MGR VICTOR M. FERNANDEZ: Nomination d'un Hérétique à la tête du Dicastère pour la Doctrine de la Foi

par Christian Lassale

1 juillet 2023

Mgr Victor Manuel "Tucho" Fernandez, proche du pape François, Préfet doctrine de la Foi, premier juillet 202

Les services du Vatican annoncent dans le Bolletino de ce jour la nomination de Mgr Victor Manuel Fernandez, archevêque de la Plata, Argentine, comme nouveau Préfet du Dicastère pour la Doctrine de la Foi.

On peut résumer cette nouvelle comme étant l’une des pires calamités commises par les dirigeants actuels de l’Eglise qui ne ratent jamais une occasion de montrer leur haine de tout ce qui peut leur sembler encore un peu catholique  !

Voici l’annonce :

“Le Saint-Père François a remercié le très éminent card. Luis Francisco Ladaria Ferrer, S.I., à l’issue de son mandat de Préfet du Dicastère pour la Doctrine de la Foi et de Président de la Commission Biblique Pontificale et de la Commission Théologique Internationale, et a appelé à lui succéder dans les mêmes fonctions Son Excellence Mgr Víctor Manuel Fernández, jusqu’à présent Archevêque de La Plata (Argentine). Il prendra ses fonctions à la mi-septembre 2023.”

Il faut savoir qui est Mgr Fernandez, le successeur de Mgr Ladaria.

Jeanne Smits nous rappelle (1) que Victor Manuel “Tucho” – son surnom pour les “intimes”  – Fernandez est en effet connu comme ayant été le rédacteurs de plusieurs passages les plus “controversés” d’Amoris laetitia.

Sandro Magister titrait dans chiesa.espresso.repubblica du 25 mai 2016 : ” “Amoris lætitia” a un auteur fantôme. Il s’appelle Víctor Manuel Fernández”.

Et de préciser :

“certaines formulations-clés d’”Amoris lætitia” ont, elles aussi, une préhistoire argentine, puisqu’elles sont décalquées sur deux articles publiés en 2005 et en 2006 par Víctor Manuel Fernández, qui était déjà à cette époque-là et qui est encore davantage actuellement le penseur de référence du pape François et la “plume” de ses principaux textes.”

Le 8 juin 2018, nos confrères de Réinformation TV (2), toujours sous la plume de notre consœur Jeanne Smits, publiait un article sévère contre ce très proche ami de Bergoglio.

En voici un court extrait qui en dit long sur la moralité, plus que douteuse, du nouveau Préfet pour la Doctrine de la Foi :

“Victor Manuel Fernandez est également connu, même si ce livre est souvent expurgé de ses bibliographies aujourd’hui, comme l’auteur de Sáname con tu boca (« Guéris-moi avec ta bouche »), un livre sur les vertus du baiser qui, au-delà de considérations classiques sur une manifestation de tendresse universelle qui pourrait en effet figurer l’amour divin, sombre rapidement dans le trivial et le sensuel, voire l’obscène, bien dans la ligne de son sous-titre : El arte de besar, l’art du baiser.”

L’ex-Saint Office, actuel Dicastère pour la Doctrine de la Foi, futur cheval de Troie des hérétiques qui veulent détruire l’Eglise.
N’hésitons pas à paraphraser Cicéron et à déclarer « Quousque tandem abutere, Francisce, patientia nostra? » (3)

(1) Sur le Forum Catholique
(2) Mgr Aguer, évêque conservateur de La Plata, Argentine, remplacé par Victor Manuel “Tucho” Fernandez, proche du pape François
(3) « Jusqu’à quand, François, abuseras-tu de notre patience ? ».

Christian LASSALE

SOURCE :

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EXCLUSIF : Le Cardinal Müller réagit à la nouvelle nomination du Pape François à la tête de la Doctrine du Vatican. L'ancien préfet de la CDF, le cardinal Gerhard Müller, a répondu aux questions de LifeSite sur l'importance de la nouvelle nomination du Pape à la Congrégation pour la Doctrine de la Foi.

4 juillet 2023

VILLE DU VATICAN (LifeSiteNews) - Ce qui suit est une interview que le cardinal Gerhard Müller a accordée à LifeSiteNews par courriel, en réponse à la récente nouvelle de la nomination de l'archevêque Victor Fernández pour devenir le nouveau préfet de la Congrégation (maintenant Dicastère) pour la Doctrine de la Foi (CDF).

LifeSiteNews a rapporté l'annonce le 1er juillet, soulignant la position controversée de l'archevêque Fernández sur un certain nombre de questions, telles que la réception de la Sainte Communion pour les personnes divorcées et remariées, la promotion d'Amoris Laetitia, et ses écrits sur la sexualité.

Le cardinal Müller a été préfet de la CDF de 2012 à 2017, date à laquelle le pape François l'a remplacé par le cardinal Luis Ladaria Ferrer, S.J.

**

L'interview suivante a été légèrement modifiée pour plus de clarté dans sa traduction anglaise et est présentée dans son intégralité.

Michael Haynes : Votre Éminence, vous avez déjà qualifié certaines déclarations de Mgr Fernández d'"hérétiques". Quel danger représente-t-il aujourd'hui en tant que chef de la CDF, en particulier étant donné qu'il a écrit et promu Amoris Laetitia comme ouvrant la communion aux divorcés et aux remariés ?

Cardinal Gerhard Müller : La décision de savoir qui deviendra préfet de la principale congrégation (ou dicastère) qui assiste directement le Pontife romain dans son magistère universel appartient au Saint-Père seul. Il doit aussi en répondre en conscience devant le Christ, Seigneur et Chef de son Église. Cela n'exclut pas la préoccupation de nombreux évêques, prêtres et fidèles à travers le monde. Ils ont le droit d'exprimer librement leurs préoccupations (Lumen gentium 37).

