Mois de juillet mois du Précieux Sang
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Mois de juillet mois du Précieux Sang
Bonne fête du Précieux Sang
Cordialement dans le Christ
|
Invité- Invité
Re: Mois de juillet mois du Précieux Sang
Bouquet spirituel: «Et Moi,
quand J'aurai été élevé de terre, J'attirerai tout à Moi.» Jn 12, 32
Fête du
Très PRÉCIEUX-SANG
de Notre-Seigneur Jésus-Christ
L'Histoire de l'Église, c'est l'histoire du Précieux Sang. "C'est par
lui, et non par le sang des taureaux et des boucs, que nous avons été
rachetés; c'est par Son propre Sang que le Christ est entré une fois
pour toutes dans le Saint des Saints, après avoir acquis une rédemption
éternelle," déclare saint Paul, le premier docteur du Précieux Sang.
Le sang des Martyrs et les sueurs des Saints de tous les temps sont le
prolongement du Précieux Sang de Jésus-Christ. Chacun d'eux ne
pouvait-il pas répéter avec saint Paul: "J'achève en ma propre chair ce
qui manque aux souffrances de Jésus-Christ."
Aussi est-ce à bon droit que la liturgie sacrée célèbre le Précieux Sang
durant tout le cours de l'année. Par le sacrifice des autels,
Notre-Seigneur Jésus-Christ ne cesse de répandre Sa vertu purificatrice
sur le monde, criant non vengeance, mais miséricorde. Il étouffe la
voix des crimes des pécheurs et change les foudres vengeresses en pluie
de grâces. Le Père Éternel exige que le Sang de Son Fils bien-aimé soit
le bain qui purifie notre conscience. Ce Sang d'un si haut prix nous
est donné, non avec parcimonie, mais avec une générosité divine.
Incomparable Victime préparée par l'Éternel, l'Enfant-Dieu commence Sa
mission de Rédempteur au jour de la Circoncision. Au jardin des
oliviers, la terre est arrosée de la sueur de Son sang adorable. Au
prétoire, ce ne sont plus des gouttes, mais des ruisseaux de sang qui
coulent de tout Son corps, sous les coups redoublés de la flagellation.
Sa tête n'est pas épargnée, les épines qui y sont enfoncées l'inondent
et l'empourprent de Son sang.
Dans les sentiers du Calvaire, tous les pas du Rédempteur sont marqués
par des traces de sang. Ce Précieux Sang jaillit encore avec effusion
au moment où les soldats Lui arrachent violemment Ses habits collés à
Ses plaies. Lorsque Ses pieds et Ses mains sont percés par de gros
clous qui fixent Son saint corps à la croix, quatre fleuves de sang
fécondent la terre desséchée et maudite par le péché. Avec le coup de
lance, une nouvelle plaie s'ouvre encore et laisse sortir la dernière
goutte de sang des veines de notre très doux Sauveur.
Rachetés à un si haut prix, ne nous rendons plus esclaves des créatures.
Nous portons sur nos fronts la croix du Christ, nous sommes teints de
Son sang; n'effaçons pas les marques d'une si glorieuse servitude.
Puisqu'Il a racheté notre vie si chèrement, consacrons-la toute entière
au service de ce Dieu d'amour et ne rompons pas un marché qui nous est
si avantageux. Lorsque le prêtre offre ce Précieux Sang sur l'autel,
entourons-le de nos plus respectueux hommages.
quand J'aurai été élevé de terre, J'attirerai tout à Moi.» Jn 12, 32
Fête du
Très PRÉCIEUX-SANG
de Notre-Seigneur Jésus-Christ
L'Histoire de l'Église, c'est l'histoire du Précieux Sang. "C'est par
lui, et non par le sang des taureaux et des boucs, que nous avons été
rachetés; c'est par Son propre Sang que le Christ est entré une fois
pour toutes dans le Saint des Saints, après avoir acquis une rédemption
éternelle," déclare saint Paul, le premier docteur du Précieux Sang.
Le sang des Martyrs et les sueurs des Saints de tous les temps sont le
prolongement du Précieux Sang de Jésus-Christ. Chacun d'eux ne
pouvait-il pas répéter avec saint Paul: "J'achève en ma propre chair ce
qui manque aux souffrances de Jésus-Christ."
Aussi est-ce à bon droit que la liturgie sacrée célèbre le Précieux Sang
durant tout le cours de l'année. Par le sacrifice des autels,
Notre-Seigneur Jésus-Christ ne cesse de répandre Sa vertu purificatrice
sur le monde, criant non vengeance, mais miséricorde. Il étouffe la
voix des crimes des pécheurs et change les foudres vengeresses en pluie
de grâces. Le Père Éternel exige que le Sang de Son Fils bien-aimé soit
le bain qui purifie notre conscience. Ce Sang d'un si haut prix nous
est donné, non avec parcimonie, mais avec une générosité divine.
Incomparable Victime préparée par l'Éternel, l'Enfant-Dieu commence Sa
mission de Rédempteur au jour de la Circoncision. Au jardin des
oliviers, la terre est arrosée de la sueur de Son sang adorable. Au
prétoire, ce ne sont plus des gouttes, mais des ruisseaux de sang qui
coulent de tout Son corps, sous les coups redoublés de la flagellation.
Sa tête n'est pas épargnée, les épines qui y sont enfoncées l'inondent
et l'empourprent de Son sang.
Dans les sentiers du Calvaire, tous les pas du Rédempteur sont marqués
par des traces de sang. Ce Précieux Sang jaillit encore avec effusion
au moment où les soldats Lui arrachent violemment Ses habits collés à
Ses plaies. Lorsque Ses pieds et Ses mains sont percés par de gros
clous qui fixent Son saint corps à la croix, quatre fleuves de sang
fécondent la terre desséchée et maudite par le péché. Avec le coup de
lance, une nouvelle plaie s'ouvre encore et laisse sortir la dernière
goutte de sang des veines de notre très doux Sauveur.
Rachetés à un si haut prix, ne nous rendons plus esclaves des créatures.
Nous portons sur nos fronts la croix du Christ, nous sommes teints de
Son sang; n'effaçons pas les marques d'une si glorieuse servitude.
Puisqu'Il a racheté notre vie si chèrement, consacrons-la toute entière
au service de ce Dieu d'amour et ne rompons pas un marché qui nous est
si avantageux. Lorsque le prêtre offre ce Précieux Sang sur l'autel,
entourons-le de nos plus respectueux hommages.
Invité- Invité
Re: Mois de juillet mois du Précieux Sang
Le mois de
juillet est consacré d'une manière particulière à la dévotion au Très
Précieux Sang de Notre-Seigneur Jésus-Christ, en raison de la
célébration de la fête du Précieux Sang le 1er juillet. Cette fête
fut instituée par le Bienheureux Pie IX, en action de grâces pour son
retour à Rome en 1849 après l'échec de la révolution
romaine.
Tout comme les fêtes du Très Saint Sacrement et du Sacré-Coeur, la
fête du 1er juillet est un approfondissement - toujours nécessaire et
jamais épuisé - du mystère de notre Rédemption que nous
célébrons au cours du Triduum Sacré. Le culte du Précieux Sang nous
donne en effet de vénérer les souffrances de Notre-Seigneur, tout en
rendant grâce pour le triomphe sur le mal, sur le péché et
sur la mort que Sa Passion nous a obtenu (tout cela est
admirablement résumé dans l'oraison des litanies que nous publions
ci-dessous). Le prix de notre salut - la "rançon" versée pour le rachat
de nos péchés - c'est ce Sang divin qui a coulé dans le jardin de
Gethsémani, sur le pavé du corps de garde de l'Antonia lors de la
flagellation et du couronnement d'épines, dans les rues de
Jérusalem pendant le chemin de la Croix, sur le Golgotha pendant les
trois heures d'agonie et qui enfin s'est répandu jusqu'à la dernière
goutte quand la lance du centurion a ouvert le Coeur de
Jésus. Toutefois la contemplation de ce mystère loin de rester dans
une espèce de dolorisme malsain s'épanouit en action de grâce et en
amoureuse reconnaissance parce que nous le regardons
désormais tout rayonnant de gloire.
Seigneur, ayez pitié de nous. Seigneur, ayez pitié de nous.
O Christ, ayez pitié de nous. O Christ, ayez pitié de nous.
Seigneur, ayez pitié de nous. Seigneur, ayez pitié de nous.
Père céleste qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Fils, Rédempteur du monde, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Esprit Saint qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Trinité Sainte qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous.
Sang du Christ, fils unique du Père Eternel, Sauvez-nous
Sang du Christ, Verbe incarné, Sauvez-nous
Sang du Christ,Nouveau et Ancien Testament, Sauvez-nous
Sang du Christ, répandu sur la terre pendant son agonie, Sauvez-nous
Sang du Christ, versé dans la flagellation, Sauvez-nous
Sang du Christ, émanant de la couronne d'épines, Sauvez-nous
Sang du Christ,répandu sur la Croix, Sauvez-nous
Sang du Christ, prix de notre salut, Sauvez-nous
Sang du Christ, sans lequel il ne peut y avoir de rémission,
Sauvez-nous
Sang du Christ, nourriture eucharistisque et purification des âmes,
Sauvez-nous
Sang du Christ,fleuve de miséricorde, Sauvez-nous
Sang du Christ, victoire sur les démons, Sauvez-nous
Sang du Christ, force des martyrs, Sauvez-nous
Sang du Christ, vertu des confesseurs, Sauvez-nous
Sang du Christ, source de virginité, Sauvez-nous
Sang du Christ, soutien de ceux qui sont dans le danger, Sauvez-nous
Sang du Christ, soulagement de ceux qui peinent, Sauvez-nous
Sang du Christ, espoir des pénitents, Sauvez-nous
Sang du Christ, secours des mourants, Sauvez-nous
Sang du Christ, paix et douceur des coeurs, Sauvez-nous
Sang du Christ, gage de vie éternelle, Sauvez-nous
Sang du Christ, qui délivre les âmes du Purgatoire, Sauvez-nous
Sang du Christ, digne de tout honneur et de toute gloire,
Sauvez-nous
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, pardonnez-nous,
Jésus.
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, exaucez-nous,
Jésus.
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, ayez pitié de nous,
Jésus.
V.: Vous nous avez rachetés, Seigneur, par votre Sang.
R.: Et vous avez fait de nous un royaume pour notre Dieu.
Prions.
Dieu éternel et tout-puissant qui avez constitué votre fils unique,
Rédempteur du monde, et avez voulu être apaisé par son sang, faîtes,
nous vous en prions, que, vénérant le prix de notre salut
et étant par lui protégés sur la terre contre les maux de cette vie,
nous recueillions la récompense éternelle dans le Ciel. Par le même
Jésus-Christ Notre-Seigneur. Ainsi-soit-il.
Supplique au Père Eternel
en invoquant les mérites du Précieux Sang :
O Dieu notre Père, regardez le Sang Précieux que votre Fils unique a
répandu sur la croix, pour notre salut et poursuivez en nous l'œuvre de
votre amour rédempteur : c'est par lui que nous avons
été rachetés et nous nous présentons devant le trône de votre
éternelle majesté en invoquant encore ses mérites.
