Croyez-vous à la théorie du complot concernant le 11 septembre 2001?
+13
Wey
JeCrois
Marlène
jcmathieu
1976Nomis
Carole
Violaine
nanou
FLOS FLORUM
Saint François d'assise
Cangitsar
Octo
Admin
17 participants
Viens, Seigneur Jésus ! :: La Fin des Temps :: Le Nouvel Ordre Mondial (N.O.M.) et les Maîtres du Monde
Page 3 sur 6
Page 3 sur 6 • 1, 2, 3, 4, 5, 6
Croyez-vous à la Théorie du Complot concernant le 11 septembre 2001 ?
OUI, LA PAIX !
Bravo, Carole, pour votre intervention.
"Tu ne médiras pas" nous demande Notre Dieu.
Merci.
"Tu ne médiras pas" nous demande Notre Dieu.
Or, entraînés par les médias, nous n'arrêtons pas de médire, voire même de calomnier.
Reprenons-nous et redevenons, par grâce et par désir, de vrais enfants de Dieu et tournons-nous avec enthousiasme vers Sa Promesse, Sa Bonne Nouvellle en pardonnant et partageant et en espérant le Salut pour tous. "J'attirerai tous les hommes à Moi" nous dit Jésus.
Reprenons-nous et redevenons, par grâce et par désir, de vrais enfants de Dieu et tournons-nous avec enthousiasme vers Sa Promesse, Sa Bonne Nouvellle en pardonnant et partageant et en espérant le Salut pour tous. "J'attirerai tous les hommes à Moi" nous dit Jésus.
Merci.
Invité- Invité
Re: Croyez-vous à la théorie du complot concernant le 11 septembre 2001?
Je ne crois pas aux théories du complot sur le 11/9. Ce n'est que pure invention de quelques esprits tordus !
1976Nomis- Quatrième Demeure : C'est la Nuit des sens. Je pratique une ascèse énergique.
- Messages : 467
Date d'inscription : 19/02/2011
Age : 47
Re: Croyez-vous à la théorie du complot concernant le 11 septembre 2001?
Simon1976 a écrit:Je ne crois pas aux théories du complot sur le 11/9. Ce n'est que pure invention de quelques esprits tordus !
@ Simon1976 :
Attention à vos paroles car dire ce que vous venez de dire n'est rien de moins qu'un manque flagrant de respect pour tous ceux qui y croient, - et ils sont nombreux sur ce Forum ! - et une insulte à toutes ces Âmes de bonne volonté qui défendent ces théories !
Si vos arguments sont ceux que vous nous avez présenté, cela ne s'appelle pas des arguments, mais un jugement de valeur !
Vous devriez vous excuser d'insulter gratuitement comme vous le faites toutes les personnes de bonne foi qui fréquentent ce site et qui sont des adeptes de la Théorie du Complot !
Je vous croyais un plus grand esprit que ça ! Je me suis malheureusement trompé sur vous !
Octo !
_________________
"N'éteignez pas l'Esprit, ne dépréciez pas les dons de prophétie; mais vérifiez tout : ce qui est bon, retenez-le; gardez-vous de toute espèce de mal." 1 Thess 5, 19-22
*Venez prier et adorer en direct sur le Forum VSJ via le Web* :
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Re: Croyez-vous à la théorie du complot concernant le 11 septembre 2001?
Octo a écrit:Simon1976 a écrit:Je ne crois pas aux théories du complot sur le 11/9. Ce n'est que pure invention de quelques esprits tordus !
@ Simon1976 :
Attention à vos paroles car dire ce que vous venez de dire n'est rien de moins qu'un manque flagrant de respect pour tous ceux qui y croient, - et ils sont nombreux sur ce Forum ! - et une insulte à toutes ces Âmes de bonne volonté qui défendent ces théories !
Si vos arguments sont ceux que vous nous avez présenté, cela ne s'appelle pas des arguments, mais un jugement de valeur !
Vous devriez vous excuser d'insulter gratuitement comme vous le faites toutes les personnes de bonne foi qui fréquentent ce site et qui sont des adeptes de la Théorie du Complot !
Je vous croyais un plus grand esprit que ça ! Je me suis malheureusement trompé sur vous !
Octo !
C'est sûr qu'il y en a qui y croient mais comment peut-on défendre l'idée que ce soient d'autres personnes que les terroristes d'Al-Qaïda qui aient commis ces attentats ? Moi, je n'y crois pas.
1976Nomis- Quatrième Demeure : C'est la Nuit des sens. Je pratique une ascèse énergique.
- Messages : 467
Date d'inscription : 19/02/2011
Age : 47
Re: Croyez-vous à la théorie du complot concernant le 11 septembre 2001?
Simon1976 a écrit:
C'est sûr qu'il y en a qui y croient mais comment peut-on défendre l'idée que ce soient d'autres personnes que les terroristes d'Al-Qaïda qui aient commis ces attentats ? Moi, je n'y crois pas.
@ Simon1976 :
Où sont tes arguments ?
Octo !
_________________
"N'éteignez pas l'Esprit, ne dépréciez pas les dons de prophétie; mais vérifiez tout : ce qui est bon, retenez-le; gardez-vous de toute espèce de mal." 1 Thess 5, 19-22
*Venez prier et adorer en direct sur le Forum VSJ via le Web* :
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Preuves d'un complot
Octo a écrit: Ou sont tes preuves.....j
Je crois que Simon pourrait utiliser les preuves suivanes:
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Le vrai et tous les faux complots du 11 Septembre
Il y a bien eu une conspiration, bien réelle, concernant le 11-Septembre : un groupe de comploteurs (George W.B., Dick C., Donald R…) a instrumentalisé des attaques contre le World Trade Center et le Pentagone pour « vendre » à l'opinion l'invasion de l'Irak, alors même qu'ils n'avaient aucune preuve d'aucun lien entre les attentats et Saddam Hussein. C'est l'un des plus grands et des plus machiavéliques complot de tous les temps.
Mais cela ne suffit pas aux amateurs de théories conspirationnistes. Pour certains d'entre eux, le 11-Septembre est un « boulot préparé de l'intérieur » (« an inside job »).
Cette théorie est née dès après les attentats, et sa popularité ne faiblit pas. Elle a surfé, pendant les années Bush, sur l'antiaméricanisme ambiant. Pour quiconque voit les Etats-Unis la grande puissance du mal, il est en effet très difficile d'intégrer les attentats du 11-Septembre dans le tableau. Comment croire que les Américains, ces bourreaux, aient pu être de simples victimes ? Cela ne colle pas.
La journée du 11-Septembre, un matériau riche pour élaborer des théories
Pour résoudre ce court-circuit idéologique, il faut en passer par un autre scénario, bien plus compliqué : on nous aurait menti, les Américains n'auraient pas été victimes du 11-Septembre, ils en auraient été les organisateurs. Des centaines d'entre eux auraient comploté pour cela : contrôleurs aériens, militaires, politiciens, journalistes, experts… sans jamais une fuite.
La journée du 11-Septembre fournit un matériau riche pour de tels échafaudages. Tout est bon pour les étayer : images qui « parlent d'elles-même », témoignages choisis, citations ciselées, renversement de la charge de la preuve.
Les médias, peut-être à tort, dédaignent ces théories de la conspiration. Qu'importe : elles prospèrent sur la toile. Pour les « conspirationnistes », le Net est un terrain formidable : grâce au « copier-coller », n'importe quel image « troublante » fait le tour du web en quelques minutes. Et la folle rumeur, plus de sept ans plus tard, continue de prospérer.
Christine Boutin, Jean-Marie Bigard, Marion Cotillard s'y sont laissés prendre
Un sondage de WorldPublicOpinion.org, réalisé dans 17 pays, montre que dans seulement neuf de ces nations l'on trouve une majorité de personnes qui croient que Al Qaeda est bien derrière les attentats du 11-Septembre…
C'est de notre vieux pays cartésien que la première théorie est partie, et où des personnalités aussi diverses que Christine Boutin, Jean-Marie Bigard ou Marion Cotillard se sont laissés prendre au grand doute vertigineux.
Il est vrai que les autorités de Washington n'ont pas fait grand chose pour dégonfler ces théories : communication minimale (et parfois grotesque), abus du secret, moyens insuffisants mis sur l'enquête officielle.
Par l'accumulation de ses erreurs, le pouvoir américain est en partie responsable de la popularité de ces théories. Il ne cherche même pas à les dégonfler. Poutant, le rapport de la commission d'enquête du 11-Septembre, travail à ce jour le plus sérieux sur les attentats (mais suspect aux yeux des conspirationnistes), mériterait un sérieux complément.
Une trentaine de journaliste lancés dans cette enquête sans a priori
Pour notre part, nous avons décidé d'examiner calmement, une par une, avec l'aide d'une trentaine d'étudiants du Centre de formation des journalistes (CFJ) en fin d'études, les questions soulevées par les « conspirationnistes ».