L'opinion, que j'ai critiquée à l'époque, selon laquelle n'importe quel diocèse pourrait devenir le siège du successeur de Pierre, est déjà directement qualifiée par les Pères de Vatican I de contradiction hérétique avec la foi révélée dans le 2e canon de la Constitution "Pastor aeternus" (Denzinger-Hünermann 3058). Le concept selon lequel "le Pontife romain a sur l'Église le pouvoir plénier, suprême et universel" (Lumen gentium 22), c'est-à-dire la plenitudo potestatis, n'a rien à voir avec le commandement illimité de potentats séculiers qui se réfèrent à un pouvoir supérieur.

L'Église du Dieu trinitaire n'a pas non plus besoin d'une nouvelle fondation ou d'une modernisation, comme si elle était devenue une maison délabrée et comme si des hommes faibles pouvaient surpasser le divin maître d'œuvre. Elle est déjà historiquement établie dans le Christ une fois pour toutes et parfaitement conçue dans sa doctrine, sa constitution et sa liturgie dans le plan de salut de Dieu.

Dans l'Esprit Saint, elle sert continuellement les hommes comme sacrement du salut du monde. Son enseignement n'est pas un programme à améliorer et à mettre à jour par les hommes, mais le témoignage fidèle et complet de la révélation eschatologique de Dieu en son Fils incarné "plein de grâce et de vérité" (Jn 1,14).

La tâche du dicastère, au service du magistère papal, est de montrer comment la doctrine de la foi est fondée bibliquement, comment elle s'est développée dans l'histoire du dogme, et comment son contenu est exprimé de manière autoritaire par le magistère. L'obéissance religieuse due par tous les catholiques à l'épiscopat universel, et en particulier au Pape, se réfère uniquement aux vérités surnaturelles de la doctrine de la foi et de la morale (y compris les vérités naturelles de l'ontologie, de l'épistémologie et de l'éthique, qui sont les présupposés de la connaissabilité de la Parole de Dieu dans notre esprit humain).

Le pape et les évêques ne peuvent exiger l'obéissance pour leurs opinions privées, et certainement pas pour des enseignements et des actions qui contrediraient la révélation et la loi morale naturelle. C'est ce qu'avaient déjà déclaré les évêques allemands en 1875 contre l'interprétation erronée des enseignements de Vatican I par le chancelier allemand Bismarck. Le pape Pie IX a expressément approuvé cette déclaration (Denzinger-Hünermann 3115 ; 3117).

Le pape et les évêques sont liés à la Sainte Écriture et à la Tradition apostolique et ne sont en aucun cas les sources d'une révélation supplémentaire ou d'une révélation qu'il faudrait soi-disant adapter à l'état actuel de la science.

Le Pontife romain et les évêques, compte tenu de leur charge et de l'importance de la question, s'efforcent avec diligence d'examiner correctement cette révélation et d'en exprimer correctement le contenu ; mais ils n'acceptent pas une nouvelle révélation publique comme faisant partie du dépôt divin de la foi (divinum depositum fidei). (Lumen Gentium 25).

Haynes : L'archevêque Fernández a également soutenu que les relations sexuelles entre couples cohabitants ne sont pas toujours un péché. Quel danger cela représente-t-il pour lui d'occuper une telle position au sein de la CDF ?

Cdl. Müller : Invoquant la volonté originelle du Créateur, Jésus lui-même a qualifié le divorce et le "remariage" d'adultère dans ses discussions avec les pharisiens au cœur dur, qui arguaient de la réalité de la vie de leurs contemporains et de leur incapacité à accomplir les commandements de Dieu (Mt 19, 9).

Tout péché grave nous exclut du royaume de Dieu tant qu'il n'est pas repenti et pardonné (1 Co 6,10). La miséricorde de Dieu consiste à réconcilier le pécheur repenti avec lui-même par l'intermédiaire de Jésus-Christ. Nous ne pouvons en aucun cas nous justifier en nous référant à notre fragilité, pour persister dans le péché, c'est-à-dire en contradiction fatale avec la volonté sainte et sanctifiante de Dieu.

Tout autre est le traitement pastoral sensible des nombreuses personnes dont les mariages et les familles ont été endommagés ou brisés par leur propre faute ou celle d'autrui. Cependant, l'Église n'a pas l'autorité pour relativiser les vérités révélées sur l'unité du mariage (monogamie), son indissolubilité et sa fécondité (acceptation des enfants comme un don de Dieu).Une bonne pastorale est basée sur une bonne dogmatique, car seul un bon arbre avec des racines saines produit aussi de bons fruits.

Haynes : L'archevêque Fernandez a déclaré que "dans de nombreux domaines, je suis beaucoup plus progressiste que le Pape". En tant qu'ancien préfet de la CDF, quels conseils donneriez-vous à l'archevêque Fernandez pour qu'il puisse protéger en toute sécurité les doctrines de la foi ?

Cdl. Müller : En Amérique latine, l'Eglise a perdu la moitié de ses membres. En Allemagne synodale, plus de 500 000 catholiques ont publiquement renoncé à leur communion avec l'Église au cours de la seule année 2022. Partout, les séminaires sont vides, les monastères ferment, et le processus de déchristianisation des Amériques et de l'Europe est conduit de manière sophistiquée et violente par des "élites" anticléricales. Seul un fou peut parler d'un printemps de l'Église et d'une nouvelle Pentecôte. Les louanges des médias grand public à l'égard des réformateurs progressistes ne se sont pas encore traduites par un retournement de la population vers la foi en Jésus-Christ. Car c'est dans le Fils du Dieu vivant qu'ils peuvent placer leur espoir de vivre et de mourir.

Penser ici encore dans les vieilles catégories théoriques culturelles de "progressistes/libéraux et conservateurs", ou classer les croyants sur l'échelle politique de "droite à gauche", est déjà d'une naïveté criminelle.Ce qui compte, ce n'est pas de savoir où nous nous situons sur l'échiquier idéologique, mais de savoir si nous "rendons au Dieu révélé dans le Christ l''obéissance de la foi' et si nous adhérons volontiers à sa révélation".Nous ne nous orientons pas vers les hommes et leurs idéologies, mais vers le Fils de Dieu, qui seul peut dire de lui-même : "Je suis le chemin, la vérité et la vie". (Jean 14:6).

Il n'est pas certain que mes conseils soient souhaités par les destinataires en question. En ce qui concerne la doctrine de l'Église sur la foi véritable et salvatrice, et ce que le préfet et son dicastère sont tenus de faire à la lumière du magistère universel du Pontife romain, nous préférons laisser les Pères de Vatican II s'exprimer : Pour accomplir cet acte de foi, la grâce de Dieu et l'aide intérieure de l'Esprit Saint doivent précéder et assister, en émouvant le cœur et en le tournant vers Dieu, en ouvrant les yeux de l'esprit et en donnant "joie et facilité à tous d'adhérer à la vérité et de la croire". Pour une compréhension toujours plus profonde de la révélation, le même Esprit Saint ne cesse d'achever la foi par ses dons". (Dei verbum 5).

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Exclusif - L'archevêque Fernández laisse entendre qu'il est ouvert aux "bénédictions" de personnes de même sexe si elles n'alimentent pas la confusion Dans sa première interview depuis qu'il a été nommé à la tête de la CDF, Mgr Fernández a semblé rompre avec la tradition sur la question des bénédictions homosexuelles.


5 juillet 2023

Traduction : LVDD

VILLE DU VATICAN (LifeSiteNews) - Le nouveau préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi a laissé entendre qu'il pourrait être en désaccord avec son prédécesseur et qu'il serait ouvert aux bénédictions de personnes de même sexe, malgré l'interdiction de ces événements par l'Église catholique.

S'adressant au média espagnol InfoVaticana le 4 juillet, l'archevêque Victor Manuel Fernández a répondu à des questions sur la voie synodale allemande, sa nomination en tant que préfet de la CDF et son point de vue sur la bénédiction des personnes de même sexe.

Interrogé sur le responsum de la CDF de mars 2021 condamnant les "bénédictions" homosexuelles, Mgr Fernández n'a pas donné de réponse directe, mais a plutôt suggéré la possibilité d'autoriser les bénédictions homosexuelles à l'avenir. Il a répondu :

Écoutez, tout comme je suis fermement opposé à l'avortement (et je vous mets au défi de trouver quelqu'un en Amérique latine qui a écrit plus d'articles que moi contre l'avortement), je comprends également que le "mariage" au sens strict n'est qu'une chose : l'union stable de deux êtres aussi différents qu'un homme et une femme, qui dans cette différence sont capables d'engendrer une nouvelle vie. Il n'y a rien de comparable à cela et utiliser ce nom pour exprimer autre chose n'est ni bon ni juste.

M. Fernández a ensuite indiqué qu'il était favorable aux bénédictions homosexuelles, à condition qu'elles soient accordées d'une manière qui "ne crée pas de confusion". Il a déclaré : "En même temps, je crois que nous devons être conscients de l'importance de l'homosexualité :

En même temps, je crois que nous devons éviter les gestes ou les actions qui pourraient exprimer quelque chose de différent. C'est pourquoi je pense que le plus grand soin à prendre est d'éviter les rites ou les bénédictions qui pourraient alimenter cette confusion.

Maintenant, si une bénédiction est donnée de telle sorte qu'elle ne provoque pas cette confusion, elle devra être analysée et confirmée. Comme vous le voyez, il y a un moment où nous quittons une discussion proprement théologique pour passer à une question plutôt prudentielle ou disciplinaire.

L'ouverture de M. Fernández aux bénédictions homosexuelles va à l'encontre de l'enseignement de l'Église catholique, qui a été clairement et maintes fois exposé au cours des dernières décennies par la congrégation même qu'il est appelé à diriger dans quelques mois.

Sous la direction du préfet sortant de la CDF, le cardinal Luis Ladaria Ferrer, S.J., le Vatican a rendu une décision négative en mars 2021 sur la question de savoir si l'Église catholique a le "pouvoir de donner la bénédiction aux unions de personnes de même sexe".

La CDF a déclaré qu'il n'est "pas licite de bénir des relations ou des partenariats, même stables, qui impliquent une activité sexuelle en dehors du mariage (c'est-à-dire en dehors de l'union indissoluble d'un homme et d'une femme ouverte en elle-même à la transmission de la vie), comme c'est le cas des unions entre personnes du même sexe".

"La présence dans ces relations d'éléments positifs, qui doivent en eux-mêmes être valorisés et appréciés, ne peut pas justifier ces relations et les rendre objets légitimes d'une bénédiction ecclésiale, puisque les éléments positifs existent dans le contexte d'une union qui n'est pas ordonnée au plan du Créateur", lit-on dans la déclaration.

Le document de 1975 de la CDF, Persona Humana, va dans le même sens : "Il ne peut y avoir de véritable promotion de la dignité de l'homme si l'ordre essentiel de sa nature n'est pas respecté".

En 1986, sous la direction du cardinal Joseph Ratzinger, la CDF a publié un document donnant des instructions aux évêques sur la pastorale des personnes homosexuelles. Les évêques ont été avertis de s'assurer qu'eux-mêmes, et tout "programme pastoral" dans le diocèse, "déclarent clairement que l'activité homosexuelle est immorale".

Une telle approche pastorale authentique "assisterait les personnes homosexuelles à tous les niveaux de la vie spirituelle : par les sacrements, et en particulier par l'usage fréquent et sincère du sacrement de réconciliation, par la prière, le témoignage, le conseil et l'attention individuelle", a déclaré la CDF.

Toutefois, si M. Fernández continue de plaider en faveur de la bénédiction des couples de même sexe, il semblerait qu'il bénéficie d'un certain soutien papal, même si ce n'est pas le soutien de l'Église ou de la tradition catholique. Depuis le document 2021 de la CDF, le pape François a fait de nombreuses déclarations publiques louant et soutenant les défenseurs de l'idéologie LGBT et des unions civiles entre personnes de même sexe.

En effet, le pape a démis de ses fonctions le responsable de la CDF à qui l'on attribue le document de 2021 : L'archevêque Giacomo Morandi a été nommé évêque du diocèse italien de Reggio Emilia-Guastalla, dans ce qui a été présenté comme une mesure visant à l'écarter des lieux de pouvoir du Vatican. M. Morandi était le secrétaire de la CDF, et donc le numéro deux de cette congrégation vaticane de haut rang.

