PROPOSITION CHOQUANTE : Le Vatican envisagerait de changer l'Eucharistie. Vers une Nouvelle Religion

Proposition choquante au Vatican d’envisager de changer le dossier sur l’Eucharistie. Nouvelle religion ?


(8 mars 2019) - Des experts comme le cardinal Raymond Burke et l’évêque Athanasius Schneider tirent la sonnette d’alarme au sujet d’une proposition choquante au Vatican d’envisager de changer l’Eucharistie. Une telle démarche, préviennent les critiques, invaliderait le sacrement et créerait en réalité une « nouvelle religion ».

Un éminent théologien, s’exprimant sous le couvert de l’anonymat, a déclaré à LifeSite:

Si le pape insistait avec cette permission pour des raisons de «développement de la doctrine», aidant ainsi les théologiens hétérodoxes de Rome (ou du Brésil ou de l’Allemagne) qui l’avaient proposée, il autoriserait un changement de substance de la Sainte-Cène déterminée par l’action du Christ notre Seigneur à la dernière Cène. Les «messes» célébrées avec du «yuca» (un légume d’Amérique du Sud) au lieu du pain de froment, ne seraient pas des messes; il n’y aurait pas de présence réelle, pas de sacrifice.

Texte important en anglais à lire ici :

SOURCE : https://www.lifesitenews.com/news/proposal-at-vatican-to-change-eucharist-would-create-a-new-religion

Rome, le 5 mars, 2019 (LifeSite News) – Des experts, y inclus le Cardinal Raymond Burke et Monseigneur Athanasius Schneider sonnent l’alarme concernant une proposition choc au Vatican de changer la matière de l’Eucharistie.

Un tel mouvement, avertissent les critiques, pourrait invalider le Sacrement et créer, en effet, une “nouvelle religion”.

Le théologien Jésuite le Père Francisco Taborda a, la semaine dernière, soulevé la possibilité du prochain Synode Amazonien inscrit pour le mois d’octobre prochain, pourrait considérer de changer la matière de l’Eucharistie, permettant l’usage d’un légume Sud Américain appellé yuca, plutôt que le pain de blé.

Le Père Taborda a révélé à Crux le 28 février que les questions de climat et d’inculturation méritent un changement.  L’humidité intense pendant la saison pluvieuse Amazonienne transforme les hosties de blé en une bouillie  pâteuse, dit-il, en ajoutant que “en Amazonie, le pain est fait de yuca,” un arbuste natif de l’Amérique du Sud dont dérive le tapioca.

Taborda, un professeur de théologie à l’université Jésuite à Belo Horizonte, Brézil, fut un orateur en vedette à une étude de séminaire tenue au Vatican les 25-27 février, en préparation pour le synode d’octobre au sujet de “Amazonia: New Paths for the Church and for an Integral Ecology” (Amazonie: nouveaux sentiers pour l’Église et pour une écologie intégrale).

Les caractères clés à ce séminaire comprennent le Cardinal Lorenzo Baldisseri, secrétaire général du Synode des Évêques, et le Cardinal Brazilien Claudio Hummes, un partisan principal pour les prêtres mariés dans le Rite Latin.  En assistance se trouvaient aussi les présidents des conférences des évêques Pan- Amazoniens et autres “prélats et experts” de l’Amazonie et de d’autres régions géographiques.

Alors que le Père Taborda confessait qu’un changement à la matière de l’Eucharistie est une “question très complexe”, il disait qu’il croyait que ce devait être décidé par les évêques du lieu.

Yucaristie: une nouvelle religion

LifeSite a accosté un nombre de théologiens Catholiques et des ecclésiastiques pour leur demander si un tel changement est concevable.  Ils ont répondu à l’unanimité et avec ardeur à la négative.

“Ce serait entièrement inapproprié pour un Synode de l’Amazonie de discuter du changement de la matière de la Sainte Eucharistie,” dit le Cardinal Burke à LifeSite.  “Que d’abandonner l’usage de ce qui a toujours été la matière du Sacrement de la Sainte Eucharistie a des répercussions des plus sérieuses,” dit-il.

“Ceci est totalement impossible car ceci irait contre la loi divine que Dieu nous a donnée”, a répondu Monseigneur Athanasius Schneider, auxiliaire d’Astan.  Il a répondu au changement proposé.  “Célébrer l’Eucharistie avec le yuca signifierait l’introduction d’une nouvelle sorte de religion.”