Ils ont travaillé sous la direction de Guillaume Dasquié, spécialiste des questions de renseignement. Ce dernier s'est déjà frotté, dans un livre, aux théoriciens du 11-Septembre.
Au départ, certains de ces étudiants journalistes étaient sans opinion tranchée sur la question -la meilleure des dispositions pour démarrer une enquête. Après avoir vu le film-culte des conspirationnistes, « Loose change », ils trouvaient bien des éléments de la version officielle « louches ».
Puis ils ont travaillé, en journalistes qu'ils sont : en remontant aux sources des « éléments troublants », en contactant des témoins directs, en interviewant des experts incontestables et dépassionnés.
Nous espérons que leur travail sera utile à tous ceux qui s'interrogent sur cette journée du 11-Septembre et qui cherchent un contrepoint à des théories souvent plus fragiles qu'elles ne le prétendent.
Pascal Riché
•
Pourquoi l'effondrement des tours n'était pas une démolition contrôlée
Les Twin Towers n'auront pas résisté plus de deux heures. Leur écroulement final très rapide et rectiligne a alimenté les fantasmes des tenants d'un ennemi intérieur, d'un « autre » attentat. Difficile effectivement de ne pas se poser de questions face à un tel spectacle.
A grand renfort d'arguments « scientifiques » -ou du moins présentés comme tels- certains remettent en cause la thèse officielle qu'ils présentent comme un écran de fumée.
Pourtant, l'effondrement des tours, les explosions, la durée de l'incendie et le nuage de poussière au-dessus de New-York s'expliquent logiquement.
Scientifiques, experts du bâtiments et spécialistes de la démolition éclairent les zones d'ombres des Twin Towers.
• Un effondrement vertical qui s'explique par la structure des tours
• Pourquoi les tours ont initialement bien résisté à l'impact des avions
• L'origine des détonations et des fumées au moment de l'effondrement
• A l'intérieur des tours, l'acier n'a pas fondu mais il a plié
• Des tours tombant « à la vitesse de la chute libre », c'est techniquement possible
• La composition et la forme des débris de Ground Zero n'ont rien de suspect
• Trois mois d'incendie : un record qui s'explique
• Un nuage de poussière, pas le nuage pyroclastique d'une explosion volcanique
Explications sur les mystères du bâtiment 7, la troisième tour
C'est la troisième tour, celle dont peu se souviennent. Le 11 septembre, à 17h20, la tour 7 du WTC s'effondre alors qu'aucun avion ne l'a percutée.
Sur les vidéos, cette tour de 47 étages, qui abritait notamment des bureaux de la CIA, semble s'être écroulée en sept secondes et des journalistes ont annoncé sa chute avant qu'elle ne se produise.
Cette troisième tour déchaîne les passions entre partisans et détracteurs de la théorie du complot alors même que les éléments qui troublent les complotistes ne tiennent pas compte de l'incendie monstre qui a précipité l'effondrement de l'immeuble.
En jonglant avec le jargon du bâtiment, les passionnés de conspiration tentent de donner des fondements à leur thèse.
Décryptage d'une manipulation.
• La tour 7 s'est effondrée en deux temps, à cause d'un incendie monstre
• Les « preuves » de la présence d'explosifs dans la tour 7 ne tiennent pas
• La bévue de la BBC, qui annonce l'écroulement d'un immeuble encore debout
• Larry Silverstein voulait évacuer les pompiers, pas faire sauter l'immeuble
• La longue bataille de Silverstein avec les assurances
Le vol 93 abattu par l'armée ? Possible, mais peu plausible
L'armée américaine a-t-elle abattu le vol 93 ? Les conspirationnistes en sont certains : ce n'est pas la révolte des passagers qui est à l'origine du crash du Boeing de la United Airlines, mais un missile, tiré sur ordre du gouvernement.
Des débris très éparpillés, des imprécisions sur l'heure du crash, un appareil qui échappe aux radars, un mystérieux avion blanc aperçu sur les lieux de l'accident… autant d'éléments utilisés par les sceptiques pour contester la version officielle.
Nous avons recueilli des avis d'experts en aéronautique, en surveillance aérienne et en téléphonie mobile pour passer au crible ces scénarios.
• L'éparpillement des débris, troublant mais peu concluant
• Les passagers ont pu passer des appels très courts sur leur portable
• La rumeur du « jet blanc » ou du F16 pour abattre le Boeing
• Pourquoi les radars de la FAA ont perdu la trace du vol 93
• Le film du crash établi par la commission d'enquête
Pourquoi la thèse du missile contre le Pentagone ne tient pas
Il a fallu attendre 2006 pour que deux vidéos de l'attaque du Pentagone soient enfin diffusées. Le vol 77 d'American Airlines s'est écrasé sur le département américain de la Défense le 11 septembre 2001 à 9h37. Les partisans de la théorie du complot contestent fortement ces films.
Si de nombreux témoins attestent avoir vu un avion ce matin là, rien ne prouve selon eux qu'il s'agissait bien du Boeing 757. Pour les sceptiques, ces images accréditeraient la théorie d'un missile commandé par le gouvernement américain.
Dernier élément troublant : un pilote non professionnel n'aurait jamais pu réussir une manœuvre aérienne aussi complexe.
Témoins du crash, pilotes et spécialistes de la sûreté aérienne démontent le scénario des partisans de la théorie du complot.
• C'était bien un avion : débris et simulations le montrent
• « J'ai vu un avion d'American Airlines s'écraser sur le Pentagone »
• Sur les vidéos de surveillance, pas d'avion mais pas non plus de missile
• Un pilote, même débutant, peut viser le Pentagone avec un Boeing
Ils savaient » : beaucoup de délires et quelques vraies questions
« Ils » étaient au courant. Qui ? Les services secrets, l'administration Bush, les milieux d'affaires, et bien sûr, les juifs…
Certes, les services de renseignements américains avaient prévenu le gouvernement à plusieurs reprises des risques d'attentats, sans que ces derniers réagissent. Et d'intrigantes spéculations sur les actions des compagnies aériennes ont bien eu lieu dans la semaine qui a précédé le 11 septembre. Pour autant, rien ne permet de croire qu'il y avait, en dehors du groupe de terroristes qui a préparé l'attentat, des « initiés ».
Reste la rumeur -hélas très classique- selon laquelle 4 000 juifs travaillant dans les tours avaient été prévenus des attaques. Elle ne repose sur rien, mais les antisémistes de tout poil continuent de l'alimenter.
Retour sur l'origine de ces mythes.
• Pourquoi l'administration Bush n'a pas réagi aux nombreuses alertes
• Des soupçons de délit d'initiés jamais vraiment levés
• Les juifs n'étaient pas prévenus : 300 à 500 d'entre eux sont morts dans les tours
Derrière les attaques, ni le Mossad, ni la CIA, mais bien Al Qaeda
54% de la population de près de 17 pays ne croient pas qu'Al-Qaida soit à l'origine des attentats. Ce sont les résultats du sondage de WorldPublicOpinion paru en 2008. Plus saisissant encore, 15% soupçonnent le gouvernement américain et 7% Israël.
Si le rapport de la Commission sur le 11 septembre désigne clairement le réseau terroriste comme responsable, des théories persistent à colporter l'idée qu'un complot intérieur serait à l'origine des attaques, pour justifier les guerres en Afghanistan et en Irak.
D'autres thèses, émanant en particulier des pays du Proche-Orient, dénoncent le prétendu rôle des services secrets israéliens.
D'où viennent ces rumeurs ? Sur quels éléments s'appuient-elles ? Pourquoi ont-elles autant de succès ? Eléments de réponse.
• L'implication du Mossad, pure spéculation
• « Le Mossad avait prévenu les Etats-Unis à plusieurs reprises »
• L'Amérique attaquée par elle-même : un scénario que rien ne fonde
• L'implication d'Al Qaida confirmée par plusieurs sources
Comment les théories conspirationnistes se sont diffusées
Quelques semaines après le 11 septembre, les premiers messages apparaissent sur les forums : Al Qaeda ne serait pas l'auteur des attentats. Après tout, a-t-on vu le Boeing s'écraser sur le Pentagone ? Comment l'avion du vol 93 a-t-il pu disparaître en pleine campagne ?
Les hypothèses fusent, les arguments s'accumulent. Puis, à travers des livres, des documentaires, ou des blogs, des internautes vont tenter d'alerter l'opinion.
Comment les théories du complot ont-elle émergé en France ? Comment leurs partisans font-il entendre leur messages ? Et pourquoi connaissent-elles un tel succès ?
