Homélie du dimanche avec Normandt
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Re: Homélie du dimanche avec Normandt
Dimanche 21 avril 2024 Quatrième dimanche de Pâques
Jean 10,11-18 1Jean 3,1-2 Actes des Apôtres 4,8-12
Saint Jean nous dit dans sa première lettre : « Bien-aimés, dès maintenant, nous sommes enfants de Dieu, mais ce que nous serons n’a pas encore été manifesté. Nous le savons : quand cela sera manifesté, nous lui serons semblables car nous le verrons tel qu’il est. » Nous sommes enfants de Dieu.
Nous venons à la messe, nous écoutons la Parole et nous vivons l’Eucharistie. Nous grandissons chaque jour dans la foi. Nous sommes des graciés.
Saint Jean continue : « Nous sommes enfants de Dieu, mais ce que nous serons n’a pas encore été manifesté. » Nous sommes toujours entre deux réalités; êtres enfants de Dieu et en même temps, nous ne sommes pas encore complets dans la foi, parce que nous avons encore à avoir confiance en Dieu. La confiance, qui est un signe de l’Amour du Seigneur, nous permet d’espérer en lui et d’entrevoir son Amour dans notre cœur.
Nous sommes transformés et Aimés en Dieu. Mais, pourquoi attendre. Nous n’avons qu’à le reconnaître. Certaines personnes sont très transformées pendant cette vie, d’autres sont transformées progressivement, mais nous ne sommes jamais stationnaires lorsque nous cheminons avec d’autres dans l’Église, dans l’Amour de Dieu.
Parfois, des personnes sont déjà saintes dans notre monde, mais cela demande vraiment une conversion de chaque jour appuyée fortement sur les grâces du Baptême. Plus nous trouvons des moyens de cheminer avec Jésus, plus notre vie se transforme.
Nous avons tout en nous pour devenir des saintes et des saints, simplement par le Baptême, puis avec les autres sacrements. Nous avons tout en nous pour suivre Jésus indéfiniment. Plus nous sommes avec lui et plus nous sommes connectés avec l’essentiel de la vie.
Jésus nous le dit et en même temps il nous confirme qu’il est Dieu : « Je suis le bon pasteur, le vrai berger, qui donne sa vie pour ses brebis. »
Jésus est le vrai berger. Nous n’avons pas d’autre berger que Jésus. Oui, il y a des personnes dans l’Église qui aident comme des bergers, des bergères, qui aident à la conversion et à garder le troupeau ensemble pour le conduire aux frais pâturages, mais Jésus seul donne la vraie nourriture.
Jésus est aussi le seul qui a donné sa vie pour nous, qui nous sauve et nous garantit la vie éternelle.
Jésus dit que nous ne sommes pas les seuls à être sauvés : « J’ai encore d’autres brebis, qui ne sont pas de cet enclos : celles-là aussi, il faut que je les conduise. Elles écouteront ma voix : il y aura un seul troupeau et un seul pasteur. »
Des personnes suivent Jésus sans le savoir et Jésus les accueille aussi. D’ailleurs, Jésus accueille l’humanité. Des personnes sont dans d’autres enclos et Jésus veille sur elles. Comme chrétiens et chrétiennes, nous sommes invités à chercher avec Jésus les personnes qui ne semblent pas de l’enclos, de leur dévoiler la beauté de Dieu en elles, leur parler de l’Amour de Dieu, de les encourager à suivre davantage Jésus.
Trop de personnes aujourd’hui vivent dans la peur et le rejet, dans la violence sous plusieurs formes. Continuons de les évangéliser avec des valeurs, de la joie, de l’espérance, de la paix. Car ces valeurs valent plus que l’or et la présence de Jésus dans une vie vaut plus que tout.
Heureux, heureuses sommes-nous de savoir que Jésus est dans notre vie, de recevoir Jésus dans notre vie, par l’Eucharistie. Prions pour que toutes les personnes dans le monde reconnaissent la présence de Jésus et lui permettent d’ouvrir leur cœur davantage, afin que son Amour circule librement.
Jean 10,11-18 1Jean 3,1-2 Actes des Apôtres 4,8-12
Saint Jean nous dit dans sa première lettre : « Bien-aimés, dès maintenant, nous sommes enfants de Dieu, mais ce que nous serons n’a pas encore été manifesté. Nous le savons : quand cela sera manifesté, nous lui serons semblables car nous le verrons tel qu’il est. » Nous sommes enfants de Dieu.
Nous venons à la messe, nous écoutons la Parole et nous vivons l’Eucharistie. Nous grandissons chaque jour dans la foi. Nous sommes des graciés.
Saint Jean continue : « Nous sommes enfants de Dieu, mais ce que nous serons n’a pas encore été manifesté. » Nous sommes toujours entre deux réalités; êtres enfants de Dieu et en même temps, nous ne sommes pas encore complets dans la foi, parce que nous avons encore à avoir confiance en Dieu. La confiance, qui est un signe de l’Amour du Seigneur, nous permet d’espérer en lui et d’entrevoir son Amour dans notre cœur.
Nous sommes transformés et Aimés en Dieu. Mais, pourquoi attendre. Nous n’avons qu’à le reconnaître. Certaines personnes sont très transformées pendant cette vie, d’autres sont transformées progressivement, mais nous ne sommes jamais stationnaires lorsque nous cheminons avec d’autres dans l’Église, dans l’Amour de Dieu.
Parfois, des personnes sont déjà saintes dans notre monde, mais cela demande vraiment une conversion de chaque jour appuyée fortement sur les grâces du Baptême. Plus nous trouvons des moyens de cheminer avec Jésus, plus notre vie se transforme.
Nous avons tout en nous pour devenir des saintes et des saints, simplement par le Baptême, puis avec les autres sacrements. Nous avons tout en nous pour suivre Jésus indéfiniment. Plus nous sommes avec lui et plus nous sommes connectés avec l’essentiel de la vie.
Jésus nous le dit et en même temps il nous confirme qu’il est Dieu : « Je suis le bon pasteur, le vrai berger, qui donne sa vie pour ses brebis. »
Jésus est le vrai berger. Nous n’avons pas d’autre berger que Jésus. Oui, il y a des personnes dans l’Église qui aident comme des bergers, des bergères, qui aident à la conversion et à garder le troupeau ensemble pour le conduire aux frais pâturages, mais Jésus seul donne la vraie nourriture.
Jésus est aussi le seul qui a donné sa vie pour nous, qui nous sauve et nous garantit la vie éternelle.
Jésus dit que nous ne sommes pas les seuls à être sauvés : « J’ai encore d’autres brebis, qui ne sont pas de cet enclos : celles-là aussi, il faut que je les conduise. Elles écouteront ma voix : il y aura un seul troupeau et un seul pasteur. »
Des personnes suivent Jésus sans le savoir et Jésus les accueille aussi. D’ailleurs, Jésus accueille l’humanité. Des personnes sont dans d’autres enclos et Jésus veille sur elles. Comme chrétiens et chrétiennes, nous sommes invités à chercher avec Jésus les personnes qui ne semblent pas de l’enclos, de leur dévoiler la beauté de Dieu en elles, leur parler de l’Amour de Dieu, de les encourager à suivre davantage Jésus.
Trop de personnes aujourd’hui vivent dans la peur et le rejet, dans la violence sous plusieurs formes. Continuons de les évangéliser avec des valeurs, de la joie, de l’espérance, de la paix. Car ces valeurs valent plus que l’or et la présence de Jésus dans une vie vaut plus que tout.
Heureux, heureuses sommes-nous de savoir que Jésus est dans notre vie, de recevoir Jésus dans notre vie, par l’Eucharistie. Prions pour que toutes les personnes dans le monde reconnaissent la présence de Jésus et lui permettent d’ouvrir leur cœur davantage, afin que son Amour circule librement.
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Re: Homélie du dimanche avec Normandt
Dimanche 28 mai 2024 Cinquième dimanche de Pâques
Jean 15,1-8 1Jean 3,18-24 Actes des Apôtres 9,26-31
Paul vivait sa pauvreté à lui. Il avait un passé qui marquait spécialement la communauté chrétienne naissante. Paul venait de se convertir mais, avec raison, la peur s’était emparée des chrétiens à cause de la persécution qu’il leur faisait subir lorsqu’il s’appelait encore Saul.
Or, lorsque Paul arrive près du camp chrétien, ceux-ci ne voulaient pas le voir : « car ils ne croyaient pas que lui aussi était un disciple. » Paul, de lui-même ne pouvait pas s’approcher des chrétiens si facilement.
Barnabé, l’ami de Paul et un chrétien convaincu, reconnait la pauvreté particulière de Paul. Il reconnait que le passé de Paul trahit qui il est maintenant. Or, Barnabé aide Paul à créer des liens avec les chrétiens de Jérusalem:
« Alors Barnabé le prit avec lui et le présenta aux Apôtres ; il leur raconta comment, sur le chemin, Saul avait vu le Seigneur, qui lui avait parlé, et comment, à Damas, il s’était exprimé avec assurance au nom de Jésus. »
L’amitié de Barnabé a permis à Paul d’entrer en communauté. Ensuite, nous savons que Paul a évangélisé avec la fougue et la détermination qui lui est connu. Si ce n’était pas de Barnabé, peut-être que Paul n’aurait pas réussis seul à percer la muraille de la communauté chrétienne de Jérusalem.
Saint Jean, dans sa première lettre nous dit : « Petits enfants, n’aimons pas en paroles ni par des discours, mais par des actes et en vérité. » « En vérité. » Cela ne veut pas dire être parfait, mais cela veut dire d’être unis à Jésus et recevoir son Amour dans la vérité et reconnaître son Amour dans les autres. Être vrai veut dire être soi.
