enfer
« Je vais vous raconter maintenant ce que le Seigneur m’a fait voir hier (je ne sais si vous avez tous vu la vidéo que M. le Chanoine a passée hier soir : c’était une attention pour les pèlerins français, afin qu’ils voient quand le Seigneur vient, comment II parle, comme l’âme se transforme et se trouve dans un autre lieu que celui-ci). Donc le Seigneur m’a dit : « Regarde, ma fille, tu vas voir ce que J’ai préparé pour tous ceux qui se consacrent à ma Loi et qui mettent ma Parole en pratique, et pour tous ceux qui travaillent pour mon Œuvre ». J’ai vu alors plusieurs demeures, et c’était comme si les Anges étaient en train de les préparer. Elles étaient entourées d’or, de pierres précieuses, de jaspe et de diamants. Mais ce n’était pas quelque chose qu’on aurait pu toucher ; tout venait de Dieu, la présence de Dieu donnait l’existence à tout cela dans ce lieu. Et c’est Dieu qui veut tout cela et qui le réfléchit dans les différentes demeures célestes. La beauté et la grandeur qu’on voyait là étaient telles qu’on avait le désir profond d’aimer de plus en plus Dieu. Mais en même temps, c’était quelque chose de terrible qu’éprouvait l’âme : le désir de ne pas quitter ce lieu, de ne pas retourner ici-bas. Tout cela était si beau ! C’est la grandeur de Dieu qui s’y reflétait. C’était comme un reflet du soleil, mais on pouvait le regarder, il n’aveuglait pas comme notre soleil. C’était quelque chose de si grand que je ne puis pas l’expliquer avec une bouche humaine et des mots humains. Et le Seigneur dit : Tout cela est rempli de la présence de Dieu : l’or, le jaspe, les rubis, les diamants, tout était le reflet de Dieu.
Ensuite, j’ai vu une partie de l’Enfer. Les âmes souffraient dans les ténèbres et la déformation du péché, et de n’avoir pas voulu se repentir. Elles ne voyaient pas Dieu, et c’était le désespoir. C’était quelque chose de terrible et d’horrible, parce qu’elles ne pensaient qu’à une chose : haïr, se mépriser. Le plus terrible dans leurs souffrances, c’étaient cette obscurité et cette absence de Dieu. Elles avaient comme un mirage de lacs où elles auraient aimé boire, mais en vain. Et ce feu qui les embrasait ! Et pourtant elles ne pouvaient regarder aucune lumière, aucun soleil, parce que rien de taché ne peut voir la lumière. C’est pourquoi les âmes qui sont au Purgatoire ne peuvent pas aller en présence de Dieu jusqu’à ce qu’elles soient totalement purifiées. Alors seulement elles pourront se trouver devant Dieu face à face. Vous ne pouvez pas savoir quelle sensation on éprouve de se trouver devant l’amour de Dieu ! »
Le temps est très proche : Prions
« C’est pourquoi nous devons tous lutter ici sur la terre. Le Seigneur dit : Regarde, ma fille, Je t’avais dit : quand les hommes ne voudront être gouvernés ni par le pouvoir ecclésiastique ni par le pouvoir civil, et que les enfants ne voudront plus être sous la tutelle de leurs parents et qu’ils s’émanciperont de leurs foyers, et que la majorité d’entre eux vivront dans le péché mortel.... Regarde, ma fille, tout cela est en train d’arriver. Mettez-vous à trembler, car le temps est très proche. C’est pourquoi nous devons prier beaucoup, faire des sacrifices et faire pénitence. Et le plus grand sacrifice et la plus grande pénitence, c’est de savoir accepter ce que nous rencontrerons jour après jour sur notre chemin, et surtout de savoir nous comprendre et nous aimer les uns les autres …Et nous devons nous laisser polir dans les mains de ce potier qu’est le Christ. La T.S.Vierge a promis que tous ceux qui mettront en pratique ce qu’Elle a demandé ici verront le Purgatoire mais sans y rester. »
L’Association Française
« Je pense que vous savez qu’il existe maintenant en France, depuis Mai 1998, une Association Vierge des Douleurs du Pré-Neuf de l ’Escorial ? Elle est étroitement associée à notre Fondation et a pour but de faire progresser cette Œuvre d’Amour et de Miséricorde demandée par Notre Seigneur et Notre Dame. Sa Présidente est Marie-Georges Etcheverry, son vice-président est notre Chapelain le Chanoine José Arranz, Pierre Piqué en est le Secrétaire et Maria Capilla, la Trésorière. (Note du rédacteur : Luz Amparo fait aussi partie du Conseil d’Administration avec Julian Arguëllo). Soutenez cette Association, vous soutiendrez ainsi l’œuvre que Dieu a fondée ici. Nous avons déjà ouvert des maisons pour accueillir des vieillards… »
Le Seigneur demande Amour et Douceur
« Une fois de plus, nous voici réunis par le même esprit. Parlons d’abord du Message d’hier. La T.S.Vierge et Notre Seigneur demandent instamment, surtout dans ces temps si graves, l’amour entre les hommes. S’il n’y a pas d’amour, il n’y a pas d’unité, il ne peut y avoir de paix ni de tranquillité, ni dans les foyers où l’on voit les enfants s’opposer à leurs parents, ni dans les communautés et les associations religieuses ; c’est partout la guerre, la discorde. Cette remarque vaut aussi pour vous qui venez en pèlerinage : vous formez comme une petite communauté, vous vous réunissez tous ici pour recevoir les grâces que Notre Seigneur et Notre Dame ont promis de répandre en ce lieu. Et tout ce qui sert à la désunion et à la discorde ne peut être bon. Nous devrions toujours regarder Dieu : le Seigneur nous demande d’être avant tout, doux et humbles. La douceur est une vertu si importante ! C’est l’antidote de la colère. Dieu se sert de nous pour répandre sa Parole, mais nous ne pouvons aller à la conquête des âmes avec violence et colère. Si nous parlons avec douceur et humilité à notre frère, nous gagnerons son âme. Si nous le brusquons, nous risquons de le détourner de Dieu. La colère est comme une tornade qui détruit tout ce qu’elle rencontre sur son passage. »
Ne jugeons pas
« Si vous aviez l’amour, nous dit Notre Seigneur, vous vous comprendriez les uns les autres, et vous ne vous érigeriez pas en juges les uns des autres. Qui sommes-nous, les hommes pour juger nos
frères ? Nous ne pouvons pas dire de quelqu’un qu’il est un démon ou un ange. Seul Dieu connaît la profondeur des cœurs. Et puisque nous parlons du démon, je sais que certaines personnes disent : le démon est là ! Il est vrai que là où Dieu se trouve, le démon y est aussi. Mais nous ne pouvons pas dire que le démon est dans telle personne. Le démon se manifeste ailleurs : dans nos jugements, dans nos colères, dans notre manque de douceur : c’est là que le démon s’abrite. Il est aussi présent là où il ne laisse pas chacun reconnaître ses défauts. Certaines personnes mourront en se reconnaissant parfaites et en voyant des défauts chez les autres. Que devrait faire un bon chrétien quand il croit voir des défauts chez un autre ? Qu’il aille devant le Saint Sacrement, où le Seigneur nous attend, les bras ouverts, et qu’il lui dise : Seigneur, aide-moi à me reconnaître tel que je suis, pour que je puisse reconnaître les autres tels qu’ils sont vraiment. Comment pouvons-nous nous transformer en juges des autres ? »
Amour, Union et Paix
Je crois que dans l’Œuvre d’Amour et de Miséricorde qu’il a suscitée ici, le Seigneur nous enseigne l’amour, l’union et la paix. Je le répète : là où ne règnent pas l’amour, l’union et la paix, il y a la discorde et la guerre. Avec l’amour, tout peut être vaincu : la jalousie, l’orgueil, la colère, la luxure, oui, avec l’amour, tous les vices peuvent être vaincus, par les vertus opposées. Le Seigneur nous répète dans tous les messages : « Aimez-vous les uns les autres, mes enfants ».
Il nous demande aussi d’être patients. Nous l’écoutons, mais nous faisons la sourde oreille. Cela ne nous fait-il pas de la peine de voir le Seigneur mendier ainsi cet amour réciproque ? »
Vision du Ciel et de l’Enfer
« Je vais vous raconter maintenant ce que le Seigneur m’a fait voir hier (je ne sais si vous avez tous vu la vidéo que M. le Chanoine a passée hier soir : c’était une attention pour les pèlerins français, afin qu’ils voient quand le Seigneur vient, comment II parle, comme l’âme se transforme et se trouve dans un autre lieu que celui-ci). Donc le Seigneur m’a dit : « Regarde, ma fille, tu vas voir ce que J’ai préparé pour tous ceux qui se consacrent à ma Loi et qui mettent ma Parole en pratique, et pour tous ceux qui travaillent pour mon Œuvre ». J’ai vu alors plusieurs demeures, et c’était comme si les Anges étaient en train de les préparer. Elles étaient entourées d’or, de pierres précieuses, de jaspe et de diamants. Mais ce n’était pas quelque chose qu’on aurait pu toucher ; tout venait de Dieu, la présence de Dieu donnait l’existence à tout cela dans ce lieu. Et c’est Dieu qui veut tout cela et qui le réfléchit dans les différentes demeures célestes. La beauté et la grandeur qu’on voyait là étaient telles qu’on avait le désir profond d’aimer de plus en plus Dieu. Mais en même temps, c’était quelque chose de terrible qu’éprouvait l’âme : le désir de ne pas quitter ce lieu, de ne pas retourner ici-bas. Tout cela était si beau ! C’est la grandeur de Dieu qui s’y reflétait. C’était comme un reflet du soleil, mais on pouvait le regarder, il n’aveuglait pas comme notre soleil. C’était quelque chose de si grand que je ne puis pas l’expliquer avec une bouche humaine et des mots humains. Et le Seigneur dit : Tout cela est rempli de la présence de Dieu : l’or, le jaspe, les rubis, les diamants, tout était le reflet de Dieu.
Ensuite, j’ai vu une partie de l’Enfer. Les âmes souffraient dans les ténèbres et la déformation du péché, et de n’avoir pas voulu se repentir. Elles ne voyaient pas Dieu, et c’était le désespoir. C’était quelque chose de terrible et d’horrible, parce qu’elles ne pensaient qu’à une chose : haïr, se mépriser. Le plus terrible dans leurs souffrances, c’étaient cette obscurité et cette absence de Dieu. Elles avaient comme un mirage de lacs où elles auraient aimé boire, mais en vain. Et ce feu qui les embrasait ! Et pourtant elles ne pouvaient regarder aucune lumière, aucun soleil, parce que rien de taché ne peut voir la lumière. C’est pourquoi les âmes qui sont au Purgatoire ne peuvent pas aller en présence de Dieu jusqu’à ce qu’elles soient totalement purifiées. Alors seulement elles pourront se trouver devant Dieu face à face. Vous ne pouvez pas savoir quelle sensation on éprouve de se trouver devant l’amour de Dieu ! »
Le temps est très proche : Prions
« C’est pourquoi nous devons tous lutter ici sur la terre. Le Seigneur dit : Regarde, ma fille, Je t’avais dit : quand les hommes ne voudront être gouvernés ni par le pouvoir ecclésiastique ni par le pouvoir civil, et que les enfants ne voudront plus être sous la tutelle de leurs parents et qu’ils s’émanciperont de leurs foyers, et que la majorité d’entre eux vivront dans le péché mortel.... Regarde, ma fille, tout cela est en train d’arriver. Mettez-vous à trembler, car le temps est très proche. C’est pourquoi nous devons prier beaucoup, faire des sacrifices et faire pénitence. Et le plus grand sacrifice et la plus grande pénitence, c’est de savoir accepter ce que nous rencontrerons jour après jour sur notre chemin, et surtout de savoir nous comprendre et nous aimer les uns les autres …Et nous devons nous laisser polir dans les mains de ce potier qu’est le Christ. La T.S.Vierge a promis que tous ceux qui mettront en pratique ce qu’Elle a demandé ici verront le Purgatoire mais sans y rester. »
L’Association Française
« Je pense que vous savez qu’il existe maintenant en France, depuis Mai 1998, une Association Vierge des Douleurs du Pré-Neuf de l ’Escorial ? Elle est étroitement associée à notre Fondation et a pour but de faire progresser cette Œuvre d’Amour et de Miséricorde demandée par Notre Seigneur et Notre Dame. Sa Présidente est Marie-Georges Etcheverry, son vice-président est notre Chapelain le Chanoine José Arranz, Pierre Piqué en est le Secrétaire et Maria Capilla, la Trésorière. (Note du rédacteur : Luz Amparo fait aussi partie du Conseil d’Administration avec Julian Arguëllo). Soutenez cette Association, vous soutiendrez ainsi l’œuvre que Dieu a fondée ici. Nous avons déjà ouvert des maisons pour accueillir des vieillards… »
IDEAL- Quatrième Demeure : C'est la Nuit des sens. Je pratique une ascèse énergique.
- Messages : 325
Date d'inscription : 24/02/2013
Re: Apparitions à l'Escorial - Toutes les causeries de Luz Amparo Cuevas aux pélerins français
5 Septembre 1999
« Bonjour à tous. Je vois qu’il y a parmi vous beaucoup de visages nouveaux, mais pour nous personne n’est nouveau ni étranger car nous sommes tous des enfants du même Père qui est Dieu. Peu importe que vous soyez près ou que vous soyez loin, tous ensemble nous désirons aimer Dieu, le glorifier. »
aire plaisir à Dieu, Notre Père
« Dans une famille, les bons enfants essaient de faire en sorte que leurs parents soient contents, ils respectent leur père parce que c’est leur père, et nous, tous ensemble, nous sommes contents de pouvoir glorifier Dieu, notre Père, et de faire en sorte qu’il soit content. Vous voyez un père de la terre, quand ses enfants ne sont pas bons, il devient triste et il souffre beaucoup. Ainsi donc Dieu, qui est notre Père à tous, devient triste lui aussi si nous ne sommes pas de bons enfants, et il devient très content si nous sommes tous unis et si nous marchons tous dans la même direction, vers Lui. »
Pour guérir le monde malade, mettons en pratique le Commandement Nouveau
« La Très Sainte Vierge nous dit que le monde est malade d’un cancer mortel que seul Dieu peut guérir. C’est pourquoi nous devons nous rapprocher de Dieu afin qu’il nous guérisse. Et se rapprocher de Dieu implique que nous soyons en bons termes les uns avec les autres, que nous nous aimions les uns les autres. Ainsi que je vous le disais le mois dernier, le commandement ancien, tout le monde le met en pratique : les païens, et même les bêtes sauvages, tous aiment les membres de leurs familles, de leur clan. Mais le Commandement nouveau, que le Christ vient nous apprendre, c’est que nous nous aimions les uns les autres, selon l’esprit et non selon la chair et le sang, car il y a plus de mérite d’aimer selon l’esprit que selon la chair et le sang. Or le Seigneur vient nous rappeler que nous sommes très attachés à la matière et aux liens du sang. »
Dieu premier servi
« Et II ajoute : celui qui n’abandonne pas son père, sa mère, ses frères, à cause de moi, n’est pas digne d’être appelé mon fils. Attention : je ne veux pas dire que nous ne devons pas aimer nos proches, mais que nos proches ne soient pas un obstacle pour nous approcher de Dieu. Nous ne pouvons pas perdre notre âme parce que certains des nôtres ne veulent rien savoir de Dieu. Parfois le démon s’approche de nous pour nous tromper, et il peut nous entraîner par l’intermédiaire d’un frère, d’un père, d’une mère, d’un ami, de toute personne connue et très proche de nous, il agit ainsi pour nous mettre en confiance et pour que nous nous laissions entraîner. C’est pourquoi nous devons mettre en pratique la parole de Dieu, prier pour tous, mais ne jamais nous rendre complices des péchés de nos proches et de leur éloignement de Dieu ; ce que nous pouvons faire, c’est beaucoup prier pour eux, pour qu’ils se rapprochent de Dieu et que Dieu leur donne une lumière avant de mourir. Mais nous ne devons pas nous laisser entraîner nous-mêmes en raison de l’attachement à la chair et au sang. Peut-être que grâce à nos sacrifices, dans cette douleur de constater qu’ils vivent mal d’une part et d’autre part de ne pas permettre qu'ils vivent sous le même toit afin que nous ne soyons pas complices du mal qu’ils font, peut- être que grâce à ces sacrifices Dieu leur fera voir un jour sa lumière divine, et les sauvera presque malgré eux. »
Quel grand Dieu est notre Dieu !
« Dieu est au-dessus de tout, mais nous, les hommes, nous le méprisons. Voyons, lequel des dieux de tant de religions est mort pour nous ? Aucun de ces dieux dont on entend parler dans les autres religions n’a été capable de monter sur l’instrument de supplice de la Croix, d’étendre ses bras et de répandre tout son sang pour nous. C’est pourquoi nous devons observer que notre religion catholique, apostolique et romaine est la vraie religion, celle qui nous vient des apôtres. Quand Jésus dit à Pierre : « Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Eglise », il ne dit pas « sur ces pierres », mais « sur cette pierre je bâtirai mon Eglise », sur la Pierre qui est à Rome. Soyez très attentifs : il y a beaucoup de religions fausses et beaucoup de sectes. Sachez discerner le vrai Dieu, qui est le Dieu de l’Amour, le Dieu de la Croix. »
C’est ce Dieu qui nous enseigne la Voie
« C’est Lui, ce Dieu d’Amour, qui nous enseigne que nous devons suivre ses pas et suivre son exemple. Et cela pourra souvent nous coûter beaucoup de suivre le chemin du Christ. Mais c’est pourtant le vrai chemin. Nous y trouverons des épines, nous y trouverons de la souffrance, mais c’est sur ce chemin que le Christ est à côté de nous. Et la Très Sainte Vierge, quand elle s’est manifestée ici pour la première fois, nous a dit : « Je veux que l’on construise en ce lieu une chapelle en l’honneur de mon nom, et qu’on y vienne de toutes les parties du monde pour méditer la Passion de mon Fils qui est tellement oubliée. »
La Passion avant la Résurrection
« Les hommes, en effet, ne pensent pas à la Passion du Christ, ils ne veulent penser qu’à sa Résurrection. Or il n’y pas de résurrection sans mort. Nous devons d’abord mourir pour ressusciter ensuite. Et il s’agit de mourir peu à peu à ses goûts, à ses attachements, que ce soient des attachements matériels ou des attachements charnels. C’est ce que nous enseigne le Seigneur, et nous ne pouvons pas le servir à moitié. Il nous faut abandonner toutes les choses pour servir Dieu. »
Le jeune homme riche
« Considérez le jeune homme riche, quand il s’approche du Seigneur et lui dit : « Bon Maître, que dois-je faire pour obtenir la vie éternelle ? » Et le Seigneur lui répond : « Seul Dieu est bon », et il était Dieu lui-même ! Mais il ne voulait se glorifier de rien, car il est au-dessus de toutes les vanités, de toutes les louanges et des applaudissements des hommes. Et le jeune homme lui dit : « Tout ce dont tu parles, je le fais : je donne des aumônes, je vais au Temple, je prie, je respecte tous les commandements ». Le Seigneur lui dit alors : « Il te manque une seule chose : vends tous tes biens, donne-les aux pauvres et suis-moi ». Mais le jeune homme n’a rien voulu savoir et son cœur est devenu triste, en entendant les paroles du Seigneur, car il avait de grands biens. Il est parti, tête basse, sans vouloir entendre ces paroles, et il a tout perdu pour n’avoir rien laissé. »
On ne peut servir deux maîtres
« Ou nous sommes de Dieu, ou nous sommes du monde. Or le monde est une tromperie qui entraîne les âmes. Oui, nous devons suivre Dieu, et plus vite nous lui dirons oui, plus vite nous le rendrons content et plus vite nous serons heureux. Nous ne pouvons pas fixer de délai à Dieu, en lui disant : demain, demain. Non, il faut lui dire : Mon Dieu, aujourd’hui, je suis prêt à te suivre. Je ne peux pas te dire non, car à la Divine Majesté de Dieu, aux si grandes beautés qu’il y a dans le ciel comme sur la terre, on ne peut pas fermer son cœur ; sinon on pourrait se perdre, comme le jeune homme riche quand il a dit non, on peut perdre cette grâce, cet appel que le Seigneur nous envoie. Et donc ouvrons grand notre cœur au Seigneur, soyons comme un jouet entre les mains d’un enfant et disons-lui : prends-moi, car il n’y a rien qui soit à moi, je suis à toi, des pieds à la tête. Mais ne tardons pas un seul instant à le suivre. Soyons courageux et considérons les Apôtres. Quand le Christ leur dit : suis-moi, ils ne disent pas : je vais retrouver mes filets, je vais m’occuper de mes affaires, je vais m’occuper de mon père, de ma mère, je vais m'occuper de mes frères. Jésus leur a dit : suis-moi, et aussitôt ils ont tout abandonné. Et nous, nous ne devons pas nous effrayer devant l’appel de Dieu, nous devons penser qu'il sera avec nous à chaque moment de notre vie, car il assure la patrie éternelle aux âmes qu'il aime, et il n’y a pas d’argent, il n’y a pas de salaire pour pouvoir payer l’éternité. Nous aurons beau avoir beaucoup de biens ici sur la terre, le ciel n’a pas de prix. Ce ciel, Dieu nous le donne à tous parce que nous sommes ses enfants, mais à condition que nous, nous soyons capables de le suivre. Si nous ne voulons rien savoir de lui, eh bien, quand nous arriverons un jour en sa présence, il nous dira : « Mais comment viens-tu ici, alors que tu as travaillé pour une autre entreprise, comment veux-tu que je te paie dans mon entreprise si tu as travaillé pour une entreprise de la terre ? Ne soyons pas de ceux qui travaillent à moitié pour le Seigneur, et dès que possible suivons le chemin qu’il nous indique, car le bonheur est en Dieu. Le bonheur n’est pas dans le monde ni dans les hommes, le bonheur est en Dieu. »
La Vierge vient rappeler l’Evangile
« Voilà pourquoi la Très Sainte Vierge vient nous rappeler de mettre en pratique l’Evangile tel qu’il est écrit : ne prenons pas dans l’Evangile, nous dit-elle, ce qui nous plaît ou nous fait plaisir, parce que l’Evangile a été écrit avec le sang du Christ. Et quand c’est le moment de la résurrection, comme dans les mystères du Rosaire, acceptons la résurrection, mais quand c’est le tour de la Croix, ne donnons pas un coup de pied à la Croix et ne soyons pas de ceux qui ne veulent rien savoir de Dieu. Mais acceptons la Croix, quelle que soit sa taille, que ce soit à cause d’une maladie, que ce soit parce que le Seigneur nous éprouve de bien des façons. Disons toujours : oui, Seigneur. Cela ne veut pas dire que nous n’avons pas de sentiments : nous avons un cœur de chair, nous ressentons la perte de cet être cher. Mais soyons courageux et soyons capables de dire : Seigneur, si tout est à toi, qui suis-je, moi, pour récriminer devant toi au sujet de ce que tu emportes et de ce que tu nous laisses, de ce que tu me donnes et de ce que tu m’enlèves ; toi, prends en moi ce que tu voudras, même si mon cœur doit se tordre de douleur et que nous sentons notre sang couler goutte à goutte (1). Soyons courageux et ne nous laissons pas vaincre par la tentation, mais remportons la victoire et que ce soit toujours Dieu qui règne dans notre cœur. Oui, Notre Seigneur, comme sa mère, vient nous rappeler l’Evangile, il ne vient pas nous dire de choses nouvelles, il vient nous dire ce qui est déjà écrit, mais il vient nous demander de le mettre en pratique, parce qu’il ne veut pas avoir à nous dire quand nous nous présenterons devant lui : je ne te connais pas. Mais il veut nous tendre ses bras, il veut que nous soyons unis à lui dans un embrassement éternel, que nous soyons toujours réunis dans l’éternité. »
L’œil n’a pas vu, l’oreille n’a pas entendu...
« Vous ne savez pas les grandeurs du ciel. Saint Paul a dit que « l’œil n’a pas vu, l’oreille n’a pas entendu, tout ce que Dieu a préparé pour ceux qui l’aiment » (2). Et je puis vous dire qu’effectivement l’œil n’a pas vu et l’oreille n’a pas entendu... J’aurais beau tenter de vous expliquer tout ce qu’il y a dans le ciel et tout ce que j’y ai vu, tout cela est si beau qu’on ne peut pas l'expliquer par une bouche humaine. Mais je puis vous dire que j’ai vu le ciel, et que le reflet de Dieu est en tout. Toute la création est dans le ciel, mais sans aucune imperfection, tout y est parfait. Le Seigneur m’a fait voir par exemple des arbres splendides, de fraîches rivières, il m’a fait sentir des parfums délicieux, mais tout cela dans le reflet de Dieu. Comme il est parfait, qu’il n'a aucune imperfection, il nous montre l’œuvre de la Création qu’il a créée sans aucun défaut. Les défauts, ce sont les hommes qui en sont la cause : c’est pourquoi sur la terre nous voyons que tout a des défauts. C’est pourquoi sur la terre il y a la douleur, les souffrances, les larmes : tout cela, c’est le produit du péché. Mais là-haut, on voit tout ce que Dieu a créé dans sa Création, mais sans aucun défaut, parce qu’on voit tout à travers Dieu. C’est la chose la plus belle, la plus splendide que l’on puisse voir avec des yeux humains. Un jour le Seigneur m’a dit : ma fille, qu’en penses-tu ? Je mis la main dans ma poche et j’en retirai une peseta. Et je disais : quelles grandes choses, quelles choses si belles j’ai vues, mon Dieu ! Et le Seigneur me dit : Ma fille, qu’as-tu dans la main ? Je lui répondis : une peseta. Tu n’as même pas vu, répliqua le Seigneur, plus que la taille de cette peseta. Et moi qui croyais avoir vu tant de grandeurs ! Et je n’en ai vu qu’une petite partie correspondant à la taille de cette pièce. Considérez la grandeur du Ciel. Ca vaut la peine de tout abandonner et de ne rien perdre de tout cela. Ce qu’il y a, c’est que pour gagner le ciel, il faut faire beaucoup d’efforts, mais que sont les quelques jours que nous devons passer ici-bas à côté de l’éternité ! Et nous nous connaîtrons tous, tous ceux qui ont été au service de Dieu. Le Seigneur permettra que nous nous connaissions. Et le jour où nous mourrons, les autres élus viendront à la rencontre de notre âme avec des lampes allumées et en jouant de la musique, avec les bienheureux et les saints. Considérez donc la grandeur de Dieu. »
Les promesses du Seigneur et de Marie
« Savez-vous ce que le Seigneur et sa Mère nous ont promis ici ? C’est que tous ceux qui viendront ici les premiers samedis du mois, qui se confesseront, assisteront à la messe et y communieront, et satisferont aux obligations du chrétien, Jésus viendra à leur rencontre et ils ne séjourneront pas au Purgatoire. Cela ne vous paraît-il pas grand et beau ? Ne laissons pas perdre cette promesse : il est dans la main de chacun de se sauver ou de se damner. Le démon nous fait miroiter tout ce qu’il y a de beau dans le monde, mais il ne peut pas nous montrer les beautés du ciel, parce qu’il ne veut pas que nous y allions. Il sera constamment à l’affût pour nous entraîner avec lui en enfer. Nous devons donc mener une vie pure. Le Seigneur aime par dessus tout la pureté de l’âme et du corps. Lui il est tellement pur qu’il veut que nous soyons tous revêtus de cette pureté et de cette beauté pour être auprès de lui. Alors ne perdons pas le regard de Dieu pour une seconde de plaisir : pour une seconde de plaisir, nous pouvons jouer une éternité. »
Les antidotes des ennemis de l’âme
« Contre les trois ennemis de l’âme il y a trois antidotes. Contre le monde : se retirer du monde, servir ceux qui sont dans le monde mais en se retirant du monde. Contre la chair sacrifice et pénitence, parce que quand la chair souffre, on ne recherche pas le plaisir. Contre le démon : la prière infatigable, la communication constante avec Dieu qu’est la prière. Et aussi les bonnes œuvres. Quand nous arriverons devant Dieu, les Séraphins vont chanter à la vue des œuvres que nous présenterons, que ce soit des œuvres de dévouement et d’amour à l’égard des pauvres et des nécessiteux, la consolation à celui qui est triste, le fait de donner à manger à celui qui a faim et de vêtir celui qui est nu. C’est pourquoi le Seigneur nous a demandé des œuvres d’amour et de miséricorde. Il aurait pu nous demander des collèges pour enfants afin d’accueillir ces petits si agréables à voir. Cependant il nous a demandé de nous occuper des personnes âgées, des personnes qui bavent, qui font leurs besoins sur elles, qui sont couvertes de plaies, qui vomissent, bref qui présentent tout ce qui véritablement répugne et donne des nausées. Oui. le Seigneur nous a demandé de nous occuper des vieillards, parce que ce sont les plus nécessiteux, parce que le vieillard est très méprisé, et même abandonné par ses enfants. Quelle peine de les voir dans cet abandon et dans ce dénuement. Le Seigneur nous demande de les accueillir, eux les plus pauvres et les plus nécessiteux, et par ce moyen nous nous sanctifions nous-mêmes. Mais il vous le demande à vous aussi, à tout le monde. C’est le nouveau commandement du Seigneur : aimer notre prochain comme nous-mêmes. Si la Sainte Vierge vous a conduits ici, c’est aussi pour vous impliquer dans cette Œuvre d’amour....»