• Les complotistes tissent leur toile (1/2) : de Meyssan à « Loose Change »
• Les complotistes tissent leur toile (2/2) : la méthode ReOpen911
• De l'extrême droite à l'extrême gauche : pourquoi ils y croient
L'élaboration de ces théories : discours de la méthode conspirationniste
Les deux tours s'étaient à peine écroulées que les théories conspirationnistes ont commencé à fleurir. Leurs créateurs affectionnent particulièrement les grands moments de l'histoire contemporaine comme la Révolution française ou l'assassinat de JFK.
Nous nous sommes plongés au cœur des mécanismes du complot avec l'aide d'historiens et de chercheurs. Décryptage de la manipulation des mots et des images pour comprendre les forces et les faiblesses des pros de la conspiration.
• Pourquoi les théories du complot ont autant de succès
• Les complotistes ont « la certitude qu'une image peut parler d'elle-même »
• « Si on a des preuves, c'est un complot, si on n'en a pas, c'est qu'il est caché »
.
Je crois que Simon pourrait utiliser les preuves suivanes:
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Le vrai et tous les faux complots du 11 Septembre
Il y a bien eu une conspiration, bien réelle, concernant le 11-Septembre : un groupe de comploteurs (George W.B., Dick C., Donald R…) a instrumentalisé des attaques contre le World Trade Center et le Pentagone pour « vendre » à l'opinion l'invasion de l'Irak, alors même qu'ils n'avaient aucune preuve d'aucun lien entre les attentats et Saddam Hussein. C'est l'un des plus grands et des plus machiavéliques complot de tous les temps.
Mais cela ne suffit pas aux amateurs de théories conspirationnistes. Pour certains d'entre eux, le 11-Septembre est un « boulot préparé de l'intérieur » (« an inside job »).
Cette théorie est née dès après les attentats, et sa popularité ne faiblit pas. Elle a surfé, pendant les années Bush, sur l'antiaméricanisme ambiant. Pour quiconque voit les Etats-Unis la grande puissance du mal, il est en effet très difficile d'intégrer les attentats du 11-Septembre dans le tableau. Comment croire que les Américains, ces bourreaux, aient pu être de simples victimes ? Cela ne colle pas.
La journée du 11-Septembre, un matériau riche pour élaborer des théories
Pour résoudre ce court-circuit idéologique, il faut en passer par un autre scénario, bien plus compliqué : on nous aurait menti, les Américains n'auraient pas été victimes du 11-Septembre, ils en auraient été les organisateurs. Des centaines d'entre eux auraient comploté pour cela : contrôleurs aériens, militaires, politiciens, journalistes, experts… sans jamais une fuite.
La journée du 11-Septembre fournit un matériau riche pour de tels échafaudages. Tout est bon pour les étayer : images qui « parlent d'elles-même », témoignages choisis, citations ciselées, renversement de la charge de la preuve.
Les médias, peut-être à tort, dédaignent ces théories de la conspiration. Qu'importe : elles prospèrent sur la toile. Pour les « conspirationnistes », le Net est un terrain formidable : grâce au « copier-coller », n'importe quel image « troublante » fait le tour du web en quelques minutes. Et la folle rumeur, plus de sept ans plus tard, continue de prospérer.
Christine Boutin, Jean-Marie Bigard, Marion Cotillard s'y sont laissés prendre
Un sondage de WorldPublicOpinion.org, réalisé dans 17 pays, montre que dans seulement neuf de ces nations l'on trouve une majorité de personnes qui croient que Al Qaeda est bien derrière les attentats du 11-Septembre…
C'est de notre vieux pays cartésien que la première théorie est partie, et où des personnalités aussi diverses que Christine Boutin, Jean-Marie Bigard ou Marion Cotillard se sont laissés prendre au grand doute vertigineux.
Il est vrai que les autorités de Washington n'ont pas fait grand chose pour dégonfler ces théories : communication minimale (et parfois grotesque), abus du secret, moyens insuffisants mis sur l'enquête officielle.
Par l'accumulation de ses erreurs, le pouvoir américain est en partie responsable de la popularité de ces théories. Il ne cherche même pas à les dégonfler. Poutant, le rapport de la commission d'enquête du 11-Septembre, travail à ce jour le plus sérieux sur les attentats (mais suspect aux yeux des conspirationnistes), mériterait un sérieux complément.
Une trentaine de journaliste lancés dans cette enquête sans a priori
Pour notre part, nous avons décidé d'examiner calmement, une par une, avec l'aide d'une trentaine d'étudiants du Centre de formation des journalistes (CFJ) en fin d'études, les questions soulevées par les « conspirationnistes ».
Ils ont travaillé sous la direction de Guillaume Dasquié, spécialiste des questions de renseignement. Ce dernier s'est déjà frotté, dans un livre, aux théoriciens du 11-Septembre.
Au départ, certains de ces étudiants journalistes étaient sans opinion tranchée sur la question -la meilleure des dispositions pour démarrer une enquête. Après avoir vu le film-culte des conspirationnistes, « Loose change », ils trouvaient bien des éléments de la version officielle « louches ».
Puis ils ont travaillé, en journalistes qu'ils sont : en remontant aux sources des « éléments troublants », en contactant des témoins directs, en interviewant des experts incontestables et dépassionnés.
Nous espérons que leur travail sera utile à tous ceux qui s'interrogent sur cette journée du 11-Septembre et qui cherchent un contrepoint à des théories souvent plus fragiles qu'elles ne le prétendent.
Pascal Riché
•
Pourquoi l'effondrement des tours n'était pas une démolition contrôlée
Les Twin Towers n'auront pas résisté plus de deux heures. Leur écroulement final très rapide et rectiligne a alimenté les fantasmes des tenants d'un ennemi intérieur, d'un « autre » attentat. Difficile effectivement de ne pas se poser de questions face à un tel spectacle.
A grand renfort d'arguments « scientifiques » -ou du moins présentés comme tels- certains remettent en cause la thèse officielle qu'ils présentent comme un écran de fumée.
Pourtant, l'effondrement des tours, les explosions, la durée de l'incendie et le nuage de poussière au-dessus de New-York s'expliquent logiquement.
Scientifiques, experts du bâtiments et spécialistes de la démolition éclairent les zones d'ombres des Twin Towers.
• Un effondrement vertical qui s'explique par la structure des tours
• Pourquoi les tours ont initialement bien résisté à l'impact des avions
• L'origine des détonations et des fumées au moment de l'effondrement
• A l'intérieur des tours, l'acier n'a pas fondu mais il a plié
• Des tours tombant « à la vitesse de la chute libre », c'est techniquement possible
• La composition et la forme des débris de Ground Zero n'ont rien de suspect
• Trois mois d'incendie : un record qui s'explique
• Un nuage de poussière, pas le nuage pyroclastique d'une explosion volcanique
Explications sur les mystères du bâtiment 7, la troisième tour
C'est la troisième tour, celle dont peu se souviennent. Le 11 septembre, à 17h20, la tour 7 du WTC s'effondre alors qu'aucun avion ne l'a percutée.
Sur les vidéos, cette tour de 47 étages, qui abritait notamment des bureaux de la CIA, semble s'être écroulée en sept secondes et des journalistes ont annoncé sa chute avant qu'elle ne se produise.
Cette troisième tour déchaîne les passions entre partisans et détracteurs de la théorie du complot alors même que les éléments qui troublent les complotistes ne tiennent pas compte de l'incendie monstre qui a précipité l'effondrement de l'immeuble.
En jonglant avec le jargon du bâtiment, les passionnés de conspiration tentent de donner des fondements à leur thèse.
Décryptage d'une manipulation.
• La tour 7 s'est effondrée en deux temps, à cause d'un incendie monstre
• Les « preuves » de la présence d'explosifs dans la tour 7 ne tiennent pas
• La bévue de la BBC, qui annonce l'écroulement d'un immeuble encore debout
• Larry Silverstein voulait évacuer les pompiers, pas faire sauter l'immeuble
• La longue bataille de Silverstein avec les assurances
Le vol 93 abattu par l'armée ? Possible, mais peu plausible
L'armée américaine a-t-elle abattu le vol 93 ? Les conspirationnistes en sont certains : ce n'est pas la révolte des passagers qui est à l'origine du crash du Boeing de la United Airlines, mais un missile, tiré sur ordre du gouvernement.
Des débris très éparpillés, des imprécisions sur l'heure du crash, un appareil qui échappe aux radars, un mystérieux avion blanc aperçu sur les lieux de l'accident… autant d'éléments utilisés par les sceptiques pour contester la version officielle.
Nous avons recueilli des avis d'experts en aéronautique, en surveillance aérienne et en téléphonie mobile pour passer au crible ces scénarios.
