Il est dit : "Aime ton prochain comme toi-même". Mais, sous ce nom, de qui s'agit-il ?
Viens, Seigneur Jésus ! :: Messages du Ciel : Apparitions récentes et anciennes :: Maria Valtorta (Italie)
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Il est dit : "Aime ton prochain comme toi-même". Mais, sous ce nom, de qui s'agit-il ?
DANS LE JARDIN DE MARIE DE MAGDALA
(Maria Valtorta, tome 4, chapitre 141, pages 368/372)
... Jésus se dirige au milieu d'une pelouse parsemée de buissons de fleurs, au milieu de laquelle il devait y avoir auparavant une statue. Maintenant il reste la base, entourée d'une haie basse de myrtes et de petites roses. Jésus tourne le dos à cette haie et commence à parler. Tous se taisent et se groupent autour de Lui.
«La paix soit à vous. Ecoutez. Il est dit : "Aime ton prochain comme toi-même". Mais, sous ce nom, de qui s'agit-il ?
Tout le genre humain pris dans son ensemble. Ensuite, plus particulièrement, tous les hommes de la même nation; plus particulièrement encore, tous les concitoyens; puis, en resserrant toujours plus le cercle, tous les parents; enfin, dernier cercle de cette couronne d'amour resserrée comme les pétales d'une rose autour du coeur de la fleur, l'amour pour les frères de sang; les premiers des prochains.
Le centre du coeur de la fleur d'amour, c'est Dieu, l'amour pour Lui est le premier qu'il faut avoir.
Autour de son centre, voici l'amour pour les parents, le second qu'il faut avoir parce que les parents sont les petits "Dieu" de la terre, parce qu'ils nous créent et coopèrent avec Dieu pour nous créer, et que sans compter ils s'occupent de nous avec un amour inlassable.
Autour de son centre, voici l'amour pour les parents, le second qu'il faut avoir parce que les parents sont les petits "Dieu" de la terre, parce qu'ils nous créent et coopèrent avec Dieu pour nous créer, et que sans compter ils s'occupent de nous avec un amour inlassable.
Autour de cet ovaire qui flamboie de pistils et exhale les parfums les plus choisis des amours, voici que se serrent les cercles des différents amours. Le premier est celui des frères nés du même sein et du même sang duquel nous naissons.
Mais, comment faut-il aimer le frère ? Seulement parce que sa chair et son sang sont les mêmes que les nôtres ? C'est ce que savent faire aussi les oisillons rassemblés dans un nid. Eux, en fait, n'ont que cela de commun : d'être nés d'une même couvée et d'avoir en commun sur la langue la saveur de la salive paternelle et maternelle.
Nous, hommes, nous sommes plus que des oiseaux, nous avons plus que la chair et le sang.
Nous avons le Père, en plus d'un père et d'une mère.
Nous avons l'âme et nous avons Dieu qui est le Père de tous.
Et voilà qu'il faut savoir aimer le frère comme frère,
à cause du père et de la mère qui nous ont engendrés,
et comme frère à cause de Dieu qui est le Père universel.
Nous avons l'âme et nous avons Dieu qui est le Père de tous.
Et voilà qu'il faut savoir aimer le frère comme frère,
à cause du père et de la mère qui nous ont engendrés,
et comme frère à cause de Dieu qui est le Père universel.
L'aimer par conséquent d'un amour spirituel en plus de l'amour charnel.
L'aimer non seulement à cause de la chair et du sang, mais à cause de l'esprit que nous avons en commun.
Aimer, comme il se doit, l'esprit plus que la chair de notre frère, car l'esprit est plus que la chair. Parce que le Dieu Père est plus que l'homme père. Parce que la valeur de l'esprit est au-dessus de la valeur de la chair. Parce que notre frère serait beaucoup plus malheureux de perdre le Dieu Père que l'homme père.
L'aimer non seulement à cause de la chair et du sang, mais à cause de l'esprit que nous avons en commun.
