Mgr Carlo Maria Vigano, une Lumière pour notre Temps !
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Re: Mgr Carlo Maria Vigano, une Lumière pour notre Temps !
MGR VIGANO : "AGIR HORS DES SENTIERS BATTUS POUR COMBATTRE LES HÉRÉSIES MODERNISTES QUI INFECTENT L'ÉGLISE !
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Mgr Viganò : Agir "hors des sentiers battus" pour combattre les hérésies modernistes qui infectent l'Église. Nous devons nous battre avec nos poings, car dans la guerre, la charité s'exerce en défendant l'honneur de la Sainte Église et le salut des âmes.
par Archevêque Carlo Maria Viganò
16 novembre 2023
(LifeSiteNews) - Chers amis,
Ce sont des heures de ténèbres et de confusion, des heures au cours desquelles les mercenaires qui infestent la bergerie du Seigneur se déchaînent contre les bons bergers - évêques, prêtres et religieux - contre les brebis et contre les agneaux. Les mystère de l'iniquité se montre dans toute son arrogance et ne cherche plus à cacher ou à dissimuler ses projets infernaux.
Comme aux temps de la Passion de Notre Sauveur, un nouveau Sanhédrin de renégats préfère servir les potentats de ce monde plutôt que de reconnaître la royauté divine de Jésus-Christ. Nous assistons, incrédules, à la plus vile des trahisons, celle d'une autorité corrompue dans sa foi et pervertie dans ses mœurs, qui usurpe le pouvoir ecclésiastique pour démolir la Sainte Église, ut percusso pastore, et gregem disperdere valeantComme l'a écrit Léon XIII dans le texte de l'exorcisme, les bergers ont été frappés de manière à ce que le troupeau soit dispersé. Les bergers ont été frappés pour que le troupeau soit dispersé, pour que de nombreuses âmes se perdent dans la damnation éternelle, pour que le sacrifice du Rédempteur soit au moins partiellement annulé.
Saint Pie X, défenseur héroïque de l'Église contre les assauts de l'hérésie moderniste - qu'il appelait la égout de toutes les hérésies - a écrit ces lignes alors qu'il n'avait pas encore accédé au pontificat suprême :
[Les modernistes veulent être traités avec de l'huile, du savon et des caresses. Au lieu de cela, nous devons les combattre avec nos poings. Dans un duel, on ne compte pas et on ne mesure pas ses coups : on frappe du mieux qu'on peut ! La guerre ne se fait pas par la charité : c'est un combat, un duel. Comme si Notre Seigneur n'avait pas été terrible, comme s'il ne nous avait pas donné l'exemple dans ce domaine aussi. Comment les a-t-il traités, les pharisiens, les semeurs d'erreur, les loups déguisés en brebis, les marchands : il les a chassés à coups de fouet !
Nous aussi, nous devons nous battre avec nos poings, car dans la guerre, la charité s'exerce en défendant l'honneur de la Sainte Église et le salut des âmes. Poings spirituels : prière, jeûne, pénitence, bonnes œuvres, sacrifices réparateurs. Des poings qui frappent un ennemi qui se nourrit de haine, de division, de désespoir et de mensonge. Nous nous battons pour rester dans l'unique bercail du Christ, dont une secte d'hérétiques voudrait nous expulser et vous expulser. Mais pour poursuivre efficacement ce combat, nous avons besoin de prêtres, de frères, de moines, de moniales et - si Dieu le veut ! - de quelques évêques. Et si le tyran qui occupe le Siège de Pierre ostracise ceux qui restent fidèles au Magistère immuable de l'Église, nous devons sortir du cadre, suppléer du mieux que nous pouvons à l'absence ou à la vacance de l'autorité.
Il ne s'agit pas de construire une "église parallèle" à l'instar des protestants - Dieu nous en préserve ! - mais de compenser au mieux l'apostasie de la hiérarchie pour sauvegarder la foi catholique, la messe qui en est l'expression et les âmes des fidèles rachetées par le sang du Christ. C'est pourquoi le Exsurge Domine est née dans le but d'apporter une aide spirituelle et matérielle aux prêtres et aux religieux persécutés par la fureur bergoglienne, car sans eux, les fidèles seraient privés des armes spirituelles indispensables dans cette bataille d'époque. C'est pourquoi votre aide matériellenourrie et éclairée par l'assistance spirituelle, est indispensable. Votre dons peut aider de nombreux prêtres, séminaristes, religieux et religieuses persécutés, dont la vocation et la mission sont menacées et entravées par l'autorité ecclésiastique.
Et s'il est vrai que l'aumône couvre une multitude de péchés, combien plus est-ce vrai lorsque l'aumône est utilisée pour aider les prêtres et les religieux persécutés !
Que Dieu vous bénisse pour votre aide et votre générosité. Je vous rappelle que chaque premier vendredi et samedi du mois, je célèbre le Saint Sacrifice selon les intentions des amis et bienfaiteurs de Exsurge Domine. Nous prions également pour les prêtres, les religieux et les religieuses que nous aidons grâce à votre charité.
Enfin, permettez-moi de remercier la divine providence qui, en ces moments de tribulations et d'épreuves, nous offre à tous la grande consolation de voir tant de bonnes âmes, amoureuses du Christ et de la Vierge Marie, désireuses d'être des témoins de l'histoire de l'humanité. contribuer au travail de résistance et de fidélité qu'indignement, mais confiant dans le Seigneur, j'ai entrepris en fondant Exsurge Domine.
+ Carlo Maria Viganò, Archevêque
SOURCE :
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Re: Mgr Carlo Maria Vigano, une Lumière pour notre Temps !
L'ARCHEVÊQUE VIGANO A ANNONCÉ SON INTENTION DE CRÉER UN NOUVEAU SÉMINAIRE SOUS SA SUPERVISION !
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L'archevêque Viganò a annoncé son intention de créer un nouveau séminaire sous sa supervision, tout en insistant sur le fait qu'"il faut des prêtres bons et saints qui ne soient pas soumis au chantage de devoir accepter les erreurs de Vatican II ou les déviations de Bergoglio pour pouvoir exercer leur ministère".
par Archevêque Carlo Maria Viganò
8 décembre 2023
(LifeSiteNews) - Chers amis et bienfaiteurs,
Le 2 décembre, le président de la Exsurge Domine a offert l'hospitalité à Torrita di Siena pour la célébration de la messe du premier samedi du mois, suivie d'une réception à laquelle ont participé un certain nombre d'amis et de sympathisants. Ce fut l'occasion de faire connaissance - ou de se retrouver - et de vous faire part de la décision d'entreprendre la création de l'Institut Collegium Traditionis
Je vous invite à lire mon homélie pour en avoir une vision plus complète. Il va sans dire que cet ambitieux projet répond à un besoin pastoral évident des fidèles - surtout en Italie - et à mon devoir, en tant que Successeur des Apôtres, d'assurer un port doctrinalement et moralement sûr pour de nouvelles et saintes vocations : ce n'est qu'avec une vision à long terme, projetée sur l'avenir de nos enfants, que nous pourrons créer les bases pour la renaissance d'une société authentiquement chrétienne. Sans ouvriers, vous le savez bien, la vigne du Seigneur ne porte pas de fruits.
Vous avez maintenant appris la décision unilatérale des moniales de Pienza de ne pas poursuivre le chemin entrepris et d'abandonner le projet de village monastique, qui avait été approuvé par le Conseil de l'Europe. Exsurge Domine les avait généreusement offerts. Sans entrer dans les mérites du choix de la Communauté bénédictine, je voudrais rappeler - comme le Président a déjà eu l'occasion de le faire - que ce qui a été fait jusqu'à présent grâce à votre soutien ne sera pas interrompu, mais sera simplement adapté à la nouvelle destination des biens et des bâtiments : non plus un cénobium pour moniales, mais un Séminaire et un lieu de retraite pour ceux qui se sentent appelés au service de Dieu. Je crois aussi que ce changement a permis de réaliser quelque chose de plus urgent et certainement voulu par la Divine Providence. Bien sûr, je ne peux m'empêcher de regretter les attaques faites à l'encontre des Exsurge Domine. Mais vous savez mieux que moi que toute œuvre qui a un but surnaturel est la cible du diable. Ne nous étonnons donc pas si même nos efforts, aussi prudents et consciencieux soient-ils, sont l'objet de critiques peu généreuses et de calomnies : cela nous permettra plutôt de nous engager avec plus de confiance dans l'aide du Seigneur.
Ce nouveau numéro du Exsurge Domine Ce bulletin est publié à une occasion spéciale et symbolique : la fête de l'Immaculée Conception de la Bienheureuse Vierge Marie. C'est sous son patronage que nous plaçons notre apostolat, notre activité, notre engagement, mais aussi vos familles, vos intentions et vos préoccupations. C'est à Elle, notre Reine et notre Dame, que nous nous confions, que nous confions nos proches et que nous nous confions à vous tous, dont les prières et le soutien matériel ont rendu possible ce qui a été fait jusqu'à présent. Je suis persuadé que nous pouvons compter sur votre aide et celle de tant de personnes généreuses pour soutenir tout ce qui reste à accomplir.
Avec une profonde gratitude, je vous souhaite à tous de passer l'Avent dans un esprit de préparation à la Nativité de Notre Seigneur, accompagnés sur ce chemin d'attente et de prière par la protection maternelle de la Vierge Immaculée.
+ Carlo Maria Viganò, Archevêque
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Adeamus cum fiducia ad thronum gratiæ, ut misericordiam consequamur, et gratiam inveniamus in auxilio opportuno. (Heb 4:16)
Chers frères et amis, en ce premier samedi de décembre, l'introït de la messe votive en l'honneur du Cœur Immaculé de Marie nous invite à nous tourner vers la Médiatrice de toutes les grâces, vers celle qui est toute-puissante par grâce, alors que le monde et l'Église sont assaillis par une attaque qui semble tout submerger dans l'apostasie générale.
Approchons-nous avec confiance du trône des grâces, pour obtenir la miséricorde et trouver les grâces qui nous aideront au bon moment.. Telles sont les dernières paroles du quatrième chapitre de l'épître aux Hébreux, dans lequel l'apôtre nous parle du Christ Souverain Sacrificateur : Il n'y a pas de créature qui lui soit cachée, mais tout est nu et ouvert à ses yeux, et c'est à lui que nous devons rendre des comptes (Héb. 4:13). Et tout de suite après : Ayant donc un grand souverain sacrificateur qui a traversé les cieux, Jésus, le Fils de Dieu, demeurons fermes dans la profession de notre foi. (Héb. 4:14).
La raison pour laquelle l'Église a voulu proposer, dans le cadre de la Messe du Cœur Immaculé, un passage de l'Écriture relatif à son Divin Fils réside tout d'abord dans le rôle de Co-Rédemptrice de la Vierge Mère. Ego sum ostium (Jn 10, 7), le Seigneur a dit : "Je suis la porte", et cette porte de la grâce est le Cœur très sacré de Jésus, grand ouvert pour accueillir chacun d'entre nous. Mais nous invoquons aussi Marie la Très Sainte comme Ianua CœliLe Christ Seigneur est le Médiateur universel, en vertu de son Incarnation, de sa Passion et de sa Mort. Le Christ Seigneur est le Médiateur universel, en vertu de son Incarnation, de sa Passion et de sa Mort ; la Vierge est la Médiatrice, en vertu de sa Divine Maternité et de sa Compassion sur la Croix de son Fils. La dévotion au Cœur très sacré de Jésus et au Cœur immaculé de Marie est un refuge puissant pour nous, en particulier lorsque le Passio Christi se poursuit dans les Passio EcclesiæL'Église est un lieu de rencontre et d'échange, non seulement entre ses membres individuels, mais aussi avec l'ensemble du corps ecclésial. C'est en ces heures de ténèbres et d'apostasie, quand tout semble perdu, que le Cœur transpercé du Sauveur s'ouvre dans l'immolation de l'amour à l'âme repentie, et que le Cœur de la Vierge, transpercé par l'épée, bat à l'unisson avec celui de son Fils.
