BENOIT XVI ET ELISABETH II APPELLENT A LA RECONCILIATION
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Message  Invité Jeu 16 Sep 2010 - 11:05

Benoît XVI et Elizabeth II appellent à la réconciliation

Le pape a débuté jeudi 16 septembre à Édimbourg un voyage de quatre jours en Grande-Bretagne. Au cours de la première journée, en Ecosse, de sa visite d’Etat au Royaume-Uni, Benoît XVI, serein, s’est présenté en messager de paix et de réconciliation

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Benoît XVI, aux côtés de la reine Elizabeth II et du prince Philip, lors de la revue de la Royal Company of Archers et du Royal Regiment of Scotland, au palais de Holyrood, jeudi 16 septembre (AP/Lefteris Pitarakis).

C’est au-dessus du territoire français, peu après le décollage de Rome, que Benoît XVI s’est adressé, en italien, aux 70 journalistes qui l’accompagnent dans sa visite d’Etat, présumée risquée, au Royaume-Uni. Même si la voix du pape semblait marquée d’une certaine fatigue, ses propos ont été sans détours, répondant franchement aux questions.

Il « n’est pas préoccupé » par les protestations qui ont marqué les semaines précédant son voyage. Le pape se souvient de protestations identiques, avant ses voyages en France et en république tchèque, « deux pays marqués par une forte tradition anticléricale et anti-catholique ». C’est «avec courage et joie » qu’il aborde donc les rivages britanniques, confiant, à nouveau, dans « l’accueil chaleureux des catholiques » et dans « l’attention forte qui sera portée à nos propositions. »

Benoît XVI connaît « l’histoire anti-catholique du Royaume-Uni, mais aussi sa tradition de tolérance. ». Sensible à la dimension politique de cette visite d’Etat, voulue par Elizabeth II, le pape insiste pourtant sur son aspect « pastoral », pointant les « coïncidences » entre « les valeurs politiques de paix, de justice et de liberté », et la proposition de la foi.
«L’autorité de l’Eglise n’a pas su s’exercer»

Répondant à une question sur la perte de crédibilité de l’Eglise, suite à la crise des abus sexuels, Benoît XVI a été très clair : « Une Eglise dont l’objectif serait d’être attractive se tromperait. Car l’Eglise ne travaille pas pour elle-même, mais pour le service de l’humanité, pour l’annonce de Jésus-Christ, de la paix, de l’amour et de la réconciliation. L’Eglise doit être transparente en Jésus-Christ. ».

De même, sur les abus sexuels, le pape n’a pas esquivé : « Ce fut pour moi un choc, une tristesse. Il est difficile de comprendre une telle perversion du ministère sacerdotal. » Fait nouveau, il a pour la première fois critiqué l’attitude de la hiérarchie, exprimant sa « tristesse que l’autorité de l’Église n’ait pas su s’exercer, prendre la mesure » de cette « perversion », de cette « maladie » : « elle n’a pas été suffisamment rapide et ferme pour prendre les mesures nécessaires » a-t-il déploré.


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Benoît XVI au cours de la conférence de presse dans l'avion qui le menait en Écosse, jeudi 16 septembre (Photo : AP/Gregorio Borgia).


A nouveau, Benoît XVI donne « la priorité » au secours à apporter aux victimes : « Comment réparer ? Comment les aider à retrouver la vie ? ». Le pape demande à l’Eglise, en réparation, de vivre un temps de « pénitence, d’humilité, de renouvellement intérieur. » Pour les coupables, « ils devront être exclus de toute possibilité d’accès à des jeunes. Parce qu’il s’agit d’une maladie, poursuit-il, ils ne peuvent pas exercer leur liberté. Il faut les protéger contre eux-mêmes. »

De même, en termes de « prévention », il faut être « très attentif dans le choix des candidats au sacerdoce ». Mais Benoît XVI ne dit mot d’éventuelles mesures canoniques à l’encontre des prêtres coupables, voire d’un évêque comme ce fut le cas en Belgique.

Dès ces premières minutes, le pape a voulu illustrer ainsi la devise choisie pour ce voyage : « Heart speaks unto heart » : « Le cœur parle au cœur », venue tout droit du cardinal Newman qui l'avait empruntée à saint François de Sales.
«La religion a toujours été un élément crucial de notre identité nationale»

C’est donc en terre écossaise, et non pas anglaise, que Benoît XVI a été accueilli par la reine Elizabeth II, puissance invitante. Cette journée fut placée sous le patronage de saint Ninian, évangélisateur de l’Ecosse au IVme siècle, compagnon de saint Martin de Tours.

A la descente de l’avion, faveur exceptionnelle, le prince Philip, duc d’Edimbourg, était présent, alors que jamais un membre de la famille royale ne se déplace ainsi pour accueillir un hôte de marque. Dans une brève allocution, accueillant le pape au palais royal de Holyroodhouse, sous une tente dressée dans les jardins, Elizabeth II, sobrement vêtue de gris, s’est souvenue de ses quatre visites au Vatican, a loué l’action diplomatique du Saint-Siège pour la paix en Irlande du Nord, dans la lutte contre la faim et pour le développement, appréciant la contribution catholique aux côtés des SDF et en faveur de l’éducation.

« La religion a toujours été un élément crucial de notre identité nationale et de notre conscience historique» a-t-elle affirmé, se livrant à un hommage au cardinal Newman, à son action de réconciliation, et encourageant explicitement la collaboration entre les confessions chrétiennes sur le sol britannique. Parlant, de fait, en tant que responsable de l’Eglise d’Angleterre, elle a déclaré : « Nous savons maintenant qu’à travers un dialogue engagé, les anciennes suspicions peuvent être transcendées, et une confiance mutuelle établie. »
«Une foi qui reste une force puissante pour le bien dans votre royaume»

En réponse, dans une ambiance protocolaire très simple, fort éloignée des fastes royaux traditionnels, Benoît XVI s’est livré à une leçon d’histoire positive, s’abstenant de toute parole rappelant l’anti-catholicisme d’Etat qui a longuement marqué le Royaume-Uni.

Le pape a ainsi évoqué « les profondes racines chrétiennes qui restent présentes dans toutes les strates de la vie britannique. (…) Le respect de vos ancêtres pour la vérité et la justice, pour la miséricorde et la charité qui vous a été transmis vient d’une foi qui reste une force puissante pour le bien dans votre royaume, au grand bénéfice des chrétiens comme des non-chrétiens ».

Et d’en égrener les conséquences historiques : « abolition du commerce international des esclaves », le combat « contre la tyrannie nazie qui cherchait à éliminer Dieu de la société, et qui niait notre commune humanité avec beaucoup jugés indignes de vivre, en particulier les juifs », « la création des Nations-Unies », « le processus de paix en Irlande du Nord. »
L'Écosse, «fille particulière de l’Eglise romaine»

Se fondant sur « l’exemple que votre peuple donne aux deux milliards de membres du Commonwealth », Benoît XVI a souhaité que « la société moderne et multiculturelle garde toujours son respect pour les valeurs traditionnelles et les expressions de la culture que des formes plus agressives de sécularisme n’estiment ni ne tolèrent même plus ! »

Dans les rues d’Edimbourg, puis de Glasgow, chacun a mis un point d’honneur à porter le « tartan du pape », conçu pour l’occasion. Cette pièce de tissu écossais est aux couleurs conjuguées de l’Ecosse (blanc et bleu), du cardinal Newman (blanc et rouge), que Benoît XVI béatifiera ce dimanche, et du Saint-Siège blanc et jaune)

En fin de matinée, une grande parade écossaise, vive manifestation de la fierté nationale écossaise, dense de milliers de cornemuses et de tambours, a rassemblé catholiques et non catholiques, se souvenant que cette nation n’est réunie au Royaume-Uni que depuis 1707. Bien avant, elle avait été déclarée par Rome « Specialis filiae Romanae ecclesiae » (« Fille particulière de l’Eglise romaine »).
Frédéric MOUNIER, à Édimbourg

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BENOIT XVI ET ELISABETH II APPELLENT A LA RECONCILIATION Empty Re: BENOIT XVI ET ELISABETH II APPELLENT A LA RECONCILIATION

Message  Octo Jeu 16 Sep 2010 - 11:12

@ Violaine :

Oui, chère Violaine, nous sommes à l'Heure de la Réconciliation !

Il semble, néanmoins, que mon appel n'a pas été entendu (???).

J'ai lancé la perche sur ce Forum et un autre et ceux à qui je l'ai lancée ne l'ont point saisie !!!

Comment interpréter cela ? De la mauvaise foi ? De l'entêtement ? Sonné

Octo !

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