Accordez-nous de vivre dans la fidélité aux grâces que nous avons
reçues grâce à la victoire du divin Crucifié ; ne permettez pas que nous
rendions vaine - par notre infidélité et par nos péchés
- l'efficacité de cette effusion si généreuse ; mais par lui
fortifiez-nous toujours plus contre les tentations et les attaques de
l'ennemi.
Ecoutez avec bienveillance nos prières et recevez favorablement les
intentions que nous vous présentons (…) : Dieu de miséricorde infinie,
au nom de votre Fils Jésus Christ Notre-Seigneur et par
la puissance du Sang Précieux qu'il a répandu pour nous, soyez-nous
favorable et venez à notre secours. Ainsi soit-il.
(prière composée par Frère
Maximilien-Marie du Sacré-Coeur)
juillet est consacré d'une manière particulière à la dévotion au Très
Précieux Sang de Notre-Seigneur Jésus-Christ, en raison de la
célébration de la fête du Précieux Sang le 1er juillet. Cette fête
fut instituée par le Bienheureux Pie IX, en action de grâces pour son
retour à Rome en 1849 après l'échec de la révolution
romaine.
Tout comme les fêtes du Très Saint Sacrement et du Sacré-Coeur, la
fête du 1er juillet est un approfondissement - toujours nécessaire et
jamais épuisé - du mystère de notre Rédemption que nous
célébrons au cours du Triduum Sacré. Le culte du Précieux Sang nous
donne en effet de vénérer les souffrances de Notre-Seigneur, tout en
rendant grâce pour le triomphe sur le mal, sur le péché et
sur la mort que Sa Passion nous a obtenu (tout cela est
admirablement résumé dans l'oraison des litanies que nous publions
ci-dessous). Le prix de notre salut - la "rançon" versée pour le rachat
de nos péchés - c'est ce Sang divin qui a coulé dans le jardin de
Gethsémani, sur le pavé du corps de garde de l'Antonia lors de la
flagellation et du couronnement d'épines, dans les rues de
Jérusalem pendant le chemin de la Croix, sur le Golgotha pendant les
trois heures d'agonie et qui enfin s'est répandu jusqu'à la dernière
goutte quand la lance du centurion a ouvert le Coeur de
Jésus. Toutefois la contemplation de ce mystère loin de rester dans
une espèce de dolorisme malsain s'épanouit en action de grâce et en
amoureuse reconnaissance parce que nous le regardons
désormais tout rayonnant de gloire.
Seigneur, ayez pitié de nous. Seigneur, ayez pitié de nous.
O Christ, ayez pitié de nous. O Christ, ayez pitié de nous.
Seigneur, ayez pitié de nous. Seigneur, ayez pitié de nous.
Père céleste qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Fils, Rédempteur du monde, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Esprit Saint qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Trinité Sainte qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous.
Sang du Christ, fils unique du Père Eternel, Sauvez-nous
Sang du Christ, Verbe incarné, Sauvez-nous
Sang du Christ,Nouveau et Ancien Testament, Sauvez-nous
Sang du Christ, répandu sur la terre pendant son agonie, Sauvez-nous
Sang du Christ, versé dans la flagellation, Sauvez-nous
Sang du Christ, émanant de la couronne d'épines, Sauvez-nous
Sang du Christ,répandu sur la Croix, Sauvez-nous
Sang du Christ, prix de notre salut, Sauvez-nous
Sang du Christ, sans lequel il ne peut y avoir de rémission,
Sauvez-nous
Sang du Christ, nourriture eucharistisque et purification des âmes,
Sauvez-nous
Sang du Christ,fleuve de miséricorde, Sauvez-nous
Sang du Christ, victoire sur les démons, Sauvez-nous
Sang du Christ, force des martyrs, Sauvez-nous
Sang du Christ, vertu des confesseurs, Sauvez-nous
Sang du Christ, source de virginité, Sauvez-nous
Sang du Christ, soutien de ceux qui sont dans le danger, Sauvez-nous
Sang du Christ, soulagement de ceux qui peinent, Sauvez-nous
Sang du Christ, espoir des pénitents, Sauvez-nous
Sang du Christ, secours des mourants, Sauvez-nous
Sang du Christ, paix et douceur des coeurs, Sauvez-nous
Sang du Christ, gage de vie éternelle, Sauvez-nous
Sang du Christ, qui délivre les âmes du Purgatoire, Sauvez-nous
Sang du Christ, digne de tout honneur et de toute gloire,
Sauvez-nous
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, pardonnez-nous,
Jésus.
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, exaucez-nous,
Jésus.
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, ayez pitié de nous,
Jésus.
V.: Vous nous avez rachetés, Seigneur, par votre Sang.
R.: Et vous avez fait de nous un royaume pour notre Dieu.
Prions.
Dieu éternel et tout-puissant qui avez constitué votre fils unique,
Rédempteur du monde, et avez voulu être apaisé par son sang, faîtes,
nous vous en prions, que, vénérant le prix de notre salut
et étant par lui protégés sur la terre contre les maux de cette vie,
nous recueillions la récompense éternelle dans le Ciel. Par le même
Jésus-Christ Notre-Seigneur. Ainsi-soit-il.
Supplique au Père Eternel
en invoquant les mérites du Précieux Sang :
O Dieu notre Père, regardez le Sang Précieux que votre Fils unique a
répandu sur la croix, pour notre salut et poursuivez en nous l'œuvre de
votre amour rédempteur : c'est par lui que nous avons
été rachetés et nous nous présentons devant le trône de votre
éternelle majesté en invoquant encore ses mérites.
Accordez-nous de vivre dans la fidélité aux grâces que nous avons
reçues grâce à la victoire du divin Crucifié ; ne permettez pas que nous
rendions vaine - par notre infidélité et par nos péchés
- l'efficacité de cette effusion si généreuse ; mais par lui
fortifiez-nous toujours plus contre les tentations et les attaques de
l'ennemi.
Ecoutez avec bienveillance nos prières et recevez favorablement les
intentions que nous vous présentons (…) : Dieu de miséricorde infinie,
au nom de votre Fils Jésus Christ Notre-Seigneur et par
la puissance du Sang Précieux qu'il a répandu pour nous, soyez-nous
favorable et venez à notre secours. Ainsi soit-il.
(prière composée par Frère
Maximilien-Marie du Sacré-Coeur)
Invité- Invité
Re: Mois de juillet mois du Précieux Sang
Chapelet du
Précieux Sang
Le Chapelet du
Précieux Sang est composé de
33 grains, en mémoire des 33 années de la vie terrestre de Jésus. La
prière du
Notre-Père est ainsi récitée 33 fois en cet honneur. Durant ce chapelet
on
médite sur les 7 circonstances principales où par amour pour nous et
pour notre
salut, le Seigneur Jésus-Christ donna son sang. Les sept mystères
médités sont
dans l’ordre :
1.
La circoncision
2.
L'agonie à Gethsémani
3.
La flagellation
4.
Le couronnement d'épines
5.
La montée au Calvaire
6.
Le crucifiement
7.
Le coup de lance
Voici comment réciter
ce chapelet:
On commence par les 6 groupes de 5
grains. Chaque groupe permet de méditer sur un des six premiers
mystères :
On énonce le mystère
que l’on médite, puis on
récite 5 Notre Père sur les 5 grains,
suivit de l’invocation :
« O
Dieu, viens à mon aide. O Seigneur, dépêchez vous de m’aider ! »
On
récite ensuite un Gloire au Père
suivit de la prière suivante :
« Nous
vous supplions, Seigneur, aidez Vos servants que Vous avez rachetés par
Votre
Précieux Sang »
Ensuite, après les 6 groupes, on
médite le septième et dernier mystère sur le groupe de 3 grains.
On
énonce le mystère que l’on médite, puis on récite 3 Notre
Père sur les 3 grains, suivit de l’invocation :
« O
Dieu, viens à mon aide. O Seigneur, dépêchez vous de m’aider ! »
On
récite ensuite un Gloire au Père
suivit de la prière suivante :
« Nous
vous supplions, Seigneur, aidez Vos servants que Vous avez rachetés par
Votre
Précieux Sang »
On conclut le chapelet par la prière
suivante :
« Père Éternel, je Vous offre le plus Précieux Sang de Jésus-Christ en
réparation de
mes péchés, pour les besoins de la sainte Église et pour le soulagement
des
âmes du purgatoire »
Précieux Sang
Le Chapelet du
Précieux Sang est composé de
33 grains, en mémoire des 33 années de la vie terrestre de Jésus. La
prière du
Notre-Père est ainsi récitée 33 fois en cet honneur. Durant ce chapelet
on
médite sur les 7 circonstances principales où par amour pour nous et
pour notre
salut, le Seigneur Jésus-Christ donna son sang. Les sept mystères
médités sont
dans l’ordre :
1.
La circoncision
2.
L'agonie à Gethsémani
3.
La flagellation
4.
Le couronnement d'épines
5.
La montée au Calvaire
6.
Le crucifiement
7.
Le coup de lance
Voici comment réciter
ce chapelet:
On commence par les 6 groupes de 5
grains. Chaque groupe permet de méditer sur un des six premiers
mystères :
On énonce le mystère
que l’on médite, puis on
récite 5 Notre Père sur les 5 grains,
suivit de l’invocation :
« O
Dieu, viens à mon aide. O Seigneur, dépêchez vous de m’aider ! »
On
récite ensuite un Gloire au Père
suivit de la prière suivante :
« Nous
vous supplions, Seigneur, aidez Vos servants que Vous avez rachetés par
Votre
Précieux Sang »
Ensuite, après les 6 groupes, on
médite le septième et dernier mystère sur le groupe de 3 grains.
On
énonce le mystère que l’on médite, puis on récite 3 Notre
Père sur les 3 grains, suivit de l’invocation :
« O
Dieu, viens à mon aide. O Seigneur, dépêchez vous de m’aider ! »
On
récite ensuite un Gloire au Père
suivit de la prière suivante :
« Nous
vous supplions, Seigneur, aidez Vos servants que Vous avez rachetés par
Votre
Précieux Sang »
On conclut le chapelet par la prière
suivante :
« Père Éternel, je Vous offre le plus Précieux Sang de Jésus-Christ en
réparation de
mes péchés, pour les besoins de la sainte Église et pour le soulagement
des
âmes du purgatoire »
Invité- Invité
Re: Mois de juillet mois du Précieux Sang
Bonjour
Consécration au Précieux Sang de
Jésus Christ
Miséricordieux Jésus, conscient de mon néant
et de la Grandeur Divine, je me jette à Vos Pieds pour Vous remercier
des nombreuses Grâces que Vous m'avez accordées, particulièrement celles
de m'avoir délivré, par la Vertu de Votre Précieux Sang, du pouvoir
néfaste de satan.
En présence de la Vierge Marie, ma Mère, de mon
Saint Ange Gardien, de mes Saints Patrons et de toute la Cour Céleste,
je me consacre librement et d'un cœur sincère à Votre Sang Précieux, Ô
Jésus, au moyen duquel Vous avez sauvé le monde du péché, de la mort et
de l'enfer.
Je Vous promets, avec le secours de Votre Sainte Grâce,
de susciter et de répandre de toutes mes forces et selon mes moyens, la
dévotion à Votre Précieux Sang, gage de notre salut, afin que Votre Sang
Adorable soit honoré et glorifié.
Je voudrais, par ce moyen, réparer
mes infidélités envers Votre Précieux Sang, signe de Votre Amour, et
faire amende honorable pour les nombreuses profanations des hommes à
l'égard de Votre Sang Rédempteur.
Ne Vous souvenez plus de mes
propres péchés, de mes froideurs et de mes ingratitudes.
C'est
pourquoi je Vous offre, Ô Jésus, l'Amour, la Vénération et l'Adoration
de votre très Saint Mère, de Vos disciples fidèles et de tous les Saints
à l'égard de Votre Précieux Sang.
Je Vous supplie de ne plus Vous
souvenir de mes infidélités et froideurs passées et de pardonner à tous
ceux qui Vous ont offensé.
Aspergez-moi, Ô mon Divin Sauveur, ainsi
que tous les hommes, de Votre Précieux Sang, afin que désormais, nous
Vous aimions de tout notre cœur, Ô Amour Crucifié, et vénérions en tout
temps dignement le prix de notre salut.
AMEN.
Cordialement dans le Christ
Consécration au Précieux Sang de
Jésus Christ
Miséricordieux Jésus, conscient de mon néant
et de la Grandeur Divine, je me jette à Vos Pieds pour Vous remercier
des nombreuses Grâces que Vous m'avez accordées, particulièrement celles
de m'avoir délivré, par la Vertu de Votre Précieux Sang, du pouvoir
néfaste de satan.
En présence de la Vierge Marie, ma Mère, de mon
Saint Ange Gardien, de mes Saints Patrons et de toute la Cour Céleste,
je me consacre librement et d'un cœur sincère à Votre Sang Précieux, Ô
Jésus, au moyen duquel Vous avez sauvé le monde du péché, de la mort et
de l'enfer.
Je Vous promets, avec le secours de Votre Sainte Grâce,
de susciter et de répandre de toutes mes forces et selon mes moyens, la
dévotion à Votre Précieux Sang, gage de notre salut, afin que Votre Sang
Adorable soit honoré et glorifié.
Je voudrais, par ce moyen, réparer
mes infidélités envers Votre Précieux Sang, signe de Votre Amour, et
faire amende honorable pour les nombreuses profanations des hommes à
l'égard de Votre Sang Rédempteur.
Ne Vous souvenez plus de mes
propres péchés, de mes froideurs et de mes ingratitudes.
C'est
pourquoi je Vous offre, Ô Jésus, l'Amour, la Vénération et l'Adoration
de votre très Saint Mère, de Vos disciples fidèles et de tous les Saints
à l'égard de Votre Précieux Sang.
Je Vous supplie de ne plus Vous
souvenir de mes infidélités et froideurs passées et de pardonner à tous
ceux qui Vous ont offensé.
Aspergez-moi, Ô mon Divin Sauveur, ainsi
que tous les hommes, de Votre Précieux Sang, afin que désormais, nous
Vous aimions de tout notre cœur, Ô Amour Crucifié, et vénérions en tout
temps dignement le prix de notre salut.
AMEN.
Cordialement dans le Christ
Invité- Invité
Re: Mois de juillet mois du Précieux Sang
ARDENTE PRIÈRE AU PRÉCIEUX SANG
(Recommandée pour une neuvaine)
C'est par la voix de votre Sang, ô Jésus, que je viens vous presser,
vous
solliciter, vous importuner... Quoique vous sembliez rejeter mes
supplications, je ne quitterai point vos pieds sanglants que vous ne
m'ayez
exaucé. Trop de grâces, trop de miséricordes ont jailli de vos plaies
pour que je n'espère pas jusqu'à la fin en l'efficacité du Sang qui en
découle !
Donc, ô Jésus, par votre Sang sept fois répandu,-- par chacune des
gouttes
du Prix sacré de ma rédemption,-- par les larmes de votre Mère
Immaculée, je
vous en conjure, je vous en supplie, exaucez mon instante prière.
(Spécifiez ici votre demande.)
O vous qui, aux jours de votre vie mortelle, avez
consolé tant
de souffrances, guéri tant d'infirmités, relevé tant de courages,
n'aurez-vous pas pitié d'une âme qui crie vers vous du fond de ses
angoisses
?... Oh ! non, cela est impossible !... Encore un soupir de mon coeur,
et de la
plaie du vôtre, ô Jésus, va s'échapper, dans un flot de Sang
miséricordieux, la grâce tant désirée!... O Jésus! Jésus! hâtez le
moment
où vous changerez mes pleurs en allégresse, mes gémissements en actions
de
grâces !
O Marie, Source du Sang divin, je vous en conjure, ne
laissez
point perdre cette occasion de faire glorifier le Sang qui vous a faite
Immaculée. Ainsi soit-il.
(100 jours d'indulgence)
Nihil obstats***Victor Quintal,
v.g.***S.-Hyacinthe, le 5
novembre 1948.
Imprimatur:+ Arthur Douville, Évêque de
S.-Hyacinthe,
S.-Hyacinthe, 5 novembre 1948.
*************
QUI EST MÈRE CATHERINE AURÉLIE ?
************
Une Canadienne française, née et baptisée à
Saint-Hyacinthe, Québec. Aurélie était la septième d'une famille de 9
enfants. Son père avait nom: Joseph Caouette, et sa mère:
Marguerite Olivier.
Dès sa plus tendre enfance, elle eut une dévotion
marquée
pour la Passion de Jésus et elle écoutait avec émotion le récit de ses
souffrances. Au foyer, elle égayait par le charme et la gaieté de sa
conversation. Elle avait le don de s'attirer les coeurs. Son sourire
était doux et aimable; ses manières gracieuses et son amabilité la
rendaient
attrayante pour son entourage.
Ses parents, désirant lui donner une éducation et une
formation profondément chrétiennes, la confièrent dès l'âge de 12 ans,
aux
Soeurs de la Congrégation de Notre-Dame qui dirigeaient alors un
pensionnat
dans cette ville même de Saint-Hyacinthe.
Pendant le cours de sa vie au pensionnat, elle fut une
compagne
recherchée et préférée; on admirait sa piété et son caractère aimable
comme sa vertu. En 1850, ses études terminées, Aurélie quitte le
pensionnat et, durant plus de 10 ans, elle cherchera à découvrir l'appel
du
Seigneur à travers la maladie et les peines intérieures comme à travers
les
joies extraordinaires dont elle fut favorisée.
Le divin Maître préparait Aurélie pour l'oeuvre immense
qu'il
lui destinait et il avait mis sur sa route un sage directeur spirituel
en Mgr
Joseph-Sabin Raymond, prêtre aussi pieux que savant. Il avait suivi au
jour le jour, pour ainsi dire, le cheminement spirituel de cette âme
privilégiée. Le 30 août 1854, Aurélie fit admise dans le Tiers-Ordre
de Saint Dominique et reçut le nom de Catherine en mémoire de la
séraphique
Catherine de Sienne. Désormais Aurélie signera toujours:
Catherine-Aurélie.
Äme ardente, Aurélie est constamment attirée vers le
Dieu de
L'Eucharistie et elle témoigne d'une véritable piété filiale envers la
Vierge Immaculée. Sa piété se manifeste surtout envers Jésus crucifié
versant son sang pour la rédemption de l'humanité. Le cri de Jésus sur
la croix: '' J'ai soif !'' retentissait sans cesse au fond de son âme
et
la pressait constamment de consacrer sa vie au salut des âmes, par la
prière
et la pénitence. Elle avait saisi l'amour du Christ et voulait lui
rendre
amour pour amour.
Attirée vers la vie religieuse et après avoir cherché
sincèrement dans la prière et la consultation de personnes qualifiées et
autorisées, Catherine-Aurélie s'adressa à Monseigneur Joseph LaRocque,
évêque de Saint-Hyacinthe. Celui-ci discerna les vues de Dieu sur elle,
et décida l'établissement de l'Institut en la fête du Patronage de Saint
Joseph, le 14 avril 1861.
Le 14 septembre 1861, l'Église de Saint-Hyacinthe
donnait
naissance à la première Communauté contemplative de notre pays sous le
titre: '' Les Soeurs Adoratrices du Précieux Sang, Filles de Marie
Immaculée.'' L'idéal d'Aurélie devenait une réalité.
Mère Catherine-Aurélie guida la petite barque du
Précieux
Sang avec tact et dignité. Son esprit généreux fut toujours animé par
la prudence et l'esprit propre de l'Institut: l'Adoration du Précieux
Sang et la Réparation pour les outrages qu'il reçoit. L'oeuvre qui
semblait attirer le plus fortement son coeur était son zèle pour
répandre au
loin la dévotion qu'elle aimait si intensément. Elle pensait alors que
le moyen le plus efficace était d'ouvrir des monastères où le Sang divin
serait aimé et honoré.
But fondamental-- Rendre gloire au Père
par son
Fils dans son mystère rédempteur; -- Honorer la Vierge
Immaculée; -- Procurer le bonheur et le salut des âmes.
Héritage spirituel -- Demeurer présentes
dans
l'Église et dans le monde entier par le ministère de la Prière et de la
Réparation dans la solitude et le silence.
Ministère de la prière -- Prier pour
l'Église
universelle et pour l'Église locale où nous vivons; -- Pour
les
prêtres et leur Ministère; -- Pour les malades et tous
ceux qui
souffrent; -- Pour les familles; -- Pour
toutes les
intentions qui nous sont confiées.
Caractéristique -- JOIE en donnant amour
pour
amour; -- Rendre les croyants plus conscients de la
bénédiction
que nous possédons déjà sur la terre.
Paroles de Mère Catherine-Aurélie -- '' Je
voudrais des coeurs qui rendent à Jésus amour pour amour.'' (Sitio)
*************
Notes biographiques:
Mère Catherine-Aurélie-du-Précieux-Sang
Naissance: 11 juillet 1833
Fondation de la Congrégation des Religieuses
Adoratrices du
Précieux-Sang, première Communauté contemplative fondée au Canada par
une
Canadienne, à Saint-Hyacinthe: 14 septembre 1861.
Décès: 6 juillet 1905
Exhumation: 7 octobre 1982
Réinhumation: 11 juillet 1983
Ouverture diocésaine de la Cause de Canonisation: 20
novembre 1984.
*************
PRIÈRE
pour la canonisation de
Mère Catherine-Aurélie-du-Précieux-Sang
fondatrice de la Congrégation des Religieuses
Adoratrices du
Précieux-Sang
O Christ rédempteur, qui as mis au coeur de Mère
Catherine-Aurélie-du Précieux-Sang un ardent désir de travailler au
salut des
âmes par une vie de prière et de pénitence, et l'as appelée à fonder une
nouvelle communauté contemplative pour procurer la gloire de ton Sang
adorable
et l'honneur de ton Immaculée Mère, daigne glorifier ta fidèle servante
en
nous accordant, par son intercession, la faveur que nous sollicitons.
Apprends-nous, par son exemple, à méditer ta passion
et ta mort, et à offrir sans cesse à Dieu le Père ton précieux Sang pour
tous les besoins de la Sainte Église. Amen.
3 gloire au Père.
Prière de signaler toute faveur reçue au: Centre
Aurélie Caouette, C.P. 401, St-Hyacinthe, Qué. Canada J2S 7B8.
Imprimatur, + Louis Langevin, évêque de
Saint-Hyacinthe, le 6 mai 1986.