• L'éparpillement des débris, troublant mais peu concluant
• Les passagers ont pu passer des appels très courts sur leur portable
• La rumeur du « jet blanc » ou du F16 pour abattre le Boeing
• Pourquoi les radars de la FAA ont perdu la trace du vol 93
• Le film du crash établi par la commission d'enquête
Pourquoi la thèse du missile contre le Pentagone ne tient pas
Il a fallu attendre 2006 pour que deux vidéos de l'attaque du Pentagone soient enfin diffusées. Le vol 77 d'American Airlines s'est écrasé sur le département américain de la Défense le 11 septembre 2001 à 9h37. Les partisans de la théorie du complot contestent fortement ces films.
Si de nombreux témoins attestent avoir vu un avion ce matin là, rien ne prouve selon eux qu'il s'agissait bien du Boeing 757. Pour les sceptiques, ces images accréditeraient la théorie d'un missile commandé par le gouvernement américain.
Dernier élément troublant : un pilote non professionnel n'aurait jamais pu réussir une manœuvre aérienne aussi complexe.
Témoins du crash, pilotes et spécialistes de la sûreté aérienne démontent le scénario des partisans de la théorie du complot.
• C'était bien un avion : débris et simulations le montrent
• « J'ai vu un avion d'American Airlines s'écraser sur le Pentagone »
• Sur les vidéos de surveillance, pas d'avion mais pas non plus de missile
• Un pilote, même débutant, peut viser le Pentagone avec un Boeing
Ils savaient » : beaucoup de délires et quelques vraies questions
« Ils » étaient au courant. Qui ? Les services secrets, l'administration Bush, les milieux d'affaires, et bien sûr, les juifs…
Certes, les services de renseignements américains avaient prévenu le gouvernement à plusieurs reprises des risques d'attentats, sans que ces derniers réagissent. Et d'intrigantes spéculations sur les actions des compagnies aériennes ont bien eu lieu dans la semaine qui a précédé le 11 septembre. Pour autant, rien ne permet de croire qu'il y avait, en dehors du groupe de terroristes qui a préparé l'attentat, des « initiés ».
Reste la rumeur -hélas très classique- selon laquelle 4 000 juifs travaillant dans les tours avaient été prévenus des attaques. Elle ne repose sur rien, mais les antisémistes de tout poil continuent de l'alimenter.
Retour sur l'origine de ces mythes.
• Pourquoi l'administration Bush n'a pas réagi aux nombreuses alertes
• Des soupçons de délit d'initiés jamais vraiment levés
• Les juifs n'étaient pas prévenus : 300 à 500 d'entre eux sont morts dans les tours
Derrière les attaques, ni le Mossad, ni la CIA, mais bien Al Qaeda
54% de la population de près de 17 pays ne croient pas qu'Al-Qaida soit à l'origine des attentats. Ce sont les résultats du sondage de WorldPublicOpinion paru en 2008. Plus saisissant encore, 15% soupçonnent le gouvernement américain et 7% Israël.
Si le rapport de la Commission sur le 11 septembre désigne clairement le réseau terroriste comme responsable, des théories persistent à colporter l'idée qu'un complot intérieur serait à l'origine des attaques, pour justifier les guerres en Afghanistan et en Irak.
D'autres thèses, émanant en particulier des pays du Proche-Orient, dénoncent le prétendu rôle des services secrets israéliens.
D'où viennent ces rumeurs ? Sur quels éléments s'appuient-elles ? Pourquoi ont-elles autant de succès ? Eléments de réponse.
• L'implication du Mossad, pure spéculation
• « Le Mossad avait prévenu les Etats-Unis à plusieurs reprises »
• L'Amérique attaquée par elle-même : un scénario que rien ne fonde
• L'implication d'Al Qaida confirmée par plusieurs sources
Comment les théories conspirationnistes se sont diffusées
Quelques semaines après le 11 septembre, les premiers messages apparaissent sur les forums : Al Qaeda ne serait pas l'auteur des attentats. Après tout, a-t-on vu le Boeing s'écraser sur le Pentagone ? Comment l'avion du vol 93 a-t-il pu disparaître en pleine campagne ?
Les hypothèses fusent, les arguments s'accumulent. Puis, à travers des livres, des documentaires, ou des blogs, des internautes vont tenter d'alerter l'opinion.
Comment les théories du complot ont-elle émergé en France ? Comment leurs partisans font-il entendre leur messages ? Et pourquoi connaissent-elles un tel succès ?
• Les complotistes tissent leur toile (1/2) : de Meyssan à « Loose Change »
• Les complotistes tissent leur toile (2/2) : la méthode ReOpen911
• De l'extrême droite à l'extrême gauche : pourquoi ils y croient
L'élaboration de ces théories : discours de la méthode conspirationniste
Les deux tours s'étaient à peine écroulées que les théories conspirationnistes ont commencé à fleurir. Leurs créateurs affectionnent particulièrement les grands moments de l'histoire contemporaine comme la Révolution française ou l'assassinat de JFK.
Nous nous sommes plongés au cœur des mécanismes du complot avec l'aide d'historiens et de chercheurs. Décryptage de la manipulation des mots et des images pour comprendre les forces et les faiblesses des pros de la conspiration.
• Pourquoi les théories du complot ont autant de succès
• Les complotistes ont « la certitude qu'une image peut parler d'elle-même »
• « Si on a des preuves, c'est un complot, si on n'en a pas, c'est qu'il est caché »
.
jcmathieu- Messages : 3
Date d'inscription : 13/07/2011
Autres preuves qu'il n'y a pas eu de complot
Autres preuves pour appuyer Simon 76. Il n'y a pas eu de complot !
.
La version officielle du gouvernement américain tient
des fondamentalistes islamiques responsables des
attentats terroristes du 11 septembre 2001. Ils auraient
été guidés et soutenus par l’organisme terroriste Al-
Qaida d’Oussama Ben Laden. D’autres versions nous
assurent, indices à l’appui, que ces attaques ont été
orchestrées par le gouvernement américain lui-même.
Et elles gagnent du terrain.
Les « sceptiques » qui se méfient de la version
gouvernementale en ont remis en doute de nombreux
aspects. Thierry Meyssan, écrivain français, fut l’un
de ceux qui l’a fait dès le début avec un succès
indéniable. Son livre L’effroyable imposture1 s’est
vendu à plus de 200 000 exemplaires en France
seulement, et aurait été traduit en 28 langues2.
Depuis cinq ans, de nombreux autres livres et sites
Web proposent d’autres interprétations surprenantes
des attentats du 11 septembre avec un succès
croissant auprès du public. Des sondages révéleraient
que 40 % des Américains croient à une quelconque
participation du gouvernement américain dans ces
événements terroristes. Ce chiffre serait environ de
20 % au Canada, de 25 % en Europe et de plus de
50 % en Amérique latine, dans le monde arabe et en
Russie.
Voyons plus en détail ce que proclament les adeptes
du complot gouvernemental et les avis contraires de
nombreux experts sur ce sujet.
L’attaque sur le Pentagone
Selon Meyssan, ce ne serait pas un avion qui aurait
percuté le Pentagone, mais probablement un missile.
Il apporte comme preuve que le trou visible dans le
mur du Pentagone n’a que cinq mètres de diamètre,
alors que le fuselage d’un Boeing mesure plus de
douze mètres de diamètre – sans compter des ailes
d’une envergure de près de 40 mètres. De plus, on
n’aurait trouvé aucune pièce d’avion dans les débris à
l’intérieur du Pentagone. Il admet que c’est bien une
pièce d’avion qu’on voit sur la pelouse (une des
premières photos publiées), mais rien n’indique
qu’elle provient du vol allégué, selon lui.
Les théories du complot
L’effroyable sélection des faits
Louis Dubé
Le cinquième anniversaire des attaques terroristes
du 11 septembre 2001 vient de passer. Ces
tragiques événements ont généré de multiples
interprétations pour en déterminer la responsabilité
réelle. Certaines d’entre elles, qui propagent l’idée
d’une conspiration de l’intérieur, peuvent nous
sembler farfelues ; elles font pourtant de nombreux
adeptes. L’Internet favorise la dissémination rapide
et tenace des théories du complot qui y prolifèrent.
Il vaut la peine de s’y attarder.
6 Le Qu é b e c s ce p t iqu e - Numér o 61
Mot du rédacteur
L’analyse des lieux de la catastrophe, dans les jours
qui suivirent, révèle d’autres faits3 importants dont ne
tiennent pas compte Meyssan et autres
« conspirationnistes ». D’abord, l’avion qui s’est
écrasé sur le Pentagone a percé deux trous, un
d’environ 27 mètres et un de 5 mètres. Celui
de 27 mètres n’a été visible que 19 minutes, puisque
toute la façade extérieure où il se situe s’est écroulée
à la suite du choc de l’appareil et du feu qui s’est
déclaré à l’intérieur des murs ; il est plus petit que
l’envergure des ailes puisque celles-ci ont
préalablement frappé des obstacles sur le sol avant de
toucher le mur. De plus, l’angle de frappe n’était pas
perpendiculaire au mur. Le trou de 5 mètres a été
percé par le train d’atterrissage, éjecté sous le choc
initial et retrouvé des dizaines de mètres plus loin à
l’intérieur des murs du Pentagone.