Aimer, comme il se doit, l'esprit plus que la chair de notre frère, car l'esprit est plus que la chair. Parce que le Dieu Père est plus que l'homme père. Parce que la valeur de l'esprit est au-dessus de la valeur de la chair. Parce que notre frère serait beaucoup plus malheureux de perdre le Dieu Père que l'homme père.
La privation du père homme est déchirante, mais ne rend qu'à moitié orphelin.
Elle ne blesse que ce qui est terrestre, notre besoin d'aide et de caresses. Mais l'esprit, s'il sait croire, n'est pas blessé par la mort du père.
Au contraire, pour le suivre là où le juste se trouve, l'esprit du fils monte, comme attiré par la force de l'amour.
Elle ne blesse que ce qui est terrestre, notre besoin d'aide et de caresses. Mais l'esprit, s'il sait croire, n'est pas blessé par la mort du père.
Au contraire, pour le suivre là où le juste se trouve, l'esprit du fils monte, comme attiré par la force de l'amour.
Et en vérité, je vous dis que cela est amour, amour de Dieu et du père, monté par son esprit au lieu où réside la sagesse. Il monte vers ces lieux où Dieu est plus proche, et agit avec une plus grande droiture parce que ne lui manque pas l'aide véritable que sont les prières du père qui maintenant sait aimer complètement, le frein que lui donne la certitude que maintenant son père voit, mieux que pendant sa vie, les oeuvres de son fils, le désir de pouvoir le retrouver moyennant une vie sainte.
Invité- Invité
C'est pour cela qu'il faut se préoccuper davantage de l'esprit que du corps ...
C'est pour cela qu'il faut se préoccuper davantage de l'esprit
que du corps de son propre frère.
que du corps de son propre frère.
Ce serait un bien pauvre amour celui qui s'adresse seulement à ce qui périt en négligeant ce qui ne périt pas et qui, si on le néglige, peut perdre la joie éternelle. Trop nombreux sont ceux qui se fatiguent pour des choses inutiles, qui s'épuisent pour ce qui n'a qu'un intérêt relatif, en perdant de vue ce qui est vraiment nécessaire.
Les vraies soeurs, les bons frères ne doivent pas seulement se préoccuper de garder en ordre les vêtements; de tenir prêts les repas, ou d'aider leurs frères par leur travail. Mais ils doivent se pencher sur leurs esprits, en écouter les voix, en percevoir les défauts, et avec une affectueuse patience, peiner pour leur donner un esprit qui respire la santé et la sainteté, si en ces voix et en ces défauts ils voient un danger pour leur vie éternelle. Et ils doivent, s'ils ont péché contre eux, s'appliquer à pardonner et à obtenir pour eux le pardon de Dieu par leur retour à l'amour sans lequel Dieu ne pardonne pas.
Il est dit dans le Lévitique: "N'aie pas de haine dans ton coeur pour ton frère, mais reprends-le publiquement pour n'être pas chargé de péchés à cause de lui".
Mais, de l'absence de haine à l'amour, il y a encore un abîme.
Il peut vous sembler que l'antipathie, l'absence de relations
et l'indifférence ne sont pas des péchés
parce que ce n'est pas de la haine.
Il peut vous sembler que l'antipathie, l'absence de relations
et l'indifférence ne sont pas des péchés
parce que ce n'est pas de la haine.
Non. Je viens vous donner de nouvelles lumières sur l'amour et nécessairement sur la haine, car ce qui éclaire le premier en tous ses détails, sait éclairer en tous ses détails la seconde. L'élévation même du premier vers les hautes sphères entraîne une plus grande séparation d’avec la seconde car plus le premier s'élève, plus la seconde sombre en un abîme toujours plus profond.
Ma doctrine est perfection. Elle est finesse de sentiment et de jugement. C'est la vérité sans métaphores ni périphrases.
Et je vous dis que l'antipathie, l'absence de relations
et l'indifférence sont déjà de la haine.
Simplement parce qu'elles ne sont pas de l'amour.
Le contraire de l'amour est la haine.
et l'indifférence sont déjà de la haine.
Simplement parce qu'elles ne sont pas de l'amour.
Le contraire de l'amour est la haine.
Pouvez-vous donner un autre nom à l'antipathie? Au détachement d'un être ?
A l'indifférence ? Celui qui aime a de la sympathie pour celui qu'il aime.
Donc, celui qui a de l'antipathie, ne l'aime plus. Celui qui aime, même si la vie l'éloigne matériellement de l'aimé, continue de lui être proche par l'esprit.
Donc si quelqu'un se sépare d'un autre par l'esprit, il ne l'aime plus.
A l'indifférence ? Celui qui aime a de la sympathie pour celui qu'il aime.
Donc, celui qui a de l'antipathie, ne l'aime plus. Celui qui aime, même si la vie l'éloigne matériellement de l'aimé, continue de lui être proche par l'esprit.
Donc si quelqu'un se sépare d'un autre par l'esprit, il ne l'aime plus.
Celui qui aime n'a jamais d'indifférence pour l'aimé mais, au contraire, tout ce qui se rapporte à lui l'intéresse. Si donc quelqu'un est indifférent pour un autre, c'est signe qu'il ne l'aime plus. Vous voyez donc que ces trois choses sont des ramifications d'une même plante : celle de la haine.
Or, qu'arrive-t-il dès que quelqu'un que nous aimons nous offense ?
Quatre-vingt-dix fois sur cent, si la haine n'arrive pas,
c'est l'antipathie, l'éloignement ou l'indifférence qui surviennent.
Non. N'agissez pas ainsi.
Ne glacez pas votre coeur par ces trois formes de la haine.
Aimez.
c'est l'antipathie, l'éloignement ou l'indifférence qui surviennent.
Non. N'agissez pas ainsi.
Ne glacez pas votre coeur par ces trois formes de la haine.
Aimez.
Invité- Invité
Mais, vous vous demandez : "Comment le pouvons-nous ?"
Mais, vous vous demandez : "Comment le pouvons-nous ?"
Je vous réponds :
"Comme le peut Dieu qui aime même celui qui l'offense.
Un amour douloureux, mais toujours bon".
Un amour douloureux, mais toujours bon".
Vous dites : "Et comment allons-nous faire ?"
Je donne la loi nouvelle sur les rapports avec le frère coupable, et je dis : "Si ton frère t'offense, ne l'humilie pas en public en le reprenant publiquement, mais pousse ton amour à cacher la faute du frère aux yeux du monde".
Car tu en auras grand mérite aux yeux de Dieu,
en coupant par amour toute satisfaction à ton orgueil.
en coupant par amour toute satisfaction à ton orgueil.
Oh ! Comme il plaît à l'homme de faire savoir qu'il a été offensé et qu'il en a souffert ! Il s'en va comme un mendiant fou non pas pour demander une obole d'or au roi, mais il s'en va vers d'autres sots et des gueux comme lui demander des poignées de cendre et du fumier et des gorgées de poison brûlant. C'est ce que le monde donne à celui qui a été offensé et qui s'en va, se plaignant et quémandant du réconfort.
Dieu, le Roi, donne de l'or pur à celui qui, offensé, mais sans rancoeur, ne va pleurer qu'à ses pieds sa douleur et à Lui demander, à Lui, à l'Amour et à la Sagesse, un réconfort d'amour et un enseignement pour une contingence pénible. Si donc vous voulez du réconfort, allez à Dieu et agissez avec amour.
Moi je vous le dis, en corrigeant la loi ancienne :
"Si ton frère a péché contre toi, va, reprends-le en particulier entre lui et toi seul. S'il t'écoute, tu as de nouveau gagné ton frère et, en même temps, tu as gagné tant de bénédictions de Dieu.