*************
Tout découle pour nous de la vertu du Sang du
Christ. ( Jean XXIII )
*************
SOUVIENS-TOI, Ô MA FILLE,
Que le cri de ton coeur doit être: Gloire au
Sang !
Ton unique besoin: T'immoler ;
Ton insatiable soif : le Sang de Jésus et le
salut des âmes ;
Ta seule occupation : Adorer, réparer, te
dépenser aux intérêts de Jésus ;
Ton Pressoir : la Règle ;
Ton Guide : l'Obéissance ;
Ta Compagnie : les Anges ;
Ton Modèle : Jésus-Crucifié ;
Ta Force : le Sang divin ;
Ton Appui : la Croix ;
Ton Arsenal : l'Oraison ;
Ton Arme : la Prière ;
Ton Flambeau : la Foi ;
Ton Juge : tes Oeuvres ;
Ton Refuge : Marie ;
Ton Pain : la Charité ;
Ton Breuvage : l'Amour ;
Ton Vêtement : les Vertus ;
Ton Ornement : la Modestie ;
Ta Beauté : la Pureté ;
Tes Joyaux : la Souffrance ;
Ta Richesse : la Pauvreté ;
Ta Solitude : le Pied de la Croix ;
Ton Paradis : le Tabernacle.
*************
Site
internet des Soeurs Adoratrices du Précieux Sang
Invité- Invité
Re: Mois de juillet mois du Précieux Sang
PRIÈRES
LES SEPT OFFRANDES DU PRÉCIEUX SANG
.
1. — Père Éternel, je vous offre les
mérites du très Précieux Sang de Jésus, votre Fils bien-aimé et mon
divin Rédempteur, pour la propagation et l’exaltation de la sainte
Église, ma tendre Mère; pour la conservation et la prospérité de son
chef visible, le Souverain Pontife; pour les Cardinaux, les Évêques, les
Pasteurs des âmes, et pour tous les ministres du sanctuaire.
Gloire au Père, au Fils et au Saint-Esprit, comme il était au
commencement, maintenant et toujours, et pour tous les siècles des
siècles. Ainsi soit-il.
Que Jésus soit à jamais béni et remercié pour nous avoir sauvés au prix
de tout son Sang !
2. — Père Éternel, je vous offre les mérites du très Précieux
Sang de Jésus, votre Fils bien-aimé et mon divin Rédempteur, pour
obtenir la paix et la concorde entre les peuples, pour l’abaissement des
ennemis de la sainte foi et la félicité du peuple chrétien.
Gloire au Père, au Fils et au Saint-Esprit, comme il était au
commencement, maintenant et toujours, et pour tous les siècles des
siècles. Ainsi soit-il.
Que Jésus soit à jamais béni et remercié pour nous avoir sauvés au prix
de tout son Sang !
3. — Père Éternel, je vous offre les mérites du très Précieux
Sang de Jésus, votre Fils bien-aimé et mon divin Rédempteur, pour que
vous daigniez éclairer les incrédules, extirper toutes les hérésies et
convertir les pécheurs.
Gloire au Père, au Fils et au Saint-Esprit, comme il était au
commencement, maintenant et toujours, et pour tous les siècles des
siècles. Ainsi soit-il.
Que Jésus soit à jamais béni et remercié pour nous avoir sauvés au prix
de tout son Sang !
4. — Père Éternel, je vous offre les mérites du très Précieux
Sang de Jésus, votre Fils bien-aimé et mon divin Rédempteur, pour tous
mes parents, mes amis et mes ennemis; pour les indigents, les malades,
les affligés, et pour tous ceux pour lesquels vous voulez que je prie et
pour qui je suis obligé de prier.
Gloire au Père, au Fils et au Saint-Esprit, comme il était au
commencement, maintenant et toujours, et pour tous les siècles des
siècles. Ainsi soit-il.
Que Jésus soit à jamais béni et remercié pour nous avoir sauvés au prix
de tout son Sang !
5. — Père Éternel, je vous offre les mérites du très Précieux
Sang de Jésus, votre Fils bien-aimé et mon divin Rédempteur, pour tous
ceux qui, dans ce jour, passeront à l’autre vie, afin que vous les
préserviez des peines de l’enfer, et que vous les mettiez le plus tôt
possible en possession de votre gloire.
Gloire au Père, au Fils et au Saint-Esprit, comme il était au
commencement, maintenant et toujours, et pour tous les siècles des
siècles. Ainsi soit-il.
Que Jésus soit à jamais béni et remercié pour nous avoir sauvés au prix
de tout son Sang !
6. — Père Éternel, je vous offre les mérites du très Précieux
Sang de Jésus, votre Fils bien-aimé et mon divin Rédempteur, pour tous
ceux qui sont affectionnés à un si grand trésor; pour tous ceux qui sont
unis avec moi pour l’adorer et l’honorer, et pour tous ceux enfin qui
travaillent à propager cette dévotion.
Gloire au Père, au Fils et au Saint-Esprit, comme il était au
commencement, maintenant et toujours, et pour tous les siècles des
siècles. Ainsi soit-il.
Que Jésus soit à jamais béni et remercié pour nous avoir sauvés au prix
de tout son Sang !
7. — Père Éternel, je vous offre les mérites du très Précieux
Sang de Jésus, votre Fils bien-aimé et mon divin Rédempteur, pour tous
mes besoins spirituels et temporels; pour le soulagement des saintes
âmes du Purgatoire, et particulièrement de celles qui ont eu le plus de
dévotion à ce Sang adorable, prix de notre Rédemption, ainsi qu’aux
douleurs et aux peines de la Très Sainte Vierge Marie, notre tendre
Mère.
Gloire au Père, au Fils et au Saint-Esprit, comme il était au
commencement, maintenant et toujours, et pour tous les siècles des
siècles. Ainsi soit-il.
Que Jésus soit à jamais béni et remercié pour nous avoir sauvés au prix
de tout son Sang !
Vive le Sang de Jésus, maintenant et toujours et dans tous les
siècles des siècles. Ainsi soit-il.
Cordialement dans le Christ
LES SEPT OFFRANDES DU PRÉCIEUX SANG
.
1. — Père Éternel, je vous offre les
mérites du très Précieux Sang de Jésus, votre Fils bien-aimé et mon
divin Rédempteur, pour la propagation et l’exaltation de la sainte
Église, ma tendre Mère; pour la conservation et la prospérité de son
chef visible, le Souverain Pontife; pour les Cardinaux, les Évêques, les
Pasteurs des âmes, et pour tous les ministres du sanctuaire.
Gloire au Père, au Fils et au Saint-Esprit, comme il était au
commencement, maintenant et toujours, et pour tous les siècles des
siècles. Ainsi soit-il.
Que Jésus soit à jamais béni et remercié pour nous avoir sauvés au prix
de tout son Sang !
2. — Père Éternel, je vous offre les mérites du très Précieux
Sang de Jésus, votre Fils bien-aimé et mon divin Rédempteur, pour
obtenir la paix et la concorde entre les peuples, pour l’abaissement des
ennemis de la sainte foi et la félicité du peuple chrétien.
Gloire au Père, au Fils et au Saint-Esprit, comme il était au
commencement, maintenant et toujours, et pour tous les siècles des
siècles. Ainsi soit-il.
Que Jésus soit à jamais béni et remercié pour nous avoir sauvés au prix
de tout son Sang !
3. — Père Éternel, je vous offre les mérites du très Précieux
Sang de Jésus, votre Fils bien-aimé et mon divin Rédempteur, pour que
vous daigniez éclairer les incrédules, extirper toutes les hérésies et
convertir les pécheurs.
Gloire au Père, au Fils et au Saint-Esprit, comme il était au
commencement, maintenant et toujours, et pour tous les siècles des
siècles. Ainsi soit-il.
Que Jésus soit à jamais béni et remercié pour nous avoir sauvés au prix
de tout son Sang !
4. — Père Éternel, je vous offre les mérites du très Précieux
Sang de Jésus, votre Fils bien-aimé et mon divin Rédempteur, pour tous
mes parents, mes amis et mes ennemis; pour les indigents, les malades,
les affligés, et pour tous ceux pour lesquels vous voulez que je prie et
pour qui je suis obligé de prier.
Gloire au Père, au Fils et au Saint-Esprit, comme il était au
commencement, maintenant et toujours, et pour tous les siècles des
siècles. Ainsi soit-il.
Que Jésus soit à jamais béni et remercié pour nous avoir sauvés au prix
de tout son Sang !
5. — Père Éternel, je vous offre les mérites du très Précieux
Sang de Jésus, votre Fils bien-aimé et mon divin Rédempteur, pour tous
ceux qui, dans ce jour, passeront à l’autre vie, afin que vous les
préserviez des peines de l’enfer, et que vous les mettiez le plus tôt
possible en possession de votre gloire.
Gloire au Père, au Fils et au Saint-Esprit, comme il était au
commencement, maintenant et toujours, et pour tous les siècles des
siècles. Ainsi soit-il.
Que Jésus soit à jamais béni et remercié pour nous avoir sauvés au prix
de tout son Sang !
6. — Père Éternel, je vous offre les mérites du très Précieux
Sang de Jésus, votre Fils bien-aimé et mon divin Rédempteur, pour tous
ceux qui sont affectionnés à un si grand trésor; pour tous ceux qui sont
unis avec moi pour l’adorer et l’honorer, et pour tous ceux enfin qui
travaillent à propager cette dévotion.
Gloire au Père, au Fils et au Saint-Esprit, comme il était au
commencement, maintenant et toujours, et pour tous les siècles des
siècles. Ainsi soit-il.
Que Jésus soit à jamais béni et remercié pour nous avoir sauvés au prix
de tout son Sang !
7. — Père Éternel, je vous offre les mérites du très Précieux
Sang de Jésus, votre Fils bien-aimé et mon divin Rédempteur, pour tous
mes besoins spirituels et temporels; pour le soulagement des saintes
âmes du Purgatoire, et particulièrement de celles qui ont eu le plus de
dévotion à ce Sang adorable, prix de notre Rédemption, ainsi qu’aux
douleurs et aux peines de la Très Sainte Vierge Marie, notre tendre
Mère.
Gloire au Père, au Fils et au Saint-Esprit, comme il était au
commencement, maintenant et toujours, et pour tous les siècles des
siècles. Ainsi soit-il.
Que Jésus soit à jamais béni et remercié pour nous avoir sauvés au prix
de tout son Sang !
Vive le Sang de Jésus, maintenant et toujours et dans tous les
siècles des siècles. Ainsi soit-il.
Cordialement dans le Christ
Invité- Invité
Re: Mois de juillet mois du Précieux Sang
- Fête du Très précieux Sang de Notre
Seigneur Jésus-Christ.
" Ayons donc confiance,
Ô mes Frères, nous dit l'Apôtre ; et, par le Sang du Christ, entrons
dans le Saint des Saints."
Saint Paul. Heb., X,
19-24.
Hendrick ter Brugghen. XVIIe.
Jean-Baptiste a montré l'Agneau, Pierre
affermi son trône, Paul préparé l'Épouse: œuvre commune, dont l'unité
fut la raison qui devait les rapprocher de si près tous trois sur le
Cycle. L'alliance étant donc maintenant assurée, tous trois rentrent
dans l'ombre ; et seule, sur les sommets où ils l'ont établie, l'Épouse
apparaît, tenant en mains la coupe sacrée du festin des noces.
Tel est le secret de la fête de ce jour. Son lever au ciel de la sainte
Liturgie, en la saison présente, est plein de mystère. Déjà, et plus
solennellement, l'Eglise a révélé aux fils de la nouvelle Alliance le
prix du Sang dont ils furent rachetés, sa vertu nourrissante et les
honneurs de l'adoration qu'il mérite. Au grand Vendredi, la terre et les
cieux contemplèrent tous les crimes noyés dans le fleuve de salut dont
les digues éternelles s'étaient enfin rompues, sous l'effort combiné de
la violence des hommes et de l'amour du divin Cœur. La fête du
Très-Saint-Sacrement nous a vus prosternés devant les autels où se
perpétue l'immolation du Calvaire, et l'effusion du Sang précieux devenu
le breuvage des humbles et l'objet des hommages des puissants de ce
monde. Voici que l'Église, cependant, convie de nouveau les chrétiens à
célébrer les flots qui s'épanchent de la source sacrée : qu'est-ce à
dire, sinon, en effet, que les solennités précédentes n'en ont point
sans doute épuisé le mystère ?
Carlo
Crivelli. XVe.
La
paix faite par ce Sang dans les bas lieux comme sur les hauteurs ; le
courant de ses ondes ramenant des abîmes les fils d'Adam purifiés,
renouvelés, dans tout l'éclat d'une céleste parure ; la table sainte
dressée pour eux sur le rivage, et ce calice dont il est la liqueur
enivrante : tous ces apprêts seraient sans but, toutes ces magnificences
demeureraient incomprises, si l'homme n'y voyait les avances d'un amour
dont les prétentions entendent n'être dépassées par les prétentions
d'aucun autre amour. Le Sang de Jésus doit être pour nous à cette heure
le Sang du Testament, le gage de l'alliance que Dieu nous propose (Ex.
XXIV, 8 ; Heb. IX, 20.), la dot constituée par l'éternelle Sagesse
appelant les hommes à cette union divine, dont l'Esprit de sainteté
poursuit sans fin la consommation dans nos âmes. Et c'est pourquoi la
présente fête, fixée toujours à quelqu'un des Dimanches après la
Pentecôte, n'interrompt point l'enseignement qu'ils ont mission de nous
donner en ce sens, mais le confirme merveilleusement au contraire.
" Ayons donc confiance, Ô mes Frères, nous dit l'Apôtre ; et,
par le Sang du Christ, entrons dans le Saint des Saints. Suivons la
route nouvelle dont le secret est devenu nôtre, la route vivante qu'il
nous a tracée au travers du voile, c'est-à-dire de sa chair. Approchons
d'un cœur vrai, d'une foi pleine, purs en tout, maintenant ferme la
profession de notre inébranlable espérance ; car celui qui s'est engagé
envers nous est fidèle. Excitons-nous chacun d'exemple à l'accroissement
de l'amour (Heb. X, 19-24.). Et que le Dieu
de paix qui a ressuscité d'entre les morts notre Seigneur Jésus-Christ,
le grand pasteur des brebis dans le Sang de l'Alliance éternelle, vous
dispose à tout bien, pour accomplir sa volonté, pour que lui-même fasse
en vous selon son bon plaisir par Jésus-Christ, à qui soit gloire dans
les siècles des siècles !" (Ibid. XIII, 20-21.).
La Flagellation. Anonyme. Sceptre de
Charles V. XVe.
Nous
ne devons pas omettre de rappeler ici que cette fête est le monument de
l'une des plus éclatantes victoires de l'Eglise au dernier siècle. Pie
IX avait été chassé de Rome, en 1848, par la Révolution triomphante ;
dans ces mêmes jours, l'année suivante, il voyait rétablir son pouvoir.
Les 28, 29 et 3o juin, sous l'égide des Apôtres, la fille aînée de
l'Eglise, fidèle à son glorieux passé, balayait les remparts de la Ville
éternelle ; le 2 juillet, fête de Marie, s'achevait la conquête.
Bientôt un double décret notifiait à la Ville et au monde la
reconnaissance du Pontife, et la manière dont il entendait perpétuer par
la sainte Liturgie le souvenir de ces événements. Le 10 août, de Gaëte
même, lieu de son refuge pendant la tourmente, Pie IX, avant d'aller
reprendre le gouvernement de ses États, s'adressait au Chef invisible de l'Église et la lui confiait par l'établissement de la fête de ce jour,
lui rappelant que, pour cette Église, il avait versé tout son Sang. Peu
après, rentré dans sa capitale, il se tournait vers Marie, comme avaient
fait en d'autres circonstances saint Pie V et Pie VII ; le Vicaire de
l'Homme-Dieu renvoyait à celle qui est le Secours des chrétiens
l'honneur de la victoire remportée au jour de sa glorieuse Visitation,
et statuait que la fête du 2 juillet serait élevée du rite double-majeur
à celui de seconde classe pour toutes les Églises : prélude à la
définition du dogme de la Conception immaculée, que l'immortel Pontife
projetait dès lors, et qui devait achever l'écrasement de la tête du
serpent.
A LA
MESSE
L'Église, que les Apôtres ont rassemblée
de toutes les nations qui sont sous le ciel, s'avance vers l'autel de l'Époux qui l'a rachetée de son Sang, et chante dans l'Introït son
miséricordieux amour. C'est elle qui est désormais le royaume de Dieu,
la dépositaire de la vérité.
Francesco
di Cecco Ghissi. XIVe.
EPÎTRE
Lecture de l'Épitre du bienheureux Paul, Apôtre, aux
Hébreux. Chap. IX.
" Mes Frères, Jésus-Christ,
le Pontife des biens futurs, étant venu à paraître, est entré une fois
dans le Sanctuaire par un tabernacle plus grand et plus parfait, qui n'a
point été fait de main d'homme, c'est-à-dire qui n'a point été formé
par la voie commune et ordinaire. Il est entré, non avec le sang des
boucs et des taureaux, mais avec son propre Sang, nous ayant acquis une
rédemption éternelle ; car si le sang des boucs et des taureaux, et
l'aspersion de l'eau mêlée avec la cendre d'une génisse, sanctifient
ceux qui ont été souillés, et leur donnent une pureté extérieure et
charnelle : combien plus le Sang du Christ, qui par l'Esprit-Saint s'est
offert lui-même à Dieu comme une victime sans tache, purifiera-t-il
notre conscience de ses œuvres mortes, pour nous rendre capables de
servir le Dieu vivant ! Et c'est pourquoi il est le médiateur du
Testament nouveau, afin que, parla mort qu'il a subie pour racheter les
prévarications commises sous le premier Testament, ceux qui y sont
appelés reçoivent l'objet de la promesse, l’héritage éternel, en
Jésus-Christ notre Seigneur."
Hans
Süss von Kulmbach. XVIe.
L'Épitre qu'on vient de lire est la
confirmation de ce que nous avons dit du caractère de cette fête. C'est
par son propre Sang que le Fils de Dieu est entré dans les cieux ; le
Sang divin reste pour nous l'introducteur à l'Alliance éternelle. Ainsi
l'ancienne Alliance, fondée sur l'observation des préceptes du Sinaï,
avait-elle consacré dans le sang le peuple et la Loi, le tabernacle et
les vases qu'il devait contenir ; mais tout cela n'était que figure.
" Or, dit saint Ambroise, c'est à la vérité que nous devons
tendre. Ici est l'ombre, ici l'image, là-haut la vérité. Dans la Loi
c'était l'ombre, l'image se trouve dans l'Évangile, la vérité au ciel.
Jadis on sacrifiait un agneau ; maintenant c'est le Christ : mais ici
sous les signes des Mystères, tandis qu'au ciel il est sans voiles. Là
seulement donc est la pleine perfection à laquelle se doivent arrêter
nos pensées, parce que toute perfection est dans la vérité sans image et
sans ombre." (Ambr. De Offic. I, 48.).
Là
seulement sera le repos. Là, dès ce monde, aspirent les fils de Dieu :
sans y atteindre pleinement, ils s'en rapprochent chaque jour ; car là
seulement se trouve la paix qui fait les saints.
"
Seigneur Dieu, dit à son tour un autre grand Docteur, saint Augustin,
donnez-nous cette paix, la paix du repos, la paix du septième jour, du
sabbat sans couchant. Car, il est vrai, tout cet ordre de la nature et
de la grâce est bien beau pour vos serviteurs, et bien bonnes sont les
réalités qu'il recouvre ; mais ses images, ses modes successifs,
n'auront qu'un temps, et, leur évolution accomplie, il passera. Les.
jours que vous avez remplis de vos créations se composent de matin et de
soir, le septième excepté qui n'a pas de déclin, parce que vous l'avez
sanctifié dans votre reposa jamais. Or ce repos, quel est-il, sinon
celui que vous prenez en nous, quand nous-mêmes reposons en vous dans la
paix féconde qui couronne en nous la série de vos grâces ? Repos sacré,
plus productif que tout labeur, les parfaits seuls vous connaissent,
ceux-là qui ont laissé le travail divin accomplir en eux l'œuvre des six
jours." (Aug. Confess. XIII, 35-37 ; de Genesi ad litt.
IV, 13-17 ; et alibi passim.).
Plaque d'émail peint et de cuivre.
Pseudo-Monvearni. XVe.
C'est pourquoi, nous dit l'Apôtre,
interprétant lui-même à l'aide des autres Écritures le passage qui vient
de lui être emprunté par la sainte Eglise, c'est pourquoi aujourd'hui,
si vous entendez sa voix, n'endurcissez pas vos cœurs (Heb.
III, 7-8, ex Psalm. XCIV.). Le Sang divin nous a
rendus participants du Christ (Ibid. 14.) :
à nous de ne pas dissiper, comme un bien sans valeur, l'incorporation
initiale qui nous unit au Chef divin ; mais livrons-nous, sans défiance
ni réserve, à l'énergie de ce ferment précieux qui doit transformer en
lui tout notre être. Craignons de manquer la promesse rappelée dans
notre Épître, et qui est celle d'entrer dans le repos de Dieu, d'après
saint Paul lui-même (Ibid. IV, 1.).
Elle regarde tous les croyants, affirme-t-il (Ibid. 3.),
et ce divin sabbat est pour le peuple entier du Seigneur (Ibid.
9.). Donc, pour y entrer, faisons diligence
(Ibid. 11.) ; n'imitons pas les Juifs que leur
incrédulité exclut pour jamais de la terre promise (Ibid.
II, IV.).
Écoutonsl'Apôtre s'adressant à tous, dans cette même Épître aux Hébreux que l'Église nous fait lire en cette fête :
" Oui,
sans doute ; grandes et ineffables sont ces choses. Mais si vous êtes
devenus peu capables de les comprendre, c'est par votre fait ; car,
depuis le temps, vous devriez y être maîtres. Vous êtes réduits au lait
des enfants, quand votre âge réclame la nourriture solide des parfaits.
Quant à nous, dans nos instructions, faisant trêve aux discours qui
n'ont pour but que d'inoculer les premiers éléments du Christ, nous
devons nous porter plus avant, sans revenir sans cesse à poser le
fondement, qui consiste à se dégager des œuvres mortes et à ouvrir sur
Dieu les yeux de la foi. N'avez-vous pas été illuminés ? N'avez-vous pas
goûté le don céleste ? N'avez-vous pas été faits participants de
l'Esprit-Saint ? Quelle pluie de grâces, à tous moments, sur la terre de
vos âmes ! Il est temps qu'elle rapporte en conséquence à Dieu qui la
cultive. Assez tardé ; soyez de ceux qui par la patience et la foi
hériteront des promesses, jetant votre espérance, comme une ancre
assurée, au delà du voile, aux plus intimes profondeurs, où Jésus n'est
entré devant nous que pour nous attirer à sa suite." (Aug.
Homil. diei, ex Tract, CXX in Johan.).
La Flagellation et le Couronnement
d'épines.
Maître de Cappenberg. XVIe. EVANGILE
La suite du saint Évangile selon saint Jean.
Chap. XIX.
" En ce
temps-là, Jésus ayant pris le vinaigre, dit : Tout est consommé. Et
baissant la tête, il rendit l'esprit. Or ce jour-là étant celui de la
Préparation, afin que les corps ne demeurassent pas en croix durant le
Sabbat (car ce Sabbat était un jour très solennel), les Juifs prièrent
Pilate qu'on leur rompit les jambes, et qu'on les enlevât. Il vint donc
des soldats qui rompirent les jambes du premier, puis de l'autre qui
avait été crucifié avec lui. Étant venus à Jésus, et le voyant déjà
mort, ils ne lui rompirent point les jambes; mais un des soldats lui
ouvrit le côté avec une lance, et aussitôt il en sortit du sang et de
l'eau. Et celui qui le vit en rend témoignage, et son témoignage est
vrai."
Nardo
di Cione. XIVe.
C'est
au grand Vendredi que nous entendîmes pour la première fois ce passage
du disciple bien-aimé. En deuil au pied de la Croix où venait d'expirer
son Seigneur, l'Église n'avait point alors assez de lamentations et de
larmes. Aujourd'hui elle tressaille d'autres sentiments, et le même
récit qui attirait ses pleurs la fait déborder dans ses Antiennes en
allégresse et chants de triomphe. Si nous voulons en connaître la cause,
demandons-la aux interprètes autorisés qu'elle-même a voulu charger de
nous donner sa pensée en ce jour. Ils nous apprendront que la nouvelle
Eve célèbre aujourd'hui sa naissance du côté de l'Époux endormi
(Aug. Homil. diei, ex Tract, CXX in Johan.); qu'à
dater du moment solennel où l'Adam nouveau permit à la lance du soldat
d'ouvrir son Cœur, nous sommes devenus en vérité l'os de ses os et la
chair de sa chair (Sermo IIi Nocturni.).
Ne soyons plus étonnés si, dès lors, l'Église ne voit plus qu'amour et
vie dans ce Sang qui s'épanche.
Et
toi, Ô âme, rebelle longtemps aux touches secrètes des grâces de choix,
ne te désole point ; ne dis pas :
" L'amour
n'est plus pour moi !"
Si loin qu'ai pu
t'égarer l'antique ennemi par ses ruses funestes, n'est-il pas vrai
qu'il n'est point de détour, point d'abîme peut-être, hélas ! Où ne
t'aient suivie les ruisseaux partis de la source sacrée ? Crois-tu donc
que le long trajet qu'il t'a plu d'imposer à leur poursuite
miséricordieuse, en ait épuisé la vertu ? Fais-en l'épreuve. Et tout
d'abord, baigne-toi dans ces ondes purifiantes ; puis, abreuve à longs
traits au fleuve de vie cette pauvre âme fatiguée; enfin, t'armant de
foi, remonte le cours du fleuve divin. Car s'il est sûr que, pour
arriver jusqu'à toi, il ne s'est point séparé de son point de départ, il
est également assuré que, ce faisant, tu retrouveras la source
elle-même.
Maître
de Westphalie. XIVe.
Crois bien, en effet, que c'est là tout le
secret de l'Épouse ; que, d'où qu'elle vienne, elle ne procède point
autrement pour trouver la réponse à la demande posée au sacré Cantique :
" Indiquez-moi, Ô vous que chérit mon âme, le lieu de votre repos en ce
Midi dont l'ardeur est si douce !" (Cant. I, 6.).
D'autant que, remontant ainsi le fleuve sacré, non seulement elle est
sûre d'arriver au divin Cœur, mais encore elle renouvelle sans fin, dans
ses flots, la beauté très pure qui fait d'elle pour l'Époux un objet de
complaisance et de gloire (Eph. V, 27.). Pour
ce qui est de toi, recueille aujourd'hui précieusement le témoignage du
disciple de l'amour ; et félicitant Jésus, avec l'Église son Épouse et
ta mère, de l'éclat de sa robe empourprée (" Quis
est iste qui venit de Edom, tinctis vestibus de Bosra ? Iste formosus in
stola sua. Prima Antiphona in Vesperis."), aie
bien soin aussi de conclure avec Jean :
" Nous donc aimons Dieu,
puisqu'il nous a aimés lui-même le premier." (I Johan. IV,
19.).
L'Eglise, présentant les dons pour le
Sacrifice, rappelle en ses chants que le calice offert par elle à la
bénédiction des prêtres ses fils devient, par la vertu dès paroles
sacrées, l'intarissable réservoir d'où s'épanche sur le monde le Sang du
Seigneur.
Si cette fête doit passer
comme toute fête ici-bas, son objet reste et fait le trésor du monde.
Qu'elle soit pour chacun de nous, comme elle l'est pour l'Eglise, un
monument des plus sublimes faveurs du ciel. Puisse chaque année, en
ramenant son passage sur le Cycle, trouver en nos cœurs de nouveaux
fruits d'amour éclos sous la rosée féconde du Précieux Sang.
Maître du Parlement de Paris. XVe.
HYMNE
" Que par les chemins résonnent des accents de tète ; que
la joie brille au front des habitants de la cité ; portant des torches
enflammées, que s'avancent dans un ordre harmonieux enfants et
vieillards.
Mourant sur la dure couche de l'arbre du salut, de
plaies sans nombre le Christ a répandu son Sang ; cette fête en garde le
souvenir ; sachons au moins, en hommage, y mêler nos larmes.
L'ancien Adam, par son crime, avait perdu le genre humain ; d'Adam
nouveau, par son innocence et par son amour, a rendu la vie à tous.
Le Père souverain a entendu des cieux le cri puissant de son Fils
expirant ; ce Sang l'apaise, et nous mérite grâce.
Quiconque
lave sa robe en ce Sang, n'a plus aucune tache ; l'éclat empourpré qu'il
y puise le rend soudain semblable aux Anges et agréable au Roi.
Désormais qu'aucune inconstance ne nous fasse quitter la voie droite ;
atteignons le terme suprême : lieu qui nous aide dans la course,
récompensera noblement nos efforts.
Père très puissant,
soyez-nous propice : achetés du Sang de votre Fils unique, créés à
nouveau dans l'Esprit pacificateur, conduisez-nous jusqu'aux sommets des
cieux.
Amen."
V/. " Daignez donc
secourir vos serviteurs,
R/. Que vous avez
rachetés de votre précieux Sang."
Giovanni
di Paolo. XIVe.
HYMNE
" Le Créateur, dans sa juste colère, a sous les eaux vengeresses
englouti l'univers coupable, Noé seul étant sauvé dans l'arche ; puis la
merveilleuse violence de l'amour a lavé dans le Sang l'univers.
Imbibée d'une telle pluie de salut, l'heureuse terre, qui n'abondait
qu'en épines, a produit des fleurs ; et l'absinthe a pris le goût du
nectar.
Soudain le serpent cruel a perdu son poison funeste, et
des bêtes féroces est tombée la fureur : du doux Agneau blessé telle
fut la victoire.
Ô de la science souveraine profondeur
insondable ! Ô suavité jamais assez louée d'un cœur rempli d'amour !
L'esclave était digne de mort, le Roi subit la peine dans sa bonté.
Quand par des fautes nous provoquons la colère du Juge, alors
mettons-nous sous l'abri de ce Sang toujours prêt à plaider pour nous :
l'armée des maux suspendus sur nos têtes alors se dissipera.
Racheté par vous, plein de vos dons, que l'univers vous loue en sa
reconnaissance, Ô guide de l'éternel salut, divin auteur de la grâce,
qui possédez avec le Père et l'Esprit les royaumes bienheureux.
Amen."
Seigneur Jésus-Christ.
" Ayons donc confiance,
Ô mes Frères, nous dit l'Apôtre ; et, par le Sang du Christ, entrons
dans le Saint des Saints."
Saint Paul. Heb., X,
19-24.
Hendrick ter Brugghen. XVIIe.
Jean-Baptiste a montré l'Agneau, Pierre
affermi son trône, Paul préparé l'Épouse: œuvre commune, dont l'unité
fut la raison qui devait les rapprocher de si près tous trois sur le
Cycle. L'alliance étant donc maintenant assurée, tous trois rentrent
dans l'ombre ; et seule, sur les sommets où ils l'ont établie, l'Épouse
apparaît, tenant en mains la coupe sacrée du festin des noces.
Tel est le secret de la fête de ce jour. Son lever au ciel de la sainte
Liturgie, en la saison présente, est plein de mystère. Déjà, et plus
solennellement, l'Eglise a révélé aux fils de la nouvelle Alliance le
prix du Sang dont ils furent rachetés, sa vertu nourrissante et les
honneurs de l'adoration qu'il mérite. Au grand Vendredi, la terre et les
cieux contemplèrent tous les crimes noyés dans le fleuve de salut dont
les digues éternelles s'étaient enfin rompues, sous l'effort combiné de
la violence des hommes et de l'amour du divin Cœur. La fête du
Très-Saint-Sacrement nous a vus prosternés devant les autels où se
perpétue l'immolation du Calvaire, et l'effusion du Sang précieux devenu
le breuvage des humbles et l'objet des hommages des puissants de ce
monde. Voici que l'Église, cependant, convie de nouveau les chrétiens à
célébrer les flots qui s'épanchent de la source sacrée : qu'est-ce à
dire, sinon, en effet, que les solennités précédentes n'en ont point
sans doute épuisé le mystère ?
Carlo
Crivelli. XVe.
La
paix faite par ce Sang dans les bas lieux comme sur les hauteurs ; le
courant de ses ondes ramenant des abîmes les fils d'Adam purifiés,
renouvelés, dans tout l'éclat d'une céleste parure ; la table sainte
dressée pour eux sur le rivage, et ce calice dont il est la liqueur
enivrante : tous ces apprêts seraient sans but, toutes ces magnificences
demeureraient incomprises, si l'homme n'y voyait les avances d'un amour
dont les prétentions entendent n'être dépassées par les prétentions
d'aucun autre amour. Le Sang de Jésus doit être pour nous à cette heure
le Sang du Testament, le gage de l'alliance que Dieu nous propose (Ex.
XXIV, 8 ; Heb. IX, 20.), la dot constituée par l'éternelle Sagesse
appelant les hommes à cette union divine, dont l'Esprit de sainteté
poursuit sans fin la consommation dans nos âmes. Et c'est pourquoi la
présente fête, fixée toujours à quelqu'un des Dimanches après la
Pentecôte, n'interrompt point l'enseignement qu'ils ont mission de nous
donner en ce sens, mais le confirme merveilleusement au contraire.