L'acte du pape a été décrit à plusieurs reprises comme un signe délibéré de son mécontentement à l'égard du document. En avril 2022, Sr. Jeannine Gramick, cofondatrice du groupe LGBT dissident New Ways Ministry, maintes fois condamnée, a soutenu que les responsables de la CDF avaient été écartés, car le pape François avait approuvé le document "sans en avoir pleinement connaissance".

"La façon dont il l'annule [le document de 2021] est d'écarter la personne qui a fait le mal, et de mettre en place des personnes qui ne feront plus de mal à l'avenir", a-t-elle déclaré. "C'est très subtil.

Ces dernières semaines, Juan-Carlos Cruz, confident du pape ouvertement homosexuel, s'est fait l'écho de ces propos et a réitéré ses affirmations antérieures selon lesquelles le pape François avait renvoyé les fonctionnaires responsables. "Vous devez me croire, les personnes qui ont écrit cette lettre ne font plus partie de la CDF", a déclaré Juan-Carlos Cruz. "C'est une très bonne chose, mais nous devons faire beaucoup, beaucoup plus.

Un autre indice notable de la position du pape se trouve dans les révélations faites par l'évêque belge Johan Bonny. En septembre 2022, Mgr Bonny a affirmé que le pape soutenait les directives controversées des évêques belges en matière de "bénédiction" des couples de même sexe."Et je sais que nos directives pour la bénédiction des couples homosexuels, que nous avons récemment publiées, sont en accord avec le pape François", a-t-il déclaré, ajoutant que c'était important pour lui "parce que la communion avec le pape est sacrée pour moi".

Il a réitéré cette déclaration en mars, peu après avoir fourni des conseils et des encouragements clés à la Voie synodale allemande pour soutenir leur vote qui a approuvé les bénédictions pour les couples homosexuels.

"Tous les hommes à Rome ne sont pas le pape. J'ai personnellement parlé deux fois avec le pape sur ces questions", a-t-il déclaré lorsqu'on l'a interrogé sur son soutien aux bénédictions homosexuelles et sur ses relations avec le Vatican."De par mes conversations, je sais à quoi ressemble ma relation avec le pape François - nous parlons 'cum Petro et sub Petro'. Mais tout le Vatican n'est pas 'cum Petro et sub Petro'".

Poursuivant, M. Bonny a fait allusion à la discorde au sein du Vatican sur la question des "bénédictions" de personnes de même sexe :Il y a aussi des positions et des développements différents au Vatican. Les facultés de théologie de Rome appartiennent également au Vatican et à l'Église catholique de Rome. Rome n'est pas seulement un document ou un cardinal. Non, Rome, c'est aussi l'unité dans la diversité.READ : Un évêque belge affirme à nouveau que le pape François soutient les efforts hérétiques de "bénédiction" des couples de même sexe

Citant des "conversations personnelles" avec le pape François, M. Bonny a réitéré le soutien de François aux "bénédictions" homosexuelles, après que M. Bonny et ses collègues évêques belges sont devenus le premier groupe d'évêques catholiques à produire des lignes directrices pour de telles pratiques. M. Bonny n'a pas voulu "dire publiquement ce qu'il a dit et comment il l'a dit, mais je sais que nous n'allons pas à l'encontre du Pape.

C'est très important pour moi et pour les autres évêques de Flandre".

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Mgr Strickland dit que Mgr Fernández a perdu la Foi Catholique.

L'évêque de Tyler, Joseph Strickland, qui figure sur la liste noire de François car il est trop catholique, a pratiquement qualifié le destructeur de la Foi de Françoisd'apostat. Il a écrit sur Twitter.com le 7 juillet, à propos de l'homosexualisme de Fernández :

"L'archevêque Fernandez a besoin de lire Genèse 19:15-29, "Le Seigneur Dieu a fait pleuvoir un feu sulfureux sur Sodome et Gomorrhe" et Romains 1. Priez pour qu'il revienne à la foi catholique".

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9 juillet 2023

Le cardinal Müller a confirmé que la CDF avait un dossier de préoccupations concernant l'archevêque Fernández, que François a nommé à la tête de la Congrégation (NcRegister.com, 6 juillet).

C'était en 2009, lorsque le cardinal Bergoglio de Buenos Aires a nommé le père Fernández recteur de l'Université "catholique" d'Argentine. Ce n'est qu'en 2011 que le cardinal Levada, alors chef de la CDF, a confirmé cette nomination.

Le père Fernández a déclaré à NcRegister.com que les accusations n'étaient "pas très importantes" et qu'elles avaient été résolues après un échange de lettres. La principale allégation à l'époque concernait l'homosexualisme de Fernández.

Müller a déclaré que M. Fernández avait envoyé une lettre "promettant de faire mieux", ce qui, selon lui, est une tactique courante dans ce genre de situation pour dissiper les doutes.

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18 juillet 2023

Ce sont les secteurs "ultra-conservateurs" qui "détestent profondément" François qui critiquent son livre sur le baiser, a déclaré le néo-cardinal Tucho besame mucho Fernández au site APnews.com (17 juillet).

"Ils prennent une phrase du livre et disent : "Regardez le niveau de ce théologien. Comment une personne qui utilise ces expressions peut-elle être le préfet de la doctrine de la foi ?""

Fernández aurait rejeté les offres ultérieures de réimpression du livre et aurait dit : "Laissons cela dans le passé". Aujourd'hui, il ajoute : "Mais bon, c'est mon karma."

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L’ultime provocation de François : l’argentin Tucho Fernandez, nommé par Bergoglio préfet du Dicastère pour la Doctrine de la Foi, est « la négation même de la doctrine catholique »

2 juillet 2023

Tucho Fernandez gardien de la Doctrine: carrément un gag, ou l’ultime provocation de François ?

Note du Blog Benoit et moi : Nous en avons parlé brièvement hier, et AM Valli n’y va pas par quatre chemins. En plus d’être « une nullité solennelle », Fernandez est « la négation même de la doctrine catholique », il « déteste la Curie romaine et surtout le dicastère dont il a été chargé ». Normal, pour la « plume » de Bergoglio, l’homme dont la célébrité littéraire est due à un livre sur « l’art du baiser ». De son côté, le blogueur argentin The Wanderer, qui le suit depuis longtemps et ne le connaît que trop bien, écrit, avant de publier la liste des nombreux articles qu’il lui a consacrés :

Dès le début du pontificat de François, lorsque la pâle lumière de l’ex Père Tucho Fernandez a commencé à s’allumer, nous avons périodiquement commenté sur ce blog son profil. Mais, honnêtement, nous n’avons jamais pensé que la méchanceté de Bergoglio et sa détermination à laisser l’Église en terre brûlée iraient jusqu’à le nommer au poste occupé pendant des décennies par le cardinal Joseph Ratzinger, le cardinal Caraffa il y a cinq siècles, ou le cardinal Merry del Val il y a cent ans.

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L’irrésistible ascension de Tucho Fernández. Le Besuqueiro

Difficile de trouver les mots pour commenter la nomination de Monseigneur Víctor Manuel Fernández comme Préfet du Dicastère pour la Doctrine de la Foi. Mais peut-être que quatre mots suffisent : le pire du pire. Ou le meilleur du meilleur, du point de vue de ceux qui veulent démanteler la doctrine et liquéfier la foi.

Proche collaborateur et ami de Bergoglio, son ghost wtriter et inspirateur, Fernández est la négation même de la doctrine catholique.

Archevêque de La Plata voulu par François à la place du conservateur Aguer et ancien recteur de l’Universidad Católica de Buenos Aires, confident de Jorge Mario Bergoglio, son théologien de confiance et l’auteur principal de ses documents majeurs, d’Evangelii gaudium à Amoris laetitia (où l’on trouve des passages entiers tirés de textes écrits par lui), Fernández, dit « Tucho », selon nos informateurs argentins, se distingue par une caractéristique : il est une nullité solennelle. Et, comme tous les nuls, il a une très haute estime de lui-même. De plus, il déteste la Curie romaine et surtout le dicastère dont il a été chargé. Ce que l’on peut également dire de Bergoglio.

Dans une interview de 2015, Fernández a déclaré que « la curie vaticane n’est pas une structure essentielle » et s’est ensuite emporté contre le cardinal Gerhard L. Müller, alors préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, soutenant que le pape et l’Église n’ont pas besoin de « boussoles sûres » qui les empêchent de tomber dans la « pensée light« . De toute façon, a-t-il dit, « il faut savoir qu’il [Bergoglio] vise des réformes irréversibles » et « qu’il n’y a pas de retour en arrière possible ».

La Congrégation pour l’éducation catholique avait sans doute quelques raisons de rejeter la candidature de Fernández au poste de recteur de l’Universidad Católica Argentina, mais elle a ensuite obéi, en 2009, au diktat de Jorge Mario Bergoglio, alors archevêque de Buenos Aires, qui a insisté pour placer son ami Tucho à la tête de l’université.


Le livre qui a rendu célèbre le « théologien » Fernández est Sáname con tu boca. El arte de besar (1995), introduit par l’auteur de la manière suivante : « Dans ces pages, je veux résumer le sentiment populaire, ce que les gens ressentent lorsqu’ils pensent à un baiser, ce que les mortels ressentent lorsqu’ils s’embrassent. C’est pourquoi j’ai longuement parlé avec de nombreuses personnes qui ont une grande expérience en la matière, et aussi avec de nombreux jeunes qui apprennent à embrasser à leur manière… C’est ainsi que sont nées ces pages en faveur du baiser, qui, je l’espère, vous aideront à mieux embrasser, qui vous encourageront à libérer le meilleur de votre être dans un baiser… ».

Un autre livre de Fernandez est Teología espiritual encarnada, connu parce que dans une telenovela argentine intitulée Esperanza mía, un jeune prêtre et une religieuse commencent une histoire d’amour précisément après avoir lu cet ouvrage.

La lettre dans laquelle Bergoglio charge Fernández de diriger le Dicastère pour la Doctrine de la Foi contient quelques perles. Comme celle-ci : « Le Département que tu présideras, en d’autres temps en est venu à utiliser des méthodes immorales. C’étaient des temps où, au lieu de promouvoir la connaissance théologique, on persécutait les erreurs doctrinales. Ce que j’attends de vous est sans doute très différent ».

Ou encore ceci : « Sachez, en outre, que l’Église a besoin de grandir dans l’interprétation de la Parole révélée et dans la compréhension de la vérité, sans que cela implique l’imposition d’une seule manière de l’exprimer. En effet, les différentes lignes de pensée philosophique, théologique et pastorale, si elles se laissent harmoniser par l’Esprit dans le respect et l’amour, peuvent aussi faire grandir l’Église. Cette croissance harmonieuse préservera la doctrine chrétienne plus efficacement que n’importe quel mécanisme de contrôle ».

C’est bien. Église liquide. Doctrine liquide. Et qui de mieux que Tucho Fernández pour réaliser ce projet ?

Un ami argentin me dit que Tucho, le Besuqueiro (le baiseur [ndt: sans doute pas dans le sens où nous l’entendons dans le français érotisé qui a cours actuellement, mais même si c’était le cas, ce n’est pas si incongru!], comme on l’appelle là-bas), ne peut être défini comme un théologien. Il s’agit essentiellement d’un politicien qui, tout comme Bergoglio, vise à déconstruire l’Église et à démanteler la doctrine. En ce sens, comment lire son ascension ? C’est simple : « Comme un autre signe de la montée de l’Église vers le Calvaire ».

J’oubliais : El Besuqueiro sera également président de la Commission biblique pontificale et de la Commission théologique internationale.

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Si l'on compare des passages du texte du préfet de la Congrégation (aujourd'hui Dicastère) pour la doctrine de la foi avec l'enseignement de saint Thomas d'Aquin, des différences notables apparaissent dans l'application de la loi sacramentelle de l'Église.


par Michael Haynes

14 décembre 2023

VILLE DU VATICAN (LifeSiteNews) - Le cardinal Victor Manuel Fernández a publié une réponse dubia précisant que les "mères célibataires" n'ont pas à s'abstenir de recevoir la Sainte Communion, notant que "[c]omme pour tous les autres chrétiens, la confession sacramentelle des péchés permet à la personne de s'approcher de la communion". Toutefois, si l'on compare certaines parties du texte du cardinal avec l'enseignement de saint Thomas d'Aquin, des différences notables apparaissent dans l'application de la loi sacramentelle de l'Église.

Publié Le 14 décembre, le nouveau préfet de la Congrégation (aujourd'hui Dicastère) pour la doctrine de la foi a répondu à une demande formulée le 24 octobre par l'évêque Ramón Alfredo de la Cruz Baldera, ordinaire du diocèse de San Francisco de Macorís, en République dominicaine.

M. Fernández a écrit que le dicastère avait reçu un courriel de M. Baldera "exprimant sa préoccupation au sujet des mères célibataires qui 's'abstiennent de communier par crainte du rigorisme du clergé et des dirigeants de la communauté'".

Selon M. Fernández, le courriel de M. Baldera fait écho à un thème présent dans "plusieurs lettres de laïcs reçues par le Saint-Père". Le cardinal a écrit que "dans certains pays, des prêtres et des laïcs empêchent les mères qui ont eu un enfant en dehors du mariage d'accéder aux sacrements et même de baptiser leurs enfants".

M. Fernández a fait l'éloge des mères qui ont "choisi la vie et qui mènent une existence très complexe en raison de ce choix ; elles doivent être encouragées à accéder au pouvoir de guérison et de consolation des sacrements".

Il s'est appuyé sur des propos tenus en 2012 par le cardinal Jorge Bergoglio (le futur pape François), qui avait alors critiqué des prêtres non spécifiés pour ne pas avoir baptisé les enfants de mères célibataires.

À la lumière de ce qui précède, M. Fernández a écrit que les mères célibataires devraient avoir accès à la Sainte Communion dans les mêmes conditions que n'importe quel autre catholique, c'est-à-dire en ayant recours à la "confession" en cas de besoin :

En ce sens, un travail pastoral devrait être effectué dans l'Église locale pour faire comprendre que le fait d'être une mère célibataire n'empêche pas cette personne d'accéder à l'Eucharistie. Comme pour tous les autres chrétiens, la confession sacramentelle des péchés permet à la personne de s'approcher de la communion. La communauté ecclésiale devrait en outre valoriser le fait que les mères célibataires ont accueilli et défendu le don de la vie qu'elles portaient dans leur sein et qu'elles luttent, chaque jour, pour élever leurs enfants.

L'APPEL À L'ÉCRITURE, SOURCE DE CONFUSION

Cependant, après avoir énoncé clairement cet aspect de l'enseignement catholique, la réponse du cardinal-préfet devient moins claire dans les passages suivants. Il parle de "situations difficiles" qui doivent être discernées et accompagnées pastoralement.

Il a notamment cité le cas d'une mère célibataire qui, "compte tenu de la fragilité de sa situation, a parfois recours à la vente de son corps pour subvenir aux besoins de sa famille".

"La communauté chrétienne, écrit M. Fernández, est appelée à faire tout ce qui est en son pouvoir pour l'aider à éviter ce risque très grave, plutôt que de la juger sévèrement.

Citation directe de l'exhortation apostolique post-synodale controversée du pape François Amoris LaetitiaDans son discours de clôture, M. Fernández a déclaré que "les pasteurs de l'Église, en proposant aux fidèles le plein idéal de l'Évangile et de l'enseignement de l'Église, doivent aussi les aider à traiter les faibles avec compassion, en évitant de les aggraver ou de porter des jugements indûment sévères ou hâtifs".

Le thème de Fernández se poursuit, semblant diviser la réponse dubia en deux parties, avec deux mentalités sous-jacentes différentes.

Alors qu'il avait initialement insisté sur la nécessité de la confession pour la réception de la Sainte Communion, il met désormais en garde contre une focalisation sur l'enseignement du repentir et de la résolution d'éviter le péché à l'avenir - deux éléments nécessaires pour faire une bonne confession valide, et une telle confession est nécessaire pour recevoir la Sainte Communion si l'on est en état de péché mortel.

Il a fait référence à la Passage de l'Écriture (Jean 8:1-11) de la femme amenée au Christ par les Pharisiens. Les pharisiens, leaders sous l'ancienne loi, sont venus avec l'intention de lapider les femmes qu'ils avaient prises en flagrant délit d'idolâtrie, et espéraient tromper le Christ en lui faisant dire qu'elle devait être libérée - ce qui violerait la loi. Au lieu de cela, le Christ les a réprimandés, a écrit sur le sable et, après avoir renvoyé les Pharisiens, il a renvoyé la femme en lui ordonnant de ne plus pécher.

À ce sujet, M. Fernández a écrit ce qui suit :

Souvent, lorsqu'on commente l'épisode biblique de la femme adultère (Jn 8,1-11), on insiste sur la dernière phrase : "Ne péchez plus". Certes, Jésus nous invite toujours à changer de vie, à répondre plus fidèlement à la volonté de Dieu et à vivre avec plus de dignité.

Cependant, cette phrase ne constitue pas le message central de cette péricope de l'Évangile, qui est simplement l'invitation à reconnaître que personne ne peut jeter la première pierre. C'est pourquoi le pape François, se référant aux mères qui doivent élever seules leurs enfants, nous rappelle que "dans ces situations difficiles de besoin, l'Église doit être particulièrement soucieuse d'offrir compréhension, réconfort et accueil, plutôt que d'imposer d'emblée un ensemble de règles qui ne font que conduire les personnes à se sentir jugées et abandonnées par la Mère même qui est appelée à leur manifester la miséricorde de Dieu". [Citation tirée de Amoris Laetitia]

La mise en garde du cardinal contre le fait de jeter la première pierre, fondée sur les Écritures, semble s'adresser aux prêtres : il s'agit d'une mise en garde apparente contre l'application de la loi morale de l'Église par le biais d'une confession appropriée, au profit d'une ouverture à l'indulgence et à la tolérance à l'égard du péché plutôt qu'à l'avertissement.

Mais le texte de M. Fernández passe à côté d'un aspect crucial : Le Christ n'a pas déclaré que "personne ne peut jeter la première pierre", contrairement à ce qu'a écrit le cardinal. Le Christ a plutôt dit aux pharisiens que "celui d'entre vous qui est sans péché, qu'il lui jette d'abord la pierre".

Aucun homme n'est sans péché, mais les prêtres dans le confessionnal - agissant in persona Christi - n'agissent pas en leur nom propre, mais au nom et avec l'autorité du Christ, qui n'a pas de péché. En effet, l'autorité de l'Église catholique pour préserver et faire respecter les lois morales concernant les actions humaines ne provient pas de la nature des hommes pécheurs et imparfaits qui occupent les différentes positions hiérarchiques, mais du Christ : c'est en participant à son sacerdoce que les hommes imparfaits que sont les prêtres ont le devoir d'enseigner et de préserver la loi morale, ce qui implique d'admonester le pécheur.

Commentaire Thomas d'Aquin explique l'action du Christ auprès de la femme dans Jean 8, 1-11 : " Jésus seul est resté parce que lui seul était sans péché ; comme le dit le psaume : Il n'y a personne qui fasse le bien, pas même un seul.sauf le Christ (Ps 13, 1)".

L'Aquinate développe en écrivant que le Christ "a pardonné son péché sans lui imposer aucune pénitence parce que, puisqu'il l'a rendue intérieurement juste en lui pardonnant extérieurement, il a pu la changer intérieurement par une tristesse suffisante pour ses péchés afin qu'elle soit libérée de toute pénitence".

Le grand théologien mettait toutefois en garde contre toute imitation de cette pratique, notant que "cela ne doit pas être considéré comme un précédent permettant à quiconque de pardonner à autrui sans confession et sans pénitence, sur la base de l'exemple du Christ, car le Christ a le pouvoir sur les sacrements et pourrait conférer l'effet sans le sacrement. Aucun homme ne peut le faire.

En outre, alors que Fernández semble suggérer que les prêtres ne devraient pas insister sur la nécessité de "ne plus pécher", l'Aquinate enseigne que le Christ a fait précisément le contraire de l'instruction du cardinal. Saint Thomas écrit :

Enfin, Jésus la met en garde en lui disant : "Va, et ne pèche plus". Il y avait deux choses dans cette femme : sa nature et son péché. Notre Seigneur aurait pu condamner les deux. Par exemple, il aurait pu condamner sa nature s'il leur avait ordonné de la lapider, et il aurait pu condamner son péché s'il ne lui avait pas pardonné. Il a également pu les absoudre tous les deux. Par exemple, s'il l'avait autorisée à pécher en lui disant : "Va, vis comme tu veux et espère que je te libérerai. Quel que soit le nombre de tes péchés, je te libérerai même de la géhenne et des tortures de l'enfer".

Mais notre Seigneur n'aime pas le péché et ne favorise pas les mauvaises actions. Il a donc condamné son péché, mais pas sa nature, en lui disant : "Va, et ne pèche plus". Nous voyons ici combien notre Seigneur est bon par sa douceur, et combien il est juste par sa vérité.

Saint-Augustin de la même manière écrit que les actions du Christ étaient une condamnation du péché mais pas du pécheur - une différenciation totalement absente dans le texte de Fernández. Saint Augustin commente ce passage en ces termes :

Écoutez ce qui suit : "Va, et ne pèche plus". Notre Seigneur a donc condamné le péché, mais non le pécheur. Car s'il avait favorisé le péché, il aurait dit : "Va, et vis comme tu veux ; compte sur ma délivrance : quelle que soit l'importance de tes péchés, cela n'a pas d'importance ; je te délivrerai de l'enfer et de ses bourreaux : Je te délivrerai de l'enfer et de ses bourreaux". Mais il n'a pas dit cela. Que ceux qui aiment la miséricorde du Seigneur et qui craignent sa vérité assistent à la cérémonie. En vérité, le Seigneur est bon et juste. (Ps. 35:7).

Baldera lui-même - consacré en 2021 et participant au synode de 2023 sur la synodalité - semble déjà faire preuve d'une déformation de la théologie similaire à celle du cardinal Fernández. Baldera a fait titres lors de sa cérémonie de consécration, lorsqu'il a exprimé son souhait de "donner des raisons d'espérer aux groupes féministes, LGTBIQ, anarchistes, pro-trois causes, artistes urbains, entre autres. Je reconnais que dans ces groupes, il y a des hommes et des femmes de bonne volonté. Unissons nos rêves et nos espoirs pour réaliser tout ce qui est beau, noble, digne et juste".

SOURCE :

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« L’expérience joyeuse de l’amour divin » ne signifie pas « qu’un homosexuel cessera nécessairement d’être homosexuel », a écrit le cardinal Fernández.


par Michael Haynes

8 janvier 2024

Note de l’éditeur : AVERTISSEMENT : Langage explicite contenu dans le rapport ci-dessous. Ça frise la pornographie. Déconseillé aux Âmes sensibles !

CITÉ DU VATICAN (LifeSiteNews) – Un livre sexuellement explicite de 1998 du cardinal Victor Manuel Fernández, dans lequel il compare comment les « particularités des hommes et des femmes dans l’orgasme se produisent également d’une manière ou d’une autre dans la relation mystique avec Dieu », a récemment refait surface. L’œuvre minimise également la nature immorale de l’homosexualité.

Intitulé « Passion mystique : spiritualité et sensualité », l’ouvrage de 1998 du cardinal argentin (disponible en espagnol ici et répertorié dans ses œuvres publiées) s’appuie sur les thèmes contenus dans son œuvre scandaleuse Guérissez-moi avec votre bouche : l’art du baiser. Aujourd’hui âgés de 26 ans, les passages ont été récemment redécouverts ; LifeSite a reçu une copie du texte d’une source fiable.


Les chapitres 7, 8 et 9 en particulier ont été choisis comme contenant du matériel particulièrement offensant, et sont respectivement intitulés : « Les orgasmes masculins et féminins », « Le chemin vers l’orgasme » et « DIEU dans l’orgasme du couple ».

Fernández, liant la plénitude de la spiritualité à l’exercice des rapports sexuels et de l’orgasme, s’est penché sur la question « de savoir si cette expérience mystique, dans laquelle tout l’être est pris par Dieu, si ce genre d'"orgasme mystique » est vécu par chaque personne en fonction de sa sexualité ».

Écrivant dans un langage détaillé et sexuellement explicite sur l’acte et l’accomplissement des rapports sexuels, Fernández a appliqué ce concept à une relation avec Dieu :

Demandons-nous maintenant si ces particularités de l’homme et de la femme dans l’orgasme se produisent aussi d’une manière ou d’une autre dans la relation mystique avec Dieu. On pourrait dire que la femme, parce qu’elle est plus réceptive, est aussi plus disposée à se laisser prendre par Dieu. Elle est plus ouverte à l’expérience religieuse. C’est peut-être la raison pour laquelle les femmes prédominent dans les églises.

S’appuyant sur le langage de la « domination » et de la « réceptivité », Fernández a écrit « que dans l’expérience mystique, Dieu touche le centre le plus intime de l’amour et du plaisir, un centre où il importe peu que nous soyons un homme ou une femme ». Un tel « centre » sensuel, écrivait Fernández, est celui où « nous sommes tous réceptifs et vivons une expérience dans laquelle nous ne sommes pas pleinement maîtres de nous-mêmes », ce qui suggère que l’union spirituelle avec Dieu ne peut être réalisée tant que l’on est en pleine possession de ses facultés mentales.

Il a comparé le « plaisir sensuel » de l’achèvement des rapports sexuels à l’union spirituelle que l’homme a avec Dieu, affirmant en outre que la contemplation de Dieu pourrait être trouvée à travers tous les plaisirs du monde : « tous les attraits de ce monde devraient nous élever, à partir de maintenant, à la rencontre avec la source divine, pour nous abreuver à cette source inépuisable de bien et de beauté ».

Fernández a également semblé minimiser la puissance de la grâce de Dieu ainsi que le besoin de conversion personnelle et de chasteté. Dans un passage qui clôt le chapitre 8, « Le chemin de l’orgasme », Fernández a écrit à propos de l’incapacité de la grâce divine à aider une personne à cesser les actes d’homosexualité :

Mais cela ne signifie pas nécessairement que cette expérience joyeuse de l’amour divin, si j’y parviens, me libérera de toutes mes faiblesses psychologiques. Cela ne signifie pas, par exemple, qu’un homosexuel cessera nécessairement d’être homosexuel.

Souvenons-nous que la grâce de Dieu peut coexister avec des faiblesses et même avec des péchés, lorsqu’il y a un conditionnement très fort. Dans ces cas, la personne peut faire des choses qui sont objectivement pécheresses, sans être coupable et sans perdre la grâce de Dieu ou l’expérience de son amour.

Un tel argument, a ajouté Fernández, fait partie des cas où il y a « la possibilité d’atteindre une sorte d’orgasme épanouissant dans notre relation avec Dieu, ce qui n’implique pas tant d’altérations physiques, mais simplement que Dieu parvient à toucher le centre corporel de l’âme du plaisir, de sorte qu’une satisfaction qui englobe toute la personne est expérimentée ».

Poursuivant, il a déclaré qu’une relation avec Dieu de type orgasmique « nous conduit à une autre conséquence importante : elle nous invite à découvrir que, si Dieu peut être présent à ce niveau de notre existence, il peut aussi être présent lorsque deux êtres humains s’aiment et atteignent l’orgasme ; et que l’orgasme, vécu en présence de Dieu, peut aussi être un acte sublime d’adoration de Dieu.

« Dieu aime le bonheur de l’homme ; par conséquent, c’est aussi un acte d’adoration à Dieu que de vivre un moment de bonheur », a écrit Fernández, sans préciser si un tel « bonheur » doit être licite ou naturel.

Dans une déformation flagrante de l’Écriture, Fernández a défendu l’activité sexuelle sans clarification ni spécification, déclarant : « Nous pouvons donc dire que nous plaisons à Dieu et que nous l’adorons lorsque nous sommes capables de profiter des petits plaisirs légitimes de la vie. Ainsi, nous n’avons pas besoin de fuir ou de nous cacher de Dieu quand nous jouissons, car c’est lui qui 'a créé toutes choses pour que nous en jouissions'. (1 Timothée 6 :17).

Le passage biblique complet présente en fait un sens tout à fait contradictoire avec celui suggéré par Fernández, avertissant les gens de « ne pas se fier à l’incertitude des richesses » ou aux plaisirs de la terre.  

Assimilant le « plaisir de l’orgasme » à la perfection spirituelle et à la béatitude, Fernández a écrit que « le plaisir de l’orgasme devient un aperçu de la merveilleuse fête de l’amour qu’est le ciel. Parce qu’il n’y a rien qui anticipe mieux le ciel qu’un acte de charité.

Il a également évité toute mention des directives claires de l’Église sur la chasteté en ce qui concerne l’utilisation de ses fonctions sexuelles, minimisant la nature pécheresse de la masturbation. Au lieu de cela, Fernández a déclaré que la masturbation est une forme de sexe éloignée de « son but le plus précieux », mais n’a fait aucune mention de sa nature immorale.

En réponse au texte, l’ancien nonce de l’archevêque Carlo Maria Viganò a appelé les gardes suisses à « arrêter ces pervers hérétiques ».

« Les régurgitations blasphématoires dans les égouts du pamphlet répugnant de Tucho montrent un tel niveau de perversion et d’aliénation de la foi qu’elles exigent l’expulsion manu militari de l’Argentin et de ses complices », a-t-il écrit.

« Les gardes suisses ont juré de défendre le siège de Pierre, pas celui qui le démolit systématiquement. Qu’ils soient donc fidèles à leur serment et qu’ils arrêtent ces pervers hérétiques !

Le blog d’information italien Messa in Latino a décrit le texte comme « vraiment scandaleux et apparemment blasphématoire », tandis que Damian Thompson de The Spectator a suggéré qu’il marquait « la crise finale de ce pontificat ».

SOURCE :

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