La Prophétie des deux Papes !
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La Prophétie des deux Papes !
LA PROPHÉTIE DES DEUX PAPES - PARTIE 1 !
I- Fatima e dintorni
"Non è Francesco"
Antonio Socci,
éd. Mondadori, septembre 2014 pour la version originale
Pages 227 et suivantes
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Presque cent ans avant l'apparition dans le village portugais [de la Vierge à Fatima, le 13 mai 1917], le 13 mai 1820, une importante mystique allemande, béatifiée par Jean-Paul II, eut une vision profondément troublante qui - elle aussi - avait en son centre précisément la référence mystérieuse aux «deux papes».
Anne Catherine Emmerich est une nonne augustinienne allemande née en 1774 et morte en 1824. Jean-Paul II l'a béatifiée le 3 Octobre 2004, parlant de ses extraordinaires grâces mystiques et la référence était - en particulier - à sa description de la passion du Christ.
La Emmerich est célèbre, entre autre, pour sa vision de la maison de la Vierge Marie et de l'Apôtre Jean à Éphèse, vision qui, au XXe siècle a permis la découverte de ce site archéologique important.
Mais beaucoup d'autres visions - recueillies et transcrites par Clemens Brentano - concernent l'Eglise à différentes époques, passées et futures.
Certaines d'entre elles, jusqu'ici presque inconnues, sont redevenues de grande actualité depuis que l'Eglise de Rome se retrouve avec deux papes au Vatican, fait absolument inédit au long de sa longue histoire.
Après Mars 2013, des passages de ces visions ont été publiés dans un court article de «Il Foglio» (ndt: cf. benoit-et-moi.fr/2013-II/articles/les-2-papes-et-les-visions-de-catherine-emmerick ) qui ensuite, dans son contenu, a été repris par de nombreux sites critiques de Bergoglio.
Il y a également une référence temporelle qui, selon cet article, confirmerait qu'il s'agit bien d'une prophétie sur notre temps.
En effet, la Emmerich parle d'un âge futur (par rapport à elle) dans lequel la liturgie catholique aurait été réformée: «La messe était courte. L'Evangile de Saint-Jean n'était pas lu à la fin».
En effet, entre 1967 et 1969 a été faite une réforme liturgique qui contient précisément ces innovations, parmi d'autres. Donc, certaines de ces visions de la Emmerich pourraient se rapporter à la période historique après 1969.
Et pas seulement. Il y a un autre «détail» temporel très important que la mystique allemande nous donne: «Si je ne me trompe pas, j'ai entendu que Lucifer serait libéré et que ses chaînes lui seraient enlevées, cinquante ou soixante ans avant les années 2000, pour une certaine durée».
C'est une révélation importante car on la retrouve, dans les mêmes termes, dans la terrible vision qu'eut le Pape Léon XIII à la fin du XIXe siècle (cf. benoit-et-moi.fr/2014-II-1/actualites/lexorcisme-de-leon-xiii) préfiguration d'un temps d’épreuves très dures pour l'Eglise, qui commence dans la seconde moitié du XXe siècle.
Mais poursuivons.
Surtout, dans les visions prophétiques de Emmerich - selon le chroniqueur de «Il Foglio» - il y a «un temps à venir de la coexistence de deux papes».
Voici la citation de la Emmerich relative à la vision du 13 mai 1820:
«J'ai vu également la relation entre les deux papes ... J'ai vu combien seraient néfastes les conséquences de cette fausse église. Je l'ai vue augmenter de dimensions; des hérétiques de toutes sortes venaient dans la ville (de Rome). Le clergé local devenait tiède, et j'ai vu une grande obscurité»
L'Église qui est en train de se former - dit l'auteur de l'article de Il Foglio - dans la prophétie d'Emmerich, est une église "fausse", à la doctrine corrompue (plus loin, elle dira protestantisée) et infestée par un clergé "tiède". Mais tout cela n'a pas empêché l'Église de "croître en taille" (la référence, pour beaucoup, est à l'"effet Bergoglio", une vague de consensus, d'églises pleines et de files d'attente aux confessionnaux.).