Notre monde est sans amour, parce qu'il est sans Dieu. Un monde où Dieu a été banni de la société et, aussi horrible que cela puisse paraître, où les mêmes ennemis qui sévissent dans le monde séculier voudraient aussi l'évincer de l'Église, la transformant en une secte maçonnique inféodée au Nouvel Ordre Mondial. Les Civitas Dei semble être un lointain souvenir d'une époque révolue, tandis que la Civitas diaboli est établie dans presque toutes les nations autrefois chrétiennes. Mais nous oublions que la Civitas Dei n'est pas une utopie qui a trompé nos pères, mais plutôt la réalisation nécessaire des paroles de l'Apôtre : Oportet autem illum regnare, donec ponat omnes inimicos sub pedibus ejus. Il faut que Notre Seigneur règne jusqu'à ce qu'il ait mis tous ses ennemis sous ses pieds (1 Co 15,25). Il y a donc des ennemis - et aujourd'hui nous savons bien qui ils sont - destinés à être humiliés par le Roi des rois, et leur sort est scellé, ce n'est qu'une question de temps. Des ennemis qui, aujourd'hui, se sont unis - consilium fecerunt in unum (Ps 70, 10) - dans une alliance infernale entre les État profond et le église profondepour accélérer leur projet délirant de domination mondiale. Un projet qui en est l'exact opposé regnum veritatis et vitæ ; regnum sanctitatis et gratiæ ; regnum justitiæ, amoris et pacis dont parle la Préface de la Fête du Christ Roi. Le royaume de l'Antéchrist est un royaume de mensonge et de mort, un royaume de perversion et de damnation, un royaume d'injustice, de haine et de guerre. Et si, dans l'économie de la Rédemption, tout ce qui nous vient de Dieu est donné gratuitement et est le fruit de sa généreuse magnificence, là où règne Satan, tout se monnaye, tout s'achète et se vend, tout a un prix.
La restauration de la Divine Royauté de Notre Seigneur ne peut cependant pas être atteinte sans restaurer d'abord le sacerdoce catholique, dont dépend la survie du Saint Sacrifice de la Messe, de la Très Sainte Eucharistie et de la grâce sacramentelle par laquelle les âmes sont sanctifiées. Et de même qu'un corps ne peut subsister sans un cœur, de même l'Église catholique ne peut vivre sans le sacerdoce, par lequel le Sacrifice eucharistique, cœur battant du Corps mystique, se perpétue sur nos autels.
Comme preuve de cette réalité surnaturelle, nous pouvons voir l'état pitoyable dans lequel se trouve aujourd'hui l'Église, victime de la déformation du sacerdoce et de la falsification de la Messe : l'effondrement désastreux des vocations sacerdotales et religieuses d'une part, et d'autre part, la déformation des jeunes dans les quelques séminaires qui ont survécu, qui sont maintenant corrompus sur le plan de la doctrine et de la morale. Depuis la grande réforme du Concile de Trente, nous avions assisté à une renaissance des ordres religieux et du clergé, aidés en cela par une sage discipline qui a forgé des saints. Depuis la soi-disant "réforme conciliaire", nous avons vu se vider les églises, les séminaires, les couvents et les écoles catholiques. Soucieuse de plaire au monde, de suivre les modes et de ne pas paraître réactionnaire, l'Église postconciliaire a été réduite à l'insignifiance, après avoir privé les fidèles et le clergé de ce patrimoine inestimable qui a prouvé sa validité et son efficacité au cours des siècles. Il est difficile de ne pas voir dans le Concile Vatican II la contradiction flagrante de deux mille ans de foi.
L'œuvre providentielle de Mgr Marcel Lefebvre, à partir de la période postconciliaire immédiate, a eu le mérite incontestable, d'une part, de dénoncer l'éloignement de l'immuabilité de l'Église et, d'autre part, de mettre en évidence la nécessité d'un changement de paradigme dans l'histoire de l'Église. lex credendiD'autre part, il s'agit de comprendre la menace à laquelle le sacerdoce a été exposé avec l'introduction de la liturgie réformée et, avec elle, les changements inquiétants du rite d'attribution des ordres sacrés. Les prêtres de la nouvelle église sont devenus des "présidents d'assemblée" et leur rôle ministériel a été progressivement réduit au silence et oublié, précisément parce qu'il n'y avait plus d'assemblée de l'Union européenne, et qu'il n'y avait plus d'assemblée de l'Union européenne. alter Christus qui sacrifiait l'hostie immaculée sur l'autel du Père éternel, mais un simple délégué du peuple qui présidait une agape fraternelle autour d'une table. Pour cela, il n'y avait plus besoin de Grand Prêtre, de Roi, de Prophète. C'est pourquoi la royauté du Christ doit être restaurée aussi et d'abord au sein de l'Église, en reconnaissant que depuis soixante ans la Hiérarchie moderniste a méthodiquement effacé et nié toute référence à la doctrine de la royauté sociale du Christ réaffirmée seulement quelques décennies plus tôt - en 1925 - par Pie XI. D'autre part, les innovateurs n'auraient pas pu faire grand-chose s'ils n'avaient pas pris des mesures pour éliminer cet obstacle à la laïcisation de la société et, paradoxalement, de l'Église elle-même. C'est désormais une évidence : Le Christ Roi et Prêtre est la pierre d'achoppement du néomodernisme conciliaire et plus encore des dix dernières années du "pontificat bergoglien".
L'Italie, bénie par Dieu, qui a providentiellement voulu que le siège de la papauté soit situé à Rome, suit maintenant la ruine d'autres nations catholiques qui sont devenues apostates et rebelles au Christ. L'Église italienne a également sombré dans la ruine et la Conférence épiscopale italienne est totalement soumise à la nouvelle orientation bergoglienne. Les évêques des diocèses italiens sont soit silencieux, soit des partisans convaincus de Bergoglio. La plupart des curés, des prêtres et des religieux suivent le vent synodal comme des girouettes, et les rares dissidents n'osent pas réagir publiquement.
C'est pourquoi je pense que le moment est venu de donner un nouvel élan à l'action de l'Union européenne. Exsurge Domine, l'association que j'ai fondée il y a quelques mois. J'ai souhaité réserver cette occasion particulière qui nous voit réunis aujourd'hui dans la maison du Président de l'Union européenne. Exsurge Domine d'annoncer que le Village Monastique de l'Ermitage de Palanzana à Viterbe, initialement destiné à aider les Sœurs Bénédictines de Pienza, deviendra, si Dieu le veut, une maison de formation pour le clergé qui prendra le nom de Collegium Traditionis; Les sœurs ayant récemment décidé de se désolidariser du projet, elles ont décidé d'y mettre fin. Exsurge Domine leur avait offert.
Les Collegium Traditionis sera la première et unique réalité traditionnelle italienne destinée à un séminaire, se dotant de professeurs et de guides spirituels d'une orthodoxie sûre et d'une spiritualité solide, sous ma supervision.
Ce passage suit en quelque sorte l'initiative du vénérable archevêque Lefebvre, mais il s'en distingue par sa saveur italienne et romaine, ainsi que par la prise en compte du contexte ecclésial différent aujourd'hui par rapport à la situation des années 1970. Nous aurons donc des vocations et des ordinations pour l'Italie, afin de restaurer le sacerdoce catholique dans la patrie de saint Ambroise et de saint Charles Borromée, de saint Robert Bellarmin, de saint Pie V et de saint Pie X, et de tous les saints dont notre chère Italie est honorée.
Je suis bien conscient du défi que représente ce projet, mais je suis également convaincu que, lorsque l'intention est bonne, le Seigneur ne manquera pas de bénir notre engagement au service de l'Église et de protéger les droits de l'homme. Exsurge Domine des attaques dont elle sera certainement l'objet. Toutefois, mon engagement et celui de mes confrères auront besoin de l'aide et de la collaboration de ceux qui, comme l'écrit saint Jean Chrysostome, ont été dotés par le Seigneur de moyens matériels pour en faire des coopérateurs et des instruments de la Providence. Les bonnes choses appartiennent au Seigneur dit le grand Docteur de l'Eglise, et les riches sont ceux qui ont le privilège d'administrer les richesses que Dieu leur a accordées pour les utiliser à bon escient.. C'est pourquoi, chers Frères et Amis, je vous exhorte à devenir vous-mêmes des ministres de la Providence dans cet ambitieux projet, conscients que votre œuvre de charité - accompagnée évidemment d'un regard surnaturel - servira avant tout l'Italie, voire le peuple italien, étant donné l'absence totale d'un séminaire traditionnel dans cette région. Vos enfants et les enfants de vos enfants méritent non seulement de grandir et d'être éduqués dans une famille chrétienne, mais aussi d'avoir des ministres de Dieu qui ne trahissent pas leur vocation et qui continuent, même en temps d'apostasie, à faire ce que le Christ a ordonné aux Apôtres et à leurs successeurs, en restant fidèles à ce que la Sainte Eglise a toujours enseigné.
La joie de collaborer aux besoins urgents de l'Église va de pair avec la fierté d'accomplir une œuvre méritoire pour notre pays également, car ce n'est que par l'action sanctifiante des sacrements et de la Sainte Messe que le peuple italien pourra redécouvrir la fierté de sa foi et trouver le courage de résister au projet subversif qui est en train de se mettre en place. Mais pour que cela soit possible, il faut des prêtres bons et saints qui ne soient pas soumis au chantage de devoir accepter les erreurs de Vatican II ou les déviations de Bergoglio pour exercer leur ministère. Si l'on pense aux quelques membres du clergé de l'ancienne Ecclesia Dei ou des prêtres séculiers et réguliers dispersés dans les diocèses et les ordres religieux, vous comprendrez aisément pourquoi un institut de formation cléricale indépendante est aujourd'hui plus indispensable que jamais : non pas parce que l'indépendance doit être recherchée en soi, mais parce que l'abus d'autorité de la part du Vatican et des évêques diocésains empêche effectivement toute activité pastorale authentiquement catholique et vraiment traditionnelle.
Lors de ce rite, nous avons aujourd'hui quatre prêtres de l'Église catholique. Familia Christi et deux séminaristes présents. Leur histoire passée devrait servir d'exemple de cette persécution systématique que l'Église bergoglienne mène contre quiconque s'écarte de la ligne ouvertement antitraditionnelle de ce "pontificat". Ces prêtres ont eu l'occasion de comprendre de première main la fausseté absolue des prétendues parrhésie dont Bergoglio a fait l'éloge. Et je peux témoigner que la persécution qu'ils ont subie leur a permis de comprendre qu'aucun compromis ne peut être accepté, surtout en matière doctrinale, morale et liturgique. Mais combien d'autres prêtres, combien de curés, combien de moines et de frères, combien de jeunes vocations restent isolés et stériles, parce qu'il n'y a pas de refuge pour les accueillir et les aider ?
C'est pourquoi je suis sûr que vous saurez tous saisir l'occasion qui vous est donnée, chacun selon ses moyens, tant spirituels que matériels, de contribuer à l'œuvre de l'Union européenne. Exsurge Domine. A cet égard, saint Jean Chrysostome met également en garde ceux que le Seigneur a enrichis, en leur rappelant les points suivants la tâche qui leur incombe de se rendre coopérateurs de la magnificence de Dieu, d'être en quelque sorte les intendants de ses biens, créés et accordés non pas pour nourrir l'égoïsme et la soif de pouvoir, mais en harmonie avec l'ordre divin, pour la gloire de la Très Sainte Trinité et pour le bien des âmes..
Ce soir, avec les premières vêpres du premier dimanche de l'Avent, la Sainte Église se prépare à célébrer la naissance du Rédempteur. Le premier et le dernier dimanche de l'année liturgique nous enseignent l'Évangile de la fin des temps, nous montrant comment tout commence et s'accomplit dans le Christ, Roi et Grand Prêtre, Alpha et Oméga, le Commencement et la Fin. Nous nous trouvons dans une interrègne entre la venue dans l'humilité du Verbe incarné et son retour dans la gloire, une gloire éternelle : cujus regni non erit finiscomme nous le récitons dans le Credo. Eh bien, en ce temps d'épreuve et de miséricorde qui nous prépare à l'Avent liturgique ainsi qu'à la venue finale du Seigneur, nous avons la possibilité de mériter la béatitude du ciel en accomplissant la Volonté de Dieu, dans la Foi animée par les bonnes œuvres.