Quoi d’autre y avons-nous retrouvé ? La boîte noire,
des morceaux du fuselage et un siège du cockpit,
entre autres. On y a de plus identifié 184 des
189 personnes tuées, incluant 63 des 64 passagers de
l’avion (vol 77), dont les cinq pirates de l’air. Des
centaines de témoins, dans les rues et édifices
avoisinants, ont raconté aux journalistes avoir vu
l’avion juste avant qu’il ne percute le Pentagone ;
nombre d’entre eux affirment avoir reconnu le sigle
d’American Airlines sur l’avion. De plus, plusieurs
passagers du vol 77 ont téléphoné à leurs proches
avant qu’il ne s’écrase.
Que répond Meyssan devant
cette accumulation de
preuves provenant de
multiples sources ? Il fait
remarquer que c’est le
gouvernement américain qui
a dirigé les recherches et
publié le rapport. Il note des
différences dans les faits
rapportés en tout premier
lieu par les journalistes et
les résultats de l’enquête
effectuée par des experts
payés par le gouvernement.
Quand on lui demande ce qu’il est arrivé aux
passagers du vol 77, il réplique qu’il n’en sait rien4.
L’affaissement des tours jumelles
Selon les adeptes de la théorie du complot, les deux
plus hautes tours du World Trade Center ne se
seraient pas effondrées à la suite de l’impact des
avions qui les ont percutées et des incendies qui
s’ensuivirent. Un diabolique plan de démolition, fait
d’explosifs progressivement détonnés, aurait causé la
chute spectaculaire de ces édifices. Comment
d’ailleurs pourrait-on expliquer les énormes
dommages au lobby de ces immeubles peu après un
impact 90 étages plus haut ? Ils font aussi remarquer
que le feu produit par du kérosène ne donne pas
suffisamment de chaleur (1200 oC) pour faire fondre
les colonnes d’acier (1500 oC seraient nécessaires).
De plus, lors de l’effondrement des tours, on a pu voir
des nuages de béton pulvérisé projetés avec violence
hors de chaque étage des édifices à mesure qu’ils
tombaient les uns sur les autres. Une telle force
d’éjection de fumée ne peut être attribuable qu’à des
explosifs, prétendent les conspirationnistes. On
soutient même que les avions qui ont percuté les tours
ne provenaient pas de vols commerciaux, mais
seraient plutôt des avions cargo contrôlés à distance !
Au lieu de se fonder sur des faits épars, des centaines
d’experts provenant de facultés universitaires, du
secteur privé et du gouvernement, ont étudié les
causes possibles de l’effondrement des tours à partir
de tous les faits disponibles concernant l’impact,
l’incendie et la structure du bâtiment. Ils ont conclu
que la force d’impact, qui faucha de nombreuses
colonnes sur plusieurs étages, et l’incendie majeur qui
s’ensuivit détruisirent l’intégrité structurelle de
l’édifice, qui s’effondra.
Ils expliquèrent aussi chacune des objections des
conspirationnistes. Par exemple, le kérosène des
réservoirs de l’avion qui ne brûla pas dans l’impact
causa peu après des explosions dans le lobby de
l’édifice au rez-de-chaussée en s’engouffrant dans les
cages d’ascenseur. Aussi, même si l’acier ne fond pas
à 600 oC, il perd 50 % de sa force à cette température
et perd 90 % de sa force à 1000 oC. On estime que les
flammes ont atteint près de 1000 oC en brûlant les
milliers de litres de kérosène de l’avion et les
matériaux dans l’édifice, tels murs, tapis,
ameublement, papier, etc.
Les nuages de fumée projetés, étage après étage,
proviennent de l’air comprimé par les étages de
l’édifice s’écroulant les uns sur les autres. D’ailleurs,
il aurait fallu un dispositif inimaginable pour faire
sauter les étages les uns à la suite des autres, en plus
de placer à l’avance des bombes collées sur les
colonnes principales sans que personne ne s’en
aperçoive.
Le Québec s ceptiq u e - Numéro 61 7
Mot du rédacteur
Selon Boeing, ces avions ne peuvent être
télécommandés. On a par ailleurs réussi à identifier
les restes de certains passagers de ces vols, sans
compter les témoins oculaires et les appels de certains
passagers de ces vols à leurs proches précisant que
leur avion était piraté5.
L’affaissement de la tour 7
Outre les tours jumelles de 110 étages du World
Trade Center, un autre édifice important, la tour
numéro 7 de 47 étages, s’est effondré le
11 septembre 2001, sept heures après les tours
principales. La plupart des adeptes des théories du
complot, incluant Meyssan, soutiennent qu’elle
s’écroula à la suite d’un dynamitage planifié par le
gouvernement américain. Le feu, allumé par les
débris de la chute de la plus proche des tours
jumelles, n’aurait pas pu suffire à la faire s’écrouler.
Aucune tour de ce genre dans le monde ne s’est
effondrée à cause d’un incendie. D’ailleurs, cette tour
n’abritait-elle pas d’importants bureaux des Services
secrets américains et de la CIA ? Il fallait faire
disparaître des preuves compromettantes, concluent
les conspirationnistes.
La réponse des experts en structure attribue
l’effondrement de la tour 7 au violent incendie qui y a
fait rage pendant sept heures, allumé par des débris
incandescents provenant de la chute de la tour de
110 étages à proximité. On aurait aussi d’abord sousestimé
l’ampleur des dommages à la structure de
l’édifice ; la chute des débris de la tour adjacente
aurait littéralement arraché les colonnes de dix étages
de la face sud de l’édifice sur 25 % de profondeur.
L’ampleur de cette destruction n’était pas visible à
cause de l’épaisse fumée qui sortait du brasier.
Les conspirationnistes n’apportent évidemment
aucune preuve de la préparation et de l’exécution du
dynamitage postulé.
L’avion abattu
Un seul des quatre avions piratés le 11 septembre n’a
tué que ses propres passagers, celui du vol 93.
Certains conspirationnistes soutiennent qu’il fut
abattu par un bombardier F-16 ou par un jet blanc
inconnu. Quelques-uns, à l’opposé, racontent qu’il a
atterri sans problème à Cleveland. On prétend
également que les appels faits par les passagers du vol
à leurs proches ont été
trafiqués puisqu’il n’est
pas possible de se servir
d’un portable à bord d’un
avion volant à haute
altitude.
Rappelons que cet avion
percuta le sol à plus de
900 kilomètres à l’heure
près de Shanksville en
Pennsylvanie. Il y créa un
cratère de près de dix
mètres de profondeur. À
cette vitesse, l’avion se
désintègre en petits morceaux, à l’exception de
quelques pièces plus larges, tel un ventilateur de
moteur retrouvé 300 mètres plus loin. Une équipe de
coroners identifia d’ailleurs les restes de nombreux
passagers.
Le pilote du F-16 nommé était à des milliers de
kilomètres de Shanksville au moment du crash. Le jet
blanc a été identifié : c’était un jet privé auquel on
avait demandé de survoler le site de l’écrasement
puisqu’il était alors près de là. Au moins douze appels
par portable ou téléphones de l’avion témoignent des
dernières angoissantes minutes lorsque certains
passagers ont tenté de reprendre, sans succès, le
contrôle de l’avion. Les boîtes noires retrouvées font
état de la même séquence d’événements.
Habiletés de pilotage contestées
L’identité même des terroristes est souvent remise en
question par les conspirationnistes. Comment
19 étudiants arabes auraient-ils pu faire voler des
avions commerciaux complexes et atteindre des cibles
précises ? On soutient même que les pirates n’étaient
pas sur la liste des passagers.
Bien qu’il semble acquis que la compétence des
terroristes pour piloter de gros avions était limitée, ils
n’avaient pas à faire les manoeuvres les plus difficiles,
telles que le décollage, le vol par temps inclément et
l’atterrissage. Ils auraient aussi accumulé plus de
250 heures de vol et finalement obtenu leur licence de
pilotage. Ils ont alors pu suivre des cours de
simulation de pilotage de gros porteurs. Munis de
récepteurs GPS, ils connaissaient aussi la position
numérique exacte de leurs cibles respectives, visibles
d’ailleurs par temps clair à des dizaines de kilomètres
8 Le Qu é b e c s ce p t iqu e - Numér o 61
Mot du rédacteur
de distance. Ils n’avaient qu’à entrer les coordonnées
dans le système de gestion de l’avion, comme ils
l’avaient fait sans doute nombre de fois sur un
simulateur de vol durant leur formation.