1-cette expression d’Amparo a pour nous un sens très fort, quand nous pensons à tout le sang qu’elle a versé dans ses nombreuses et douloureuses stigmatisations
2- cf. 1 Cor 2,9.
« Bonjour à tous. Je vois qu’il y a parmi vous beaucoup de visages nouveaux, mais pour nous personne n’est nouveau ni étranger car nous sommes tous des enfants du même Père qui est Dieu. Peu importe que vous soyez près ou que vous soyez loin, tous ensemble nous désirons aimer Dieu, le glorifier. »
aire plaisir à Dieu, Notre Père
« Dans une famille, les bons enfants essaient de faire en sorte que leurs parents soient contents, ils respectent leur père parce que c’est leur père, et nous, tous ensemble, nous sommes contents de pouvoir glorifier Dieu, notre Père, et de faire en sorte qu’il soit content. Vous voyez un père de la terre, quand ses enfants ne sont pas bons, il devient triste et il souffre beaucoup. Ainsi donc Dieu, qui est notre Père à tous, devient triste lui aussi si nous ne sommes pas de bons enfants, et il devient très content si nous sommes tous unis et si nous marchons tous dans la même direction, vers Lui. »
Pour guérir le monde malade, mettons en pratique le Commandement Nouveau
« La Très Sainte Vierge nous dit que le monde est malade d’un cancer mortel que seul Dieu peut guérir. C’est pourquoi nous devons nous rapprocher de Dieu afin qu’il nous guérisse. Et se rapprocher de Dieu implique que nous soyons en bons termes les uns avec les autres, que nous nous aimions les uns les autres. Ainsi que je vous le disais le mois dernier, le commandement ancien, tout le monde le met en pratique : les païens, et même les bêtes sauvages, tous aiment les membres de leurs familles, de leur clan. Mais le Commandement nouveau, que le Christ vient nous apprendre, c’est que nous nous aimions les uns les autres, selon l’esprit et non selon la chair et le sang, car il y a plus de mérite d’aimer selon l’esprit que selon la chair et le sang. Or le Seigneur vient nous rappeler que nous sommes très attachés à la matière et aux liens du sang. »
Dieu premier servi
« Et II ajoute : celui qui n’abandonne pas son père, sa mère, ses frères, à cause de moi, n’est pas digne d’être appelé mon fils. Attention : je ne veux pas dire que nous ne devons pas aimer nos proches, mais que nos proches ne soient pas un obstacle pour nous approcher de Dieu. Nous ne pouvons pas perdre notre âme parce que certains des nôtres ne veulent rien savoir de Dieu. Parfois le démon s’approche de nous pour nous tromper, et il peut nous entraîner par l’intermédiaire d’un frère, d’un père, d’une mère, d’un ami, de toute personne connue et très proche de nous, il agit ainsi pour nous mettre en confiance et pour que nous nous laissions entraîner. C’est pourquoi nous devons mettre en pratique la parole de Dieu, prier pour tous, mais ne jamais nous rendre complices des péchés de nos proches et de leur éloignement de Dieu ; ce que nous pouvons faire, c’est beaucoup prier pour eux, pour qu’ils se rapprochent de Dieu et que Dieu leur donne une lumière avant de mourir. Mais nous ne devons pas nous laisser entraîner nous-mêmes en raison de l’attachement à la chair et au sang. Peut-être que grâce à nos sacrifices, dans cette douleur de constater qu’ils vivent mal d’une part et d’autre part de ne pas permettre qu'ils vivent sous le même toit afin que nous ne soyons pas complices du mal qu’ils font, peut- être que grâce à ces sacrifices Dieu leur fera voir un jour sa lumière divine, et les sauvera presque malgré eux. »
Quel grand Dieu est notre Dieu !
« Dieu est au-dessus de tout, mais nous, les hommes, nous le méprisons. Voyons, lequel des dieux de tant de religions est mort pour nous ? Aucun de ces dieux dont on entend parler dans les autres religions n’a été capable de monter sur l’instrument de supplice de la Croix, d’étendre ses bras et de répandre tout son sang pour nous. C’est pourquoi nous devons observer que notre religion catholique, apostolique et romaine est la vraie religion, celle qui nous vient des apôtres. Quand Jésus dit à Pierre : « Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Eglise », il ne dit pas « sur ces pierres », mais « sur cette pierre je bâtirai mon Eglise », sur la Pierre qui est à Rome. Soyez très attentifs : il y a beaucoup de religions fausses et beaucoup de sectes. Sachez discerner le vrai Dieu, qui est le Dieu de l’Amour, le Dieu de la Croix. »
C’est ce Dieu qui nous enseigne la Voie
« C’est Lui, ce Dieu d’Amour, qui nous enseigne que nous devons suivre ses pas et suivre son exemple. Et cela pourra souvent nous coûter beaucoup de suivre le chemin du Christ. Mais c’est pourtant le vrai chemin. Nous y trouverons des épines, nous y trouverons de la souffrance, mais c’est sur ce chemin que le Christ est à côté de nous. Et la Très Sainte Vierge, quand elle s’est manifestée ici pour la première fois, nous a dit : « Je veux que l’on construise en ce lieu une chapelle en l’honneur de mon nom, et qu’on y vienne de toutes les parties du monde pour méditer la Passion de mon Fils qui est tellement oubliée. »
La Passion avant la Résurrection
« Les hommes, en effet, ne pensent pas à la Passion du Christ, ils ne veulent penser qu’à sa Résurrection. Or il n’y pas de résurrection sans mort. Nous devons d’abord mourir pour ressusciter ensuite. Et il s’agit de mourir peu à peu à ses goûts, à ses attachements, que ce soient des attachements matériels ou des attachements charnels. C’est ce que nous enseigne le Seigneur, et nous ne pouvons pas le servir à moitié. Il nous faut abandonner toutes les choses pour servir Dieu. »
Le jeune homme riche
« Considérez le jeune homme riche, quand il s’approche du Seigneur et lui dit : « Bon Maître, que dois-je faire pour obtenir la vie éternelle ? » Et le Seigneur lui répond : « Seul Dieu est bon », et il était Dieu lui-même ! Mais il ne voulait se glorifier de rien, car il est au-dessus de toutes les vanités, de toutes les louanges et des applaudissements des hommes. Et le jeune homme lui dit : « Tout ce dont tu parles, je le fais : je donne des aumônes, je vais au Temple, je prie, je respecte tous les commandements ». Le Seigneur lui dit alors : « Il te manque une seule chose : vends tous tes biens, donne-les aux pauvres et suis-moi ». Mais le jeune homme n’a rien voulu savoir et son cœur est devenu triste, en entendant les paroles du Seigneur, car il avait de grands biens. Il est parti, tête basse, sans vouloir entendre ces paroles, et il a tout perdu pour n’avoir rien laissé. »
On ne peut servir deux maîtres
« Ou nous sommes de Dieu, ou nous sommes du monde. Or le monde est une tromperie qui entraîne les âmes. Oui, nous devons suivre Dieu, et plus vite nous lui dirons oui, plus vite nous le rendrons content et plus vite nous serons heureux. Nous ne pouvons pas fixer de délai à Dieu, en lui disant : demain, demain. Non, il faut lui dire : Mon Dieu, aujourd’hui, je suis prêt à te suivre. Je ne peux pas te dire non, car à la Divine Majesté de Dieu, aux si grandes beautés qu’il y a dans le ciel comme sur la terre, on ne peut pas fermer son cœur ; sinon on pourrait se perdre, comme le jeune homme riche quand il a dit non, on peut perdre cette grâce, cet appel que le Seigneur nous envoie. Et donc ouvrons grand notre cœur au Seigneur, soyons comme un jouet entre les mains d’un enfant et disons-lui : prends-moi, car il n’y a rien qui soit à moi, je suis à toi, des pieds à la tête. Mais ne tardons pas un seul instant à le suivre. Soyons courageux et considérons les Apôtres. Quand le Christ leur dit : suis-moi, ils ne disent pas : je vais retrouver mes filets, je vais m’occuper de mes affaires, je vais m’occuper de mon père, de ma mère, je vais m'occuper de mes frères. Jésus leur a dit : suis-moi, et aussitôt ils ont tout abandonné. Et nous, nous ne devons pas nous effrayer devant l’appel de Dieu, nous devons penser qu'il sera avec nous à chaque moment de notre vie, car il assure la patrie éternelle aux âmes qu'il aime, et il n’y a pas d’argent, il n’y a pas de salaire pour pouvoir payer l’éternité. Nous aurons beau avoir beaucoup de biens ici sur la terre, le ciel n’a pas de prix. Ce ciel, Dieu nous le donne à tous parce que nous sommes ses enfants, mais à condition que nous, nous soyons capables de le suivre. Si nous ne voulons rien savoir de lui, eh bien, quand nous arriverons un jour en sa présence, il nous dira : « Mais comment viens-tu ici, alors que tu as travaillé pour une autre entreprise, comment veux-tu que je te paie dans mon entreprise si tu as travaillé pour une entreprise de la terre ? Ne soyons pas de ceux qui travaillent à moitié pour le Seigneur, et dès que possible suivons le chemin qu’il nous indique, car le bonheur est en Dieu. Le bonheur n’est pas dans le monde ni dans les hommes, le bonheur est en Dieu. »
La Vierge vient rappeler l’Evangile
« Voilà pourquoi la Très Sainte Vierge vient nous rappeler de mettre en pratique l’Evangile tel qu’il est écrit : ne prenons pas dans l’Evangile, nous dit-elle, ce qui nous plaît ou nous fait plaisir, parce que l’Evangile a été écrit avec le sang du Christ. Et quand c’est le moment de la résurrection, comme dans les mystères du Rosaire, acceptons la résurrection, mais quand c’est le tour de la Croix, ne donnons pas un coup de pied à la Croix et ne soyons pas de ceux qui ne veulent rien savoir de Dieu. Mais acceptons la Croix, quelle que soit sa taille, que ce soit à cause d’une maladie, que ce soit parce que le Seigneur nous éprouve de bien des façons. Disons toujours : oui, Seigneur. Cela ne veut pas dire que nous n’avons pas de sentiments : nous avons un cœur de chair, nous ressentons la perte de cet être cher. Mais soyons courageux et soyons capables de dire : Seigneur, si tout est à toi, qui suis-je, moi, pour récriminer devant toi au sujet de ce que tu emportes et de ce que tu nous laisses, de ce que tu me donnes et de ce que tu m’enlèves ; toi, prends en moi ce que tu voudras, même si mon cœur doit se tordre de douleur et que nous sentons notre sang couler goutte à goutte (1). Soyons courageux et ne nous laissons pas vaincre par la tentation, mais remportons la victoire et que ce soit toujours Dieu qui règne dans notre cœur. Oui, Notre Seigneur, comme sa mère, vient nous rappeler l’Evangile, il ne vient pas nous dire de choses nouvelles, il vient nous dire ce qui est déjà écrit, mais il vient nous demander de le mettre en pratique, parce qu’il ne veut pas avoir à nous dire quand nous nous présenterons devant lui : je ne te connais pas. Mais il veut nous tendre ses bras, il veut que nous soyons unis à lui dans un embrassement éternel, que nous soyons toujours réunis dans l’éternité. »
L’œil n’a pas vu, l’oreille n’a pas entendu...
