le pape François se prend-il pour un homme politique .
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le pape François se prend-il pour un homme politique .
Le pape François se prend-il pour un homme politique ?
Le pape François met-il la chrétienté en danger en prenant des positions pour le moins imprudentes ?
Le 15 août, jour où les catholiques fêtent l’Assomption de la Vierge Marie, le pape François signait un texte sur l’accueil des migrants, véritable pavé dans la mare dont la teneur incontestablement très politique en faveur d’une immigration la plus large possible ne manqua pas de susciter de vives réactions allant de l’admiration la plus totale dans les rangs de la gauche à la consternation la plus profonde du côté de la droite, aussi bien en France qu’en Italie où le débat fait rage.
Il se trouve que ce texte tombe justement au moment où le Sénat italien doit se prononcer sur une réforme du Code de la nationalité incluant notamment un assouplissement du droit du sol.
Le contexte de la crise migratoire aux frontières de l’Union européenne qui touche particulièrement l’Italie via les arrivées par la Méditerranée, ainsi que les attentats islamistes à répétition qui ensanglantent l’Europe sont venus compliquer un débat qui s’était enclenché au départ sur le fait que la population italienne est en baisse. Le pape François, rejoignant en cela les positions de la gauche et de l’extrême-gauche, a clairement pris position en faveur de ce projet.
UN PAPE QUI FAIT DES CHOIX POLITIQUES
Que ce pape François est irritant dans ses choix politiques ! Il semble avoir à coeur de se placer systématiquement aux côtés de tous les anti-capitalistes et extrémistes de gauche qu’on retrouve ensuite unis dans un fervent soutien au Vénézuela moribond de MM. Chavez et Maduro !
On se rappelle qu’en juin 2015, il prenait fait et cause contre la mondialisation et pour la lutte contre le changement climatique dans l’Encyclique Laudato Si’ qui avait tout du manifeste anti-libéral engagé à quelques mois de la COP21 et des désormais fameux Accords de Paris. Déjà à l’époque, il recevait les acclamations émues de tout ceux qui, surtout à gauche, étaient à la pointe de la croisade pour “sauver le climat” et “sauver la planète” à coup de planisme imposé et de fiscalité délirante.
Aujourd’hui, alors que la pression migratoire reste intense, aussi bien en provenance des zones ravagées par Daesh que de régions qui se caractérisent par leur état de pauvreté chronique et leur situation politique instable voire dictatoriale, et alors que les attentats islamistes à la voiture bélier ou au couteau sont entrés dans l’ordinaire de nos actualités européennes, il nous exhorte, par exemple, à appliquer largement le droit du sol et le regroupement familial, à délivrer visas et droit d’asile de façon plus étendue et à accorder sans restriction les bénéfices de notre État-providence aux nouveaux arrivants. Au total, ce sont 21 mesures que le Pape propose en faveur des migrants dans son document.
Cette publication papale (en vue de la journée des migrants qui aura lieu début janvier 2018) tombait d’autant plus mal qu’au même moment, on déplorait 14 morts dans les attentats de Barcelone et Cambrils (Espagne). Dans ce contexte, il n’est guère étonnant que la phrase suivante ait été assez mal reçue :
Le principe de la centralité de la personne humaine, fermement affirmé par mon bien-aimé prédécesseur Benoît XVI (Cf. Lettre encyclique Caritas in veritate, 47), nous oblige à toujours faire passer la sécurité personnelle avant la sécurité nationale.
En réalité, le texte du Pape a été publié 2 jours avant ces attentats, mais comme il n’est apparu dans la presse que le 21 août, le télescopage de l’information a pris une tournure particulièrement ravageuse. La France, comme ses voisins, est la cible d’attentats meurtriers qui montrent la nécessité d’assurer la sécurité de toutes les personnes, pas seulement celle des réfugiés qui bénéficieraient, en raison de leur dénuement particulier, de tous les droits possibles au mépris de la sécurité générale de tous. Le principe libéral qui consiste à protéger les personnes et les biens doit valoir partout, toujours et pour tous.
UNE FORMULE MALHEUREUSE
Je m’interroge sur le sens que le Pape a voulu mettre dans cette formule clairement malheureuse, car il poursuit en indiquant les conséquences qui découlent selon lui de cette préférence : former le personnel aux frontières, assurer la sécurité des migrants et leur accès aux services élémentaires et préférer des solutions alternatives à la détention pour les sans-papiers.