Ils étaient tous sur la liste de passagers, mais sans
doute pas sur la liste des victimes ; on connaît même le
numéro de leur siège. De plus, des caméras de
surveillance aux aéroports concernés en ont capté
plusieurs avant le décollage. On a retrouvé aux
aéroports concernés des effets leur appartenant dans
des voitures de location.
Sélection des faits
Les conspirationnistes du 11 septembre représentent
des exemples extrêmes d’une erreur d’argumentation
très commune : ne retenir que les faits qui soutiennent
la thèse qu’on veut prouver. Ils ne voient que le trou de
5 mètres dans le mur du Pentagone et concluent à
l’impact d’un missile puisqu’un avion d’une envergure
de 40 mètres aurait dû percer un trou beaucoup plus
grand ; celui-ci pourtant existe, caché par
l’effondrement de la façade. Ils citent des journalistes
qui, peu après l’impact, rapportent ne pas avoir vu de
pièces d’avion sur le site de l’écrasement et ignorent
les pièces d’avion et les restes de corps retrouvés dans
les jours suivants, sans compter les centaines de
témoins oculaires de l’écrasement.
Satisfaits des apparentes anomalies et contradictions
rapportées dans les premiers reportages, ils ignoreront
les faits rapportés plus tard en alléguant qu’ils
proviennent d’analyses gouvernementales suspectes,
puisque c’est le gouvernement américain qui, selon
eux, est responsable des attaques. Plutôt que
d’examiner les nouvelles preuves apportées, ils
concentreront leurs efforts sur des spéculations plus ou
moins vraisemblables sur ceux qui auraient les motifs
et les moyens de conduire ces attaques. Ils ne
retiennent donc qu’une interprétation restrictive de
certains faits dans le sens de leur thèse ; ce qu’ils ne
pourraient pas faire s’ils tenaient compte de tous les
autres faits pertinents. De plus, ils négligent de vérifier
les compétences et les affiliations de leurs experts ; ils
choisissent ceux qui confirment leurs thèses.
Justifications circonstancielles
Le documentaire Loose Change6, vu par plus de deux
millions d’internautes, suggère de nombreuses pistes
circonstancielles pour ainsi tenter de prouver que le
gouvernement américain savait que les attaques du
11 septembre allaient se produire et y aurait
activement participé. Il soutient, par exemple, que
plusieurs militaires de haut rang du Pentagone ont
annulé leurs plans de vol pour la journée du
11 septembre. Ils font grand cas d’actions de
compagnies aériennes vendues en nombre excessif
juste avant cette date. Des analyses subséquentes ont
démontré que ces suspicions étaient soit non fondées,
soit des coïncidences relativement probables.
Ce film se sert aussi d’événements similaires pour
prouver par analogie que les tours du World Trade
Center n’auraient pas dû tomber. Il cite l’écrasement
d’un bombardier en 1945 sur l’Empire State Building,
qui ne s’est pas effondré sous le choc et l’incendie qui
s’ensuivit. Ils soutiennent qu’aucun gratte-ciel ne s’est
écroulé à la suite d’un incendie, si majeur fut-il.
Toutefois, ces analogies ne tiennent pas : un
bombardier de la Seconde Guerre mondiale est
beaucoup plus petit qu’un Boeing récent, la structure
des deux édifices en question est très différente. De
plus, aucun édifice semblable aux tours jumelles n’a
subi à la fois un choc aussi important à sa structure et
un incendie alimenté par des dizaines de milliers de
litres de kérosène. Même si une analogie ne peut
constituer une preuve, elle peut parfois servir à une
meilleure compréhension d’un argument – encore fautil
qu’elle reflète bien les facteurs en cause, ce qui n’est
manifestement pas le cas.
Marginalisation des opposants
Les conspirationnistes laissent entendre que la version
officielle n’est soutenue que par le gouvernement
américain. Cette version repose pourtant sur l’avis de
centaines d’experts provenant des milieux
universitaires, de l’industrie, en plus du gouvernement
lui-même. Le magazine Popular Mechanics, qui a
mené une enquête indépendante sur ces événements, a
consulté plus de 300 experts, autant du secteur privé
que du secteur public7. De nombreuses écoles de génie
américaines ont fait de l’effondrement des tours des
projets de grande envergure – et sont arrivées aux
mêmes conclusions que la version officielle.
Les conclusions de ces enquêtes proviennent d’une
patiente reconstruction des événements, fondée sur des
analyses pointues des dommages attribuables à
l’impact et des ravages des incendies sur la structure
des édifices. Elles reposent aussi sur des centaines de
Le Québec s ceptiq u e - Numéro 61
Jean-Claude.
.
La version officielle du gouvernement américain tient
des fondamentalistes islamiques responsables des
attentats terroristes du 11 septembre 2001. Ils auraient
été guidés et soutenus par l’organisme terroriste Al-
Qaida d’Oussama Ben Laden. D’autres versions nous
assurent, indices à l’appui, que ces attaques ont été
orchestrées par le gouvernement américain lui-même.
Et elles gagnent du terrain.
Les « sceptiques » qui se méfient de la version
gouvernementale en ont remis en doute de nombreux
aspects. Thierry Meyssan, écrivain français, fut l’un
de ceux qui l’a fait dès le début avec un succès
indéniable. Son livre L’effroyable imposture1 s’est
vendu à plus de 200 000 exemplaires en France
seulement, et aurait été traduit en 28 langues2.
Depuis cinq ans, de nombreux autres livres et sites
Web proposent d’autres interprétations surprenantes
des attentats du 11 septembre avec un succès
croissant auprès du public. Des sondages révéleraient
que 40 % des Américains croient à une quelconque
participation du gouvernement américain dans ces
événements terroristes. Ce chiffre serait environ de
20 % au Canada, de 25 % en Europe et de plus de
50 % en Amérique latine, dans le monde arabe et en
Russie.
Voyons plus en détail ce que proclament les adeptes
du complot gouvernemental et les avis contraires de
nombreux experts sur ce sujet.
L’attaque sur le Pentagone
Selon Meyssan, ce ne serait pas un avion qui aurait
percuté le Pentagone, mais probablement un missile.
Il apporte comme preuve que le trou visible dans le
mur du Pentagone n’a que cinq mètres de diamètre,
alors que le fuselage d’un Boeing mesure plus de
douze mètres de diamètre – sans compter des ailes
d’une envergure de près de 40 mètres. De plus, on
n’aurait trouvé aucune pièce d’avion dans les débris à
l’intérieur du Pentagone. Il admet que c’est bien une
pièce d’avion qu’on voit sur la pelouse (une des
premières photos publiées), mais rien n’indique
qu’elle provient du vol allégué, selon lui.
Les théories du complot
L’effroyable sélection des faits
Louis Dubé
Le cinquième anniversaire des attaques terroristes
du 11 septembre 2001 vient de passer. Ces
tragiques événements ont généré de multiples
interprétations pour en déterminer la responsabilité
réelle. Certaines d’entre elles, qui propagent l’idée
d’une conspiration de l’intérieur, peuvent nous
sembler farfelues ; elles font pourtant de nombreux
adeptes. L’Internet favorise la dissémination rapide
et tenace des théories du complot qui y prolifèrent.
Il vaut la peine de s’y attarder.
6 Le Qu é b e c s ce p t iqu e - Numér o 61
Mot du rédacteur
L’analyse des lieux de la catastrophe, dans les jours
qui suivirent, révèle d’autres faits3 importants dont ne
tiennent pas compte Meyssan et autres
« conspirationnistes ». D’abord, l’avion qui s’est
écrasé sur le Pentagone a percé deux trous, un
d’environ 27 mètres et un de 5 mètres. Celui
de 27 mètres n’a été visible que 19 minutes, puisque
toute la façade extérieure où il se situe s’est écroulée
à la suite du choc de l’appareil et du feu qui s’est
déclaré à l’intérieur des murs ; il est plus petit que
l’envergure des ailes puisque celles-ci ont
préalablement frappé des obstacles sur le sol avant de
toucher le mur. De plus, l’angle de frappe n’était pas
perpendiculaire au mur. Le trou de 5 mètres a été
percé par le train d’atterrissage, éjecté sous le choc
initial et retrouvé des dizaines de mètres plus loin à
l’intérieur des murs du Pentagone.
Quoi d’autre y avons-nous retrouvé ? La boîte noire,
des morceaux du fuselage et un siège du cockpit,
entre autres. On y a de plus identifié 184 des
189 personnes tuées, incluant 63 des 64 passagers de
l’avion (vol 77), dont les cinq pirates de l’air. Des
centaines de témoins, dans les rues et édifices
avoisinants, ont raconté aux journalistes avoir vu
l’avion juste avant qu’il ne percute le Pentagone ;
nombre d’entre eux affirment avoir reconnu le sigle
d’American Airlines sur l’avion. De plus, plusieurs
passagers du vol 77 ont téléphoné à leurs proches
avant qu’il ne s’écrase.