Selon le chroniqueur de «Il Foglio», la Emmerich aurait également annoncé «le changement de résidence, et la clôture de celui qui est maintenant le pape émérite». En effet, voici ses paroles:
«Je vois le Saint-Père dans une grande angoisse. Il habite dans un bâtiment autre que celui d'avant et il n'y admet qu'un nombre limité d'amis qui lui sont proches. Je crains que le Saint-Père ne souffre beaucoup d'autres épreuves avant de mourir. Je vois que la fausse église des ténèbres fait des progrès, et je vois l'énorme influence qu'elle a sur les gens» (10 Août 1820).
Mais les visions de la mystique - pour le chroniqueur de «Il Foglio» - se caractérisent surtout par l'invasion spectaculaire des idées protestantes dans l'Église catholique:
«Et puis, j'ai vu que tout ce qui concernait le protestantisme prenait progressivement le dessus et la religion catholique tombait dans une décadence complète. La plupart des prêtres étaient attirés par les doctrines séduisantes mais fausses de jeunes enseignants, et tous contribuaient à l'œuvre de destruction. En ces jours, la foi tombera très bas, et elle ne sera conservée que dans quelques endroits, quelques maisons et quelques familles que Dieu a protégés des désastres et des guerres» (1820)
Est encore cité un passage de la Emmerich sur la pernicieuse «grande église» qui supplanterait la véritable Église et qui accueillerait œcuméniquement en son sein des doctrines et des sectes autrefois condamnées:
«Je vis que beaucoup de pasteurs se sont laissé entraîner dans des idées qui étaient dangereuses pour l'Église. Ils construisaient une Église grande, étrange et extravagante... Tous devaient y être admis, pour être unis et avoir des droits égaux: évangéliques, catholiques et sectes de toutes dénominations. Telle devait être la nouvelle Église ... Mais Dieu avait d'autres projets» (22 Avril 1823).
Si la dernière phrase console, parce qu'elle préfigure une intervention du Bon Dieu, il est également vrai, comme l'écrit, «Il Foglio», que l'on est «surpris par la consonance avec de nombreux aspects, plus ou moins obscurs, de l'Église d'aujourd'hui».
Ces images prophétiques sont très inquiétantes, toutefois, elles ne sont pas linéaires et conséquentes au point de permettre une identification catégorique avec le moment présent.
Par ailleurs, plusieurs choses font réfléchir, et la référence aux «deux Papes» conduit aisément à identifier la prophétie avec le temps présent parce que - comme je l'ai dit - seulement aujourd'hui, en deux mille ans de l'histoire de l'Église, coexistent deux papes au Vatican et dans l'Eglise (dans le passé, il y a eu des moments avec papes et antipapes, mais ils s'opposaient, déchirant la chrétienté, et ce n'était pas une cohabitation «dans l'enclos de Pierre»).
J’ai donc essayé d'en comprendre plus. J'ai essayé de vérifier les sources.
à suivre...
SOURCE :
http://benoit-et-moi.fr/2015-I-1/actualites/les-propheties-dans-non-e-francesco-i.html
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"Le garant de ces révélations l'affirme :
"Oui, mon retour est proche!
Amen, viens, Seigneur Jésus!"
Apocalypse, 22, 20
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Re: La Prophétie des deux Papes !
LA PROPHÉTIE DES DEUX PAPES - PARTIE II !