« Vous ne savez pas les grandeurs du ciel. Saint Paul a dit que « l’œil n’a pas vu, l’oreille n’a pas entendu, tout ce que Dieu a préparé pour ceux qui l’aiment » (2). Et je puis vous dire qu’effectivement l’œil n’a pas vu et l’oreille n’a pas entendu... J’aurais beau tenter de vous expliquer tout ce qu’il y a dans le ciel et tout ce que j’y ai vu, tout cela est si beau qu’on ne peut pas l'expliquer par une bouche humaine. Mais je puis vous dire que j’ai vu le ciel, et que le reflet de Dieu est en tout. Toute la création est dans le ciel, mais sans aucune imperfection, tout y est parfait. Le Seigneur m’a fait voir par exemple des arbres splendides, de fraîches rivières, il m’a fait sentir des parfums délicieux, mais tout cela dans le reflet de Dieu. Comme il est parfait, qu’il n'a aucune imperfection, il nous montre l’œuvre de la Création qu’il a créée sans aucun défaut. Les défauts, ce sont les hommes qui en sont la cause : c’est pourquoi sur la terre nous voyons que tout a des défauts. C’est pourquoi sur la terre il y a la douleur, les souffrances, les larmes : tout cela, c’est le produit du péché. Mais là-haut, on voit tout ce que Dieu a créé dans sa Création, mais sans aucun défaut, parce qu’on voit tout à travers Dieu. C’est la chose la plus belle, la plus splendide que l’on puisse voir avec des yeux humains. Un jour le Seigneur m’a dit : ma fille, qu’en penses-tu ? Je mis la main dans ma poche et j’en retirai une peseta. Et je disais : quelles grandes choses, quelles choses si belles j’ai vues, mon Dieu ! Et le Seigneur me dit : Ma fille, qu’as-tu dans la main ? Je lui répondis : une peseta. Tu n’as même pas vu, répliqua le Seigneur, plus que la taille de cette peseta. Et moi qui croyais avoir vu tant de grandeurs ! Et je n’en ai vu qu’une petite partie correspondant à la taille de cette pièce. Considérez la grandeur du Ciel. Ca vaut la peine de tout abandonner et de ne rien perdre de tout cela. Ce qu’il y a, c’est que pour gagner le ciel, il faut faire beaucoup d’efforts, mais que sont les quelques jours que nous devons passer ici-bas à côté de l’éternité ! Et nous nous connaîtrons tous, tous ceux qui ont été au service de Dieu. Le Seigneur permettra que nous nous connaissions. Et le jour où nous mourrons, les autres élus viendront à la rencontre de notre âme avec des lampes allumées et en jouant de la musique, avec les bienheureux et les saints. Considérez donc la grandeur de Dieu. »
Les promesses du Seigneur et de Marie
« Savez-vous ce que le Seigneur et sa Mère nous ont promis ici ? C’est que tous ceux qui viendront ici les premiers samedis du mois, qui se confesseront, assisteront à la messe et y communieront, et satisferont aux obligations du chrétien, Jésus viendra à leur rencontre et ils ne séjourneront pas au Purgatoire. Cela ne vous paraît-il pas grand et beau ? Ne laissons pas perdre cette promesse : il est dans la main de chacun de se sauver ou de se damner. Le démon nous fait miroiter tout ce qu’il y a de beau dans le monde, mais il ne peut pas nous montrer les beautés du ciel, parce qu’il ne veut pas que nous y allions. Il sera constamment à l’affût pour nous entraîner avec lui en enfer. Nous devons donc mener une vie pure. Le Seigneur aime par dessus tout la pureté de l’âme et du corps. Lui il est tellement pur qu’il veut que nous soyons tous revêtus de cette pureté et de cette beauté pour être auprès de lui. Alors ne perdons pas le regard de Dieu pour une seconde de plaisir : pour une seconde de plaisir, nous pouvons jouer une éternité. »
Les antidotes des ennemis de l’âme
« Contre les trois ennemis de l’âme il y a trois antidotes. Contre le monde : se retirer du monde, servir ceux qui sont dans le monde mais en se retirant du monde. Contre la chair sacrifice et pénitence, parce que quand la chair souffre, on ne recherche pas le plaisir. Contre le démon : la prière infatigable, la communication constante avec Dieu qu’est la prière. Et aussi les bonnes œuvres. Quand nous arriverons devant Dieu, les Séraphins vont chanter à la vue des œuvres que nous présenterons, que ce soit des œuvres de dévouement et d’amour à l’égard des pauvres et des nécessiteux, la consolation à celui qui est triste, le fait de donner à manger à celui qui a faim et de vêtir celui qui est nu. C’est pourquoi le Seigneur nous a demandé des œuvres d’amour et de miséricorde. Il aurait pu nous demander des collèges pour enfants afin d’accueillir ces petits si agréables à voir. Cependant il nous a demandé de nous occuper des personnes âgées, des personnes qui bavent, qui font leurs besoins sur elles, qui sont couvertes de plaies, qui vomissent, bref qui présentent tout ce qui véritablement répugne et donne des nausées. Oui. le Seigneur nous a demandé de nous occuper des vieillards, parce que ce sont les plus nécessiteux, parce que le vieillard est très méprisé, et même abandonné par ses enfants. Quelle peine de les voir dans cet abandon et dans ce dénuement. Le Seigneur nous demande de les accueillir, eux les plus pauvres et les plus nécessiteux, et par ce moyen nous nous sanctifions nous-mêmes. Mais il vous le demande à vous aussi, à tout le monde. C’est le nouveau commandement du Seigneur : aimer notre prochain comme nous-mêmes. Si la Sainte Vierge vous a conduits ici, c’est aussi pour vous impliquer dans cette Œuvre d’amour....»
1-cette expression d’Amparo a pour nous un sens très fort, quand nous pensons à tout le sang qu’elle a versé dans ses nombreuses et douloureuses stigmatisations
2- cf. 1 Cor 2,9.
IDEAL- Quatrième Demeure : C'est la Nuit des sens. Je pratique une ascèse énergique.
- Messages : 325
Date d'inscription : 24/02/2013
Re: Apparitions à l'Escorial - Toutes les causeries de Luz Amparo Cuevas aux pélerins français
3 Octobre 1999
Tous frères et « Co rédempteurs ».
« Les Français viennent de plus en plus nombreux ici pour recevoir les grâces promises par la Très Sainte Vierge. Merci à tous, merci à ceux qui conduisent les pèlerins. La Vierge a demandé, lors de sa première apparition sur le frêne du Pré-Neuf, que l’on vienne ici de toutes les parties du monde pour méditer la Passion de son Fils qui est tellement oubliée.
La Sainte Vierge nous le demande à tous, et pas seulement à ceux qui sont ici, car Elle ne fait pas de distinction de nationalité, de race, de couleur. Ses enfants sont ceux qui sont ici et ceux qui sont au loin. Nous sommes tous frères parce que le Christ est mort pour nous tous. Et nous sommes là pour aider le Seigneur dans son Œuvre de Rédemption. C’est ce que disait saint Paul : « Je complète en ma chair ce qui manque à la Passion du Christ pour son Corps, qui est l’Eglise » » (1). Nous pouvons aider à racheter ce monde par nos efforts, nos sacrifices, et nous devons être tous très unis comme des chrétiens, des fils de Dieu et des frères que nous sommes. »
La situation du monde et des consacrés
« La Très Sainte Vierge se manifeste en ce lieu pour nous avertir de la situation du monde. Elle nous répète très souvent, ainsi que son Divin Fils, que le monde est sans amour, sans unité, et qu’il s’achemine vers la perdition. Jésus et Marie nous répètent avec insistance le respect du Commandement Nouveau, celui de l’amour en esprit, car nous l’oublions. Le Seigneur nous dit et nous répète d’un air très fâché qu’auparavant les hommes laissaient leurs familles et quittaient tout pour Dieu. Et maintenant beaucoup d’âmes consacrées abandonnent le Seigneur pour retourner dans leurs familles et dans le monde. Combien de vocations religieuses et sacerdotales n’ont pas été suivies à cause des familles ! Avant toutes choses il y a Dieu ! Et ensuite, Dieu et toujours, Dieu ! Dieu devrait toujours être le premier servi. Et si nous donnons à Dieu l’amour qui lui est dû, si nous l’aimons de tout notre cœur, parce qu’étant au service de Dieu, on est au service des hommes. Ce sont deux choses qui sont unies : on ne peut pas aimer Dieu si on n’aime pas les hommes, et on ne peut pas aimer vraiment les hommes sans aimer Dieu. Le Seigneur nous rappelle que les couvents sont en majorité vides ou relâchés, à cause des sorties hors de la clôture et des communications des âmes avec le monde. C’est alors que le monde les attire et les engloutit, et leur liberté ils la transforment en libertinage. Et le monde les transforme peu à peu en âmes du monde et leur enlève leur sainte vocation. Le Seigneur nous avertit beaucoup de faire attention : que les âmes qui ont la vocation ne se laissent pas entraîner par personne, mais qu’elles suivent Dieu par dessus toutes choses. Et cela le Seigneur et la Très Sainte Vierge nous le répètent bien souvent (2). Attention, ne croyons pas qu’on n’aime pas son père et sa mère : en fait on les aime d’une façon plus parfaite quand on aime Dieu, on a une plus riche connaissance de l’amour. Le Seigneur et la Très Sainte Vierge nous le répètent : le monde est dans la situation où il se trouve parce que les hommes ne s’aiment pas. Ils ajoutent que le monde est sur le point de périr à cause du manque d’amour. J’ai eu une vision : j’ai vu comme si les hommes étaient sauvages, comme s’ils étaient des bêtes sauvages, comme s’ils n’avaient pas d’âme pour s’occuper d’elle, et ils se comportaient comme des animaux. Et j’ai vu comme les hommes étaient dévorés par la chair, et c’est ce qui les rendait aveugles. Oui, ils étaient aveugles, il y a comme une muraille devant les yeux, et le péché on le considère comme une vertu, et la vertu comme un péché. Nous qui voyons, nous devons réfléchir sur notre vie, seulement pour nous purifier de nos péchés, et ne pas regarder en arrière. Accrochons-nous au manteau de la Vierge, et Elle nous aidera à arriver au Golgotha, là où son Fils est mort (...)»
Sur la vocation sacerdotale
«... Si vous avez un fils qui sent l’appel de Dieu, ne soyez pas un obstacle pour qu’il suive ce chemin, mais au contraire, encouragez-le et donnez-lui des forces en lui disant : « Le meilleur chemin que tu puisses choisir est de te mettre au service de Dieu ». Pensez que les Prêtres ont un don que personne n’a : celui de pardonner les péchés. C’est le don le plus grand qu’un être humain puisse avoir. Dieu établit les prêtres comme des pasteurs pour pardonner nos péchés. Ils peuvent avoir leurs faiblesses, ils tomberont eux aussi dans le péché comme nous, parce que ce sont des êtres humains, mais ils ont un pouvoir que même les anges du ciel n’ont pas : celui de pardonner les péchés. C’est pourquoi nous devons beaucoup prier pour eux, parce que le Seigneur leur demande beaucoup, et eux ils ont beaucoup à donner. Donc, ne critiquons pas les prêtres, mais aidons-les : si quelques-uns, comme des êtres humains qu’ils sont, ont des faiblesses, comprenons-les, ils sont de chair et d’os comme nous. Et ne considérons pas les péchés des prêtres avec une loupe, alors que nous avons tant d’indulgence pour les nôtres : nos péchés sont aussi graves que les leurs. Ce que nous devons faire, c’est nous agenouiller devant le Saint Sacrement et prier pour qu’ils soient forts et fidèles à leur ministère. »
’Œuvre et l’Association française
« Vous savez peut-être, on a dû vous le dire déjà, que nous avons fondé une Association en France, pour pouvoir nous aider à réaliser ce que la Très Sainte Vierge nous demande : Elle nous demande des Œuvres d’Amour et de Miséricorde, et ce que nous avons commencé à faire, c’est de fonder des maisons pour accueillir des vieillards démunis et pauvres. Nous leur donnons tout l’amour que nous pouvons. Les jeunes Réparatrices, on leur apprend à aimer les pauvres vieillards, non seulement pour leur donner l’assiette de nourriture et la propreté, mais pour leur donner beaucoup d’amour et de tendresse. Le Seigneur nous a dit qu’avec l’aide de tous nous pourrons étendre cette Œuvre dans le monde comme des étoiles dans le ciel. Cette œuvre de charité, il faut la faire avec l’aide de tous, car ceux qui vivent ici en communauté ont déjà donné tout ce qu’ils avaient. Les Réparatrices donnent tout ce qu’elles ont : elles ont toutes abandonné leurs études, leurs carrières, leurs maisons, leur confort, pour se consacrer aux pauvres et aux nécessiteux. Et chacun, dans la mesure de ses moyens, est invité à se consacrer aux autres. C’est pourquoi on a créé une Association en France, pour que vous puissiez collaborer vous aussi à cette Œuvre de Dieu et de la Très Sainte Vierge. Et quelle fierté de pouvoir collaborer à cette Œuvre d’amour du prochain que la Vierge nous demande à tous ! Car Elle nous le demande à nous et à vous. C’est pourquoi Dieu permet que vous vous trouviez sur notre route, pour que tous unis, nous puissions faire progresser cette Œuvre. Nous avons dû arrêter les travaux d’une grande et belle Résidence pour vieillards, celle de Torralba del Moral, parce que les moyens économiques nous faisaient défaut.
C’est une résidence dont j’ai eu la vision, et j’ai moi-même expliqué à l’architecte comment il fallait la faire. C’est une résidence qui a une spiritualité, qui ressemble à un édifice du pays de Jésus. Je ne suis pas architecte, je ne savais même pas lire ni écrire, j’ai appris un peu à lire et à écrire. Mais j’ai eu une vision de cet édifice, j’ai vu comment placer les portes, les fenêtres et tout le reste. Cet édifice, outre qu’il est appelé à recevoir quelque 80 vieillards abandonnés, il élève l’esprit. Malheureusement nous avons dû arrêter ce chantier depuis deux ans, faute de moyens économiques. L’extérieur est presque terminé mais il reste à faire tout l’aménagement intérieur.
Nous ne pouvons pas continuer les travaux, parce que la Très Sainte Vierge nous avait demandé d’acheter le lieu où Elle se manifeste, là où Elle a posé ses pieds virginaux. Nous avons dû interrompre ce chantier, et d’autres, pour acheter le terrain du Pré-Neuf, et nous avons été obligés de payer cela une forte somme, ce qui nous empêche de réaliser nos projets caritatifs. C’est pourquoi Elle vous demande de collaborer à cette Œuvre, car elle appartient à tous, et la Vierge nous le demande à tous. De même qu’Elle nous accorde ses grâces à tous, de même Elle nous demande de l’aide à tous. En ce qui concerne l’Association Française, la présidente est Marie-Georges Etcheverry, le vice-président est Don José Arranz, notre chapelain, le secrétaire est Pierre Piqué, la trésorière est Maria Capilla. Font aussi partie du Conseil de l’Association Juliàn Arguëllo, un des membres les plus anciens de notre Œuvre, ainsi qu’une grosse femme laide qui est ici (3). Je vous demande à tous de collaborer avec cette Association, ce qui est la même chose que de collaborer avec notre Œuvre. Si vous voulez le faire, vous pouvez vous adresser aux personnes que je viens de citer. Le Seigneur vous le rendra au centuple, parce que cette Œuvre est pour les pauvres et les nécessiteux ».
1 cf. Col 1,24.
2 On peut comprendre ici qu’outre les grands messages publics des premiers samedis de chaque mois, Luz Amparo reçoit de nombreuses communications célestes pour l’aider dans son activité de fondatrice au service des âmes de ses communautés, tout spécialement des âmes consacrées, dont elle a la charge.
3-C’est ainsi qu’Amparo se désigne elle-même avec humour.
Tous frères et « Co rédempteurs ».
« Les Français viennent de plus en plus nombreux ici pour recevoir les grâces promises par la Très Sainte Vierge. Merci à tous, merci à ceux qui conduisent les pèlerins. La Vierge a demandé, lors de sa première apparition sur le frêne du Pré-Neuf, que l’on vienne ici de toutes les parties du monde pour méditer la Passion de son Fils qui est tellement oubliée.
La Sainte Vierge nous le demande à tous, et pas seulement à ceux qui sont ici, car Elle ne fait pas de distinction de nationalité, de race, de couleur. Ses enfants sont ceux qui sont ici et ceux qui sont au loin. Nous sommes tous frères parce que le Christ est mort pour nous tous. Et nous sommes là pour aider le Seigneur dans son Œuvre de Rédemption. C’est ce que disait saint Paul : « Je complète en ma chair ce qui manque à la Passion du Christ pour son Corps, qui est l’Eglise » » (1). Nous pouvons aider à racheter ce monde par nos efforts, nos sacrifices, et nous devons être tous très unis comme des chrétiens, des fils de Dieu et des frères que nous sommes. »
La situation du monde et des consacrés
« La Très Sainte Vierge se manifeste en ce lieu pour nous avertir de la situation du monde. Elle nous répète très souvent, ainsi que son Divin Fils, que le monde est sans amour, sans unité, et qu’il s’achemine vers la perdition. Jésus et Marie nous répètent avec insistance le respect du Commandement Nouveau, celui de l’amour en esprit, car nous l’oublions. Le Seigneur nous dit et nous répète d’un air très fâché qu’auparavant les hommes laissaient leurs familles et quittaient tout pour Dieu. Et maintenant beaucoup d’âmes consacrées abandonnent le Seigneur pour retourner dans leurs familles et dans le monde. Combien de vocations religieuses et sacerdotales n’ont pas été suivies à cause des familles ! Avant toutes choses il y a Dieu ! Et ensuite, Dieu et toujours, Dieu ! Dieu devrait toujours être le premier servi. Et si nous donnons à Dieu l’amour qui lui est dû, si nous l’aimons de tout notre cœur, parce qu’étant au service de Dieu, on est au service des hommes. Ce sont deux choses qui sont unies : on ne peut pas aimer Dieu si on n’aime pas les hommes, et on ne peut pas aimer vraiment les hommes sans aimer Dieu. Le Seigneur nous rappelle que les couvents sont en majorité vides ou relâchés, à cause des sorties hors de la clôture et des communications des âmes avec le monde. C’est alors que le monde les attire et les engloutit, et leur liberté ils la transforment en libertinage. Et le monde les transforme peu à peu en âmes du monde et leur enlève leur sainte vocation. Le Seigneur nous avertit beaucoup de faire attention : que les âmes qui ont la vocation ne se laissent pas entraîner par personne, mais qu’elles suivent Dieu par dessus toutes choses. Et cela le Seigneur et la Très Sainte Vierge nous le répètent bien souvent (2). Attention, ne croyons pas qu’on n’aime pas son père et sa mère : en fait on les aime d’une façon plus parfaite quand on aime Dieu, on a une plus riche connaissance de l’amour. Le Seigneur et la Très Sainte Vierge nous le répètent : le monde est dans la situation où il se trouve parce que les hommes ne s’aiment pas. Ils ajoutent que le monde est sur le point de périr à cause du manque d’amour. J’ai eu une vision : j’ai vu comme si les hommes étaient sauvages, comme s’ils étaient des bêtes sauvages, comme s’ils n’avaient pas d’âme pour s’occuper d’elle, et ils se comportaient comme des animaux. Et j’ai vu comme les hommes étaient dévorés par la chair, et c’est ce qui les rendait aveugles. Oui, ils étaient aveugles, il y a comme une muraille devant les yeux, et le péché on le considère comme une vertu, et la vertu comme un péché. Nous qui voyons, nous devons réfléchir sur notre vie, seulement pour nous purifier de nos péchés, et ne pas regarder en arrière. Accrochons-nous au manteau de la Vierge, et Elle nous aidera à arriver au Golgotha, là où son Fils est mort (...)»
Sur la vocation sacerdotale
«... Si vous avez un fils qui sent l’appel de Dieu, ne soyez pas un obstacle pour qu’il suive ce chemin, mais au contraire, encouragez-le et donnez-lui des forces en lui disant : « Le meilleur chemin que tu puisses choisir est de te mettre au service de Dieu ». Pensez que les Prêtres ont un don que personne n’a : celui de pardonner les péchés. C’est le don le plus grand qu’un être humain puisse avoir. Dieu établit les prêtres comme des pasteurs pour pardonner nos péchés. Ils peuvent avoir leurs faiblesses, ils tomberont eux aussi dans le péché comme nous, parce que ce sont des êtres humains, mais ils ont un pouvoir que même les anges du ciel n’ont pas : celui de pardonner les péchés. C’est pourquoi nous devons beaucoup prier pour eux, parce que le Seigneur leur demande beaucoup, et eux ils ont beaucoup à donner. Donc, ne critiquons pas les prêtres, mais aidons-les : si quelques-uns, comme des êtres humains qu’ils sont, ont des faiblesses, comprenons-les, ils sont de chair et d’os comme nous. Et ne considérons pas les péchés des prêtres avec une loupe, alors que nous avons tant d’indulgence pour les nôtres : nos péchés sont aussi graves que les leurs. Ce que nous devons faire, c’est nous agenouiller devant le Saint Sacrement et prier pour qu’ils soient forts et fidèles à leur ministère. »
’Œuvre et l’Association française
« Vous savez peut-être, on a dû vous le dire déjà, que nous avons fondé une Association en France, pour pouvoir nous aider à réaliser ce que la Très Sainte Vierge nous demande : Elle nous demande des Œuvres d’Amour et de Miséricorde, et ce que nous avons commencé à faire, c’est de fonder des maisons pour accueillir des vieillards démunis et pauvres. Nous leur donnons tout l’amour que nous pouvons. Les jeunes Réparatrices, on leur apprend à aimer les pauvres vieillards, non seulement pour leur donner l’assiette de nourriture et la propreté, mais pour leur donner beaucoup d’amour et de tendresse. Le Seigneur nous a dit qu’avec l’aide de tous nous pourrons étendre cette Œuvre dans le monde comme des étoiles dans le ciel. Cette œuvre de charité, il faut la faire avec l’aide de tous, car ceux qui vivent ici en communauté ont déjà donné tout ce qu’ils avaient. Les Réparatrices donnent tout ce qu’elles ont : elles ont toutes abandonné leurs études, leurs carrières, leurs maisons, leur confort, pour se consacrer aux pauvres et aux nécessiteux. Et chacun, dans la mesure de ses moyens, est invité à se consacrer aux autres. C’est pourquoi on a créé une Association en France, pour que vous puissiez collaborer vous aussi à cette Œuvre de Dieu et de la Très Sainte Vierge. Et quelle fierté de pouvoir collaborer à cette Œuvre d’amour du prochain que la Vierge nous demande à tous ! Car Elle nous le demande à nous et à vous. C’est pourquoi Dieu permet que vous vous trouviez sur notre route, pour que tous unis, nous puissions faire progresser cette Œuvre. Nous avons dû arrêter les travaux d’une grande et belle Résidence pour vieillards, celle de Torralba del Moral, parce que les moyens économiques nous faisaient défaut.
C’est une résidence dont j’ai eu la vision, et j’ai moi-même expliqué à l’architecte comment il fallait la faire. C’est une résidence qui a une spiritualité, qui ressemble à un édifice du pays de Jésus. Je ne suis pas architecte, je ne savais même pas lire ni écrire, j’ai appris un peu à lire et à écrire. Mais j’ai eu une vision de cet édifice, j’ai vu comment placer les portes, les fenêtres et tout le reste. Cet édifice, outre qu’il est appelé à recevoir quelque 80 vieillards abandonnés, il élève l’esprit. Malheureusement nous avons dû arrêter ce chantier depuis deux ans, faute de moyens économiques. L’extérieur est presque terminé mais il reste à faire tout l’aménagement intérieur.
Nous ne pouvons pas continuer les travaux, parce que la Très Sainte Vierge nous avait demandé d’acheter le lieu où Elle se manifeste, là où Elle a posé ses pieds virginaux. Nous avons dû interrompre ce chantier, et d’autres, pour acheter le terrain du Pré-Neuf, et nous avons été obligés de payer cela une forte somme, ce qui nous empêche de réaliser nos projets caritatifs. C’est pourquoi Elle vous demande de collaborer à cette Œuvre, car elle appartient à tous, et la Vierge nous le demande à tous. De même qu’Elle nous accorde ses grâces à tous, de même Elle nous demande de l’aide à tous. En ce qui concerne l’Association Française, la présidente est Marie-Georges Etcheverry, le vice-président est Don José Arranz, notre chapelain, le secrétaire est Pierre Piqué, la trésorière est Maria Capilla. Font aussi partie du Conseil de l’Association Juliàn Arguëllo, un des membres les plus anciens de notre Œuvre, ainsi qu’une grosse femme laide qui est ici (3). Je vous demande à tous de collaborer avec cette Association, ce qui est la même chose que de collaborer avec notre Œuvre. Si vous voulez le faire, vous pouvez vous adresser aux personnes que je viens de citer. Le Seigneur vous le rendra au centuple, parce que cette Œuvre est pour les pauvres et les nécessiteux ».
1 cf. Col 1,24.
2 On peut comprendre ici qu’outre les grands messages publics des premiers samedis de chaque mois, Luz Amparo reçoit de nombreuses communications célestes pour l’aider dans son activité de fondatrice au service des âmes de ses communautés, tout spécialement des âmes consacrées, dont elle a la charge.
3-C’est ainsi qu’Amparo se désigne elle-même avec humour.
IDEAL- Quatrième Demeure : C'est la Nuit des sens. Je pratique une ascèse énergique.
- Messages : 325
Date d'inscription : 24/02/2013
Re: Apparitions à l'Escorial - Toutes les causeries de Luz Amparo Cuevas aux pélerins français
5 DECEMBRE 1999
Les pèlerins français donnent le plus grand prix à la causerie familière que leur adresse Luz Amparo tous les premiers Dimanches du mois et que nous sommes heureux de transcrire dans ce bulletin. Outre les grâces mystiques très hautes qu’elle reçoit de Jésus et de Marie, Luz Amparo a reçu de l’Eglise la reconnaissance officielle du charisme de Fondatrice d’une Association de fidèles (1) qui lui donne le droit de conseiller tous ceux qui, de près ou de loin, se rattachent à sa spiritualité. Voici l’essentiel de son entretien du 5 Décembre.
« Bonjour à tous. Nous voici réunis une fois de plus. Nous le serons tant que Dieu le permettra, et quand le Bon Dieu ne le voudra plus, nous serons toujours de toutes manières réunis en esprit, par l’âme, ce qui est le plus important, en ayant tous le même idéal, qui est le Christ et la Sainte Vierge Marie. Ce sont eux qui doivent nous unir ici sur terre, ce sont eux qui nous uniront au ciel. A la fin de cette année, abandonnons tout ce qui nous gêne dans notre vie chrétienne, faisons-en un bouquet et présentons-le au Seigneur sur l’autel. »
Vœux pour la nouvelle année
« Au début de cette années 2000, présentons-lui aussi nos bons propos, notre désir d’être chaque jour meilleurs, et demandons à Jésus et à Marie de nous aider et de nous donner la force pour pouvoir cheminer ici-bas sur la terre. Vous savez bien que c’est très difficile de cheminer ici-bas en raison de la situation du monde actuel. Mais celui qui a Dieu avec lui n’a rien à craindre. Quels que soient les événements qui viendront, soyons toujours disposés et prêts, et disons au Seigneur : Seigneur, me voici, fais de moi ce que tu voudras. Je voudrais surtout vous souhaiter qu’au cours de cette année 2000, vous qui êtes déjà près de Dieu, vous enflammiez vos cœurs de son amour, et que vous répandiez cet amour dont votre cœur sera enflammé dans tous les cœurs des déshérités et des nécessiteux. Et aussi, acceptons avec joie (je ne sais si l’on peut parler de joie, mais au moins avec résignation, avec humilité), tout ce que Dieu mettra sur notre chemin. Et disons toujours « oui » à ce qui nous rapproche de Dieu, et « non » à ce qui nous en éloigne. Oui, je voudrais vous souhaiter une bonne fête de Noël et vous demander d’aller à la rencontre de l’Enfant Divin qui est venu sur notre terre avec un cœur d’homme pour nous humaniser avant de nous diviniser, pour apprendre aux hommes l’amour et la compréhension les uns avec les autres. Surtout sachons lui offrir tout notre être, depuis le plus petit cheveu de notre tête jusqu’à la plante de nos pieds. Qu’il soit toujours le centre de nos pensées, soit que nous marchions, soit que nous travaillions, soit que nous parlions. Oui, enflammons nos cœurs d’amour pour le transmettre aux hommes et leur crier du plus profond de nous-mêmes : ne soyez pas stupides, vous qui ne croyez pas, l’homme n’est pas seulement constitué d’un corps, il a aussi une âme, et c’est l’âme qui est le plus important, même si nous choyons davantage notre corps que notre âme. Ayons du courage, réveillons ceux qui sont endormis et disons-leur : vous devez avoir les yeux bien ouverts et le cœur enflammé d’amour. Un jour nous allons nous présenter devant un si grand Dieu, rempli d’amour pour nous, et si notre cœur est dépourvu d’amour, quel contraste ce sera ! Mais que l’amour puisse rencontrer l’Amour, et alors, quel bonheur pour toute une éternité ! Je prie l’Enfant Dieu de vous donner tout ce qu’il y a de meilleur pour vos familles, pour vous-mêmes, et aussi pour tous les hommes de bonne volonté.