Que répond Meyssan devant
cette accumulation de
preuves provenant de
multiples sources ? Il fait
remarquer que c’est le
gouvernement américain qui
a dirigé les recherches et
publié le rapport. Il note des
différences dans les faits
rapportés en tout premier
lieu par les journalistes et
les résultats de l’enquête
effectuée par des experts
payés par le gouvernement.
Quand on lui demande ce qu’il est arrivé aux
passagers du vol 77, il réplique qu’il n’en sait rien4.
L’affaissement des tours jumelles
Selon les adeptes de la théorie du complot, les deux
plus hautes tours du World Trade Center ne se
seraient pas effondrées à la suite de l’impact des
avions qui les ont percutées et des incendies qui
s’ensuivirent. Un diabolique plan de démolition, fait
d’explosifs progressivement détonnés, aurait causé la
chute spectaculaire de ces édifices. Comment
d’ailleurs pourrait-on expliquer les énormes
dommages au lobby de ces immeubles peu après un
impact 90 étages plus haut ? Ils font aussi remarquer
que le feu produit par du kérosène ne donne pas
suffisamment de chaleur (1200 oC) pour faire fondre
les colonnes d’acier (1500 oC seraient nécessaires).
De plus, lors de l’effondrement des tours, on a pu voir
des nuages de béton pulvérisé projetés avec violence
hors de chaque étage des édifices à mesure qu’ils
tombaient les uns sur les autres. Une telle force
d’éjection de fumée ne peut être attribuable qu’à des
explosifs, prétendent les conspirationnistes. On
soutient même que les avions qui ont percuté les tours
ne provenaient pas de vols commerciaux, mais
seraient plutôt des avions cargo contrôlés à distance !
Au lieu de se fonder sur des faits épars, des centaines
d’experts provenant de facultés universitaires, du
secteur privé et du gouvernement, ont étudié les
causes possibles de l’effondrement des tours à partir
de tous les faits disponibles concernant l’impact,
l’incendie et la structure du bâtiment. Ils ont conclu
que la force d’impact, qui faucha de nombreuses
colonnes sur plusieurs étages, et l’incendie majeur qui
s’ensuivit détruisirent l’intégrité structurelle de
l’édifice, qui s’effondra.
Ils expliquèrent aussi chacune des objections des
conspirationnistes. Par exemple, le kérosène des
réservoirs de l’avion qui ne brûla pas dans l’impact
causa peu après des explosions dans le lobby de
l’édifice au rez-de-chaussée en s’engouffrant dans les
cages d’ascenseur. Aussi, même si l’acier ne fond pas
à 600 oC, il perd 50 % de sa force à cette température
et perd 90 % de sa force à 1000 oC. On estime que les
flammes ont atteint près de 1000 oC en brûlant les
milliers de litres de kérosène de l’avion et les
matériaux dans l’édifice, tels murs, tapis,
ameublement, papier, etc.
Les nuages de fumée projetés, étage après étage,
proviennent de l’air comprimé par les étages de
l’édifice s’écroulant les uns sur les autres. D’ailleurs,
il aurait fallu un dispositif inimaginable pour faire
sauter les étages les uns à la suite des autres, en plus
de placer à l’avance des bombes collées sur les
colonnes principales sans que personne ne s’en
aperçoive.
Le Québec s ceptiq u e - Numéro 61 7
Mot du rédacteur
Selon Boeing, ces avions ne peuvent être
télécommandés. On a par ailleurs réussi à identifier
les restes de certains passagers de ces vols, sans
compter les témoins oculaires et les appels de certains
passagers de ces vols à leurs proches précisant que
leur avion était piraté5.
L’affaissement de la tour 7
Outre les tours jumelles de 110 étages du World
Trade Center, un autre édifice important, la tour
numéro 7 de 47 étages, s’est effondré le
11 septembre 2001, sept heures après les tours
principales. La plupart des adeptes des théories du
complot, incluant Meyssan, soutiennent qu’elle
s’écroula à la suite d’un dynamitage planifié par le
gouvernement américain. Le feu, allumé par les
débris de la chute de la plus proche des tours
jumelles, n’aurait pas pu suffire à la faire s’écrouler.
Aucune tour de ce genre dans le monde ne s’est
effondrée à cause d’un incendie. D’ailleurs, cette tour
n’abritait-elle pas d’importants bureaux des Services
secrets américains et de la CIA ? Il fallait faire
disparaître des preuves compromettantes, concluent
les conspirationnistes.
La réponse des experts en structure attribue
l’effondrement de la tour 7 au violent incendie qui y a
fait rage pendant sept heures, allumé par des débris
incandescents provenant de la chute de la tour de
110 étages à proximité. On aurait aussi d’abord sousestimé
l’ampleur des dommages à la structure de
l’édifice ; la chute des débris de la tour adjacente
aurait littéralement arraché les colonnes de dix étages
de la face sud de l’édifice sur 25 % de profondeur.
L’ampleur de cette destruction n’était pas visible à
cause de l’épaisse fumée qui sortait du brasier.
Les conspirationnistes n’apportent évidemment
aucune preuve de la préparation et de l’exécution du
dynamitage postulé.
L’avion abattu
Un seul des quatre avions piratés le 11 septembre n’a
tué que ses propres passagers, celui du vol 93.
Certains conspirationnistes soutiennent qu’il fut
abattu par un bombardier F-16 ou par un jet blanc
inconnu. Quelques-uns, à l’opposé, racontent qu’il a
atterri sans problème à Cleveland. On prétend
également que les appels faits par les passagers du vol
à leurs proches ont été
trafiqués puisqu’il n’est
pas possible de se servir
d’un portable à bord d’un
avion volant à haute
altitude.
Rappelons que cet avion
percuta le sol à plus de
900 kilomètres à l’heure
près de Shanksville en
Pennsylvanie. Il y créa un
cratère de près de dix
mètres de profondeur. À
cette vitesse, l’avion se
désintègre en petits morceaux, à l’exception de
quelques pièces plus larges, tel un ventilateur de
moteur retrouvé 300 mètres plus loin. Une équipe de
coroners identifia d’ailleurs les restes de nombreux
passagers.
Le pilote du F-16 nommé était à des milliers de
kilomètres de Shanksville au moment du crash. Le jet
blanc a été identifié : c’était un jet privé auquel on
avait demandé de survoler le site de l’écrasement
puisqu’il était alors près de là. Au moins douze appels
par portable ou téléphones de l’avion témoignent des
dernières angoissantes minutes lorsque certains
passagers ont tenté de reprendre, sans succès, le
contrôle de l’avion. Les boîtes noires retrouvées font
état de la même séquence d’événements.
Habiletés de pilotage contestées
L’identité même des terroristes est souvent remise en
question par les conspirationnistes. Comment
19 étudiants arabes auraient-ils pu faire voler des
avions commerciaux complexes et atteindre des cibles
précises ? On soutient même que les pirates n’étaient
pas sur la liste des passagers.
Bien qu’il semble acquis que la compétence des
terroristes pour piloter de gros avions était limitée, ils
n’avaient pas à faire les manoeuvres les plus difficiles,
telles que le décollage, le vol par temps inclément et
l’atterrissage. Ils auraient aussi accumulé plus de
250 heures de vol et finalement obtenu leur licence de
pilotage. Ils ont alors pu suivre des cours de
simulation de pilotage de gros porteurs. Munis de
récepteurs GPS, ils connaissaient aussi la position
numérique exacte de leurs cibles respectives, visibles
d’ailleurs par temps clair à des dizaines de kilomètres
8 Le Qu é b e c s ce p t iqu e - Numér o 61
Mot du rédacteur
de distance. Ils n’avaient qu’à entrer les coordonnées
dans le système de gestion de l’avion, comme ils
l’avaient fait sans doute nombre de fois sur un
simulateur de vol durant leur formation.
Ils étaient tous sur la liste de passagers, mais sans
doute pas sur la liste des victimes ; on connaît même le
numéro de leur siège. De plus, des caméras de
surveillance aux aéroports concernés en ont capté
plusieurs avant le décollage. On a retrouvé aux
aéroports concernés des effets leur appartenant dans
des voitures de location.
Sélection des faits
Les conspirationnistes du 11 septembre représentent
des exemples extrêmes d’une erreur d’argumentation
très commune : ne retenir que les faits qui soutiennent
la thèse qu’on veut prouver. Ils ne voient que le trou de
5 mètres dans le mur du Pentagone et concluent à
l’impact d’un missile puisqu’un avion d’une envergure
de 40 mètres aurait dû percer un trou beaucoup plus
grand ; celui-ci pourtant existe, caché par
l’effondrement de la façade. Ils citent des journalistes
qui, peu après l’impact, rapportent ne pas avoir vu de
pièces d’avion sur le site de l’écrasement et ignorent
les pièces d’avion et les restes de corps retrouvés dans
les jours suivants, sans compter les centaines de
témoins oculaires de l’écrasement.