II-Fatima e dintorni
"Non è Francesco"
Antonio Socci,
éd. Mondadori, septembre 2014 pour la version originale (Ma traduction)
Pages 227 et suivantes
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J’ai donc essayé d'en comprendre plus. J'ai essayé de vérifier les sources. Tout d'abord, le texte sur les Visions de Catherine Emmerich, publié par Cantagalli, suggère que les prophéties de la mystique allemand proviennent d'une mosaïque de visions - le passé et l'avenir de l'Eglise - où il est très difficile de trouver un ordre et une référence historique objectifs.En 1820, il lui a été donné de voir «sept périodes de temps», mais elle ne put ni les définir ni les identifier. Elle put toutefois saisir «toute la dévastation que l'incrédulité porta à l'Église, et le renouveau futur de celle-ci».Organisé selon un ordre thématique, ce livre propose en effet les images prophétiques que nous avons vues sur la crise dans l'Église.Mais ici, il n'y a pas la vision des «deux papes» du 13 mai 1820. Il y a en revanche la vision prophétique sur le «retrait» d'un Pape qui - elle aussi - nous projette à nos jours:
«Je ne sais pas comment ce soir, je suis arrivée à Rome, je me suis retrouvée près de l'église de Santa Maria Maggiore, et là j'ai vu beaucoup de gens pauvres et dévots, remplis de peur et de préoccupation en raison du retrait du pape. Pour cette raison, il y avait de l'inquiétude et les gens étaient venus supplier la Mère de Dieu ... Puis j'ai vu apparaître la Mère de Dieu, qui m'a dit que le danger allait augmenter et donc que les gens devraient prier avec ferveur et dévotion ... et prier de façon spéciale afin que l'église des ténèbres retombe à nouveau dans l'abîme» (25 Août).
Une autre vision saisit un moment suivant le «retrait» du pape, même si elle a eu lieu avant celle citée. En outre, dans cette seconde vision, on continue à l'appeler le Pape et le Saint-Père, et - bien sûr - on ne sait pas si et dans quelle mesure elle correspond à la situation actuelle:
«Je vois le Saint-Père en grand tourment; il vit dans un autre édifice entouré de quelques personnes de confiance, ses forces sont pour affronter la faction mauvaise. Si les forces du mal ont le dessus, il souffrira encore de grandes tribulations avant sa mort. Je vois l'église de l'obscurité qui croît et a une influence négative sur le sentiment du monde»
La Emmerich parle de «la peine d'âme» du Saint-Père, très fatigué, et de l'Eglise, de la nécessité de prier, du Pontife qui demeure «caché pour échapper aux sinistres menaces».
Elle explique:
«Il se cache parce qu'il ne peut plus tenir debout, un prêtre reste auprès de lui, c'est un de ses amis, très dévoué, rempli de la grâce de Dieu, qui voit et annote beaucoup, et communique tout fidèlement au Saint-Père»
Le mystique dit qu'elle a parlé «dans la prière» avec ce prêtre et lui a révélé qui sont les «très hauts fonctionnaires et fiduciaires du Saint-Père» avec des intentions mauvaises, afin que le Pape se méfie de «ceux qui lui sont proches (sont à ses côtés) mais sont en réalité ses ennemis» (10 août 10 1820).
Une vision de Noël 1819 est ainsi rapportée:
«je vis autour de l'Église de Pierre une énorme quantité de personnes, certaines occupées à la détruire et beaucoup d'autres, au contraire, à la reconstruire. Je vis le pape en prière entouré de faux amis, qui souvent agissaient de façon contraire à ses dispositions»
Dans une vision des 7 Octobre 1820, elle voit le Vatican
«enveloppé de flammes. Je fus très troublée, personne n'essayait d'éteindre cet incendie et j'ai eu l'impression que les habitants voulaient peut-être être brûlés».
Puis elle vit le Pape vieux et malade et elle lui parla
«des évêques qui seraient nommés et je lui parlai aussi du danger de quitter Rome. Selon moi, il ne devrait pas le faire, autrement, sans sa présence dans la ville, tout tomberait dans la confusion.. [Mais] il était persuadé de quitter la ville et me répondit que ce danger ne pouvait être évité»
J'ai essayé de chercher des sources plus anciennes pour trouver la prophétie des «deux Papes» et j'ai finalement trouvé une vie de Emmerich en allemand, écrite par le père KE Schmoeger. Je n'ai pu en repérer qu'une traduction en français, en trois volumes, publiée à Paris en 1872.
Voici le texte de la vision du 13 mai 1820:
«La nuit dernière, de vingt-trois heures à trois heures du matin, j'ai eu une vision des plus admirable de deux Églises et de deux papes et d'une infinité de choses anciennes et nouvelles»
Après, elle raconte l'une des choses anciennes qu'elle a vues et ici nous comprenons l'importance de ce jour, le 13 mai, où intervint la vision et, un siècle plus tard, la première apparition de Fatima (ndt: en effet le 13 mai 1917).
La mystique s'est trouvée dans la Rome du VIIe siècle, précisément quand le pape Boniface IV offrit en don à l'empereur byzantin Phocas, le Panthéon qui abritait les statues des dieux païens et qui en effet en 609 a été converti en église catholique et rempli de statues de saints.
Pour cet événement - qui marqua symboliquement la victoire définitive du christianisme sur le paganisme - le Pape institua la fête de Tous les Saints, en fixant la date précisément - le 13 mai.
Ceci est le commencement, parce qu'ensuite la vision traverse les siècles et la mystique voit apparaître l'inverse: à savoir l'irruption à Rome d'«une autre église des ténèbres» remplie d'idoles, et sa prévalence sur la véritable Église.
«Alors je vis aussi le rapport entre l'un et l'autre Pape, entre l'un et l'autre temple»
Il lui fut dit qu'une Église était «très petite en nombre et pauvre d'appuis humains, mais était forte en volonté» parce que c'était celle qui au cours des siècles «avait renversé de nombreux dieux et réuni beaucoup de cultes dans son unique culte».
Au contraire, l'autre église «était forte par le nombre de ses membres, mais peu solide en volonté, parce que - permettant le faux temple - elle avait abandonné l'unique vrai Dieu, et la seule religion réelle, se perdant dans les nombreux faux dieux et les fausses religions».
Puis la mystique explique:
«Je vis le résultat de cette contrefaçon de l'Eglise. Je la vis grandir et je vis des hérétiques de toutes les conditions venir à Rome. Je vis augmenter la tiédeur du clergé local et je vis que se produisait un grand obscurcissement. Puis la vision s'élargit dans toutes les directions. Je vis partout les communautés catholiques opprimées, harcelées, emprisonnées et privées de toutes les libertés. Je vis que beaucoup d'églises avaient été fermées. Je vis partout une grande misère. Je vis des guerres et le sang versé. Je vis un peuple féroce, ignorant, intervenir avec violence, mais cela ne dura pas longtemps. J'eus à nouveau une vision dans laquelle l'église de Saint Pierre était arrachée de ses fondations, suivant un plan mis au point par la secte secrète, juste au moment où elle était endommagée par les tempêtes. Mais je vis aussi le secours qui arrivait dans le temps de plus grande affliction. Je vis à nouveau la Sainte Vierge ses poser dessus de l'église et étendre son manteau sur elle».
Puis arriva un nouveau Pape «à la fois doux et sévère» et je vis «tout se renouveler l'église qui s'élevait jusqu'au ciel».
Voici le passage qui est d'habitude également cité :
«Ils ont construit une grande église, étrange et extravagante; tout le monde devait y entrer pour se réunir et avoir les mêmes droits; évangéliques, catholiques, sectes de tout genre: ce devait être une vrai communion de profanes, il y aurait un seul berger et un seul troupeau. Il devait y avoir aussi un pape, mais ne possédant rien et qui soit un [simple] employé. Tout était préparé à l'avance et beaucoup de choses étaient déjà faites: mais à l'emplacement de l'autel il y avait seulement la désolation et l'abomination. Telle devait être la nouvelle église, et c'est pourquoi on mettait le feu à l'édifice de l'ancienne église. Mais Dieu avait d'autres desseins».
C'est un passage qui a été considéré comme en relation avec l'époque actuelle. Toutefois, tout de suite après il y a une autre phrase énigmatique («le cardinal se vit sur le point de mourir, il se repentit, confessa ses péchés et revint à la vie») dont on ne comprend pas à qui et à quoi il pourrait se rapporter et fait penser qu'il s'agit pour Emmerich d'une histoire du passé récent.
Cependant, il est également vrai que ce patchwork d'images, faits et visions, même chez les prophètes bibliques, pouvait en même temps se référer à des faits proches et à venir. Et souvent ça l'était.