Une perspective eschatologique nous amène à croire que nous vivons actuellement la fin des temps et que le moment est venu d'envisager avec réalisme la lutte à laquelle nous sommes appelés. Non præteribit generatio hæc donec omnia hæc fiant. Cette génération ne passera pas avant que tout cela n'arrive (Mt 24, 33), nous avertit le Seigneur. Nous devons comprendre le privilège que nous avons reçu d'être les témoins des dernières étapes de la guerre d'époque entre Dieu et Satan ; une guerre déjà gagnée par Notre Seigneur sur la Croix, mais qui attend d'être sanctionnée par le triomphe du Christ et la défaite définitive de l'Adversaire. C'est un privilège qui consiste surtout à être les témoins de cette victoire, précisément lorsque le succès apparent des ennemis laisse penser que tout est perdu et que l'Église est vaincue et renversée. Mais n'en a-t-il pas été de même après la mort du Sauveur, après son ensevelissement, lorsque les Apôtres avaient abandonné le Seigneur et s'étaient enfermés dans le Cénacle ? Le Passio Ecclesiæ n'est pas sans rappeler la Passio Christiet il n'y a pas de gloire de la résurrection à travers elle sans avoir d'abord souffert les souffrances du Calvaire. En cela s'accomplissent les paroles de l'Apôtre : Instaurer le Christ pour tous (Eph 1:10) signifie précisément restaurer toutes choses en Christ, L'Église, son corps mystique, doit redécouvrir sa propre identité et sa mission en montant elle aussi sur le Golgotha.
Vivons ainsi pour que l'Enfant-Roi, que nous adorerons bientôt avec les bergers et les Rois Mages, illumine cette vallée de larmes, réchauffe nos cœurs et enflamme nos volontés, afin qu'à son retour triomphal en tant qu'enfant-roi, nous puissions vivre en paix. Rex tremendæ majestatis chacun d'entre nous peut être appelé à sa droite : voca me benedictis.
Et que la Sainte Vierge - dont le Cœur Immaculé a été choisi par le Fils éternel du Père pour être la domus aureaQue le Seigneur, dans le palais du Roi des rois, daigne nous offrir tout ce que nous avons rendu dans cette vie, avec la certitude que nous le recevrons au centuple. Que la fête imminente de l'Immaculée Conception nous incite à faire confiance à la Sainte Vierge, qui seule a vaincu toutes les hérésies et qui, dans son humilité - un modèle pour nous tous - a mérité de pouvoir écraser la tête de l'antique Serpent. À l'Immaculée Conception, notre Mère, Dame et Reine, je confie d'une manière toute particulière la Exsurge Domine et tous ceux qui la soutiennent par l'aide spirituelle de la prière et par l'aide matérielle de la charité. Demandons-lui d'exaucer notre demande et de nous rendre dignes des promesses du Christ. Qu'il en soit ainsi.
+ Carlo Maria Viganò, Archevêque
2 décembre 2023
Dernier jour de l'année liturgique et premier samedi du mois.
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Re: Mgr Carlo Maria Vigano, une Lumière pour notre Temps !
MGR VIGANO : "LE FAUX-PROPHÈTE BERGOGLIO EST COUPABLE D'UNE APOSTASIE TOTALE" !
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L’archevêque Viganò : le « faux prophète » Bergoglio est coupable d’une « apostasie totale ». « Nous avons toutes sortes de discussions sur les distinctions entre l’hérésie formelle et l’hérésie matérielle, dont aucune ne fait la moindre chose pour entraver l’action destructrice de Bergoglio », a déclaré samedi l’archevêque Carlo Maria Viganò.
par Mgr Vigano
12 déc 2023
L’archevêque Carlo Maria Viganò a prononcé un discours à la conférence « Le pape est-il catholique ? » le week-end dernier, déclarant avec force que Jorge Maria Bergoglio est un « faux prophète » qui correspond à la description de celui dont parle le prophète Daniel à l’époque de la « persécution finale » de l’Église, à qui aucun catholique ne doit « aucune » obéissance ou collaboration, mais plutôt inébranlable résistance.
« Nous sommes... bien au-delà de l’hérésie », a déclaré Son Excellence. « [Saint Robert] Bellarmin n’aurait jamais pu imaginer qu’un émissaire de la franc-maçonnerie puisse aller jusqu’à être élu pape dans le but de démolir l’Église de l’intérieur, d’usurper et d’abuser du pouvoir même de la papauté contre la papauté. Il n’aurait pas non plus pu imaginer qu’un pape hypothétique dépasserait la simple hérésie et embrasserait l’apostasie totale.
Organisé par le Dr Edmund Mazza, l’événement en ligne a été diffusé sur YouTube le samedi 9 décembre. Il a présenté un éventail d’orateurs discutant de la question de savoir si François est réellement le pape ou non, un sujet qui, selon l’archevêque Viganò, a émergé après une décennie d'« horreurs [bergogliennes] » qui sont « pires que celles dont nous avons été témoins au cours des soixante dernières années ».
Liz Yore, co-animatrice de l’émission Faith & Reason de LifeSite, a également pris la parole lors de la conférence. Le père Paul Kramer et la blogueuse Ann Barnhardt ont également comparu. Kramer a écrit plusieurs livres sur le sujet, dont « Sur le vrai et le faux pape : l’affaire contre Bergoglio ».
Le message de 50 minutes de l’archevêque Viganò (qui a été réduit, selon Mazza, à 34 minutes pour le stream) est une évaluation puissante de l’état de l’Église aujourd’hui. Il a également abordé les événements actuels à Gaza, dénonçant « l’hérésie » du sionisme tout en mentionnant l’île d’Epstein et le « chantage » que les responsables des services de renseignement israéliens exercent sur les politiciens pour les contrôler. En fin de compte, cependant, son discours a servi de réponse aux critiques de ses déclarations sur la papauté au cours des derniers mois.
Nous avons toutes sortes de discussions sur les distinctions entre hérésie formelle et hérésie matérielle, dont aucune ne fait la moindre entrave à l’action destructrice de Bergoglio », a fait remarquer Viganò, qui a récemment ouvert une maison de formation en Italie pour les futurs prêtres. « Nous ne pouvons pas nous comporter comme si nous résolvions une question de droit canonique. Non. Le Seigneur est outragé, l’Église est humiliée et des âmes sont perdues parce qu’un usurpateur reste sur le trône.
Dans le même temps, il a déclaré que « ce que nous ne pouvons pas faire, parce que nous n’avons pas l’autorité, c’est de déclarer officiellement que Jorge Mario Bergoglio n’est pas pape. La terrible impasse dans laquelle nous nous trouvons rend toute solution humaine impossible.
Son Excellence a fait des remarques similaires dans son message « Consensus Vitium » le 1er octobre. À l’époque, Viganò avait fait valoir que les catholiques devraient envisager la possibilité que Jorge Bergoglio ait obtenu la fonction de papauté avec une « intention criminelle » de « mener un coup d’État au sein de l’Église et d’amener le prophète de l’Antéchrist sur le trône de Pierre ». Il a doublé ces remarques samedi en mentionnant qu’une « intelligence luciférienne » est à l’œuvre.
Nous savons que John Podesta travaillait pour le compte d’Hillary Clinton et d’Obama – et de l’élite mondialiste en général – pour promouvoir une « révolution colorée » au sein de l’Église qui était censée évincer Benoît XVI de la papauté, élire un pape ultra-progressiste et modifier substantiellement le Magistère catholique en lui faisant accepter les exigences de l’Agenda 2030 : l’égalité des sexes, l’introduction de l’idéologie du genre et de la doctrine LGBTQ+, la démocratisation de la gouvernance de l’Église, la collaboration au projet néo-malthusien de la Grande Réinitialisation, la coopération sur l’immigrationnisme et la culture de l’annulation », a-t-il déclaré.
« Il me semble clair que ce projet subversif a trouvé une réalisation parfaite dans la nomination de Bergoglio – et j’utilise le mot « nomination » à dessein – et qu’il est confirmé par son modèle constant d’actes de gouvernance et d’enseignement magistériel, à la fois public et privé, au cours de cette décennie des plus défavorables. »
L’évêque Athanasius Schneider du Kazakhstan et le professeur Roberto de Mattei de l’Institut Lepanto ont également publié des déclarations publiques (ici et ici) exprimant leur désaccord avec divers aspects des arguments de Viganò. Tous deux ont contesté différents aspects de son affirmation selon laquelle les intentions (et les actions) de François invalident son pontificat et que « l’acceptation » de lui par l’Église en tant que pape après le conclave de 2013 n’est pas suffisante pour résoudre son statut réel.
« Son hétérogénéité vis-à-vis de la papauté est aujourd’hui évidente et perçue à la fois par les simples fidèles et par une grande partie du clergé, et même par certaines franges des médias », a rappelé Mgr Viganò samedi. « Le consensus et le soutien au jésuite argentin proviennent en grande partie de l’aile ultra-progressiste et pro-hérétique qui a parrainé son élection : tous des membres notoires de l’Église profonde et étroitement liés au lobby homosexuel et pédophile de l’État profond. »
« L’objection selon laquelle accuser le 'Pontife régnant' d’hérésie ou d’apostasie pourrait provoquer des divisions et des scandales est démentie par les preuves de la division et du scandale qui sont déjà largement présents dans le corps ecclésial précisément à cause de l’hérésie et de l’apostasie de Bergoglio », a-t-il poursuivi.
« L’intention de nuire à l’Église en agissant au nom d’une puissance ennemie n’est pas compatible avec l’acceptation de la papauté, et il y a donc un vice de consentement donné par la volonté de celui qui a été élu – confirmé par ses paroles et ses actes au cours des dix dernières années. »
Le 1er juillet de cette année, l’archevêque Viganò a créé l’organisation Exsurge Domine après avoir initialement soutenu la Coalition pour les prêtres annulés basée aux États-Unis. Il a fait remarquer sur X plus tôt ce mois-ci qu’il s’était « dissocié » de la Coalition en privé en 2021 en raison du comportement du cofondateur de l’organisation, le père John Lovell, qui a depuis été démis de ses fonctions pour des décisions personnelles, financières et managériales présumées imprudentes. Viganò a par la suite fondé Exsurge Domine USA pour aider les religieux et le clergé qui vivent en Amérique.
Au cours de son allocution de samedi, Mgr Viganò a fait allusion aux écrits de saint Robert Bellarmin. Bellarmin, jésuite, est né au XVIe siècle et est docteur de l’Église. Son De Romano Pontifice est souvent référencé pour ses théories sur la façon dont un pape pourrait perdre son poste pour avoir enseigné l’hérésie. Son Excellence a déclaré que bien que de nombreux catholiques puissent voir le chaos semé par le Vatican aujourd’hui, ils n’en tirent pas les conclusions nécessaires.
« Pour eux, il est permis de critiquer Bergoglio, mais seulement à condition de ne jamais critiquer l’idole conciliaire [Vatican II], le fétiche intouchable des Montiniens. »
« L’hérésie et l’apostasie de Bergoglio » sont « la partie émergée de l’iceberg d’une crise de la hiérarchie et du clergé bien pire et plus répandue qui a commencé il y a soixante ans et qui a maintenant presque atteint son apogée », a également expliqué Viganò. Vatican II a été défini à juste titre par ses propres architectes comme « le 1789 de l’Église ». Jean XXIII, Paul VI, Jean-Paul Ier, Jean-Paul II et Benoît XVI n’ont pas manqué de souligner comment les principes révolutionnaires et maçonniques – liberté, égalité, fraternité – pouvaient en quelque sorte être partagés et sanctionnés par le catholicisme.
Viganò a de nouveau réitéré que « nous n’avons pas affaire à une situation où un pape adhère à une hérésie spécifique (ce que, d’ailleurs, Bergoglio a fait à plusieurs reprises) ». Au contraire, « aucun docteur de l’Église n’a jamais envisagé la possibilité d’un pape apostat ou d’une élection falsifiée et manipulée par des puissances ouvertement hostiles au Christ, parce qu’une telle énormité ne pouvait se produire que dans un contexte unique et extraordinaire comme celui de la persécution finale annoncée par le prophète Daniel et décrite par saint Paul. L’exhortation de Notre-Seigneur videritis abominationem desolationis – quand vous verrez l’abomination de la désolation (Mt 24, 15) – doit être comprise comme telle précisément en raison de son unicité absolue.
Son Excellence a également évoqué, à deux reprises, la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X, fondée par l’archevêque français Marcel Lefebvre (1905-1991) en 1970. Dans le passé, Viganò a fait l’éloge de Lefebvre pour avoir préservé la foi après le Concile Vatican II. Samedi, il a semblé lancer un avertissement au groupe.
« La vexata quæstio – 'Bergoglio est-il catholique ?' – est abordée sous de nombreux angles différents, selon des critères différents issus de divers héritages culturels », a-t-il déclaré. « Le point de vue scolastique traditionnel ; le point de vue modéré et conciliaire, ou, pourrait-on dire, montinien ; et celle qui oscille, pour ainsi dire, entre les deux rives, reconnaissant Bergoglio comme pape bien qu’étant de facto canoniquement indépendant de lui (je fais référence à la FSSPX). Mais nous devons reconnaître qu’aujourd’hui, il est possible de partager, avec de nombreux prêtres et laïcs, un sentiment de grave malaise et de grave scandale dû à la présence encombrante du jésuite argentin.
« La Hiérarchie se borne à faire preuve de lâcheté ou de complicité avec le tyran, et les quelques voix discordantes n’osent pas tirer les conclusions nécessaires face aux hérésies et aux absurdités du locataire de Santa Marta. »
« Et nous arrivons ici au punctum dolens – a-t-il poursuivi – c’est-à-dire à la grande contradiction qui unit les partisans de Vatican II avec ses adversaires historiques – la Fraternité Saint-Pie X in primis – en voulant procéder à une évaluation de faits objectivement extraordinaires en utilisant les normes ordinaires d’évaluation. »
Comme je l’ai souvent dit, il me semble que certains commentateurs sont plus préoccupés par la doctrine de la papauté que par le salut des âmes, de sorte qu’ils préfèrent être gouvernés par un pape hérétique et apostat plutôt que de reconnaître qu’un hérétique ou un apostat ne peut être à la tête de l’Église à laquelle, En tant que tel, il n’a pas sa place.
« Notre tâche ne doit pas être de nous livrer aux spéculations abstraites des canonistes, mais de résister de toutes nos forces – et avec l’aide de la grâce de Dieu – à l’action explicitement destructrice du jésuite argentin, refusant avec courage et détermination toute collaboration, même indirecte, avec lui et ses complices. »
Son Excellence a conclu son allocution en déclarant que les catholiques peuvent être « moralement certains » que « le locataire de Santa Marta est un faux prophète ». En tant que tels, ils sont « autorisés en conscience à révoquer notre obéissance » envers lui, car il agit comme un « sanglier biblique » qui « n’a aucun souci des brebis ».
« Le problème Bergoglio », a-t-il ajouté, « ne peut pas être résolu par des moyens ordinaires : aucune société ne peut survivre à la corruption totale de l’autorité qui la gouverne et de l’Église ».
« Tant que la société et l’Église continueront d’être prises en otage par les ennemis du Christ-Roi et de sa Très Auguste Mère, nous ne pourrons espérer la fin de cette épreuve si douloureuse, parce que nous n’aurons pas fait le choix nécessaire des camps que le Seigneur attend de nous pour nous faire participer à son triomphe total et définitif sur Satan ».
SOURCE :
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Re: Mgr Carlo Maria Vigano, une Lumière pour notre Temps !
DÉCLARATION DE MGR VIGANO CONCERNANT "FIDUCIA SUPPLICANS" !
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par Fabien Laurent
21 décembre 2023
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La marque de l’Église conciliaire et synodale, de cette secte de rebelles et de pervers, c’est le mensonge et l’hypocrisie.
Quand le diable essaie de nous persuader de pécher, il met l’accent sur le bien supposé de l’action mauvaise qu’il veut que nous fassions, tout en éclipsant les aspects qui sont nécessairement contraires aux Commandements de Dieu. Il ne nous dit pas : Pèche et offense le Seigneur qui est mort pour toi sur la Croix, parce qu’il sait qu’une personne normale ne veut pas le mal en soi, mais qu’elle fait généralement le mal sous l’apparence du bien.
Ce stratagème trompeur se répète invariablement. Pour inciter une mère à avorter, Satan ne lui demande pas de se complaire dans le meurtre de l’enfant qu’elle porte en son sein, mais de penser aux conséquences de la grossesse, au fait qu’elle perdra son emploi, ou qu’elle est trop jeune et inexpérimentée pour élever et éduquer un enfant ; et il semble presque que cette mère, en se faisant meurtrière et infanticide, montre un sens de la responsabilité en voulant épargner à la créature innocente une vie sans amour. Afin de convaincre un homme de commettre l’adultère, l’esprit tentateur lui montre les avantages supposés à trouver de la jouissance dans une liaison extraconjugale, tout au profit de la paix dans la famille. Pour pousser un prêtre à accepter les déviations hérétiques de ses Supérieurs, il met l’accent sur l’obéissance à l’autorité et la préservation de la communion ecclésiale.
Ces tromperies servent évidemment à éloigner les âmes de Dieu, à effacer la Grâce en elles, à les souiller avec le péché, à obscurcir leur conscience de telle sorte que la prochaine chute est d’autant plus désinvolte qu’elle est plus grave.
D’une certaine manière, l’action du diable s’exprime comme la « fenêtre d’Overton », rendant l’offense à Dieu moins horrible, nous faisant croire que le châtiment qui nous attend est moins terrible, et les conséquences de notre culpabilité plus acceptables. Le Seigneur est bon : il pardonne à tous, nous chuchote-t-il, en prenant soin de nous éloigner de la pensée de la Passion du Christ, du fait que chaque coup de fouet, chaque gifle, chaque épine plantée dans Sa tête, chaque clou enfoncé dans Sa chair est le fruit de nos péchés. Et puis, si tu cèdes à la tentation, ce n’est pas de ta faute, mais celle de fragilité. Et une fois enfoncée, péché après péché, dans l’habitude du mal et du vice, l’âme se laisse entraîner de plus en plus bas, jusqu’à ce que la proposition du diable se présente dans toute son horreur : Rebelle-toi contre Dieu, rejette-Le, blasphème-Le, haï-Le parce qu’Il t’a privé de ton droit au bonheur par des préceptes oppressifs. C’est, à y regarder de plus près, l’élément récurrent de la tentation, depuis le péché d’Adam : montrer le mal sous de fausses apparences de bien, et le bien comme un obstacle ennuyeux à l’assouvissement de sa volonté rebelle.
L’Église, qui est notre Mère, sait bien combien il est dangereux pour une âme chrétienne d’ignorer cette stratégie infernale. Les confesseurs, les directeurs spirituels et les prédicateurs considéraient qu’il était essentiel d’expliquer aux fidèles comment agit le diable, afin qu’ils puissent comprendre avec leur intelligence la fraude du malin, afin de pouvoir s’y opposer par leur volonté, aidés en cela par l’assiduité à la prière et le recours fréquent aux Sacrements. D’autre part, comment imaginer une mère qui encourage son enfant à ne pas progresser dans l’amour de Dieu, et qui le rassure sur le fait que le Seigneur lui accordera le salut inconditionnellement ? Quelle mère assisterait à la ruine de son enfant, sans chercher à l’avertir et même à le punir, afin qu’il comprenne la gravité de ses actes et ne se damne pour l’éternité ?
La délirante Déclaration de Fiducia supplicans, récemment publiée par la parodie de l’ancien Saint-Office nouvellement appelé Dicastère, perce définitivement le voile d’hypocrisie et de tromperie de la Hiérarchie bergoglienne, montrant ces faux pasteurs pour ce qu’ils sont : des serviteurs de Satan et ses alliés les plus zélés, à commencer par l’usurpateur qui siège – abomination de la désolation – sur le trône de Pierre.
L’incipit même du document sonne, comme tous ceux publiés par Bergoglio, moqueur et trompeur : parce que la confiance dans le pardon de Dieu sans repentir s’appelle présomption du salut sans mérite, et c’est un péché contre l’Esprit Saint.
La fausse sollicitude pastorale de Bergoglio et de ses courtisans à l’égard des adultères, des concubinaires et des sodomites doit être dénoncée en premier lieu par les bénéficiaires présumés du document du Vatican, qui sont les premières victimes du sulfureux pharisaïsme conciliaire et synodal. C’est leur âme immortelle qui est sacrifiée à l’idole woke, parce que le jour du Jugement particulier, ils découvriront qu’ils ont été trompés et trahis par ceux qui, sur terre, « détiennent » l’autorité du Christ. La faute que le Seigneur reprochera à ces malheureux ne concernera pas seulement les péchés commis, mais aussi et surtout d’avoir voulu croire à un mensonge diabolique, à une escroquerie de faux pasteurs – à commencer par Bergoglio et Tucho – que la conscience leur avait montrée comme telle. Un mensonge auquel beaucoup de membres de la Hiérarchie veulent croire, qui espèrent tôt ou tard pouvoir recevoir la même bénédiction avec leurs complices dans le vice, en ratifiant ce style de vie sacrilège et pécheur qu’ils pratiquent déjà, et avec le consentement ostentatoire de Bergoglio.
Le fait que la Déclaration de Tucho Fernández, approuvée par Bergoglio, réaffirme que la bénédiction d’un couple irrégulier ne devrait pas apparaître comme une forme de rite de mariage, et que le mariage n’est qu’entre un homme et une femme, fait partie du stratagème.
Car il ne s’agit pas ici de savoir si le mariage peut être contracté par deux hommes ou deux femmes, mais si des personnes vivant dans un état de péché très grave peuvent mériter en tant que couple irrégulier une bénédiction donnée par un diacre ou un prêtre, avec la seule précaution qu’elle ne donne pas l’impression d’être une célébration liturgique. L’attention du Sanhédrin du Vatican est entièrement dirigée à rassurer le peuple chrétien sur le fait qu’il ne veut pas formaliser de nouvelles formes de mariage, tandis que sont totalement ignorés l’état de péché mortel et le grave scandale de ceux qui devraient recevoir cette bénédiction, ainsi que le danger de damnation éternelle qui pèse sur ces pauvres âmes. Sans parler de l’impact social que cette Déclaration aura sur ceux qui ne sont pas Catholiques, et qui, grâce à elle, s’estimeront en droit à des excès bien pires. On peut se demander si, dans cette course à la légitimation de la sodomie – obtenue sans aller jusqu’à célébrer des mariages entre sodomites – il n’y a pas un conflit d’intérêts chez ceux qui la proposent avec tant d’insistance : comme si des gouvernants se protégeaient d’un bouclier pénal avant d’imposer à la population un sérum génique expérimental dont ils n’ignorent pas les effets néfastes.
Félicitations ! Quel fameux réveil pour les soi-disant conservateurs, avec la dérision de se voir ouvertement moqués par le Préfet Tucho, qui s’inquiète que la bénédiction d’un couple ne ressemble pas à un mariage, mais n’a rien à dire sur caractère intrinsèquement peccamineux du concubinage public et de la sodomie.
L’important, c’est que les modérés – défenseurs de Vatican II – puissent s’estimer satisfaits de cette apostille jésuitique (en l’occurrence que ces bénédictions spontanées et a-rituelles ne sont pas un Mariage), apostille qui devrait sauver la doctrine de la Papauté alors qu’elle pousse les âmes à la damnation. Pour les prêtres qui n’accepteront pas de bénir ces malheureux, deux voies se préparent : la première, être expulsés de la paroisse ou du diocèse ad nutum Pontificis ; la seconde, se résigner à troquer leur droit à la dissidence en échange de la reconnaissance du droit d’approbation d’autres confrères ; ce qui a déjà été vu dans le domaine liturgique avec Summorum Pontificum. En bref, ce que Bergoglio offre est un outlet de la foi, où l’on peut trouver de tout, des rites de la Semaine Sainte d’avant 1955 aux « eucharisties » LGBTQ, à condition que rien ne soit remis en question au sujet de son « pontificat ».
À cela s’ajoute le scandale pour les Catholiques qui, devant les horreurs de la secte de Sainte-Marthe, sont tentés d’embrasser le schisme ou d’abandonner l’Église. Et encore : quelle amertume et quel sentiment de désillusion de la part de ceux qui, conscients de leur situation d’irrégularité objective, ont cherché et cherchent de toutes leurs forces et avec la Grâce de Dieu à ne pas pécher et à vivre en conformité avec les Commandements ? Que peuvent ressentir ceux qui cherchent une voix paternelle qui les exhorte à continuer sur le chemin de la sainteté, et non la reconnaissance idéologique de leurs vices qu’ils savent incompatibles avec la Morale naturelle ?
Demandons-nous : que veut obtenir, Bergoglio ?
Rien de bon, rien de vrai, rien de saint. Il ne veut pas que les âmes soient sauvées ; il ne proclame pas l’Évangile opportune impportune, pour appeler les âmes au Christ ; il ne leur montre pas le Sauveur flagellé et ensanglanté pour les inciter à changer de vie. Bergoglio veut leur damnation, comme un hommage infernal à Satan et un défi effronté à Dieu.
Mais il y a un but plus immédiat et plus simple à atteindre : provoquer les Catholiques à se détourner de son église, en le laissant libre d’en faire la concubine du Nouvel Ordre Mondial. Les femmes prêtres, les bénédictions homosexuelles, les scandales sexuels et financiers, le business de l’immigration, les campagnes de vaccination forcée, l’idéologie du genre, l’environnementalisme néo-malthusien, la gestion tyrannique du pouvoir sont les outils avec lesquels scandaliser les fidèles, dégoûter ceux qui ne croient pas, discréditer l’Église et la Papauté. Quoi qu’il arrive, Bergoglio a déjà atteint son objectif, qui est la prémisse pour obtenir le consentement des hérétiques et des fornicateurs qui le reconnaissent comme pape et évincer toute voix critique.
Si ce document, ainsi que d’autres déclarations plus ou moins officielles, avait vraiment pour but le bien des adultères, des concubinaires et des sodomites, il aurait dû leur indiquer l’héroïsme du témoignage chrétien, leur rappeler l’abnégation que Notre-Seigneur demande à chacun de nous, leur apprendre à mettre leur confiance dans la Grâce de Dieu pour surmonter les épreuves et vivre en conformité avec Sa volonté. Au contraire, il les encourage, il les bénit en tant qu’irréguliers, comme s’ils ne l’étaient pas ; mais en même temps il les prive du mariage, et admet ainsi qu’ils sont irréguliers. Bergoglio ne leur demande pas de changer de vie, mais autorise une farce grotesque dans laquelle deux hommes ou deux femmes pourront se présenter devant un ministre de Dieu pour être bénis, avec leurs parents et amis, puis célébrer cette union pécheresse par un banquet, la coupe du gâteau, les confiseries. Mais ce n’est pas un mariage, soyons clairs…
Je me demande ce qui va empêcher cette bénédiction d’être donnée non pas à un couple, mais à plusieurs personnes, au nom du polyamour, ou à des mineurs, au nom de la liberté sexuelle que l’élite mondialiste est en train d’introduire par le biais de l’ONU et d’autres organisations internationales subversives. Suffira-t-il de souligner que l’Église n’approuve pas les unions polygames et la pédophilie pour permettre aux polygames et aux pédophiles d’être bénis ? Et pourquoi ne pas étendre ce gimmick à ceux qui pratiquent la bestialité ? Ce serait toujours au nom de l’accueil, de l’intégration, de l’inclusion.
La même falsification diabolique a lieu pour les femmes prêtres.
Si, d’une part, le Synode sur la synodalité n’a pas abordé la question de l’ordination des femmes, d’autre part, une forme de « ministère non ordonné » est déjà en cours de planification qui leur permettrait de présider des célébrations fallacieuses sous prétexte qu’il n’y a plus de prêtres et de diacres. Dans ce cas aussi, les fidèles voient sur l’autel une femme en aube lisant l’Évangile, prêchant, distribuant la communion, comme le ferait un prêtre, mais sans en être un. C’est avec l’apostille du Vatican qu’il s’agit d’un ministère qui ne remet pas en cause le sacerdoce catholique.
La marque de l’Église conciliaire et synodale, de cette secte de rebelles et de pervers, c’est le mensonge et l’hypocrisie.
Son but est intrinsèquement mauvais, parce qu’il enlève l’honneur de Dieu, expose les âmes au danger de la damnation, les empêche de faire le bien et les encourage à faire le mal. Ceux qui, dans l’Église bergoglienne, continuent à suivre la doctrine et les préceptes de l’Église catholique ne sont pas à leur place et, tôt ou tard, ils finiront par s’en séparer ou par céder.
L’Église Catholique est la seule arche par laquelle le Seigneur a disposé le salut et la sanctification de l’humanité. Là où elle agit et œuvre pour sa damnation, ce n’est pas l’Église, mais sa contrefaçon blasphématoire. Il en est de même de la Papauté, que la Providence a voulue comme un lien de Charité dans la Vérité, et non comme un instrument pour diviser, scandaliser et damner les âmes.
J’exhorte les cardinaux, mes confrères dans l’épiscopat, les prêtres, les clercs et les fidèles, à s’opposer le plus fermement à cette course folle vers l’abîme où voudrait nous contraindre une secte d’apostats renégats. J’implore les évêques et les ministres de Dieu – par les très saintes plaies de Notre-Seigneur Jésus-Christ – non seulement d’élever la voix pour défendre l’enseignement immuable de l’Église et de condamner les déviations et les hérésies, sous quelque apparence qu’elles puissent paraître ; mais aussi d’alerter les fidèles et d’empêcher ces bénédictions sacrilèges dans leurs diocèses. Le Seigneur nous jugera sur la base de sa sainte Loi, et non sur les séductions pharisaïques de ceux qui servent l’Ennemi.
+ Carlo Maria Viganò, Archevêque
20 décembre 2023, Feria IV Quattuor Temporum in Adventu
Traduction de F. de Villasmundo pour MPI relue et corrigée par Mgr Viganò
SOURCE :
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Re: Mgr Carlo Maria Vigano, une Lumière pour notre Temps !
VIDÉO-VIGANO : "UNE APOSTASIE SANS PRÉCÉDENT S'EST INSTALLÉE AU VATICAN" !
3 janvier 2024 :
Chers frères et sœurs, l'Archevêque Viganò aborde la nature sans précédent de l'apostasie actuelle dans l'Église catholique, la décrivant comme une crise de foi et de moralité, notamment au sein du pontificat. Il soutient que les catégories habituelles de jugement et d'action sont insuffisantes pour faire face à ce problème
Re: Mgr Carlo Maria Vigano, une Lumière pour notre Temps !
VIDÉO-VIGANO: "MESSAGE PUISSANT DE LA VIERGE MARIE À L'ARCHEVÊQUE VIGANO" !
16 décembre 2023 :
MESSAGE PUISSANT de la Vierge Marie à l'Archevêque Viganò. Marquez cette journée!
Dans cette prière inspirante, le texte révèle un prodige céleste imminent, implorant le secours divin face aux adversités. La vénérable mère céleste offre un message d'espoir et de lumière, prédisant un signe divin qui dispersera les ombres du mal. La narration souligne l'importance de la foi, de la prière quotidienne et de l'usage d'emblemes de foi tels que le crucifix.
La description invite à se préparer aux défis à venir avec confiance, soulignant l'influence salvatrice de l'Esprit Saint. Ce récit captivant suggère une expérience transcendante et encourageante pour ceux qui cherchent la lumière dans les moments sombres.
Re: Mgr Carlo Maria Vigano, une Lumière pour notre Temps !
MGR VIGANO : "BERGOGLIO SOUTIENT LES EFFORTS DES ÉLITES DE DAVOS POUR ÉTABLIR LE NOUVEL ORDRE MONDIAL" !
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par Archevêque Carlo Maria Viganò
17 janvier 2024
(LifeSiteNews) - L'archevêque Carlo Maria Viganò a publié une déclaration sur X, anciennement Twitter, mercredi, après que le pape François a loué le Forum économique mondial mondialiste dans un discours prononcé à l'occasion de sa conférence de 2024 à Davos, en Suisse. Ci-dessous, le discours de M. Viganò publié dans son intégralité.
À Davos se réunissent les maîtres et les serviteurs de l'élite mondialiste : des personnages qui déclarent ouvertement qu'ils veulent réduire la population mondiale par des guerres, des famines et des pestes organisées ; des personnages qui utilisent la complicité de nos gouvernants, des institutions internationales, et surtout de la haute finance et des médias, qui sont totalement entre leurs mains.
Comment Notre Seigneur aurait-il parlé au Sanhédrin des criminels subversifs du Forum économique mondial ? Qu'auraient dit tous les papes, de saint Pierre à Pie XII, aux participants du Forum de Davos ? Certainement pas ce que Bergoglio a dit. Et cela prouve une fois de plus que le jésuite argentin est un serviteur de l'élite mondialiste : qu'il le fasse par intérêt ou par chantage n'a guère d'importance.
Bergoglio soutient explicitement le coup d'État mondialiste et coopère activement à l'établissement du Nouvel Ordre Mondial. Que faut-il de plus pour comprendre que les paroles de Léon XIII sont devenues réalité ? Que la prophétie de Notre-Dame à La Salette se réalise sous nos yeux
"Rome perdra la foi et deviendra le siège de l'Antéchrist."
SOURCE :
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Re: Mgr Carlo Maria Vigano, une Lumière pour notre Temps !
ENTRETIEN AVEC MGR VIGANO : "LA VÉRITÉ TRIOMPHE TOUJOURS QUAND ELLE EST NIÉE" - 30 DÉCEMBRE 2023 !
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par Fabien Laurent
5 janvier 2024
Entretien avec Mgr Carlo Maria Viganò :
« La vérité triomphe quand elle est niée »
Depuis plus de trois ans, Monseigneur Carlo Maria Viganò, à travers ses vidéos et ses messages, a dévoilé la vérité sur le récit de la grande tromperie que nous vivons. En partant du Grand Reset, puis en passant par Davos, sans négliger aucun argument concernant la violation des droits individuels de tous les peuples, Mgr Viganò a mis en évidence l’imbrication mondiale du plan diabolique ourdi par l’élite mondialiste. Les appels pressants du haut Prélat visent à renforcer la vérité contre le « mal satanique » qui – avertit Mgr Viganò – envahit le monde, pour le conduire vers un précipice non seulement d’effondrement économique, mais surtout dans la direction d’un abîme moral irréversible, comme pour dire qu’il n’y a plus de religion. Pour celui qui aujourd’hui est reconnu à tous les effets comme le « défenseur » spirituel ou plutôt le « commandant » spirituel de toute cette multitude de personnes dans le monde qui ont décidé d’essayer de combattre le pouvoir « diabolique » du mal, représenté par la création astucieuse de fausses pandémies, d’attaques contre les dettes souveraines, de crises financières et énergétiques, de privations et de suppression des libertés individuelles, Mgr Viganò représente le seul véritable symbole de la défense du bien commun et de la société civile telle que nous la connaissions.
Dans cet entretien exclusif, nous nous entretenons avec Mgr Viganò, sans oublier le passé, mais en essayant d’imaginer comment préserver et faire avancer le monde, au-delà de la pensée unique.
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QUESTION - Monseigneur Viganò, merci tout d’abord d’avoir accepté cet entretien. À partir des paroles de saint Pierre : « Resistite fortes in fide », nous vous demandons : comment pouvons-nous résister aujourd’hui, afin que notre témoignage en faveur de la vérité ne soit pas constamment manipulé ?
RÉPONSE - La résistance au pouvoir – civil ou ecclésiastique – lorsqu’il abuse de son autorité est l’une des formes les plus héroïques du sens civique et religieux. Les martyrs, qui n’obéissent pas aux hommes mais à Dieu, ont résisté à l’abus de pouvoir : refusant de brûler de l’encens à César, repoussant l’hérésie ou le schisme, opposant la profession de Foi aux abus des gouvernements libéraux ou communistes, proclamant la Vérité catholique contre la tyrannie laïque et matérialiste. Mais tous ces martyrs – de ceux qui ont été tués au Colisée et au Circus Maximus aux Catholiques persécutés de nos jours par la dictature communiste chinoise avec la complicité du Vatican – n’auraient pas mérité la palme de la victoire s’ils avaient mis leur confiance en eux-mêmes, plutôt qu’en Dieu. L’héroïsme du martyre – du témoignage de la Foi – est un acte d’humilité, parce que le martyr reconnaît qu’il est impuissant et accepte que ce soit Dieu qui lui donne la force et le courage de sacrifier sa propre vie.
