Critique croissante envers le silence du Pape sur la crise Vénézuélienne
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Critique croissante envers le silence du Pape sur la crise Vénézuélienne
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Critique croissante envers le silence du Pape
sur la crise Vénézuélienne
Quelques locutions de
Lumière de Marie sur le Venezuela
Priez Mes enfants, priez pour Mes enfants du Venezuela,
ils souffriront pour être libres.
Jésus 19 avril 2017
Mon Peuple du Venezuela est de nouveau crucifié.
Jésus 13 avril 2017
Mes chers enfants, priez pour le Venezuela ;
ce Peuple qui est Mien connaît bien la douleur
et restera dans les chaînes avec difficultés.
Marie 26 juillet 2015
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Par: Phil Lawler
Phil Lawler a été journaliste Catholique depuis plus de 30 ans. Il a édité plusieurs revues Catholiques et écrit huit livres. Fondateur de World Catholic News, il est le directeur des nouvelles et analyste en chef à CatholicCulture.org.
SOURCE : Catholic Culture
Le 18 mai 2017
« Alors que le Venezuela brûle, de nombreux Latino-Américains se demandent : « Où est le Pape François ? » » Ce titre d’un essai rédigé par Samuel Gregg sur le site Catholic World Report parle plus ou moins de lui-même. Et Sando Magister de L’Espresso a soulevé essentiellement la même question il y a une semaine.
Les Évêques Catholiques du Venezuela ont été implacables dans leur critique du gouvernement dirigé par le Président Nicolas Maduro. Ce gouvernement a conduit le pays à un effondrement économique désastreux, caractérisé par une hyperinflation furieuse et une grave pénurie de nourriture et de médicaments. Ensuite, plutôt que d'adhérer aux demandes populaires pour de nouvelles élections, le régime de Maduro (par l'intermédiaire des alliés du Président siégeant à la plus haute cour du pays) a suspendu le parlement de la nation, faisant ainsi taire effectivement les opposants politiques. Lorsque ce mouvement a provoqué des manifestations publiques massives, le gouvernement Maduro a envoyé des troupes pour rompre les protestations — pas avec ménagements. Le nombre de morts augmente, des milliers de familles ont faim et le régime refuse de bouger. Les Évêques Vénézuéliens ont prévenu que leur pays deviendrait « un système totalitaire, militariste, violent, oppressif et policier ».
Mais de Rome — où le Pape François l'année dernière a accepté une demande pour la médiation du Vatican dans la crise politique du pays — les quelques déclarations publiques sur la situation Vénézuélienne ont été remarquablement impassibles, ne montrant aucun sentiment d'urgence sur les développements là-bas. En avril, le Pape François a déclaré aux journalistes qu'il espérait toujours que le dialogue résoudrait les problèmes au Venezuela, mais « une partie de l'opposition ne veut pas cela ». Il n'a pas mentionné la responsabilité du gouvernement pour la rupture des pourparlers. Dans une lettre adressée aux Évêques Vénézuéliens, le Pape a exprimé le même espoir : « Je suis convaincu que les graves problèmes du Venezuela peuvent être résolus s'il y a la volonté de construire des ponts, si vous voulez parler sérieusement et adhérer aux accords conclus ».
Pendant ce temps, Maduro fait le démagogue, faisant de son mieux pour rassembler le sentiment public contre les Évêques, les blâmer pour les troubles du pays. Des bandes de ses partisans ont menacé les Évêques, ont vandalisé des Cathédrales, ont intimidé des prêtres. Paradoxalement, Maduro a utilisé les déclarations publiques du Pape contre les Évêques de son pays, affirmant que les prélats sont déconnectés de Rome.
En ce qui concerne les troubles au Venezuela, Gregg note, dans son analyse sur le site Catholic World Report, que la réticence du Pontife à prendre une position forte peut avoir été influencée par ses propres préférences politiques. « Il est très difficile pour le Pape de blâmer les problèmes du Venezuela sur la tyrannie de Mammon, la spéculation financière, les accords de libre-échange, les trafiquants d'armes, les néolibéraux néfastes ou l'une de ses listes habituelles de suspects ». Maduro et son prédécesseur, Hugo Chavez , se sont qualifiés en tant que leaders des « mouvements populaires » de la même sorte que François avait défendus. Dans leur rhétorique ardente, les dirigeants Vénézuéliens ont insisté pour affirmer qu'ils travaillaient pour le bien-être du peuple contre le pouvoir établi des élites — ce qui correspond encore aux appels du Pape pour un changement social radical. Gregg remarqua :
« D'autre part : si le Pape François devait critiquer les racines populistes du régime de Maduro, l'idéologie et la rhétorique, cela mettrait en doute la sagesse de considérer le populisme Latino-Américain comme une force essentiellement positive. C'est peut-être une étape que François ne veut pas franchir ».
« Le fait est qu’entre le Pape François et les Évêques Vénézuéliens, concernant la crise qui ravage le pays, il y a un abîme » écrit le journaliste du Vatican Sandro Magister. Il cite un autre essai dans le quotidien italien Il Foglio, du politologue Loris Zannatta :
« La réalité, répète Bergoglio, est plus grande que les idées. Et pourtant, voyant son silence sur le drame social au Venezuela, ou dans le pays où Chávez s'était établi comme un modèle d'anti-libéralisme en invoquant les stéréotypes chers au Pape, la pensée nous vient que, lui aussi, comme beaucoup, préfère ses idées à la réalité ».
En passant, si le Pape François peut être légitimement critiqué pour avoir omis de dénoncer le régime répressif de Maduro, on pourrait en dire autant du Président Trump. « Le Venezuela est un gâchis » a déclaré le Président Trump aux journalistes le mois dernier. Assez vrai. Mais un regard rapide sur une carte suggère que le « chaos » Vénézuélien pourrait avoir un impact énorme sur les États-Unis. Le chaos dans ce pays se répandra inévitablement sur les terres avoisinantes. Et ce n'est qu'une question de temps avant que les réfugiés Vénézuéliens, fuyant d'un pays où ils sont affamés et opprimés, commencent la randonnée en direction du nord vers le Rio Grande et au-delà.
Ponce Pilate est réapparu au Venezuela
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Près de quarante morts et de mille blessés. C’est le bilan d’un mois de manifestations populaires, même s’ils ne s’agit que de femmes vêtues de blanc, contre la présidence de Nicolás Maduro, dans un Venezuela à bout de souffle.
Un Venezuela dans lequel un nouveau phénomène vient de faire son apparition: les agressions croissantes et systématiques contre les bâtiments et les hommes appartenant à l’Eglise catholique.
Si les sources vaticanes – à commencer par « l’Osservatore Romano » – détaillent abondamment les développements de la crise, elles parlent en revanche très peu des agressions perpétrées contre l’Eglise.
Même la lettre que le pape François a écrite le 5 mai aux évêques vénézuéliens n’y fait aucune allusion alors que le même jour, ces derniers publiaient une vibrante déclaration contre l’annonce faite par Madura d’une « assemblée constituante » pour réformer l’Etat à son propre profit, soit en pratique – dénoncent les évêques – pour « imposer un système totalitaire, militaire, policier, violent et oppressif » encore pire que « le socialisme du XXIè siècle » instauré par le prédécesseur de Maduro, Hugo Chávez, leader encore aujourd’hui adulé par une large partie de la gauche latino-américaine et d’ailleurs.
Les évêques ont annoncé une « Journée de prière pour la paix au Venezuela » dimanche 21 mai prochain. En attendant, voici déjà un premier compte-rendu des agressions croissantes contre l’Eglise catholique publiées par la journaliste vénézuélienne Marinnellys Tremamunno dans le journal italien La Nuova Bussola Quotidiana du 27 avril.
> Venezuela, inizia la persecuzione della Chiesa
On y retrouve un peu de tout. Menaces de mort et graffitis blasphématoires sur les murs des églises. Messes interrompues par l’irruption de « colectivos » chavistes. Le cardinal de Caracas Jorge Urosa Savino réduit au silence pendant l’homélie et forcé de quitter l’église. L’image du Nazaréen de la cathédrale de Valencia souillée par des excréments humains. Les curies des diocèses de Guarenas et Maracay pillées. Des hosties consacrées volées à Maracaibo. Le siège de la conférence épiscopale ravagé. Un prêtre assassiné à Guayana et un autre séquestré.
Mais ce n’est pas tout. Le 4 mai, les portes de la cathédrale de Caracas ont été endommagées et les parois extérieures ont été recouvertes de messages à la gloire du gouvernement. Le même jour, un cortège d’étudiants de l’Université Catholique a organisé une marche vers l’évêché en signe de solidarité.
Car désormais mêmes les évêques sont considérés comme des « ennemis » contre lesquels la présidence de Maduro se déchaine avec véhémence. Surtout depuis l’échec précoce de la tentative de médiation entre le gouvernement et les groupes d’opposition lancée à la fin de l’année dernière par le pape Jorge Mario Bergoglio à travers ses envoyés:
> Venezuela. Comment François se porte au secours d’un pays qui est au bord du précipice (7/11/2016)
La ligne adoptée par les autorités vaticanes pour favoriser un rapprochement entre les parties est celle qui a été annoncée par le cardinal Pietro Parolin, qui fut nonce à Caracas avant d’être nommé Secrétaire d’Etat, dans la lettre qu’il a envoyée aux parties mi-décembre « au nom et sur ordre du Saint Père ».
Cette lettre mentionne quatre conditions pour lancer le dialogue:
Des corridors humanitaires pour fournir de la nourriture et des médicaments à la population:
La restitution au parlement (dans lequel l’opposition est majoritaire) des prérogatives prévues par la constitution;
La libération des prisonniers politiques;
De nouvelles élections libres.
Mais la présidence Maduro n’a accepté aucune de ces conditions. Au contraire, elle a pris des décisions visant à renforcer davantage la répression.
Le Pape François a suivi cette situation de près, notamment au travers d’entretiens particuliers avec des évêques vénézuéliens, dont le président de la conférence épiscopale, le cardinal Baltazar Porras Cardozo, archevêque de Mérida, qui a rencontré le pape à Rome le 27 avril à la veille de son voyage en Egypte.
On comprend donc mieux la déception et la colère de nombreux vénézuéliens, évêques y compris, lorsque deux jours plus tard, le 29 avril, au cours de l’habituelle conférence de presse dans le vol de retour du Caire à Rome, François s’est exprimé de la sorte au sujet la crise du Venezuela:
« Il y a eu une intervention du Saint-Siège mais n’a pas marché. Car les propositions n’étaient pas acceptées, elles se diluaient, c’était un ‘oui, oui mais non, non’. Nous connaissons tous la situation difficile du Venezuela qui est un pays que j’aime beaucoup. Je sais qu’on insiste actuellement – de la part des quatre ex-présidents [de Colombie, d’Espagne, de Panama et de Saint-Domingue, ndlr] pour relancer cette médiation. Je crois qu’il y a déjà des conditions, des conditions très claires. Mais une partie de l’opposition ne l’accepte pas. Parce que c’est curieux, l’opposition elle-même est divisée. Et, par ailleurs, il semble que les conflits s’intensifient toujours davantage. Quelque chose se prépare, j’en suis informé, mais c’est encore très vague. Mais tout ce que l’on peut faire pour le Venezuela doit être fait. Avec les garanties nécessaires. Sinon, on joue à ‘tintìn pirulero’ [un jeu où chacun tente d’éviter de payer la mise, ndlr] et ça ne va pas ».
Le jour suivant, dimanche 30 avril, pendant le Regina Caeli, François a quelque peu relativisé les déclarations qu’il avait prononcées dans l’avion qui dénigraient l’opposition vénézuélienne en l’accusant pratiquement d’avoir fait capoter la médiation. Il a adressé un « un appel pressant au gouvernement et à tous les membres de la société vénézuélienne afin que soit évitée toute forme supplémentaire de violence, que soient respectés les droits humains et que l’on cherche des solutions négociées à la grave crise humanitaire, sociale, politique et économique qui épuise la population ». Mais ce rectificatif n’a pas calmé la tempête. Douze heures plus tard, l’opposition envoyait une lettre au pape dans laquelle « non pas divisés mais unanimes » ses membres affirment partager les conditions posées par le cardinal Parolin – au contraire du gouvernement qui les a toujours refusées – réaffirmant que selon eux l’organisation d’élections libres était la seule voie pour sortir de la crise.
Il est un fait qu’un gouffre sépare le pape François et les évêques vénézuéliens à propos de la crise qui secoue le pays. Les évêques font bloc avec la population qui proteste contre la dictature et ils sont estimés et écoutés comme des guides faisant autorité. Alors que Bergoglio est jugé pareil à un Ponce Pilate, d’une complaisance impardonnable envers Maduro et le chavisme en plus d’être incompréhensiblement réticent sur les victimes de la répression et sur les agressions qui frappent l’Eglise elle-même.
Il s’agit d’une fracture similaire à celle qui s’était produite en Bolivie quand le président Evo Morales s’était trouvé face à des évêques qui comptaient parmi les principaux critiques de son régime mais avait en revanche trouvé un soutien indéfectible en la personne du pape. Ou encore à celle qui s’était produite au cours du voyage du pape à Cuba où François n’avait pas caché sa sympathie pour les frères Castro mais n’avait en revanche pas daigné accorder un regard ni une parole aux dissidents.
Beaucoup expliquent que l’origine de cette attitude du pape est à rechercher dans son sentiment populiste invincible, typiquement latino-américain, qui a à nouveau été mis en lumière ces derniers jours pas l’un des principaux experts du phénomène, le professeur Loris Zanatta de l’université de Bologne dans un essai-fleuve publié dans le journal « Il Foglio » du 8 mai.
« La réalité, répète Bergoglio, est supérieure aux idées. Et pourtant, vu son silence devant le drame social du Venezuela, c’est-à-dire du pays qui, avec Chavez, s’était érigé en modèle de l’antilibéralisme en invoquant des stéréotypes chers au pape, on pourrait penser que lui aussi, comme beaucoup d’autres, préfère ses idées à la réalité ».
Un article de Sandro Magister, vaticaniste à L’Espresso
Plus que le chaos : les liens terroristes font
du Venezuela une menace directe aux USA
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Par: Frances martel
Auteur chez Breitbart
SOURCE : Breitbart
Le 16 mai 2017
La communauté internationale devrait non seulement agir contre la dictature socialiste Vénézuélienne en principe, mais aussi pour protéger le monde d'un réseau croissant d'influence criminelle auquel le Venezuela appartient — à côté de l'Iran, de la Syrie, de Cuba et de la Corée du Nord.
C’est ainsi que Diego Arria, un diplomate Vénézuélien de longue date et ancien Président du Conseil de Sécurité de l'ONU préconise maintenant la liberté de son pays. Dans une interview avec Breitbart News, menée en espagnol et en anglais, Arria soutient que les liens du gouvernement socialiste Vénézuélien avec les terroristes, les trafiquants de drogue et les États voyous constituent une menace pour la communauté mondiale et pas seulement pour ses voisins d'Amérique Latine.
« Le Venezuela est un risque pour la paix et la sécurité internationales » a déclaré Arria. « Le Venezuela a des liens extrêmement dangereux avec des groupes au Moyen-Orient, par exemple avec le Hezbollah. Certains disent que « les missiles iraniens ne peuvent jamais atteindre les États-Unis continentaux » et je dis « oui, mais s’ils sont au Venezuela, ils peuvent atteindre directement Miami ».
« Nous nous sommes associés aux pires causes de l'humanité » a déploré Arria. « Nous étions avec [l'ancien Président Iranien Mahmoud] Ahmadinejad en Iran, nous avons eu des liens avec le dictateur Irakien Saddam Hussein, nous les avons eu avec le dictateur Libyen Mouammar Qaddafi, nous les avons avec les Palestiniens. Jamais il n'y a eu au Venezuela tant de Palestiniens qui occupent des postes élevés dans la hiérarchie politique Vénézuélienne » .
Le Venezuela peut servir « non seulement en tant que site d'occupation pour les Cubains » affirme Arria « mais pour les Chinois, les Russes, les Indiens, les Palestiniens ... [ce] fait transforme le Venezuela en un centre d'agitation potentiellement très sérieux et les États-Unis ne lui ont jamais accordé la stature ni l'importance qu'il devrait avoir pour eux ».
Arria a également noté que le Venezuela avait des liens étroits avec les Forces Armées Révolutionnaires de Colombie (FARC), une organisation marxiste narco-terroriste qui, en 2015, était considérée comme l'organisation terroriste non-djihadiste la plus riche au monde, dépassée en richesse uniquement par l'État Islamique et Hamas. « La relation entre le Venezuela et les FARC en Colombie est extrêmement dangereuse à mon avis parce que les FARC seront bientôt le parti politique le plus important et le plus riche d'Amérique Latine. Ceux qui n'entreront pas dans le processus de pacification de [du Président Juan Manuel] Santos feront du Venezuela un site de transport de drogue et d'armes encore plus grand que ce qu'il est aujourd'hui ».
Le « pacte de paix » entre le gouvernement de Santos de Colombie et les FARC permettra au groupe terroriste de devenir un parti politique et la plupart des membres des FARC risquent d'éviter le temps de prison pour leurs crimes.
Le gouvernement du dictateur Nicolás Maduro maintient des liens étroits avec l'Iran que son prédécesseur Hugo Chávez a cultivés, des liens si proches que Ahmadinejad a risqué une violation à la charia pour avoir embrassé la mère de Chávez à son enterrement et a déclaré qu'il reviendrait sur terre aux côtés de Jésus-Christ et de l'Imam Mahdi, la figure Musulmane Shiite soupçonnée être cachée jusqu'à la fin prophétisée du monde.
Les liens entre le Venezuela et l'Iran — et son intermédiaire de terreur, le Hezbollah - sont si proches que de multiples rapports ont accusé le Venezuela de vendre des documents juridiques (certificats de naissance, passeports, etc.) à des terroristes Shiites non Vénézuéliens pour leur permettre d'accéder plus facilement à l'Hémisphère Ouest que leurs passeports du Moyen-Orient le permettraient.
Maduro a également gardé des liens avec les dirigeants Palestiniens et le dictateur Syrien Bashar al-Assad, dont l'agence de presse SANA publie régulièrement des notes diplomatiques amicales de Maduro. Maduro a bénéficié du soutien économique et politique de la Chine et de la Russie, et le journal d'État de Corée du Nord, Rodong Sinmun, publie régulièrement des annonces selon lesquelles le dictateur Kim Jong-un a reçu des éloges des officiels socialistes dans le pays d'Amérique Latine.
L'allié le plus proche du Venezuela, cependant, est Cuba : un État Communiste ayant une histoire de mépris pour les Droits de l'Homme, qui a tué des citoyens Américains engagés dans des efforts humanitaires et accueilli les meurtriers fugitifs des États-Unis en tant que « révolutionnaires ».
Interrogé sur le rôle que les États-Unis peuvent jouer pour affaiblir la tyrannie socialiste du Venezuela, Arria suggère qu'il y a peu de sanctions extérieures et de gels d'actifs que la communauté internationale peut faire. « Les États-Unis jouent un rôle très intéressant, imposent des sanctions aux personnes liées au régime, mais ils peuvent faire des choses beaucoup plus importantes comme suivre les pistes financières » a-t-il proposé. « Les États-Unis et les Européens savent parfaitement où est l'argent que les gens liés au régime gardent » et peuvent le geler, a-t-il ajouté, notant que les législateurs Républicains comme Ileana Ros-Lehtinen, Marco Rubio et le sénateur de New Jersey, le sénateur Robert Menendez, ont proposé de telles mesures.
Si la communauté internationale agissait pour geler les biens de Chavista à travers le monde, ils compteront sur une Amérique Latine plus convaincue que jamais du mal du régime de Maduro. « Il y a un changement politique en Amérique Latine, les pays qui ont été les principaux complices de la tyrannie au Venezuela — le Brésil avec Lula [da Silva], l'Argentine avec [Cristina Fernández de] Kirchner — [ces gouvernements] ne sont plus là » a noté Arria. « Cela a été d'une grande importance parce que maintenant nous avons deux des plus grandes nations d'Amérique Latine qui soutiennent nos efforts pour reprendre la liberté. C'est un changement notable ».
Même le Mexique, a ajouté Arria, une nation qu'il a identifiée comme étant une « politique très accommodante de non-intervention » a « rompu avec cette politique et s’est prononcée catégoriquement pour le Venezuela ».
« Aujourd'hui, nous avons le Mexique, le Brésil, l'Argentine, la Colombie, environ 90% de l'Amérique Latine qui répudient et condamnent le régime Vénézuélien » a-t-il noté.
Avec le soutien de l'Organisation des États Américain (OEA) et quelques erreurs spontanées du régime de Maduro, Arria voit une chance sans précédent de reprendre le pays des socialistes. « C'est la plus grande insurrection pacifique de l'histoire du Venezuela » note-t-il. « En Amérique Latine, nous n'avons jamais vu 1 000 manifestations pendant 42 jours de suite à raison de 20 par jour. Et ce n'est pas seulement à Caracas, c'est dans de nombreuses villes. Chaque fois qu'ils tuent un jeune [manifestant], plus de mères, de pères, de frères et sœurs apparaissent.
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Critique croissante envers le silence du Pape
sur la crise Vénézuélienne
Quelques locutions de
Lumière de Marie sur le Venezuela
Priez Mes enfants, priez pour Mes enfants du Venezuela,
ils souffriront pour être libres.
Jésus 19 avril 2017
Mon Peuple du Venezuela est de nouveau crucifié.
Jésus 13 avril 2017
Mes chers enfants, priez pour le Venezuela ;
ce Peuple qui est Mien connaît bien la douleur
et restera dans les chaînes avec difficultés.
Marie 26 juillet 2015
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Par: Phil Lawler
Phil Lawler a été journaliste Catholique depuis plus de 30 ans. Il a édité plusieurs revues Catholiques et écrit huit livres. Fondateur de World Catholic News, il est le directeur des nouvelles et analyste en chef à CatholicCulture.org.
SOURCE : Catholic Culture
Le 18 mai 2017
« Alors que le Venezuela brûle, de nombreux Latino-Américains se demandent : « Où est le Pape François ? » » Ce titre d’un essai rédigé par Samuel Gregg sur le site Catholic World Report parle plus ou moins de lui-même. Et Sando Magister de L’Espresso a soulevé essentiellement la même question il y a une semaine.
Les Évêques Catholiques du Venezuela ont été implacables dans leur critique du gouvernement dirigé par le Président Nicolas Maduro. Ce gouvernement a conduit le pays à un effondrement économique désastreux, caractérisé par une hyperinflation furieuse et une grave pénurie de nourriture et de médicaments. Ensuite, plutôt que d'adhérer aux demandes populaires pour de nouvelles élections, le régime de Maduro (par l'intermédiaire des alliés du Président siégeant à la plus haute cour du pays) a suspendu le parlement de la nation, faisant ainsi taire effectivement les opposants politiques. Lorsque ce mouvement a provoqué des manifestations publiques massives, le gouvernement Maduro a envoyé des troupes pour rompre les protestations — pas avec ménagements. Le nombre de morts augmente, des milliers de familles ont faim et le régime refuse de bouger. Les Évêques Vénézuéliens ont prévenu que leur pays deviendrait « un système totalitaire, militariste, violent, oppressif et policier ».
Mais de Rome — où le Pape François l'année dernière a accepté une demande pour la médiation du Vatican dans la crise politique du pays — les quelques déclarations publiques sur la situation Vénézuélienne ont été remarquablement impassibles, ne montrant aucun sentiment d'urgence sur les développements là-bas. En avril, le Pape François a déclaré aux journalistes qu'il espérait toujours que le dialogue résoudrait les problèmes au Venezuela, mais « une partie de l'opposition ne veut pas cela ». Il n'a pas mentionné la responsabilité du gouvernement pour la rupture des pourparlers. Dans une lettre adressée aux Évêques Vénézuéliens, le Pape a exprimé le même espoir : « Je suis convaincu que les graves problèmes du Venezuela peuvent être résolus s'il y a la volonté de construire des ponts, si vous voulez parler sérieusement et adhérer aux accords conclus ».
Pendant ce temps, Maduro fait le démagogue, faisant de son mieux pour rassembler le sentiment public contre les Évêques, les blâmer pour les troubles du pays. Des bandes de ses partisans ont menacé les Évêques, ont vandalisé des Cathédrales, ont intimidé des prêtres. Paradoxalement, Maduro a utilisé les déclarations publiques du Pape contre les Évêques de son pays, affirmant que les prélats sont déconnectés de Rome.
En ce qui concerne les troubles au Venezuela, Gregg note, dans son analyse sur le site Catholic World Report, que la réticence du Pontife à prendre une position forte peut avoir été influencée par ses propres préférences politiques. « Il est très difficile pour le Pape de blâmer les problèmes du Venezuela sur la tyrannie de Mammon, la spéculation financière, les accords de libre-échange, les trafiquants d'armes, les néolibéraux néfastes ou l'une de ses listes habituelles de suspects ». Maduro et son prédécesseur, Hugo Chavez , se sont qualifiés en tant que leaders des « mouvements populaires » de la même sorte que François avait défendus. Dans leur rhétorique ardente, les dirigeants Vénézuéliens ont insisté pour affirmer qu'ils travaillaient pour le bien-être du peuple contre le pouvoir établi des élites — ce qui correspond encore aux appels du Pape pour un changement social radical. Gregg remarqua :
« D'autre part : si le Pape François devait critiquer les racines populistes du régime de Maduro, l'idéologie et la rhétorique, cela mettrait en doute la sagesse de considérer le populisme Latino-Américain comme une force essentiellement positive. C'est peut-être une étape que François ne veut pas franchir ».
« Le fait est qu’entre le Pape François et les Évêques Vénézuéliens, concernant la crise qui ravage le pays, il y a un abîme » écrit le journaliste du Vatican Sandro Magister. Il cite un autre essai dans le quotidien italien Il Foglio, du politologue Loris Zannatta :
« La réalité, répète Bergoglio, est plus grande que les idées. Et pourtant, voyant son silence sur le drame social au Venezuela, ou dans le pays où Chávez s'était établi comme un modèle d'anti-libéralisme en invoquant les stéréotypes chers au Pape, la pensée nous vient que, lui aussi, comme beaucoup, préfère ses idées à la réalité ».
En passant, si le Pape François peut être légitimement critiqué pour avoir omis de dénoncer le régime répressif de Maduro, on pourrait en dire autant du Président Trump. « Le Venezuela est un gâchis » a déclaré le Président Trump aux journalistes le mois dernier. Assez vrai. Mais un regard rapide sur une carte suggère que le « chaos » Vénézuélien pourrait avoir un impact énorme sur les États-Unis. Le chaos dans ce pays se répandra inévitablement sur les terres avoisinantes. Et ce n'est qu'une question de temps avant que les réfugiés Vénézuéliens, fuyant d'un pays où ils sont affamés et opprimés, commencent la randonnée en direction du nord vers le Rio Grande et au-delà.
Ponce Pilate est réapparu au Venezuela
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Près de quarante morts et de mille blessés. C’est le bilan d’un mois de manifestations populaires, même s’ils ne s’agit que de femmes vêtues de blanc, contre la présidence de Nicolás Maduro, dans un Venezuela à bout de souffle.
Un Venezuela dans lequel un nouveau phénomène vient de faire son apparition: les agressions croissantes et systématiques contre les bâtiments et les hommes appartenant à l’Eglise catholique.
Si les sources vaticanes – à commencer par « l’Osservatore Romano » – détaillent abondamment les développements de la crise, elles parlent en revanche très peu des agressions perpétrées contre l’Eglise.
Même la lettre que le pape François a écrite le 5 mai aux évêques vénézuéliens n’y fait aucune allusion alors que le même jour, ces derniers publiaient une vibrante déclaration contre l’annonce faite par Madura d’une « assemblée constituante » pour réformer l’Etat à son propre profit, soit en pratique – dénoncent les évêques – pour « imposer un système totalitaire, militaire, policier, violent et oppressif » encore pire que « le socialisme du XXIè siècle » instauré par le prédécesseur de Maduro, Hugo Chávez, leader encore aujourd’hui adulé par une large partie de la gauche latino-américaine et d’ailleurs.
Les évêques ont annoncé une « Journée de prière pour la paix au Venezuela » dimanche 21 mai prochain. En attendant, voici déjà un premier compte-rendu des agressions croissantes contre l’Eglise catholique publiées par la journaliste vénézuélienne Marinnellys Tremamunno dans le journal italien La Nuova Bussola Quotidiana du 27 avril.
> Venezuela, inizia la persecuzione della Chiesa
On y retrouve un peu de tout. Menaces de mort et graffitis blasphématoires sur les murs des églises. Messes interrompues par l’irruption de « colectivos » chavistes. Le cardinal de Caracas Jorge Urosa Savino réduit au silence pendant l’homélie et forcé de quitter l’église. L’image du Nazaréen de la cathédrale de Valencia souillée par des excréments humains. Les curies des diocèses de Guarenas et Maracay pillées. Des hosties consacrées volées à Maracaibo. Le siège de la conférence épiscopale ravagé. Un prêtre assassiné à Guayana et un autre séquestré.
Mais ce n’est pas tout. Le 4 mai, les portes de la cathédrale de Caracas ont été endommagées et les parois extérieures ont été recouvertes de messages à la gloire du gouvernement. Le même jour, un cortège d’étudiants de l’Université Catholique a organisé une marche vers l’évêché en signe de solidarité.
Car désormais mêmes les évêques sont considérés comme des « ennemis » contre lesquels la présidence de Maduro se déchaine avec véhémence. Surtout depuis l’échec précoce de la tentative de médiation entre le gouvernement et les groupes d’opposition lancée à la fin de l’année dernière par le pape Jorge Mario Bergoglio à travers ses envoyés:
> Venezuela. Comment François se porte au secours d’un pays qui est au bord du précipice (7/11/2016)
La ligne adoptée par les autorités vaticanes pour favoriser un rapprochement entre les parties est celle qui a été annoncée par le cardinal Pietro Parolin, qui fut nonce à Caracas avant d’être nommé Secrétaire d’Etat, dans la lettre qu’il a envoyée aux parties mi-décembre « au nom et sur ordre du Saint Père ».
Cette lettre mentionne quatre conditions pour lancer le dialogue:
Des corridors humanitaires pour fournir de la nourriture et des médicaments à la population:
La restitution au parlement (dans lequel l’opposition est majoritaire) des prérogatives prévues par la constitution;
La libération des prisonniers politiques;
De nouvelles élections libres.
Mais la présidence Maduro n’a accepté aucune de ces conditions. Au contraire, elle a pris des décisions visant à renforcer davantage la répression.
Le Pape François a suivi cette situation de près, notamment au travers d’entretiens particuliers avec des évêques vénézuéliens, dont le président de la conférence épiscopale, le cardinal Baltazar Porras Cardozo, archevêque de Mérida, qui a rencontré le pape à Rome le 27 avril à la veille de son voyage en Egypte.
On comprend donc mieux la déception et la colère de nombreux vénézuéliens, évêques y compris, lorsque deux jours plus tard, le 29 avril, au cours de l’habituelle conférence de presse dans le vol de retour du Caire à Rome, François s’est exprimé de la sorte au sujet la crise du Venezuela:
« Il y a eu une intervention du Saint-Siège mais n’a pas marché. Car les propositions n’étaient pas acceptées, elles se diluaient, c’était un ‘oui, oui mais non, non’. Nous connaissons tous la situation difficile du Venezuela qui est un pays que j’aime beaucoup. Je sais qu’on insiste actuellement – de la part des quatre ex-présidents [de Colombie, d’Espagne, de Panama et de Saint-Domingue, ndlr] pour relancer cette médiation. Je crois qu’il y a déjà des conditions, des conditions très claires. Mais une partie de l’opposition ne l’accepte pas. Parce que c’est curieux, l’opposition elle-même est divisée. Et, par ailleurs, il semble que les conflits s’intensifient toujours davantage. Quelque chose se prépare, j’en suis informé, mais c’est encore très vague. Mais tout ce que l’on peut faire pour le Venezuela doit être fait. Avec les garanties nécessaires. Sinon, on joue à ‘tintìn pirulero’ [un jeu où chacun tente d’éviter de payer la mise, ndlr] et ça ne va pas ».
Le jour suivant, dimanche 30 avril, pendant le Regina Caeli, François a quelque peu relativisé les déclarations qu’il avait prononcées dans l’avion qui dénigraient l’opposition vénézuélienne en l’accusant pratiquement d’avoir fait capoter la médiation. Il a adressé un « un appel pressant au gouvernement et à tous les membres de la société vénézuélienne afin que soit évitée toute forme supplémentaire de violence, que soient respectés les droits humains et que l’on cherche des solutions négociées à la grave crise humanitaire, sociale, politique et économique qui épuise la population ». Mais ce rectificatif n’a pas calmé la tempête. Douze heures plus tard, l’opposition envoyait une lettre au pape dans laquelle « non pas divisés mais unanimes » ses membres affirment partager les conditions posées par le cardinal Parolin – au contraire du gouvernement qui les a toujours refusées – réaffirmant que selon eux l’organisation d’élections libres était la seule voie pour sortir de la crise.
Il est un fait qu’un gouffre sépare le pape François et les évêques vénézuéliens à propos de la crise qui secoue le pays. Les évêques font bloc avec la population qui proteste contre la dictature et ils sont estimés et écoutés comme des guides faisant autorité. Alors que Bergoglio est jugé pareil à un Ponce Pilate, d’une complaisance impardonnable envers Maduro et le chavisme en plus d’être incompréhensiblement réticent sur les victimes de la répression et sur les agressions qui frappent l’Eglise elle-même.
Il s’agit d’une fracture similaire à celle qui s’était produite en Bolivie quand le président Evo Morales s’était trouvé face à des évêques qui comptaient parmi les principaux critiques de son régime mais avait en revanche trouvé un soutien indéfectible en la personne du pape. Ou encore à celle qui s’était produite au cours du voyage du pape à Cuba où François n’avait pas caché sa sympathie pour les frères Castro mais n’avait en revanche pas daigné accorder un regard ni une parole aux dissidents.
Beaucoup expliquent que l’origine de cette attitude du pape est à rechercher dans son sentiment populiste invincible, typiquement latino-américain, qui a à nouveau été mis en lumière ces derniers jours pas l’un des principaux experts du phénomène, le professeur Loris Zanatta de l’université de Bologne dans un essai-fleuve publié dans le journal « Il Foglio » du 8 mai.
« La réalité, répète Bergoglio, est supérieure aux idées. Et pourtant, vu son silence devant le drame social du Venezuela, c’est-à-dire du pays qui, avec Chavez, s’était érigé en modèle de l’antilibéralisme en invoquant des stéréotypes chers au pape, on pourrait penser que lui aussi, comme beaucoup d’autres, préfère ses idées à la réalité ».
Un article de Sandro Magister, vaticaniste à L’Espresso
Plus que le chaos : les liens terroristes font
du Venezuela une menace directe aux USA
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Par: Frances martel
Auteur chez Breitbart
SOURCE : Breitbart
Le 16 mai 2017
La communauté internationale devrait non seulement agir contre la dictature socialiste Vénézuélienne en principe, mais aussi pour protéger le monde d'un réseau croissant d'influence criminelle auquel le Venezuela appartient — à côté de l'Iran, de la Syrie, de Cuba et de la Corée du Nord.
C’est ainsi que Diego Arria, un diplomate Vénézuélien de longue date et ancien Président du Conseil de Sécurité de l'ONU préconise maintenant la liberté de son pays. Dans une interview avec Breitbart News, menée en espagnol et en anglais, Arria soutient que les liens du gouvernement socialiste Vénézuélien avec les terroristes, les trafiquants de drogue et les États voyous constituent une menace pour la communauté mondiale et pas seulement pour ses voisins d'Amérique Latine.
« Le Venezuela est un risque pour la paix et la sécurité internationales » a déclaré Arria. « Le Venezuela a des liens extrêmement dangereux avec des groupes au Moyen-Orient, par exemple avec le Hezbollah. Certains disent que « les missiles iraniens ne peuvent jamais atteindre les États-Unis continentaux » et je dis « oui, mais s’ils sont au Venezuela, ils peuvent atteindre directement Miami ».
« Nous nous sommes associés aux pires causes de l'humanité » a déploré Arria. « Nous étions avec [l'ancien Président Iranien Mahmoud] Ahmadinejad en Iran, nous avons eu des liens avec le dictateur Irakien Saddam Hussein, nous les avons eu avec le dictateur Libyen Mouammar Qaddafi, nous les avons avec les Palestiniens. Jamais il n'y a eu au Venezuela tant de Palestiniens qui occupent des postes élevés dans la hiérarchie politique Vénézuélienne » .
Le Venezuela peut servir « non seulement en tant que site d'occupation pour les Cubains » affirme Arria « mais pour les Chinois, les Russes, les Indiens, les Palestiniens ... [ce] fait transforme le Venezuela en un centre d'agitation potentiellement très sérieux et les États-Unis ne lui ont jamais accordé la stature ni l'importance qu'il devrait avoir pour eux ».
Arria a également noté que le Venezuela avait des liens étroits avec les Forces Armées Révolutionnaires de Colombie (FARC), une organisation marxiste narco-terroriste qui, en 2015, était considérée comme l'organisation terroriste non-djihadiste la plus riche au monde, dépassée en richesse uniquement par l'État Islamique et Hamas. « La relation entre le Venezuela et les FARC en Colombie est extrêmement dangereuse à mon avis parce que les FARC seront bientôt le parti politique le plus important et le plus riche d'Amérique Latine. Ceux qui n'entreront pas dans le processus de pacification de [du Président Juan Manuel] Santos feront du Venezuela un site de transport de drogue et d'armes encore plus grand que ce qu'il est aujourd'hui ».
Le « pacte de paix » entre le gouvernement de Santos de Colombie et les FARC permettra au groupe terroriste de devenir un parti politique et la plupart des membres des FARC risquent d'éviter le temps de prison pour leurs crimes.
Le gouvernement du dictateur Nicolás Maduro maintient des liens étroits avec l'Iran que son prédécesseur Hugo Chávez a cultivés, des liens si proches que Ahmadinejad a risqué une violation à la charia pour avoir embrassé la mère de Chávez à son enterrement et a déclaré qu'il reviendrait sur terre aux côtés de Jésus-Christ et de l'Imam Mahdi, la figure Musulmane Shiite soupçonnée être cachée jusqu'à la fin prophétisée du monde.
Les liens entre le Venezuela et l'Iran — et son intermédiaire de terreur, le Hezbollah - sont si proches que de multiples rapports ont accusé le Venezuela de vendre des documents juridiques (certificats de naissance, passeports, etc.) à des terroristes Shiites non Vénézuéliens pour leur permettre d'accéder plus facilement à l'Hémisphère Ouest que leurs passeports du Moyen-Orient le permettraient.
Maduro a également gardé des liens avec les dirigeants Palestiniens et le dictateur Syrien Bashar al-Assad, dont l'agence de presse SANA publie régulièrement des notes diplomatiques amicales de Maduro. Maduro a bénéficié du soutien économique et politique de la Chine et de la Russie, et le journal d'État de Corée du Nord, Rodong Sinmun, publie régulièrement des annonces selon lesquelles le dictateur Kim Jong-un a reçu des éloges des officiels socialistes dans le pays d'Amérique Latine.
L'allié le plus proche du Venezuela, cependant, est Cuba : un État Communiste ayant une histoire de mépris pour les Droits de l'Homme, qui a tué des citoyens Américains engagés dans des efforts humanitaires et accueilli les meurtriers fugitifs des États-Unis en tant que « révolutionnaires ».
Interrogé sur le rôle que les États-Unis peuvent jouer pour affaiblir la tyrannie socialiste du Venezuela, Arria suggère qu'il y a peu de sanctions extérieures et de gels d'actifs que la communauté internationale peut faire. « Les États-Unis jouent un rôle très intéressant, imposent des sanctions aux personnes liées au régime, mais ils peuvent faire des choses beaucoup plus importantes comme suivre les pistes financières » a-t-il proposé. « Les États-Unis et les Européens savent parfaitement où est l'argent que les gens liés au régime gardent » et peuvent le geler, a-t-il ajouté, notant que les législateurs Républicains comme Ileana Ros-Lehtinen, Marco Rubio et le sénateur de New Jersey, le sénateur Robert Menendez, ont proposé de telles mesures.
Si la communauté internationale agissait pour geler les biens de Chavista à travers le monde, ils compteront sur une Amérique Latine plus convaincue que jamais du mal du régime de Maduro. « Il y a un changement politique en Amérique Latine, les pays qui ont été les principaux complices de la tyrannie au Venezuela — le Brésil avec Lula [da Silva], l'Argentine avec [Cristina Fernández de] Kirchner — [ces gouvernements] ne sont plus là » a noté Arria. « Cela a été d'une grande importance parce que maintenant nous avons deux des plus grandes nations d'Amérique Latine qui soutiennent nos efforts pour reprendre la liberté. C'est un changement notable ».
Même le Mexique, a ajouté Arria, une nation qu'il a identifiée comme étant une « politique très accommodante de non-intervention » a « rompu avec cette politique et s’est prononcée catégoriquement pour le Venezuela ».
« Aujourd'hui, nous avons le Mexique, le Brésil, l'Argentine, la Colombie, environ 90% de l'Amérique Latine qui répudient et condamnent le régime Vénézuélien » a-t-il noté.
Avec le soutien de l'Organisation des États Américain (OEA) et quelques erreurs spontanées du régime de Maduro, Arria voit une chance sans précédent de reprendre le pays des socialistes. « C'est la plus grande insurrection pacifique de l'histoire du Venezuela » note-t-il. « En Amérique Latine, nous n'avons jamais vu 1 000 manifestations pendant 42 jours de suite à raison de 20 par jour. Et ce n'est pas seulement à Caracas, c'est dans de nombreuses villes. Chaque fois qu'ils tuent un jeune [manifestant], plus de mères, de pères, de frères et sœurs apparaissent.
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