Nous avons eu beaucoup d’influences venant de nos familles, de personnes dans la société, dans l’église en marche, des milieux desquels nous sommes, de l’époque dans laquelle nous vivons, des influences des autres. Nous avons eu aussi de bonnes influences, mais il est possible que nous ayons eu des influences négatives et néfastes. Et parfois nous n’avons pas été de bonne influence.
Il est toujours heureux de garder ce qui est bon, beau et bien dans notre vie, mais il n’est pas toujours facile de se défaire de mauvaises habitudes recueillis ici et là au fil du temps. Notre pauvreté se retrouve dans les mauvaises habitudes.
Nous avons alors besoin de revoir ce que nous faisons. Notre pauvreté peut se changer en occasion de transformer notre existence pour le mieux. Nous pouvons prendre le temps et revoir en nous ce qui peut être amélioré et oser une nouvelle conversion.
Puis la plus grande pauvreté que nous avons tous et toutes, c’est de ne pas reconnaître Jésus. La pauvreté de l’humanité est et sera toujours de ne pas être avec Jésus et de savoir qu’il nous Aime.
Nous ne pouvons rien de nous-mêmes comme il est écrit dans l’Évangile : « Le sarment ne peut pas porter de fruit par lui-même s’il ne demeure pas sur la vigne, de même vous non plus, si vous ne demeurez pas en moi. »
L’enseignement de Jésus est clair. Sans Jésus nous ne pouvons rien faire. Et avec Jésus, c’est Jésus qui nous envoie la sève. Le Cœur de Jésus, « le cœur de la vigne » est la nourriture de tous, pour naître, grandir, survivre, puis vivre et demeurer dans l’Amour de Dieu.
Nous pouvons passer des semaines entières sans penser à Jésus et sans nous unir à lui et nous perdons beaucoup à ne pas le faire. Si nous ne sommes pas branchés sur sa vigne, nous ne vivons pas avec Jésus. C’est notre plus grande pauvreté.
Nous pouvons méditer sur cette pauvreté et accueillir l’Amour de Dieu qui est déjà en nous. Nous sommes appelés à continuellement nous brancher sur la vigne de Dieu et essayer de le faire chaque jour, juste à y penser, et notre vie va faire un bond important. Prenons les moyens de progresser dans la foi avec Jésus au jour le jour et observons le monde autour de nous se transformer, tout spécialement en remettant tout ce qui nous dérange, à Jésus.
Si nous reprenons les trois parties de cette homélie, nous voyons que des personnes ont besoin de nous pour entrer en Église. L’accueil entre chaque membre de l’Église est nécessaire. Deuxièmement, nous sommes invités à laisser ce qui nous retient et à devenir davantage nous-mêmes et en troisième lieu, nous sommes appelés à nous unir à la vigne de Dieu, dans une mission commune avec le Christ pour la gloire de Dieu, le salut du monde et notre propre salut, grâce à l’Amour.
Jean 15,1-8 1Jean 3,18-24 Actes des Apôtres 9,26-31
Paul vivait sa pauvreté à lui. Il avait un passé qui marquait spécialement la communauté chrétienne naissante. Paul venait de se convertir mais, avec raison, la peur s’était emparée des chrétiens à cause de la persécution qu’il leur faisait subir lorsqu’il s’appelait encore Saul.
Or, lorsque Paul arrive près du camp chrétien, ceux-ci ne voulaient pas le voir : « car ils ne croyaient pas que lui aussi était un disciple. » Paul, de lui-même ne pouvait pas s’approcher des chrétiens si facilement.
Barnabé, l’ami de Paul et un chrétien convaincu, reconnait la pauvreté particulière de Paul. Il reconnait que le passé de Paul trahit qui il est maintenant. Or, Barnabé aide Paul à créer des liens avec les chrétiens de Jérusalem:
« Alors Barnabé le prit avec lui et le présenta aux Apôtres ; il leur raconta comment, sur le chemin, Saul avait vu le Seigneur, qui lui avait parlé, et comment, à Damas, il s’était exprimé avec assurance au nom de Jésus. »
L’amitié de Barnabé a permis à Paul d’entrer en communauté. Ensuite, nous savons que Paul a évangélisé avec la fougue et la détermination qui lui est connu. Si ce n’était pas de Barnabé, peut-être que Paul n’aurait pas réussis seul à percer la muraille de la communauté chrétienne de Jérusalem.
Saint Jean, dans sa première lettre nous dit : « Petits enfants, n’aimons pas en paroles ni par des discours, mais par des actes et en vérité. » « En vérité. » Cela ne veut pas dire être parfait, mais cela veut dire d’être unis à Jésus et recevoir son Amour dans la vérité et reconnaître son Amour dans les autres. Être vrai veut dire être soi.
Nous avons eu beaucoup d’influences venant de nos familles, de personnes dans la société, dans l’église en marche, des milieux desquels nous sommes, de l’époque dans laquelle nous vivons, des influences des autres. Nous avons eu aussi de bonnes influences, mais il est possible que nous ayons eu des influences négatives et néfastes. Et parfois nous n’avons pas été de bonne influence.
Il est toujours heureux de garder ce qui est bon, beau et bien dans notre vie, mais il n’est pas toujours facile de se défaire de mauvaises habitudes recueillis ici et là au fil du temps. Notre pauvreté se retrouve dans les mauvaises habitudes.
Nous avons alors besoin de revoir ce que nous faisons. Notre pauvreté peut se changer en occasion de transformer notre existence pour le mieux. Nous pouvons prendre le temps et revoir en nous ce qui peut être amélioré et oser une nouvelle conversion.
Puis la plus grande pauvreté que nous avons tous et toutes, c’est de ne pas reconnaître Jésus. La pauvreté de l’humanité est et sera toujours de ne pas être avec Jésus et de savoir qu’il nous Aime.
Nous ne pouvons rien de nous-mêmes comme il est écrit dans l’Évangile : « Le sarment ne peut pas porter de fruit par lui-même s’il ne demeure pas sur la vigne, de même vous non plus, si vous ne demeurez pas en moi. »
L’enseignement de Jésus est clair. Sans Jésus nous ne pouvons rien faire. Et avec Jésus, c’est Jésus qui nous envoie la sève. Le Cœur de Jésus, « le cœur de la vigne » est la nourriture de tous, pour naître, grandir, survivre, puis vivre et demeurer dans l’Amour de Dieu.
Nous pouvons passer des semaines entières sans penser à Jésus et sans nous unir à lui et nous perdons beaucoup à ne pas le faire. Si nous ne sommes pas branchés sur sa vigne, nous ne vivons pas avec Jésus. C’est notre plus grande pauvreté.
Nous pouvons méditer sur cette pauvreté et accueillir l’Amour de Dieu qui est déjà en nous. Nous sommes appelés à continuellement nous brancher sur la vigne de Dieu et essayer de le faire chaque jour, juste à y penser, et notre vie va faire un bond important. Prenons les moyens de progresser dans la foi avec Jésus au jour le jour et observons le monde autour de nous se transformer, tout spécialement en remettant tout ce qui nous dérange, à Jésus.
Si nous reprenons les trois parties de cette homélie, nous voyons que des personnes ont besoin de nous pour entrer en Église. L’accueil entre chaque membre de l’Église est nécessaire. Deuxièmement, nous sommes invités à laisser ce qui nous retient et à devenir davantage nous-mêmes et en troisième lieu, nous sommes appelés à nous unir à la vigne de Dieu, dans une mission commune avec le Christ pour la gloire de Dieu, le salut du monde et notre propre salut, grâce à l’Amour.
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Re: Homélie du dimanche avec Normandt
Dimanche 5 mai 2024
Jean 15,9-17 1Jean 4,7-10 Actes des Apôtres 10,25-26.34-35.44-48 Sixième dimanche de Pâques
Lisons un passage des Actes des Apôtres : « Comme Pierre arrive, Corneille vient à sa rencontre et il tombe à ses pieds et se prosterne. Mais Pierre le relève en disant : « Lève-toi. Je ne suis qu’un homme, moi aussi. » Pierre a connu Jésus et vécu avec lui, il a été nommé par lui le pape de l’Église, il est en charge des Apôtres comme premier Pape, il avait toutes les bonnes raisons de se péter les bretelles, de devenir orgueilleux et de se prendre pour quelqu’un d’autre.
Pierre réalise un enseignement important avec un témoignage digne d’un Pape. Il voit Corneille qui arrive et qui se lance à ses pieds. Il pouvait dire : Tu es un bon disciple, ou bien lève-toi maintenant et prenons un verre. Mais Pierre s’est pris d’une toute autre manière.
Pierre dit à Corneille : « Lève-toi. Je ne suis qu’un homme, moi aussi. » Quelle belle grâce d’humilité. Par son geste, il invite Corneille à comprendre qu’il y a plus grand que lui. Pierre se reconnait un simple homme et de ce fait il donne toute la place à Jésus. Pierre ne peut rien de lui-même et il le sait. Il est en mission mais pas pour lui-même, il l’est pour Jésus.
Le Psaume d’aujourd’hui va très bien à Pierre qui connait Jésus son Sauveur. Son cœur semble même le chanter :
Chantez au Seigneur un chant nouveau, car il a fait des merveilles. Le Seigneur a fait connaître sa victoire et révélé sa justice aux nations ; il s'est rappelé sa fidélité, son amour, en faveur de la maison d'Israël. La terre tout entière a vu la victoire de notre Dieu. Acclamez le Seigneur, terre entière, sonnez, chantez, jouez !
Saint Jean, lui, a toujours les phrases justes : « Bien-aimés, aimons-nous les uns les autres, puisque l’amour vient de Dieu. » Saint Jean confirme l’action de Saint Pierre. « Puisque l’Amour vient de Dieu » et de Dieu seul, apprenons à nous aimer les uns les autres et laisser à Jésus être le roi de nos cœurs, de notre vie, de nos familles, des personnes qui nous entourent.