Une autre vision fut ainsi rapportée par la Emmerich:
«Je vis de nouveaux martyrs, pas du temps présent, mais dans le futur: toutefois, je vois qu'on les opprime déjà. J'ai vu ceux de la secte secrète miner sans relâche la grande Église et j'ai vu avec eux une horrible bête qui venait de la mer ... En ce temps, j'ai vu d'un bout à l'autre du monde de nombreuses personnes bonnes et pieuses, surtout des ecclésiastiques, harcelés, emprisonnés et opprimés et j'eus la perception qu'un jour ils seraient martyrisés»
D'autres éléments de ces visions sont les profanations des églises ([1]) et les abus commis pendant les liturgies, le risque terrible que le Pape quitte Rome, la tentative, en un certain lieu, de faire d'une église catholique un temple luthérien et une «grand tribulation» dûe au fait qu'on «prétendait du clergé une concession qu'il ne pouvait pas faire» (et j'ai vu des vieux prêtres pleurer).
Et aussi «la haine toute particulière envers la dévotion au Rosaire» de la part des ennemis de l'Eglise et «l'importance d'une telle dévotion».
Enfin une vision symbolique. La mystique voit le Pape sur un trône placé comme dans un jardin. Puis dans divers autres jardins, les évêques et les épiscopats sous la forme de plantes, fleurs et fruits. Et les canaux de communication, comme autant de fils et de rayons qui les unissent au siège de Rome:
«Je vis sur la terre, dans le jardin, l'autorité spirituelle du moment et je vis au-dessus, dans l'air, l'approche de nouveaux évêques. Ainsi, par exemple, je vis dans l'air, au-dessus d'un jardin où se trouvait le sévère supérieur, un nouvel évêque avec tous les symboles épiscopaux. Et je vis autour de lui des protestants qui voulaient le faire descendre dans le jardin, mais pas aux conditions que le Pape avait posées. Eux essayaient de le faire glisser vers le bas par tous les moyens, ils abîmaient certaines parties du jardin ou y jetaient des mauvaises graines. Je les ai vus parfois dans un endroit, d'autres fois dans un autre, cultivant la terre ou la laissant au repos, ne pas enlever les décombres, etc. Tout était plein de pièges et de ruines. Je les ai vus intercepter et détourner les voies (chemins) menant au Pape. Et j'ai vu plus tard que quand ils introduisaient l'évêque de la façon qu'ils s'étaient proposés, il était un intrus, introduit contre la volonté du pape et je vis qu'il ne possédait pas légitimement l'autorité spirituelle».
Une ultime citation significative :
«Je vis une quantité d'ecclésiastique frappés d'excommunication et ne semblant pas s'en soucier ou même le savoir. Et encore qu'ils soient excommuniés, quand ils prennent part à certaines affaires, ils entrent en associations et adhérent à des opinions sur lesquelles pèse l'anathème. Je vois ces hommes entourés par une brume comme si c'était un mur de séparation. Ainsi, on peut comprendre comment Dieu tient compte des décrets, des ordres et des actes en défense du chef de l'Église, et [comment Dieu] les maintient en vigueur même quand les hommes ne se soucient pas de les transgresser et qu'ils en rient ».
à suivre...
SOURCE :
http://benoit-et-moi.fr/2015-I-1/actualites/les-propheties-de-non-e-francesco-ii.php
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Re: La Prophétie des deux Papes !
LA PROPHÉTIE DES DEUX PAPES - PARTIE III !
III- Fatima e dintorni
"Non è Francesco"
Antonio Socci,
éd. Mondadori, septembre 2014 pour la version originale (Ma traduction)
Pages 227 et suivantes
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La vision de Léon XIII
Le Père Livio Fanzaga (ndt: entre autre, directeur de Radio Maria) a noté que la béatification de la Emmerich en 2004 «a la saveur d'une intervention providentielle, comme si le ciel voulait attirer l'attention sur ses visions prophétiques durant cette phase de l'histoire du salut où elles se réalisent».