Le Père John Saward, recherchiste majeur à Blackfriars Hall, Université d’Oxford, a dit que remplacer le pain de froment par le yuca enfreindrait le témoignage de la Tradition, S. Thomas d’Aquin, et le Code de Droit Canonique.
Et un théologien éminent, sous condition d’anonymité a dit à LifeSite:
       
Si le Pape va de l’avant avec cette permission sous prétexte de ‘développement de la doctrine”, et ainsi soutenant et encourageant les théologiens hétérodoxes de Rome, (ou au Brézil ou l’Allemagne ou quelqu’endroit que ce soit) qui le proposent, il autorisera alors un changement de la substance du Sacrement tel que déterminé par l’action du Christ Notre Seigneur à la Dernière Cène.  Des “Messes” célébrées avec le pain “yuca” ne seraient pas des Messes;  il n’y aura pas de Vraie Présence, ni Sacrifice.

Simplement impossible

Nous avons demandé à ces personnes en autorité d’expliquer en plus grand détail pourquoi il est impossible d’avoir un tel changement.
Le Cardinal Burke a expliqué que “selon la Foi de l’Église Romaine, la matière du du Sacrement de la Sainte Eucharistie est le pain de blé et le vin de raisin naturel.”

Si l’on prend une autre matière, le Sacrement de la Sainte Eucharistie n’est plus validement confectionnée,” dit-il.

Le Cardinal note que “cette ancienne coutume de l’Église, selon laquelle seul le pain de blé peut être d’usage pour le Sacrifice Eucharistique, fut confirmée au Concile de Florence (Bulle de l’union avec les Arméniens Exsultate Deo, le 22 novembre, 1439).”

“La matière des sacrements respecte ce qui est enseigné dans les Saintes Écritures,” nous explique le Cardinal Burke.  “Le récit de l’Institution de la Sainte Eucharistie spécifie que le Christ a pris du pain de blé, non du pain d’orge ou autre forme de pain, à la Dernière Cène et a changé la substance en la substance de Son Corps.  Le mot grec, artos, signifie presque toujours du pain de blé.”

Monseigneur Athanasius Schneider est d’accord, disant: “Notre Seigneur Jésus-Christ a pris du pain de blé et du vin de raisin naturel, et son Église a constamment et de la même façon enseigné pour au-delà de deux mille ans que seul le pain de blé est la matière du sacrement de l’Eucharistie.  Ceci est un enseignement infaillible du Magistère Ordinaire Universel.”

L’auxiliaire d’Astana a ajouté que le Catéchisme du Concile de Trente déclare que la matière de la Sainte Eucharistie est uniquement du pain de blé.  Le passage à propos va ainsi:
       
Il y a cependant, plusieurs sortes de pain, soit parce qu’ils consistent en différents matériaux – tel le blé, l’orge… et autres produits de la terre; ou parce qu’ils possèdent différentes qualités – certains contenant du levain, d’autres sans levain.  On peut observer que, eu égard aux  genres précédents, les paroles du Seigneur démontrent que seul le pain soit de blé; car, selon l’usage commun, lorsqu’on mentionne pain, il est     entendu que l’on comprend que cela veut dire du pain de blé.  Ceci est aussi prononcé par une figure de l’Ancien Testament, car le Seigneur a commandé que les pains de proposition, qui signifient ce Sacrement, doivent être confits de la farine finement moulée.

Il soutient donc que de changer la matière de l’Eucharistie du pain de blé à une autre sorte de matière serait “équivalent à inventer un sacrement, étranger à celui établi par Notre Seigneur, qui a été préservé sans changement durant la tradition bi-millénaire de l’Église entière de l’Est et de l’Ouest.”

“Célébrer l’Eucharisite avec le yuca signifierait introduire une sorte de nouvelle religion,” prétend Schneider.  “S’ils introduisent le yuca comme matière pour l’Eucharistie, ce ne serait plus le sacrement de la religion Catholique.  Ce serait une nouvelle religion Amazonienne avec une décoration Catholique, mais ce ne serait plus le sacrement de l’Eucharistie de l’Église Catholique Apostolique.”

Monseigneur Schneider indique aussi que “le Concile de Trente, le Pape Pie XII et Jean-Paul II ont enseigné que l’Église n’a pas le pouvoir de changer la substance des sacrements.”

“L’Église peut changer seulement ce qu’elle a établi,” dit-il.  “Toutefois, l’Église n’a pas établi la matière de l’Eucharistie. Ce fut établi par Notre Seigneur Jésus-Christ Lui-même, qui de la même façon a établi que l’eau est la matière du Baptême.”

LifeSite a demandé au grandement respecté théologien Anglais et auteur, le Père John Saward, d’expliquer pourquoi il est impossible d’introduire un changement de la matière de l’Eucharistie.  Le Père Saward a répondu:

Le témoignage de la Tradition est aussi clair qu’il peut l’être: la seule matière valide de l’Eucharistie est le pain de blé (panis triticeus). C’est l’enseignement du Concile de Florence et est défendu pas S. Thomas dans son traité sur l’Eucharistie dans la Summa:  “Nous croyons que le Christ a pris cette forme de pain losqu’Il a institué l’Eucharistie” (3a q. 74, a. 3).  “Sans le pain de blé,” S. Thomas continue, “le Sacrement ne serait pas validement confectionné” (sine quo non perficitur sacramentum) (3a q. 74, a. 4).

“Le Code 1983 est semblablement sans équivoque: ‘Le pain doit être seulement de blé’ (can. 924/2), » ajoute-t-il.

Saward argumente qu’une telle notion vague de « développement de la doctrine » ne peut être invoquée pour justifier cette rupture avec la Tradition Sacrée.  Les limites d’un tel développement, dit-il, sont soigneusement établies par le Premier Concile du Vatican : « Ce sens des dogmes sacrés doit être perpétuellement retenu par lequel notre Sainte Mère l’Église a déjà déclaré, et il ne doit y avoir aucune déviation de ce sens pour quelque raison trompeuse et à titre de compréhension plus profonde. »  (Constitution Dogmatique Dei Filius sur la Foi Catholique, ch. 4).

Le théologien d’Oxford note que « le Bienheureux John Henry Newman a établi de même de cette façon : ‘Il n’y a rien que l’Église ait défini ou pourra définir autre que ce qu’un Apôtre, si on lui demandait, pourrait répondre complètement et aurait répondu.’ (Letter to Flannigan).  En d’autres mots, si vous aviez demandé à S. Pierre, ‘Quelle est la seule matière de l’Eucharistie?’ il aurait répondu, ‘Du pain de blé ».

Le Père Saward a aussi remarqué que, récemment, la Congrégation de la Doctrine de la Foi a insisté que les prêtres qui souffrent de la maladie coéliaque, « doivent consacrer et consommer les hosties faites de blé, même si le contenu de glutène est réduit. »

Aussi récemment que 2017, de fait, la Congrégation du Culte Divin et de la Discipline des Sacrements a publié des directives pour les évêques sur le pain et le vin à être utilisés pour la Sainte Eucharistie.

Questions sérieuses soulevées

Pour toutes ces raisons, le Cardinal Burke a dit « qu’il serait complètement impropre pour le Synode sur l’Amazonie de discuter du changement de la matière de la Sainte Eucharistie. »

« Ceci signifierait quelque doute au sujet de la Tradition ininterrompue  par laquelle la Sainte Eucharistie continue d’être l’action du Christ en notre milieu, de fait, la plus haute et la manifestation la plus parfaite de Sa Présence avec nous, » dit-il.  « D’abandonner cet usage de ce qui a toujours été la matière du Sacrement de la Sainte Eucharistie a des implications des plus sérieuses. »

Le Cardinal a ajouté : « On se demande pourqoi, aprés des siècles de la célébration de la Sainte Eucharistie en Amazonie, qu’il y a tellement de difficulté concernant cet usage des hosties de pain de blé. »
       
« Il y a quelque chose de plus embrouillé qu’un problème de garder des hosties fraîches, » a observé le Cardinal Burke.  « L’usage d’une    nourriture locale, qui est comme du pain mais n’est pas la sorte de pain que le Seigneur a pris à la Dernière Cène, dans lequel l’Eucharistie est l’action  de la communauté qui se rassemble au lieu de l’action du Christ qui rassemble la communauté. »

Si, comme le suggère les autorités, la proposition de changer la matière de l’Eucharistie du pain de blé au yuca représente une rupture claire et manifeste avec la Foi Catholique, la question surgit : Est-ce qu’un évêque orthodoxe devrait refuser de participer à un Synode Amazonien si une telle question surgissait sur son agenda?

