Les Etats-Unis irritent la Communauté Internationale à propos des contraceptifs.
Viens, Seigneur Jésus !
Bienvenue sur le Forum "Viens, Seigneur Jésus!"

Forum catholique consacré à la Fin des Temps, à la diffusion des Messages du Ciel, à la dénonciation du Nouvel Ordre Mondial et à la préparation de la Nouvelle Civilisation de l'Amour et au Second Retour de Jésus !
Viens, Seigneur Jésus !
Bienvenue sur le Forum "Viens, Seigneur Jésus!"

Forum catholique consacré à la Fin des Temps, à la diffusion des Messages du Ciel, à la dénonciation du Nouvel Ordre Mondial et à la préparation de la Nouvelle Civilisation de l'Amour et au Second Retour de Jésus !

Les Etats-Unis irritent la Communauté Internationale à propos des contraceptifs.

Aller en bas

Les Etats-Unis irritent la Communauté Internationale à propos des contraceptifs. Empty Les Etats-Unis irritent la Communauté Internationale à propos des contraceptifs.

Message  Invité Ven 23 Mar 2012 - 14:00

Les Etats-Unis irritent la Communauté Internationale à propos des contraceptifs
par Timothy Herrmann - NEW YORK , 23 mars
(Catholic Family & Human Rights Institute)


Les Etats-Unis ont endommagé leurs relations avec les autres Etats lors de la commission de l’ONU sur la Condition de la femme de cette année en essayant à tour de force et duperies de faire passer une résolution impopulaire appelant à un accès international des femmes à la contraception.

Les autres Etats ont accusé les Etats-Unis de manipuler le processus de négociations depuis le départ avant de proposer un projet de résolution sur la mortalité maternelle, en contrôlant de près les négociations et en usant de ses prérogatives de président de la conférence pour imposer un document final que les autres Etats n’auraient pas été en mesure de changer.

La pression des Etats-Unis en faveur de la contraception signifie un changement du langage consensuel valable depuis la Conférence de l’ONU sur la Population et le Développement tenue au Caire en 1994 (ICPD). Les documents du Caire utilisaient le mot « planning familial » plutôt que le mot « contraception », promu aujourd’hui par les Etats Unis. L’avortement est explicitement exclu des termes « planning familial » par le document final du Caire. De nombreux Etats craignent que la révision des Etats-Unis, en plus de l’ajout de références aux droits procréatifs dans la résolution, pourraient jouer en faveur d’un agenda pro IVG, agenda qui fait désormais partie des priorités de politique étrangère d’Obama.

La résolution, qui est sensée adresser le problème de la santé maternelle, n’a pas été bien reçue par les diplomates chinois, iraniens et maltais ou par le Saint Siège, parce que les Etats-Unis y mettent plus l’accent sur la contraception que sur la santé de la mère.

Même avant que la conférence sur les femmes ait commencé, les Etats-Unis dominaient les négociations en organisant des consultations informelles derrière portes fermées. En tenant les consultations à l’avance, les USA ont montré l’importance qu’ils donnaient à cette résolution et ont fait paraître leur volonté de faire en sorte que les problèmes les plus importants seraient abordés avant le lancement de la conférence.

Alors que des concessions étaient faites par les autres Etats, les Etats-Unis se sont refusés à en faire sur les questions de l’accès à des « méthodes modernes de contraception sécurisées, efficaces, abordables et acceptables » ou à propos de références aux droits reproductifs. Les rumeurs abondent sur les raisons du manque de volonté des Etats-Unis de faire du compromis sur le langage utilisé, mais les délégations diplomatiques ont perçu que la politique nationale de l’administration d’Obama était devenue aussi une politique internationale.

Même à l’égard des Etats qui exprimaient leurs vives inquiétudes, les Etats-Unis ont négligé de tenir des négociations formelles à propos de la résolution durant la première semaine de la conférence. Puis, dans un mouvement dont la conformité diplomatique est douteuse, les Etats Unis ont mené les négociations à la Mission des Etats-Unis au lieu de les tenir à l’ONU, envoyant un message clair à toutes les parties que la procédure était dans les mains des Etats-Unis. Tenir les négociations à la Mission des Etats Unis a permis d’éviter la participation de l’Iran, alors que l’Iran est l’un des principaux opposants des Etats-Unis sur la question de la contraception et des droits procréatifs.

La dernière tournée de négociation a néanmoins eu lieu au siège de l’ONU, mais a été avortée brusquement avant qu’un accord soit obtenu. Le dernier jour de la conférence, les représentants diplomatiques ont voté en faveur de la résolution, croyant que les Etats-Unis avaient pris compte de leurs inquiétudes. Ils ne se sont rendus compte qu’après le vote que la résolution que les Etats-Unis avaient présenté le « texte du président », qui était truffé de langage pro contraceptif.

L’utilisation des textes du président comme base du vote est une pratique nouvelle et de nombreuses délégations nationales la considèrent comme un développement troublant. Elle signifie que toutes les négociations réalisées par les gouvernements sont des efforts réalisés pour rien, et que la décision finale est celle d’un seul pays.

John Klink, un des plus anciens chefs négociateurs du Saint Siège, et représentant des délégations américaines à plusieurs reprises, a déclaré au Friday Fax que les « présidents font souvent des tentatives pour atteindre leur buts, comme le feraient des pays accueillis à la table des négociations. »

Mais en quatorze années de travail à l’ONU, il « ne se souvient pas d’une seule fois où un texte du président aurait été imposé aux négociateurs ».

Anonymous
Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut

- Sujets similaires

 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum