Le jour de naissance de Jose Mario Bergoglio fut le pire jour de souffrance de Sainte Faustine !

@tous

Que ceux qui ont des oreilles pour entendre et des yeux pour voir comprennent.

C'est simple et clair. Merci Sainte-Faustine.

Bois de Croix

Aujourd'hui encore si vous entendez la voix des grandes eaux. Celle qui sonne comme une trompette. N'endurcissez surtout pas vos cœur. Que celui qui as de l'intelligence et de la sagesse et le discernement comprenne ce que l'Esprit nous atteste et nous enseigne comme vérité. En bon entendeur!

Qu 'en pensez vous?


Après une élection inattendue, les médias tentent de cerner la personnalité du nouveau pape François. Ils se demandent, frères et sœurs, d'où lui vient ce souffle intérieur qui lui permet aujourd'hui de toucher les consciences à travers toute la planète. Et lui parle de sa foi profonde dans la miséricorde du Seigneur qui pardonne son péché et le choisit pour être son témoin parmi les hommes. Pécheur et envoyé, perdu et sauvé, un adoubement mystique qui engendre le feu qui se répand alentour...

Ce jésuite devenu pape a raconté dans un livre d'entretiens combien la vocation de Matthieu nourrit sa prière depuis longtemps. Car Jésus a posé son regard sur Matthieu  « en lui offrant la miséricorde et en le choisissant ». Cette scène évangélique a tellement frappé Jorge Bergoglio qu'il a puisé en elle sa devise épiscopale qu'il commente ainsi: « Sache que quelqu'un t'aime, qu'il t'appelle par ton nom, qu'il t'a choisi. L'unique chose qu'on te demande, c'est de te laisser aimer ».

Comme le montre la première lecture, cet appel a été entendu jadis par David, ancêtre du Christ, qui prennent différentes figures dans les vies humaines qui, interpellé par un représentant de Dieu, a soudain ressenti devant Dieu la gravité de son péché: adultère et homicide  « J'ai péché contre le ciel et contre toi » et le Seigneur pardonne. Bouleversé par cette générosité divine, le roi entreprend de changer de vie.

A son tour, Saint Paul, terrassé par la force de Dieu, cesse d'être le persécuteur zélé des chrétiens pour devenir le chantre de la miséricorde de Dieu à son égard : « Ma vie aujourd'hui dans la condition humaine, je la vis dans la foi au fils de Dieu qui m' a aimé et s'est livré pour moi ».

La présence du péché dans le cœur de l'homme, son expansion dans toutes les communautés humaines et la force de la miséricorde divine sont aussi au centre de la page d'Evangile qui nous est proposé aujourd’hui. Elle doit pénétrer en nous avec vigueur et douceur pour nous faire saisir l'omniprésence du péché et la grandeur de la miséricorde. Ce message est adressé à nous aujourd'hui pour que nous l'écoutions et tâchions d’en tirer profit. Cet évangile est une invitation par le Christ à faire le point sur notre route personnelle.

Pour nous y aider, frères et sœurs, retenons quelques conseils répandus dans cet évangile. Et tout d'abord, nous ne devons pas nous laisser accaparer par une lecture de la scène qui s'occuperait uniquement de cette pécheresse publique sauvée par sa foi et son immense amour du Christ. Pas d'antiféminisme déplacé en ce qui la concerne. Elle entre par derrière, elle ne se met pas en avant, elle reste à l'arrière plan. Ce vase de parfum qui se vide de son contenu est le signe de son amour donné sans rien retenir. Il lui est beaucoup pardonné parce qu'elle a beaucoup aimé. Avec la figure de Simon, ensuite, on découvre mieux le caractère dissimulé du péché : une série de refus , une somme de négations, un tas d'oublis volontaires ou habituels.

Tu n'as pas fait les gestes attendus, tu as tourné le dos à celui qui t'attendait. Bien plus, le péché se loge dans des zones obscures, dans la cascade des murmures que l'on garde pour soi, dans le bouillonnement incessant des réserves et des suspicions que chacun de nous charrie plus ou moins dans son for intérieur. Ce qui est magnifique dans cette scène par contraste, c'est enfin l'infinie délicatesse du Christ à l'égard de Simon sur la réserve et envahi par le flot de ses murmures intérieurs au goût de mort. Regardons le calme et l'adresse très personnelle de Jésus en face de ce déferlement caché : « Simon, j'ai quelque chose à te dire ». Pas de menaces brandies par le Christ, pas de rappels à l'ordre intempestif, pas d'acrimonie particulière. La miséricorde offerte ne se calcule pas au nombre et au poids des péchés, mais à l'élan d'amour et de paix qu'elle entraine dans son sillage. La miséricorde pardonne et envoie dans le même mouvement.

Chacun de nous, au cours de cette liturgie, doit s'approcher avec grande confiance de son « Créateur et Seigneur ». Car sa miséricorde dépasse tout ce que nous pouvons concevoir. La miséricorde, c'est le don d'une bonté qui transforme les êtres et les choses. D'où les formules étonnantes de St Jacques dans son épître : « Vous serez jugés selon une loi de liberté. Car le jugement est sans miséricorde pour qui n'a pas fait miséricorde. Mais la miséricorde se moque du jugement » (Epître de Jacques, 2,13).