Satisfaits des apparentes anomalies et contradictions
rapportées dans les premiers reportages, ils ignoreront
les faits rapportés plus tard en alléguant qu’ils
proviennent d’analyses gouvernementales suspectes,
puisque c’est le gouvernement américain qui, selon
eux, est responsable des attaques. Plutôt que
d’examiner les nouvelles preuves apportées, ils
concentreront leurs efforts sur des spéculations plus ou
moins vraisemblables sur ceux qui auraient les motifs
et les moyens de conduire ces attaques. Ils ne
retiennent donc qu’une interprétation restrictive de
certains faits dans le sens de leur thèse ; ce qu’ils ne
pourraient pas faire s’ils tenaient compte de tous les
autres faits pertinents. De plus, ils négligent de vérifier
les compétences et les affiliations de leurs experts ; ils
choisissent ceux qui confirment leurs thèses.
Justifications circonstancielles
Le documentaire Loose Change6, vu par plus de deux
millions d’internautes, suggère de nombreuses pistes
circonstancielles pour ainsi tenter de prouver que le
gouvernement américain savait que les attaques du
11 septembre allaient se produire et y aurait
activement participé. Il soutient, par exemple, que
plusieurs militaires de haut rang du Pentagone ont
annulé leurs plans de vol pour la journée du
11 septembre. Ils font grand cas d’actions de
compagnies aériennes vendues en nombre excessif
juste avant cette date. Des analyses subséquentes ont
démontré que ces suspicions étaient soit non fondées,
soit des coïncidences relativement probables.
Ce film se sert aussi d’événements similaires pour
prouver par analogie que les tours du World Trade
Center n’auraient pas dû tomber. Il cite l’écrasement
d’un bombardier en 1945 sur l’Empire State Building,
qui ne s’est pas effondré sous le choc et l’incendie qui
s’ensuivit. Ils soutiennent qu’aucun gratte-ciel ne s’est
écroulé à la suite d’un incendie, si majeur fut-il.
Toutefois, ces analogies ne tiennent pas : un
bombardier de la Seconde Guerre mondiale est
beaucoup plus petit qu’un Boeing récent, la structure
des deux édifices en question est très différente. De
plus, aucun édifice semblable aux tours jumelles n’a
subi à la fois un choc aussi important à sa structure et
un incendie alimenté par des dizaines de milliers de
litres de kérosène. Même si une analogie ne peut
constituer une preuve, elle peut parfois servir à une
meilleure compréhension d’un argument – encore fautil
qu’elle reflète bien les facteurs en cause, ce qui n’est
manifestement pas le cas.
Marginalisation des opposants
Les conspirationnistes laissent entendre que la version
officielle n’est soutenue que par le gouvernement
américain. Cette version repose pourtant sur l’avis de
centaines d’experts provenant des milieux
universitaires, de l’industrie, en plus du gouvernement
lui-même. Le magazine Popular Mechanics, qui a
mené une enquête indépendante sur ces événements, a
consulté plus de 300 experts, autant du secteur privé
que du secteur public7. De nombreuses écoles de génie
américaines ont fait de l’effondrement des tours des
projets de grande envergure – et sont arrivées aux
mêmes conclusions que la version officielle.
Les conclusions de ces enquêtes proviennent d’une
patiente reconstruction des événements, fondée sur des
analyses pointues des dommages attribuables à
l’impact et des ravages des incendies sur la structure
des édifices. Elles reposent aussi sur des centaines de
Le Québec s ceptiq u e - Numéro 61
Jean-Claude.
jcmathieu- Messages : 3
Date d'inscription : 13/07/2011
Re: Croyez-vous à la théorie du complot concernant le 11 septembre 2001?
@ jcmathieu :
C'est un point de vue, rien de plus !
Les sceptiques ont droit à leur opinion, mais leur opinion n'est pas nécessairement la vérité !
Par ailleurs, jcmathieu, ne postez plus de doublons de vos posts précédents.
Les doublons ne sont pas acceptés, et ça, ce n'est pas une opinion, mais un règlement du Forum !
Octo !
C'est un point de vue, rien de plus !
Les sceptiques ont droit à leur opinion, mais leur opinion n'est pas nécessairement la vérité !
Par ailleurs, jcmathieu, ne postez plus de doublons de vos posts précédents.
Les doublons ne sont pas acceptés, et ça, ce n'est pas une opinion, mais un règlement du Forum !
Octo !
_________________
"N'éteignez pas l'Esprit, ne dépréciez pas les dons de prophétie; mais vérifiez tout : ce qui est bon, retenez-le; gardez-vous de toute espèce de mal." 1 Thess 5, 19-22
*Venez prier et adorer en direct sur le Forum VSJ via le Web* :
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Re: Croyez-vous à la théorie du complot concernant le 11 septembre 2001?
Octo a écrit:
C'est un point de vue, rien de plus !
Les sceptiques ont droit à leur opinion, mais leur opinion n'est pas nécessairement la vérité !
! Octo !
Les opinions en faveurd'un complot ne sont aussi qu'un point de vue, et un point de vue que la majorité ne soutient pas.
Jean-Claude
C'est un point de vue, rien de plus !
Les sceptiques ont droit à leur opinion, mais leur opinion n'est pas nécessairement la vérité !
! Octo !
Les opinions en faveurd'un complot ne sont aussi qu'un point de vue, et un point de vue que la majorité ne soutient pas.
Jean-Claude
jcmathieu- Messages : 3
Date d'inscription : 13/07/2011
Re: Croyez-vous à la théorie du complot concernant le 11 septembre 2001?
Paix mes amis !
De toute façon, que la majorité soutienne ou non un certain point de vue, celà ne la rend pas crédible pour autant. Ce n'est pas parce que des gens sont nombreux à soutenir une erreur (quant-il s'agit d'une erreur. Et là je ne parle pas spécialement de ce sujet, mais de l'erreur en général prise dans son sens large...), qu'elle devient pour autant une vérité.
Et nous n'en savons pas plus les uns que les autres sur ce sujet.
C'est pourquoi, ne nous divisons pas de grâce, les uns et les autres, sur ce sujet, qui de toute façon, n'apporte rien à la Gloire de Dieu, ni aux âmes.
Que Le Seigneur vous Bénisse en Jésus par Marie.
FLOS FLORUM
De toute façon, que la majorité soutienne ou non un certain point de vue, celà ne la rend pas crédible pour autant. Ce n'est pas parce que des gens sont nombreux à soutenir une erreur (quant-il s'agit d'une erreur. Et là je ne parle pas spécialement de ce sujet, mais de l'erreur en général prise dans son sens large...), qu'elle devient pour autant une vérité.
Et nous n'en savons pas plus les uns que les autres sur ce sujet.
C'est pourquoi, ne nous divisons pas de grâce, les uns et les autres, sur ce sujet, qui de toute façon, n'apporte rien à la Gloire de Dieu, ni aux âmes.
Que Le Seigneur vous Bénisse en Jésus par Marie.
FLOS FLORUM
_________________
Cependant, quand tout ce que tu as prédit se réalisera – et c’est déjà en train de s’accomplir – ils reconnaîtront qu’il y avait un prophète au milieu d’eux (Ézéchiel 33.33).
FLOS FLORUM- Première Demeure : J'évite le péché mortel.
- Messages : 30
Date d'inscription : 17/02/2011
Age : 65
Localisation : FRANCE
Page 3 sur 6 • 1, 2, 3, 4, 5, 6
Sujets similaires
» Vidéo-Complot : "Coïncidences et Prophéties annonçant le 11 septembre 2001" !
» Père Melvin - 05 septembre 2014 – Je vous bénis … (vous) qui Me connaissez et croyez en Moi
» Père Melvin - 06 septembre 2014 – Je vous bénis … (vous) qui croyez en Mon Fils Jésus…
» Père Melvin – 1 septembre 2014 – Je vous invite à M'écouter … (vous) qui croyez que Je suis le Sauv
» Père Melvin – 12 septembre 2014 – Je vous aime … (vous) qui croyez en Moi comme votre Rédempteur
» Père Melvin - 05 septembre 2014 – Je vous bénis … (vous) qui Me connaissez et croyez en Moi
» Père Melvin - 06 septembre 2014 – Je vous bénis … (vous) qui croyez en Mon Fils Jésus…
» Père Melvin – 1 septembre 2014 – Je vous invite à M'écouter … (vous) qui croyez que Je suis le Sauv
» Père Melvin – 12 septembre 2014 – Je vous aime … (vous) qui croyez en Moi comme votre Rédempteur
Viens, Seigneur Jésus ! :: La Fin des Temps :: Le Nouvel Ordre Mondial (N.O.M.) et les Maîtres du Monde
Page 3 sur 6
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum