Texte des intervention au synode
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2 participants

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Message  JEREMIE Ven 9 Oct 2015 - 11:40

[FRENCH LANGUAGE GROUPS:  GALLICUS A, B and C]

Relatio – Circulus Gallicus “A”

Moderator: Card. LACROIX Gérald Cyprien

Relator: S.E. Mons. ULRICH Laurent

1. Le tour de table au sujet de l'introduction et de la première partie de l'Instrumentum Laboris (IL) nous permet de dégager quelques thèmes en commun, sans ignorer des différences d'approche.

D'une part, nous sommes heureux que l'introduction mette en valeur la beauté et la profonde sacramentalité du mariage. Nous évoquons le besoin de donner ce goût d'une vie belle ; nous avons entendu évoquer les situations douloureuses, les problèmes de la vie familiale ; nous désirons aussi parler des défis, et du don de Dieu qui aide à les porter.

Certains font remarquer que la première partie envisage la vie de famille dans son ensemble, et non pas seulement le mariage : ce qui est un point de vue plus ouvert.

Cependant, d'autres aiment revenir aux questions posées par le mariage dans la vie du monde contemporain. Tandis que l'un des participants, approuvé par d'autres, souligne le fait qu'il n'est pas bon que le synode tourne seulement autour des problèmes et crises que traversent les familles en Occident.

Peut-être pouvons-nous nous accorder sur les points suivants qui mériteraient d'être approfondis et développés au fil de nos observations et modi à apporter au texte de l'IL.

D'une part, il nous faut partir de ce qui est vécu par les familles d'aujourd'hui et qui constitue des points d'appui pour une annonce de l'évangile : nous savons pouvoir discerner des semina Verbi dans les expériences des familles d'aujourd'hui. Partout il existe des problèmes et difficultés, des souffrances, mais dans toutes les parties du monde aussi il existe des familles qui vivent heureusement leur enracinement dans le Christ et dans la foi.

Il faut que notre texte adopte un ton ouvert qui favorise le dialogue avec nos contemporains.

D'autre part, nous voulons que ce texte adopte le point de vue de la vie des familles, sans se limiter à celle des couples et au mariage, même s'il sera essentiel de l'aborder. Il sera certainement fécond de replacer la vocation et la mission de la famille, à la lumière de l'évangile, dans celles de toute l'humanité à devenir fraternelle. Devenir un frère ou une sœur de tout homme, c'est certainement l'expérience la plus universelle : on constate avec douleur que des personnes trouvent difficilement leur place dans leur famille de sang, dans la communauté humaine et chrétienne. Mais tout le monde peut devenir et est appelé à devenir frère, sœur de ceux qui sont hommes et femmes avec lui. La vie des familles y prépare. La vie de l’Eglise y appelle.

2. Quand nous abordons le travail, chapitre après chapitre, numéro après numéro, nous mesurons que la matière est considérable. Nous savons bien que la question des familles ne se résume pas à une ou deux qui agitent l'opinion ; mais nous percevons que les enjeux sont nombreux, et que tout ce qui se trouve dans l'IL mériterait une attention soutenue de notre part.

Nous sommes satisfaits de constater qu'il y a de longs moments consacrés à l'échange en groupe linguistique pour traiter toute cette matière, et pour aller dans un échange en profondeur, mais nous sommes conscients que ces prochains quinze jours seront insuffisants pour honorer tout ce programme !

Quoi qu'il en soit, certains qui ont de l'expérience expriment une certaine inquiétude que tous les modi que nous allons proposer, rédiger et adopter après de bons débats ne seront pas tous retenus ! Chacun est forcément sans illusion sur le devenir de ses propres opinions et se prépare généreusement à les abandonner, au moins partiellement … Mais chaque groupe aimerait certainement qu'il n'en soit pas ainsi de ses chers modi travaillés avec tant d'attention, et de discussions qui ont demandé non seulement beaucoup d'énergie, mais aussi beaucoup d'abnégation pour les écrire en tenant compte au mieux des avis de tous.

Nous voulons surtout dire que nous sommes touchés de la rencontre des différentes cultures qui peut se réaliser entre une vingtaine de personnes qui parlent pourtant la même langue. Les situations de l'Afrique francophone, du Moyen et du Proche Orient, de la France, de la Suisse même et du Canada sont variées. Les mots de la langue française ne revêtent pas toujours le même sens d'un côté et de l'autre de l'Atlantique ou de la Méditerranée.

3. Mais surtout les contextes historiques et culturels ne sont pas les mêmes. On ne peut pas dire partout que le nombre des mariages (et des baptêmes d'ailleurs) est en diminution. On ne peut pas parler de la même façon de la présence de l'Église dans nos sociétés respectives. Les possibilités de partager la foi dans nos pays ne sont pas identiques, le témoignage public qui peut en être donné n'est pas aisé partout. Et ce n'est pas pour les mêmes raisons que c'est difficile : la liberté de le faire dans les pays "libéraux" ne signifie pas que ce soit vraiment reconnu, et peut conduire à des attitudes contradictoires – les uns choisissent une position de forte identité, tandis que d'autres s'exercent à un dialogue patient et pas toujours compris. Dans d'autres pays la pression religieuse ou culturelle qui s'exerce à l'encontre des chrétiens ne signifie pas qu'ils se taisent, mais que depuis des siècles ils doivent se frayer un chemin douloureux.

Cela nous est connu, en principe. Mais dans une discussion qui concerne les aspects si concrets et si multiples de la vie des familles, nous sentons que nous faisons là une expérience unique de catholicité, laquelle n'est jamais définitivement acquise : c'est un don de Dieu qui nous est fait à travers cette expérience d'Église, mais il nous faut le recevoir, le vivre avec fidélité, l'approfondir en vérité. Nous prenons le temps de nous écouter, d'aller au fond de nos réflexions partagées ; nous essayons véritablement de nous expliquer mutuellement pourquoi nous avançons telle idée, en vertu de quelle expérience nous nous exprimons. C'est avec précaution que nous avançons, c'est un défi très intéressant d'accueil et d'écoute mutuelle qui nous est lancé.

***

Relatio – Circulus Gallicus “B”

Moderator: Card. SARAH Robert

Relator: Rev.do P. DUMORTIER, S.I. François-Xavier

Ce rapport aura deux moments: 1) l’expérience vécue; 2) quelques points d’insistance.

1. L’expérience vécue.

1.1 Nous avons commencé notre réflexion sur l’Instrumentum Laboris” avec ce qui nous unissait, comme “Eglise qui chemine ensemble pour lire la réalité avec les yeux de la foi et avec le coeur de Dieu” et je reprends ici les paroles , Saint Père, que vous nous adressiez lundi matin, mais aussi avec ce qui nous différencie: diversité de nos origines nationales : il y a presque autant de nationalités représentées dans notre groupe que de membres du groupe; diversité de nos parcours personnels et diversité des responsabilités confiées actuellement aux uns et aux autres. C’est en nous écoutant avec attention, bienveillance et patience souriante que nous nous sommes laissés enseigner les uns par les autres. Les différents numéros et chapitres de cette première partie ont évidemment suscité réactions, remarques, réflexions, qui devaient trouver le chemin de “modi” soumis au jugement de tous; nous avons beaucoup travaillé à partir du texte et sur le texte et nous avons voté une vingtaine de “modi”. A certains moments il nous a fallu résister à la tentation de réécrire certaines parties du texte; cette tentation est, si je puis dire, naturelle à un groupe de personnes qui lisent un texte dont elles savent l’importance, l’importance pour l’Eglise, pour le monde, pour chacun et chacune d’entre nous . Nous avons donc beaucoup appris: nous avons appris à travailler mieux ensemble séance après séance; nous avons appris à nous connaître; nous avons appris à lire et à entendre le texte un peu autrement à travers ce que les uns et les autres en disaient.

1.2 Lors de la première rencontre du Circulus, à la demande de notre Modérateur, Son Eminence le Cardinal Sarah, nous avons partagé ce qui nous habitait au début de ce Synode. Je me permets de le résumer en trois points:

1) la nécessaire prise en compte de la diversité des contextes socio-culturels et des situations pastorales: cela demande et demandera de pouvoir articuler ce qui est de l’ordre de l’universel et de l’ordre du particulier, une parole commune forte et des réponses aux situations particulières rencontrées. A cet égard, il a été proposé par l’un d’entre nous– sans que cela ait été discuté par tous- que les conférences épiscopales puissent disposer d’un certain pouvoir pour permettre à leurs pasteurs d’être de “bons samaritains” dans leur service ecclésial.

2) de nombreuses attentes ont été exprimées:

- que le Synode, conscient que nos contemporains en attendent beaucoup, soit inspirant et que tous puissent comprendre la confiance de l’Eglise à leur égard et à l’égard de la famille;

- que le Synode donne des repères qui soient des chemins pour aider et accompagner les uns et les autres; qu’il permette à la famille de vivre sa vocation et sa mission selon le plan de Dieu et l’enseignement de l’Eglise,

- qu’il sache exprimer son soutien aux familles du Proche et du Moyen Orient, souvent éparpillées et tentées par l’émigration;

- qu’il ait aussi un regard positif sur la famille d’aujourd’hui, un “lieu” où tout ne va pas mal et qui demeure une “école d’humanité” ;

- que, repérant les causes profondes de certaines turbulences actuelles que traverse la famille, il permette aux uns et aux autres, de reprendre la route avec la force de l’espérance., aidant la famille à vivre comme famille.

3) des chemins ont été évoqués:

- examiner attentivement les causes des perturbations qui affectent la famille et, à travers elle, la société: quand la famille souffre, la société souffre;

- demeurer dans notre réflexion enracinés dans le Christ pour nous laisser enseigner par Lui, pour regarder avec son regard, pour avoir ses sentiments;

- une intervention magistérielle qui vise à donner plus de cohérence à un ensemble de textes qui, d’ordre théologique et canonique, semblent plus juxtaposés qu’articulés et, ce faisant, en simplifier l’expression.

2. Quelques points d’insistance au fil du texte:

Par rapport au texte de la première partie, deux observations générales ont été formulées par des membres de notre groupe: la première attirait notre attention sur le fait que l’analyse présentée de la famille présentait souvent un caractère négatif avec des termes forts mais d’autres ont dit que l’accent était mis sur les défis; la seconde attirait notre attention sur le fait que le texte était marqué par une problématique très “européenne”, voire trop européenne au risqué de voir les choses à travers un certain prisme, mais d’autres ont dit qu’un certain “modèle” de la famille se diffusait et se généralisait.

Je voudrais repérer quelques points d’insistance qu’expriment nos “modi”:

- il nous a semblé important de demander que le texte commence par rappeler que “la famille est le pilier incontournable et irremplaçable de la vie en société”, qu’elle est “le fondement de la société” (GS,52) et que cela oblige en quelque sorte l’Eglise, “experte en humanité”, à affronter la question de la famille aujourd’hui dans sa vocation et sa mission propre.

- la “théorie du genre” a fait l’objet d’une ample discussion dans notre groupe: a été souligné son caractère “idéologique”, notamment quand elle est diffusée voire imposée par certaines organisations internationales;

- un autre point important été de rappeler que les responsables du bien commun, et en premier lieu les autorités publiques et les responsables politiques, ne peuvent se dérober à la responsabilité qui est la leur à l’égard de ce bien premier qu’est la famille à travers les politiques familiales, sociales et éducatives pour soutenir et encourager la famille, et prioritairement les moins favorisées:

- nous avons souligné que, beaucoup de familles- spécialement dans certaines sociétés- donnent toute leur place aux personnes âgées, considérées comme une “bénédiction”;

- nous avons beaucoup apprécié la manière dont l’Instrumentum Laboris insiste sur la dignité de la femme, sur leur rôle propre et sur leurs responsabilités; il nous a semblé que cette juste instance appelait aussi à considérer comment se trouvait parfois minorées ou oubliées “la vocation et la mission” propre de l’homme dans la famille en tant qu’époux et père;

- plusieurs défis ont retenu toute notre attention et notre réflexion, notamment le défi du handicap, le défi économique et plus particulièrement le défi des migrations avec la dramatique situation de ceux et celles qui partent ou fuient et doivent être accueillis là où ils arrivent. Nous avons aussi considéré les familles appartenant aux Eglises orientales catholiques et il nous a semblé important de souligner que le choix de l’émigration ou la contrainte de l’émigration a et aura des consequences fortes sur la presence chrétienne au Moyen-Orient.

***

Relatio – Circulus Gallicus “C”

Moderator: S.E. Mons. PIAT, C.S.Sp. Maurice

Relator: S.E. Mons. DUROCHER Paul-André

La méthode classique du voir-juger-agir adoptée par les auteurs de la relatio sinodi l’an dernier et entérinée par les Pères du synode est bien adaptée à notre sujet: elle nous permet de d’organiser une matière abondante de façon logique et productive. Mais il ne suffit pas d’être attentif à l’objet de notre réflexion, c’est-à-dire la famille dans notre contexte moderne, en particulier la famille chrétienne, catholique. Il nous faut nous rappeler qui nous sommes, nous qui entreprenons cette réflexion.

Nous sommes d’abord des hommes de famille. Nous avons des parents, des frères et des soeurs, des beaux-frères et des belles-soeurs, des cousins et cousines, des neveux et des nièces. Les familles dont nous parlons ne nous sont pas étrangères, elles font partie de nos vies, elles vivent en nous. Cela doit paraître dans notre langage, dans le ton de notre texte, dans notre souci et notre compassion pour les familles de la terre. Il y a un danger à parler de ‘la famille’ dans l’abstrait, comme d’une réalité qui nous est extérieure. Il faut s’efforcer de parler ‘des familles’, de ‘nos familles’ dans leur réalité concrète et individuelles. En particulier, il faut favoriser la solidarité internationale entre toutes les familles chrétiennes en faveur de celles qui aujourd’hui connaissent la persécution, la guerre et la précarité.

Nous sommes aussi des hommes de foi. Notre regard est transformé par la Bonne Nouvelle qui a touché notre vie, par le Fils de Dieu qui s’est fait chair pour nous, qui est mort pour nous, qui vit en nous. Cette foi doit former notre regard et informer notre réflexion. Nous ne prétendons pas être psychologues, ni sociologues, ni économes, même si certains de nous avons une formation poussée en ces domaines. Nous parlons d’abord en hommes de foi, et cela doit se voir dès cette première partie analytique de notre texte.

Enfin, nous sommes des pasteurs. Notre souci, c’est que la mission que le Christ a confiée à son Église, la mission qu’est l’Église, se réalise de plus en plus dans notre monde d’aujourd’hui. Tout l’effort synodal doit tendre vers ce but. Tout le texte que nous élaborons doit être motivé par cette préoccupation fondamentale. En particulier, nous voulons aider nos familles à répondre à deux questions. Celle de la vocation: ‘Famille, qui es-tu?’ Et celle de la mission: ‘Famille, que fais-tu?’ Tout le reste, aussi intéressant qu’il soit, est secondaire. Notre texte devrait être épuré selon ce critère. Surtout, rappelons-nous que la pastorale familiale n’est pas seulement l’action de l’institution ecclésiale en faveur des familles, mais l’action de l’Église qui se réalise dans la famille et par la famille. Voilà la vraie nouveauté de la pastorale familiale que nous sommes appelés à développer en cette assemblée synodale.

Notre texte final doit ‘donner du coeur’ à nos familles, manifester la confiance que nous leur portons, susciter leur confiance en nous. Il devrait éviter que certaines personnes se sentent ‘exclues’ de notre sollicitude, car toutes les familles participent à la mission de l’Église! Rappelons-nous que les familles dans la Bible sont souvent disfonctionnelles;pourtant, la Parole de Dieu s’est réalisée en elles et par elles. Dieu peut faire la même merveille encore aujourd’hui.

Notre analyse doit être lucide, car nous voulons que notre pastorale soit enracinée dans la réalité. En particulier, il nous faut reconnaître que l’anthropologie implicite de notre culture moderne est loin de la vision chrétienne. Son insistance sur l’individu, doué d’une liberté sans borne, souvent lié au relativisme moral, contraste avec notre conviction que la personne humaine est faite pour être en relation, à l’image du Dieu-Trinité. La famille est plus qu’une unité de base sociale: elle est la matrice de la personne humaine en devenir. Il faut tout faire pour encourager les relations humaines et les communautés.

Notre analyse gagnerait à souligner les impulsions vraiment humaines et humanisantes qui soustendent bien des traits de la culture contemporaine, mais qui ont été détournées ou perverties par le péché (dans la Bible, ‘pécher’ veut dire ‘manquer son but’). Ainsi pour l’individualisme rampant, reconnaissons qu’il dérive d’une quête noble de l’authenticité (Dieu ne veut-il pas que chacun de nous devienne pleinement authentique, Dieu n’a-t-il pas pour chacun une vocation particulière ?) Mais cette quête, oubliant la nature profondément relationnelle de l’humain, oubliant l’horizon transcendant qui cerne son monde, tombe dans un individualisme menant à une solitude exacerbée et pénible. C’est dans ce monde qui a soif de vraies relations que la famille peut s’avérer une Bonne Nouvelle.

Nous tenons à souligner deux aspects de cette nouvelle culture qui nous préoccupent profondément. L’une est l’émergence de ce qui apparaît être une nouvelle idéologie qu’on appelle souvent l’idéologie des genres. Ces diverses théories des genres ont été développées en sociologie et en philosophie, cherchant à analyser certains phénomènes humains et sociaux qui peuvent enrichir notre compréhension du monde. Mais lorsque ces théories deviennent des absolus, elles tendent à produire un système à pensée unique qui veut tout balayer devant lui. En cherchant à imposer un point de vue qui nie la relation entre l’identité sexuelle et l’être sexué que nous sommes dans notre corps, il dissout la famille, la parentalité, l’amour humain dans ce qu’il a de plus noble et de plus humanisant.

L’autre aspect qui nous préoccupe hautement, c’est le développement de technologies bioéthiques qui permettent de décomposer et de recomposer le vivant lui-même. Encore là, nous célébrons le génie humain qui permet de comprendre la structure physique et biologique de notre monde jusque dans les plus infimes détails. Mais nos capacités de manipulation dépassent notre sagesse. Le clônage, les mères-porteuses, la manipulation génétique jusque dans les cellules germinales, tout cela risque de créer un monde où nous ne pourrons même plus dire ce que c’est que d’être humain. Devant ces deux réalités, nous devons tous être vigilants et engagés. Nous tenions à le dire.

Revenons à notre texte. Nous demandons à la commission de rédaction de préparer une nouvelle introduction d’ensemble pour le document final, qui ne sera plus un instrument de travail. Elle doit rapidement esquisser la méthodologie du ‘voir-juger-agir’ suivie dans le texte. Elle doit expliciter le lien entre le Synode sur la nouvelle évangélisation, Evangelii Gaudium et ce Synode sur la famille.

Un mot sur la méthode que nous suivons. Nous avons apprécié les interventions plus courtes et mieux ciblées en grande assemblée. Nous apprécions également le temps consacré aux petits groupes. Nous encourageons l’équipe coordonnatrice d’assurer un aller-retour proactif entre ces petits groupes, le grand groupe et le comité de rédaction: c’est le défi de la synodalité et de la communion.

Notre échange est enrichi par la grande diversité culturelle et rituelle de notre groupe, qui nous fait prendre conscience de la nécessité de préserver une saine subsidiarité dans l’Église qui reconnaît l’apport important des conférences épiscopales nationales.

Enfin, faisons confiance à l’Esprit-Saint. C’est dans l’échange des points de vue et le choc des confrontations qu’il fera jaillir la lumière, nous révélant les ‘surprises de Dieu’ dont le Pape François aime tant nous parler. Oui, faisons confiance à l’Esprit.
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Message  Ginou Saliba Ven 9 Oct 2015 - 23:27

Meeerci ! Jérémie pour cette retranscription, je prendrai le temps un peu plus tard pour lire ce texte qui m`a l`air d`un premier regard, très interessant!

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