SOURCE :   https://www.lifesitenews.com/news/proposal-at-vatican-to-change-eucharist-would-create-a-new-religion

10 mars 2019 à 20 h 21

À : "forum.viens.seigneur.jesus@gmail.com"


Cher Administrateur,

Considérant que votre forum est entièrement consacré à la fin des temps antichrétiens qui doit être directement suivie de l’Avènement universel du Seigneur Jésus, selon ce qu’en dit la Sainte Ecriture et l’article 675 du C.E.C. lequel vient d’être rappelé par quatre cardinaux en moins de un an (cardinal américain Raymond Burke, cardinal Gerhard Ludwig Müller dans  son récent « manifeste pour la foi » - ex préfet de la CDF, limogé sans raison, cardinal hollandais Willems Eijk, cardinal allemand Georg Gänswein), je me permets de vous adresser le condensé d’un ouvrage  qui , sur base de la Sainte Ecriture uniquement et, bien évidement, de l’examen de la réalité de l’actualité dans l’Eglise contemporaine, permet d’établir exactement l’époque terminale de la fin des temps antichrétiens directement suivie de l’Avènement de NS Jésus-Christ.

Le principe fondamental de cet ouvrage s’appuie sur le fait que la Vérité révélée est définitivement close avec la Révélation (ou la vision apocalyptique de St Jean) et qu’elle est immuable. Aucune quelconque manifestation surnaturelle ou révélation privée ultérieure ne peut rien y ajouter, rien y retrancher mais seulement l’éclairer. Tout ce que ces manifestations ou révélations ultérieures authentiques peuvent exposer est donc déjà décrit dans la Sainte Ecriture. C’est un principe indéfectible pour confondre et démasquer toute fausse prophétie en la matière et dont l’objectif est toujours de détourner de la Vérité, de la réalité, de la raison et du temps.

Les prophéties ne sont que visions anticipées de réalités événementielles qui leur sont ultérieures. Ce ne sont pas les visions qui « fabriquent » ces réalités événementielles ultérieures, ce sont celles-ci qui ont suscité ces visions anticipatives à des fins instructives et préventives.

Ces visions sont donc entièrement descriptives de ces réalités événementielles ultérieures et doivent leur être entièrement conformes. On ne peut donc bien les comprendre que lorsque surgissent ces réalités événementielles qu’elles ont décrites anticipativement, ce qui requiert évidemment un examen approfondi de la réalité de l’actualité afin de discerner si elle concorde avec ces visions. Et si l’on constate que c’est le cas, il devient alors excessivement urgent d’examiner ces prophéties ou visions pour savoir ce qu’elles nous révèlent, ce qu’elles veulent nous faire savoir.

L’enjeu conséquent de la fin des temps antichrétiens est d’éviter la perdition en ne suivant pas le faux prophète et la fausse Eglise antichrist (Ap. XIII) mais en suivant les « deux témoins » (Ap. XI).

Dans la suite de la Rédemption, il est donc impossible que Dieu ne nous ait pas donné les moyens suffisants pour nous soustraire à cette perdition. Et toute la Sainte Ecriture donne ces moyens dans plusieurs passages.  Il est donc absolument faux de prétendre qu’il n’est pas possible de comprendre clairement la Sainte Ecriture dans ses passages qui concernent la fin des temps alors qu’à présent tous les éléments sont accomplis pour la comprendre aisément, sans confusion possible. Dieu n’est pas ésotérique ni gnostique, Il est amour et lumière. Et Il n’a jamais manqué d’instruire les hommes de ses desseins, il en a déjà été ainsi pour les hébreux qui, selon la Sainte Ecriture, pouvaient connaître l’époque de la venue du Messie.

Le sujet dont vous traiter présentement sur votre forum :

PROPOSITION CHOQUANTE : LE VATICAN ENVISAGERAIT DE CHANGER L'EUCHARISTIE. VERS UNE NOUVELLE RELIGION ?

http://viens-seigneur-jesus.forumactif.com/t32170-proposition-choquante-le-vatican-envisagerait-de-changer-l-eucharistie-vers-une-nouvelle-religion

s’inscrit bien logiquement dans la suite d’une stratégie  visant à « l’abolition du perpétuel sacrifice », stratégie déjà bien mise en œuvre  par l’exhortation post synodale Amoris Laetitia qui a pu être élaborée grâce aux votes majoritaires (conscients ou inconscients) des conclusions du synode des évêques sur la famille clôturé le 24 octobre 2015.

Et on a beau dire que l’usage du yuca ne sera pas possible ni permis, force est de constater qu’on ne se gêne plus pour piétiner la Vérité révélée. Mais cela ne peut que très mal se terminer à brève échéance.

Par sa parole – irréfutable et immuable – rapportée en Mt 24/15-18, le Seigneur Jésus-Christ nous renvoie – impérativement -  au prophète Daniel, et nous désigne l’accomplissement de « l’abomination de la désolation » dont a parlé ce prophète comme le signe certain de la fin des temps antichrists et de l’imminence de son Avènement universel (qui n’est pas du tout la fin physique du monde, toute la Sainte Ecriture le démontre surtout Ap 22/2, Ap 20).

En lisant les douze chapitres de Daniel, on tombe sur quatre passages qui parlent de « l’abomination de la désolation » :

1.       Dn 8/10-14 : versets qui décrivent la désolation de l’iniquité, l’abominable désolation,

2.       Dn 9/26-27 : versets qui situent « l’abomination de la désolation » dans le temps, au milieu de la 70ème semaine de Daniel, soit au milieu d’une période de sept ans (selon Dn 24/26),

3.       Dn 11/31 : verset qui décrit – en six points – l’événement unique et spécifique qui réalise « l’abomination de la désolation ».

Dn 11/31 : « Des troupes (ou forces) viendront de sa part profaner le sanctuaire citadelle, ils aboliront le sacrifice perpétuel, et y mettront l'abomination de la désolation. »

1er     : Des troupes (ou forces)
2ème : se présenteront sur son ordre ;
3ème : elles profaneront,
4ème : le sanctuaire, la forteresse,
5ème : elles feront cesser le sacrifice perpétuel
6ème : et dresseront l’abomination du dévastateur.

Cet événement est, selon Dn 9/27, situé au milieu de la période de 7 ans. Il ne s’étale pas dans le temps et est donc datable. Les nombreuses caractéristiques de cet événement permettent de le discerner correctement sans aucune confusion ni aucune erreur possible et de le situer dans la plage chronologique du temps.

Tout événement qui ne recèle pas les six points ne peut pas être celui qui est décrit par Dn 11/31.

En outre, ses caractéristiques sont trop nombreuses pour qu’il puisse se reproduire plusieurs fois. D’ailleurs, il anéantit lui-même les possibilités de se reproduire ultérieurement. Il est donc décisif, ne permet pas de retour en arrière et enclenche inexorablement ses conséquences parce qu’il surgit dans la suite de la grande apostasie qu’il est impossible de submerger.

Ce qu’il faut bien comprendre, c’est que l’esprit de la vision du prophète Daniel ne vise pas du tout une abolition radicale du perpétuel sacrifice qui est bien sûr le « perpétuel renouvellement non sanglant du saint sacrifice de la croix », la Sainte Eucharistie. Une telle abolition radicale est impossible à décréter et à faire respecter. La vision du prophète Daniel vise donc un esprit d’abolition, un esprit d’abandon, de reniement, de désaveu de la Sainte Eucharistie par la propre hiérarchie de la Sainte Eglise du Seigneur Jésus qui permet la « communion pour tous », la communion sacrilège, qui ramène la Sainte Eucharistie à un simple « badge » d’intégration, qui ne la reconnaît plus comme le centre et le sommet de la vie en Eglise catholique. C’est, en bref, ce que les protestants ont fait il y a cinq cents ans.

4.       Dn 12/11 : verset qui stipule la durée exacte de « l’abomination de la désolation » : 1.290 jours à partir de l’événement décrit par Dn 11/31. C’est une donnée réelle de temps, sa réalité est bien confirmée par Dn 12/12 et par Dn 9/27 (période de 7 ans qui comprend ces 1.290 jours).

Il est indispensable de considérer que :

les versets Dn 9/27 – Dn 12/11 sont en parfaite corrélation pour situer dans le temps l’événement décrit en Dn 11/31 puisque c’est le Seigneur Jésus-Christ qui nous renvoie au prophète Daniel, c’est que cette vision concerne des événements de l’Eglise catholique. On ne peut donc pas leur donner une interprétation hébraïque. D’ailleurs, tout l’Ancien Testament est déjà christologique puisqu’il annonce la venue du Messie. Et les visions elles-mêmes précisent bien qu’elles sont « scellées jusqu’à la fin des temps », la fin de la 70ème semaine (Dn 8/17 – Dn 8/19 – Dn 8/26 - Dn 12/4 – Dn 12/9). Donc les faits décrits par ces versets ne peuvent être que des faits qui se passent dans l’Eglise catholique.

Les versets Dn 8/13 – Dn 9/27 – Dn 11/31 – Dn 12/11 associent similairement « l’abomination de la désolation » à « l’abolition (ou cessation) du perpétuel sacrifice ». Ce sont deux faits formellement indissociables, qui surgissent en même temps. D’ailleurs, c’est à cause de l’événement qui réalise (ou permet) « l’abolition du perpétuel sacrifice » que peut commencer « l’abomination de la désolation » (ou abomination de la dévastation). Si on dissocie ces deux événements, on anéantit toute la réalité révélée par la Sainte Ecriture, c’est une erreur fatale qui empêche de reconnaître l’événement de Dn 11/31 et de comprendre tout ce qu’il implique. Dès lors qu’on peut constater l’actualisation de l’un de ces deux faits, on doit considérer que l’autre aussi a été accompli et que tout l’événement Dn 11/31 a été accompli. Et cela doit pouvoir se vérifier facilement dans les conséquences.

Il suffit donc d’examiner la réalité de l’actualité dans l’Eglise pour constater si l’événement Dn 11/31 a déjà eu lieu. On peut le vérifier aussi en se fondant sur l’épître 2 TH 2, l’Apocalypse, le C.E.C. et les manifestations mariales de La Salette et Fatima car toutes ces sources sont en parfaite corrélation entre elles, c’est d’ailleurs ce qu’il faut établir pour avoir la certitude de ne pas se tromper.

Aujourd’hui, on peut être certain que l’événement décrit par Dn 11/31 a été actualisé par le synode des évêques sur la famille et par les votes majoritaires des conclusions le 24 octobre 2015 (deux mil quinze).

C’est effectivement après ce synode que tout a commencé à dégénérer de façon irréversible :

« Amoris Laetitia » est une véritable stratégie d’abolition de la Sainte Eucharistie, du « perpétuel sacrifice », mais aussi des autres sacrements,

« Episcopalis communio » est une stratégie d’abolition du magistère du pape, crée un nouveau genre de magistère qui divise l’Eglise en autant d’Eglises qu’il n’y a de conférences épiscopales dans le monde (plus de 110).

La déclaration d’Abu Dhabi est un reniement à la face des nations du christianisme qui s’en trouve rabaissé au rang des autres religions humaines et n’est plus professé comme unique moyen de salut.

Il ne reste presque plus rien de l’Eglise une, sainte, catholique et apostolique. Mais ce n'est pas pour rien qu'il y a deux papes au Vatican.

On pourrait rétorquer qu’une telle interprétation de la Sainte Ecriture est trop facile que pour être vraie ou crédible. Mais alors, il faudrait pouvoir la récuser par une argumentation objective. Et cela ne sera guère possible puisque les événements qui se succèdent ne font que confirmer une telle interprétation.

Bien sûr, il des difficile de se faire comprendre en trois pages sur un sujet aussi conséquent. Mais je reste à votre disposition pour toute précision nécessaire.

Vous comprendrez aisément que la publication de tels propos risquent de susciter de sérieux remous  puisque les 1290 jours sont déjà bien entamés. Mais peut-être serait-il utile et urgent d’attirer l’attention des gens sur le fait que les graves atteintes portées à la Sainte Eucharistie déclenche inexorablement le terme de la fin des temps, terme déjà fixé, assigné par Dieu :

Dn 9/27 : « Et il consolidera une alliance avec un grand nombre. Le temps d'une semaine ; et le temps d'une demi- semaine il fera cesser le sacrifice et l'oblation, et sur l'aile du Temple sera l'abomination de la désolation jusqu'à la fin, jusqu'au terme assigné pour le désolateur."

Autre version :

Dn 9/27 : « Il fera une solide alliance avec plusieurs pour une semaine, et durant la moitié de la semaine il fera cesser le sacrifice et l'offrande; le dévastateur commettra les choses les plus abominables, jusqu'à ce que la ruine et ce qui a été résolu fondent sur le dévastateur ».

Bien à vous dans les mêmes foi, charité et espérance en NS Jésus-Christ.

JP NOEL