Prions pour ces hommes qui ne connaissent pas Dieu afin qu’ils s’approchent de Lui : peut-être nos prières pourront-elles leur obtenir cette grâce. Le Seigneur nous le dit constamment : priez, mes enfants, faites des sacrifices, faites pénitence. Avec la pénitence et les sacrifices, vous apprendrez à atteindre les vertus, surtout la vertu d’humilité ; et quand nous avons pu obtenir la vertu d’humilité, nous obtenons toutes les autres vertus. Car une personne humble, et qui a le cœur enflammé de l’amour de Dieu, il est impossible qu’elle puisse faire du tort à quiconque. » La jeunesse et les larmes des mères
« Le monde nous éblouit, le monde nous dit : ne sois pas stupide, jouis, profite de la vie. Et les jeunes, la majorité d’entre eux, le démon les tient accrochés, en les éblouissant par les choses trompeuses du monde. Le démon ne leur montre pas la croix, il leur montre les beautés mondaines et les fait tomber dans ses filets. C’est pourquoi le monde est dans cette situation, il est corrompu, et c’est surtout dans la jeunesse qu’il est corrompu. Pauvre jeunesse ! Nous, les personnes plus âgées, nous avons renoncé à beaucoup de choses du monde et notre jeunesse est loin derrière nous. Nous avons élevé nos enfants, nous leur avons donné le meilleur que nous avons pu. Après avoir tant lutté pour élever nos enfants, nous avons eu la chance de connaître Dieu et nous pouvons lui dire : Seigneur, merci, j’ai pu élever mes enfants avec ton aide, et maintenant je peux être à ton service pendant toutes les années qui me restent à vivre. Nous devons savoir profiter de la vieillesse pour servir le Seigneur, et c’est quelque chose qui contente beaucoup le Seigneur. Il peut arriver que malgré nos efforts, nos enfants aient pris un chemin erroné. Je pense qu’il y a ici des mères qui ont bien éduqué leurs enfants, et qui ont eu pourtant la douleur de les voir se retirer totalement du chemin qu’elles leur avaient tracé. Mais je dis à ces mères : ne vous découragez pas, continuez à prier et à verser des larmes pour eux. Les lanues d’une mère ont une grande valeur aux yeux de Dieu. Croyez bien qu’elles pourront obtenir à vos enfants de pouvoir dire, si ce n’est maintenant, tout au moins à l’heure de leur mort : « Mon Dieu ! » à cause de ce « Mon Dieu » que leur mère leur avait appris lorsqu’ils étaient tout petits. Ils s’en souviendront au moment de leur mort, et même si maintenant on voit qu’ils se sont écartés du bon chemin, à ce moment-là Dieu permettra qu’ils aient une lumière, parce que vos larmes sont recueillies, un ange est en train de recueillir vos larmes. Il n’est pas mauvais de pleurer. Jésus a pleuré devant la tombe de Lazare, et la Très Sainte Vierge a pleuré devant la Croix de son Fils. Donc pensez que vos larmes ne resteront jamais sans récompense. Vous avez fait tout ce que vous avez pu, et s’ils ont pris un chemin erroné, il faut avoir de la compassion pour eux. Il ne vous reste plus qu’à prier et pleurer, mais vous verrez comment un jour nous nous retrouverons tous ensemble au Paradis. »
Deux mots sur le Message de ce mois.
« Je voudrais vous parler un peu du message que j’ai reçu hier. J’ai vu le Saint Père très triste, dans une très grande salle. Il avait les coudes appuyés sur une table, les larmes aux yeux. Il était très angoissé, très malade, et surtout très accablé. Je voyais qu’il y avait deux groupes de prêtres, d’évêques et de cardinaux. Les uns criaient en faveur du Pape, les autres contre le Pape. Les uns ne voulaient pas faire la volonté du Saint Père, et les autres étaient des âmes totalement abandonnées à Dieu, dociles, remplies d’un immense amour pour l’Eglise. Les uns œuvraient comme s’ils démolissaient des murs, comme s’il s’agissait des murs de l’Eglise, et les autres, en même temps, s’efforçaient de les consolider en priant et en faisant des sacrifices. Les prêtres totalement abandonnés à faire la volonté de Dieu mettaient en pratique les paroles du Saint Père, et les autres étaient des prêtres rebelles qui ne voulaient pas faire sa volonté ; or la volonté du Saint Père est la volonté de Dieu. Il y avait là une lutte entre les uns et les autres, mais la victoire revenait toujours à ceux qui étaient les plus ardents au combat. Le Seigneur demandait aux adversaires du Pape d’abandonner le mal, de laisser toutes les choses du monde et de se consacrer à leur ministère. Le Seigneur leur tendait les bras, malgré leur rébellion. Le Saint Père souffrait beaucoup. Certains donnaient l’impression d’être les amis du Saint Père, mais à l’intérieur d’eux-mêmes ils ne voulaient pas de lui, ils se rebellaient contre ses paroles. Il y avait une lutte terrible. Ensuite le Seigneur a dit que c’est l’Eglise qui triompherait toujours, malgré les mauvais pasteurs et les âmes mauvaises.
Que devons-nous faire après cette vision ? Quelle conclusion en tirer ? Certes il y a beaucoup de prêtres et d’évêques mauvais, mais au lieu de critiquer, nous devons prier et nous sacrifier pour eux, nous agenouiller devant le Très Saint Sacrement pour qu’ils reviennent sur le bon chemin. Peut-être ces pauvres malheureux ont-ils été trompés, et peut-être c’est leur faiblesse qui les a fait tomber dans la voie où ils se trouvent. Même si le Seigneur et la Sainte Vierge nous ont fait voir cette situation, ne critiquons jamais. Ils nous l’ont fait voir pour que nous priions et non pas pour que nous critiquions. Nous devons penser que bons ou mauvais, ce sont toujours des prêtres, des prêtres pour l’éternité. Nous devons avoir un très grand respect à leur égard, prier beaucoup et faire des sacrifices pour eux. Ne critiquons jamais une âme consacrée, ni rien qui appartienne à l’Eglise, mais prions tous ensemble et faisons des sacrifices. Regardons-nous nous-mêmes et pensons que nous ne sommes pas plus capables qu’eux de mettre en pratique la loi de Dieu, ils sont faibles comme nous sommes faibles, parce qu’ils sont faits de chair et d’os, ils ne sont pas de purs esprits, et ils tombent comme nous. Mais que ceci nous serve pour être meilleurs nous-mêmes et pour pouvoir les aider par nos prières. Oui, ne doutons jamais que nos prières peuvent obtenir qu’ils reviennent sur le droit chemin. C’est ce sur quoi je voulais insister avec vous, pour que, je le répète, ce message si grave ne nous donne pas l’occasion de critiquer, mais nous incite à la charité et à l’amour. »
Note de la Rédaction :
1- «L’Association de Fidèles Réparateurs de Notre Dame la Vierge des Douleurs » érigée par le Décret du 14 Juin 1994 de S.E. Mgr le Cardinal Angel Suquia, Archevêque de Madrid.
Les pèlerins français donnent le plus grand prix à la causerie familière que leur adresse Luz Amparo tous les premiers Dimanches du mois et que nous sommes heureux de transcrire dans ce bulletin. Outre les grâces mystiques très hautes qu’elle reçoit de Jésus et de Marie, Luz Amparo a reçu de l’Eglise la reconnaissance officielle du charisme de Fondatrice d’une Association de fidèles (1) qui lui donne le droit de conseiller tous ceux qui, de près ou de loin, se rattachent à sa spiritualité. Voici l’essentiel de son entretien du 5 Décembre.
« Bonjour à tous. Nous voici réunis une fois de plus. Nous le serons tant que Dieu le permettra, et quand le Bon Dieu ne le voudra plus, nous serons toujours de toutes manières réunis en esprit, par l’âme, ce qui est le plus important, en ayant tous le même idéal, qui est le Christ et la Sainte Vierge Marie. Ce sont eux qui doivent nous unir ici sur terre, ce sont eux qui nous uniront au ciel. A la fin de cette année, abandonnons tout ce qui nous gêne dans notre vie chrétienne, faisons-en un bouquet et présentons-le au Seigneur sur l’autel. »
Vœux pour la nouvelle année
« Au début de cette années 2000, présentons-lui aussi nos bons propos, notre désir d’être chaque jour meilleurs, et demandons à Jésus et à Marie de nous aider et de nous donner la force pour pouvoir cheminer ici-bas sur la terre. Vous savez bien que c’est très difficile de cheminer ici-bas en raison de la situation du monde actuel. Mais celui qui a Dieu avec lui n’a rien à craindre. Quels que soient les événements qui viendront, soyons toujours disposés et prêts, et disons au Seigneur : Seigneur, me voici, fais de moi ce que tu voudras. Je voudrais surtout vous souhaiter qu’au cours de cette année 2000, vous qui êtes déjà près de Dieu, vous enflammiez vos cœurs de son amour, et que vous répandiez cet amour dont votre cœur sera enflammé dans tous les cœurs des déshérités et des nécessiteux. Et aussi, acceptons avec joie (je ne sais si l’on peut parler de joie, mais au moins avec résignation, avec humilité), tout ce que Dieu mettra sur notre chemin. Et disons toujours « oui » à ce qui nous rapproche de Dieu, et « non » à ce qui nous en éloigne. Oui, je voudrais vous souhaiter une bonne fête de Noël et vous demander d’aller à la rencontre de l’Enfant Divin qui est venu sur notre terre avec un cœur d’homme pour nous humaniser avant de nous diviniser, pour apprendre aux hommes l’amour et la compréhension les uns avec les autres. Surtout sachons lui offrir tout notre être, depuis le plus petit cheveu de notre tête jusqu’à la plante de nos pieds. Qu’il soit toujours le centre de nos pensées, soit que nous marchions, soit que nous travaillions, soit que nous parlions. Oui, enflammons nos cœurs d’amour pour le transmettre aux hommes et leur crier du plus profond de nous-mêmes : ne soyez pas stupides, vous qui ne croyez pas, l’homme n’est pas seulement constitué d’un corps, il a aussi une âme, et c’est l’âme qui est le plus important, même si nous choyons davantage notre corps que notre âme. Ayons du courage, réveillons ceux qui sont endormis et disons-leur : vous devez avoir les yeux bien ouverts et le cœur enflammé d’amour. Un jour nous allons nous présenter devant un si grand Dieu, rempli d’amour pour nous, et si notre cœur est dépourvu d’amour, quel contraste ce sera ! Mais que l’amour puisse rencontrer l’Amour, et alors, quel bonheur pour toute une éternité ! Je prie l’Enfant Dieu de vous donner tout ce qu’il y a de meilleur pour vos familles, pour vous-mêmes, et aussi pour tous les hommes de bonne volonté.
Prions pour ces hommes qui ne connaissent pas Dieu afin qu’ils s’approchent de Lui : peut-être nos prières pourront-elles leur obtenir cette grâce. Le Seigneur nous le dit constamment : priez, mes enfants, faites des sacrifices, faites pénitence. Avec la pénitence et les sacrifices, vous apprendrez à atteindre les vertus, surtout la vertu d’humilité ; et quand nous avons pu obtenir la vertu d’humilité, nous obtenons toutes les autres vertus. Car une personne humble, et qui a le cœur enflammé de l’amour de Dieu, il est impossible qu’elle puisse faire du tort à quiconque. » La jeunesse et les larmes des mères
« Le monde nous éblouit, le monde nous dit : ne sois pas stupide, jouis, profite de la vie. Et les jeunes, la majorité d’entre eux, le démon les tient accrochés, en les éblouissant par les choses trompeuses du monde. Le démon ne leur montre pas la croix, il leur montre les beautés mondaines et les fait tomber dans ses filets. C’est pourquoi le monde est dans cette situation, il est corrompu, et c’est surtout dans la jeunesse qu’il est corrompu. Pauvre jeunesse ! Nous, les personnes plus âgées, nous avons renoncé à beaucoup de choses du monde et notre jeunesse est loin derrière nous. Nous avons élevé nos enfants, nous leur avons donné le meilleur que nous avons pu. Après avoir tant lutté pour élever nos enfants, nous avons eu la chance de connaître Dieu et nous pouvons lui dire : Seigneur, merci, j’ai pu élever mes enfants avec ton aide, et maintenant je peux être à ton service pendant toutes les années qui me restent à vivre. Nous devons savoir profiter de la vieillesse pour servir le Seigneur, et c’est quelque chose qui contente beaucoup le Seigneur. Il peut arriver que malgré nos efforts, nos enfants aient pris un chemin erroné. Je pense qu’il y a ici des mères qui ont bien éduqué leurs enfants, et qui ont eu pourtant la douleur de les voir se retirer totalement du chemin qu’elles leur avaient tracé. Mais je dis à ces mères : ne vous découragez pas, continuez à prier et à verser des larmes pour eux. Les lanues d’une mère ont une grande valeur aux yeux de Dieu. Croyez bien qu’elles pourront obtenir à vos enfants de pouvoir dire, si ce n’est maintenant, tout au moins à l’heure de leur mort : « Mon Dieu ! » à cause de ce « Mon Dieu » que leur mère leur avait appris lorsqu’ils étaient tout petits. Ils s’en souviendront au moment de leur mort, et même si maintenant on voit qu’ils se sont écartés du bon chemin, à ce moment-là Dieu permettra qu’ils aient une lumière, parce que vos larmes sont recueillies, un ange est en train de recueillir vos larmes. Il n’est pas mauvais de pleurer. Jésus a pleuré devant la tombe de Lazare, et la Très Sainte Vierge a pleuré devant la Croix de son Fils. Donc pensez que vos larmes ne resteront jamais sans récompense. Vous avez fait tout ce que vous avez pu, et s’ils ont pris un chemin erroné, il faut avoir de la compassion pour eux. Il ne vous reste plus qu’à prier et pleurer, mais vous verrez comment un jour nous nous retrouverons tous ensemble au Paradis. »
Deux mots sur le Message de ce mois.
« Je voudrais vous parler un peu du message que j’ai reçu hier. J’ai vu le Saint Père très triste, dans une très grande salle. Il avait les coudes appuyés sur une table, les larmes aux yeux. Il était très angoissé, très malade, et surtout très accablé. Je voyais qu’il y avait deux groupes de prêtres, d’évêques et de cardinaux. Les uns criaient en faveur du Pape, les autres contre le Pape. Les uns ne voulaient pas faire la volonté du Saint Père, et les autres étaient des âmes totalement abandonnées à Dieu, dociles, remplies d’un immense amour pour l’Eglise. Les uns œuvraient comme s’ils démolissaient des murs, comme s’il s’agissait des murs de l’Eglise, et les autres, en même temps, s’efforçaient de les consolider en priant et en faisant des sacrifices. Les prêtres totalement abandonnés à faire la volonté de Dieu mettaient en pratique les paroles du Saint Père, et les autres étaient des prêtres rebelles qui ne voulaient pas faire sa volonté ; or la volonté du Saint Père est la volonté de Dieu. Il y avait là une lutte entre les uns et les autres, mais la victoire revenait toujours à ceux qui étaient les plus ardents au combat. Le Seigneur demandait aux adversaires du Pape d’abandonner le mal, de laisser toutes les choses du monde et de se consacrer à leur ministère. Le Seigneur leur tendait les bras, malgré leur rébellion. Le Saint Père souffrait beaucoup. Certains donnaient l’impression d’être les amis du Saint Père, mais à l’intérieur d’eux-mêmes ils ne voulaient pas de lui, ils se rebellaient contre ses paroles. Il y avait une lutte terrible. Ensuite le Seigneur a dit que c’est l’Eglise qui triompherait toujours, malgré les mauvais pasteurs et les âmes mauvaises.
Que devons-nous faire après cette vision ? Quelle conclusion en tirer ? Certes il y a beaucoup de prêtres et d’évêques mauvais, mais au lieu de critiquer, nous devons prier et nous sacrifier pour eux, nous agenouiller devant le Très Saint Sacrement pour qu’ils reviennent sur le bon chemin. Peut-être ces pauvres malheureux ont-ils été trompés, et peut-être c’est leur faiblesse qui les a fait tomber dans la voie où ils se trouvent. Même si le Seigneur et la Sainte Vierge nous ont fait voir cette situation, ne critiquons jamais. Ils nous l’ont fait voir pour que nous priions et non pas pour que nous critiquions. Nous devons penser que bons ou mauvais, ce sont toujours des prêtres, des prêtres pour l’éternité. Nous devons avoir un très grand respect à leur égard, prier beaucoup et faire des sacrifices pour eux. Ne critiquons jamais une âme consacrée, ni rien qui appartienne à l’Eglise, mais prions tous ensemble et faisons des sacrifices. Regardons-nous nous-mêmes et pensons que nous ne sommes pas plus capables qu’eux de mettre en pratique la loi de Dieu, ils sont faibles comme nous sommes faibles, parce qu’ils sont faits de chair et d’os, ils ne sont pas de purs esprits, et ils tombent comme nous. Mais que ceci nous serve pour être meilleurs nous-mêmes et pour pouvoir les aider par nos prières. Oui, ne doutons jamais que nos prières peuvent obtenir qu’ils reviennent sur le droit chemin. C’est ce sur quoi je voulais insister avec vous, pour que, je le répète, ce message si grave ne nous donne pas l’occasion de critiquer, mais nous incite à la charité et à l’amour. »
Note de la Rédaction :
1- «L’Association de Fidèles Réparateurs de Notre Dame la Vierge des Douleurs » érigée par le Décret du 14 Juin 1994 de S.E. Mgr le Cardinal Angel Suquia, Archevêque de Madrid.
IDEAL- Quatrième Demeure : C'est la Nuit des sens. Je pratique une ascèse énergique.
- Messages : 325
Date d'inscription : 24/02/2013
Re: Apparitions à l'Escorial - Toutes les causeries de Luz Amparo Cuevas aux pélerins français
5 DECEMBRE 1999
Les pèlerins français donnent le plus grand prix à la causerie familière que leur adresse Luz Amparo tous les premiers Dimanches du mois et que nous sommes heureux de transcrire dans ce bulletin. Outre les grâces mystiques très hautes qu’elle reçoit de Jésus et de Marie, Luz Amparo a reçu de l’Eglise la reconnaissance officielle du charisme de Fondatrice d’une Association de fidèles (1) qui lui donne le droit de conseiller tous ceux qui, de près ou de loin, se rattachent à sa spiritualité. Voici l’essentiel de son entretien du 5 Décembre.
« Bonjour à tous. Nous voici réunis une fois de plus. Nous le serons tant que Dieu le permettra, et quand le Bon Dieu ne le voudra plus, nous serons toujours de toutes manières réunis en esprit, par l’âme, ce qui est le plus important, en ayant tous le même idéal, qui est le Christ et la Sainte Vierge Marie. Ce sont eux qui doivent nous unir ici sur terre, ce sont eux qui nous uniront au ciel. A la fin de cette année, abandonnons tout ce qui nous gêne dans notre vie chrétienne, faisons-en un bouquet et présentons-le au Seigneur sur l’autel. »
Vœux pour la nouvelle année
« Au début de cette années 2000, présentons-lui aussi nos bons propos, notre désir d’être chaque jour meilleurs, et demandons à Jésus et à Marie de nous aider et de nous donner la force pour pouvoir cheminer ici-bas sur la terre. Vous savez bien que c’est très difficile de cheminer ici-bas en raison de la situation du monde actuel. Mais celui qui a Dieu avec lui n’a rien à craindre. Quels que soient les événements qui viendront, soyons toujours disposés et prêts, et disons au Seigneur : Seigneur, me voici, fais de moi ce que tu voudras. Je voudrais surtout vous souhaiter qu’au cours de cette année 2000, vous qui êtes déjà près de Dieu, vous enflammiez vos cœurs de son amour, et que vous répandiez cet amour dont votre cœur sera enflammé dans tous les cœurs des déshérités et des nécessiteux. Et aussi, acceptons avec joie (je ne sais si l’on peut parler de joie, mais au moins avec résignation, avec humilité), tout ce que Dieu mettra sur notre chemin. Et disons toujours « oui » à ce qui nous rapproche de Dieu, et « non » à ce qui nous en éloigne. Oui, je voudrais vous souhaiter une bonne fête de Noël et vous demander d’aller à la rencontre de l’Enfant Divin qui est venu sur notre terre avec un cœur d’homme pour nous humaniser avant de nous diviniser, pour apprendre aux hommes l’amour et la compréhension les uns avec les autres. Surtout sachons lui offrir tout notre être, depuis le plus petit cheveu de notre tête jusqu’à la plante de nos pieds. Qu’il soit toujours le centre de nos pensées, soit que nous marchions, soit que nous travaillions, soit que nous parlions. Oui, enflammons nos cœurs d’amour pour le transmettre aux hommes et leur crier du plus profond de nous-mêmes : ne soyez pas stupides, vous qui ne croyez pas, l’homme n’est pas seulement constitué d’un corps, il a aussi une âme, et c’est l’âme qui est le plus important, même si nous choyons davantage notre corps que notre âme. Ayons du courage, réveillons ceux qui sont endormis et disons-leur : vous devez avoir les yeux bien ouverts et le cœur enflammé d’amour. Un jour nous allons nous présenter devant un si grand Dieu, rempli d’amour pour nous, et si notre cœur est dépourvu d’amour, quel contraste ce sera ! Mais que l’amour puisse rencontrer l’Amour, et alors, quel bonheur pour toute une éternité ! Je prie l’Enfant Dieu de vous donner tout ce qu’il y a de meilleur pour vos familles, pour vous-mêmes, et aussi pour tous les hommes de bonne volonté.
Prions pour ces hommes qui ne connaissent pas Dieu afin qu’ils s’approchent de Lui : peut-être nos prières pourront-elles leur obtenir cette grâce. Le Seigneur nous le dit constamment : priez, mes enfants, faites des sacrifices, faites pénitence. Avec la pénitence et les sacrifices, vous apprendrez à atteindre les vertus, surtout la vertu d’humilité ; et quand nous avons pu obtenir la vertu d’humilité, nous obtenons toutes les autres vertus. Car une personne humble, et qui a le cœur enflammé de l’amour de Dieu, il est impossible qu’elle puisse faire du tort à quiconque. » La jeunesse et les larmes des mères
« Le monde nous éblouit, le monde nous dit : ne sois pas stupide, jouis, profite de la vie. Et les jeunes, la majorité d’entre eux, le démon les tient accrochés, en les éblouissant par les choses trompeuses du monde. Le démon ne leur montre pas la croix, il leur montre les beautés mondaines et les fait tomber dans ses filets. C’est pourquoi le monde est dans cette situation, il est corrompu, et c’est surtout dans la jeunesse qu’il est corrompu. Pauvre jeunesse ! Nous, les personnes plus âgées, nous avons renoncé à beaucoup de choses du monde et notre jeunesse est loin derrière nous. Nous avons élevé nos enfants, nous leur avons donné le meilleur que nous avons pu. Après avoir tant lutté pour élever nos enfants, nous avons eu la chance de connaître Dieu et nous pouvons lui dire : Seigneur, merci, j’ai pu élever mes enfants avec ton aide, et maintenant je peux être à ton service pendant toutes les années qui me restent à vivre. Nous devons savoir profiter de la vieillesse pour servir le Seigneur, et c’est quelque chose qui contente beaucoup le Seigneur. Il peut arriver que malgré nos efforts, nos enfants aient pris un chemin erroné. Je pense qu’il y a ici des mères qui ont bien éduqué leurs enfants, et qui ont eu pourtant la douleur de les voir se retirer totalement du chemin qu’elles leur avaient tracé. Mais je dis à ces mères : ne vous découragez pas, continuez à prier et à verser des larmes pour eux. Les lanues d’une mère ont une grande valeur aux yeux de Dieu. Croyez bien qu’elles pourront obtenir à vos enfants de pouvoir dire, si ce n’est maintenant, tout au moins à l’heure de leur mort : « Mon Dieu ! » à cause de ce « Mon Dieu » que leur mère leur avait appris lorsqu’ils étaient tout petits. Ils s’en souviendront au moment de leur mort, et même si maintenant on voit qu’ils se sont écartés du bon chemin, à ce moment-là Dieu permettra qu’ils aient une lumière, parce que vos larmes sont recueillies, un ange est en train de recueillir vos larmes. Il n’est pas mauvais de pleurer. Jésus a pleuré devant la tombe de Lazare, et la Très Sainte Vierge a pleuré devant la Croix de son Fils. Donc pensez que vos larmes ne resteront jamais sans récompense. Vous avez fait tout ce que vous avez pu, et s’ils ont pris un chemin erroné, il faut avoir de la compassion pour eux. Il ne vous reste plus qu’à prier et pleurer, mais vous verrez comment un jour nous nous retrouverons tous ensemble au Paradis. »
Deux mots sur le Message de ce mois.
« Je voudrais vous parler un peu du message que j’ai reçu hier. J’ai vu le Saint Père très triste, dans une très grande salle. Il avait les coudes appuyés sur une table, les larmes aux yeux. Il était très angoissé, très malade, et surtout très accablé. Je voyais qu’il y avait deux groupes de prêtres, d’évêques et de cardinaux. Les uns criaient en faveur du Pape, les autres contre le Pape. Les uns ne voulaient pas faire la volonté du Saint Père, et les autres étaient des âmes totalement abandonnées à Dieu, dociles, remplies d’un immense amour pour l’Eglise. Les uns œuvraient comme s’ils démolissaient des murs, comme s’il s’agissait des murs de l’Eglise, et les autres, en même temps, s’efforçaient de les consolider en priant et en faisant des sacrifices. Les prêtres totalement abandonnés à faire la volonté de Dieu mettaient en pratique les paroles du Saint Père, et les autres étaient des prêtres rebelles qui ne voulaient pas faire sa volonté ; or la volonté du Saint Père est la volonté de Dieu. Il y avait là une lutte entre les uns et les autres, mais la victoire revenait toujours à ceux qui étaient les plus ardents au combat. Le Seigneur demandait aux adversaires du Pape d’abandonner le mal, de laisser toutes les choses du monde et de se consacrer à leur ministère. Le Seigneur leur tendait les bras, malgré leur rébellion. Le Saint Père souffrait beaucoup. Certains donnaient l’impression d’être les amis du Saint Père, mais à l’intérieur d’eux-mêmes ils ne voulaient pas de lui, ils se rebellaient contre ses paroles. Il y avait une lutte terrible. Ensuite le Seigneur a dit que c’est l’Eglise qui triompherait toujours, malgré les mauvais pasteurs et les âmes mauvaises.
