François à Fatima : le bon et le méchant
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François à Fatima : le bon et le méchant
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François à Fatima : le bon et le méchant
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par Christopher A. Ferrara
SOURCE : Fatima Network Perspectives
Le 15 mai 2017
La visite du Pape à Fatima est terminée. Le Pape Bergoglio a canonisé Jacinta et Francisco, et pour cela, nous en remercions Dieu.
Encore une fois, l'événement de Fatima est en avant-centre dans la vie de l'Église, car Notre-Dame le veut ainsi. Le Message de Fatima ne sera jamais oublié car il implique une demande de la Mère de Dieu qui doit encore être accomplie. D'où le quatrième Pape d'affilée qui a fait un pèlerinage sur le site des apparitions. C'est presque comme si les Papes étaient surnaturellement attirés par l'endroit malgré les meilleurs efforts de leurs collaborateurs mondains pour consigner Fatima dans le trou de la mémoire post-Vatican II.
Mais, tristement dit, le Pape Bergoglio, malgré le grand bien des canonisations, ne pouvait quitter Fatima sans laisser son empreinte sur le lieu, ce qui signifie sa marque particulière de théologie Jésuite libérale qui heurte si souvent les fondements de ce que les Catholiques croient.
Par conséquent, lors de ses remarques pour la Bénédiction des Bougies, la nuit avant les canonisations de samedi, le Pape Bergoglio a déployé ses dispositifs rhétoriques de caricature et sa présentation de fausses alternatives qui lui sont si familiers, le tout saupoudrés de la « Foi Seule » de Luther, dont l'effet net est d’employer la miséricorde divine pour obscurcir le jugement divin, rendant ce dernier sans effet. Il s'agissait essentiellement d'éliminer l'événement de Fatima comme étant un signal salutaire à l'Église et au monde.
Ce qu’a dit le Pape de la Vierge Marie :
« Les pèlerins avec Marie ... Mais quelle Marie ? Une enseignante de la vie spirituelle, la première à suivre Jésus sur le « chemin étroit » de la croix en nous donnant un exemple, ou une Dame « inaccessible » et impossible à imiter ? Une femme « bénie parce qu'elle croyait » toujours et partout dans les Paroles de Dieu (Luc 1, 42.45), ou une « statue de plâtre » dont nous demandons des faveurs à peu de frais ? »
« La Vierge Marie de l'Évangile, vénérée par l'Église en prière, ou une Marie de notre propre création : celle qui retient le bras d'un Dieu vengeur ; une plus douce que Jésus le juge impitoyable ; une plus miséricordieuse que l'Agneau tué pour nous ? »
Bien sûr, Marie n'est pas simplement une « enseignante de la vie spirituelle », ni simplement « la première à suivre Jésus », ni simplement celle qui « nous donne un exemple ». Elle est l'Immaculée Conception, la Vierge sans péché Mère de Dieu, la Médiatrice de toutes les Grâces et la Co-Rédemptrice, qui de toute éternité était destinée à jouer Son rôle central dans la Rédemption en portant le Dieu-Homme conçu par le Saint-Esprit dans son propre sein, chair de Sa chair, Son vrai Fils ».
Les Catholiques ne La voient pas non plus comme « inaccessible », « impossible à imiter » ou simplement une « statue de plâtre ». Il s'agit d'une caricature méprisante destinée aux simples fidèles à qui François prétend être humblement subordonné. Ajoutez ceci à la pile d'insultes qu'il a lancées aux croyants Catholiques au cours des quatre dernières années.
Et puis la fausse alternative, combinée à la caricature : c'est soit la « Marie de l'Évangile », soit la « Marie de notre propre création : celle qui retient le bras d'un Dieu vengeur ; une plus douce que Jésus le juge impitoyable ; une plus miséricordieuse que l'Agneau tué pour nous ... »
Implicite dans cette distorsion narquoise de la vue Catholique traditionnelle de Marie est d'abord une négation implicite de tout le Message de Fatima qui implique précisément l'ultimatum selon lequel Dieu infligera des punitions terribles à l'humanité et que les âmes seront perdues pour toute l'éternité à moins que les demandes de la Vierge ne soient réalisées. En outre, la vision que le Vatican lui-même a publiée en 2000 représente les rayons destructeurs émanant de l'ange vengeur qui sont repoussés par nulle autre que la Sainte Vierge.
De plus, que les Catholiques croient que Dieu daigne retenir son châtiment à cause de l'intercession de Notre-Dame ne veut pas dire que le Christ est un « juge impitoyable » ou qu'elle est « plus miséricordieuse » que le Christ, mais plutôt que la miséricorde de Jésus s'étend à travers elle aux âmes qui ont recours à Elle. C'est-à-dire que Dieu daigne accorder à Sa Mère un pouvoir d'intercession singulier qu’aucune autre créature humaine ne possède.