Et si ton frère ne t'écoute pas mais te repousse, entêté dans sa faute, toi, pour qu'on ne dise pas que tu es complice de la faute ou indifférent au bien spirituel de ton frère, prends avec toi deux ou trois témoins sérieux, bons, sûrs, et reviens avec eux vers ton frère et, en leur présence, répète avec bienveillance tes observations afin que les témoins puissent, de leur bouche, dire que tu as fait tout ce que tu as pu pour corriger saintement ton frère.
Car c'est le devoir d'un bon frère, puisque le péché, qu'il a commis à ton égard, est une blessure pour son âme et que tu dois te préoccuper de son âme. Si cela aussi ne sert à rien, fais-le savoir à la synagogue pour qu'elle le rappelle à l'ordre au nom de Dieu.
S'il ne se corrige même pas dans ce cas et s'il repousse la synagogue ou le Temple comme il t'a repoussé, considère-le comme un publicain et un païen".
Et si ton frère ne t'écoute pas mais te repousse, entêté dans sa faute, toi, pour qu'on ne dise pas que tu es complice de la faute ou indifférent au bien spirituel de ton frère, prends avec toi deux ou trois témoins sérieux, bons, sûrs, et reviens avec eux vers ton frère et, en leur présence, répète avec bienveillance tes observations afin que les témoins puissent, de leur bouche, dire que tu as fait tout ce que tu as pu pour corriger saintement ton frère.
Car c'est le devoir d'un bon frère, puisque le péché, qu'il a commis à ton égard, est une blessure pour son âme et que tu dois te préoccuper de son âme. Si cela aussi ne sert à rien, fais-le savoir à la synagogue pour qu'elle le rappelle à l'ordre au nom de Dieu.
S'il ne se corrige même pas dans ce cas et s'il repousse la synagogue ou le Temple comme il t'a repoussé, considère-le comme un publicain et un païen".
Cela, faites-le avec ceux qui sont vos frères par le sang ou ceux qui vous sont liés par une fraternité d'amour.
Car, même avec votre prochain le plus éloigné,
vous devez agir avec sainteté sans avidité,
sans être inexorables, sans haine.
vous devez agir avec sainteté sans avidité,
sans être inexorables, sans haine.
Et quand ce sont des différends pour lesquels il est nécessaire de s'adresser aux juges et que tu y vas avec ton adversaire, Moi, je te dis, ô homme, qui souvent te trouves par ta faute dans une plus mauvaise situation, de t'efforcer, pendant que tu es en chemin, de te réconcilier avec lui que tu aies tort ou raison.
Car la justice humaine est toujours imparfaite
et généralement l'astuce l'emporte sur la justice
et le coupable pourrait passer pour innocent,
et toi, innocent, pour coupable.
et généralement l'astuce l'emporte sur la justice
et le coupable pourrait passer pour innocent,
et toi, innocent, pour coupable.
Et alors il t'arriverait non seulement de ne pas voir reconnu ton droit mais de perdre aussi ton procès et, alors que tu es innocent, d'être considéré comme coupable de diffamation et alors le juge t'enverrait à l'exécuteur de justice qui ne te laisserait pas aller tant que tu n'aurais pas payé le dernier centime.
Sois conciliant. Ton orgueil en souffre ? Très bien.
Ta bourse se vide ? Mieux encore.
Il suffit que croisse ta sainteté.
Ta bourse se vide ? Mieux encore.
Il suffit que croisse ta sainteté.
N'ayez pas un amour nostalgique de l'or. Ne soyez pas avides de louanges. Faites que ce soit Dieu qui vous loue. Faites en sorte de vous constituer un grand trésor au Ciel. Et priez pour ceux qui vous offensent pour qu'ils se repentent. Si cela arrive, eux-mêmes vous rendront honneur et vous restitueront vos biens. S'ils ne le font pas, Dieu y pensera.
Allez, maintenant, car c’est l’heure du repas. Qu’il reste seulement les mendiants pour s’asseoir à la table des apôtres. La paix soit avec vous.»
Allez, maintenant, car c’est l’heure du repas. Qu’il reste seulement les mendiants pour s’asseoir à la table des apôtres. La paix soit avec vous.»
Invité- Invité
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