Il y a ensuite un «détail» important. La même référence à Satan libéré de ses chaînes avant 2000 se trouve également dans la claire et dramatique vision prophétique qu'eut le Pape Léon XIII, le grand Pape de Rerum Novarum qui - entre le XIXe et le XXe siècles - conçut la doctrine sociale de l'Eglise et ouvrit tout grand aux catholiques le vaste champ de l'engagement social et politique.
Léon XIII, qui fut pape de 1878 à 1903, soit immédiatement après la traumatique conquête piémontaise de Rome (advenue sous Pie IX) et la fin du «pouvoir temporel», exprima dans ses nombreuses encycliques le jugement sévère de l'Eglise sur le socialisme, le libéralisme, le capitalisme, la franc-maçonnerie et le protestantisme.
Tandis qu'avec Aeterni Patris (1879) il indiqua aux catholiques l'œuvre de saint Thomas d'Aquin comme guide pour la réflexion philosophique et théologique. Un de ses nombreux et décisifs actes de gouvernement.
Je précise tout cela pour qu'il soit clair que nous parlons d'un grand Pape, qui fut un excellent Pontife, doté de sagesse, de sens de la réalité, de conscience du moment historique, de prudence et de courage.
Eh bien, le fait mystérieux dont nous parlons advint le 13 Octobre 1884. Ce jour-là, assistant à une seconde Messe d'action de grâce «tout d'un coup on le vit redresser énergiquement la tête, puis fixer quelque chose au-dessus de la tête du célébrant. Il regardait fixement, sans sourciller, mais avec un sentiment de terreur et de surprise, changeant de couleur et d'expression»
Les témoins disent que «finalement, étant revenu à lui-même, donnant un coup léger mais énergique avec la main, il se lève. On le voit se diriger vers son bureau privé. Son entourage le suit avec empressement et anxiété. Ils lui disent doucement: «Saint-Père, vous ne vous sentez pas bien, vous avez besoin de quelque chose». Lui répond: «Rien, rien». Au bout d'une demi-heure il fait appeler le secrétaire de la Congrégation des Rites et, lui tendant une feuille, il lui ordonne de la faire imprimer et de l'envoyer aux Ordinaires (évêques des diocèses) du monde entier».
C'était la fameuse prière à Saint Michel Archange, protecteur de l'Eglise qui, depuis lors, a été donnée à réciter à la fin de la Sainte Messe dans toutes les églises du monde: c'était une longue invocation au chef de l'armée céleste pour qu'il enchaîne Satan à l'enfer, l'empêchant de se répandre dans le monde contre l'Eglise et les âmes (cette prière fut inopinément annulée après le Concile).
Il convient de noter le fait que Benoît XVI a voulu faire une statue en l'honneur de l'Archange Saint Michel à placer dans les jardins du Vatican, pour protéger la petite cité du Pape, et que - ayant été achevée sous François - les deux papes ensemble, apposant leurs deux armoiries et leurs deux noms en-dessous de l'image, ont voulu la bénir et l'inaugurer solennellement ensemble.
Mais pour quel motif Léon XIII at-il écrit la prière? Et que lui était-il arrivé pendant la messe? Qu'avait-il vu et entendu?
Le Pape dit qu'il s'agissait de l'avenir de l'Eglise. En effet Léon XIII eut la vision des démons qui s'amoncelaient sur le Vatican et sur la basilique Saint-Pierre qui - assaillie par les forces de l'enfer - tremblait terriblement.
Le Pape entendit un dialogue mystérieux et effrayant dans lequel Satan défiait le Seigneur, affirmant que s'il avait eu les mains libres, il aurait détruit son église en cent ans.
On peut percevoir dans ce «défi» apocalyptique le mépris de toujours que Lucifer a envers les hommes, qu'il accuse devant le Créateur de le servir, lui Satan, et non pas d'être des enfants de Dieu.
Tandis qu'en permettant ce défi, il y a de la part du Seigneur son amour passionné et éternel qui veut que ses créatures soient librement en mesure - avec sa grâce - de s'opposer au Malin, de le vaincre, et d'obtenir ainsi l'immense don du salut et de la divinisation.
