Le Pape François annonce la création de 13 nouveaux Cardinaux extrémistes - Qui sont-ils ?

Lors de l'Angélus du 1er septembre, François a annoncé la création, le 5 octobre, de treize nouveaux cardinaux. Symboliquement, l'Angélus a commencé en retard parce que François était coincé dans un ascenseur pendant 25 minutes et a dû être libéré par les pompiers.

Dix des nouveaux cardinaux ont moins de 80 ans. François a maintenant nommé 53% de l'organe qui élira son successeur.

Les dix nouveaux cardinaux sont des défenseurs de l'immigration de masse et de l'homosexualité.

1. Miguel Angel Ayuso Guixot, 67 ans, président du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux et père de la Déclaration hérétique d'Abou Dhabi.

2. José Tolentino Medonça, 53 ans, l'archiviste du Vatican qui a été accusé d'être homosexuel.

3. Ignatius Suharyo Hardjoatmodjo, 69 ans, archevêque de Jakarta, Indonésie, où le nombre de catholiques est inférieur à 3%.

4. Juan de la Caridad García Rodríguez, 71 ans, archevêque de La Havane, qui a refusé d'appliquer Summorum Pontificum.

5. Fridolin Ambongo Besungu, 59 ans, archevêque de Kinshasa, prélat proche des riches évêques allemands.

6. Jean-Claude Höllerich, SJ, 61 ans, archevêque de Luxembourg, un prélat pro-UE très politique qui a traité Steve Bannon de "prêtre" du populisme.

7. Alvaro Ramazzini Imeri, 72 ans, évêque de Huehuetenamgo, Guatemala, partisan de la théologie de la libération, de l'environnement et de l'autonomisation des communautés autochtones.

8. Matteo Zuppi, 63 ans, archevêque de Bologne, auteur de l'avant-propos de la traduction italienne de "Building a Bridge" par le militant gay James Martin.

9. Cristóbal López Romero, 67 ans, archevêque de Rabat, Maroc, où la population catholique est inférieure à 1%.

10. Michael Czerny, SJ, 73 ans, sous-secrétaire d'État aux Migrants, Canada/Tchèque, Vatican.

Les trois nouveaux cardinaux de plus de 80 ans sont :

1. L'archevêque Michael Fitzgerald, un prélat anti-catholique qui a été destitué à la tête du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux par Benoît XVI en 2006 et fait nonce en Égypte.

2. Sigitas Tamkevicius, SJ, l'ancien archevêque de Kaunas qui a passé plusieurs années dans un goulag communiste soviétique.

3. Eugenio Dal Corso, ancien évêque de Benguela, Angola.

Alors que les conservateurs Jean-Paul II et Benoît XVI choisissaient principalement des candidats libéraux, à quelques exceptions catholiques près, François ne nomme que des extrémistes libéraux.

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François a annoncé la nomination de 13 nouveaux cardinaux qui œuvrent, comme lui, pour une Église au service des pauvres.

Le consistoire - création de nouveaux cardinaux - annoncé, par surprise, par le pape François, dimanche, est sans doute le plus «politique» de son pontificat. Le profil des treize hommes sélectionnés par François apparaît même comme un message très clair pour l’Église catholique. Plus que jamais, le Pape veut une Église engagée pour les plus pauvres, amie de l’islam et militante de l’écologie.

Cette orientation ferme transparaît aussi dans la méthode de ces nominations. Le Pape s’est affranchi des règles traditionnelles qu’il avait en partie respectées lors des cinq consistoires précédents. La notion de «siège cardinalice» qui voulait que l’archevêque d’une grande ville devienne cardinal est enterrée. L’exemple le plus emblématique est celui de Milan, mais Cracovie ou Venise, qui ont pourtant donné trois papes, Jean XXIII, Jean-Paul Ier et Jean-Paul II, ne sont plus pourvues. Leur archevêque serait automatiquement devenu cardinal il y a peu.

François, 82 ans, a donc personnellement choisi les nouveaux venus du collège cardinalice qui compte 128 prélats désormais, âgés de moins de 80 ans, habilités à élire son successeur le jour venu. En leur remettant, dimanche 6 octobre la «barrette», ce petit chapeau rouge de cardinal, François aura ainsi nommé 53 % des cardinaux électeurs en seulement six ans de pontificat.

Ce n’est toutefois pas la majorité requise pour élire un pape qui est des deux tiers des votants. Mais la dynamique électorale des cinq derniers conclaves démontre qu’une tendance capable de rassembler autour de 40 % des voix dès le départ tient en partie l’élection du pape. C’est l’enjeu de ces nominations même si l’Église professe aussi que les cardinaux, lors des conclaves, sont directement inspirés par l’Esprit Saint.

Pas de nouveauté en revanche, sur le plan géopolitique. Avec 43 % des électeurs, l’Europe reste définitivement sous la barre des 50 %, qu’elle a franchie sous le pontificat de François, même si les Italiens sont toujours majoritaires dans ce groupe. Avec 13 % chacune, l’Afrique et l’Asie sont quasi stables, mais pèsent davantage que l’Amérique du Nord (10 %) et toujours moins que l’Amérique latine (18 %).

Choix emblématiques

Qui sont les hommes choisis? Deux sont particulièrement emblématiques: le premier n’élira pas le prochain pape car il a 82 ans, mais Mgr Michael Louis Fitzgerald, est réhabilité. Anglais, ce père blanc qui était président du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, fut écarté par Benoît XVI - ce fut l’une de ses premières décisions - qui l’envoya nonce en Égypte car il le trouvait trop favorable à l’islam.

L’autre n’est même pas évêque - là aussi le pape innove. Le père Michael Czerny, 73 ans, est un jésuite canadien, actuel sous-secrétaire de la section migrants et réfugiés du dicastère pour le Service du développement humain, mais aussi secrétaire spécial du synode sur l’Amazonie. Il est aussi l’une des plumes de l’encyclique Laudato si sur l’écologie. Autant dire un prélat très proche du pape.

Un autre jésuite, proche de la ligne de François - il le revendique publiquement - est promu: Mgr Jean-Claude Hollerich, 61 ans, archevêque de Luxembourg, président de la Commission des épiscopats de la Communauté européenne (Comece). Également proche du Pape, très connu en Italie, Mgr Matteo Zuppi, 63 ans, archevêque de Bologne et surtout l’un des membres éminents de la communauté Sant’Egidio, impliquée auprès des plus pauvres et sur le plan international. Sant’Egidio, avec les Jésuites, est «la» communauté la plus influente dans l’actuel pontificat. Autre proche du Pape, un Portugais, archiviste du Vatican, José Tolentino Mendonça, 53 ans, est nommé.

Hommes de terrain

Deux champions du dialogue avec l’islam ont été aussi admis dans le collège cardinalice: Mgr Miguel Angel Ayuso Guixot, 67 ans, président du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux mais aussi plume de la «déclaration pour la Fraternité humaine», que François a signée avec l’université islamique de al-Azhar du Caire, à Abu Dhabi au printemps dernier. Et Mgr Cristobal Lopez Romero, 67 ans, également espagnol, archevêque de Rabat (Maroc), qui a accueilli François lors de son voyage dans ce pays.

Enfin, quatre autres archevêques, hommes de terrain, défenseurs des droits de leurs peuples, sont mis en valeur: Mgr Ignatius Suharyo Hardjoatmodjo, 69 ans, archevêque de Jakarta (Indonésie), grand partisan du pouvoir aux conférences épiscopales dans l’Église. Mgr Juan de la Caridad Garcia Rodriguez, 71 ans, archevêque de San Cristobal de La Havane (Cuba), et Mgr Alvaro Ramazzini Imeri, 72 ans, du Guatemala. Et l’important Mgr Fridolin Ambongo Besungu, 59 ans, archevêque de Kinshasa (République démocratique du Congo), où il joue un rôle de stabilisateur politique décisif.

Jean-Marie Guénois

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"L'un parle de cardinaux, un autre d'amis de Bergoglio...", commente Aldo Maria Valli au sujet des cardinaux du pape François du 1 er septembre.

Pour Valli, la nomination de l'archevêque Michael Fitzgerald, âgé de 82 ans, est une "réhabilitation" après son limogeage en 2006 du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux pour sa "ligne accommodante sur l'islam".

L'archevêque Miguel Angel Ayuso Guixot, néo-cardinal et successeur de Fitzgerald, a récemment fait l'éloge du document d'Abou Dhabi et de "l'engagement inlassable de François pour la promotion du dialogue" [avec des personnes partageant les mêmes idées].

Le néo-cardinal Matteo Zuppi de Bologne et le fonctionnaire du Vatican, le néo-cardinal Michael Czerny, appartiennent au parti pro-immigration de François.

Zuppi a été félicité par le propagandiste gay James Martin sur Twitter comme "un grand partisan" de la fornication homosexuelle. Czerny est secrétaire spéciale du synode amazonien.

Le néo-cardinal José Tolentino Mendonça est un fan de sœur Maria Teresa Forcades i Vila, une "théologienne" ultra-féministe qui soutient l'avortement et le pseudo-mariage gay.

Pas étonnant que Bergoglio se soit retrouvé coincé dans l'ascenseur alors qu'il tentait de se rendre à l'endroit où il a annoncé les noms de ces néo-cardinaux.

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