Nous savons que le Christ a déjà gagné et qu’Il se réserve le droit de célébrer son triomphe final après nous avoir appelés à combattre à Ses côtés pour nous donner de partager Sa victoire. Mais en attendant, Satan essaie toujours d’annuler les fruits de la Rédemption, arrachant au Christ autant d’âmes qu’il le peut. Comment ? Par la plus ancienne tromperie du monde : Vous serez comme des dieux (Gn 3, 5). La société contemporaine, fondée sur des principes révolutionnaires et maçonniques qui nient la Seigneurie universelle du Christ-Roi, se révèle nécessairement antichrétienne et antichristique précisément au moment où elle se fonde sur la fraude, c’est-à-dire sur le rejet et la falsification de la Vérité, parce que c’est le Christ qui a dit de Lui-même : Je suis le Chemin, la Vérité, la Vie (Jn 14, 6). Satan est le contraire : il est perdition, mensonge, mort. Ne nous étonnons donc pas si ses serviteurs manipulent ou censurent la vérité en la retournant contre ceux qui la proclament : le diable est un esprit de mensonge et ne sait que mentir, en attribuant ses mensonges aux autres.
Oppressa vincit veritas : la vérité triomphe quand elle est niée. C’est précisément dans ces moments de crise et de mensonge, quand la vérité est d’autant plus trahie qu’elle est destinée à briller. Tous les mensonges qui nous ont été imposés ces dernières années – la fraude psychopandémique, l’urgence climatique, la théorie du genre, la guerre en Ukraine – s’effondrent face à l’évidence de la vérité et cette réalité ne peut plus être réduite au silence ni cachée. Le jour viendra – très bientôt – où les masses comprendront la tromperie criminelle dont elles font l’objet et demanderont des comptes aux responsables, qui ne pourront alors plus se cacher derrière les institutions qui les ont protégées et favorisées.
QUESTION - Faisons un petit saut dans le temps : nous avons tous imprimé dans notre mémoire l’image d’un Pape qui, seul, le 28 mars 2020, gravit les marches d’une place Saint-Pierre froide et déserte, comme pour imiter le langage de la terreur médiatique de l’époque, renforçant ce climat de peur dans lequel les peuples étaient tombés : peut-il représenter le déclin de l’Église cléricale ?
RÉPONSE - L’exhibitionnisme égocentrique de ce 28 mars nous a montré deux choses. D’un côté, que le Jésuite Argentin est un émissaire de l’élite mondialiste, un exécuteur consciencieux de leurs ordres, et il l’affiche avec l’arrogance de celui qui se croit intouchable. D’autre part, cette démonstration éhontée d’asservissement à l’élite finit par faire comprendre même aux plus ingénus et naïfs que Jorge Mario Bergoglio a été placé sur le Trône de Pierre pour démolir l’Église du Christ, par ceux-là mêmes qui ont admis avoir placé leurs recrues du Forum Économique Mondial à la tête des gouvernements occidentaux. Si Bergoglio est capable de se déguiser en Pape pour accomplir la tâche qui lui a été confiée, cela n’a pas dû être un grand effort de réciter cette pièce sous la pluie, dans laquelle il a ratifié la fraude pandémique et a agi comme un sponsor pour le sérum génique expérimental. J’imagine que cette publicité lui a beaucoup rapporté en termes de reconnaissance de l’élite, et nous pouvons également comprendre pourquoi la fraude dont nous avons été témoins n’aurait pas été possible avec Benoît XVI comme Pape ou Donald Trump comme Président des États-Unis ; l’un torpillé bien à l’avance, l’autre à proximité de la psychopandémie, par les mêmes personnages liés aux Obama et aux Clinton, à McCarrick et à la Mafia de Saint-Gall.
Si par « Église cléricale » nous entendons la secte qui a occupé le Vatican et les diocèses du monde entier au cours des soixante dernières années et surtout au cours de cette dernière décennie, nous pouvons certainement dire que le discrédit qu’elle a attiré sur elle-même fait comprendre aux Catholiques qu’un coup d’État mondial est en cours et que les subversifs utilisent leur autorité pour frapper l’institution qu’ils représentent.
Ceux qui veulent détruire une institution – l’Église, l’État, la Justice, les Forces armées, les médecins, les médias – agissent sur deux fronts : sur le front intérieur, en soudoyant ses représentants, afin de la discréditer devant le peuple avec leurs abus, leurs exactions, leurs scandales ; sur le front extérieur, en attribuant la corruption à l’institution elle-même, et non à ses membres indignes. La corruption morale et doctrinale du clergé contribue à la destruction du corps ecclésial, de même que la corruption de l’aristocratie française a été préparatoire à la destruction de la Monarchie de droit divin, ou que la corruption des partis en Italie dans les années quatre-vingt a servi de prétexte à Mani pulite et à l’abdication de la souveraineté nationale en faveur de la synarchie mondialiste.
D’autre part, cette présence de personnes corrompues dans l’institution permet de leur faire approuver des aberrations que des fonctionnaires honnêtes et intègres ne légitimeraient jamais. Il est facile pour l’ONU de faire pression pour l’abaissement de l’âge du consentement et la dépénalisation de la pédophilie qui en découle, si des pervers et des pédophiles se cachent au sommet de l’État et de l’Église. Et il est relativement facile d’obtenir leur complicité, s’ils sont sujets au chantage ou corruptibles.
QUESTION - Comment pouvons-nous espérer le salut de la civilisation chrétienne ?
RÉPONSE - La civilisation chrétienne est le résultat d’un ordre social, à l’édification duquel des siècles, des sacrifices et des vies ont été nécessaires ; et qui survit dans ses derniers vestiges malgré le martèlement médiatique de la cancel culture (culture de l’annulation) et de l’idéologie woke. Cet ordre social est fondé sur l’ordre divin : sur la terre comme au ciel. Et de même qu’au ciel Jésus-Christ, l’Homme-Dieu, est le Roi universel, de même toute puissance terrestre, depuis celle des rois jusqu’à toute autorité civile et ecclésiastique, est et doit être une expression vicaire de la Seigneurie universelle du Christ. Tout pouvoir vient de Dieu, dit saint Paul. Et cette autorité doit nécessairement être une autorité chrétienne, parce qu’elle ne trouve sa légitimité et ses limites qu’en cohérence avec l’Autorité du Christ.
Celui qui obéit, obéit au Christ qui commande par l’intermédiaire de Ses représentants sur la terre ; celui qui commande, commande au nom du Christ et sait qu’il ne peut rien commander de contraire à Notre-Seigneur. Si la légitimité divine de l’autorité et sa fonction vicaire sont perdues, elle se transforme en tyrannie, parce qu’elle n’a pas de limite fixée d’en haut et qu’il n’y a pas de norme éternelle et transcendante à laquelle les sujets peuvent faire appel pour s’y soustraire.
La crise de l’Autorité s’est aussi étendue à la Loi naturelle, du moment où elle ne poursuit pas le bonum commune – comme tout pouvoir, même païen, devrait le faire – mais devient même l’ennemie des citoyens. La trahison du pacte social rend cette autorité illégitime, et les subversifs qui l’usurpent doivent être dénoncés et poursuivis.
Depuis au moins plus de deux siècles, la Révolution a endoctriné des générations de jeunes avec le mythe de la démocratie, leur faisant croire que la classe politique a vraiment à cœur les intérêts de la nation et le bien des citoyens, alors que depuis deux siècles gouverne le lobby maçonnique international.
Par conséquent, si nous voulons sortir de ce labyrinthe, la première chose à faire est de revenir au Christ, de lui rendre cette couronne que la Révolution a usurpée par la tromperie.
QUESTION - Dans une récente interview, vous avez déclaré que « le prochain conclave constituera une provocation » et que « la logique de Bergoglio est de créer un schisme » : vers quelle Église allons-nous nous diriger ? S’agira-t-il toujours de l’Église de Dieu, ou assisterons-nous à une « modernisation progressive » avec de nouvelles figures et de nouveaux credo arc-en-ciel ?
RÉPONSE - L’Église est une et n’appartient qu’au Christ, qui en est le Chef divin, dont le Pape est le Vicaire. Bergoglio a prouvé au-delà de tout doute raisonnable qu’il agit en tant qu’émissaire de l’église profonde pour discréditer la Papauté et l’Église Catholique, ce qui répugne au rôle assigné par le Christ à saint Pierre et à ses Successeurs. Tout ce qu’il a accompli au cours de ces dix années, c’est l’exécution du projet subversif organisé par l’État profond anglo-américain, tel qu’il ressort des courriels de John Podesta publiés avec Wikileaks. L’immigrationnisme, l’œcuménisme, l’environnementalisme néo-malthusien, la démocratisation de l’Église, les politiques de santé, l’égalité des sexes, la cancel culture, l’idéologie woke : il n’y a pas un seul point de l’Agenda 2030 qui n’ait trouvé en Bergoglio un exécutant très zélé. Même la dernière, scandaleuse et abominable Déclaration Fiducia supplicans qui autorise (et impose) la bénédiction des couples concubins et homosexuels constitue une autre case cochée sur la liste des tâches assignées par l’élite mondialiste au Jésuite Argentin, avec la complicité de la Mafia de Saint-Gall, et elle est si inouïe qu’elle a déjà provoqué des protestations immédiates, y compris l’interdiction de son application par de nombreux diocèses et par des Conférences épiscopales entières.
Comme on peut le constater, Fiducia supplicans a déjà atteint l’un de ses objectifs : susciter l’indignation des Catholiques – laïcs et clercs – pour les pousser à prendre leurs distances avec la secte de Sainte-Marthe. L’autre objectif est de légitimer de facto une forme de reconnaissance des unions irrégulières sans arriver immédiatement au mariage des divorcés ou des sodomites, sur le modèle des « couples de fait » ou des « pacs » que l’autorité civile a approuvés il y a vingt ans dans de nombreux pays. Ces unions, dans les déclarations rassurantes des politiciens, n’auraient pas dû remettre en cause le mariage traditionnel : deux décennies plus tard, nous voyons comment les « pacs » ont été l’avant-dernière étape avant d’arriver au mariage gay, et si Bergoglio s’apprête aujourd’hui à faire la même chose dans la sphère ecclésiastique, c’est parce qu’il sait et veut que le mariage sacramentel soit également réalisé pour deux hommes et deux femmes.
Mais ce qui ne doit pas nous échapper dans cette tactique, aussi rusée que dévastatrice, c’est qu’alors que les modérés s’agitent pour rappeler que le Préfet Tucho Fernández a réitéré que le mariage n’est qu’entre un homme et une femme et que par conséquent « il n’y a pas de changement de doctrine », ils ne semblent pas remarquer qu’entre-temps la Déclaration Fiducia supplicans émet des normes contraignantes pour tous les diocèses, et nous savons bien que si un évêque ose exprimer la moindre critique à l’égard du Satrape, le Vatican répond immédiatement et violemment par des dépositions, des privations de salaire, des actions discréditantes et des sanctions canoniques. Imaginez avec quelle sérénité n’importe lequel des très craintifs évêques qui existent aujourd’hui oserait contester ce qui, à lui seul, en d’autres temps, aurait suffi à enfermer l’Argentin dans une cellule du Château Saint-Ange.
Certains objecteront peut-être que de nombreux évêques s’opposent à Fiducia supplicans, ce qui en soi est une très bonne chose. Mais la mentalité qui sous-tend ce document et d’autres documents du Vatican est précisément la synodalisation de l’Église, donnant à chaque Conférence épiscopale la possibilité de prendre des décisions disciplinaires et magistérielles comme s’il s’agissait d’Églises nationales schismatiques. Les diocèses avec de bons évêques peuvent peut-être espérer ne pas exécuter les diktats de Bergoglio (jusqu’à ce qu’ils soient renvoyés par lui), et ceux avec des évêques progressistes seront déchaînés sur tous les fronts, allant bien au-delà de ce que le document du Vatican établit hypocritement : les diocèses allemands ont déjà annoncé qu’ils voulaient bénir officiellement les couples homosexuels en tant que tels.
Je voudrais souligner que si les conservateurs reconnaissent Bergoglio comme le pape légitime mais comprennent en même temps que toute son action est délibérément source de division ; d’autre part, les progressistes ne reconnaissent pas Bergoglio comme le Vicaire du Christ, mais comme un représentant de leur faction qui, en usurpant la Papauté, peut maintenant obtenir les résultats souhaités. Bergoglio est leur pape précisément parce qu’il n’a rien de commun avec les papes qui l’ont précédé, et que le Jésuite Argentin lui-même s’est emparé de la Papauté pour l’utiliser à ses propres fins : c’est la question du vitium consensus (vice de consentement) dont j’ai parlé dans mes récentes interventions.
QUESTION - Dans l’Évangile de Luc 21, il est écrit : « Jésus dit à ses disciples : Quand vous verrez Jérusalem entourée d’armées, vous comprendrez qu’elle sera prise, et que ceux qui baissent la tête pourront la relever, parce qu’ils seront sauvés. » Aujourd’hui, il y a un génocide sanglant dans cette région : pensez-vous que les paroles de l’Évangéliste Luc se réaliseront et à quoi devons-nous nous attendre ?
RÉPONSE - Le Sionisme est une hérésie du Judaïsme, née avec le Congrès sioniste de Bâle en 1897 et développée dans le milieu ashkénaze. Les Juifs orthodoxes croient en la venue d’un Messie personnel, que les Catholiques reconnaissent en Jésus-Christ, mais qu’ils attendent toujours. Les Sionistes, quant à eux, croient que le Messie est l’État d’Israël, le déifiant et légitimant ainsi les horreurs et les crimes dont ils se rendent coupables depuis des décennies et que nous avons vus se dérouler dans la bande de Gaza ces dernières semaines. Ce n’est pas une coïncidence si les Sionistes considèrent les juifs orthodoxes comme des ennemis, tout comme les Modernistes considèrent les Catholiques traditionalistes comme des ennemis.
L’infiltration des Sionistes dans toutes les nations occidentales et atlantistes est évidente et reconnue par eux-mêmes. C’est grâce à elle que le Mossad israélien, moyennant le chantage, contrôle les gouvernements et l’information, outre à posséder l’ensemble du système financier et économique. Lorsque les crimes commis par ces dirigeants, politiciens, magistrats, acteurs, journalistes et prélats seront révélés dans toute leur horreur, les sionistes ne pourront plus les faire chanter, et leur pouvoir sur les nations sera donc perdu.
QUESTION - Votre engagement ne s’est pas limité à l’envoi de messages vidéo, mais vous avez fondé l’Association Exsurge Domine pour « la prise de conscience d’une grave crise ecclésiale, qui a récemment atteint une véritable persécution des prêtres et des religieux qui ne s’inclinent pas devant l’apostasie et la trahison de l’Église du Christ ». Voudriez-vous nous parler des projets que vous avez commencé à réaliser ?
RÉPONSE - « Je pourrais entrer dans l’histoire comme celui qui a divisé l’Église », a déclaré Bergoglio en 2016. Il me semble que ce sort est confirmé par une série ininterrompue d’actions et de déclarations hautement clivantes, culminant au cours de cette dernière année avec la persécution ouverte des bons et la protection arrogante de personnages corrompus et pervertis.
Bergoglio se montre un partisan des conflits et des schismes : l’action perturbatrice du Jésuite Argentin est basée sur sa capacité de chantage et d’intimidation, sachant très bien que les clercs et les prélats hérétiques sont conscients qu’ils peuvent se déplacer avec la plus grande liberté, tandis que ceux qui sont fidèles au Magistère ne comprennent pas que désobéir à Bergoglio non seulement ne remet pas le moins du monde en question la Papauté, mais plutôt la protège. Pour cette raison, la désobéissance des méchants au Magistère est d’autant plus effrontée qu’ils s’alignent sur le Satrape, tandis que la résistance des bons n’est décidément ni incisive ni efficace. Le scandale de Fiducia supplicans a cependant eu le mérite, pour ainsi dire, de toucher à l’une de ces valeurs dites non négociables qui sont restées substantiellement intactes sous les deux Pontificats précédents, de sorte qu’une partie non négligeable de l’épiscopat catholique du monde a pris conscience de la menace que ce document du Vatican constitue pour la survie même de l’Église. L’opposition de plus en plus ouverte à cette honte voulue par Bergoglio et imposée par Fernandez – qu’il a tenté maladroitement de redimensionner – est la preuve de la trahison de Bergoglio et la prémisse pour mettre fin à ce « pontificat » désastreux.
QUESTION - Et en attendant, que peut-on faire ?
RÉPONSE - En attendant que cette parodie indigne de la hiérarchie catholique soit remplacée par de saints évêques et de saints prêtres – parce que ce sont des saints qu’il nous faut – nous pouvons aider ceux qui redécouvrent le vrai Sacerdoce et la vraie vocation religieuse et qui sont persécutés et ostracisés pour cette raison.
En effet, Exsurge Domine ne s’adresse pas à ceux – comme les membres de la Fraternité Saint-Pie X ou d’autres instituts canoniquement indépendants – qui sont déjà dans la Tradition, mais à ceux qui l’abordent avec bonne volonté, venant des réalités ecclésiales troublées d’aujourd’hui. Je parle des curés qui découvrent la Messe de toujours, des moines qui veulent vivre dans la fidélité à la Règle, des jeunes catholiques qui veulent servir le Seigneur mais comprennent qu’ils ne peuvent pas être formés dans les Séminaires ou les Couvents modernistes. Ces vocations doivent être aidées à redécouvrir la beauté de la Foi catholique et de sa Liturgie, l’héroïsme de la Sainteté, dans un processus de récupération et de reconstruction qui exige patience, persévérance, discipline et – nécessairement – des temps de conversion plus longs. La mission d’Exsurge Domine est aussi de raviver – surtout par la prédication et l’apostolat – cette conscience catholique dévastée par des décennies de vie post-conciliaire. Dans ce combat spirituel, nous voulons accueillir et aider avec charité paternelle ceux qui veulent combattre pour le Seigneur, mais qui se rendent compte qu’il est nécessaire de renouer avec les armes de la prière, de la pénitence, de l’étude et de la vie intérieure.
C’est dans cette perspective qu’est né le Collegium Traditionis, une maison de formation cléricale traditionnelle dans laquelle préparer les prêtres de demain avec l’aide des bons prêtres d’aujourd’hui. C’est un projet qui demande un grand engagement financier et qui ne pourra voir sa réalisation que grâce aux dons de nombreuses personnes généreuses. J’en appelle à tous les Catholiques pour qu’ils contribuent à cette initiative, qui est la seule née en Italie et pour l’Italie, pour la renaissance spirituelle de notre pays, pour la plus grande gloire de Dieu et la sanctification des âmes.
Propos recueillis par Andrea Caldart de quotidianoweb.it
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30 décembre 2023
Traduction de F. de Villasmundo pour MPI relue et corrigée par Mgr Viganò
Fabien Laurent
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Re: Mgr Carlo Maria Vigano, une Lumière pour notre Temps !
"S'EN PRENDRE À CEUX QUI DÉNONCENT L'ÉTAT PROFOND ET L'ÉGLISE PROFONDE EST UN COUP DE POIGNARD DANS LE DOS", NOUS DIT MGR VIGANO !
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S’en prendre à ceux qui dénoncent l’État profond et l’Église profonde est un « coup de poignard dans le dos ». La nouvelle religion conciliaire et synodale exige de renoncer à l’exclusivité de l’Évangile pour « se repositionner sous la bannière du pluralisme », c’est-à-dire apostasier de la foi et abandonner le combat chrétien.
par Archevêque Carlo Maria Viganò
25 janvier 2024
(LifeSiteNews) L’archevêque Carlo Maria Viganò a publié jeudi une déclaration sur X, anciennement Twitter, réprimandant un article écrit par le cardinal catholique canadien Marc Oullet dans lequel ce dernier a déclaré que « l’ère du christianisme est terminée » et a exhorté les chrétiens à « se repositionner par rapport à leur environnement ».
Où est la « nature missionnaire » de l’Église Vatican II ? Où est le « printemps conciliaire » qui, en ouvrant ses portes au monde, devait faire revivre l’Église après l’obscurantisme post-tridentin ? Dans leur empressement à se conformer aux exigences de l’époque, les partisans de la révolution conciliaire et synodale sont devenus inutiles et superflus.
Dans la sphère civile, ils nous disent que la mondialisation exige des sacrifices et que nous devons renoncer à notre souveraineté, nous appauvrir, manger des insectes, être contrôlés dans tous nos mouvements et subir un remplacement ethnique. Dans le domaine ecclésiastique, ils répètent le même mantra : la nouvelle religion conciliaire et synodale exige de renoncer à l’exclusivité de l’Évangile pour « se repositionner sous la bannière du pluralisme », c’est-à-dire apostasier de la foi et renoncer au combat chrétien, à l’apostolat, à la prédication et à la défense des principes catholiques. L’État profond et l’Église profonde montrent tous deux qu’ils sont à l’origine de la ruine imminente et exigent que nous nous rendions à l’ennemi sans résistance. Les partisans de la dissolution, tout comme leurs complices mondialistes, contemplent les décombres de soixante ans d’apostasie comme si la ruine qui les entoure n’avait rien à voir avec leur action subversive.
Mais si les mensonges des subversifs qui sapent l’ordre social et religieux ne sont pas surprenants, la contradiction de ceux qui déplorent les effets de la révolution en cours mais refusent d’identifier les responsables devient de plus en plus évidente. Avec un regard myope, ils dénoncent les horreurs quotidiennes de la Hiérarchie et des dirigeants civils, mais n’hésitent pas à s’en prendre à ceux qui, face à la lâche fuite de l’autorité, tentent tant bien que mal de résister. Cette attitude schizophrénique – il faut le reconnaître – est pire que l’action de l’ennemi déclaré, c’est un tir ami, c’est un coup de poignard dans le dos.
« Nul ne peut servir deux maîtres : ou bien il aimera l’un et haïra l’autre ; ou bien il préférera le premier et méprisera le second. Vous ne pouvez pas servir Dieu et Mammon » (Mt. 6 :24).
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Re: Mgr Carlo Maria Vigano, une Lumière pour notre Temps !
DISCOURS DE S.É. MGR CARLO MARIA VIGANO AU 2è CONGRÈS DU MOUVEMENT RUSSOPHILE INTERNATIONAL !
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Discours de S.E. Mgr Carlo Maria Viganò au deuxième congrès du Mouvement Russophile International et du Forum sur la multipolarité – Moscou, 26 et 27 février 2024.
par Fabien Laurent
28 février 2024
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Version écrite
Moscou, 26-27 février 2024
Excellences, Mesdames et Messieurs, Chers amis
C’est la deuxième fois que j’ai l’honneur de m’adresser au Congrès International des Russophiles [Note de la Rédaction de MPI : voir ci-dessus le message du congrès fondateur du 14 mars 2023].
Je tiens à tous vous remercier, ainsi que les organisateurs de cet événement, de m’avoir invité à livrer cette réflexion, qui suit de quelques semaines l’interview historique du Président Vladimir Vladimirovič Poutine avec le journaliste américain Tucker Carlson.
La réaction des grands médias occidentaux montre à quel point la vérité terrorise, dans un monde qui vit de mensonges et s’appuie sur la fausseté.
Tous ceux qui sont réunis ici sont bien conscients de la menace qui pèse sur le monde occidental et sur l’ensemble de l’humanité. Tout d’abord, la menace d’une troisième guerre mondiale, sous les décombres de laquelle seront enterrées des décennies de crimes et de fraudes commis par une élite de plus en plus puissante et tyrannique. Deuxièmement, la menace de l’extermination d’une partie de l’humanité par le biais de l’Agenda 2030. Troisièmement, la menace bien réelle et terrible de l’établissement d’un Gouvernement Mondial totalitaire dans lequel les peuples survivants seront réduits en esclavage. L’annulation progressive des souverainetés nationales et leur absorption dans des organismes supranationaux ont pour objectif déclaré l’établissement du Nouvel Ordre Mondial. Les dirigeants du Forum Économique Mondial, avec toutes ses ramifications officielles et officieuses, ne cachent pas qu’ils ont occupé les échelons supérieurs des institutions par l’intermédiaire de gouvernements-fantoches et avec la coopération servile des médias de régime .
Les peuples occidentaux ont désormais compris qu’ils sont gouvernés par des serviteurs de l’élite mondialiste et que le soi-disant « système démocratique » est une fiction grotesque, à commencer par la manipulation des élections. La séquences des urgences – sanitaire, militaire guerrière, climatique et énergétique – les crises censées justifier l’Agenda 2030 ne sont pas ce qui unit les membres de l’élite, et beaucoup commencent à s’en rendre compte : ce qui anime ces personnes, c’est leur appartenance à un culte satanique. Mais qui veut faire régner Satan doit d’abord bannir Dieu, sous prétexte de la laïcité de l’État : Regnare Christum nolumus [Nous ne voulons pas que le Christ règne]. Le monde occidental a été réduit à un cloaque, un abattoir, un immense champ de bataille, où l’élite contrôle les masses, les appauvrit, les exploite, les humilie, les asservit, les envoie à l’abattoir.
Ayant exclu Dieu de la vie publique, l’autorité n’a à obéir à aucun principe transcendant et peut donc se muer – comme elle le fait – en dictature.
Son pouvoir devient illimité et l’État, privatisé et aux mains de criminels subversifs, remplace Dieu. Peut-on croire que les auteurs de ce coup d’État se résignent à abandonner le pouvoir, alors que l’instauration de ce Nouvel Ordre n’est pas loin, alors que les élites ont réussi à imposer la suppression systématique des droits fondamentaux – santé, propriété, liberté d’entreprendre, liberté d’expression et d’éducation, liberté de circuler et de voyager – à une humanité terrorisée par d’incessantes urgences fabriquées, par la perspective de catastrophes inventées, par la menace de guerres et d’invasions ?
Nous savons tous qu’un réveil des peuples est en cours : en témoignent les manifestations des agriculteurs et des éleveurs qui se répandent comme une traînée de poudre, et celles des citoyens de nombreuses nations, exaspérés par la substitution ethnique – avec les conséquences que l’on sait en termes de sécurité, de criminalité et de coexistence – imposée par des politiques immigrationnistes insensées, coupablement soutenues par des organisations soi-disant humanitaires. Mais ce réveil – s’il ne trouve pas une réponse sérieuse et responsable dans le cadre du droit – conduira inévitablement à la guerre civile, donnant l’excuse aux gouvernements soumis au Forum Économique mondial d’intervenir militairement.
Il y a quinze jours à peine, l’Assemblée Nationale française a adopté une loi sur les « dérives sectaires » qui prévoit de lourdes amendes et des peines d’emprisonnement pour ceux qui expriment une opinion divergente. La censure par l’État ou par des organismes supranationaux est déjà en place et augmentera de façon exponentielle, tout comme le contrôle des masses. Les scandales de la fraude électorale lors de l’élection présidentielle américaine de 2020 ; l’évidence d’un plan criminel d’extermination et de stérilisation de masse par l’imposition d’une thérapie génique expérimentale présentée comme une vaccination de masse ; la volonté de forcer le passage à la monnaie numérique pour contrôler la façon dont nous pouvons ou non dépenser notre argent : ce sont autant de signes alarmants, auxquels s’ajoute la menace d’une guerre nucléaire. L’élite globaliste est prête à tout pour conserver le pouvoir et cacher ses crimes.
Dès lors, en quoi peut consister une action de résistance et d’opposition, capable d’entraîner cette vague montante de contestation, en évitant qu’elle ne soit instrumentalisée ou dispersée ? Je voudrais exposer ici ma vision, en espérant qu’elle sera l’occasion d’une confrontation.
La Révolution a échoué, tout comme l’idéologie laïciste et anti-chrétienne de l’Occident post-révolutionnaire, libéral et maçonnique.
La Russie a connu cet effondrement avant nous, retrouvant sa Foi, ses traditions et sa culture, que le totalitarisme avait combattu et tenté d’effacer, tout comme la dictature woke combat et tente d’effacer notre identité, notre Foi, notre civilisation chrétienne et même les principes sacrés et universels de la Loi naturelle. Nous sommes tous d’accord pour dire que les dégâts causés par une société qui refuse de reconnaître Dieu sont sous nos yeux. Nous devons donc avoir non seulement l’humilité, non seulement le courage, mais aussi et surtout la fierté de professer notre Foi, de vouloir que non seulement l’individu, mais aussi l’État reconnaisse et honore Notre Seigneur Jésus-Christ comme Dieu, Seigneur et Roi, et qu’il Lui conforme ses lois.
En 1874, le grand homme d’État Gabriel García Moreno a consacré la République de l’Équateur à Notre Seigneur, avant d’être assassiné par des Francs-Maçons. Sa devise était : « Liberté pour tout et pour tous, sauf pour le mal et les méchants ». Comment ne pas être d’accord avec lui ? Nous devons reconnaître la Seigneurie du Christ et nous soumettre à Sa loi, Lui confier notre pays et notre nation, nous-mêmes et nos familles. Et qui, parmi ceux qui s’honorent du nom de Chrétien, ne partagerait pas les paroles de Gabriel García Moreno ? Ne serions-nous pas également respectés par ceux qui professent une autre religion, ayant trouvé le terrain d’entente de principes partagés tels que le respect de la vie, de la famille naturelle, le respect des faibles et des personnes âgées ?
Je pense que cela pourrait vraiment, et je dirais presque de manière provocante, constituer le great reset que nous attendons tous, et qui constitue un retour au Seigneur de nous tous, de nos familles, de nos communautés, de nos administrations publiques. Nous devrions redevenir fiers de nous déclarer Chrétiens. Nous devons recommencer à appeler le bien bien et le mal mal ; à ne pas nous sentir inférieurs devant l’arrogance du vice, le cynisme de la corruption ; à ne pas nous laisser intimider par l’apparente irréversibilité du mal. Nous devons rendre aux peuples de l’Occident l’espoir qui leur a été arraché, afin de les subjuguer. Il faut délaïciser la société et la ramener dans le giron de l’ordre divin fondé sur le Christ, l’Homme-Dieu, l’unique Sauveur du genre humain, qui seulement dans le Christ peut trouver la paix. La paix du Christ – qui est paix véritable parce qu’elle est fondée sur la vérité et la justice – ne peut être réalisée que là où règne le Christ : Pax Christi in regno Christi.
Quelle est la seule chose que la chimère mondialiste ne peut pas nous offrir et pour laquelle elle n’a pas de substitut ?
L’héroïsme d’un idéal, la noblesse d’un but pour lequel il vaut la peine de se battre et même de mourir. Et cet idéal ne peut être que la Foi dans le Christ Seigneur, l’amour pour Lui et pour notre prochain, la volonté de donner à notre pays et à nos enfants un avenir où les horreurs du mondialisme ne seront plus qu’un mauvais souvenir. Les subversifs criminels de Davos n’ont pas d’idéal à proposer, parce qu’ils fondent leur succès sur la peur et parce qu’ils obtiennent l’obéissance de leurs serviteurs par la corruption et le chantage. À l’idéologie de mort du Nouvel Ordre Mondial, nous devons opposer l’Évangile, la parole du Verbe Éternel, de Celui qui a dit de Lui-même : Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie. Si nous affrontons l’ennemi commun sur le terrain où il est le plus fort, nous sommes condamnés à succomber ; si nous déplaçons le combat là où il est le plus faible, nous pouvons gagner, avec l’aide de Dieu. Nous oublions trop souvent que Dieu est vraiment tout-puissant, et que Ses ennemis et les nôtres ne peuvent rien contre Lui. Dieu attend que l’humanité revienne à Lui et qu’elle se laisse sauver quand tout semble perdu.
Telle est la seule issue possible à la dystopie actuelle, car quoi qu’il arrive – que les auteurs du coup d’État soient vaincus ou qu’ils conservent par la force leur pouvoir tyrannique – la conscience du combat spirituel en cours orientera et donnera un élan surnaturel à notre opposition, la rendra méritoire et ne pourra pas manquer de parvenir devant la Majesté divine. Domine salva nos, perimus ! Κύριε, σῶσον, ἀπολλύμεθα. Господи! спаси нас, погибаем (Mt 8, 25). Dans la tempête qui fait rage, le Seigneur semble dormir, alors qu’Il attend que nous L’invoquions et que nous Le reconnaissions capable de calmer les vagues et d’apaiser les vents.
Refondons les États sur le roc, sur la pierre angulaire qu’est le Christ Seigneur.
Rendons à Jésus-Christ la couronne que la Révolution Lui a arrachée. Rejetons loin de nous le joug infernal du mondialisme, l’adhésion à des instances supranationales destinées à effacer notre Foi, notre identité, notre civilisation. Mettons les subversifs criminels face à leurs responsabilités, en commençant par la provocation d’un conflit sanglant qui a exterminé toute une génération en Ukraine, utilisée pour attaquer la Russie, pour la vendre aux multinationales et faire s’effondrer l’Europe économiquement.
Affrontons l’élite non pas tant en contestant les mensonges des crises et des urgences, mais plutôt en opposant à leur vision de la mort l’espérance qui se fonde sur le Christ et sur l’accomplissement de sa volonté. Fiat voluntas tua, disons-nous dans le Notre Père. Faisons la volonté de Dieu, seule réponse possible de la créature au Créateur, et seule prémisse pour gagner avec Lui cette confrontation historique. Tucker Carlson nous l’a également rappelé lors d’une récente interview à Dubaï, lorsqu’il a mis en évidence les deux camps opposés, composés de ceux qui reconnaissent et servent Dieu et de ceux qui veulent se faire dieux à la place de Dieu et contre Lui ; de ceux qui servent la vie et de ceux qui promeuvent la mort, de ceux qui suivent la Vérité et de ceux qui sont les serviteurs du mensonge et de l’escroquerie.
Les peuples sont assoiffés du Bien, ils en ont assez des mensonges et des tromperies, des perversions et des violence.
Ne vous laissez pas vaincre par le mal, mais vainquez le mal par le bien, dit saint Paul (Rm 12, 21). Vainquons le mal par le bien, le mensonge par la vérité, l’orgueil par l’humilité, la corruption par l’honnêteté, l’égoïsme par la charité généreuse. Portons la Lumière dans les ténèbres, la vraie lumière qui éclaire tout homme (Jn 1,9), afin que les ténèbres dans lesquelles se cachent ces criminels subversifs se déchirent et que l’horreur de leurs crimes odieux, et avec eux leur condamnation, apparaissent.
Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix : je ne la donne pas comme la donne le monde. (Jn 14, 27).
Au terme de cette réflexion, je voudrais lancer un appel à tous les hommes de bonne volonté, afin que les Nations soient consacrées au Sacré-Cœur de Jésus et au Cœur Immaculé de Marie, Mère de Dieu, comme condition préalable pour implorer du Ciel cette paix que seul notre Roi et Seigneur peut donner, et que jamais comme en ce moment l’humanité n’a invoquée sur ce monde pris en otage par des forces infernales. Je lance cet appel au patriarche de Moscou, aux prélats de l’Église orthodoxe, aux cardinaux et évêques catholiques qui n’ont pas cédé au compromis, et à tous ceux qui se reconnaissent dans les principes universels et sacrés de la Loi naturelle.
Sur vous tous, et sur tous ceux qui partagent notre combat spirituel, j’implore d’abondantes bénédictions célestes par l’intercession de la glorieuse Theotokos, la Vierge Mère de Dieu.
+ Carlo Maria Viganò, archevêque, Ancien Nonce Apostolique aux États-Unis d’Amérique *
Traduction de F. de Villasmundo pour MPI relue et corrigée par Mgr Viganò
Version vidéo en italien :
Fabien Laurent
SOURCE :
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