Et pourtant, toute âme fidèle peut intercéder avec Dieu pour arrêter la main de Son juste châtiment — le châtiment de soi-même ou des autres. Cela aussi appartient également au cœur du Message de Fatima : que les prières et les pénitences des Catholiques peuvent sauver les âmes de la damnation éternelle et que, sans ces prières et ces pénitences, les âmes seront perdues pour toujours. Tout comme Jean-Paul II l'a noté dans son homélie lors de la Messe à Fatima pendant laquelle il a béatifié Jacinta et Francisco :
« Dans sa préoccupation maternelle, la Sainte Vierge est venue ici à Fátima pour demander aux hommes et aux femmes « d'arrêter d'offenser Dieu, notre Seigneur, qui est déjà très offensé ». C'est le chagrin d'une mère qui l'oblige à parler ; la destinée de ses enfants est en jeu. C'est pourquoi elle demande aux petits bergers : « Priez, priez beaucoup et faites des sacrifices pour les pécheurs ; beaucoup d'âmes vont en enfer parce qu'elles n'ont personne pour prier et faire des sacrifices pour elles ».
Apparemment, le Pape Bergoglio ne considère pas beaucoup l'avertissement explicite de Notre-Dame de Fatima selon lequel Dieu impose un châtiment éternel parce que les gens ne prient pas pour les âmes perdues. Cela signifie-t-il que Dieu est un « juge impitoyable » ou que nous sommes plus miséricordieux que LUI ? Quelle absurdité démagogique, qui invite à huer et à siffler l'idée même d'une économie de salut impliquant une coopération humaine dont Marie est le grand exemple.
Ensuite, il y a ce saupoudrage de Luthéranisme dans les remarques du Pape :
« Une grande injustice est faite à la grâce de Dieu quand nous disons que les péchés sont punis par son jugement, sans d'abord dire — comme l'Évangile le dit clairement — qu'ils sont pardonnés par sa miséricorde ! La miséricorde doit être mise en avant du jugement et, en tout cas, le jugement de Dieu sera toujours rendu à la lumière de Sa miséricorde.
« Évidemment, la miséricorde de Dieu ne nie pas la justice, car Jésus a pris sur lui les conséquences de nos péchés ainsi que leur juste punition. Il n'a pas nié le péché, mais il l'a racheté sur la croix. Par conséquent, dans la foi qui nous unit à la croix du Christ, nous sommes libérés de nos péchés ; nous mettons de côté toute peur et toute crainte, comme étant non convenables à ceux qui sont aimés (1 Jean 4 :18) ».
Cela est trompeur au mieux. Au moment du jugement particulier, il n'y a plus de possibilité de miséricorde. L'état de la promenade terrestre a pris fin et les âmes qui meurent dans un état de péché mortel non repenties ne peuvent plus bénéficier de miséricorde. Comme l'enseigne Sainte Catherine de Sienne, Docteur de l'Eglise, dans son Dialogue : « Lorsque vous êtes en cette vie, vous avez une saison de miséricorde, mais une fois que vous êtes mort, c'est votre saison de justice » (Dialogue, Paulist Press Ed., P. 112) Encore une fois, le sauvetage de l'impénitence finale et des feux de l'enfer est le point même du Message de Fatima.
En outre, la notion que la Rédemption signifie non seulement que Christ a expié pour nos péchés, rendant possible la réconciliation des âmes repentantes avec Dieu, mais aussi qu'il a subi le châtiment dû à nos péchés à notre place, si bien qu'il n'y a plus de punition pour le péché — ici ou plus tard — tant que nous avons la Foi, c'est du pur Luther. Comme l'indique l'Encyclopédie Catholique, c'est une erreur de « traiter la Passion du Christ comme étant littéralement un cas de punition par procuration. C'est au mieux une vision déformée de la vérité que son Sacrifice Expiatoire a pris la place de notre châtiment et qu'il a pris sur lui les souffrances et la mort qui étaient à cause de nos péchés ».
Nous devons être reconnaissants pour le geste du Pape Bergoglio en canonisant Jacinta et Francisco à Fatima. Nous ne pouvons cependant pas être reconnaissants pour ce qu'il a dit là-bas, ce qui est en contradiction avec l'événement de Fatima et les vérités de la Foi que cet événement enseigne. Mais, à ce stade du pontificat de Bergoglien, nous devrions être habitués à l'intrusion des idées particulières du Pape Bergoglio dans ce que l'Église a toujours cru.
François à Fatima : le bon et le méchant
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SOURCE : Fatima Network Perspectives
Le 15 mai 2017
La visite du Pape à Fatima est terminée. Le Pape Bergoglio a canonisé Jacinta et Francisco, et pour cela, nous en remercions Dieu.
Encore une fois, l'événement de Fatima est en avant-centre dans la vie de l'Église, car Notre-Dame le veut ainsi. Le Message de Fatima ne sera jamais oublié car il implique une demande de la Mère de Dieu qui doit encore être accomplie. D'où le quatrième Pape d'affilée qui a fait un pèlerinage sur le site des apparitions. C'est presque comme si les Papes étaient surnaturellement attirés par l'endroit malgré les meilleurs efforts de leurs collaborateurs mondains pour consigner Fatima dans le trou de la mémoire post-Vatican II.
Mais, tristement dit, le Pape Bergoglio, malgré le grand bien des canonisations, ne pouvait quitter Fatima sans laisser son empreinte sur le lieu, ce qui signifie sa marque particulière de théologie Jésuite libérale qui heurte si souvent les fondements de ce que les Catholiques croient.
Par conséquent, lors de ses remarques pour la Bénédiction des Bougies, la nuit avant les canonisations de samedi, le Pape Bergoglio a déployé ses dispositifs rhétoriques de caricature et sa présentation de fausses alternatives qui lui sont si familiers, le tout saupoudrés de la « Foi Seule » de Luther, dont l'effet net est d’employer la miséricorde divine pour obscurcir le jugement divin, rendant ce dernier sans effet. Il s'agissait essentiellement d'éliminer l'événement de Fatima comme étant un signal salutaire à l'Église et au monde.
Ce qu’a dit le Pape de la Vierge Marie :
« Les pèlerins avec Marie ... Mais quelle Marie ? Une enseignante de la vie spirituelle, la première à suivre Jésus sur le « chemin étroit » de la croix en nous donnant un exemple, ou une Dame « inaccessible » et impossible à imiter ? Une femme « bénie parce qu'elle croyait » toujours et partout dans les Paroles de Dieu (Luc 1, 42.45), ou une « statue de plâtre » dont nous demandons des faveurs à peu de frais ? »
« La Vierge Marie de l'Évangile, vénérée par l'Église en prière, ou une Marie de notre propre création : celle qui retient le bras d'un Dieu vengeur ; une plus douce que Jésus le juge impitoyable ; une plus miséricordieuse que l'Agneau tué pour nous ? »
Bien sûr, Marie n'est pas simplement une « enseignante de la vie spirituelle », ni simplement « la première à suivre Jésus », ni simplement celle qui « nous donne un exemple ». Elle est l'Immaculée Conception, la Vierge sans péché Mère de Dieu, la Médiatrice de toutes les Grâces et la Co-Rédemptrice, qui de toute éternité était destinée à jouer Son rôle central dans la Rédemption en portant le Dieu-Homme conçu par le Saint-Esprit dans son propre sein, chair de Sa chair, Son vrai Fils ».
Les Catholiques ne La voient pas non plus comme « inaccessible », « impossible à imiter » ou simplement une « statue de plâtre ». Il s'agit d'une caricature méprisante destinée aux simples fidèles à qui François prétend être humblement subordonné. Ajoutez ceci à la pile d'insultes qu'il a lancées aux croyants Catholiques au cours des quatre dernières années.
Et puis la fausse alternative, combinée à la caricature : c'est soit la « Marie de l'Évangile », soit la « Marie de notre propre création : celle qui retient le bras d'un Dieu vengeur ; une plus douce que Jésus le juge impitoyable ; une plus miséricordieuse que l'Agneau tué pour nous ... »
Implicite dans cette distorsion narquoise de la vue Catholique traditionnelle de Marie est d'abord une négation implicite de tout le Message de Fatima qui implique précisément l'ultimatum selon lequel Dieu infligera des punitions terribles à l'humanité et que les âmes seront perdues pour toute l'éternité à moins que les demandes de la Vierge ne soient réalisées. En outre, la vision que le Vatican lui-même a publiée en 2000 représente les rayons destructeurs émanant de l'ange vengeur qui sont repoussés par nulle autre que la Sainte Vierge.
De plus, que les Catholiques croient que Dieu daigne retenir son châtiment à cause de l'intercession de Notre-Dame ne veut pas dire que le Christ est un « juge impitoyable » ou qu'elle est « plus miséricordieuse » que le Christ, mais plutôt que la miséricorde de Jésus s'étend à travers elle aux âmes qui ont recours à Elle. C'est-à-dire que Dieu daigne accorder à Sa Mère un pouvoir d'intercession singulier qu’aucune autre créature humaine ne possède.
Et pourtant, toute âme fidèle peut intercéder avec Dieu pour arrêter la main de Son juste châtiment — le châtiment de soi-même ou des autres. Cela aussi appartient également au cœur du Message de Fatima : que les prières et les pénitences des Catholiques peuvent sauver les âmes de la damnation éternelle et que, sans ces prières et ces pénitences, les âmes seront perdues pour toujours. Tout comme Jean-Paul II l'a noté dans son homélie lors de la Messe à Fatima pendant laquelle il a béatifié Jacinta et Francisco :
« Dans sa préoccupation maternelle, la Sainte Vierge est venue ici à Fátima pour demander aux hommes et aux femmes « d'arrêter d'offenser Dieu, notre Seigneur, qui est déjà très offensé ». C'est le chagrin d'une mère qui l'oblige à parler ; la destinée de ses enfants est en jeu. C'est pourquoi elle demande aux petits bergers : « Priez, priez beaucoup et faites des sacrifices pour les pécheurs ; beaucoup d'âmes vont en enfer parce qu'elles n'ont personne pour prier et faire des sacrifices pour elles ».
Apparemment, le Pape Bergoglio ne considère pas beaucoup l'avertissement explicite de Notre-Dame de Fatima selon lequel Dieu impose un châtiment éternel parce que les gens ne prient pas pour les âmes perdues. Cela signifie-t-il que Dieu est un « juge impitoyable » ou que nous sommes plus miséricordieux que LUI ? Quelle absurdité démagogique, qui invite à huer et à siffler l'idée même d'une économie de salut impliquant une coopération humaine dont Marie est le grand exemple.
Ensuite, il y a ce saupoudrage de Luthéranisme dans les remarques du Pape :
« Une grande injustice est faite à la grâce de Dieu quand nous disons que les péchés sont punis par son jugement, sans d'abord dire — comme l'Évangile le dit clairement — qu'ils sont pardonnés par sa miséricorde ! La miséricorde doit être mise en avant du jugement et, en tout cas, le jugement de Dieu sera toujours rendu à la lumière de Sa miséricorde.
« Évidemment, la miséricorde de Dieu ne nie pas la justice, car Jésus a pris sur lui les conséquences de nos péchés ainsi que leur juste punition. Il n'a pas nié le péché, mais il l'a racheté sur la croix. Par conséquent, dans la foi qui nous unit à la croix du Christ, nous sommes libérés de nos péchés ; nous mettons de côté toute peur et toute crainte, comme étant non convenables à ceux qui sont aimés (1 Jean 4 :18) ».
Cela est trompeur au mieux. Au moment du jugement particulier, il n'y a plus de possibilité de miséricorde. L'état de la promenade terrestre a pris fin et les âmes qui meurent dans un état de péché mortel non repenties ne peuvent plus bénéficier de miséricorde. Comme l'enseigne Sainte Catherine de Sienne, Docteur de l'Eglise, dans son Dialogue : « Lorsque vous êtes en cette vie, vous avez une saison de miséricorde, mais une fois que vous êtes mort, c'est votre saison de justice » (Dialogue, Paulist Press Ed., P. 112) Encore une fois, le sauvetage de l'impénitence finale et des feux de l'enfer est le point même du Message de Fatima.
En outre, la notion que la Rédemption signifie non seulement que Christ a expié pour nos péchés, rendant possible la réconciliation des âmes repentantes avec Dieu, mais aussi qu'il a subi le châtiment dû à nos péchés à notre place, si bien qu'il n'y a plus de punition pour le péché — ici ou plus tard — tant que nous avons la Foi, c'est du pur Luther. Comme l'indique l'Encyclopédie Catholique, c'est une erreur de « traiter la Passion du Christ comme étant littéralement un cas de punition par procuration. C'est au mieux une vision déformée de la vérité que son Sacrifice Expiatoire a pris la place de notre châtiment et qu'il a pris sur lui les souffrances et la mort qui étaient à cause de nos péchés ».
Nous devons être reconnaissants pour le geste du Pape Bergoglio en canonisant Jacinta et Francisco à Fatima. Nous ne pouvons cependant pas être reconnaissants pour ce qu'il a dit là-bas, ce qui est en contradiction avec l'événement de Fatima et les vérités de la Foi que cet événement enseigne. Mais, à ce stade du pontificat de Bergoglien, nous devrions être habitués à l'intrusion des idées particulières du Pape Bergoglio dans ce que l'Église a toujours cru.
AnneLéa- C'est la Béatitude Éternelle du Ciel !
- Messages : 31663
Date d'inscription : 03/07/2014
Localisation : Québec Canada
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