Liturgie-Fronde des Eveques Canadiens.
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Liturgie-Fronde des Eveques Canadiens.
Liturgie : fronde des évêques canadiens
La fronde ouverte d’évêques à l’encontre du Magistère de l’Eglise n’est pas de l’histoire ancienne, tels qu’avec l’encyclique Humanae Vitae, qui avait vu des prélats entrer en dissidence ouverte. Depuis quelques mois, certains évêques et certains théologiens de pacotille ont décidé de remettre en cause le n°84 de l’exhortation apostolique Familiaris Consortio. Leur dernier argument est désormais d’accuser ceux qui défendent l’indissolubilité du mariage d’être… contre le pape !
Sur un autre sujet, on a appris hier que les évêques du Canada ont ouvertement remis en cause l’instruction Liturgiam authenticam de la congrégation pour le culte divin, « approuvée et confirmée de son autorité » par saint Jean-Paul II :
« Bien qu’elle ait été approuvée pour usage en Europe (France, Belgique, Suisse), l’édition européenne du Lectionnaire – livre contenant les lectures de la Bible choisies pour les célébrations de la messe et des sacrements – n’est pas approuvée au Canada, annonce la Conférence des évêques catholiques du Canada (CECC). Les évêques du Secteur français de la CECC ont convenu que la version révisée du Lectionnaire pour le Canada devra utiliser un langage de genre neutre, dit langage inclusif. …
Le langage inclusif est un terme faisant référence au choix délibéré d’un vocabulaire évitant toute exclusion, involontaire ou implicite, de certains groupes. Il évite l’utilisation de termes considérés à tort comme génériques, en particulier en ce qui a trait au genre. Il s’applique à une forme d’expression qui permet aux femmes et aux hommes de se reconnaître comme tels dans un message directement ou généralement destiné aux personnes des deux sexes ».
L’instruction Liturgiam authenticam, qui ne date que de 2001, demande dans son numéro 30 :
« Dans beaucoup de langues, on trouve des noms et des pronoms, qui présentent la même forme pour les deux genres, et expriment conjointement masculin et féminin. La demande d’une modification de cet usage ne doit pas nécessairement être admis comme si cela constituait la conséquence ou la manifestation d’un vrai progrès dans la forme actuelle de la langue en question. Même s’il est nécessaire de faire attention, dans la catéchèse, à ce que les mots appartenant à cette catégorie soient correctement compris dans leur sens “inclusif”, cependant il n’est souvent pas possible que, dans les traductions, d’autres mots soient employés sans porter préjudice aux nuances exactes du texte, ni à la relation harmonieuse des divers mots ou locutions, ni à l’équilibre qui existe entre eux. A titre d’exemple, si le texte originel emploie un mot unique pour exprimer le lien entre un seul homme et l’unité, ainsi que l’universalité de la famille ou communauté humaine (comme les mots hébreu adam, grec anthropos, latin homo), il faut conserver cette manière de s’exprimer du texte dans la langue d’origine dans la traduction. Comme il advint en d’autres périodes de l’histoire, l’Eglise doit prendre des décisions en toute liberté en ce qui concerne l’usage de la langue, en prenant comme point de référence avant tout sa mission doctrinale, et sans se soumettre à des normes linguistiques imposées de l’extérieur, et qui seraient au détriment de cette mission. »
Puis au numéro 57 :
« La caractéristique de l’insigne Rite romain de s’exprimer avec concision et de façon concrète, doit être respectée dans la traduction, quand cela s’avère possible. De plus, dans les différentes parties des livres liturgiques, il semble très opportun de traduire la même idée par la même locution. Il faudra observer les principes suivants :
a) L’expression de la liaison entre les concepts, tels qu’on la trouve, par exemple, dans les propositions subordonnées et relatives, dans l’ordre des mots et dans les types de parallélismes, doit être rendue autant que possible dans la langue vernaculaire en se servant des moyens appropriés à celle-ci.
b) Dans la traduction des mots, qui sont dans le texte original, il faut conserver, autant que possible, la même personne, le même nombre et le même genre. »
Il y en qui croient qu’avec l’arrivée du pape François, on peut faire table rase du passé. Ils ont sans doute cru qu’en canonisant le pape polonais, on pourrait plus facilement mettre son enseignement aux oubliettes.
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La fronde ouverte d’évêques à l’encontre du Magistère de l’Eglise n’est pas de l’histoire ancienne, tels qu’avec l’encyclique Humanae Vitae, qui avait vu des prélats entrer en dissidence ouverte. Depuis quelques mois, certains évêques et certains théologiens de pacotille ont décidé de remettre en cause le n°84 de l’exhortation apostolique Familiaris Consortio. Leur dernier argument est désormais d’accuser ceux qui défendent l’indissolubilité du mariage d’être… contre le pape !
Sur un autre sujet, on a appris hier que les évêques du Canada ont ouvertement remis en cause l’instruction Liturgiam authenticam de la congrégation pour le culte divin, « approuvée et confirmée de son autorité » par saint Jean-Paul II :
« Bien qu’elle ait été approuvée pour usage en Europe (France, Belgique, Suisse), l’édition européenne du Lectionnaire – livre contenant les lectures de la Bible choisies pour les célébrations de la messe et des sacrements – n’est pas approuvée au Canada, annonce la Conférence des évêques catholiques du Canada (CECC). Les évêques du Secteur français de la CECC ont convenu que la version révisée du Lectionnaire pour le Canada devra utiliser un langage de genre neutre, dit langage inclusif. …
Le langage inclusif est un terme faisant référence au choix délibéré d’un vocabulaire évitant toute exclusion, involontaire ou implicite, de certains groupes. Il évite l’utilisation de termes considérés à tort comme génériques, en particulier en ce qui a trait au genre. Il s’applique à une forme d’expression qui permet aux femmes et aux hommes de se reconnaître comme tels dans un message directement ou généralement destiné aux personnes des deux sexes ».
L’instruction Liturgiam authenticam, qui ne date que de 2001, demande dans son numéro 30 :
« Dans beaucoup de langues, on trouve des noms et des pronoms, qui présentent la même forme pour les deux genres, et expriment conjointement masculin et féminin. La demande d’une modification de cet usage ne doit pas nécessairement être admis comme si cela constituait la conséquence ou la manifestation d’un vrai progrès dans la forme actuelle de la langue en question. Même s’il est nécessaire de faire attention, dans la catéchèse, à ce que les mots appartenant à cette catégorie soient correctement compris dans leur sens “inclusif”, cependant il n’est souvent pas possible que, dans les traductions, d’autres mots soient employés sans porter préjudice aux nuances exactes du texte, ni à la relation harmonieuse des divers mots ou locutions, ni à l’équilibre qui existe entre eux. A titre d’exemple, si le texte originel emploie un mot unique pour exprimer le lien entre un seul homme et l’unité, ainsi que l’universalité de la famille ou communauté humaine (comme les mots hébreu adam, grec anthropos, latin homo), il faut conserver cette manière de s’exprimer du texte dans la langue d’origine dans la traduction. Comme il advint en d’autres périodes de l’histoire, l’Eglise doit prendre des décisions en toute liberté en ce qui concerne l’usage de la langue, en prenant comme point de référence avant tout sa mission doctrinale, et sans se soumettre à des normes linguistiques imposées de l’extérieur, et qui seraient au détriment de cette mission. »
Puis au numéro 57 :
« La caractéristique de l’insigne Rite romain de s’exprimer avec concision et de façon concrète, doit être respectée dans la traduction, quand cela s’avère possible. De plus, dans les différentes parties des livres liturgiques, il semble très opportun de traduire la même idée par la même locution. Il faudra observer les principes suivants :
a) L’expression de la liaison entre les concepts, tels qu’on la trouve, par exemple, dans les propositions subordonnées et relatives, dans l’ordre des mots et dans les types de parallélismes, doit être rendue autant que possible dans la langue vernaculaire en se servant des moyens appropriés à celle-ci.
b) Dans la traduction des mots, qui sont dans le texte original, il faut conserver, autant que possible, la même personne, le même nombre et le même genre. »
Il y en qui croient qu’avec l’arrivée du pape François, on peut faire table rase du passé. Ils ont sans doute cru qu’en canonisant le pape polonais, on pourrait plus facilement mettre son enseignement aux oubliettes.
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Ginou Saliba- C'est la Béatitude Éternelle du Ciel !
- Messages : 5974
Date d'inscription : 13/11/2012
Re: Liturgie-Fronde des Eveques Canadiens.
@ Tous:
Soyons vigilants, prions sans cesse. Les détracteurs de l'Eglise ne chôment pas.
Toutes les prophéties vont nous tomber dessus en même temps. C'est pour mieux nous déstabiliser, sans nous donner le temps de réfléchir. Faisons provisions de force dans la prière et les sacrements.
Soyons vigilants, prions sans cesse. Les détracteurs de l'Eglise ne chôment pas.
Toutes les prophéties vont nous tomber dessus en même temps. C'est pour mieux nous déstabiliser, sans nous donner le temps de réfléchir. Faisons provisions de force dans la prière et les sacrements.
Ginou Saliba- C'est la Béatitude Éternelle du Ciel !
- Messages : 5974
Date d'inscription : 13/11/2012
Re: Liturgie-Fronde des Eveques Canadiens.
@ Ginou Saliba :
La division est de plus en plus ouverte au sein de la Confrérie des Évêques et des Cardinaux !
L'Administrateur
La division est de plus en plus ouverte au sein de la Confrérie des Évêques et des Cardinaux !
L'Administrateur
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