" Ayons donc confiance, Ô mes Frères, nous dit l'Apôtre ; et,
par le Sang du Christ, entrons dans le Saint des Saints. Suivons la
route nouvelle dont le secret est devenu nôtre, la route vivante qu'il
nous a tracée au travers du voile, c'est-à-dire de sa chair. Approchons
d'un cœur vrai, d'une foi pleine, purs en tout, maintenant ferme la
profession de notre inébranlable espérance ; car celui qui s'est engagé
envers nous est fidèle. Excitons-nous chacun d'exemple à l'accroissement
de l'amour (Heb. X, 19-24.). Et que le Dieu
de paix qui a ressuscité d'entre les morts notre Seigneur Jésus-Christ,
le grand pasteur des brebis dans le Sang de l'Alliance éternelle, vous
dispose à tout bien, pour accomplir sa volonté, pour que lui-même fasse
en vous selon son bon plaisir par Jésus-Christ, à qui soit gloire dans
les siècles des siècles !" (Ibid. XIII, 20-21.).
La Flagellation. Anonyme. Sceptre de
Charles V. XVe.
Nous
ne devons pas omettre de rappeler ici que cette fête est le monument de
l'une des plus éclatantes victoires de l'Eglise au dernier siècle. Pie
IX avait été chassé de Rome, en 1848, par la Révolution triomphante ;
dans ces mêmes jours, l'année suivante, il voyait rétablir son pouvoir.
Les 28, 29 et 3o juin, sous l'égide des Apôtres, la fille aînée de
l'Eglise, fidèle à son glorieux passé, balayait les remparts de la Ville
éternelle ; le 2 juillet, fête de Marie, s'achevait la conquête.
Bientôt un double décret notifiait à la Ville et au monde la
reconnaissance du Pontife, et la manière dont il entendait perpétuer par
la sainte Liturgie le souvenir de ces événements. Le 10 août, de Gaëte
même, lieu de son refuge pendant la tourmente, Pie IX, avant d'aller
reprendre le gouvernement de ses États, s'adressait au Chef invisible de l'Église et la lui confiait par l'établissement de la fête de ce jour,
lui rappelant que, pour cette Église, il avait versé tout son Sang. Peu
après, rentré dans sa capitale, il se tournait vers Marie, comme avaient
fait en d'autres circonstances saint Pie V et Pie VII ; le Vicaire de
l'Homme-Dieu renvoyait à celle qui est le Secours des chrétiens
l'honneur de la victoire remportée au jour de sa glorieuse Visitation,
et statuait que la fête du 2 juillet serait élevée du rite double-majeur
à celui de seconde classe pour toutes les Églises : prélude à la
définition du dogme de la Conception immaculée, que l'immortel Pontife
projetait dès lors, et qui devait achever l'écrasement de la tête du
serpent.
A LA
MESSE
L'Église, que les Apôtres ont rassemblée
de toutes les nations qui sont sous le ciel, s'avance vers l'autel de l'Époux qui l'a rachetée de son Sang, et chante dans l'Introït son
miséricordieux amour. C'est elle qui est désormais le royaume de Dieu,
la dépositaire de la vérité.
Francesco
di Cecco Ghissi. XIVe.
EPÎTRE
Lecture de l'Épitre du bienheureux Paul, Apôtre, aux
Hébreux. Chap. IX.
" Mes Frères, Jésus-Christ,
le Pontife des biens futurs, étant venu à paraître, est entré une fois
dans le Sanctuaire par un tabernacle plus grand et plus parfait, qui n'a
point été fait de main d'homme, c'est-à-dire qui n'a point été formé
par la voie commune et ordinaire. Il est entré, non avec le sang des
boucs et des taureaux, mais avec son propre Sang, nous ayant acquis une
rédemption éternelle ; car si le sang des boucs et des taureaux, et
l'aspersion de l'eau mêlée avec la cendre d'une génisse, sanctifient
ceux qui ont été souillés, et leur donnent une pureté extérieure et
charnelle : combien plus le Sang du Christ, qui par l'Esprit-Saint s'est
offert lui-même à Dieu comme une victime sans tache, purifiera-t-il
notre conscience de ses œuvres mortes, pour nous rendre capables de
servir le Dieu vivant ! Et c'est pourquoi il est le médiateur du
Testament nouveau, afin que, parla mort qu'il a subie pour racheter les
prévarications commises sous le premier Testament, ceux qui y sont
appelés reçoivent l'objet de la promesse, l’héritage éternel, en
Jésus-Christ notre Seigneur."
Hans
Süss von Kulmbach. XVIe.
L'Épitre qu'on vient de lire est la
confirmation de ce que nous avons dit du caractère de cette fête. C'est
par son propre Sang que le Fils de Dieu est entré dans les cieux ; le
Sang divin reste pour nous l'introducteur à l'Alliance éternelle. Ainsi
l'ancienne Alliance, fondée sur l'observation des préceptes du Sinaï,
avait-elle consacré dans le sang le peuple et la Loi, le tabernacle et
les vases qu'il devait contenir ; mais tout cela n'était que figure.
" Or, dit saint Ambroise, c'est à la vérité que nous devons
tendre. Ici est l'ombre, ici l'image, là-haut la vérité. Dans la Loi
c'était l'ombre, l'image se trouve dans l'Évangile, la vérité au ciel.
Jadis on sacrifiait un agneau ; maintenant c'est le Christ : mais ici
sous les signes des Mystères, tandis qu'au ciel il est sans voiles. Là
seulement donc est la pleine perfection à laquelle se doivent arrêter
nos pensées, parce que toute perfection est dans la vérité sans image et
sans ombre." (Ambr. De Offic. I, 48.).
Là
seulement sera le repos. Là, dès ce monde, aspirent les fils de Dieu :
sans y atteindre pleinement, ils s'en rapprochent chaque jour ; car là
seulement se trouve la paix qui fait les saints.
"
Seigneur Dieu, dit à son tour un autre grand Docteur, saint Augustin,
donnez-nous cette paix, la paix du repos, la paix du septième jour, du
sabbat sans couchant. Car, il est vrai, tout cet ordre de la nature et
de la grâce est bien beau pour vos serviteurs, et bien bonnes sont les
réalités qu'il recouvre ; mais ses images, ses modes successifs,
n'auront qu'un temps, et, leur évolution accomplie, il passera. Les.
jours que vous avez remplis de vos créations se composent de matin et de
soir, le septième excepté qui n'a pas de déclin, parce que vous l'avez
sanctifié dans votre reposa jamais. Or ce repos, quel est-il, sinon
celui que vous prenez en nous, quand nous-mêmes reposons en vous dans la
paix féconde qui couronne en nous la série de vos grâces ? Repos sacré,
plus productif que tout labeur, les parfaits seuls vous connaissent,
ceux-là qui ont laissé le travail divin accomplir en eux l'œuvre des six
jours." (Aug. Confess. XIII, 35-37 ; de Genesi ad litt.
IV, 13-17 ; et alibi passim.).
Plaque d'émail peint et de cuivre.
Pseudo-Monvearni. XVe.
C'est pourquoi, nous dit l'Apôtre,
interprétant lui-même à l'aide des autres Écritures le passage qui vient
de lui être emprunté par la sainte Eglise, c'est pourquoi aujourd'hui,
si vous entendez sa voix, n'endurcissez pas vos cœurs (Heb.
III, 7-8, ex Psalm. XCIV.). Le Sang divin nous a
rendus participants du Christ (Ibid. 14.) :
à nous de ne pas dissiper, comme un bien sans valeur, l'incorporation
initiale qui nous unit au Chef divin ; mais livrons-nous, sans défiance
ni réserve, à l'énergie de ce ferment précieux qui doit transformer en
lui tout notre être. Craignons de manquer la promesse rappelée dans
notre Épître, et qui est celle d'entrer dans le repos de Dieu, d'après
saint Paul lui-même (Ibid. IV, 1.).
Elle regarde tous les croyants, affirme-t-il (Ibid. 3.),
et ce divin sabbat est pour le peuple entier du Seigneur (Ibid.
9.). Donc, pour y entrer, faisons diligence
(Ibid. 11.) ; n'imitons pas les Juifs que leur
incrédulité exclut pour jamais de la terre promise (Ibid.
II, IV.).
Écoutonsl'Apôtre s'adressant à tous, dans cette même Épître aux Hébreux que l'Église nous fait lire en cette fête :
" Oui,
sans doute ; grandes et ineffables sont ces choses. Mais si vous êtes
devenus peu capables de les comprendre, c'est par votre fait ; car,
depuis le temps, vous devriez y être maîtres. Vous êtes réduits au lait
des enfants, quand votre âge réclame la nourriture solide des parfaits.
Quant à nous, dans nos instructions, faisant trêve aux discours qui
n'ont pour but que d'inoculer les premiers éléments du Christ, nous
devons nous porter plus avant, sans revenir sans cesse à poser le
fondement, qui consiste à se dégager des œuvres mortes et à ouvrir sur
Dieu les yeux de la foi. N'avez-vous pas été illuminés ? N'avez-vous pas
goûté le don céleste ? N'avez-vous pas été faits participants de
l'Esprit-Saint ? Quelle pluie de grâces, à tous moments, sur la terre de
vos âmes ! Il est temps qu'elle rapporte en conséquence à Dieu qui la
cultive. Assez tardé ; soyez de ceux qui par la patience et la foi
hériteront des promesses, jetant votre espérance, comme une ancre
assurée, au delà du voile, aux plus intimes profondeurs, où Jésus n'est
entré devant nous que pour nous attirer à sa suite." (Aug.
Homil. diei, ex Tract, CXX in Johan.).
La Flagellation et le Couronnement
d'épines.
Maître de Cappenberg. XVIe. EVANGILE
La suite du saint Évangile selon saint Jean.
Chap. XIX.
" En ce
temps-là, Jésus ayant pris le vinaigre, dit : Tout est consommé. Et
baissant la tête, il rendit l'esprit. Or ce jour-là étant celui de la
Préparation, afin que les corps ne demeurassent pas en croix durant le
Sabbat (car ce Sabbat était un jour très solennel), les Juifs prièrent
Pilate qu'on leur rompit les jambes, et qu'on les enlevât. Il vint donc
des soldats qui rompirent les jambes du premier, puis de l'autre qui
avait été crucifié avec lui. Étant venus à Jésus, et le voyant déjà
mort, ils ne lui rompirent point les jambes; mais un des soldats lui
ouvrit le côté avec une lance, et aussitôt il en sortit du sang et de
l'eau. Et celui qui le vit en rend témoignage, et son témoignage est
vrai."
Nardo
di Cione. XIVe.
C'est
au grand Vendredi que nous entendîmes pour la première fois ce passage
du disciple bien-aimé. En deuil au pied de la Croix où venait d'expirer
son Seigneur, l'Église n'avait point alors assez de lamentations et de
larmes. Aujourd'hui elle tressaille d'autres sentiments, et le même
récit qui attirait ses pleurs la fait déborder dans ses Antiennes en
allégresse et chants de triomphe. Si nous voulons en connaître la cause,
demandons-la aux interprètes autorisés qu'elle-même a voulu charger de
nous donner sa pensée en ce jour. Ils nous apprendront que la nouvelle
Eve célèbre aujourd'hui sa naissance du côté de l'Époux endormi
(Aug. Homil. diei, ex Tract, CXX in Johan.); qu'à
dater du moment solennel où l'Adam nouveau permit à la lance du soldat
d'ouvrir son Cœur, nous sommes devenus en vérité l'os de ses os et la
chair de sa chair (Sermo IIi Nocturni.).
Ne soyons plus étonnés si, dès lors, l'Église ne voit plus qu'amour et
vie dans ce Sang qui s'épanche.
Et
toi, Ô âme, rebelle longtemps aux touches secrètes des grâces de choix,
ne te désole point ; ne dis pas :
" L'amour
n'est plus pour moi !"
Si loin qu'ai pu
t'égarer l'antique ennemi par ses ruses funestes, n'est-il pas vrai
qu'il n'est point de détour, point d'abîme peut-être, hélas ! Où ne
t'aient suivie les ruisseaux partis de la source sacrée ? Crois-tu donc
que le long trajet qu'il t'a plu d'imposer à leur poursuite
miséricordieuse, en ait épuisé la vertu ? Fais-en l'épreuve. Et tout
d'abord, baigne-toi dans ces ondes purifiantes ; puis, abreuve à longs
traits au fleuve de vie cette pauvre âme fatiguée; enfin, t'armant de
foi, remonte le cours du fleuve divin. Car s'il est sûr que, pour
arriver jusqu'à toi, il ne s'est point séparé de son point de départ, il
est également assuré que, ce faisant, tu retrouveras la source
elle-même.
Maître
de Westphalie. XIVe.
Crois bien, en effet, que c'est là tout le
secret de l'Épouse ; que, d'où qu'elle vienne, elle ne procède point
autrement pour trouver la réponse à la demande posée au sacré Cantique :
" Indiquez-moi, Ô vous que chérit mon âme, le lieu de votre repos en ce
Midi dont l'ardeur est si douce !" (Cant. I, 6.).
D'autant que, remontant ainsi le fleuve sacré, non seulement elle est
sûre d'arriver au divin Cœur, mais encore elle renouvelle sans fin, dans
ses flots, la beauté très pure qui fait d'elle pour l'Époux un objet de
complaisance et de gloire (Eph. V, 27.). Pour
ce qui est de toi, recueille aujourd'hui précieusement le témoignage du
disciple de l'amour ; et félicitant Jésus, avec l'Église son Épouse et
ta mère, de l'éclat de sa robe empourprée (" Quis
est iste qui venit de Edom, tinctis vestibus de Bosra ? Iste formosus in
stola sua. Prima Antiphona in Vesperis."), aie
bien soin aussi de conclure avec Jean :
" Nous donc aimons Dieu,
puisqu'il nous a aimés lui-même le premier." (I Johan. IV,
19.).
L'Eglise, présentant les dons pour le
Sacrifice, rappelle en ses chants que le calice offert par elle à la
bénédiction des prêtres ses fils devient, par la vertu dès paroles
sacrées, l'intarissable réservoir d'où s'épanche sur le monde le Sang du
Seigneur.
Si cette fête doit passer
comme toute fête ici-bas, son objet reste et fait le trésor du monde.
Qu'elle soit pour chacun de nous, comme elle l'est pour l'Eglise, un
monument des plus sublimes faveurs du ciel. Puisse chaque année, en
ramenant son passage sur le Cycle, trouver en nos cœurs de nouveaux
fruits d'amour éclos sous la rosée féconde du Précieux Sang.
Maître du Parlement de Paris. XVe.
HYMNE
" Que par les chemins résonnent des accents de tète ; que
la joie brille au front des habitants de la cité ; portant des torches
enflammées, que s'avancent dans un ordre harmonieux enfants et
vieillards.
Mourant sur la dure couche de l'arbre du salut, de
plaies sans nombre le Christ a répandu son Sang ; cette fête en garde le
souvenir ; sachons au moins, en hommage, y mêler nos larmes.
L'ancien Adam, par son crime, avait perdu le genre humain ; d'Adam
nouveau, par son innocence et par son amour, a rendu la vie à tous.
Le Père souverain a entendu des cieux le cri puissant de son Fils
expirant ; ce Sang l'apaise, et nous mérite grâce.
Quiconque
lave sa robe en ce Sang, n'a plus aucune tache ; l'éclat empourpré qu'il
y puise le rend soudain semblable aux Anges et agréable au Roi.
Désormais qu'aucune inconstance ne nous fasse quitter la voie droite ;
atteignons le terme suprême : lieu qui nous aide dans la course,
récompensera noblement nos efforts.
Père très puissant,
soyez-nous propice : achetés du Sang de votre Fils unique, créés à
nouveau dans l'Esprit pacificateur, conduisez-nous jusqu'aux sommets des
cieux.
Amen."
V/. " Daignez donc
secourir vos serviteurs,
R/. Que vous avez
rachetés de votre précieux Sang."
Giovanni
di Paolo. XIVe.
HYMNE
" Le Créateur, dans sa juste colère, a sous les eaux vengeresses
englouti l'univers coupable, Noé seul étant sauvé dans l'arche ; puis la
merveilleuse violence de l'amour a lavé dans le Sang l'univers.
Imbibée d'une telle pluie de salut, l'heureuse terre, qui n'abondait
qu'en épines, a produit des fleurs ; et l'absinthe a pris le goût du
nectar.
Soudain le serpent cruel a perdu son poison funeste, et
des bêtes féroces est tombée la fureur : du doux Agneau blessé telle
fut la victoire.
Ô de la science souveraine profondeur
insondable ! Ô suavité jamais assez louée d'un cœur rempli d'amour !
L'esclave était digne de mort, le Roi subit la peine dans sa bonté.
Quand par des fautes nous provoquons la colère du Juge, alors
mettons-nous sous l'abri de ce Sang toujours prêt à plaider pour nous :
l'armée des maux suspendus sur nos têtes alors se dissipera.
Racheté par vous, plein de vos dons, que l'univers vous loue en sa
reconnaissance, Ô guide de l'éternel salut, divin auteur de la grâce,
qui possédez avec le Père et l'Esprit les royaumes bienheureux.
Amen."
Invité- Invité
Re: Mois de juillet mois du Précieux Sang
NOTRE DAME DU PRECIEUX SANG
Mère Thérésa Boun, religieuse mystique, née le 16 octobre 1888 au
Royaume uni décédée le 22
novembre 1967 en odeur de sainteté.
La Sainte Vierge lui révéla que si on L'invoquait sous le beau
nom de ND du Précieux
Sang, on bénéficiera des grâces suivantes :
1. Je vous apprendrai avec un soin
particulier
que le joug de mon Fils est vraiment doux et léger.
2 . Je vous obtiendrai une pureté exceptionnelle.
3. Une parfaite charité régnera dans votre
Cœur
car le sang de mon Fils est le fleuve de la Charité divine.
4. Je vous assisterai d'une façon
particulière
à l'heure de la mort
5. Je vous abrégerai les peines du
purgatoire
en vous appliquant les mérites infinis du Précieux Sang. Je ne vous
quitterai plus jusqu'à ce que je vous ai introduit dans la Gloire
Eternelle du Précieux Sang.
6. Lorsque vous voudrez que Je m'intéresse
particulièrement à vos besoins, invoquez-moi sous le titre de "Notre
Dame du Précieux Sang" et de suite je volerai à votre secours car au
ciel et sur terre après la Volonté divine il n'y a rien
que J'aime comme le Précieux Sang de Mon Fils. Et Notre Seigneur
ajoute pour tous les religieux qui honoreront son Précieux Sang.
7. Je leur promets l'esprit
de leur vocation
8. Ceux qui sont tièdes deviendront
fervents et
ceux qui sont déjà fervents arriveront plus vite à la perfection de
la vie religieuse
9. Je leur rendrai à l'heure de la mort la
robe
de l'innocence baptismale
O Marie Vierge Sainte et Mère immaculée
Notre-Dame du Précieux Sang
Offrez au Roi des Cieux
Le Sang très précieux
De l'Adorable Enfant Jésus, votre Divin fils
Contenu dans le Calice
Où il se mêlait avec vos larmes.
Que le sang de jésus
Brûlant d'amour nous embrase.
Qu’il nous accorde des prêtres
Avec l'esprit de leur vocation
O Notre Dame du Précieux sang
Rendez les tièdes fervents
Venez en aide aux désespérés
Secourez les agonisants au moment de leur mort
En leur rendant la Blancheur de leur robe baptismale
O Notre Dame par le Sang Précieux de Jésus
Secourez les âmes du purgatoire
Particulièrement le clergé défunt
O Notre Dame ressuscitez la France.
Relevez le peuple de France
par la puissance du Saint esprit
O Marie reine et Maîtresse du Précieux Sang
Donnez nous ce roi de France
Revêtu du Sang du Christ, le Roi des Victoires
Accueillez favorablement nos Prières
Et daignez les exaucez. Amen
Cordialement dans le Christ
Invité- Invité
Re: Mois de juillet mois du Précieux Sang
Notre Dame du Précieux Sang
O Marie Vierge Sainte et Mère immaculée
Notre-Dame du Précieux Sang
Offrez au Roi des Cieux
Le Sang très précieux
De l'Adorable Enfant Jésus, votre Divin fils
Contenu dans le Calice
Où il se mêlait avec vos larmes.
Que le sang de jésus
Brûlant d'amour nous embrase.
Qu’il nous accorde des prêtres
Avec l'esprit de leur vocation
O Notre Dame du Précieux sang
Rendez les tièdes fervents
Venez en aide aux désespérés
Secourez les agonisants au moment de leur mort
En leur rendant la Blancheur de leur robe baptismale
O Notre Dame par le Sang Précieux de Jésus
Secourez les âmes du purgatoire
Particulièrement le clergé défunt
O Notre Dame ressuscitez la France.
Relevez le peuple de France
par la puissance du Saint esprit
O Marie reine et Maîtresse du Précieux Sang
Donnez nous ce roi de France
Revêtu du Sang du Christ, le Roi des Victoires
Accueillez favorablement nos Prières
Et daignez les exaucez. Amen
O Marie Vierge Sainte et Mère immaculée
Notre-Dame du Précieux Sang
Offrez au Roi des Cieux
Le Sang très précieux
De l'Adorable Enfant Jésus, votre Divin fils
Contenu dans le Calice
Où il se mêlait avec vos larmes.
Que le sang de jésus
Brûlant d'amour nous embrase.
Qu’il nous accorde des prêtres
Avec l'esprit de leur vocation
O Notre Dame du Précieux sang
Rendez les tièdes fervents
Venez en aide aux désespérés
Secourez les agonisants au moment de leur mort
En leur rendant la Blancheur de leur robe baptismale
O Notre Dame par le Sang Précieux de Jésus
Secourez les âmes du purgatoire
Particulièrement le clergé défunt
O Notre Dame ressuscitez la France.
Relevez le peuple de France
par la puissance du Saint esprit
O Marie reine et Maîtresse du Précieux Sang
Donnez nous ce roi de France
Revêtu du Sang du Christ, le Roi des Victoires
Accueillez favorablement nos Prières
Et daignez les exaucez. Amen
Invité- Invité
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