Que devons-nous faire après cette vision ? Quelle conclusion en tirer ? Certes il y a beaucoup de prêtres et d’évêques mauvais, mais au lieu de critiquer, nous devons prier et nous sacrifier pour eux, nous agenouiller devant le Très Saint Sacrement pour qu’ils reviennent sur le bon chemin. Peut-être ces pauvres malheureux ont-ils été trompés, et peut-être c’est leur faiblesse qui les a fait tomber dans la voie où ils se trouvent. Même si le Seigneur et la Sainte Vierge nous ont fait voir cette situation, ne critiquons jamais. Ils nous l’ont fait voir pour que nous priions et non pas pour que nous critiquions. Nous devons penser que bons ou mauvais, ce sont toujours des prêtres, des prêtres pour l’éternité. Nous devons avoir un très grand respect à leur égard, prier beaucoup et faire des sacrifices pour eux. Ne critiquons jamais une âme consacrée, ni rien qui appartienne à l’Eglise, mais prions tous ensemble et faisons des sacrifices. Regardons-nous nous-mêmes et pensons que nous ne sommes pas plus capables qu’eux de mettre en pratique la loi de Dieu, ils sont faibles comme nous sommes faibles, parce qu’ils sont faits de chair et d’os, ils ne sont pas de purs esprits, et ils tombent comme nous. Mais que ceci nous serve pour être meilleurs nous-mêmes et pour pouvoir les aider par nos prières. Oui, ne doutons jamais que nos prières peuvent obtenir qu’ils reviennent sur le droit chemin. C’est ce sur quoi je voulais insister avec vous, pour que, je le répète, ce message si grave ne nous donne pas l’occasion de critiquer, mais nous incite à la charité et à l’amour. »
Note de la Rédaction :
1- «L’Association de Fidèles Réparateurs de Notre Dame la Vierge des Douleurs » érigée par le Décret du 14 Juin 1994 de S.E. Mgr le Cardinal Angel Suquia, Archevêque de Madrid.
Les pèlerins français donnent le plus grand prix à la causerie familière que leur adresse Luz Amparo tous les premiers Dimanches du mois et que nous sommes heureux de transcrire dans ce bulletin. Outre les grâces mystiques très hautes qu’elle reçoit de Jésus et de Marie, Luz Amparo a reçu de l’Eglise la reconnaissance officielle du charisme de Fondatrice d’une Association de fidèles (1) qui lui donne le droit de conseiller tous ceux qui, de près ou de loin, se rattachent à sa spiritualité. Voici l’essentiel de son entretien du 5 Décembre.
« Bonjour à tous. Nous voici réunis une fois de plus. Nous le serons tant que Dieu le permettra, et quand le Bon Dieu ne le voudra plus, nous serons toujours de toutes manières réunis en esprit, par l’âme, ce qui est le plus important, en ayant tous le même idéal, qui est le Christ et la Sainte Vierge Marie. Ce sont eux qui doivent nous unir ici sur terre, ce sont eux qui nous uniront au ciel. A la fin de cette année, abandonnons tout ce qui nous gêne dans notre vie chrétienne, faisons-en un bouquet et présentons-le au Seigneur sur l’autel. »
Vœux pour la nouvelle année
« Au début de cette années 2000, présentons-lui aussi nos bons propos, notre désir d’être chaque jour meilleurs, et demandons à Jésus et à Marie de nous aider et de nous donner la force pour pouvoir cheminer ici-bas sur la terre. Vous savez bien que c’est très difficile de cheminer ici-bas en raison de la situation du monde actuel. Mais celui qui a Dieu avec lui n’a rien à craindre. Quels que soient les événements qui viendront, soyons toujours disposés et prêts, et disons au Seigneur : Seigneur, me voici, fais de moi ce que tu voudras. Je voudrais surtout vous souhaiter qu’au cours de cette année 2000, vous qui êtes déjà près de Dieu, vous enflammiez vos cœurs de son amour, et que vous répandiez cet amour dont votre cœur sera enflammé dans tous les cœurs des déshérités et des nécessiteux. Et aussi, acceptons avec joie (je ne sais si l’on peut parler de joie, mais au moins avec résignation, avec humilité), tout ce que Dieu mettra sur notre chemin. Et disons toujours « oui » à ce qui nous rapproche de Dieu, et « non » à ce qui nous en éloigne. Oui, je voudrais vous souhaiter une bonne fête de Noël et vous demander d’aller à la rencontre de l’Enfant Divin qui est venu sur notre terre avec un cœur d’homme pour nous humaniser avant de nous diviniser, pour apprendre aux hommes l’amour et la compréhension les uns avec les autres. Surtout sachons lui offrir tout notre être, depuis le plus petit cheveu de notre tête jusqu’à la plante de nos pieds. Qu’il soit toujours le centre de nos pensées, soit que nous marchions, soit que nous travaillions, soit que nous parlions. Oui, enflammons nos cœurs d’amour pour le transmettre aux hommes et leur crier du plus profond de nous-mêmes : ne soyez pas stupides, vous qui ne croyez pas, l’homme n’est pas seulement constitué d’un corps, il a aussi une âme, et c’est l’âme qui est le plus important, même si nous choyons davantage notre corps que notre âme. Ayons du courage, réveillons ceux qui sont endormis et disons-leur : vous devez avoir les yeux bien ouverts et le cœur enflammé d’amour. Un jour nous allons nous présenter devant un si grand Dieu, rempli d’amour pour nous, et si notre cœur est dépourvu d’amour, quel contraste ce sera ! Mais que l’amour puisse rencontrer l’Amour, et alors, quel bonheur pour toute une éternité ! Je prie l’Enfant Dieu de vous donner tout ce qu’il y a de meilleur pour vos familles, pour vous-mêmes, et aussi pour tous les hommes de bonne volonté.
Prions pour ces hommes qui ne connaissent pas Dieu afin qu’ils s’approchent de Lui : peut-être nos prières pourront-elles leur obtenir cette grâce. Le Seigneur nous le dit constamment : priez, mes enfants, faites des sacrifices, faites pénitence. Avec la pénitence et les sacrifices, vous apprendrez à atteindre les vertus, surtout la vertu d’humilité ; et quand nous avons pu obtenir la vertu d’humilité, nous obtenons toutes les autres vertus. Car une personne humble, et qui a le cœur enflammé de l’amour de Dieu, il est impossible qu’elle puisse faire du tort à quiconque. » La jeunesse et les larmes des mères
« Le monde nous éblouit, le monde nous dit : ne sois pas stupide, jouis, profite de la vie. Et les jeunes, la majorité d’entre eux, le démon les tient accrochés, en les éblouissant par les choses trompeuses du monde. Le démon ne leur montre pas la croix, il leur montre les beautés mondaines et les fait tomber dans ses filets. C’est pourquoi le monde est dans cette situation, il est corrompu, et c’est surtout dans la jeunesse qu’il est corrompu. Pauvre jeunesse ! Nous, les personnes plus âgées, nous avons renoncé à beaucoup de choses du monde et notre jeunesse est loin derrière nous. Nous avons élevé nos enfants, nous leur avons donné le meilleur que nous avons pu. Après avoir tant lutté pour élever nos enfants, nous avons eu la chance de connaître Dieu et nous pouvons lui dire : Seigneur, merci, j’ai pu élever mes enfants avec ton aide, et maintenant je peux être à ton service pendant toutes les années qui me restent à vivre. Nous devons savoir profiter de la vieillesse pour servir le Seigneur, et c’est quelque chose qui contente beaucoup le Seigneur. Il peut arriver que malgré nos efforts, nos enfants aient pris un chemin erroné. Je pense qu’il y a ici des mères qui ont bien éduqué leurs enfants, et qui ont eu pourtant la douleur de les voir se retirer totalement du chemin qu’elles leur avaient tracé. Mais je dis à ces mères : ne vous découragez pas, continuez à prier et à verser des larmes pour eux. Les lanues d’une mère ont une grande valeur aux yeux de Dieu. Croyez bien qu’elles pourront obtenir à vos enfants de pouvoir dire, si ce n’est maintenant, tout au moins à l’heure de leur mort : « Mon Dieu ! » à cause de ce « Mon Dieu » que leur mère leur avait appris lorsqu’ils étaient tout petits. Ils s’en souviendront au moment de leur mort, et même si maintenant on voit qu’ils se sont écartés du bon chemin, à ce moment-là Dieu permettra qu’ils aient une lumière, parce que vos larmes sont recueillies, un ange est en train de recueillir vos larmes. Il n’est pas mauvais de pleurer. Jésus a pleuré devant la tombe de Lazare, et la Très Sainte Vierge a pleuré devant la Croix de son Fils. Donc pensez que vos larmes ne resteront jamais sans récompense. Vous avez fait tout ce que vous avez pu, et s’ils ont pris un chemin erroné, il faut avoir de la compassion pour eux. Il ne vous reste plus qu’à prier et pleurer, mais vous verrez comment un jour nous nous retrouverons tous ensemble au Paradis. »
Deux mots sur le Message de ce mois.
« Je voudrais vous parler un peu du message que j’ai reçu hier. J’ai vu le Saint Père très triste, dans une très grande salle. Il avait les coudes appuyés sur une table, les larmes aux yeux. Il était très angoissé, très malade, et surtout très accablé. Je voyais qu’il y avait deux groupes de prêtres, d’évêques et de cardinaux. Les uns criaient en faveur du Pape, les autres contre le Pape. Les uns ne voulaient pas faire la volonté du Saint Père, et les autres étaient des âmes totalement abandonnées à Dieu, dociles, remplies d’un immense amour pour l’Eglise. Les uns œuvraient comme s’ils démolissaient des murs, comme s’il s’agissait des murs de l’Eglise, et les autres, en même temps, s’efforçaient de les consolider en priant et en faisant des sacrifices. Les prêtres totalement abandonnés à faire la volonté de Dieu mettaient en pratique les paroles du Saint Père, et les autres étaient des prêtres rebelles qui ne voulaient pas faire sa volonté ; or la volonté du Saint Père est la volonté de Dieu. Il y avait là une lutte entre les uns et les autres, mais la victoire revenait toujours à ceux qui étaient les plus ardents au combat. Le Seigneur demandait aux adversaires du Pape d’abandonner le mal, de laisser toutes les choses du monde et de se consacrer à leur ministère. Le Seigneur leur tendait les bras, malgré leur rébellion. Le Saint Père souffrait beaucoup. Certains donnaient l’impression d’être les amis du Saint Père, mais à l’intérieur d’eux-mêmes ils ne voulaient pas de lui, ils se rebellaient contre ses paroles. Il y avait une lutte terrible. Ensuite le Seigneur a dit que c’est l’Eglise qui triompherait toujours, malgré les mauvais pasteurs et les âmes mauvaises.
Que devons-nous faire après cette vision ? Quelle conclusion en tirer ? Certes il y a beaucoup de prêtres et d’évêques mauvais, mais au lieu de critiquer, nous devons prier et nous sacrifier pour eux, nous agenouiller devant le Très Saint Sacrement pour qu’ils reviennent sur le bon chemin. Peut-être ces pauvres malheureux ont-ils été trompés, et peut-être c’est leur faiblesse qui les a fait tomber dans la voie où ils se trouvent. Même si le Seigneur et la Sainte Vierge nous ont fait voir cette situation, ne critiquons jamais. Ils nous l’ont fait voir pour que nous priions et non pas pour que nous critiquions. Nous devons penser que bons ou mauvais, ce sont toujours des prêtres, des prêtres pour l’éternité. Nous devons avoir un très grand respect à leur égard, prier beaucoup et faire des sacrifices pour eux. Ne critiquons jamais une âme consacrée, ni rien qui appartienne à l’Eglise, mais prions tous ensemble et faisons des sacrifices. Regardons-nous nous-mêmes et pensons que nous ne sommes pas plus capables qu’eux de mettre en pratique la loi de Dieu, ils sont faibles comme nous sommes faibles, parce qu’ils sont faits de chair et d’os, ils ne sont pas de purs esprits, et ils tombent comme nous. Mais que ceci nous serve pour être meilleurs nous-mêmes et pour pouvoir les aider par nos prières. Oui, ne doutons jamais que nos prières peuvent obtenir qu’ils reviennent sur le droit chemin. C’est ce sur quoi je voulais insister avec vous, pour que, je le répète, ce message si grave ne nous donne pas l’occasion de critiquer, mais nous incite à la charité et à l’amour. »
Note de la Rédaction :
1- «L’Association de Fidèles Réparateurs de Notre Dame la Vierge des Douleurs » érigée par le Décret du 14 Juin 1994 de S.E. Mgr le Cardinal Angel Suquia, Archevêque de Madrid.
IDEAL- Quatrième Demeure : C'est la Nuit des sens. Je pratique une ascèse énergique.
- Messages : 325
Date d'inscription : 24/02/2013
Page 1 sur 3 • 1, 2, 3
Sujets similaires
» Vidéo-apparitions : "L'Escorial - Cinq causeries de Luz Amparo Cuevas aux pélerins français" !
» L'Escorial - PDF à télécharger pour lire les causeries du prophète Luz Amparo Cuevas
» Apparitions à l'Escorial - Causerie de Luz Amparo Cuevas du 6 juillet 1997
» Les causeries d'Amparo (L'Escorial)
» Présentation de Luz Amparo Cuevas et de l'Escorial !
» L'Escorial - PDF à télécharger pour lire les causeries du prophète Luz Amparo Cuevas
» Apparitions à l'Escorial - Causerie de Luz Amparo Cuevas du 6 juillet 1997
» Les causeries d'Amparo (L'Escorial)
» Présentation de Luz Amparo Cuevas et de l'Escorial !
Viens, Seigneur Jésus ! :: Messages du Ciel : Apparitions récentes et anciennes :: L'Escorial (Luz Amparo Cuevas - Espagne)
Page 1 sur 3
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum