François a déclaré que l’Eglise devait étudier la possibilité d’ordonner prêtres des hommes mariés.
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Pape françois : Nous devons réfléchir si les prêtres mariés sont une possibilité
https://magazinelavoixdedieu.wordpress.com/2017/03/09/pape-francois-nous-devons-reflechir-si-les-pretres-maries-sont-une-possibilite/
Pape françois : Nous devons réfléchir si les prêtres mariés sont une possibilité
Publié le mars 9, 2017 par lavoixdedieu
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Gloria TV news du 9 mars :
Dans une interview avec le « chiffon » allemand anti-Eglise, « Zeit, » le pape François a laissé entendre renverser le célibat sacerdotal avec l’habituel « cas par cas ».
Citation: « Nous devons réfléchir si les prêtres mariés sont une possibilité. Ensuite nous aurons à déterminer quelles tâches ils pourront assumer, par exemple, dans les paroisses lointaines. »
Pape françois : Nous devons réfléchir si les prêtres mariés sont une possibilité
Publié le mars 9, 2017 par lavoixdedieu
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Gloria TV news du 9 mars :
Dans une interview avec le « chiffon » allemand anti-Eglise, « Zeit, » le pape François a laissé entendre renverser le célibat sacerdotal avec l’habituel « cas par cas ».
Citation: « Nous devons réfléchir si les prêtres mariés sont une possibilité. Ensuite nous aurons à déterminer quelles tâches ils pourront assumer, par exemple, dans les paroisses lointaines. »
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AnneLéa- C'est la Béatitude Éternelle du Ciel !
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Re: François a déclaré que l’Eglise devait étudier la possibilité d’ordonner prêtres des hommes mariés.
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Re: François a déclaré que l’Eglise devait étudier la possibilité d’ordonner prêtres des hommes mariés.
Des pas de plus vers l'abime
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AnneLéa- C'est la Béatitude Éternelle du Ciel !
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François a déclaré que l’Eglise devait étudier la possibilité d’ordonner prêtres des hommes mariés.
François a déclaré que l’Eglise devait étudier la possibilité d’ordonner prêtres des hommes mariés.
* Samedi, 11 mars 2017. Dans une interview publiée par le journal allemand “Die Zeit”, François a déclaré que l’Eglise devait étudier la possibilité d’ordonner prêtres des hommes mariés.
En termes clairs, cela signifie que l’Eglise - ou plus exactement une commission ad hoc - devra étudier en vue de n’obtenir que la réponse souhaitée par François.
Source : http://www.proliturgia.org/
NOUVEAU Dimanche, 12 mars 2017. D'un jeune fidèle : « Dans l’histoire contemporaine de l’Eglise, il faut distinguer deux étapes : la “modernité” et la “post-modernité”.
La “modernité”, c’est le temps des liturgies conçues pour toucher uniquement l’intellect ; c’est la volonté de “rationaliser” la liturgie par l’imposition systématique du vernaculaire et la systématisation de la messe “face au peuple”, au nom de conceptions purement utilitaristes des rites ; ce sont les théologiens et les clercs qui critiquent puis contestent, à l’aide d’une argumentation rationaliste, les dogmes et le Magistère de l’Eglise. La “modernité”, c’est, en quelque sorte, la Réforme protestante introduite dans l’Eglise et augmentée des idées contestataires nées dans le sillage de mai 68 et de l’immédiat après-concile. La “modernité”, c'est la contestation ; mais une contestation qui baigne encore dans une culture chrétienne majoritaire.
La “post-modernité” est l'étape suivante : la culture chrétienne s’est évaporée pour laisser la place au règne de l’ignorance, du vague, du déstructuré, de l’absence de repère. C’est, en conséquence, après le triomphe du rationalisme, le triomphe du sentimentalisme qui sert de terreau à ces “messes” empreintes d’une religiosité mièvre, à ces célébrations complètement déracinées et coupées de la Tradition chrétienne et dans lesquelles on valorise à outrance l’émotionnel sans dignité et la prétendue spontanéité. D'une certaine façon, Mgr Gaillot et des théologiens comme Hans Küng étaient éminemment “modernes”. Le P. Gréa avec ses “messes Glorious” est, lui, l’incarnation de cette “post-modernité” : des célébrations empruntées au pentecôtisme américain parce que “ça marche” - ou du moins le croit-on -, un oubli des exigences du sacerdoce et, ce qui est un comble, la tentation d’invoquer la volonté de Dieu pour justifier son abandon du célibat.
Dans l’Eglise “post-moderne”, il est de bon ton de toujours convoquer l’Esprit-Saint pour justifier n’importe quelle liturgie, n’importe idée, même la plus saugrenue... »
* * * * NOUVEAU Dimanche, 12 mars 2017. De haut en bas, l’Eglise semble aujourd’hui dirigée par des petits soviets où siègent des spécialistes de la double-pensée (“On ne change rien à la doctrine mais on adapte la pastorale... C’est par fidélité aux enseignements de Vatican II que nous favorisons les liturgies évolutives... etc.”).
Ces spécialistes de la double-pensée sont épaulés par une véritable “police de la pensée” chargée de trois missions essentielles dans les paroisses, les séminaires et les diocèses : limiter de façon drastique toute activité de l’intelligence, effacer toutes les traces du passé, rendre l’avenir toujours plus incertain. Dans le domaine de la liturgie, les résultats sont déjà bien visibles : on arrive à faire faire n’importe quelles clowneries à des fidèles qui n’exercent plus le moindre esprit critique, qui ne savent plus ce que fut la liturgie hier et se moquent de ce qu’elle sera demain.
* * * * NOUVEAU Dimanche, 12 mars 2017. Voici ce qui ressort de la réunion d’un comité paroissial qui décide en amont, bien avant même les équipes liturgiques, dans cette paroisse cathédrale du nord. Les paroles ont été prises en direct par le prêtre qui assistait à la rencontre et qui nous envoie le témoignage :
« Au sujet des Rameaux : “Mettre en valeur les étrangers en les faisant lire la Passion. Que l’on entende des voix inhabituelles avec d'autres accents (...). Ce sera un témoignage pour l’assemblée.”
Au sujet du Jeudi-saint : “Il faut la communion sous les deux espèces, avec une grande table dans la nef (...). On mettra des coupes sur la table pour que les gens boivent le VIN (!) le plus près possible de leur place (...). On se communie soi-même ; on ne reçoit pas la communion (...). Les gens n’osent pas boire à toutes les coupes parce qu’elles sont mal placées. Il faut réfléchir et organiser des déplacements.”
Au sujet du Vendredi-saint : “Il y a Vatican II qui a mis à l’honneur l’office de la Passion, alors plus la peine de faire un chemin de croix. Tout ça, ce sont des trucs anciens, doloristes, qui n'ont aucun sens.”
Au sujet de la veillé pascale : “L’évêque a dit qu’il faut suivre simplement la liturgie, sans innover, car la liturgie telle qu’elle est, se suffit à elle-même. Il ne veut même pas rencontrer les équipes liturgiques groupées qui préparent en commun cette messe. Si on n’innove pas, c’est morne, plat, ça coule tout seul, ça n’a pas de goût.” »
Notre commentaire :
1. Ces fidèles qui citent Vatican II font preuve d'un inqualifiable cynisme.
2. Les fidèles qui composent de tels comités paroissiaux sont des profanateurs qui ne restent dans l’Eglise que pour la démolir de l’intérieur.
3. L’évêque qui se soucie de diriger le troupeau qui lui a été confié a parfaitement raison de considérer que rencontrer les démolisseurs de la liturgie est une perte de temps.
* * * * NOUVEAU Dimanche, 12 mars 2017. Message envoyé par un jeune fidèle :
« Il est triste et difficile d’être un jeune catholique sous l’ère François.
Après s’être attaqué au mariage catholique, à la liturgie (la nouvelle traduction en français), voilà qu’il s’en prend à un autre trésor de l’Eglise catholique romaine : le sacerdoce ! Que veut-il au juste ? Tout détruire en un pontificat ?
Alors que S. Jean-Paul II et Benoît XVI attiraient les jeunes et les affermissaient dans la foi, François ne se soucie que de ceux qui sont en dehors de l’Eglise sans pour autant vouloir les conduire vers la vraie foi. Chercherait-il à laisser son nom dans l’histoire par orgueil ?
J’ai l’impression que le progressisme, se voyant mourir, a tout fait pour élire François. Comme un animal traqué, le progressisme fait tout son possible pour détruire le plus possible en un minimum de temps... Une véritable charge de la dernière chance ! Qu’attendent les prêtres, les évêques et les cardinaux pour réagir ? Les jeunes (et les moins jeunes) sont en train de se décourager. Aidez-nous ! Nous aimons notre Eglise : sa doctrine, sa liturgie, son sacerdoce. Mais elle paraît en danger !
Chers prêtres, vous, nos pasteurs, ne dites pas “oui” à tout ce que dit François : il vous a demandé de le bousculer, alors demandez-lui de nous donner un enseignement clair, incontestablement conforme à la foi de l’Eglise une, sainte, catholique et apostolique Défendons notre Eglise, notre foi, nos traditions chrétiennes. Le véritable progrès, ne serait-ce pas, aujourd’hui, d’aller à contre courant ? »
* * * * NOUVEAU Dimanche, 12 mars 2017. Une bonne analyse trouvée sur le site du “Forum catholique” et signée “Candidus” : « Dans un entretien à l'hebdomadaire allemand “Die Zeit”, le pape François confesse : “Quand je suis idéalisé, je me sens agressé”.
Cet aveu est terrible. Il démontre ce que l'on devinait depuis le début de son pontificat : François est incapable de distinguer l'homme de la fonction ; le pécheur qu'il est - que nous sommes tous - de la fonction qui le revêt, qu’il incarne, sans mérite de sa part, et sans se confondre avec elle.
Ce blocage mental est très répandu aujourd’hui, aussi bien dans la sphère religieuse que laïque. Il se reflète dans le rapport de François à la liturgie. S’il ne comprend pas que c’est le successeur de Pierre, Vicaire de Jésus-Christ, détenteur du charisme de l’infaillibilité et de la triple autorité symbolisée par la tiare que l’on encense et honore lors d’une liturgie, ce rite devient évidemment outrageant et insupportable.
Ce n’est pas le soulier rapiécé de Bergoglio que nous voulons baiser, mais la mule tachée du sang de S. Pierre et à travers elle, le pied transpercé de Celui dont il est le Vicaire. Mais cela, François ne peut ou ne veut pas le comprendre... A la racine de cette incapacité de François à faire cette distinction, n’y aurait-il pas (ce qui serait un comble !) un manque d’humilité ? La vraie humilité ne réside-t-elle pas dans la capacité d’accepter le poids d’une fonction qui nous dépasse infiniment sans pour autant jamais s’identifier à elle ? »
* * * * Samedi, 11 mars 2017. “Le Figaro” de ce samedi 11 mars consacre une double page à François qui fête le 4e anniversaire de son élection. Le quotidien note que “la popularité du pape est intacte à l’extérieur de l’Eglise mais se dégrade à l’intérieur.”