Et c'est pourquoi - comme l'a dit le Cardinal Ivan Dias à Lourdes en 2008 - au siècle dernier, Dieu a envoyé la Vierge sur terre avec des apparitions tellement extraordinaires et prophétiques, pour avertir, soutenir et réconforter ses enfants immergés dans la grande bataille.
Ainsi, non seulement Léon XIII a écrit cette prière à Saint Michel Archange, la faisant réciter, à partir de ce moment, à la fin de la messe dans toutes les églises, mais - comme l'a souligné le cardinal Nasalli Rocca - «le pape écrivit de sa propre main un exorcisme spécial contenu dans le rituel romain. Ces exorcismes qu'il recommandait aux évêques et aux prêtres de réciter souvent dans leurs diocèses et leurs paroisses, il les récitait très souvent au long de la journée».
Donc, dans la rédaction originale de ce mystérieux exorcisme «In satanam et angelos apostaticos» (contre Satan et les anges apostats), écrit par Léon XIII et inséré obligatoirement dans le rituel romanum, on peut lire cette formule énigmatique:
Léon XIII a écrit:«Voici l'Eglise, l'Epouse de l'Agneau immaculé, saturée d'amertume et abreuvée du venin d'ennemis très rusés; ils ont posé leurs mains impies sur tout ce qui est le plus sacré. Là où fut institué le Siège du bienheureux Pierre et la Chaire de la Vérité, là ils ont placé le trône de leur abomination dans l'impiété; de manière qu'ayant frappé le pasteur, le troupeau puisse être dispersé».
C'est une formule qui déconcerte et c'est pourquoi, quelques décennies plus tard, sous le pontificat de Pie XI, cet exorcisme fut raccourci et cette phrase fut l'une de celles supprimées. Par prudence.
Parce qu'elle pouvait être «mal interprétée», comme on le dit aussi de cette partie du secret de Fatima qui n'a jamais été révélée.
La perplexité que suscite la phrase coupée de l'exorcisme est semblable à la terreur qui s'était emparée de Sœur Lucie quand elle ne parvenait pas à écrire ce texte. Y avait-il quelque chose de terrible en commun?
Il faut dire aussi que la terrible vision de Léon XIII semble avoir eu lieu le 13 Octobre 1884 et que cette date aussi est significative: parce que 13 Octobre 1917 exactement 33 années plus tard, sera le jour de la dernière apparition de Fatima.
Celle dans laquelle la Vierge - relevant le défi des journaux laïcs portugais et des ennemis des trois petits bergers - donna un signe, comme annoncé le 13 Juillet de l'année précédente. Le signe fut le plus extraordinaire de l'histoire de l'Eglise, car 70 000 personnes y assistèrent, y compris les non-croyants et les journalistes réunis à la Cova da Iria, juste pour voir s'il allait se passer quelque chose d'extraordinaire.
Tous restèrent terrifiés en voyant le soleil qui tournait et semblait se précipiter sur la terre, un signe qui est une référence claire à l'Apocalypse et à la Femme qui vainc le dragon. La foule qui était là a vu ce signe qui le lendemain, fut décrit dans les journaux portugais. Même ceux laïcs.
Antonio Socci a écrit:Tant la vision de Léon XIII, que le Secret de Fatima et les visions de la Emmerich ont en leur centre la Papauté. Le drame de la Papauté. Et ils établissent qu'au sommet du déchaînement de Satan, celle-ci sera l'objectif suprême des forces de l'enfer. Ce n'est pas par hasard qu'à Fatima et à Medjugorje, la Sainte Vierge insiste pour demander de prier pour le Pape.
Mais comment calcule-t-on les «cent ans» de ce déchaînement de Satan que Léon XIII a rapporté? A partir de quelle date?
L'historiographie laïque a identifié ledit «siècle court», qui est le siècle de la libération des démons, le siècle du totalitarisme, des génocides, des idéologies du nihilisme. Et on le fait commencer à partir de la Grande Guerre de 14 -18, celle qui ouvrit la boîte de Pandore, faisant tout exploser.
Au cœur de ce «massacre inutile», comme l'appela le Pape Benoît XV, en 1917, nous avons l'apparition de Fatima qui fut la prophétie du siècle satanique qui commençait avec la guerre et - tout de suite après - l'irruption de la «révolution d'octobre» (toujours en 1917) qui marque le début des horreurs.
Cela signifierait qu'aujourd'hui (pour le centenaire de la Grande Guerre) nous serions à l'expiration des cent ans et nous sommes en train de vivre l'offensive finale et totale, celle dans laquelle l'Ennemi de Dieu tente le tout pour le tout, l'assaut final.
Mais est-il censé de prendre à la lettre les «cent ans» et de les faire partir - comme l'ont fait certains, se basant sur l'historiographie laïque - de la Grande Guerre? N'y a-t-il pas le risque des millénarismes et des mythologies apocalyptiques insensées?
Je crois que nous devons le garder par rapport à tout cela un minimum de distance critique, en nous rappelant aussi l'avertissement biblique: «Mes pensées ne sont pas vos pensées, vos voies ne sont pas mes voies» (Is 55,8).
Personnellement, je considère que les visions de la Emmerich sur les «deux papes» sont trop fragmentaires et génériques pour être projetées sur le présent avec une certitude absolue. Surtout, elles ont de nombreuses références au passé, il est donc légitime d'avoir des doutes. Mais par-dessus tout, ces prophéties sont toutes conditionnées, comme la prophétie biblique sur Ninive, de sorte que leur pleine réalisation n'est pas escomptée.
Ceci vaut également pour la vision prophétique de Léon XIII, dont je pense qu'elle s'est réalisée parce que l'attaque sur l'Église et la papauté a depuis été une constante dramatique et continue encore, dans les formes les plus diverses.
Comme d'ailleurs le prophétisa la Vierge à Fatima disant que le Saint-Père devra beaucoup souffrir.
Finalement, ces paroles énigmatiques prononcées par Benoît XVI le 13 mai 2010 lors de son pèlerinage à Fatima (*) font beaucoup penser:
Benoît XVI a écrit:«Puissent ces sept années qui nous séparent du centenaire des Apparitions (2017) hâter le triomphe annoncé du Cœur Immaculé de Marie, à la gloire de la Très Sainte Trinité»
(w2.vatican.va)
Note :
(*) Pages spéciales sur le pélerinage de Benoît XVI à Fatima (11-14 mai 2010), et sur les apparitions ici: benoit-et-moi.fr/2010-II
FIN
SOURCE :
http://benoit-et-moi.fr/2015-I-1/actualites/les-propheties-de-non-e-francesco-iii.php
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Re: La Prophétie des deux Papes !
Merci Admin.
Prophétie incroyable.
Evidemment, on peut avoir des doutes, et des interprétations différentes.
Pour moi,il n'y a aucun doute, cette prophétie est pour notre temps.
@ tous
Ne soyons plus incrédules.
Ne prenons pas le risque de refuser de croire à la présence du au Vatican.
Prions.
stjeanlagneau- C'est la Béatitude Éternelle du Ciel !
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Re: La Prophétie des deux Papes !
@ Stjeanlagneau :
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"Le garant de ces révélations l'affirme :
"Oui, mon retour est proche!
Amen, viens, Seigneur Jésus!"
Apocalypse, 22, 20
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Re: La Prophétie des deux Papes !
je pense comme saintjeanlagneau trop de coincidences qui se rencontrent finalement pour nous montrer la realite en face.
JeCrois- Septième Demeure : C'est l'Union transformante. Je vis la chasteté et la charité parfaites.
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Age : 59
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Re: La Prophétie des deux Papes !
Moi aussi je pense comme vous tous. J'avais lu les écrits d'Emmerich sur cette église et les deux papes et ça me disait que c'était réellement ce que nous vivons présentement. Alors il faut prier, prier, prier comme nous le recommande Notre Mère La Vierge Marie et à la fin Son Coeur Immaculé triomphera. Amen.
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Je suis de la première demeure
denyse brazeau- Cinquième Demeure : C'est l'Union de volonté. Je suis fidèle à la Foi et à l'Obéissance.
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Re: La Prophétie des deux Papes !
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