S’il s’agit de traiter les migrants comme des êtres humains et de leur permettre de retrouver au plus vite leur autonomie, par le travail notamment, je pense que tout le monde sera d’accord, catholique ou pas. Mais s’il s’agit de prôner une politique migratoire sans aucune restriction en s’appuyant toujours plus sur des décisions et des dépenses étatiques imposées, on ne pourra que déplorer cette nouvelle incursion fougueuse du pape dans le champ politique.
Il se réfère à plusieurs reprises à son prédécesseur, mais dans l’extrait cité plus haut, on pourra constater que si Benoît XVI parle effectivement de la “centralité de la personne humaine”, c’est dans un tout autre contexte (celui des politiques de développement) qui n’implique nullement de hiérarchiser les personnes en termes de droit à la sécurité.
Nous les hommes, nous les chrétiens, nous les catholiques, sommes parfaitement capables de comprendre qu’un réfugié ou un migrant n’est pas un terroriste. Nous, les chrétiens, sommes particulièrement sensibles à cette notion de “centralité de la personne humaine”car elle traduit exactement le message du Christ. L’autre est un frère et son regard est un appel constant à notre humanité.
La planète est secouée de spasmes guerriers et terroristes, des régions entières sont ravagées par la guerre ou la pauvreté, des populations doivent fuir leur pays pour chercher ailleurs la paix, la protection et la prospérité. Non seulement tout le monde comprend cela mais l’Union européenne, Allemagne en tête, a largement ouvert ses portes et de nombreuses initiatives privées ont cherché à faciliter au mieux l’intégration des migrants dans la société européenne, notamment via l’obtention d’un emploi. Voir par exemple le projet HackYourFuture : Pourquoi nous apprenons aux réfugiés à coder qui a vu le jour aux Pays-Bas.
Aussi, le texte passablement véhément et accusateur du pape a largement de quoi susciter l’inquiétude et l’incompréhension. À côté de quelques propositions de bon sens qui me paraissent excellentes – par exemple : créer des visas temporaires car certaines situations d’exil ne durent que le temps des conflits, ou encourager les initiatives d’accueil privées qui favorisent mieux l’intégration et ne se mettent en place que par adhésion libre de ceux qui accueillent – sa teneur globale me semble se fourvoyer pour trois raisons principales :
1. Un plaidoyer de cette nature pour une immigration sans limite constitue un véritable appel d’air, une véritable incitation au départ, exactement comme toutes les promesses de régularisation sans condition des sans-papiers. Non seulement c’est irresponsable – en novembre dernier, le pape lui-même reconnaissait qu’il y avait un risque à recevoir plus de personnes qu’on ne pouvait intégrer – mais je me demande même si c’est respectueux de la “centralité de la personne humaine.” La migration serait-elle l’unique lot laissé aux ressortissants des pays pauvres ?
2. D’où un second point problématique : le pape semble prendre le phénomène migratoire des pays de faible développement vers les pays développés à la fois comme acquis et comme éternel. Il raisonne comme si jamais aucun développement ne pouvait avoir lieu dans toute une partie du monde qui serait ainsi vouée à se déverser éternellement dans l’autre partie.
Dans son empressement à voir la “centralité de la personne humaine” s’incarner dans l’accueil des migrants, il oublie tout le volet développement local que Benoît XVI évoquait dans l’encyclique Caritas in Veritate mentionnée plus haut.
Il semble même ne pas voir que les choses bougent de façon importante en Afrique et que s’il fallait plaider pour quelque chose, ce serait de voir les pays africains se placer résolument sur le chemin libéral qui mène à la prospérité plutôt que de végéter dans des environnements socialistes faits de subventions, clientélisme, connivence et aide internationale qui pavent tous les échecs économiques de ce continent (et de quelques autre pays, développés compris).
3. Se pose enfin la question de la mission papale. Depuis Pierre, un pape a deux missions : annoncer l’Évangile et veiller à l’unité de l’Église. Le premier point consiste bel et bien à nous rappeler “la centralité de la personne humaine.” C’est du reste un concept hautement libéral. Mis dans la balance avec la “sécurité nationale”, il peut rappeler aussi que l’individu est plus important que n’importe quelle raison d’État. Ce n’est pourtant pas ainsi que je le comprends dans le texte du pape qui oppose plus des personnes bénéficiant ou ne bénéficiant pas d’une certaine sécurité personnelle dans le contexte des attentats.
Mais quoi qu’il en soit, lorsque le pape est dans sa mission évangélique, il est censé s’adresser à chacun d’entre nous directement. Il est censé nous transmettre le message du Christ et nous inviter à “changer nos coeurs de pierre en coeur de chair”, à changer notre regard sur les autres, et à nous laisser émouvoir par l’altérité radicale qui existe dans toute autre personne que nous, même très proche. C’est à la lumière de cet enseignement de bienveillance et de tolérance que nous serons capables, à titre personnel, de discerner ce qu’il convient de faire et de prendre les décisions politiques qui nous concernent. Le pape n’a pas à nous les dicter.
UN PAPE IMPRUDENT ?
En vertu de tout cela, je trouve qu’avec son texte sur l’accueil des migrants, comme déjà avec son encyclique Laudato Si’, le pape s’est montré “imprudent” et qu’il a outrepassé sa mission en nous imposant un débat politique étroit et partisan. De plus, il s’y montre injuste avec les Européens qui dans l’ensemble ont manifesté depuis 2015 beaucoup de faculté d’accueil, de tolérance et d’initiatives aussi bien étatiques que privées vis-à-vis des migrants et des réfugiés.
Oui, la “centralité de la personne humaine” doit être rappelée sans relâche en cette période de tension entre communautés et d’appels insistants au repli sur soi, mais ceci ne doit pas nous empêcher de nous livrer à une analyse beaucoup plus approfondie et plus vaste que celle du pape en termes de développement économique.
Je n’en considère néanmoins pas pour autant que le pape est en train de mettre la chrétienté en danger, ainsi que l’expriment beaucoup de critiques virulents. La chrétienté n’est pas un territoire, elle n’a pas de frontière, elle est dans notre coeur. Aussi longtemps qu’il y aura quelqu’un sur cette terre pour porter la parole du Christ, la chrétienté ne sera pas en danger.
https://www.contrepoints.org/2017/08/27/297505-pape-francois-se-prend-t-homme-politique#ampshare
Bobestparti- C'est la Béatitude Éternelle du Ciel !
- Messages : 3757
Date d'inscription : 24/04/2010
Re: le pape François se prend-il pour un homme politique .
@ Tous :
Le Pape François est le Pape François !
C'est-à-dire un crétin et un idiot de la première catégorie !
Malheur à cet homme qui conduit Ses Brebis en Enfer !
L'Administrateur
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"Le garant de ces révélations l'affirme :
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Re: le pape François se prend-il pour un homme politique .
@ ADMIN
Non , cher admin, il ne faut pas dire ça.
Il faut juste dire que le pape François est un piètre personnage , pitoyable et une vrai crapule ..
Non , cher admin, il ne faut pas dire ça.
Il faut juste dire que le pape François est un piètre personnage , pitoyable et une vrai crapule ..
Bobestparti- C'est la Béatitude Éternelle du Ciel !
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Re: le pape François se prend-il pour un homme politique .
@ D'accord !
Je m'excuse de l'avoir traité de crétin et d'idiot puisqu'il n'est pas cela, mais plutôt un piètre personnage, pitoyable et une vraie crapule !
Est-ce mieux ainsi ?
L'Administrateur
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Re: le pape François se prend-il pour un homme politique .
"LE PAPE FRANÇOIS EST UN PAPE SOMBRE QUI PRÊCHE UNE FOI ÉDULCORÉE POUR PLAIRE À LA GAUCHE", DÉCLARE LE PÈRE HEIMERL !
Le père Heimerl : Le pape François est un « pape sombre » qui prêche une « foi édulcorée » pour plaire à la gauche… Le pape François est en train de détruire l'Église dans ses fondements. Il veut une nouvelle église, une "église synodale", bref, l'église que la mystique allemande Anne Catherine Emmerich appelle "l'église obscure".
par Fr. Joachim Heimerl
20 septembre 2024
(LifeSiteNews) - Les lettres de mes lecteurs disent trop souvent que François n'est pas le pape légitime. Et beaucoup m'écrivent même pour me demander de l'accepter enfin.
À mon grand regret, je dois cependant les décevoir sur ce point : je ne vois aucune raison pour que François soit un pape illégitime. Au contraire, son prédécesseur, Benoît XVI, l'a reconnu, et aucun des cardinaux présents au conclave n'a ensuite contesté son élection légitime, ce qui ne laisse aucune place aux théories du complot et autres fictions.
Néanmoins, il n'est pas arrivé depuis des siècles que la validité de l'élection d'un pape soit remise en question par un grand nombre de personnes. Il ne s'agit pas seulement d'un signal dévastateur, mais aussi d'un signe alarmant : en effet, même si François est un pape légitime, cela montre aussi à quel point il est controversé.
Une chose est sûre : François n'est pas un garant de l'unité de l'Église, mais un pape qui polarise et divise, et c'est bien pire que s'il avait été élu de manière invalide. Une élection invalide pourrait au moins être "guérie" tant que le pape élu ne rencontre pas un pape opposant avec une revendication plus solide.
Avec François, cependant, les choses sont différentes : il est peut-être pape, mais il est aussi le pape qui détruit l'Église dans ses fondements. Il veut une nouvelle église, une église "synodale", bref, l'église que j'ai qualifiée d'"église obscure" dans ma dernière chronique.
Il est évident que cette Église a aussi un "pape sombre", et François lui-même le démontre partout. Son pontificat est en contradiction avec tous les autres pontificats et donc avec l'Église du Christ ; François ne fait pas briller la foi catholique mais en a fait l'antithèse de son sombre pontificat.
Cela se voit dans beaucoup de ses décisions et probablement plus clairement dans la décision désastreuse de nommer Victor Fernández, de toutes les personnes, à la tête du Dicastère pour la Doctrine de la Foi. Pour rappel, Fernández est le premier "préfet de la foi" qui était soupçonné d'hérésie avant sa nomination et qui, aujourd'hui, n'est plus qu'un "préfet de la foi". proclame officiellement les hérésies en fonction.
En fin de compte, Fernandez n'est rien d'autre que l'un des nombreux points de rupture prédéterminés que le pape veut utiliser pour s'assurer que l'Église sera différente après son pontificat de ce qu'elle était avant. En clair, cela signifie que François veut une Église qui s'écarte de la foi révélée et de la tradition sacrée ; en un mot, il est le "pire des cas" sur le trône de Pierre.
Le document hérétique Fiducia supplicans, dont Fernández est responsable et que Francis - horribile dictu - approuvé lui-même, l'illustre très clairement : la " bénédiction " des couples irréguliers et homosexuels qui s'y propage est incompatible avec la foi catholique !
Il en va de même pour un pape qui embrasse avec ferveur la main d'un religieux musulman, comme cela s'est produit récemment à Jakarta. Mais ce n'est que lorsque François a annoncé que toutes les religions mènent également à Dieu que le fond du baril est tombé.
L'évêque américain Joseph Strickland a immédiatement accusé François d'hérésie et il a eu raison de le faire. Rappelons que Jésus lui-même a proclamé le contraire absolu de ce que François a osé affirmer : "Personne ne vient au Père si ce n'est par moi" (Jean 14:6). François ne peut pas non plus passer outre, ce qui fait de lui le premier pape à nier l'œuvre rédemptrice du Christ ! Oui, c'est vraiment un pape obscur !
Mais il ne pourrait pas être un pape sombre et pourrait le rester encore moins s'il n'avait pas de soutiens sombres. Il peut s'agir de nombreux évêques et, surtout, de nombreux cardinaux qui, comme Fernández, sont ses créatures dociles. Beaucoup de ces frères obscurs sont très faciles à reconnaître de l'extérieur : ils portent la croix pectorale idiosyncrasique que porte François, et on peut parier sur celui d'entre eux qui sera le plus prompt à la faire disparaître à nouveau dès que ce pontificat sera passé à l'histoire.
En attendant, cette croix est une reconnaissance de la sombre église et de son sombre pape.
Comme nous le savons, elle ne montre pas le crucifié, mais le Bon Pasteur, ce qui, à son tour, montre ce qu'est réellement François : il se préoccupe d'une foi douce qui convient à "tout le monde, tout le monde" et qui n'est pas trop offensante pour le courant dominant de la gauche. Le "bon berger" est beaucoup plus agréable que le crucifié, mais saint Paul a déjà mis en garde contre cette erreur fatale (1 Cor. 1, 23).
Certes, si François n'était pas un pape légitime, tout cela serait facile à supporter, et c'est probablement la raison pour laquelle les catholiques horrifiés aiment tant s'appuyer sur ce récit. Cependant, comme c'est souvent le cas, la vérité est plus complexe, et une partie de cette vérité est que François ouvre une brèche dans l'Église qui n'est pas prête de se refermer. Oui, il est vraiment un pape sombre.
SOURCE :
https://www.lifesitenews.com/fr/opinion/fr-heimerl-le-pape-francis-est-un-pape-sombre-qui-preche-une-foi-edulcoree-pour-plaire-a-la-gauche-2/
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