Il faudrait préciser : la popularité de François est intacte chez ceux qui n’ont aucune idée de ce qu’est l’Eglise et ne souhaitent pas y entrer et se dégrade chez ceux qui craignent que le pape qui n’écoute que lui-même ne transforme l’Eglise en une association de chapelles unies par une doctrine minimaliste perméable à tout ce qui est présenté comme un progrès prétendu conforme à l’Evangile.
* * * * Samedi, 11 mars 2017. « Le curé de ma paroisse alsacienne a le blues. Son rôle se limite désormais à célébrer des enterrements pour des gens qu’il ne voyait jamais à l’église, des mariages de gens qu’il ne verra jamais à l’église, une messe dominicale rassemblant des gens qui ne savent plus trop ce qu’ils font à l’église, des communions solennelles pour des jeunes qui se moquent de savoir pourquoi on leur a dit d’aller à l’église. Les rares fois où j’ai vu mon curé célébrer, il m’a donné l’impression s’ennuyer à sa propre messe : en attendant que les BPP (Bigotes du Parti Paroissial) aient achevé de chevroter leur ritournelle qui tenait lieu de “Gloria”, il parcourait d’un regard désabusé la maigre assemblée composée de personnes âgées venues là plus par vieille habitude religieuse que par besoin de se nourrir de l’authentique liturgie de l’Eglise.
Où étaient-ils donc ces jeunes qui, quelques semaines auparavant, avaient fait leur communion solennelle au milieu d’une armada de “mamies bigoudis” venues faire leur show autour de l’autel ? Plus personne.
Mais mon curé est en bonne partie responsable de cette situation décourageante : il est, en effet, de cette génération de prêtres qui ont cru mordicus qu’en corrigeant à leurs façons tout ce que l’Eglise enseignait et en détournant le Concile de ses véritables objectifs, tout finirait par aller de mieux en mieux.
Le blues de mon curé n’est que le fruit amer de cette pastorale menée tambour battant par les prêtres soixante-huitards facilement reconnaissables au fait qu’ils continuent obstinément à faire, en liturgie et au catéchisme, tout ce qui n’a jamais marché et ne marchera jamais. »
* * * * Samedi, 11 mars 2017. Jean-Pierre Snyers nous envoie l’analyse suivante :
« Nous vivons dans un monde instable. Certes, il en a toujours été ainsi mais les bouleversements que nous constatons depuis une cinquantaine d’années sur le plan sociétal et religieux montrent plus que jamais une rupture idéologique par rapport à notre passé.
Qui aurait pu imaginer, il y a quelques décennies seulement, que des réalités telles que l’avortement, le mariage entre personnes du même sexe, l’euthanasie et plus généralement l’abandon de notre héritage judéo-chrétien verraient le jour ? Pareil au niveau de l’Eglise. Stable au temps de mon enfance (je suis né sous Pie XII), celle-ci est devenue aujourd’hui une organisation de plus en plus confuse et divisée dans laquelle il y a autant de doctrines et de liturgies qu’il y a de curés. Chaque prêtre s’habillant comme il veut, disant ce qu’il veut et célébrant comme il veut, il est normal que les humbles fidèles ne s’y retrouvent plus et s’en détournent.
Déjà désorientés par l’instabilité du monde, ceux qui espéraient trouver un socle dans la foi catholique en sont pour leurs frais en constatant combien celle-ci est gagnée par le relativisme. Décourageant et critiquant ceux qu’elle appelle “rigides”, “conservateurs” ou “identitaires” tout en ne cessant de courir derrière le monde, l’Eglise finit tellement par lui ressembler qu’on peut légitimement se demander quelles sont encore ses raisons d’exister. Si elle n’est plus sur terre pour nous parler du ciel, pour nous aider à nous préparer à l’éternité, si tout ce qu’elle a à dire tourne autour d’un “vivre ensemble” ici-bas, autant se contenter de s’engager dans des association sans but lucratif ou des projets humanitaires qui sont d’ailleurs bien utiles. Pas besoin d’être catholique pour cela.
Bref, si le pape, les évêques et les prêtres estiment que leur institution s’est trompée durant 2000 ans, qu’elle nous a raconté des bobards jusqu’à Vatican II et que la Tradition doit être jetée aux oubliettes, qu’ils nous le disent clairement et ouvertement. Hélas, la franchise et la transparence n’étant pas des qualités premières en ce milieu, l’ambiguïté continuera sans doute à nourrir l’instabilité qui caractérise un navire désormais sans gouvernail. »
* * * * Samedi, 11 mars 2017. Ce qui se passe à la Congrégation pour le Culte divin jette une lumière sur la personnalité de François. Ce dernier commence à nommer un préfet - le Cardinal Sarah - qu’il charge officiellement de poursuivre l’œuvre de Benoît XVI puis, peu de temps après, nomme une commission qui échappe à l’autorité du cardinal-préfet et qui est chargée de démolir non seulement le travail de restauration liturgique de Benoît XVI, mais aussi le travail de S. Jean-Paul II.
« Sono un pò furbo » a avoué un jour François. On ne pourra jamais dire qu’il ne nous avait pas prévenus.
* * *
* * * * Samedi, 11 mars 2017. José Fernández, de “La Cigoña”, confirme la création par François d’une commission chargée de proposer des nouvelles traductions des textes liturgiques en langues courantes. Ces traductions pourront se faire sans tenir compte de l’Instruction “Liturgiam authenticam” qui précisait au n°20 que « la traduction des textes de la liturgie romaine ne sont pas une œuvre de créativité. […] Il est nécessaire que le texte original ou primitif soit, autant que possible, traduit intégralement et très précisément, c’est-à-dire sans omission ni ajout, par rapport au contenu, ni en introduisant des paraphrases ou des gloses. »
Etant donné qu’on semble vouloir ignorer, jusqu’au sommet de l’Eglise, le lien qui a toujours uni la “lex orandi” à la “lex credendi”, les nouvelles traductions en langues courantes donneront raison à ceux qui, dans nos paroisses, nous servent dimanche après dimanche des liturgies évolutives n’ayant plus guère de rapport avec la célébration de la foi.
Désormais, le missel romain ne sera donc plus qu’un guide pour célébrant en mal d’inspiration ; ce qu’il est déjà pour une grande majorité de prêtres français, évêques y compris.
Ces nouvelles traductions vont également permettre de généraliser une nouvelle théologie d'inspiration luthérienne: on sait, en effet, que dans l'actuel texte français de la messe, la distinction entre le sacerdoce commun aux baptisés et le sacerdoce ministériel du prêtre a été supprimée tout comme a été supprimée la notion d’âme ; il y a fort à parier que la prochaine disparition concernera la notion de sacrifice. Mais qui s'en soucie ? Surement pas les fidèles : quand la messe était en latin, ils ne comprenaient pas, dit-on ; depuis qu'elle est en français, ils ne font plus attention à ce qu'ils disent.
Au vu de ce qui se trame, on aura bien du mal à nous faire encore croire que le pontificat de Jorge Bergoglio se situe dans la ligne de ceux de Benoît XVI et de S. Jean-Paul II. Nous pouvons légitimement affirmer que avons bien affaire à un pontificat de rupture au cours duquel la dislocation de la liturgie telle que rêvée par les clercs soixante-huitards va se poursuivre, entraînant la dégringolade de la foi catholique et l’atomisation de l’Eglise.
Tout cela est voulu, calculé, programmé. Tout cela se fait dans l’indifférence totale des fidèles qui, dans leur grande majorité, ont totalement perdu le sens de la liturgie.
Toutefois, ceux qui souhaitent se mettre à l'abri du maelström dévastateur qui se prépare peuvent se référer à un enseignement de S. Jean-Paul II que François n'a pas encore été aboli. Pour le moment. C'est celui qui se trouve dans le Motu proprio “Ecclesia Dei adflicta” : “[Les fidèles] doivent refuser toutes les interprétations erronées et les applications arbitraires et abusives en matière doctrinale, liturgique et disciplinaire.” Tel est le droit des fidèles : sachons nous y référer et le rappeler pour refuser ce qui doit être refusé.
* * * * Vendredi, 10 mars 2017. « (...) L’Eucharistie, comme table du pain du Seigneur, est une invitation continuelle. Cela ressort d’ailleurs de la mention liturgique que fait le célébrant au moment de l’ “Ecce Agnus Dei ! Beati qui ad cenam Agni vocati sunt”, et de la parabole évangélique bien connue des invités au festin de noce. [Cependant] il arrive - le cas est même assez fréquent - que tous les participants à l’assemblée eucharistique s’approchent pour communier ; mais parfois, comme le confirment des pasteurs expérimentés, on n’a pas eu la préoccupation requise de s’approcher du sacrement de pénitence pour purifier sa conscience. Cela peut signifier naturellement que ceux qui s’approchent de la table du Seigneur ne trouvent, dans leur conscience et selon la loi objective de Dieu, rien qui empêche l’acte sublime et joyeux de leur union sacramentelle avec le Christ. Mais une autre conviction peut également se cacher ici, au moins en certains cas : considérer la messe seulement comme un banquet, auquel on participe en recevant le Corps du Christ, pour manifester surtout la communion fraternelle. On peut facilement ajouter à ces motifs une certaine considération humaine et un simple “conformisme”.
Ce phénomène exige de [la part des pasteurs] une attention vigilante et une analyse théologique et pastorale, guidées par le sens d’une très grande responsabilité. (...) Ce problème est étroitement lié non seulement à la pratique du sacrement de pénitence, mais aussi au juste sens de la responsabilité face au dépôt de toute la doctrine morale et face à la distinction précise entre le bien et le mal, laquelle devient en conséquence, pour chacun des participants à l’Eucharistie, la base d’un jugement correct sur soi dans l’intimité de la conscience.
(...) Le prêtre, comme ministre, comme célébrant, comme étant celui qui préside l’assemblée eucharistique des fidèles, doit avoir un sens particulier du bien commun de l’Eglise, qu’il représente par son ministère, mais auquel il doit être aussi subordonné selon une discipline correcte de la foi.
Il ne peut pas se considérer comme un “propriétaire” qui dispose librement du texte liturgique et du rite sacré comme de son bien propre, en allant jusqu’à lui donner un style personnel et arbitraire. Cela peut parfois sembler plus efficace, cela peut aussi mieux correspondre à une piété subjective, mais objectivement c’est toujours trahir l’union qui doit trouver son expression surtout dans le sacrement de l’unité.
Tout prêtre qui offre le Saint Sacrifice doit se rappeler que, pendant ce sacrifice, ce n’est pas lui seulement avec sa communauté qui prie, mais c’est toute l’Eglise qui prie, exprimant ainsi, notamment en utilisant le texte liturgique approuvé, son unité spirituelle dans ce sacrement.
Si quelqu'un voulait appeler une telle position “uniformisme”, cela prouverait seulement l’ignorance des exigences objectives de l’unité authentique et ce serait un symptôme d’individualisme dangereux. »
S. Jean-Paul II, Lettre “Dominicae Cenae”.
* Samedi, 11 mars 2017. Dans une interview publiée par le journal allemand “Die Zeit”, François a déclaré que l’Eglise devait étudier la possibilité d’ordonner prêtres des hommes mariés.
En termes clairs, cela signifie que l’Eglise - ou plus exactement une commission ad hoc - devra étudier en vue de n’obtenir que la réponse souhaitée par François.
Source : http://www.proliturgia.org/
NOUVEAU Dimanche, 12 mars 2017. D'un jeune fidèle : « Dans l’histoire contemporaine de l’Eglise, il faut distinguer deux étapes : la “modernité” et la “post-modernité”.
La “modernité”, c’est le temps des liturgies conçues pour toucher uniquement l’intellect ; c’est la volonté de “rationaliser” la liturgie par l’imposition systématique du vernaculaire et la systématisation de la messe “face au peuple”, au nom de conceptions purement utilitaristes des rites ; ce sont les théologiens et les clercs qui critiquent puis contestent, à l’aide d’une argumentation rationaliste, les dogmes et le Magistère de l’Eglise. La “modernité”, c’est, en quelque sorte, la Réforme protestante introduite dans l’Eglise et augmentée des idées contestataires nées dans le sillage de mai 68 et de l’immédiat après-concile. La “modernité”, c'est la contestation ; mais une contestation qui baigne encore dans une culture chrétienne majoritaire.
La “post-modernité” est l'étape suivante : la culture chrétienne s’est évaporée pour laisser la place au règne de l’ignorance, du vague, du déstructuré, de l’absence de repère. C’est, en conséquence, après le triomphe du rationalisme, le triomphe du sentimentalisme qui sert de terreau à ces “messes” empreintes d’une religiosité mièvre, à ces célébrations complètement déracinées et coupées de la Tradition chrétienne et dans lesquelles on valorise à outrance l’émotionnel sans dignité et la prétendue spontanéité. D'une certaine façon, Mgr Gaillot et des théologiens comme Hans Küng étaient éminemment “modernes”. Le P. Gréa avec ses “messes Glorious” est, lui, l’incarnation de cette “post-modernité” : des célébrations empruntées au pentecôtisme américain parce que “ça marche” - ou du moins le croit-on -, un oubli des exigences du sacerdoce et, ce qui est un comble, la tentation d’invoquer la volonté de Dieu pour justifier son abandon du célibat.
Dans l’Eglise “post-moderne”, il est de bon ton de toujours convoquer l’Esprit-Saint pour justifier n’importe quelle liturgie, n’importe idée, même la plus saugrenue... »
* * * * NOUVEAU Dimanche, 12 mars 2017. De haut en bas, l’Eglise semble aujourd’hui dirigée par des petits soviets où siègent des spécialistes de la double-pensée (“On ne change rien à la doctrine mais on adapte la pastorale... C’est par fidélité aux enseignements de Vatican II que nous favorisons les liturgies évolutives... etc.”).
Ces spécialistes de la double-pensée sont épaulés par une véritable “police de la pensée” chargée de trois missions essentielles dans les paroisses, les séminaires et les diocèses : limiter de façon drastique toute activité de l’intelligence, effacer toutes les traces du passé, rendre l’avenir toujours plus incertain. Dans le domaine de la liturgie, les résultats sont déjà bien visibles : on arrive à faire faire n’importe quelles clowneries à des fidèles qui n’exercent plus le moindre esprit critique, qui ne savent plus ce que fut la liturgie hier et se moquent de ce qu’elle sera demain.
* * * * NOUVEAU Dimanche, 12 mars 2017. Voici ce qui ressort de la réunion d’un comité paroissial qui décide en amont, bien avant même les équipes liturgiques, dans cette paroisse cathédrale du nord. Les paroles ont été prises en direct par le prêtre qui assistait à la rencontre et qui nous envoie le témoignage :
« Au sujet des Rameaux : “Mettre en valeur les étrangers en les faisant lire la Passion. Que l’on entende des voix inhabituelles avec d'autres accents (...). Ce sera un témoignage pour l’assemblée.”
Au sujet du Jeudi-saint : “Il faut la communion sous les deux espèces, avec une grande table dans la nef (...). On mettra des coupes sur la table pour que les gens boivent le VIN (!) le plus près possible de leur place (...). On se communie soi-même ; on ne reçoit pas la communion (...). Les gens n’osent pas boire à toutes les coupes parce qu’elles sont mal placées. Il faut réfléchir et organiser des déplacements.”
Au sujet du Vendredi-saint : “Il y a Vatican II qui a mis à l’honneur l’office de la Passion, alors plus la peine de faire un chemin de croix. Tout ça, ce sont des trucs anciens, doloristes, qui n'ont aucun sens.”
Au sujet de la veillé pascale : “L’évêque a dit qu’il faut suivre simplement la liturgie, sans innover, car la liturgie telle qu’elle est, se suffit à elle-même. Il ne veut même pas rencontrer les équipes liturgiques groupées qui préparent en commun cette messe. Si on n’innove pas, c’est morne, plat, ça coule tout seul, ça n’a pas de goût.” »
Notre commentaire :
1. Ces fidèles qui citent Vatican II font preuve d'un inqualifiable cynisme.
2. Les fidèles qui composent de tels comités paroissiaux sont des profanateurs qui ne restent dans l’Eglise que pour la démolir de l’intérieur.
3. L’évêque qui se soucie de diriger le troupeau qui lui a été confié a parfaitement raison de considérer que rencontrer les démolisseurs de la liturgie est une perte de temps.
* * * * NOUVEAU Dimanche, 12 mars 2017. Message envoyé par un jeune fidèle :
« Il est triste et difficile d’être un jeune catholique sous l’ère François.
Après s’être attaqué au mariage catholique, à la liturgie (la nouvelle traduction en français), voilà qu’il s’en prend à un autre trésor de l’Eglise catholique romaine : le sacerdoce ! Que veut-il au juste ? Tout détruire en un pontificat ?
Alors que S. Jean-Paul II et Benoît XVI attiraient les jeunes et les affermissaient dans la foi, François ne se soucie que de ceux qui sont en dehors de l’Eglise sans pour autant vouloir les conduire vers la vraie foi. Chercherait-il à laisser son nom dans l’histoire par orgueil ?
J’ai l’impression que le progressisme, se voyant mourir, a tout fait pour élire François. Comme un animal traqué, le progressisme fait tout son possible pour détruire le plus possible en un minimum de temps... Une véritable charge de la dernière chance ! Qu’attendent les prêtres, les évêques et les cardinaux pour réagir ? Les jeunes (et les moins jeunes) sont en train de se décourager. Aidez-nous ! Nous aimons notre Eglise : sa doctrine, sa liturgie, son sacerdoce. Mais elle paraît en danger !
Chers prêtres, vous, nos pasteurs, ne dites pas “oui” à tout ce que dit François : il vous a demandé de le bousculer, alors demandez-lui de nous donner un enseignement clair, incontestablement conforme à la foi de l’Eglise une, sainte, catholique et apostolique Défendons notre Eglise, notre foi, nos traditions chrétiennes. Le véritable progrès, ne serait-ce pas, aujourd’hui, d’aller à contre courant ? »
* * * * NOUVEAU Dimanche, 12 mars 2017. Une bonne analyse trouvée sur le site du “Forum catholique” et signée “Candidus” : « Dans un entretien à l'hebdomadaire allemand “Die Zeit”, le pape François confesse : “Quand je suis idéalisé, je me sens agressé”.
Cet aveu est terrible. Il démontre ce que l'on devinait depuis le début de son pontificat : François est incapable de distinguer l'homme de la fonction ; le pécheur qu'il est - que nous sommes tous - de la fonction qui le revêt, qu’il incarne, sans mérite de sa part, et sans se confondre avec elle.
Ce blocage mental est très répandu aujourd’hui, aussi bien dans la sphère religieuse que laïque. Il se reflète dans le rapport de François à la liturgie. S’il ne comprend pas que c’est le successeur de Pierre, Vicaire de Jésus-Christ, détenteur du charisme de l’infaillibilité et de la triple autorité symbolisée par la tiare que l’on encense et honore lors d’une liturgie, ce rite devient évidemment outrageant et insupportable.
Ce n’est pas le soulier rapiécé de Bergoglio que nous voulons baiser, mais la mule tachée du sang de S. Pierre et à travers elle, le pied transpercé de Celui dont il est le Vicaire. Mais cela, François ne peut ou ne veut pas le comprendre... A la racine de cette incapacité de François à faire cette distinction, n’y aurait-il pas (ce qui serait un comble !) un manque d’humilité ? La vraie humilité ne réside-t-elle pas dans la capacité d’accepter le poids d’une fonction qui nous dépasse infiniment sans pour autant jamais s’identifier à elle ? »
* * * * Samedi, 11 mars 2017. “Le Figaro” de ce samedi 11 mars consacre une double page à François qui fête le 4e anniversaire de son élection. Le quotidien note que “la popularité du pape est intacte à l’extérieur de l’Eglise mais se dégrade à l’intérieur.”
Il faudrait préciser : la popularité de François est intacte chez ceux qui n’ont aucune idée de ce qu’est l’Eglise et ne souhaitent pas y entrer et se dégrade chez ceux qui craignent que le pape qui n’écoute que lui-même ne transforme l’Eglise en une association de chapelles unies par une doctrine minimaliste perméable à tout ce qui est présenté comme un progrès prétendu conforme à l’Evangile.
* * * * Samedi, 11 mars 2017. « Le curé de ma paroisse alsacienne a le blues. Son rôle se limite désormais à célébrer des enterrements pour des gens qu’il ne voyait jamais à l’église, des mariages de gens qu’il ne verra jamais à l’église, une messe dominicale rassemblant des gens qui ne savent plus trop ce qu’ils font à l’église, des communions solennelles pour des jeunes qui se moquent de savoir pourquoi on leur a dit d’aller à l’église. Les rares fois où j’ai vu mon curé célébrer, il m’a donné l’impression s’ennuyer à sa propre messe : en attendant que les BPP (Bigotes du Parti Paroissial) aient achevé de chevroter leur ritournelle qui tenait lieu de “Gloria”, il parcourait d’un regard désabusé la maigre assemblée composée de personnes âgées venues là plus par vieille habitude religieuse que par besoin de se nourrir de l’authentique liturgie de l’Eglise.
Où étaient-ils donc ces jeunes qui, quelques semaines auparavant, avaient fait leur communion solennelle au milieu d’une armada de “mamies bigoudis” venues faire leur show autour de l’autel ? Plus personne.
Mais mon curé est en bonne partie responsable de cette situation décourageante : il est, en effet, de cette génération de prêtres qui ont cru mordicus qu’en corrigeant à leurs façons tout ce que l’Eglise enseignait et en détournant le Concile de ses véritables objectifs, tout finirait par aller de mieux en mieux.
Le blues de mon curé n’est que le fruit amer de cette pastorale menée tambour battant par les prêtres soixante-huitards facilement reconnaissables au fait qu’ils continuent obstinément à faire, en liturgie et au catéchisme, tout ce qui n’a jamais marché et ne marchera jamais. »
* * * * Samedi, 11 mars 2017. Jean-Pierre Snyers nous envoie l’analyse suivante :
« Nous vivons dans un monde instable. Certes, il en a toujours été ainsi mais les bouleversements que nous constatons depuis une cinquantaine d’années sur le plan sociétal et religieux montrent plus que jamais une rupture idéologique par rapport à notre passé.
Qui aurait pu imaginer, il y a quelques décennies seulement, que des réalités telles que l’avortement, le mariage entre personnes du même sexe, l’euthanasie et plus généralement l’abandon de notre héritage judéo-chrétien verraient le jour ? Pareil au niveau de l’Eglise. Stable au temps de mon enfance (je suis né sous Pie XII), celle-ci est devenue aujourd’hui une organisation de plus en plus confuse et divisée dans laquelle il y a autant de doctrines et de liturgies qu’il y a de curés. Chaque prêtre s’habillant comme il veut, disant ce qu’il veut et célébrant comme il veut, il est normal que les humbles fidèles ne s’y retrouvent plus et s’en détournent.
Déjà désorientés par l’instabilité du monde, ceux qui espéraient trouver un socle dans la foi catholique en sont pour leurs frais en constatant combien celle-ci est gagnée par le relativisme. Décourageant et critiquant ceux qu’elle appelle “rigides”, “conservateurs” ou “identitaires” tout en ne cessant de courir derrière le monde, l’Eglise finit tellement par lui ressembler qu’on peut légitimement se demander quelles sont encore ses raisons d’exister. Si elle n’est plus sur terre pour nous parler du ciel, pour nous aider à nous préparer à l’éternité, si tout ce qu’elle a à dire tourne autour d’un “vivre ensemble” ici-bas, autant se contenter de s’engager dans des association sans but lucratif ou des projets humanitaires qui sont d’ailleurs bien utiles. Pas besoin d’être catholique pour cela.
Bref, si le pape, les évêques et les prêtres estiment que leur institution s’est trompée durant 2000 ans, qu’elle nous a raconté des bobards jusqu’à Vatican II et que la Tradition doit être jetée aux oubliettes, qu’ils nous le disent clairement et ouvertement. Hélas, la franchise et la transparence n’étant pas des qualités premières en ce milieu, l’ambiguïté continuera sans doute à nourrir l’instabilité qui caractérise un navire désormais sans gouvernail. »
* * * * Samedi, 11 mars 2017. Ce qui se passe à la Congrégation pour le Culte divin jette une lumière sur la personnalité de François. Ce dernier commence à nommer un préfet - le Cardinal Sarah - qu’il charge officiellement de poursuivre l’œuvre de Benoît XVI puis, peu de temps après, nomme une commission qui échappe à l’autorité du cardinal-préfet et qui est chargée de démolir non seulement le travail de restauration liturgique de Benoît XVI, mais aussi le travail de S. Jean-Paul II.
« Sono un pò furbo » a avoué un jour François. On ne pourra jamais dire qu’il ne nous avait pas prévenus.
* * *
* * * * Samedi, 11 mars 2017. José Fernández, de “La Cigoña”, confirme la création par François d’une commission chargée de proposer des nouvelles traductions des textes liturgiques en langues courantes. Ces traductions pourront se faire sans tenir compte de l’Instruction “Liturgiam authenticam” qui précisait au n°20 que « la traduction des textes de la liturgie romaine ne sont pas une œuvre de créativité. […] Il est nécessaire que le texte original ou primitif soit, autant que possible, traduit intégralement et très précisément, c’est-à-dire sans omission ni ajout, par rapport au contenu, ni en introduisant des paraphrases ou des gloses. »
Etant donné qu’on semble vouloir ignorer, jusqu’au sommet de l’Eglise, le lien qui a toujours uni la “lex orandi” à la “lex credendi”, les nouvelles traductions en langues courantes donneront raison à ceux qui, dans nos paroisses, nous servent dimanche après dimanche des liturgies évolutives n’ayant plus guère de rapport avec la célébration de la foi.
Désormais, le missel romain ne sera donc plus qu’un guide pour célébrant en mal d’inspiration ; ce qu’il est déjà pour une grande majorité de prêtres français, évêques y compris.
Ces nouvelles traductions vont également permettre de généraliser une nouvelle théologie d'inspiration luthérienne: on sait, en effet, que dans l'actuel texte français de la messe, la distinction entre le sacerdoce commun aux baptisés et le sacerdoce ministériel du prêtre a été supprimée tout comme a été supprimée la notion d’âme ; il y a fort à parier que la prochaine disparition concernera la notion de sacrifice. Mais qui s'en soucie ? Surement pas les fidèles : quand la messe était en latin, ils ne comprenaient pas, dit-on ; depuis qu'elle est en français, ils ne font plus attention à ce qu'ils disent.
Au vu de ce qui se trame, on aura bien du mal à nous faire encore croire que le pontificat de Jorge Bergoglio se situe dans la ligne de ceux de Benoît XVI et de S. Jean-Paul II. Nous pouvons légitimement affirmer que avons bien affaire à un pontificat de rupture au cours duquel la dislocation de la liturgie telle que rêvée par les clercs soixante-huitards va se poursuivre, entraînant la dégringolade de la foi catholique et l’atomisation de l’Eglise.
Tout cela est voulu, calculé, programmé. Tout cela se fait dans l’indifférence totale des fidèles qui, dans leur grande majorité, ont totalement perdu le sens de la liturgie.
Toutefois, ceux qui souhaitent se mettre à l'abri du maelström dévastateur qui se prépare peuvent se référer à un enseignement de S. Jean-Paul II que François n'a pas encore été aboli. Pour le moment. C'est celui qui se trouve dans le Motu proprio “Ecclesia Dei adflicta” : “[Les fidèles] doivent refuser toutes les interprétations erronées et les applications arbitraires et abusives en matière doctrinale, liturgique et disciplinaire.” Tel est le droit des fidèles : sachons nous y référer et le rappeler pour refuser ce qui doit être refusé.
* * * * Vendredi, 10 mars 2017. « (...) L’Eucharistie, comme table du pain du Seigneur, est une invitation continuelle. Cela ressort d’ailleurs de la mention liturgique que fait le célébrant au moment de l’ “Ecce Agnus Dei ! Beati qui ad cenam Agni vocati sunt”, et de la parabole évangélique bien connue des invités au festin de noce. [Cependant] il arrive - le cas est même assez fréquent - que tous les participants à l’assemblée eucharistique s’approchent pour communier ; mais parfois, comme le confirment des pasteurs expérimentés, on n’a pas eu la préoccupation requise de s’approcher du sacrement de pénitence pour purifier sa conscience. Cela peut signifier naturellement que ceux qui s’approchent de la table du Seigneur ne trouvent, dans leur conscience et selon la loi objective de Dieu, rien qui empêche l’acte sublime et joyeux de leur union sacramentelle avec le Christ. Mais une autre conviction peut également se cacher ici, au moins en certains cas : considérer la messe seulement comme un banquet, auquel on participe en recevant le Corps du Christ, pour manifester surtout la communion fraternelle. On peut facilement ajouter à ces motifs une certaine considération humaine et un simple “conformisme”.
Ce phénomène exige de [la part des pasteurs] une attention vigilante et une analyse théologique et pastorale, guidées par le sens d’une très grande responsabilité. (...) Ce problème est étroitement lié non seulement à la pratique du sacrement de pénitence, mais aussi au juste sens de la responsabilité face au dépôt de toute la doctrine morale et face à la distinction précise entre le bien et le mal, laquelle devient en conséquence, pour chacun des participants à l’Eucharistie, la base d’un jugement correct sur soi dans l’intimité de la conscience.
(...) Le prêtre, comme ministre, comme célébrant, comme étant celui qui préside l’assemblée eucharistique des fidèles, doit avoir un sens particulier du bien commun de l’Eglise, qu’il représente par son ministère, mais auquel il doit être aussi subordonné selon une discipline correcte de la foi.
Il ne peut pas se considérer comme un “propriétaire” qui dispose librement du texte liturgique et du rite sacré comme de son bien propre, en allant jusqu’à lui donner un style personnel et arbitraire. Cela peut parfois sembler plus efficace, cela peut aussi mieux correspondre à une piété subjective, mais objectivement c’est toujours trahir l’union qui doit trouver son expression surtout dans le sacrement de l’unité.
Tout prêtre qui offre le Saint Sacrifice doit se rappeler que, pendant ce sacrifice, ce n’est pas lui seulement avec sa communauté qui prie, mais c’est toute l’Eglise qui prie, exprimant ainsi, notamment en utilisant le texte liturgique approuvé, son unité spirituelle dans ce sacrement.
Si quelqu'un voulait appeler une telle position “uniformisme”, cela prouverait seulement l’ignorance des exigences objectives de l’unité authentique et ce serait un symptôme d’individualisme dangereux. »
S. Jean-Paul II, Lettre “Dominicae Cenae”.
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ToutPourJésus- C'est la Béatitude Éternelle du Ciel !
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Re: François a déclaré que l’Eglise devait étudier la possibilité d’ordonner prêtres des hommes mariés.
@ ToutPourJésus
le pape François veut aller tellement vite qu'il "s’emmêle les pinceaux "
l'idée de vouloir l'ordination à la prêtrise de certains hommes mariés n'est une idée détestable puisque le premier pape saint pierre était un homme marié .
mais le contexte , du temps auquel ,nous vivons n'est pas opportun car cette fausse bonne idée ne doit pas cacher que la lettre apostolique "amoris leatitia" est une catastrophe concernant la moralité et la survie de la vraie doctrine de l'église par rapport à l'attitude à adopter vis à vis des divorcés remariés .
Déjà désorientés par l’instabilité du monde, ceux qui espéraient trouver un socle dans la foi catholique en sont pour leurs frais en constatant combien celle-ci est gagnée par le relativisme. Décourageant et critiquant ceux qu’elle appelle “rigides”, “conservateurs” ou “identitaires” tout en ne cessant de courir derrière le monde, l’Eglise finit tellement par lui ressembler qu’on peut légitimement se demander quelles sont encore ses raisons d’exister. Si elle n’est plus sur terre pour nous parler du ciel, pour nous aider à nous préparer à l’éternité, si tout ce qu’elle a à dire tourne autour d’un “vivre ensemble” ici-bas, autant se contenter de s’engager dans des association sans but lucratif ou des projets humanitaires qui sont d’ailleurs bien utiles. Pas besoin d’être catholique pour cela.
le pape François veut aller tellement vite qu'il "s’emmêle les pinceaux "
l'idée de vouloir l'ordination à la prêtrise de certains hommes mariés n'est une idée détestable puisque le premier pape saint pierre était un homme marié .
mais le contexte , du temps auquel ,nous vivons n'est pas opportun car cette fausse bonne idée ne doit pas cacher que la lettre apostolique "amoris leatitia" est une catastrophe concernant la moralité et la survie de la vraie doctrine de l'église par rapport à l'attitude à adopter vis à vis des divorcés remariés .
Bobestparti- C'est la Béatitude Éternelle du Ciel !
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Re: François a déclaré que l’Eglise devait étudier la possibilité d’ordonner prêtres des hommes mariés.
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