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Méditation sur la vie intérieure de la Très Vierge Marie avec M. Olier

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Message  ami de la Miséricorde Ven 18 Mar 2022 - 1:37

CHAPITRE XVIII. GLOIRE DE MARIE DANS LE CIEL.

Bien plus, Marie ayant été cause du salut de tous, dans un sens très-véritable, en donnant son Fils pour eux, en le livrant à la mort et en intercédant continuellement pour eux auprès de lui, il veut que dans le ciel elle reçoive une gloire universelle de la part de toute créature.

Cette divine Vierge est la Reine des anges. Ils ne sont à son égard que de simples serviteurs; ils semblent être son manteau royal, n'étant que l'étendue et la dilatation de sa gloire.

Les saints Pères l'appellent le Cantique des chérubins et des séraphins et la psalmodie des anges; et s'ils font ainsi mention des deux premiers ordres et du dernier, c'est qu'en ces trois les six autres sont renfermés.

Par la mention des chérubins et des séraphins, ils donnent à connaître qu'elle est la lumière et l'amour des neuf churs célestes . Les Pères expriment même par là que les anges se reconnaissent incapables d'honorer et de louer dignement Jésus-Christ, et lui offrent cette divine Vierge, comme le supplément- de leurs cantiques et de leur reconnaissance.

Car voyant que Dieu prend sa complaisance en tout ce qu'elle fait et ce qu'elle dit, et qu'il l'a choisie par le pur principe de son amour, comme le moyen et le canal de tous les biens qu'il veut leur faire, ils se servent, pour exprimer à Dieu leur amour et lui rendre leurs autres devoirs, du moyen dont lui-même se sert pour les inonder des richesses de sa grâce et de sa gloire; de sorte que Marie est comme la bouche de l'Église du ciel, aussi bien que de l'Église de la terre, titre que les Pères lui donnent également.

Ce que nous disons des anges, il faut le dire aussi des bienheureux qui règnent au ciel. Comme Mère et comme Reine, elle exige d'eux tels vouloirs qu'il lui plaît.

Elle les applique avec une puissance souveraine à tels exercices qu'elle veut, soit de charité pour les hommes, soit de religion envers Dieu.

Elle est maîtresse de tous leurs sentiments, non-seulement par le respect que les saints lui rendent comme à la Reine du ciel, que Jésus-Christ honore lui-même, mais aussi par l'inclination pleine de tendresse qu'ils ont à lui plaire et à la servir en tout ce qu'elle veut, se rappelant tant de témoignages de bonté, tant de grâces, tant de charités et de protections qu'ils ont reçus d'elle, dans le temps périlleux et misérable de leur vie sur la terre.

Elle est appelée par les Pères la Couronne de tous les saints, parce qu'elle est non-seulement leur lumière et leur grâce, mais aussi leur gloire et leur béatitude.

Jésus-Christ, pour rendre heureuse, par Marie, toute l'Église triomphante, se donnant aux saints par elle, et la mettant en participation de tout ce qu'il est et de tous les titres d'honneur dont son Père l'a revêtu. « Dans le ciel, dit le Père à Marie, vous remplirez vos enfants de votre gloire; car une Mère vénérable glorifie sa famille : sicut mater honorificata.

Jésus-Christ en vous et vous en lui, avez été remplis d'une ardeur, d'un amour et d'un zèle cachés, pour procurer ma gloire : dans l'éternité le feu de votre ardeur, de votre amour, de votre zèle, sera manifesté et révélé à tous les saints.

De même que mon Fils tiendra au ciel la place du soleil et sera toute la lumière, la gloire et la splendeur des saints, ainsi étant toute remplie et revêtue de lui, vous serez, en lui et par lui, leur splendeur, leur lumière et leur gloire. »

Source : Livres-mystiques.com

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Message  ami de la Miséricorde Sam 19 Mar 2022 - 2:35

CHAPITRE XVIII. GLOIRE DE MARIE DANS LE CIEL.

Enfin le pouvoir de la très-sainte Vierge à l'égard de l'Église de la terre est aussi merveilleux. L'amour de Jésus-Christ pour Marie étant le vrai principe du pouvoir qu'elle exerce, Jésus met tout son plaisir à lui procurer du bien et de l'honneur, et à la voir jouir de tout ce qu'il peut lui communiquer. Étant Seigneur du monde entier, il la met en possession pleine de tout ce qu'il a et de tout ce qu'il est; et, en elle, il possède toutes choses avec plus de plaisir que s'il ne les possédait qu'en soi-même personnellement.

Aussi en lui la puissance de Marie s'étend sur toutes les créatures et sur tous les mérites de son Fils. Pareillement, en qualité d'Épouse du Père éternel, elle a également auprès de lui par ses prières tout pouvoir; il veut ce qu'elle veut; il fait du bien à qui elle désire qu'il en fasse; elle n'a qu'à vouloir, et toutes choses sont faites.

Celui-là est heureux qui est aimé de cette sainte Épouse, qui peut tout sur Celui et en Celui qui a fait et qui opère toutes choses sur la terre et dans le ciel. Le pouvoir de la très-sainte Vierge, comme Épouse, se mesure sur la toute-puissance de Dieu, qui lui laisse l'usage de tous ses biens; ainsi elle est toute-puissante pour tout accorder; et ce qui est le sujet de ma confiance, ce n'est pas seulement son grand pouvoir, mais encore sa bonté, sa douceur, sa piété, qui ne savent ce que c'est que de rien refuser à personne.

Toutefois, ce n'est pas à titre de justice qu'elle a cette puissance, comme Jésus-Christ en vertu de ses plaies; c'est seulement par le titre de la charité que lui portent le Père et le Fils, qui ne peuvent rien refuser à celle qu'ils aiment si parfaitement; mais par ce titre de charité, Dieu la fait maîtresse de toutes choses; il la fait, régner sur tout, et départir aux âmes les dons du Saint-Esprit.

Elle est a dispensatrice universelle, des mains de laquelle toutes choses partent, et qui donne et distribue tout à chacun selon ses besoins. Elle a les bras ouverts à tout le monde; elle est comme une reine régente dans le trône de Dieu, comme une nourrice pour toutes les âmes; comme un océan fécond en libéralité, comme une source immense de grâces et de bénédictions.

Elle est le paradis, d'où sortent les quatre fleuves qui vont arroser toute la terre; c'est un réservoir où se rassemblent les eaux qui se répandent ensuite en ruisseaux sans nombre; c'est enfin un trésor qui contient toutes les richesses de Jésus-Christ, c'est-à-dire tous les trésors de Dieu le Père.

Approchons donc avec confiance, approchons de ce trône de grâce, avec une foi parfaite aux bontés adorables et aux charités de Dieu pour la très-sainte Vierge, en faveur des pécheurs; car pour nous obliger à aller à lui, par son Fils, en Marie et avec Marie, Dieu le Père ferme les yeux sur nos péchés, et n'a rien de plus à coeur que de nous aimer et de nous réconcilier avec lui, comme nous allons le, voir bientôt.

RÉFLEXIONS PRATIQUES SUR LE PETIT OFFICE DE LA TRÉS-SAINTE VIERGE

Pour nous mettre devant les yeux la puissance de Marie régnant dans le ciel, l'Eglise a composé le petit Office, qui comprend les grandeurs de la vie, de la mort et de la gloire de cette auguste Vierge, et est tout en mémoire de son triomphe et de sa glorieuse Assomption.

Elle y donne à lire à ses enfants pour leçons communes une partie du vingt-quatrième chapitre de l'Ecclésiastique, qui convient premièrement à la Sagesse éternelle, mais qu'elle applique à la très-sainte Vierge exaltée par sa mort et élevée dans la gloire, et aussi à tous les chrétiens qui participent aux mystères de mort et de vie de Notre-Seigneur.

En voici un petit commentaire qui pourra vous aider à le méditer, et ensuite à réciter cet office avec plus d'intelligence et de fruit.

Source : Livres-mystiques.com

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Message  ami de la Miséricorde Dim 20 Mar 2022 - 10:04

CHAPITRE XVIII. GLOIRE DE MARIE DANS LE CIEL.

RÉFLEXIONS PRATIQUES SUR LE PETIT OFFICE DE LA TRÉS-SAINTE VIERGE


La première leçon., déjà rapportée dans cet ouvrage, exprime les sentiments d'amour de la très-sainte Vierge pour Dieu pendant sa vie, et aussi la puissance éminente qu'elle a sur l'Église, tant de la terre que du ciel, depuis sa mort. « J'ai cherché le repos en toutes choses et j'ai demeuré dans l'héritage du Seigneur. Alors le Créateur de tout, celui qui m'a créée, qui a reposé lui-même dans mon tabernacle, m'a dit et m'a donné cet ordre : Habitez en Jacob, que votre héritage soit dans Israël, et jetez des racines dans mes élus. »

N'ayant pu trouver sur la terre le repos et la joie que dans la société des justes et dans le peuple de Dieu, Marie s'est retirée dès l'âge de trois ans dans le temple, le lieu le plus saint qui fût au monde ; et parmi les lévites et les prêtres, qui étaient la portion la plus sainte du peuple et l'héritage du Seigneur.

Alors le Fils, par qui Dieu a créé toutes choses, le Verbe de Dieu qui devait s'incarner, charmé de la fidélité de Marie dans son ministère au service du temple, où elle s'offrait à lui mille fois comme hostie, à la place des animaux qui étaient immolés, lui dit:

Je veux reposer et habiter en vous, comme dans mon temple et mon tabernacle, pour y être hostie de Dieu mon Père; et vous établir, dans Jacob et dans Israël, la mère de mes élus. Jacob signifie l'Église de la terre, qui est en combat, de laquelle la très-sainte Vierge est la force et le secours; et Israël, qui vit Dieu face à face , signifie l'Église bienheureuse, qui voit Dieu dans sa beauté, l'Église du ciel, dont la très-sainte Vierge est la reine et la mère: la reine, parce qu'en Jésus-Christ elle règne sur tout le corps des élus; la mère, parce qu'elle lui donne la vie.

C'est ce qu'elle commence à faire dès la terre, Dieu le Père se servant d'elle pour jeter des racines dans les âmes prédestinées, c'est-à-dire pour produire en elle les premiers effets de sa fécondité et de la vie divine qu'il leur donne.

Dans la seconde leçon, on voit la continuation et la confirmation de ces promesses de Dieu à la très-sainte Vierge, établie Reine de, l'Église de la terre et de celle du ciel. « J'ai été ainsi affermie sur Sion, dit-elle; et pareillement sur la cité sainte, où j'ai pris mon repos, exerçant ma puissance sur Jérusalem ; j'ai jeté des racines dans le peuple comblé d'honneurs, dans le partage de mon Dieu, qui est son héritage; et j'habite et je règne dans la plénitude des saints. »

En disant qu'elle est affermie sur Sion et sur Jérusalem, elle exprime là même chose que par Jacob et Israël, c'est-à-dire l'Église de la terre et celle du ciel : car Sion signifie trouble ou guerre, ce qui est le partage de l'Église militante; et Jérusalem signifie la paix, qui est le propre de l'Église du ciel.

Elle nous apprend donc par là qu'après sa mort, elle a été établie la Reine de l'Église militante, aussi bien que de l'Église triomphante.

Assise dans le trône de son Fils, elle est affermie dans sa force, elle y est une avec lui dans sa puissance, elle communie à toute sa vie de gloire : son Fils lui donnant tout ce qu'il peut, de même qu'autrefois sur la terre Marie l'avait communié à toute sa vie humaine.

Étant donc entrée dans sa puissance de sainteté, aussi bien que dans sa joie divine, elle agit avec force et efficace sur l'Église militante et l'attire à une parfaite sainteté.

Source : Livres-mystiques.com

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Message  ami de la Miséricorde Lun 21 Mar 2022 - 1:29

CHAPITRE XVIII. GLOIRE DE MARIE DANS LE CIEL.

RÉFLEXIONS PRATIQUES SUR LE PETIT OFFICE DE LA TRÉS-SAINTE VIERGE


C'est pourquoi elle ajoute : J'ai jeté des racines dans le peuple comblé d'honneurs, dans le partage de mort Dieu qui est son saint héritage.

Elle ne dit plus ici, comme dans la leçon précédente, qu'elle a jeté des racines dans les âmes encore exilées sur la terre, qui n'ont rien de certain, de ferme ni de constant, et qui peuvent être abattues par les tentations, comme les arbres les plus forts, plantés dans un sable mobile, sont quelquefois déracinés par les vents.

Mais elle dit qu'après sa mort et son élévation dans la gloire, elle est affermie puissamment dans les coeurs des habitants de Jérusalem et de la Cité sainte, c'est-à-dire de ceux qui sont en possession de la parfaite sainteté et jouissent en paix de la vue de Dieu; car ce mot Jérusalem signifie vision de paix, vision parfaite; qu'enfin elle prend son repos dans eux, c'est-à-dire, qu'après son bonheur éternel, elle trouve parmi les saints du ciel le repos qu'elle cherchait auparavant sur la terre et qu'elle n'avait pu trouver.

Dans la troisième leçon elle parle de la sorte : « Je suis élevée comme le cèdre sur le Liban, et comme le cyprès sur la montagne de Sion; comme le palmier de Cadès, et comme les plants de rosiers de Jéricho; comme un bel olivier dans la campagne, et comme un platane sur le bord des eaux dans un grand chemin.

J'ai répandu une senteur de parfum comme le cinnamone et comme le baume le plus précieux, et une odeur agréable comme celle de la myrrhe de choix. »

Ce sont autant de comparaisons tirées des propriétés de divers arbres. L'Église commence par le plus beau des arbres et compare la très-sainte Vierge au cèdre du Liban.

1° Par là elle exprime son élévation au-dessus de toutes les Vierges; car le cèdre signifie l'incorruptibilité, et le mot Liban veut dire blancheur. Par son titre de Mère Vierge et de Mère de Dieu dans sa virginité, elle est élevée au-dessus de toutes les vierges qui ont été et qui seront jamais : sa sainteté parfaite la rendant chaste de corps et d'esprit par-dessus toute autre créature.

2° Ces paroles: Je suis exaltée comme le cèdre sur le Liban, signifient la vie divine en terre, exprimée par la blancheur qui parut dans les vêtements de Jésus-Christ, transfiguré sur le Thabor, et dans ceux des anges au tombeau; et ce mot: Je suis exaltée, montre que la très-sainte Vierge est éminente dans sa participation à la vie de Jésus-Christ ressuscité, plus abondante en elle que dans toutes les autres créatures.

3° Enfin ces mots : Je suis exaltée comme le cèdre sur le Liban, expriment l'Assomption de la très-sainte Vierge dans la splendeur de la sainteté de Dieu, étant entrée en son Fils, qui est la candeur de la lumière éternelle. Il est dit ensuite qu'elle a été élevée comme le cyprès sur la montagne de Sion.

Le cyprès, image de la mort, signifie que la très-sainte Vierge a toujours vécu dans un esprit de mort, comme étant l'âme la plus parfaite dans la vie chrétienne et la plus éminente de l'Église. Si le cèdre sur le Liban exprime sa vie ressuscitée, le cyprès sur la montagne de Sion marque quel a été son état de mort dans la vie présente : Sion signifiant, comme nous l'avons dit, trouble ou guerre, c'est-à-dire le tumulte et l'agitation de cette vie mortelle.

Au milieu du siècle elle a vécu comme morte sans se mouvoir, sans s'agiter, sans se ressentir de rien, de même que si rien n'eût été vivant dans sa nature et que le seul esprit intérieur ... de leur grâce, mais encore conforme aux états de Jésus-Christ, surtout à ses états douloureux, ayant partagé ses confusions et ses souffrances dans sa passion et dans sa mort.

Source : Livres-mystiques.com

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Message  ami de la Miséricorde Mar 22 Mar 2022 - 0:27

CHAPITRE XVIII. GLOIRE DE MARIE DANS LE CIEL.

RÉFLEXIONS PRATIQUES SUR LE PETIT OFFICE DE LA TRÉS-SAINTE VIERGE


Si elle est ensuite comparée au palmier, symbole de la victoire, c'est pour signifier qu'ayant triomphé du monde, de la chair et du démon, elle nous en fait triompher à notre tour.

Elle est comme les plants de rosiers de Jéricho : la rose, regardée comme la plus belle des fleurs, exprime la beauté incomparable de l'intérieur de Marie, qui la fait qualifier dans le Cantique la plus belle d'entre les créatures; et pour cela il est fait ici mention de Jéricho, les roses de ce pays surpassant toutes les autres par la suavité de leurs parfums, par la vivacité de leurs couleurs et par la durée de leur éclat.

Elle est encore assimilée à un bel olivier dans la campagne et à un platane sur le bord des eaux. L'olivier, toujours vert, est le symbole de la paix; son fruit plein de douceur sert à calmer les douleurs, à guérir les blessures, à dissiper les ténèbres de la nuit, à sacrer les rois : ce sont autant de figures des effets spirituels, bien plus excellents, que Marie produit dans les âmes; et si on dit de cet olivier mystique qu'il est dans la campagne, c'est pour signifier que les justes et les pécheurs peuvent librement s'approcher de Marie, qu'elle est accessible à tous sans acception de personnes.

Ce platane qui, par son large feuillage et par l'étendue de ses branches, offre un ombrage très-épais contre les ardeurs du soleil, exprime le refuge assuré que les pécheurs et les criminels trouvent en Marie contre la rigueur de la colère et de la vengeance de Jésus-Christ, le soleil de justice qu'elle modère, qu'elle apaise et qu'elle adoucit par ses prières en leur faveur.

Le parfum appelé cinnamome, auquel Marie est aussi comparée, pénètre si vivement et si agréablement l'odorat, il conforte si suavement les sens, qu'au milieu de divers autres parfums, il se fait sentir seul et les domine tous.

C'est une image dés charmes pénétrants de Marie, dont le nom seul, mêlé dans nos études, dans nos lectures, dans nos conversations, répand un parfum qui donne de l'agrément à tout le reste; et par l'odeur de sainteté dont il nous pénètre, conforte nos sens en les disposant à agir purement pour Dieu; notre volonté, en l'enflammant d'amour pour lui; notre intelligence, en l'éclairant de ses aimables perfections.

Comme le baume auquel elle est encore comparée, Marie répand au loin la bonne odeur de sa charité douce, prévenante et compatissante.

Elle ne souffre pas que ceux qui ont le malheur de perdre la grâce tombent dans la corruption du péché en croupissant dans cet état; elle leur rend promptement l'espérance du pardon en les pénétrant du parfum de sa Miséricorde, de ses vertus et de ses saints exemples; et de plus elle préserve du péché les âmes et les corps des justes.

Enfin comme la myrrhe, qui consume la pourriture des plaies, Marie guérit les âmes des pécheurs qui ont croupi longtemps dans l'habitude funeste du vice. Par sa sollicitude auprès de Dieu, elle les délivre de leur pourriture et de leur infection, et veille sur eux pour les défendre des rechutes.

Si vous avez le bonheur de réciter le petit Office, vous vous efforcerez d'entrer d'esprit et de coeur dans le sens de ces belles leçons, que vous lirez à Matines, et que vous répéterez encore en partie aux Capitules de Tierce, Sexte et None. Voici quelle est l'intention que l'Église s'est proposée dans la division de l'Office, et celle que vous aurez vous-même en le récitant.

Source : Livres-mystiques.com

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Message  ami de la Miséricorde Mer 23 Mar 2022 - 0:38

CHAPITRE XVIII. GLOIRE DE MARIE DANS LE CIEL.

RÉFLEXIONS PRATIQUES SUR LE PETIT OFFICE DE LA TRÉS-SAINTE VIERGE



D'abord elle veut qu'avant de commencer Matines, Prime, Tierce, Sexte, None, Vêpres et Complies, vous récitiez toujours l'Ave Maria.

C'est afin que, vous unissant aux saints Anges et surtout à saint Gabriel, dont cette prière contient la salutation qu'il adressa à Marie, vous participiez à sa parfaite religion envers elle, et lui offriez vos hommages avec ceux de tous les esprits bienheureux.

Pareillement, en disant ces paroles : Sainte Marie, Mère de Dieu, etc., unissez-vous à la religion de toute l'Église de la terre, exprimée par cette prière qu'elle ajoute toujours à la salutation de l'Ange.

Les Matines et les Laudes, qu'on est censé dire la nuit, et où l'on récite des psaumes d'admiration, de bénédiction, de reconnaissance, expriment les louanges du ciel qui sont rendues à Marie dans la gloire par les saints et les anges.

C'est pourquoi, après ces psaumes, viennent les leçons dont nous venons de, parler, et qui rappellent les grandeurs de Marie dans son triomphe.

Aussi regardons-nous les autres heures de la journée comme les prières de la vie présente, c'est-à-dire depuis Prime à six heures du matin, jusqu'à Vêpres à six heures du soir.

La vie chrétienne est une vie du ciel commencée sur la terre; de là vient que ces heures Prime, Tierce, Sexte et None, qui partagent et Occupent tout le jour, commencent à se dire de trois en trois heures, qui représentent les trois personnes de la sainte Trinité, à laquelle l'Église est consacrée et à l'honneur de laquelle elle chante la gloire et les louanges de Marie.

Depuis Tierce, c'est-à-dire depuis la première heure du lever du soleil jusqu'à la troisième, on récite trois psaumes; depuis Tierce jusqu'à Sexte, qui peut être l'heure de midi, on récite aussi trois psaumes; depuis Sexte jusqu'à None, c'est-à-dire depuis midi jusqu'à trois heures, on dit encore trois psaumes; tout de même à None, qui est la prière qui se dit depuis trois heures jusqu'à six.

L'on doit bien remarquer ici le soin inexplicable de l'Église à se rappeler l'adorable mystère de la très-sainte Trinité et à le respecter.

Car on voit de trois en trois heures trois psaumes, et à la fin de chaque psaume on récite Gloria Patri, etc., pour dire que les louanges qui se rendent à Marie ont toujours rapport à ces trois divines personnes, par lesquelles Marie est tout ce qu'elle est dans la nature, dans la grâce et dans la gloire.

Cette belle distribution en toute la journée chrétienne, à savoir un psaume pour chaque heure, montre bien que la religion de la terre est une imitation de celle du ciel, où il y a une louange perpétuelle de Marie, que lui rendent les anges et les bienheureux : ainsi, au calcul de l'Église, il n'y a pas une heure du jour et un moment où nous ne soyons invités à offrir des prières et des louanges à cette divine Mère.

Bien plus, l'intention de l'Église est que nous honorions ses grandeurs en union avec les anges du ciel; et, pour ce dessein, elle fait précéder d'une hymne les trois psaumes de chaque heure; les hymnes étant censées être la prière que les bienheureux font avec nous.

Source : Livres-mystiques.com

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Message  ami de la Miséricorde Jeu 24 Mar 2022 - 1:22

CHAPITRE XVIII. GLOIRE DE MARIE DANS LE CIEL.

RÉFLEXIONS PRATIQUES SUR LE PETIT OFFICE DE LA TRÉS-SAINTE VIERGE


Dans tous les psaumes qui partagent les douze heures du jour, nous demandons à Dieu que, par la puissance dont il revêt la très-sainte Vierge dans le ciel, il nous protège contre les ennemis de notre salut, et nous fasse obtenir sur eux la victoire. Enfin, par les Antiennes et les Capitules qui suivent les psaumes, après avoir rappelé à notre foi cette puissance et cette gloire magnifique dont elle est en possession, nous demandons à Dieu, dans les oraisons, d'être toujours protégés par les prières de cette auguste Reine et d'obtenir par elle le salut.

A six heures finit le jour, et l'on commence à compter sur la nuit; d'où vient que les prières qui, selon le dessein primitif de l'Église, sont censées être chantées au soir, vers six heures, sont nommées Vêpres, qui est le temps où paraît l'étoile du soir, appelée Vesper.

Alors on commence à chanter, dans le psaume Dixit, les louanges de Jésus-Christ, monté dans sa gloire, qui est le commencement de toute celle des bienheureux; et ensuite on aboute quatre autres psaumes pour célébrer la gloire et les grandeurs de Marie. Ainsi, depuis six heures jusqu'à minuit, on dit sà Vêpres cinq psaumes, et le Magnificat qui fait le sixième, afin que la nuit aussi bien que le jour soit toute pleine de louanges envers Marie.

L'heure des Complies, qui suit les Vêpres, n'est pas mise, en effet, au nombre des prières particulières; elle ne fait qu'un avec Vêpres, dont elle est l'achèvement et l'accomplissement : Completorium, c'est-à-dire la clôture et l'achèvement des prières.

Les Complies du grand office signifient l'achèvement des prières des hommes dans la vie présente. Jésus-Christ nous a mérité, par la fin de la sienne et par sa mort, le bonheur et la gloire de la vie future; de là vient que tous les psaumes qu'on récite à Complies ne parlent que de Notre-Seigneur souffrant. Ainsi, dans le ciel et dans la consommation de sa gloire, Jésus-Christ fait encore mention de son état pénible; parce que cet état, qui a été le sujet de sa gloire, doit être aussi le sujet de la récompense, de la béatitude éternelle qu'il propose aux hommes.

Pareillement, les Complies, du petit Office se composent de psaumes où sont exprimés les travaux, les peines et les épreuves de la très-sainte Vierge sur la terre, qui lui ont acquis une si grande gloire dans le ciel. En qualité de ses enfants, nous nous proposons d'imiter la fidélité de sa conduite au milieu des tentations et des dangers qui nous environnent dans cette vie, afin de parvenir un jour par sa protection à la jouissance de son bonheur.

C'est tout ce qu'on se propose dans la récitation des Complies. Si vous assistez au chant de quelque partie du petit Office ou à quelque autre chant relatif à Marie, estimez-vous heureux d'avoir cette occasion pour lui faire hommage de votre voix. Excitez-vous d'abord à une grande pureté d'intention, et unissez-vous ensuite aux choeurs des saints Anges, qui chantent sans cesse, dans les transports de l'admiration, de la reconnaissance et de l'amour, les grandeurs et les louanges de cette auguste Reine de la terre et du ciel.

Car le chant de l'Église est proprement l'occupation des saints et l'exercice du paradis. Que fait-on dans le ciel, que glorifier Dieu et chanter ses louanges? c'est cela même que fait l'Église par le chant. Elle s'en sert pour protester hautement de l'estime qu'elle fait de Dieu et de l'amour qu'elle lui porte, et pour témoigner qu'elle ne peut assez exalter, ni faire entendre à tout le monde ses grandeurs ineffables et ses bontés infinies. Que ce soient là vos sentiments en chantant les louanges de Marie.

Source : Livres-mystiques.com

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Message  ami de la Miséricorde Ven 25 Mar 2022 - 1:38

CHAPITRE XVIII. GLOIRE DE MARIE DANS LE CIEL.

RÉFLEXIONS PRATIQUES SUR LE PETIT OFFICE DE LA TRÉS-SAINTE VIERGE


Dieu exprime même par le chant les opérations de son Esprit en nous. L'âme parfois s'anéantit et s'abîme en ce divin Esprit, par respect et par révérence pour la grandeur de la majesté de Dieu; parfois aussi elle s'élève jusqu'au sein de Dieu parles saints transports de l'amour et les élans du coeur; parfois elle se dilate et se répand en complaisances et en consolations : tout cela se fait par l'opération du même Esprit, qui opère, comme il lui plaît, dans les justes de la terre et dans les saints du ciel, et qui les meut selon la divine sagesse.

C'est ce qu'expriment, dans le chant de nos églises, ces notes qui se baissent et se haussent et qui se multiplient en se diversifiant.

Car ces tons qui montent et qui baissent signifient les divers mouvements que l'esprit de Dieu imprime aux âmes, lesquels, par la diversité des sentiments qu'ils excitent, composent la beauté et l'harmonie de la religion intérieurs de l'Église. Ceci nous montre que rien ne doit être méprisé dans le culte de l'Église, et nous marque le soin que l'on doit prendre de se rendre capable dans le chant et de s'y appliquer avec esprit de foi.

Entrez donc dans ces dispositions saintes lorsque vous avez le bonheur de chanter les louanges de Marie. Puisque la diversité de tous ces tons usités dans l'Église est une expression des sentiments intérieurs que le Saint-Esprit veut produire dans les âmes, conformez-vous exactement au chant sans rien y ajouter de vous-même.

Enfin, unissez-vous alors si intimement d'esprit et de coeur à Marie que vous soyez plus appliqué à la considération de ses beautés intérieures et de ses perfections qu'à l'action matérielle que vous ferez.

CHAPITRE XIX. MARIE EST NOTRE MÉDIATRICE AUPRÈS DE JÉSUS-CHRIST

La religion consiste en deux points: l'un à honorer Dieu , l'autre à glorifier Jésus-Christ, qui est digne de la même adoration; et pour cela nous avons besoin de deux médiateurs.

Lorsque nous louons Dieu dans ses grandeurs et dans ses couvres, nous avons recours à Jésus-Christ pour être le médiateur de nos louanges; et lorsque nous voulons glorifier Jésus-Christ dans sa personne et dans ses mystères, nous avons besoin de la très-sainte Vierge, notre médiatrice envers lui. Tous les différents ordres des esprits angéliques sont appliqués dans le ciel à la louange et à l'adoration des grandeurs éternelles dé Dieu.

Chacune de ses perfections divines a un nombre immense d'intelligences sans cesse occupées à l'honorer : les Séraphins rendent hommage à son amour; les Chérubins, à sa lumière; les Trônes, à sa majesté; et ainsi des autres.

Mais quoique, comparés au reste des créatures, les Anges honorent l'essence de Dieu très-parfaitement, pourtant ils sont incapables de glorifier tous ensemble sa grandeur par leurs hommages.

Leur être est un portrait magnifique de la Divinité, et leurs bouches sont des sources de cantiques et de louanges de ses perfections adorables; néanmoins tout cela n'est rien auprès de ce que Pieu mérite.

Tout cela n'est que pauvreté; il faut qu'ils reçoivent de Jésus-Christ de quoi glorifier Dieu; et c'est par cet unique supplément de leur religion que les Anges et les Archanges, les Chérubins, les Séraphins et tous les autres le louent et publient sans cesse qu'il est saint, saint, saint.

Source : Livres-mystiques.com

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Message  ami de la Miséricorde Sam 26 Mar 2022 - 11:39

CHAPITRE XIX. MARIE EST NOTRE MÉDIATRICE AUPRÈS DE JÉSUS-CHRIST

LCe que les Anges sont à l'égard. de Dieu dans le ciel, les fidèles le sont sur la terre à l'égard de Jésus-Christ. Par l'ordre et l'instinct du Saint-Esprit, Dieu partage et applique les hommes à l'adoration des mystères et des vertus de son divin Fils, afin qu'ils' rendent à chacun les hommages et les devoirs particuliers qui leur sont dus, et qu'il n'y ait rien en lui qui ne soit adoré.

Ainsi les divers Ordres religieux, les Congrégations, sont appelés de Dieu sur la terre à honorer quelque mystère ou quelque perfection de Jésus-Christ ou de son corps mystique.

Il en est de même des églises cathédrales, des collégiales et des autres, et enfin dé chaque particulier de l'Église. Mais pour louer parfaitement Jésus-Christ, nous avons besoin de la très-sainte Vierge, qui seule est digne de le glorifier.

La gloire étant une louange qui procède d'une claire connaissance de la chose que nous voulons glorifier, nous ne pouvons honorer dignement Jésus-Christ à cause de notre ignorance.

La très-sainte Vierge a en elle l'esprit de Dieu pour rendre à Jésus-Christ les devoirs qu'il mérite et qu'il prétend recevoir de l'Église; de sorte que, comme temple vivant, Marie seule contient en éminence toutes les louanges que Jésus-Christ peut recevoir de ses adorateurs véritables; et, par-dessus cela, elle se convertit elle-même en louanges parfaites et en adorations.

C'est pourquoi l'Église, incapable de l'honorer comme il mérite de l'être, ne lui rend aucune louange, aucun hommage, sans s'unir à la très-sainte Vierge, sa médiatrice, la parfaite adoratrice de toutes les grandeurs de Jésus-Christ, et dans laquelle on trouve mille fois plus d'adorations, de louange et d'amour que toutes les autres créatures ne lui en pourront jamais rendre.

Si Dieu le Père a usé de cette convenance que de faire son Fils homme, afin de nous faciliter l'accès vers sa majesté, par un Dieu qui fût homme comme nous, l'Église peut bien user de cette même bienséance que de nous donner accès à cet Homme-Dieu, par la première et la plus sainte créature qui soit parmi les hommes.

Ce milieu pour aller à Jésus-Christ n'est pas un milieu de division et de séparation; mais, au contraire, un moyen de liaison, d'union et d'unité.

De même que Jésus-Christ, notre médiateur auprès de son Père, est un moyen d'union à lui, parce qu'il lui est consubstantiel par sa nature divine et consubstantiel à nous par sa nature humaine; ainsi Marie, étant toute transformée en Jésus-Christ, nous fait entrer en lui plus parfaitement

Comme donc le recours à Jésus-Christ est un moyen agréable au Père éternel, dont la Miséricorde est immense et toujours prête à se répandre sur les hommes; nous entrons dans les vues de Notre-Seigneur en nous adressant à sa très-sainte Mère, qui est toute remplie de lui, et qu'on sait tout tenir de lui, comme Jésus-Christ tient tout de son Père.

Au reste, en allant ainsi à Jésus par Marie, l'Église ne fait que suivre l'ordre que le Père éternel a gardé lui-même en nous donnant son Fils.

Ayant fait dépendre l'Incarnation du consentement personnel de Marie, l'ayant établie comme médiatrice du don de son Fils au monde, et dépositaire amoureuse et fidèle de son trésor, il a appris par là à toute l'Église a aller à Marie, comme au tabernacle et au sanctuaire où habite et repose l'objet de ses délices et de ses complaisances.

Source : Livres-mystiques.com

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Message  ami de la Miséricorde Dim 27 Mar 2022 - 9:22

CHAPITRE XIX. MARIE EST NOTRE MÉDIATRICE AUPRÈS DE JÉSUS-CHRIST

Pareillement, c'est en ce tabernacle que Jésus-Christ désire d'être chéri et aimé parfaitement par tout le monde. Remarquons d'abord que la très-sainte Vierge, ce sanctuaire vivant, rend à Jésus-Christ une parfaite religion, un éminent amour par-dessus celui de tous les anges et de tous les hommes: de là vient qu'il en fait lui-même le lieu de ses délices.

Comme il prend donc tout son plaisir en sa Mère, il est ravi que les hommes le servent et l'honorent par elle, afin de l'avoir autant de fois présente à lui, et autant de fois présente dans l'Église qu'il y a de fidèles qui le prient.

Telle est la nature du saint amour que Jésus porte à sa divine Mère, qu'il voudrait la voir partout et entendre parler d'elle toujours. S'il est lui-même le coeur qui vivifie tous les membres de son Église; s'il est ce centre divin où toutes les lignes, c'est-à-dire tous les fidèles du monde aboutissent, il veut que Marie soit comme un cercle qui l'environne, par lequel il faut passer pour aller à lui, étant ravi de demeurer ainsi investi, enveloppé et caché sous sa Mère, afin qu'elle soit aimée, invoquée et recherchée par tous ceux qui veulent parvenir à lui. Rien ne pouvait nous être plus avantageux.

Marie étant le temple où Jésus-Christ reçoit avec plus de plaisir les devoirs suprêmes dus à sa grandeur et à sa majesté, il est si satisfait des devoirs qu'elle lui rend, qu'il admet aisément tous les respects des hommes quand ils viennent ainsi s'unir à elle; vu même qu'elle est toujours présente à lui pour eux, et que, portant dans son sein maternel toute l'Église comme sa fille, elle supplée amoureusement à tous ses manquements envers lui.

Aussi l'Église elle-même, instruite de la faiblesse et de l'infirmité de ses enfants, veut-elle, comme il a été dit, qu'ils ne rendent de louanges à Dieu en Jésus-Christ qu'en s'unissant à celles que lui rend la très-sainte Vierge.

C'est pourquoi, avant toutes les heures canoniales, dès qu'ils ont récité tout bas le Pater, comme la louange et la prière de Jésus-Christ, l'Église, conformément au mouvement de l'esprit de Jésus-Christ même, leur fait dire l'Ave Maria, afin de leur apprendre que le moyen de s'unir à Jésus et aux louanges qu'il rend à Dieu, c'est de s'unir à sa très-sainte Mère, et de communier ainsi à la louange parfaite qu'elle-même lui rend.

Mais indépendamment des devoirs que nous sommes obligés de lui rendre, nous avons à lui demander ses grâces; et c'est par Marie qu'il veut nous accorder toutes celles qu'il nous a méritées par sa mort, l'ayant établie la distributrice universelle de tous ses biens.

L'avantage est bien plus grand pour nous qu'elle ait dans ses mains la disposition des mérites de Jésus-Christ, son Fils, que s'ils étaient entre les nôtres propres.

Car, outre que Dieu le Père aurait souvent horreur de voir ce trésor en des mains si indignes et si criminelles que les nôtres, Marie qui a été choisie de Dieu le Père et préparée par le Saint-Esprit pour être dépositaire du don qu'il nous a fait de son Fils, Marie a seule la grâce d'en bien user.

Oh! que nous sommes heureux qu'il l'ait confié pour nous à cette divine Mère qui, par sa sainteté et l'éminence de sa grâce, est digne de Jésus-Christ et ne le déshonore pas en approchant de lui; et qui d'ailleurs, étant toute charité pour nous, est remplie de sagesse pour user de ce trésor et le ménager à notre avantage!

Source : Livres-mystiques.com

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