Pendant toute la vie de Jésus jusqu’à sa résurrection et encore aujourd’hui, Jésus ne nous a demandé qu’une seule chose qui a deux volets : « Comme le Père m’a aimé, moi aussi je vous ai aimés. Demeurez dans mon amour. »
Jésus nous Aime. Demeurons dans l’Amour de Jésus et observons-le toucher notre cœur et le cœur des personnes autour de nous.
Jésus nous demande de demeurer dans son Amour. Parce qu’il sait que si nous y demeurons, l’amour dans notre vie va augmenter.
Le deuxième, c’est d’aimer notre prochain et surtout de nous laisser aimer des autres. Nous laisser aimer de Dieu et des autres n’est pas si simple, puisque nous ne sommes pas habitués de nous laisser aimer. Réaliser l’Amour de Dieu ensemble demande plus d’écoute et plus de partage.
Jésus ajoute comme un commandement, une recommandation : « Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, c’est moi qui vous ai choisis et établis, afin que vous alliez, que vous portiez du fruit, et que votre fruit demeure. » Nous n’avons pas choisi Dieu. Dieu nous choisit. Or, nous devons tout attendre de Dieu dans notre cœur et dans le cœur des personnes qui sont autour de nous.
Dieu est présent. Dieu se manifeste dans chaque personne. Observons Dieu présent dans le cœur de chaque personne. C’est une belle mission que Jésus nous offre aujourd’hui. Trouver Dieu dans les autres, c’est trouver Dieu lui-même.
Jean 15,9-17 1Jean 4,7-10 Actes des Apôtres 10,25-26.34-35.44-48 Sixième dimanche de Pâques
Lisons un passage des Actes des Apôtres : « Comme Pierre arrive, Corneille vient à sa rencontre et il tombe à ses pieds et se prosterne. Mais Pierre le relève en disant : « Lève-toi. Je ne suis qu’un homme, moi aussi. » Pierre a connu Jésus et vécu avec lui, il a été nommé par lui le pape de l’Église, il est en charge des Apôtres comme premier Pape, il avait toutes les bonnes raisons de se péter les bretelles, de devenir orgueilleux et de se prendre pour quelqu’un d’autre.
Pierre réalise un enseignement important avec un témoignage digne d’un Pape. Il voit Corneille qui arrive et qui se lance à ses pieds. Il pouvait dire : Tu es un bon disciple, ou bien lève-toi maintenant et prenons un verre. Mais Pierre s’est pris d’une toute autre manière.
Pierre dit à Corneille : « Lève-toi. Je ne suis qu’un homme, moi aussi. » Quelle belle grâce d’humilité. Par son geste, il invite Corneille à comprendre qu’il y a plus grand que lui. Pierre se reconnait un simple homme et de ce fait il donne toute la place à Jésus. Pierre ne peut rien de lui-même et il le sait. Il est en mission mais pas pour lui-même, il l’est pour Jésus.
Le Psaume d’aujourd’hui va très bien à Pierre qui connait Jésus son Sauveur. Son cœur semble même le chanter :
Chantez au Seigneur un chant nouveau, car il a fait des merveilles. Le Seigneur a fait connaître sa victoire et révélé sa justice aux nations ; il s'est rappelé sa fidélité, son amour, en faveur de la maison d'Israël. La terre tout entière a vu la victoire de notre Dieu. Acclamez le Seigneur, terre entière, sonnez, chantez, jouez !
Saint Jean, lui, a toujours les phrases justes : « Bien-aimés, aimons-nous les uns les autres, puisque l’amour vient de Dieu. » Saint Jean confirme l’action de Saint Pierre. « Puisque l’Amour vient de Dieu » et de Dieu seul, apprenons à nous aimer les uns les autres et laisser à Jésus être le roi de nos cœurs, de notre vie, de nos familles, des personnes qui nous entourent.
Pendant toute la vie de Jésus jusqu’à sa résurrection et encore aujourd’hui, Jésus ne nous a demandé qu’une seule chose qui a deux volets : « Comme le Père m’a aimé, moi aussi je vous ai aimés. Demeurez dans mon amour. »
Jésus nous Aime. Demeurons dans l’Amour de Jésus et observons-le toucher notre cœur et le cœur des personnes autour de nous.
Jésus nous demande de demeurer dans son Amour. Parce qu’il sait que si nous y demeurons, l’amour dans notre vie va augmenter.
Le deuxième, c’est d’aimer notre prochain et surtout de nous laisser aimer des autres. Nous laisser aimer de Dieu et des autres n’est pas si simple, puisque nous ne sommes pas habitués de nous laisser aimer. Réaliser l’Amour de Dieu ensemble demande plus d’écoute et plus de partage.
Jésus ajoute comme un commandement, une recommandation : « Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, c’est moi qui vous ai choisis et établis, afin que vous alliez, que vous portiez du fruit, et que votre fruit demeure. » Nous n’avons pas choisi Dieu. Dieu nous choisit. Or, nous devons tout attendre de Dieu dans notre cœur et dans le cœur des personnes qui sont autour de nous.
Dieu est présent. Dieu se manifeste dans chaque personne. Observons Dieu présent dans le cœur de chaque personne. C’est une belle mission que Jésus nous offre aujourd’hui. Trouver Dieu dans les autres, c’est trouver Dieu lui-même.
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Re: Homélie du dimanche avec Normandt
B Dimanche 12mai 2024
Mc 16, 15-20 Ep 4, 1-11 Ac 1, 1-11
Jésus est ressuscité et il est monté aux cieux. Certaines personnes posent la question à saint Paul : « Que veut dire : Il est monté ? — [Paul répond] Cela veut dire [que Jésus] était d'abord descendu dans les régions inférieures de la terre, [avec nous, dans notre histoire.] Et celui qui était descendu, [Jésus] est le même qui est monté au-dessus de tous les cieux pour remplir l'univers. »
Nous connaissons bien le passage de la kénose quand Jésus descend dans notre monde dans le livre aux Philippiens chapitre 2 verset 6 et ss : « Le Christ Jésus, ayant la condition de Dieu, ne retint pas jalousement le rang qui l’égalait à Dieu. Mais il s’est anéanti, prenant la condition de serviteur, devenant semblable aux hommes. Reconnu homme à son aspect, il s’est abaissé, devenant obéissant jusqu’à la mort, et la mort de la croix.
C’est pourquoi Dieu l’a exalté : il l’a doté du Nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu’au nom de Jésus tout genou fléchisse au ciel, sur terre et aux enfers, et que toute langue proclame : « Jésus Christ est Seigneur » à la gloire de Dieu le Père. »
Jésus nous comble puisqu’il est notre chemin, notre vérité et la vie continue jusqu’à l’accomplissement de l’Amour total et définitif.
Saint Paul dit que Jésus a laissé des dons aux humains : « ce sont les Apôtres, et aussi les prophètes, les évangélisateurs, les pasteurs et ceux qui enseignent. » Saint Paul rappelle que Jésus est venu fonder son Église premièrement sur les Apôtres et sur le premier pape, Pierre.
Dieu a voulu que sur cette terre il y ait une gouverne du peuple de Dieu: « De cette manière, continue saint Paul, les fidèles sont organisé pour que les tâches du ministère soient accomplies, et que se construise le corps du Christ. » Le but est que le corps du Christ se construise à l’intérieur de cette Église et que nous soyons rassemblés dans le Christ qui est la Tête du Corps.
Jésus est celui qui attire tout à Lui. Il n’y a pas d’autre chemin par lequel le salut nous est donné. Jésus veut que nous participions à sa mission. Nous sommes appelés à enseigner ce que nous avons reçu en abondance, par grâce. Chaque occasion de prier avec les autres, chaque fois que nous offrons des personnes à Jésus, nous sommes en mission. Nous avons des talents, et quelque soient ces talents, nous demandons à Jésus de les faire fructifier pour le monde.
Comme il est écrit dans la lettre aux Éphésiens, Paul termine en disant : « Au terme, nous parviendrons tous ensemble à l’unité dans la foi et la pleine connaissance du Fils de Dieu, à l’état de l’Homme parfait, à la stature du Christ dans sa plénitude. » L’unité de la foi nous rassemble et la vraie connaissance du Fils de Dieu fait de nous des fils et des filles de la même fibre que le Fils.
Pour que notre salut soit assuré, le Christ ressuscite et monte s’asseoir à la droite du Père. Juste avant, Jésus donne ses instructions aux Apôtres comme s’il place un sceau final sur tout ce qu’il leur avait enseigné : « Allez dans le monde entier. Proclamez la l’Évangile à toute la création. Celui qui croira et sera baptisé sera sauvé. » Celui qui ne croit pas, s’éloigne de l’Amour de Dieu.
Jésus continue : « Voici les signes qui accompagneront ceux qui deviendront croyants : en mon nom, expulseront les démons ; ils parleront en langues nouvelles ; ils imposeront les mains aux malades, et les malades s'en trouveront bien. »
Notre vie n’est pas vouée à la tombe, notre vie continuera car Jésus a dit : « Je Suis la vie. » Il est la vie éternelle. Il invite aussi à imposer les mains sur les malades et : « les malades s’en trouveront bien. »
Jésus entre au ciel et il s’assoit à la droite de Dieu. Puis saint Marc mentionne que les Apôtres : « s'en allèrent proclamer partout l’Évangile. « Du Royaume » le Seigneur travaillait avec eux et confirmait la Parole par les signes qui l'accompagnaient. »
Jésus nous donne la même mission. Il nous invite à aller partout et là où nous sommes, de le faire connaître et surtout faire connaître l’Amour de Dieu qui est pour tout le monde, que leurs fautes ont été rachetées, que leur vie est sauvée.
Pendant cette Eucharistie, demandons à l’Esprit Saint de nous inspirer les mots à dire à notre famille, à notre entourage pendant l’été qui s’en vient et qu’il y ait multiplication de disciples pour la gloire de Dieu et le salut du monde : « Donnez-leur vous-mêmes à manger! » Qu’il y ait multiplication de pain et de poisson bénis pour que le peuple de Dieu soit nourri.
À la fête des mères, nous pouvons ajouter
Aujourd’hui, c’est la fête des mères. Prenons le temps de la remercier dans notre cœur. Elle nous a beaucoup aimé. Offrons-lui un bouquet de prières et d’amour par notre cœur. Offrons aussi à Marie, Mère de Jésus et de tous les humains un beau bouquet de roses remplis de tout ce qui est beau, bien et vrai en nous.
Pour les personnes dont leur maman est déjà entrée dans le Cœur de Dieu, c’est pendant l’Eucharistie que nous sommes le plus près d’elle. L’Eucharistie c’est Jésus qui nous unit ensemble et aussi avec toutes les personnes qui sont déjà entrées au ciel. Notre maman sera présente avec Jésus dans l’Eucharistie tantôt.
Pendant cette Eucharistie, demandons à Jésus d’ouvrir notre cœur pour nous laisser aimer de lui et d’aimer davantage les personnes autour de nous; notre maman, notre papa, notre famille, nos amis.
Mc 16, 15-20 Ep 4, 1-11 Ac 1, 1-11
Jésus est ressuscité et il est monté aux cieux. Certaines personnes posent la question à saint Paul : « Que veut dire : Il est monté ? — [Paul répond] Cela veut dire [que Jésus] était d'abord descendu dans les régions inférieures de la terre, [avec nous, dans notre histoire.] Et celui qui était descendu, [Jésus] est le même qui est monté au-dessus de tous les cieux pour remplir l'univers. »
Nous connaissons bien le passage de la kénose quand Jésus descend dans notre monde dans le livre aux Philippiens chapitre 2 verset 6 et ss : « Le Christ Jésus, ayant la condition de Dieu, ne retint pas jalousement le rang qui l’égalait à Dieu. Mais il s’est anéanti, prenant la condition de serviteur, devenant semblable aux hommes. Reconnu homme à son aspect, il s’est abaissé, devenant obéissant jusqu’à la mort, et la mort de la croix.
C’est pourquoi Dieu l’a exalté : il l’a doté du Nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu’au nom de Jésus tout genou fléchisse au ciel, sur terre et aux enfers, et que toute langue proclame : « Jésus Christ est Seigneur » à la gloire de Dieu le Père. »
Jésus nous comble puisqu’il est notre chemin, notre vérité et la vie continue jusqu’à l’accomplissement de l’Amour total et définitif.
Saint Paul dit que Jésus a laissé des dons aux humains : « ce sont les Apôtres, et aussi les prophètes, les évangélisateurs, les pasteurs et ceux qui enseignent. » Saint Paul rappelle que Jésus est venu fonder son Église premièrement sur les Apôtres et sur le premier pape, Pierre.
Dieu a voulu que sur cette terre il y ait une gouverne du peuple de Dieu: « De cette manière, continue saint Paul, les fidèles sont organisé pour que les tâches du ministère soient accomplies, et que se construise le corps du Christ. » Le but est que le corps du Christ se construise à l’intérieur de cette Église et que nous soyons rassemblés dans le Christ qui est la Tête du Corps.
Jésus est celui qui attire tout à Lui. Il n’y a pas d’autre chemin par lequel le salut nous est donné. Jésus veut que nous participions à sa mission. Nous sommes appelés à enseigner ce que nous avons reçu en abondance, par grâce. Chaque occasion de prier avec les autres, chaque fois que nous offrons des personnes à Jésus, nous sommes en mission. Nous avons des talents, et quelque soient ces talents, nous demandons à Jésus de les faire fructifier pour le monde.
Comme il est écrit dans la lettre aux Éphésiens, Paul termine en disant : « Au terme, nous parviendrons tous ensemble à l’unité dans la foi et la pleine connaissance du Fils de Dieu, à l’état de l’Homme parfait, à la stature du Christ dans sa plénitude. » L’unité de la foi nous rassemble et la vraie connaissance du Fils de Dieu fait de nous des fils et des filles de la même fibre que le Fils.
Pour que notre salut soit assuré, le Christ ressuscite et monte s’asseoir à la droite du Père. Juste avant, Jésus donne ses instructions aux Apôtres comme s’il place un sceau final sur tout ce qu’il leur avait enseigné : « Allez dans le monde entier. Proclamez la l’Évangile à toute la création. Celui qui croira et sera baptisé sera sauvé. » Celui qui ne croit pas, s’éloigne de l’Amour de Dieu.
Jésus continue : « Voici les signes qui accompagneront ceux qui deviendront croyants : en mon nom, expulseront les démons ; ils parleront en langues nouvelles ; ils imposeront les mains aux malades, et les malades s'en trouveront bien. »
Notre vie n’est pas vouée à la tombe, notre vie continuera car Jésus a dit : « Je Suis la vie. » Il est la vie éternelle. Il invite aussi à imposer les mains sur les malades et : « les malades s’en trouveront bien. »
Jésus entre au ciel et il s’assoit à la droite de Dieu. Puis saint Marc mentionne que les Apôtres : « s'en allèrent proclamer partout l’Évangile. « Du Royaume » le Seigneur travaillait avec eux et confirmait la Parole par les signes qui l'accompagnaient. »
Jésus nous donne la même mission. Il nous invite à aller partout et là où nous sommes, de le faire connaître et surtout faire connaître l’Amour de Dieu qui est pour tout le monde, que leurs fautes ont été rachetées, que leur vie est sauvée.
Pendant cette Eucharistie, demandons à l’Esprit Saint de nous inspirer les mots à dire à notre famille, à notre entourage pendant l’été qui s’en vient et qu’il y ait multiplication de disciples pour la gloire de Dieu et le salut du monde : « Donnez-leur vous-mêmes à manger! » Qu’il y ait multiplication de pain et de poisson bénis pour que le peuple de Dieu soit nourri.
À la fête des mères, nous pouvons ajouter
Aujourd’hui, c’est la fête des mères. Prenons le temps de la remercier dans notre cœur. Elle nous a beaucoup aimé. Offrons-lui un bouquet de prières et d’amour par notre cœur. Offrons aussi à Marie, Mère de Jésus et de tous les humains un beau bouquet de roses remplis de tout ce qui est beau, bien et vrai en nous.
Pour les personnes dont leur maman est déjà entrée dans le Cœur de Dieu, c’est pendant l’Eucharistie que nous sommes le plus près d’elle. L’Eucharistie c’est Jésus qui nous unit ensemble et aussi avec toutes les personnes qui sont déjà entrées au ciel. Notre maman sera présente avec Jésus dans l’Eucharistie tantôt.
Pendant cette Eucharistie, demandons à Jésus d’ouvrir notre cœur pour nous laisser aimer de lui et d’aimer davantage les personnes autour de nous; notre maman, notre papa, notre famille, nos amis.
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au coeur des autres.
Re: Homélie du dimanche avec Normandt
Dimanche 26 mai 2024
Matthieu 28,16-20 Romains 8,14-17 Deutéronome 4,32-34.39-40 Sainte Trinité, solennité
Il n’y a rien de plus simple que de savoir qui est la Trinité. Depuis la présence de Jésus dans notre monde, nombreux sont les écrits de personnes qui essaient de toutes les manières possibles, de mentionner l’évidence de l’Amour de Dieu, en commençant par saint Jean qui nous dit : Dieu est Amour.
Les écrivains et les penseurs ont tous tenté de cerner les détails importants de la vie de Jésus, de la Tendresse du Père et l’Amour de l’Esprit que Jésus nous offre à la fin de sa vie.
Quelle est la chose la plus importante au monde, dont nous ne cessons de chercher : l’Amour de Dieu? Nous l’avons trouvé ce matin : Dieu nous Aime.
La Sainte Trinité est Amour. Des grands théologiens ont déclaré que le Père aime le Fils, le Fils est aimé du Père et le Saint Esprit est l’Amour entre les deux.
L’Amour est ce qu’il y a de plus simple, mais nous avons le don de le compliquer. Je pense que ce don de compliquer l’Amour ne vient pas de Dieu. Le don de l’Amour, c’est l’Amour.
Jésus nous a dit dans un autre texte que nous avons entendu souvent dans les 50 jours précédant la Pentecôte : « Le Père et moi, nous sommes un ». Et comme ils sont unis, ils veulent nous unir à eux. Dieu nous aime pour vouloir nous unir à lui. C’est l’Alliance qu’il fait avec nous. Son Amour nous unit avec lui.
Nous entendons dire parfois que l’Amour fait mal. L’Amour n’a jamais fait de mal, c’est l’éloignement de l’Amour qui fait mal. Dans un couple, si une des deux personnes ne permet pas à l’Amour de Dieu de circuler, cela va faire mal.
La Trinité est Amour, et il veut passer dans notre cœur, librement.
Imaginons la plus grande joie que nous ayons vécue (pause). L’Amour de Dieu est à l’infini de la plus grande joie, du plus grand amour que nous ayons vécu.
Jésus veut que tout le monde soit élevé dans son Amour. L’Amour de Dieu n’est pas magique, il Est. L’Amour est en ce moment. La Trinité souhaite que nous soyons libres et par cette liberté, il veut que nous choisissions encore et encore son Amour. Jésus nous dit comme il l’a dit aux Apôtres :
« Allez ! De toutes les nations faites des disciples : baptisez-les au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. » Baptiser, c’est Dieu qui offre son Amour. Et nous sommes libres de l’accepter.
Puis Jésus continue : « Apprenez-leur à observer tout ce que je vous ai commandé. » Tout ce que Dieu a commandé a une seule source; son Amour. Le commandement de Dieu, c’est d’aimer en permettant à Dieu de passer par notre cœur au cœur des autres.
Puis Jésus ajoute : « Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. » « Tous les jours » Jésus est avec nous tous les jours, donc il est avec nous en ce moment.
L’Amour de Dieu est trop simple, mais admettons que parfois, nous le compliquons. Méditons sur l’Amour de Dieu, la joie et la paix en nous et nous découvrons Dieu en nous.
Que l’Amour de la Trinité, qui est si simple, nous envahisse à nouveau, maintenant.
Matthieu 28,16-20 Romains 8,14-17 Deutéronome 4,32-34.39-40 Sainte Trinité, solennité
Il n’y a rien de plus simple que de savoir qui est la Trinité. Depuis la présence de Jésus dans notre monde, nombreux sont les écrits de personnes qui essaient de toutes les manières possibles, de mentionner l’évidence de l’Amour de Dieu, en commençant par saint Jean qui nous dit : Dieu est Amour.
Les écrivains et les penseurs ont tous tenté de cerner les détails importants de la vie de Jésus, de la Tendresse du Père et l’Amour de l’Esprit que Jésus nous offre à la fin de sa vie.
Quelle est la chose la plus importante au monde, dont nous ne cessons de chercher : l’Amour de Dieu? Nous l’avons trouvé ce matin : Dieu nous Aime.
La Sainte Trinité est Amour. Des grands théologiens ont déclaré que le Père aime le Fils, le Fils est aimé du Père et le Saint Esprit est l’Amour entre les deux.
L’Amour est ce qu’il y a de plus simple, mais nous avons le don de le compliquer. Je pense que ce don de compliquer l’Amour ne vient pas de Dieu. Le don de l’Amour, c’est l’Amour.
Jésus nous a dit dans un autre texte que nous avons entendu souvent dans les 50 jours précédant la Pentecôte : « Le Père et moi, nous sommes un ». Et comme ils sont unis, ils veulent nous unir à eux. Dieu nous aime pour vouloir nous unir à lui. C’est l’Alliance qu’il fait avec nous. Son Amour nous unit avec lui.
Nous entendons dire parfois que l’Amour fait mal. L’Amour n’a jamais fait de mal, c’est l’éloignement de l’Amour qui fait mal. Dans un couple, si une des deux personnes ne permet pas à l’Amour de Dieu de circuler, cela va faire mal.
La Trinité est Amour, et il veut passer dans notre cœur, librement.
Imaginons la plus grande joie que nous ayons vécue (pause). L’Amour de Dieu est à l’infini de la plus grande joie, du plus grand amour que nous ayons vécu.
Jésus veut que tout le monde soit élevé dans son Amour. L’Amour de Dieu n’est pas magique, il Est. L’Amour est en ce moment. La Trinité souhaite que nous soyons libres et par cette liberté, il veut que nous choisissions encore et encore son Amour. Jésus nous dit comme il l’a dit aux Apôtres :
« Allez ! De toutes les nations faites des disciples : baptisez-les au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. » Baptiser, c’est Dieu qui offre son Amour. Et nous sommes libres de l’accepter.
Puis Jésus continue : « Apprenez-leur à observer tout ce que je vous ai commandé. » Tout ce que Dieu a commandé a une seule source; son Amour. Le commandement de Dieu, c’est d’aimer en permettant à Dieu de passer par notre cœur au cœur des autres.
Puis Jésus ajoute : « Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. » « Tous les jours » Jésus est avec nous tous les jours, donc il est avec nous en ce moment.
L’Amour de Dieu est trop simple, mais admettons que parfois, nous le compliquons. Méditons sur l’Amour de Dieu, la joie et la paix en nous et nous découvrons Dieu en nous.
Que l’Amour de la Trinité, qui est si simple, nous envahisse à nouveau, maintenant.
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Re: Homélie du dimanche avec Normandt
B Dimanche 9 juin 20
Mc 3,20-21
Tout dans la Bible est un recueil de ce qui est bien et mal. Tout se joue entre ces deux pôles. Dans la lettre de Paul, il nous dit : « J’ai cru, c’est pourquoi j’ai parlé. Et nous aussi, qui avons le même esprit de foi, nous croyons, et c’est pourquoi nous parlons. »
Croire en Dieu, c’est d’annoncer aussi celui dans lequel on croit. Jésus a un aspect qui est différent de nous. Il est homme et cela est comme nous, mais il est aussi Dieu. Et c’est là qu’il est nécessaire de bien savoir qui est Dieu. Dieu est Amour nous dit saint Jean.
Paul continue avec ce passage spécial sur la Résurrection : « Celui qui a ressuscité le Seigneur Jésus nous ressuscitera, nous aussi, avec Jésus, et il nous placera près de lui avec vous. » C’est clair, nous allons ressusciter, nous aussi. C’est particulier, puisque souvent, nous avons l’impression que les croyants ni croient pas trop. Ils cherchent tous les moyens pour être sauvés. Il ne s’agit que d’accueillir l’Amour de Dieu.
Pour le reste, c’est l’Amour de Dieu qui nous élance dans son œuvre et au cœur de son peuple. C’est une grande joie de réaliser que Dieu est présent avec nous dans sa mission et dans son évangélisation. Reconnaitre la présence de Dieu en nous et dans les autres est déjà une résurrection.
Saint Paul continue : « Tout cela, c’est pour vous, afin que la grâce, plus largement répandue dans un plus grand nombre, fasse abonder l’action de grâce pour la gloire de Dieu. » Voilà! Vivre la résurrection dès maintenant c’est reconnaitre la grâce et de rendre gloire à Dieu. Nous sommes Aimés, nous l’observons en nous et en chaque personne.
Le pôle contraire est de ne pas reconnaitre Dieu, de se tenir éloigner de la joie et de la paix.
Comme cela a dû être difficile pour les familiers de Jésus de le reconnaître dans sa nouvelle mission. Comme Jésus a dû changer à leur regard. Du jour au lendemain, Jésus est en mission et il doit être très différent dans ses mouvements, ses gestes et ses paroles.
Beaucoup de gens le suivent et ils reçoivent des messages nouveaux de ce que Jésus dit. Les familiers reçoivent des bribes ici et là de ce que Jésus réalise et il est difficile de placer tous les morceaux en ordre. Or, il est parfois facile de se fier aux craintes à son sujet plutôt qu’à ce que Jésus réalise vraiment :
Les gens de chez lui, l’apprenant, vinrent pour se saisir de lui, car ils affirmaient : « Il a perdu la tête. » Mc 3,20-21
Si des personnes ne vérifient pas le fondement d’une mission, il se peut que la crainte s’empare de certaines personnes et qu’elle commence à nuire davantage à la mission au lieu d’aider. C’est un peu comme ça lorsqu’une personne crée de la zizanie dans un milieu.
Il est important de nous réunir constamment avec Dieu afin d’entrer véritablement dans la mission qu’il nous permet de vivre et de savoir différencier ce qui est réellement de Dieu et son Amour de ce qui ne l’est pas et éloignent les gens de l’Amour.
Mc 3,20-21
Tout dans la Bible est un recueil de ce qui est bien et mal. Tout se joue entre ces deux pôles. Dans la lettre de Paul, il nous dit : « J’ai cru, c’est pourquoi j’ai parlé. Et nous aussi, qui avons le même esprit de foi, nous croyons, et c’est pourquoi nous parlons. »
Croire en Dieu, c’est d’annoncer aussi celui dans lequel on croit. Jésus a un aspect qui est différent de nous. Il est homme et cela est comme nous, mais il est aussi Dieu. Et c’est là qu’il est nécessaire de bien savoir qui est Dieu. Dieu est Amour nous dit saint Jean.
Paul continue avec ce passage spécial sur la Résurrection : « Celui qui a ressuscité le Seigneur Jésus nous ressuscitera, nous aussi, avec Jésus, et il nous placera près de lui avec vous. » C’est clair, nous allons ressusciter, nous aussi. C’est particulier, puisque souvent, nous avons l’impression que les croyants ni croient pas trop. Ils cherchent tous les moyens pour être sauvés. Il ne s’agit que d’accueillir l’Amour de Dieu.
Pour le reste, c’est l’Amour de Dieu qui nous élance dans son œuvre et au cœur de son peuple. C’est une grande joie de réaliser que Dieu est présent avec nous dans sa mission et dans son évangélisation. Reconnaitre la présence de Dieu en nous et dans les autres est déjà une résurrection.
Saint Paul continue : « Tout cela, c’est pour vous, afin que la grâce, plus largement répandue dans un plus grand nombre, fasse abonder l’action de grâce pour la gloire de Dieu. » Voilà! Vivre la résurrection dès maintenant c’est reconnaitre la grâce et de rendre gloire à Dieu. Nous sommes Aimés, nous l’observons en nous et en chaque personne.
Le pôle contraire est de ne pas reconnaitre Dieu, de se tenir éloigner de la joie et de la paix.
Comme cela a dû être difficile pour les familiers de Jésus de le reconnaître dans sa nouvelle mission. Comme Jésus a dû changer à leur regard. Du jour au lendemain, Jésus est en mission et il doit être très différent dans ses mouvements, ses gestes et ses paroles.
Beaucoup de gens le suivent et ils reçoivent des messages nouveaux de ce que Jésus dit. Les familiers reçoivent des bribes ici et là de ce que Jésus réalise et il est difficile de placer tous les morceaux en ordre. Or, il est parfois facile de se fier aux craintes à son sujet plutôt qu’à ce que Jésus réalise vraiment :
Les gens de chez lui, l’apprenant, vinrent pour se saisir de lui, car ils affirmaient : « Il a perdu la tête. » Mc 3,20-21
Si des personnes ne vérifient pas le fondement d’une mission, il se peut que la crainte s’empare de certaines personnes et qu’elle commence à nuire davantage à la mission au lieu d’aider. C’est un peu comme ça lorsqu’une personne crée de la zizanie dans un milieu.
Il est important de nous réunir constamment avec Dieu afin d’entrer véritablement dans la mission qu’il nous permet de vivre et de savoir différencier ce qui est réellement de Dieu et son Amour de ce qui ne l’est pas et éloignent les gens de l’Amour.
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Re: Homélie du dimanche avec Normandt
B Dimanche 9 Juin 2024 11e TO
Mc 4, 26-34 2 Co 5, 6-10 Ez 17, 22-24
Le petit texte du livre d’Ézékiel est très savoureux. Dieu peut prendre une semence et le planter sur la plus haute montagne afin qu’il porte du fruit et devienne un cèdre magnifique. Il nous rappelle qu’il peut faire refleurir tout ce dont on lui permet. Dieu continue de nous donner des images simples de sa divinité, de sa sollicitude qui veille sur tout être vivant et sur toutes vies qui existe. Il aime ce qu’il crée.
La dernière phrase nous rappelle que Dieu réalise se dont il annonce : « Je suis le Seigneur, j’ai parlé, et je le ferai. » Dieu nous rappelle que la vraie vie est faite pour recevoir beaucoup plus de lui. Nous sommes des êtres qui pouvons grandir dans la foi et toucher les cimes des arbres, ce qui veut dire toucher la réalité de l’éternité. Dieu est vrai, honnête en tout ce qu’il réalise et a une seule parole. Le désir de Dieu est aussi inscrit dans le plus profond de notre cœur.
Dans la seconde lettre aux Corinthiens, saint Paul nous dit : « nous gardons toujours confiance, tout en sachant que nous demeurons loin du Seigneur, tant que nous demeurons dans ce corps ; en effet, nous cheminons dans la foi. » Nous avons confiance en Dieu. Et comme nous avons hâte de nous retrouver dans sa demeure, nous dit saint Paul. Nous sommes faits pour l’Amour de Dieu. Nous sommes faits pour vivre en sa demeure, nous sommes de sa nature. Nous sommes en Dieu, présentement.
Nous sommes aussi appelés à accepter tout de la Vie de Dieu afin de devenir de plus en plus lumière, sagesse, prière pour notre monde. Comme saint Paul le déclare : « Notre ambition, c'est de plaire au Seigneur. » Nous n’avons comme seul désir qui est celui de Dieu, nous retrouver dans son Amour, en ce moment.
Saint Paul dit aussi que nous devrons paraître devant le tribunal du Christ. Le tribunal de Dieu ne peut être qu’Amour. Donc, nous n’avons pas beaucoup à craindre de rencontrer le Christ. Nous avons surtout besoin d’ajuster notre vie et notre cœur au Cœur de Dieu. La parabole de l’Évangile selon saint Marc nous parle de Dieu si généreux qui sème partout même si les grains ne sont pas toujours accueillis dans les meilleures terres.
Tout nous vient d’en-haut pour bien discerner ce qui est bien de réaliser, bien de dire et comment interpeller les personnes dans la foi. Notre force c’est notre acceptation de l’Amour, l’Amour de Dieu éclaire ce que nous devons réaliser pour aider au salut du monde. Dieu nous fait confiance, nous devons aussi faire confiance à Dieu, pour nous, nos enfants, nos amis, pour les personnes à qui nous pensons le moins.
Notre foi se solidifie lorsque Dieu est présent dans notre vie. Jésus nous parle de la graine de moutarde. Elle est bien petite et elle devient un des plus grands arbres au monde. Notre foi est bien petite et Dieu seul peut la nourrir et la solidifier pour qu’elle devienne une foi majestueuse grâce à la Lumière de Dieu qui passe en elle. Nous en avons vu des témoins de sainteté.
Notre vie peut être comme les plus beaux jardin où Dieu a placé la plus belle des semences, son Amour. Parfois nous avons peur, parfois nous nous éloignons, parfois nous lui tournons le dos, mais rien n’empêche Dieu de nous Aimer. C’est davantage nous qui ne sommes pas habituer de nous laisser Aimer, et surtout de nous aimer, nous-mêmes. Permettons à l’Amour de nous Aimer. Accueillons-le.
Jésus parlait souvent en paraboles au monde, comme saint Mathieu nous le partage. C’est intéressant ce bout de phrase : « Par de nombreuses paraboles semblables, Jésus leur annonçait la Parole, dans la mesure où ils étaient capables de l’entendre. Il ne leur disait rien sans parabole, mais il expliquait tout à ses disciples en particulier. »
Jésus parle en parabole au monde, mais lorsqu’il est avec ses Apôtres, il leur dévoile la signification de la parabole. De faite, les Apôtres sont prêts à entendre. En même temps, il nous dit que toutes ses paraboles sont accessibles et facile à comprendre. Mais seul l’Esprit Saint peut nous dévoiler ce que contient une parabole.
Pendant cette Eucharistie, laissons Jésus parler à notre cœur afin de le comprendre comme il est et non plus en paraboles. Puissions-nous l’accueillir davantage afin de bien saisir son message pour nos frères et nos sœurs afin de les conduire à son Cœur Sacré.
Mc 4, 26-34 2 Co 5, 6-10 Ez 17, 22-24
Le petit texte du livre d’Ézékiel est très savoureux. Dieu peut prendre une semence et le planter sur la plus haute montagne afin qu’il porte du fruit et devienne un cèdre magnifique. Il nous rappelle qu’il peut faire refleurir tout ce dont on lui permet. Dieu continue de nous donner des images simples de sa divinité, de sa sollicitude qui veille sur tout être vivant et sur toutes vies qui existe. Il aime ce qu’il crée.
La dernière phrase nous rappelle que Dieu réalise se dont il annonce : « Je suis le Seigneur, j’ai parlé, et je le ferai. » Dieu nous rappelle que la vraie vie est faite pour recevoir beaucoup plus de lui. Nous sommes des êtres qui pouvons grandir dans la foi et toucher les cimes des arbres, ce qui veut dire toucher la réalité de l’éternité. Dieu est vrai, honnête en tout ce qu’il réalise et a une seule parole. Le désir de Dieu est aussi inscrit dans le plus profond de notre cœur.
Dans la seconde lettre aux Corinthiens, saint Paul nous dit : « nous gardons toujours confiance, tout en sachant que nous demeurons loin du Seigneur, tant que nous demeurons dans ce corps ; en effet, nous cheminons dans la foi. » Nous avons confiance en Dieu. Et comme nous avons hâte de nous retrouver dans sa demeure, nous dit saint Paul. Nous sommes faits pour l’Amour de Dieu. Nous sommes faits pour vivre en sa demeure, nous sommes de sa nature. Nous sommes en Dieu, présentement.
Nous sommes aussi appelés à accepter tout de la Vie de Dieu afin de devenir de plus en plus lumière, sagesse, prière pour notre monde. Comme saint Paul le déclare : « Notre ambition, c'est de plaire au Seigneur. » Nous n’avons comme seul désir qui est celui de Dieu, nous retrouver dans son Amour, en ce moment.
Saint Paul dit aussi que nous devrons paraître devant le tribunal du Christ. Le tribunal de Dieu ne peut être qu’Amour. Donc, nous n’avons pas beaucoup à craindre de rencontrer le Christ. Nous avons surtout besoin d’ajuster notre vie et notre cœur au Cœur de Dieu. La parabole de l’Évangile selon saint Marc nous parle de Dieu si généreux qui sème partout même si les grains ne sont pas toujours accueillis dans les meilleures terres.
Tout nous vient d’en-haut pour bien discerner ce qui est bien de réaliser, bien de dire et comment interpeller les personnes dans la foi. Notre force c’est notre acceptation de l’Amour, l’Amour de Dieu éclaire ce que nous devons réaliser pour aider au salut du monde. Dieu nous fait confiance, nous devons aussi faire confiance à Dieu, pour nous, nos enfants, nos amis, pour les personnes à qui nous pensons le moins.
Notre foi se solidifie lorsque Dieu est présent dans notre vie. Jésus nous parle de la graine de moutarde. Elle est bien petite et elle devient un des plus grands arbres au monde. Notre foi est bien petite et Dieu seul peut la nourrir et la solidifier pour qu’elle devienne une foi majestueuse grâce à la Lumière de Dieu qui passe en elle. Nous en avons vu des témoins de sainteté.
Notre vie peut être comme les plus beaux jardin où Dieu a placé la plus belle des semences, son Amour. Parfois nous avons peur, parfois nous nous éloignons, parfois nous lui tournons le dos, mais rien n’empêche Dieu de nous Aimer. C’est davantage nous qui ne sommes pas habituer de nous laisser Aimer, et surtout de nous aimer, nous-mêmes. Permettons à l’Amour de nous Aimer. Accueillons-le.
Jésus parlait souvent en paraboles au monde, comme saint Mathieu nous le partage. C’est intéressant ce bout de phrase : « Par de nombreuses paraboles semblables, Jésus leur annonçait la Parole, dans la mesure où ils étaient capables de l’entendre. Il ne leur disait rien sans parabole, mais il expliquait tout à ses disciples en particulier. »
Jésus parle en parabole au monde, mais lorsqu’il est avec ses Apôtres, il leur dévoile la signification de la parabole. De faite, les Apôtres sont prêts à entendre. En même temps, il nous dit que toutes ses paraboles sont accessibles et facile à comprendre. Mais seul l’Esprit Saint peut nous dévoiler ce que contient une parabole.
Pendant cette Eucharistie, laissons Jésus parler à notre cœur afin de le comprendre comme il est et non plus en paraboles. Puissions-nous l’accueillir davantage afin de bien saisir son message pour nos frères et nos sœurs afin de les conduire à son Cœur Sacré.
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Re: Homélie du dimanche avec Normandt
Dimanche 23 juin 2024 12e TO
Mc 4,35-41 Job 38,1.8-11 2Cor. 5,14-17
Saint Paul nous dit que si quelqu’un : « est dans le Christ, il est une créature nouvelle. » Cette phrase nous interpelle. Dès maintenant, si nous sommes dans le Christ, nous sommes une ‘créature nouvelle’. Nous avons déjà entendu aussi que l’ancien monde est parti et le nouveau monde est arrivé.
C’est bien de savoir que notre relation avec Jésus, que les efforts que nous réalisons pour venir à la messe et créer d’autres activités spirituelles font de nous des personnes nouvelles dans le Christ. C’est-à-dire des personnes qui se laissent modeler par le Christ. Et si Jésus nous transforme, chaque jour nous nous réveillons une nouvelle personne.
Bien sûr, cela n’empêche pas les brûlots de nous piquer, ou d’avoir mal ici et là. Jésus nous transforme de l’intérieur.
Jésus invite les disciples et dit : « Passons sur l’autre rive. » Ils sont en bateau et Jésus leur propose d’avancer. C’est normal puisque Jésus veut évangéliser les personnes qui se trouveront sur l’autre rive, des personnes que les Apôtres ne connaissent possiblement pas.
Il invite les Apôtres à faire un pas de plus pour rejoindre les personnes. Et il les fera débarquer de leur embarcation pour marcher vers les autres, avec la possibilité de les embarquer dans la barque. C’est comme s’il disait à l’Église en ce moment, à nous, d’oser aller vers les autres, de les accueillir et de leur parler des valeurs jusqu’au point où ils seront à l’aise de parler de leur foi.
Nous ne pouvons parler de notre foi tout d’un coup à une personne que nous ne connaissons pas, mais nous pouvons détecter chez les personnes où elles sont rendues dans leur foi, juste en les écoutant.
Par exemple, découvrir chez une personne que sa plus grande qualité de foi se trouve dans sa joie, l’amour qu’elle a pour les autres, son accueil et lui dire que cela nous rejoint. En reconnaissant et encourageant un aspect de foi chez les personnes qui sont éloignées de l’église, nous leur permettons de découvrir qu’elles ont des qualités. Cela leur fera penser d’y porter attention.
Et ça remplacerait le traditionnel : « J’aime tes cheveux, j’aime ta robe, ou ton habit. » Nous pouvons changer cette simple habitude et parler des valeurs que nous découvrons. En ‘passant sur l’autre rive’, nous pouvons faire découvrir aux personnes que nous rencontrons, leurs valeurs personnelles. Cela créerait une révolution dans notre paroisse et cela s’étendrait dans les paroisses voisines.
Et lorsque nous ressentons la tempête ou la crainte de parler, nous pouvons demander à Jésus d’abaisser le vent qui nous secoue. Jésus se fera un plaisir de dire : « Silence, tais-toi ! » Et le vent de nos habitudes anciennes se calmera et cela nous permettra de rejoindre les personnes d’une manière nouvelle.
Cela nous renouvellera encore davantage en Jésus, et nous ferons beaucoup de bien autour de nous.
Mc 4,35-41 Job 38,1.8-11 2Cor. 5,14-17
Saint Paul nous dit que si quelqu’un : « est dans le Christ, il est une créature nouvelle. » Cette phrase nous interpelle. Dès maintenant, si nous sommes dans le Christ, nous sommes une ‘créature nouvelle’. Nous avons déjà entendu aussi que l’ancien monde est parti et le nouveau monde est arrivé.
C’est bien de savoir que notre relation avec Jésus, que les efforts que nous réalisons pour venir à la messe et créer d’autres activités spirituelles font de nous des personnes nouvelles dans le Christ. C’est-à-dire des personnes qui se laissent modeler par le Christ. Et si Jésus nous transforme, chaque jour nous nous réveillons une nouvelle personne.
Bien sûr, cela n’empêche pas les brûlots de nous piquer, ou d’avoir mal ici et là. Jésus nous transforme de l’intérieur.
Jésus invite les disciples et dit : « Passons sur l’autre rive. » Ils sont en bateau et Jésus leur propose d’avancer. C’est normal puisque Jésus veut évangéliser les personnes qui se trouveront sur l’autre rive, des personnes que les Apôtres ne connaissent possiblement pas.
Il invite les Apôtres à faire un pas de plus pour rejoindre les personnes. Et il les fera débarquer de leur embarcation pour marcher vers les autres, avec la possibilité de les embarquer dans la barque. C’est comme s’il disait à l’Église en ce moment, à nous, d’oser aller vers les autres, de les accueillir et de leur parler des valeurs jusqu’au point où ils seront à l’aise de parler de leur foi.
Nous ne pouvons parler de notre foi tout d’un coup à une personne que nous ne connaissons pas, mais nous pouvons détecter chez les personnes où elles sont rendues dans leur foi, juste en les écoutant.
Par exemple, découvrir chez une personne que sa plus grande qualité de foi se trouve dans sa joie, l’amour qu’elle a pour les autres, son accueil et lui dire que cela nous rejoint. En reconnaissant et encourageant un aspect de foi chez les personnes qui sont éloignées de l’église, nous leur permettons de découvrir qu’elles ont des qualités. Cela leur fera penser d’y porter attention.
Et ça remplacerait le traditionnel : « J’aime tes cheveux, j’aime ta robe, ou ton habit. » Nous pouvons changer cette simple habitude et parler des valeurs que nous découvrons. En ‘passant sur l’autre rive’, nous pouvons faire découvrir aux personnes que nous rencontrons, leurs valeurs personnelles. Cela créerait une révolution dans notre paroisse et cela s’étendrait dans les paroisses voisines.
Et lorsque nous ressentons la tempête ou la crainte de parler, nous pouvons demander à Jésus d’abaisser le vent qui nous secoue. Jésus se fera un plaisir de dire : « Silence, tais-toi ! » Et le vent de nos habitudes anciennes se calmera et cela nous permettra de rejoindre les personnes d’une manière nouvelle.
Cela nous renouvellera encore davantage en Jésus, et nous ferons beaucoup de bien autour de nous.
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Re: Homélie du dimanche avec Normandt
Dimanche 30 juin 2024 13e TO
Mc 5,21-43 Sg 1,13-15.2,23-24 2Cor. 8,7.9.13-15
Dans le livre de la sagesse, il y a cette phrase qui est très claire : « Dieu n’a pas fait la mort, il ne se réjouit pas de voir mourir les êtres vivants. » Dieu ne peut pas avoir fait la mort. Alors, pourquoi la mort est bien présente dans notre réalité ici-bas sur la terre?
Tout le mal dans le monde est causé par des personnes qui s’éloignent de l’Amour de Dieu. Ne cherchons pas ailleurs. C’est la seule réponse.
L’éloignement de l’Amour conduit au mal. Et le mal dans le monde cause la guerre, la maladie et toutes les souffrances que l’humanité connait.
Jésus n’a rien fait de mal, il est l’Innocent, mais il a subi le mal du monde. La mort n’est pas entrée par la porte de Dieu, elle est entrée par la porte du cœur fermée par les humains. Dieu n’a pas permis le mal.
S’il n’y avait pas de péché sur la terre, nous ressentirions l’Amour de Dieu permanent dans notre vie, dans la vie des autres et dans la vie de l’humanité.
Dieu ne conçoit même pas la mort, il ne peut pas l’imaginer. Le texte de la Sagesse nous dit ceci : « Dieu a créé l’homme pour l’incorruptibilité, il a fait de lui une image de sa propre identité. » Si l’humain est une image de l’identité de Dieu, il est fait pour la vie sans fin, la vie éternelle, incorruptible, immortelle. Si nous le voulons.
Nous sommes donc invités à entrer plus profondément dans le mystère de la vie éternelle de Dieu et de nous éloigner du mal tant que nous le pouvons, avec l’aide de Dieu.
Dans le psaume il est écrit : « Tu as changé mon deuil en une danse. Que mon cœur ne se taise pas, qu'il soit en fête pour toi, et que sans fin, Seigneur, mon Dieu, je te rende grâce ! » Dieu change « notre deuil en une danse. »
Faisons le deuil de ce qui nous empêche d’entrer totalement dans l’Amour de Dieu. Et notre cœur va chanter constamment, il sera en fête. Le message de Dieu est très réel et facile à comprendre. Demeurons dans son Amour.
Et que je rende grâce sans fin, chaque jour, au Seigneur. Rendre grâce pour tout ce qui va bien, rendre grâce pour tout ce que je reçois sans limite. Et je peux demander pardon à Dieu pour toutes les fois où je ne suis pas assez attentif à son image de résurrection en moi.
Or, la mort n’est pas une fin, elle est en réalité un passage vers une vie continue dans l’Amour de Dieu : « Je glisse dans l’éternité, » nous dit Sainte Thérèse de Lisieux. Saint Paul aussi n’y voit pas la mort. Il nous parle de nous endormir pour nous éveiller dans le Cœur de Dieu.
De même Jésus parle du sommeil et c’est lui la résurrection. Il nous en donne un exemple frappant dans le texte de saint Marc : « L’enfant n’est pas morte : elle dort. » L’enfant du chef de la synagogue n’est pas morte, elle dort.
Nous le savons, lorsque nous dormons, nous ne nous souvenons de presque rien. Or, entrer dans la vie de Dieu, c’est se retrouver devant celui qui nous a ouvert le passage, Jésus. Mais nous n’avons pas besoin d’attendre de nous endormir pour rencontrer Jésus, nous pouvons le rencontrer dès maintenant, en lui disant oui dans notre cœur. Nous pouvons reconnaître que Jésus est avec nous en ce moment.
Mc 5,21-43 Sg 1,13-15.2,23-24 2Cor. 8,7.9.13-15
Dans le livre de la sagesse, il y a cette phrase qui est très claire : « Dieu n’a pas fait la mort, il ne se réjouit pas de voir mourir les êtres vivants. » Dieu ne peut pas avoir fait la mort. Alors, pourquoi la mort est bien présente dans notre réalité ici-bas sur la terre?
Tout le mal dans le monde est causé par des personnes qui s’éloignent de l’Amour de Dieu. Ne cherchons pas ailleurs. C’est la seule réponse.
L’éloignement de l’Amour conduit au mal. Et le mal dans le monde cause la guerre, la maladie et toutes les souffrances que l’humanité connait.
Jésus n’a rien fait de mal, il est l’Innocent, mais il a subi le mal du monde. La mort n’est pas entrée par la porte de Dieu, elle est entrée par la porte du cœur fermée par les humains. Dieu n’a pas permis le mal.
S’il n’y avait pas de péché sur la terre, nous ressentirions l’Amour de Dieu permanent dans notre vie, dans la vie des autres et dans la vie de l’humanité.
Dieu ne conçoit même pas la mort, il ne peut pas l’imaginer. Le texte de la Sagesse nous dit ceci : « Dieu a créé l’homme pour l’incorruptibilité, il a fait de lui une image de sa propre identité. » Si l’humain est une image de l’identité de Dieu, il est fait pour la vie sans fin, la vie éternelle, incorruptible, immortelle. Si nous le voulons.
Nous sommes donc invités à entrer plus profondément dans le mystère de la vie éternelle de Dieu et de nous éloigner du mal tant que nous le pouvons, avec l’aide de Dieu.
Dans le psaume il est écrit : « Tu as changé mon deuil en une danse. Que mon cœur ne se taise pas, qu'il soit en fête pour toi, et que sans fin, Seigneur, mon Dieu, je te rende grâce ! » Dieu change « notre deuil en une danse. »
Faisons le deuil de ce qui nous empêche d’entrer totalement dans l’Amour de Dieu. Et notre cœur va chanter constamment, il sera en fête. Le message de Dieu est très réel et facile à comprendre. Demeurons dans son Amour.
Et que je rende grâce sans fin, chaque jour, au Seigneur. Rendre grâce pour tout ce qui va bien, rendre grâce pour tout ce que je reçois sans limite. Et je peux demander pardon à Dieu pour toutes les fois où je ne suis pas assez attentif à son image de résurrection en moi.
Or, la mort n’est pas une fin, elle est en réalité un passage vers une vie continue dans l’Amour de Dieu : « Je glisse dans l’éternité, » nous dit Sainte Thérèse de Lisieux. Saint Paul aussi n’y voit pas la mort. Il nous parle de nous endormir pour nous éveiller dans le Cœur de Dieu.
De même Jésus parle du sommeil et c’est lui la résurrection. Il nous en donne un exemple frappant dans le texte de saint Marc : « L’enfant n’est pas morte : elle dort. » L’enfant du chef de la synagogue n’est pas morte, elle dort.
Nous le savons, lorsque nous dormons, nous ne nous souvenons de presque rien. Or, entrer dans la vie de Dieu, c’est se retrouver devant celui qui nous a ouvert le passage, Jésus. Mais nous n’avons pas besoin d’attendre de nous endormir pour rencontrer Jésus, nous pouvons le rencontrer dès maintenant, en lui disant oui dans notre cœur. Nous pouvons reconnaître que Jésus est avec nous en ce moment.
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Dieu te dis: Je t'Aime
-
Merci Seigneur de m'Aimer
et de passer de mon coeur
au coeur des autres.
Re: Homélie du dimanche avec Normandt
14e Dimanche TO 7 juillet 2024
Mc 6,1-6 Ezéc. 2,2-5 Cor. 12,7-10
Dans le livre d’Ézéchiel, nous y découvrons une très belle relation entre Dieu et un prophète. Nous y découvrons presque une relation entre père et fils. C’est attendrissant. L’Esprit de Dieu fait tenir Ézéchiel debout. C’est vrai que lorsque nous entretenons une relation avec l’Esprit Saint, nous sommes soulevés, nous sommes transformés de l’intérieur et notre vie entre dans une évolution de bien, de joie, de paix.
Mais la relation d’Ézéchiel avec Dieu l’engage. D’ailleurs, il envoie son prophète vers une nation rebelle. C’est-à-dire, Ézéchiel se retrouve dans une nation rebelle. Ce n’est pas l’idéal pour une personne, mais parfois il faut passer par là. Et avec la confiance qu’il y a entre Dieu et lui, il ressent qu’il peut aller en mission dans cette nation.
Cela ne garantit pas la réussite immédiate, mais cela veut dire que le Seigneur est tout de même avec cette nation qui semble s’être détournée de lui. L’attention paternelle de Dieu envers la nation est totale, puisque Dieu aime tout le monde sans exception.
Puis, avec saint Paul, nous voyons une autre manière d’être rebelle. Le corps de Paul, son propre corps, lui est rebelle. Il demande par trois fois à Dieu de lui enlever l’écharde qui s’enfonce dans sa chair. Et Dieu lui répond : « Ma grâce te suffit. » Or, autant pour la ville ou pour le corps qui est rebelle, Dieu est toujours avec sa famille, son peuple, comme avec chaque personne.
Il soutien par son Esprit, par sa présence, par sa bienveillance.
Et personnellement, nous avons aussi des moments où nous demandons à Dieu de nous enlever un désagrément et elle reste là pour nous permettre de grandir dans la foi, surtout parce que nous ne lâchons pas prise. Ce n’est pas Dieu qui permet ce désagrément, ni celle de la nation, ce sont les circonstances de la vie qui nous mettent à l’épreuve parfois.
Pour ce qui est de notre relation à Dieu, elle demeure dans la mesure où nous lui permettons de nous aimer.
Puis, le texte de l’Évangile nous rappelle que l’existence sur terre n’est pas toujours facile, même pour Jésus. Imaginons, si ce n’est pas facile pour Jésus, comment parfois nous pouvons être aussi en difficulté : « Jésus leur disait : « Un prophète n’est méprisé que dans son pays, sa parenté et sa maison. »
Que nous soyons croyants ou non croyants, nous aurons des défis un jour ou l’autre qui nous demandera de la patience et du temps pour passer au travers. De l’enfance à aujourd’hui, les défis n’auront pas manqué, ni pour nous ni pour Jésus.
Pour Jésus, il sera continuellement persécuté parce que les personnes autour de lui ne le comprendront pas. Ce n’est pas l’écharde qu’il porte mais les clous et la lance qui se révéleront plus précisément lorsqu’il sera cloué sur la Croix.
Mais comme Jésus, nous avançons au jour le jour avec nos peines et nos misères, avec nos joies aussi. Nous pouvons demander à Jésus que si l’épine que nous portons dans notre chair ne s’enlève pas, puissions-nous apprendre à nous laisser Aimer de l’Amour de Dieu avec son Esprit Saint comme guide.
Mc 6,1-6 Ezéc. 2,2-5 Cor. 12,7-10
Dans le livre d’Ézéchiel, nous y découvrons une très belle relation entre Dieu et un prophète. Nous y découvrons presque une relation entre père et fils. C’est attendrissant. L’Esprit de Dieu fait tenir Ézéchiel debout. C’est vrai que lorsque nous entretenons une relation avec l’Esprit Saint, nous sommes soulevés, nous sommes transformés de l’intérieur et notre vie entre dans une évolution de bien, de joie, de paix.
Mais la relation d’Ézéchiel avec Dieu l’engage. D’ailleurs, il envoie son prophète vers une nation rebelle. C’est-à-dire, Ézéchiel se retrouve dans une nation rebelle. Ce n’est pas l’idéal pour une personne, mais parfois il faut passer par là. Et avec la confiance qu’il y a entre Dieu et lui, il ressent qu’il peut aller en mission dans cette nation.
Cela ne garantit pas la réussite immédiate, mais cela veut dire que le Seigneur est tout de même avec cette nation qui semble s’être détournée de lui. L’attention paternelle de Dieu envers la nation est totale, puisque Dieu aime tout le monde sans exception.
Puis, avec saint Paul, nous voyons une autre manière d’être rebelle. Le corps de Paul, son propre corps, lui est rebelle. Il demande par trois fois à Dieu de lui enlever l’écharde qui s’enfonce dans sa chair. Et Dieu lui répond : « Ma grâce te suffit. » Or, autant pour la ville ou pour le corps qui est rebelle, Dieu est toujours avec sa famille, son peuple, comme avec chaque personne.
Il soutien par son Esprit, par sa présence, par sa bienveillance.
Et personnellement, nous avons aussi des moments où nous demandons à Dieu de nous enlever un désagrément et elle reste là pour nous permettre de grandir dans la foi, surtout parce que nous ne lâchons pas prise. Ce n’est pas Dieu qui permet ce désagrément, ni celle de la nation, ce sont les circonstances de la vie qui nous mettent à l’épreuve parfois.
Pour ce qui est de notre relation à Dieu, elle demeure dans la mesure où nous lui permettons de nous aimer.
Puis, le texte de l’Évangile nous rappelle que l’existence sur terre n’est pas toujours facile, même pour Jésus. Imaginons, si ce n’est pas facile pour Jésus, comment parfois nous pouvons être aussi en difficulté : « Jésus leur disait : « Un prophète n’est méprisé que dans son pays, sa parenté et sa maison. »
Que nous soyons croyants ou non croyants, nous aurons des défis un jour ou l’autre qui nous demandera de la patience et du temps pour passer au travers. De l’enfance à aujourd’hui, les défis n’auront pas manqué, ni pour nous ni pour Jésus.
Pour Jésus, il sera continuellement persécuté parce que les personnes autour de lui ne le comprendront pas. Ce n’est pas l’écharde qu’il porte mais les clous et la lance qui se révéleront plus précisément lorsqu’il sera cloué sur la Croix.
Mais comme Jésus, nous avançons au jour le jour avec nos peines et nos misères, avec nos joies aussi. Nous pouvons demander à Jésus que si l’épine que nous portons dans notre chair ne s’enlève pas, puissions-nous apprendre à nous laisser Aimer de l’Amour de Dieu avec son Esprit Saint comme guide.
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et de passer de mon coeur
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